lundi 31 octobre 2011

Finistère. Un motard ivre et sans permis percute un gendarme

Un motard a percuté un motocycliste de la gendarmerie alors que ce dernier s’apprêtait à l’intercepter pour vitesse excessive, sur la voie express Brest - Lorient, dans le Finistère, vendredi. « Heureusement, le gendarme n’a pas été blessé », précise le parquet de Quimper.
Le motard roulait avec un taux d’alcoolémie de 0,82 g par litre de sang, sans assurance et sans permis, celui-ci ayant été annulé par la justice… pour des faits d’alcool au volant. Habitant à Port-Launay, près de Châteaulin, il a été déféré samedi devant le parquet de Quimper. « Il a été laissé en liberté et comparaîtra devant le tribunal le 5 décembre pour mise en danger de la vie d’autrui, récidive de conduite malgré l’annulation du permis, conduite en état d’ivresse en récidive et défaut d’assurance », poursuit le parquet.
Samedi, un autre motard finistérien de 31 ans, habitant l’Hôpital-Camfrout, a été contrôlé à 192 km/h au lieu de 90 sur une route départementale à Telgruc. Son permis lui a été retiré sur le champ et sa moto a été confisquée. Il sera convoqué devant le tribunal de police.

Villardonnel. Un chasseur blessé gravement lors d'une battue aux cochons

En tout début d'après-midi, un accident de chasse à Villardonnel a fait un blessé grave, touché par une balle au niveau du thorax. La victime, Eric Mayor, 51 ans, habitant la commune, a été prise en charge par les sapeurs pompiers et une équipe médicale du Smur de Carcassonne. Elle a été transportée par hélicoptère vers un hôpital de Toulouse, dans un état jugé préoccupant. Hier soir, son était stabilisé et éric Mayor n'était plus en danger de mort. Il doit en partie son salut à l'intervention immédiate du propriétaire du domaine où se déroulait la chasse… et qui est chirurgien de profession.
L'accident s'est produit vers 13 h 30, au sud du village de Villardonnel, sur une propriété située entre le cimetière et le lieu-dit le Fromental. Un chasseur était posté face à un bois quand en est sorti un sanglier. Il a tiré un premier coup de feu en direction du cochon sauvage, l'atteignant mais sans tuer instantanément. La bête sauvage a continué sa course, a dessiné un arc de cercle dans un champ sur une centaine de mètres, et le chasseur a fait feu une seconde fois, atteignant au niveau du buste éric Mayor, son coéquipier posté à sa gauche.
Cette chasse était organisée par l'Association locale, « selon les règles imposées par la fédération et le code de la chasse ». Toutefois, les gendarmes de la communauté de brigades de Conques-Sur-Orbiel ont ouvert une enquête sur les causes de cet accident et pour déterminer si une négligence quelconque doit être relevée. En raison de la gravité des blessures de la victime, le commandant de compagnie de gendarmerie de Carcassonne, Anne-Marie Sauvagnac, s'est rendu sur les lieux.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/31/1204530-chasse-un-blesse-grave-lors-d-une-battue.html

Un troisième mort sur la route ce week-end

Il était environ 23 h, vendredi soir, quand un véhicule a quitté la route entre Béziers et Bessan et a fini sa course dans un fossé. À bord, le conducteur, coincé à l’intérieur, n’a pas survécu à ses blessures. Né en 1988, le jeune homme est décédé d’un arrêt cardiaque alors qu’il avait été pris en charge par les pompiers.
Selon nos informations, il n’y aurait qu’un seul véhicule en cause dans ce nouveau drame de la route. La voiture, après avoir fait une embardée sur une route rendue très glissante à cause de la pluie, se serait retournée et arrêtée dans le fossé, plein d’eau, qui longe la départementale 28. Le drame s’est produit sur la commune de Béziers, entre le lieu-dit le Rouge-Gorge et l’arrivée à Montimas, sur une route assez sinueuse, étroite et par endroits déformée.

La victime a dû être désincarcérée par les pompiers venus de Bessan et de Béziers pour être extraite de son carcan de ferraille. C’est alors que le jeune homme était dans l’ambulance que son cœur aurait lâché. Les pompiers n’ont pu le ranimer.
Avec ce nouveau drame, cela monte à trois le nombre des personnes qui sont décédées sur la route en Biterrois ce week-end. Toutes étaient très jeunes et âgées seulement d’une vingtaine d’années environ.
Une jeune femme de 20 ans, originaire de Villemagne-Argentière, et son compagnon de 19 ans, de Pézènes-les-Mines, sont décédés vendredi après-midi, à Magalas, sur la départementale 902, lors d’un effroyable carambolage entre trois véhicules. Cet accident a aussi fait trois blessés, dont deux graves. L’un d’eux est toujours dans un état très sérieux.
"C’est dramatique, ce qui vient d’arriver à ce jeune, expliquait hier Robert Raluy, le maire de Bessan, d’où est originaire le jeune homme décédé vendredi soir. Ce petit ne faisait absolument pas parler de lui, il n’était pas turbulent. Il était connu pour être un brave garçon. Sa mère, qui travaille à la maison de retraite, nous a expliqué qu’il était parti à Béziers pour voir des amis à 19 h. C’est en rentrant chez lui que, pour une raison indéterminée, sa voiture aurait quitté la route et aurait fait un tonneau, avant de s’arrêter sur le toit."
http://www.midilibre.fr/2011/10/30/un-troisieme-mort-sur-la-route-ce-week-end,410162.php

Trafic au quartier Europe Trahis par l'odeur, trois cultivateurs en herbe arrêtés

LORSQUE les policiers de l'unité départementale d'intervention croisent David R., âgé de 24 ans, aux pieds des barres et des tours HLM du quartier Europe, mercredi après-midi, ils sentent de suite qu'il embaume le cannabis. Les policiers lui demandent alors ses papiers avant d'effectuer une fouille sommaire. Sur lui, un sachet entrouvert, contenant près de 80 grammes d'herbe fraîche.
Une perquisition est aussitôt ordonnée à son domicile dans l'un des appartements des tours de la rue Calmette.
Culture d'intérieur
Dans une penderie, les fonctionnaires de police découvrent tout l'arsenal du parfait petit cultivateur d'intérieur. Lampe solaire, système de ventilation, des plants de cannabis et le matériel de conditionnement : balance, sachets.
Dans l'appartement, les policiers trouveront également 250 grammes d'herbe en train de sécher, ainsi qu'une petite quantité d'argent liquide : 135 euros. La compagne de David R., âgée de 24 ans, est ramenée également au commissariat.
Le couple est alors placé en garde à vue par la sûreté départementale. Au cours de leurs auditions, ils expliquent que le frère de Florence, âgé de 18 ans, adepte du cannabis, a suivi leur exemple et fait pousser un peu d'herbe dans son petit studio. Les policiers vont le chercher.
Engrenage
Le trio est passé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin. Le couple a expliqué aux enquêteurs puis aux juges que s'il s'est lancé dans la culture, c'est qu'il n'arrive plus à joindre les deux bouts.
Florence fait un peu d'intérim, David cherche désespérément du travail depuis de longs mois. Le couple doit aussi penser à ses deux enfants en bas âge.
Alors pour faire face à la dépendance de David au cannabis, ils ont décidé, il y a peu, de franchir le pas.
C'est sur le net, sur différents forums qu'ils ont trouvé la marche à suivre. Ils ont fait venir les graines de Hollande, sont allés chercher le matériel de ventilation, les lampes solaires et les pots dans une banale jardinerie.
La première récolte est laborieuse mais en redoublant d'efforts, la seconde, de début octobre, permet même de couvrir plus que leur propre consommation. Ils décident alors de se faire un peu de bénéfice en revendant une partie de leur culture. C'est ainsi que David se fait prendre, mercredi. Il a été condamné pour infractions à la législation sur les stupéfiants à 10 mois de prison dont huit avec sursis.
Sa compagne à quatre mois de sursis et le frère de celle-ci à 10 mois avec sursis.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/saint-quentin-trafic-au-quartier-europe-trahis-par-lodeur-trois-cultivateurs-en-herbe-

dimanche 30 octobre 2011

Le voleur arrêté avec son butin

Avertis d'un cambriolage, les gendarmes de la compagnie d'Epernay ont mis en place un dispositif réactif qui a permis d'interpeller le voleur.

LA rapidité d'un voisin à donner l'alerte a permis aux gendarmes de la compagnie d'Epernay d'interpeller un cambrioleur peu de temps après son forfait, grâce à un important dispositif maillant le secteur.
Vendredi soir vers 20 h 15, un habitant de Grauves reçoit un appel du propriétaire d'une maison proche, en voyage à l'étranger avec son épouse. « Il m'a dit l'alarme de ma maison est déclenchée, est-ce que tu peux aller voir ».
Le voisin sort de chez lui et indique à son interlocuteur qu'il y a de la lumière. « Ce n'est pas normal» lui répond-on au bout du fil. « Peux-tu aller voir s'il y a une voiture ? »
Le voisin retourne prendre ses chaussures, ferme à clé chez lui et ne voit pas de voiture. Seulement, à l'arrière de la maison, il aperçoit par une fenêtre qui donne sur l'escalier quelqu'un qui descend. Il en avertit le propriétaire et surveille les lieux de chez lui. C'est alors qu'il voit un homme, grand et maigre qui marche à pas de loup à moitié accroupi, avec quelque chose de rectangulaire dans une main. Sans se démonter, le voisin sort alors sur sa terrasse et lance, « Je t'ai gaulé ».
A ce moment, l'individu prend la fuite à toutes jambes vers les champs.

Attrapé à Mancy
A la demande du propriétaire, le voisin appelle immédiatement la gendarmerie. Il est 20 h 30. Le centre opérationnel pour la gendarmerie de Châlons-en-Champagne répercute l'information à la compagnie de gendarmerie d'Epernay. La brigade d'Avize se déplace immédiatement sur les lieux avec le lieutenant Pommier, ainsi que le PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) d'Epernay. Un dispositif est mis en place par le chef d'escadron Badel pour attraper le ou les cambrioleurs.
Sur la commune de Mancy, à quelques kilomètres de Grauves, une patrouille voit une Xantia en stationnement sur le terre-plein devant le champagne Esterlin. Il y a un homme à l'intérieur, le véhicule est tous feux éteints.
Un gendarme contrôle le véhicule et la personne. Au moment de regarder la plaque d'immatriculation à l'arrière, la lampe torche du gendarme fait briller un instant des choses qui lancent leurs feux dans des sacs, sur les sièges arrière. Il y a des bijoux, des coffrets, des bibelots...
Notamment un portefeuille qui renferme des photos des occupants de la maison cambriolée un peu plus tôt à Grauves, ainsi qu'une gourmette en or du prénom de l'occupant des lieux, avec sa date de naissance. Le lien direct entre l'homme et le cambriolage est donc établi.
Les beaux-parents et les parents des propriétaires vont aussi identifier dans la soirée une partie des bijoux volés comme appartenant à leurs enfants. Le cambrioleur est un Lituanien. Un traducteur a été trouvé. Il semble qu'un deuxième individu se trouvait avec lui dans la voiture lors du vol. Il n'a pas encore été interpellé.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations pour savoir dans quelle mesure ce dernier est impliqué. Et si les bijoux et objets saisis ont été volés dans une seule maison ou plusieurs.
Selon le voisin qui a donné l'alerte et mis en fuite le cambrioleur, des actes de cette nature, il y en a eu deux l'an dernier à Garuves, «dans la maison en face et une plus à droite» indique-t-il. Et un autre il y a deux ans. « Tous ont eu lieu à la même époque de l'année, presque jour pour jour » s'étonne-t-il.
Le commandant Badel s'est dit satisfait de la réactivité du voisin qui a alerté les forces de l'ordre à temps : une participation citoyenne qui concourt à la réussite du dispositif. « Cela aura dissuadé le comparse d'effectuer d'autres cambriolages cette nuit. Ces gens font partie d'une bande d'origine lituannienne qui vient de la région parisienne ».
Et d'insister, « le danger vient de l'extérieur, de gens attirés par la richesse du territoire ». L'opération a mobilisé une vingtaine de gendarmes.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-voleur-arrete-avec-son-butin

22 personnes toujours en garde à vue

Vingt-deux personnes — mineurs et majeurs — ont été interpellées vendredi soir à Asnières. Quatorze à 20h45 près de la place et huit autres, deux heures plus tard, rue du Capitaine-Guynemer. Elles étaient toujours en garde à vue hier soir. Toutes ont été arrêtées pour « participation à un attroupement armé » : elles portaient sur elles des marteaux, des matraques et des bombes lacrymogènes. Certains avaient le visage masqué. La police évoque des rivalités de quartiers et des différends « inter-Asniérois ». L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/22-personnes-toujours-en-garde-a-vue-30-10-2011-1693317.php

Une vingtaine de gendarmes mobilisés Une famille terrorise une mamie de 90 ans

Pour l'obliger à ne pas porter plainte, plusieurs membres d'une famille n'ont pas hésité à intimider sans ménagement leur voisine particulièrement vulnérable. Jusqu'à ce que les gendarmes interviennent et que la situation dégénère.
CHRISTIANE RICHARD s'enferme désormais chez elle à double tour. Cette Fismoise de 90 ans particulièrement vulnérable n'est pas près d'oublier, en effet, la frousse que lui ont procurée les événements survenus à son domicile du chemin du Breuil, jeudi, entre 17 heures et 17 h 30. « Si vous saviez comme j'ai eu peur », témoigne-t-elle, encore sous le choc.
Cette scène qui a tant effrayé la pauvre dame, de nombreux habitants de la commune y ont d'ailleurs assisté depuis le pont chevauchant les voies du réseau ferroviaire.
En contrebas, face à son domicile, tous ont pu y voir une vingtaine de gendarmes violemment pris à partie par une dizaine d'individus menaçants et outrageants. Il s'agissait en l'occurrence des voisins de la nonagénaire, membres d'une même famille de gens du voyage, sédentarisée à Fismes depuis plus de dix ans.
Tout a commencé aux alentours de 16 heures lorsque Bernard Richard est venu porter plainte à la gendarmerie locale pour un vol dont sa mère Christiane venait d'être victime un peu plus tôt dans la journée.
Le mis en cause, l'un des voisins de cette dernière, âgé de 18 ans, a alors été interpellé à son domicile avant d'être placé en garde à vue. « Je l'ai connu, il avait 5 ans », raconte la vieille dame. « Avant qu'il n'arrive chez moi, son frère, qui venait de sortir de prison quelques jours plus tôt, était passé me voir à la maison. J'avais partagé un billet de 20 euros avec lui. Deux heures plus tard, l'ayant sans doute appris, il est venu à son tour bavarder avec moi. Il a même regardé la télé. Et puis, au bout d'un moment, il s'est dirigé vers la commode, a pris le porte-monnaie que m'avait offert mon mari, un carnet d'adresses et il a disparu. Le temps que je me lève et que j'ouvre la porte, il était déjà parti. »
Mais tandis que le jeune niait le vol dans les locaux de la gendarmerie locale, une première confrontation avec des membres de sa famille n'a pas tardé à éclater chemin du Breuil, au moment où une patrouille se rendait sur les lieux des faits pour recueillir le témoignage de Christiane Richard. Passablement remontés, plusieurs individus ont, en l'occurrence, fait irruption pour faire pression sur la pauvre dame et l'obliger ainsi à ne pas porter plainte.
Cependant, au terme de vifs échanges entre les gendarmes et les membres de la famille, la situation a d'abord fini par s'apaiser. Jusqu'à ce que, profitant du départ des militaires, les voisins et quelques connaissances ne reviennent en nombre, le père de famille en tête.
Foire d'empoigne
Aussi, beaucoup plus virulents cette fois, une dizaine d'hommes, la plupart issus de la famille voisine, se sont-ils présentés devant la propriété de Christiane Richard. Menaçant, insultant, intimidant… L'un d'eux est même entré dans la cour, poussant cette dernière et son fils Bernard, paniqués et effrayés, à s'enfermer à l'intérieur. « Si vous saviez comme j'ai eu peur », ressasse-t-elle.
Alertée, la compagnie de gendarmerie de Reims a alors dépêché sur place une vingtaine d'hommes des brigades territoriales de Fismes, Gueux, Loivre ainsi que du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) de Reims. Mais cette seconde confrontation a dégénéré, se transformant en quelques minutes en une véritable foire d'empoigne. Les actes de rébellion ont ainsi succédé aux insultes et aux menaces lors d'interpellations des plus houleuses au terme desquelles six hommes du même clan, dont le père de famille âgé de 55 ans (les autres étant âgés de 18 à 25 ans), ont été placés en garde à vue.
Cinq d'entre eux, dont quatre seront jugés ultérieurement, ont finalement été remis en liberté au bout de quelques heures. Le sixième, qui s'était introduit dans la cour de Mme Richard, a quant à lui été jugé dans le cadre d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims, hier, en fin de journée, pour menaces, outrages, rébellion et violation de domicile. Il a été relaxé, le tribunal ayant estimé insuffisants les éléments à charge. Quant au voleur présumé par qui tout a commencé, il a été laissé libre sans poursuites à l'issue de sa garde à vue.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/fismes-une-vingtaine-de-gendarmes-mobilises-une-famille-terrorise-une-mamie-de-90-ans

samedi 29 octobre 2011

Drôme : plus de 600 kg de champignons saisis, une trentaine d'interpellations

Une trentaine de personnes, principalement des Roumains et des Espagnols, ont été interpellées vendredi soir dans la Drôme dans le cadre d'un vaste trafic de champignons, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes, qui ont saisi "entre 600 et 700 kilos" de marchandise comestible.
Ces champignons, des lactaires sanguins, étaient illégalement cueillis dans le massif du Vercors pour être revendus en Espagne dans le cadre d'un trafic "très bien organisé", a indiqué à l'AFP la compagnie de gendarmerie de Die, confirmant une information de France 3 Rhône-Alpes. Les personnes interpellées, "majoritairement des hommes", étaient toujours en cours d'audition samedi en début d'après-midi, ont ajouté les gendarmes, précisant qu'aucune garde à vue n'était en cours.

L'opération a été menée conjointement par les gendarmes et l'Office national des forêts (ONF) à la Chapelle-en-Vercors (Drôme) et dans trois autres communes voisines. "La cueillette de champignons en forêt est tolérée à hauteur de 5 kg par jour et par personne, pour une consommation personnelle uniquement", ont souligné les gendarmes. Les champignons saisis se trouvaient à bord d'une dizaine de véhicules immatriculés en Roumanie, en Bulgarie et en Espagne, dont plusieurs fourgonnettes. "Ce genre de trafic devient fréquent à cette période mais il est difficile à déceler, car les cueilleurs opèrent de façon particulièrement discrète et rapide", selon les gendarmes.

Pause pipi à hauts risques

Denis et un de ses copains passaient une soirée à la Halle aux grains de Bagnères lorsque, vers 1 h 30 du matin, ils décident de sortir pour faire un petit pipi.
Les deux copains se séparent, choisissant chacun un arbre. Sans comprendre pourquoi, Denis reçoit brusquement un grand coup de poing au visage qui lui éclate la lèvre inférieure.
Et quelques secondes plus tard, il reçoit une gigantesque baffe, qui l'envoie au sol, où il est roué de coups de pied violents, qui le font sombrer dans l'inconscience. Pour rien.
C'est Thomas, un minot de 17 ans, qui a ouvert le premier la boîte à gifles : « J'étais sous l'alcool », commente le gamin entendu à la barre, avant d'être jugé ultérieurement par le tribunal pour enfants. « Pourquoi l'avoir frappé alors qu'il ne vous avait rien fait ? », interroge la présidente. « Ben, chais pas… »
Surgit alors Georges, qui sort tout juste de prison et qui, pour compléter la fête, va mettre la baffe : « J'croyais qu'il avait tapé le petit ». Ben voyons, un peu court. Quant à l'immense Sébastien, le troisième larron, il se précipite pour l'hallali et frappe à coups de pied un homme déjà à terre : « C'est tout faux ! J'ai rien fait, moi. C'est qu'des mensonges. Moi, j'étais en train de séparer une autre bagarre… »
Le problème, c'est que Georges et le gamin disent la même chose : « Seb a chaussé le type par terre ». ça a le mérite d'être clair. « Ce n'est pas l'alcool qui a fait perdre la mémoire à ce jeune, mais la peur du plus grand, analyse le procureur Porcher. Quant à l'autre, il essaie de se donner un beau rôle, mais ça ne marche pas. »
8 mois de prison pour Sébastien, un an pour Georges, qui reste en prison où il est déjà pour une autre affaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/29/1203549-bagneres-pause-pipi-a-hauts-risques.html

Un homme découvert 10 mois après sa mort

Le corps d'un homme de 62 ans a été découvert samedi dernier dans son lit, dans un état squelettique, à son domicile de Lucé, près de Chartres, dix mois après son décès, a-t-on appris vendredi de source policière, confirmant une information du site Internet de l'Écho républicain.
La découverte a été faite par la police après que des voisins ont signalé des odeurs suspectes, a-t-on précisé de même source.
Les enquêteurs du commissariat de Chartres ont déterminé la date du décès, notamment grâce aux relevés téléphoniques et aux quelques courriers accumulés dans la boite aux lettres de la victime, "coupée de toute relation sociale et familiale", selon cette même source.
D'après les constatation des enquêteurs, l'homme serait décédé de manière naturelle.

Rixe mortelle de Croix-Rouge: le 3e protagoniste remis en liberté

Après trois mois de détention provisoire, le seul des trois participants à avoir été écroué dans l'affaire de la rixe mortelle de Croix-Rouge, au cours de laquelle un concubin violent a été tué à domicile, est sorti mardi de la maison d'arrêt.

LA seconde demande de remise en liberté aura été la bonne. Impliqué dans l'affaire de la rixe mortelle qui a coûté la vie à un concubin violent du quartier Croix-Rouge, retrouvé le 14 juillet à son domicile le visage fracassé, Stéphane Calabrese, 37 ans, est sorti de prison mardi après trois mois de détention provisoire. Son avocat, Me Gauthier Lefèvre, a convaincu le juge de le remettre en liberté en s'appuyant sur les nombreuses zones d'ombre du dossier.
Le parquet lui-même ne s'y est pas opposé, d'autant que les deux autres mis en examen étaient déjà libres sous contrôle judiciaire.

Drame de l'alcool
Le drame s'est noué le 13 juillet, au domicile d'un couple de la place Georges-Braque à Reims (l'union des 16 juillet et 1er août). Sans emploi, Dominique Goidin, 55 ans, battait régulièrement sa compagne Marie-Claude Pécourt, 60 ans, sur fond d'alcoolisme chronique. Deux voisins d'immeubles se joignaient souvent aux beuveries, Stéphane Calabrese et Joël Dubost, 60 ans.
Ce 13 juillet, informés que la sexagénaire arborait un œil au beurre noir après une nouvelle raclée, les deux hommes se sont rendus chez elle pour la persuader de déposer plainte. Dominique Goidin était présent. Il est intervenu. À partir de là, le déroulement des faits repose sur la version des uns et des autres.
Stéphane Calabrese affirme avoir été frappé le premier. Pour se défendre, il aurait porté « un coup de pied et deux coups de poing » au visage du quinquagénaire, tandis que Joël Dubost reconnaît « deux gifles ». Les trois personnes seraient ensuite parties « boire l'apéro » chez un voisin, laissant Dominique Goidin bien vivant, affirment-elles. La concubine est revenue seule vers 22 heures. Ce n'est qu'à 2 h 40 qu'elle a prévenu les pompiers, trop tard pour sauver son ami retrouvé mort, le visage fracassé (fracture de la pommette, triple fracture de la mâchoire, hémorragie méningée à l'origine du décès).
« On ne sait pas ce qui s'est passé après son retour chez elle. Ses déclarations ont beaucoup varié », observe Me Lefèvre, suggérant la possibilité d'une deuxième bagarre, hypothèse farfelue pour les défenseurs de Marie-Claude, un petit bout de femme d'1 m 50 qui n'aurait jamais « eu la force de porter des coups d'une violence telle qu'ils ont fait exploser la tête de la victime », un homme deux fois plus imposant qu'elle.

Parti en Touraine
D'autres contradictions soulevées par Me Lefèvre ont été mises en évidence par l'autopsie. « Le rapport indique que les blessures ne peuvent pas avoir été provoquées par des coups à mains nues. Or, à aucun moment les trois personnes n'ont fait état de l'usage d'un outil. Il y a d'autres éléments qui ne collent pas dans le dossier. Toutes ces incohérences font qu'il n'était pas raisonnable de laisser mon client en détention. J'ai d'ailleurs dit dès le début qu'il était inadmissible de placer deux personnes sous contrôle judiciaire et pas la troisième, alors qu'elles sont toutes dans le même bateau. »
Stéphane Calabrese et Joël Dubost sont mis en examen pour « homicide volontaire », Marie-Claude Pécourt pour « non-empêchement de crime » et « non-assistance à personne en danger ». Le contrôle judiciaire du premier est identique aux autres : obligation de pointer auprès d'un service de police, entreprendre des soins alcoologiques, interdiction de se rencontrer et de se rendre au 10, rue Georges-Braque, lieu du crime. Stéphane Calabrese se soumettra d'autant plus facilement à cette dernière mesure qu'il est parti s'installer en Touraine, chez un proche qui se proposait de l'héberger.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/rixe-mortelle-de-croix-rouge-le-3e-protagoniste-remis-en-liberte

vendredi 28 octobre 2011

Une contre quatre policiers !

Avec ses 50 kg toute mouillée, Nadia B. a tenu en échec quatre policiers de belle taille. La police a été injuriée, menacée, frappée par la jolie jeune femme rebelle. « Eux m'ont coincée contre l'armoire, maintenue au sol, menottée ! Il y a eu des coups de ma part mais c'est parce que je me débattais » objecte la prévenue. Tout commence par une convocation à 10 h, le 25 octobre, pour récupérer des affaires dans une voiture. Tout ça appartient à une copine impliquée dans un dossier de vols. Nadia B. ne peut pas venir dans la matinée, alors elle se présente à 17 h.
Mais, là, grosse colère : la jeune femme est placée en garde à vue alors que ses enfants âgés de 6 et 8 ans vont sortir seuls du centre aéré à 18 h.
Huit mois de prison ferme requis
C'est du moins la version de la jeune femme. Côté police, on explique qu'on n'a rien pu faire car, tout de suite, la prévenue s'est mise en pétard : « On a eu droit tout de suite à de belles insultes, certaines que je n'avais encore jamais entendues » souligne un grand policier.
« On a dû s'y mettre à quatre pour la maintenir » raconte un autre. Dans l'escalier en colimaçon qui mène aux geôles, un des policiers perd l'équilibre et chute.
Nadia B. ne cille pas : « Ce n'est pas de ma faute s'ils ne savent même pas mettre des menottes ! Menottée, une clé au bras, la tête coincée, étranglée, je n'ai pas pu faire tomber le policier ». Ceci dit, la bordée d'injures et la rébellion sont reconnues. « Mais il n'y a jamais eu de coups volontaires » souligne Nadia B.
Le procureur Douglas Berthe, évoquant le casier judiciaire de l'irascible prévenue, requiert huit mois de prison ferme. Ce qui provoque l'ironie de Me Fanny Olivier, en défense, qui note que, « dans cette histoire, personne n'a le moindre jour d'ITT, ni les policiers, ni la prévenue ».
Et d'insister : « C'était un véritable guet-apens, on lui dit de récupérer ses affaires alors qu'on veut la mettre en garde à vue ».
La prévenue s'en sort finalement avec six mois de sursis et un travail d'intérêt général

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2011/10/28/une-contre-quatre.shtml

Les meurtriers bientôt jugés

Jean-Barthélémy Rathqueber et Fouad Sellamc omparaîtront du 12 au 20 janvier devant la cour d'assises de l'Aude. Les deux hommes âgés de 34 et 32 ans devront répondre de séquestration, d'assassinats et d'escroquerie. En 2008, ce duo avait tué puis enseveli, un couple de retraités originaire de Moselle, vivant à Argeliers.
Le 12 avril 2008, Olivier Bommersbach alerte les services de gendarmerie de Ginestas. Le fils de Jocelyne Fernandez est inquiet. Depuis plusieurs jours, sa mère et son beau-père, Jean-Claude Saint-Aubert, n'ont pas répondu à ses nombreux coups de téléphone. Les gendarmes prennent l'affaire très au sérieux. Dans le petit pavillon d'Argeliers où le couple originaire de Moselle a choisi d'y passer sa retraite, les enquêteurs découvrent les restes d'un petit-déjeuner, un lit défait. Des éléments pour le moins troublant d'autant que la voiture du couple, une Peugeot 207, est toujours stationnée dans le lotissement. Dans la chambre des retraités, les gendarmes mettent la main sur des cordelettes, du ruban adhésif et sur une munition de 9 mm. Mais les indices matériels ne mènent nulle part. Plus inquiétant, Jocelyne Fernandez et Jean-Claude Saint-Aubert restent introuvables. Les gendarmes décident alors d'orienter leurs investigations dans une autre direction et vont s'intéresser à deux hommes : Jean-Barthélémy Rathqueber et Fouad Sellam. Ces deux maçons ont travaillé pour le compte du couple et ont visiblement abandonné le chantier sans raisons apparentes. Dans la foulée, les gendarmes qui ont placé sous surveillance les comptes bancaires des deux disparus, découvrent que la carte bleue du couple a servi à acheter du matériel de chantier. Une singulière coïncidence. Une dernière trouvaille va renforcer les convictions des enquêteurs. Le 25 avril, sur un petit carnet qu'ils ont trouvé dans la chambre du couple, les enquêteurs peuvent lire quelques lignes. « Nous sommes pris en otage et nous avons été volés par Modeste et son copain Foued. Ils veulent nous tuer et nous mettre dans le champ de modeste à Cruzy ». L'écriture est celle de Jocelyne Fernandez.
Quatre jours plus tard le corps la retraitée est découvert partiellement putréfié en bordure d'une route départementale sur la commune de Cruzy. Le 2 mai, les deux principaux suspects sont arrêtés. Le 5 mai, le corps de Jean-Claude Saint-Aubert était retrouvé enseveli.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/28/1202934-les-meurtriers-bientot-juges.html

Incivilités en cascade, riverains au bord de la crise de nerf

Ils sont 46 pour l’instant. Les riverains de la place Cassaignol ont créé “le Collectif pour le renouveau du quartier de Bourg-Pyrénées”. Une pétition a été adressée au maire, au commissaire, au procureur et au sous-préfet. Objectif : dénoncer une inquiétante vague d’incivilités, de dégradations, agressions verbales, trafics... qui “pourrissent” leur quotidien, et ceci depuis deux ans.
Cinq ou six familles de Gitans espagnols

Les signataires désignent les fauteurs de troubles : cinq ou six familles de Gitans espagnols récemment installées... Les membres du collectif - qui ont préféré garder l’anonymat de peur des représailles ! - s’empressent de dédouaner les autres Gitans, français, qu’ils connaissent depuis longtemps et apprécient. "Malgré sa mauvaise réputation, le quartier de Bourg était vraiment agréable il y a encore deux ans. Tout le monde, quelle que soit son origine, s’entendait très bien. Aujourd’hui, à cause de quelques personnes, c’est devenu l’enfer", insiste une dame.
Derrière les façades discrètes se cachent, souvent, de belles demeures. Certains regrettent d’avoir investi leurs économies dans un bien qu’ils ne peuvent plus louer et ont peur de ne plus pouvoir vendre.
Situation explosive
Les riverains de la place Cassaignol décrivent une zone de non droit et une situation explosive. Des enfants qui les injurient et leur crachent dessus, sautent sur les voitures, rackettent les écoliers... sans que leurs parents n’interviennent. Et si on proteste, ce sont des menaces de mort, des voitures dégradées (22 fois pour un riverain), des excréments étalés sur la porte d’un garage, des tags ! Sans parler du bruit qui empêche de dormir. De ce chien qui, après avoir été volé, a été tué et brûlé ! Des activités illicites... D’un squat où les enfants peuvent se blesser en jouant au milieu des débris.
Le collectif attend une réaction rapide et énergique de la Ville et de la police, avant qu’un point de non-retour ne soit atteint : "Nous aimons ce quartier et nous voudrions continuer à y vivre. Ce qui se passe en ce moment est intolérable !"
http://www.midilibre.fr/2011/10/27/des-riverains-au-bord-de-la-crise-de-nerf,408790.php

La voiture du maire de Soissons incendiée

La voiture du maire de Soissons, Patrick Day a été incendiée, hier soir, alors qu'il tenait une réunion de quartier au centre social de Chevreux.
C'est un agent communal qui a, vers 19 h 30, donné l'alerte. Le véhicule de fonction du premier magistrat de la ville était la proie des flammes.L'intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis d'éviter qu'elle soit entièrement embrasée. « La réunion se passait plutôt bien même si les tensions étaient apparemment fortes sur le quartier ces jours derniers », expliquait, hier soir, le directeur de cabinet du maire, Olivier Froidefond, tandis que l'élu avait déjà quitté le quartier de Chevreux pour présider une autre réunion prévue à Presles.
Hier soir, le lien avec l'opération « coup-de-poing » menée par les policiers, avec l'interpellation d'un homme de 20 ans trouvé en possession de 200 grammes de résine de cannabis (l'union d'hier), n'était évidemment pas exclu. « Dès mardi, c'était très tendu et nous avons déjà eu un feu de véhicule », indiquait hier soir la commissaire de police Audrey Roux.
La relation entre la descente de police de la veille et la voiture du maire incendiée, un médiateur de quartier la faisait lui aussi : « Il y avait des tensions. C'est dommage. C'est une façon pour eux de se venger. C'est très décevant, le maire n'a pas de problème dans le quartier. Ils ne lui en veulent pas mais ils ont répondu à leur façon parce que c'est une autorité ». Hier soir, le médiateur de quartier se donnait pour difficile mission de « calmer le jeu ». La crainte des autorités était évidemment que d'autres faits semblables émaillent la nuit soissonnaise. Une surveillance discrète devait être mise en place pour prévenir tout nouvel incident

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-voiture-du-maire-de-soissons-incendiee

jeudi 27 octobre 2011

Un mort après un échange de coups de feu avec la police : l'homme se serait suicidé

Au vu des premières constatations policières, la piste du suicide semble privilégiée à Carcassonne, où un jeune homme de 18 ans a été retrouvé ce matin tué d’une balle dans la tête, dans un fossé situé près de la résidence des Lices, sur la route de Montredon, à l’extérieur de la ville.
La victime se serait donné la mort avec son fusil à pompe, après avoir échangé des coups de feu avec la police, hier soir vers 22 h 30. L’unique tir effectué par un policier de la Bac n’aurait apparemment pas atteint sa cible.
Une soirée qui tourne court
Peu avant ces faits, la victime avait été au coeur d’un incident survenu hier soir, où il avait tenté de s’incruster dans une soirée, à l’intérieur d’un appartement. Là, il avait tiré un premier coup de feu, ce qui avait conduit les participants à fuir les lieux, tout en l’enfermant à l'intérieur.
A l’arrivée de la police, l’homme a réussi à sortir par une fenêtre, et s’est retrouvé face à eux sur le parking : il a alors ouvert le feu dans leur direction, avant de réarmer.
Un policier de la Brigade anti-criminalité a alors tiré dans sa direction, puis a vu le jeune homme s’enfuir en escaladant un grillage.
Les recherches effectuées dans la nuit n’ont rien donné, mais ce matin, le corps du jeune homme a été retrouvé dans un fossé proche de cette résidence.
L’enquête a été confiée par le procureur de la République au SRPJ de Montpellier.http://www.midilibre.fr/2011/10/27/dma-carcassonne-un-mort-apres-un-echange-de-coups-de-feu-avec-la-police,408673.php

Arrêté deux fois par les gendarmes dans même la journée

Dans la nuit du 23 octobre, à 2 heures, les gendarmes du PMO, en patrouille dans la région d'Albias, interceptaient un conducteur lotois âgé de 32 ans titulaire d'un permis probatoire qui pilotait son véhicule sous l'empire d'un état alcoolique. Lors de ce contrôle, le permis de conduire de l'automobiliste était retenu par les gendarmes, et le véhicule faisait l'objet également d'une notification d'immobilisation. Mais le contrevenant ne l'entendait pas du tout de cette oreille et reprenait son véhicule pour continuer sa route, ne respectant pas ainsi la mesure qui venait juste de le lui être signifiée.
Plus tard, à 17 h 50, ce même conducteur, toujours au volant de sa puissante BMW, était contrôlé, cette fois, par les gendarmes de la COB de Lauzerte. Et là aussi, les faits qui lui étaient reprochés étaient d'importance, à savoir: refus d'obtempérer à une sommation d'arrêt, dépassement de la vitesse autorisée (165 kilomètres-heure au lieu de 90 km), conduite d'un véhicule pendant la rétention conservatoire du permis de conduire, mise en circulation d'un véhicule malgré l'immobilisation prononcée par l'agent immobilisateur.
Le Lotois a été aussitôt placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de la COB de Lauzerte. Son véhicule a fait l'objet d'une immobilisation judiciaire et a été placé dans un garage de Moissac. Quant au conducteur, il devra s'expliquer devant le tribunal de Montauban sur sa (mauvaise) conduite au cours du mois de janvier prochain.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/27/1202233-lauzerte-arrete-deux-fois-par-les-gendarmes-dans-la-journee.html

Il vole le sac d’une patiente pendant son opération

C’est un Isérois de 43 ans qui connaît presque autant le CHU Michallon de Grenoble-La Tronche que le tribunal correctionnel de Grenoble devant lequel il comparaissait hier après-midi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Il lui était reproché d’avoir volé le sac et le téléphone portable dans une chambre du CHU Michallon en début de semaine. Une chambre du septième étage que la patiente qui l’occupait avait dû quitter… pour être opérée. Repéré avec ce sac dans les mains par les agents de sécurité du CHU, l’Isérois avait été interpellé immédiatement. Il faut dire qu’il s’agissait de son neuvième vol commis au CHU grenoblois… « Vous avez déjà dix-sept condamnations au casier judiciaire », a lâché le président à l’adresse du prévenu. « J’ai payé ma dette », lui a répondu le quadragénaire. « Oui, vous dites ça à chaque fois… » Le prévenu a reconnu le vol du sac qu’il a justifié par un besoin d’argent. Une année d’emprisonnement requise
La représentante du ministère public a affirmé que le prévenu ne présentait « aucun projet ni aucune garantie d’insertion » avant de requérir la peine plancher d’une année d’emprisonnement à son encontre. Une peine qualifiée de « voie de l’inefficacité » par M e Ladet, l’avocate du prévenu, qui a également rappelé les difficultés rencontrées par son client, frappé d’une invalidité, pour trouver du travail. L’Isérois a été reconnu coupable et condamné à six mois d’emprisonnement.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/10/26/il-vole-le-sac-d-une-patiente-pendant-son-operation

La police le prie de régler lui-même ses comptes !

Un Sud-Axonais s'est présenté au commissariat de Soissons après un accident. Les policiers lui ont donné le nom et l'adresse de l'auteur, en le priant d'aller le voir lui-même.

UN élu du sud de l'Aisne a été quelque peu surpris par la réaction des policiers de Soissons. Alors qu'il était venu déposer plainte, il est ressorti avec le nom et l'adresse de son « agresseur ». Et le droit d'aller lui demander en personne des comptes.
La victime est un élu d'une commune du canton de Neuilly-Saint-Front. Dimanche dernier, il se trouve dans la cité du Vase pour raisons personnelles. Vers 7 h 30, il se rend dans une boulangerie de la rue Saint-Christophe. En ressortant, sa baguette à la main, il entend un bruit.

Délit de fuite

Une Renault Laguna grise effectue une marche arrière. Une manœuvre pas très bien réussie. La boule d'attelage a percuté l'avant du véhicule en stationnement de l'élu, et a arraché une partie de calandre.
Avant que l'auteur de l'accident ne parte, la victime frappe à sa vitre, côté passager. Le conducteur de la Laguna lui adresse en guise d'excuse un doigt d'honneur. Puis repart comme si de rien n'était. Le chauffeur de la Renault vient en tout cas de commettre un délit, en refusant d'effectuer un constat amiable. La réaction semble peu habile puisque son numéro d'immatriculation est relevé.
L'élu réagit immédiatement et compose le 17. Le policier au bout du fil le convie à se présenter au commissariat de Soissons, vers 9 heures, pour signaler les faits. Le Sud-Axonais s'exécute. Lorsqu'il se présente au poste de police, deux surprises l'attendent. La première, c'est qu'on lui déconseille de porter plainte. La seconde arrive lorsqu'il transmet le numéro d'immatriculation. On lui écrit sur une feuille blanche, le nom, le prénom et l'adresse du propriétaire du véhicule. A lui d'aller le voir pour effectuer un constat ! Heureusement que l'homme n'est pas quelqu'un de violent, sinon l'affaire aurait pu tourner au règlement de comptes.
Un peu décontenancé, l'élu se rapproche des services de la gendarmerie car l'attitude ne lui semble pas très normale. Il est reçu par les militaires et sa plainte est enregistrée, un peu plus tard. Une enquête aura donc finalement lieu afin de retrouver l'auteur du délit.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-police-le-prie-de-regler-lui-meme-ses-comptes

mercredi 26 octobre 2011

Nancy : nonagénaire ligotée et volée à domicile par deux agresseurs

« Ils m’ont attaché les mains dans le dos, les chevilles avec le fil électrique d’une lampe et m’ont déposé sur un petit lit, dans une chambre ». Âgée de 90 ans, cette dynamique nancéienne essaie de garder le sourire malgré l’agression dont elle vient être victime.
Hier matin, cette résidente pousse la porte d’entrée de son immeuble situé au centre-ville de Nancy. Deux individus suspects s’engouffrent derrière elle. Inquiète, la retraitée ne prend pas son ascenseur habituel. Le duo s’invite tout de même à ses côtés dans la cabine. La crainte se fait plus pesante et la Nancéienne descend au 7e. Et décide de rejoindre, à pied, son domicile au 8e.
« J’ai ouvert ma porte et ils se sont précipités chez moi en me bousculant ».
La nonagénaire parvient à prendre la fuite mais sera très vite rattrapée par ses agresseurs. Séquestrée et ligotée dans une petite chambre, le duo lui enlève un collier et un bracelet.
Les deux hommes prennent la fuite avec, en plus, près de 800 € en liquide.


http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2011/10/26/nonagenaire-ligotee-et-volee-a-domicile-par-deux-agresseurs

Justice: Tony Vairelles mis en examen

L'ancien joueur international de football Tony Vairelles et trois de ses frères ont été mis en examen mardi à Nancy pour tentatives d'assassinats sur des portiers d'une boîte de nuit le week-end dernier, a annoncé le procureur. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire, point sur lequel un juge des libertés devait se prononcer dans la nuit.

Tony Vairelles, natif de Nancy où il a fait ses débuts de footballeur, a été champion de France avec Lens en 1998 et Lyon en 2003. Il a été sélectionné à huit reprises en équipe de France. Selon la version retenue par l'accusation, les deux plus jeunes frères de l'ancien attaquant de Nancy, âgés de 20 et 30 ans, se sont fait expulser du fait de leur état d'ébriété samedi vers 03h00 du matin de la discothèque «Quatre as», à Essey-lès-Nancy.

Ils sont revenus une première fois munis d'une batte de base-ball et d'une chaîne métallique puis, faute d'avoir pris le dessus sur les «videurs», ont appelés à la rescousse Tony, 38 ans et l'aîné de la fratrie, âgé de 44 ans.

Au moins quatre coups de feu ont alors été tirés devant la discothèque avec des armes de poing dont trois ont atteint les« videurs». Les jours des trois employés, de nationalité allemande, ne sont pas en danger mais l'un d'eux a été grièvement touché par une balle qui s'est logée à proximité de la colonne vertébrale. Aucune des quatre frères n'était connu à ce jour de la justice sinon pour des faits mineurs, selon un responsable de la police.

Tony Vairelles était devenu en aoât 2009 principal actionnaire du FC Gueugnon qui évoluait en National (troisième division), poste occupé jusqu'à la liquidation du club bourguignon en avril dernier pour cause de graves difficultés financières.

http://www.20minutes.fr/ledirect/812550/footjustice-tony-vairelles-mis-examen

Le train de nuit percute 17 sangliers

Sérieusement endommagée, la locomotive n'a pu redémarrer et a dû être tractée par un train arrivant de Capdenac-Gare.
Le fait est exceptionnel. Lundi matin, le train direct Paris-Rodez a percuté 17 sangliers sur la voie ferroviaire, à Flaujac-Gare.
Percuter un sanglier, la chose n'est pas courante, mais elle n'est pas rare non plus. Mais 17 d'un coup ? C'est du jamais vu ! Et bien c'est pourtant ce qui est arrivé au conducteur du train de nuit direct Paris-Rodez.
Il était 5 h 30, lundi matin, lorsqu'il voit surgir de l'obscurité, sur les rails, les animaux sauvages. L'accident est inévitable, il se produit à 250 mètres environ de la petite gare de la commune de Flaujac-Gare. « Nous sommes les plus proches voisins, commente l'épouse de Gérard Filhol, 1er adjoint au maire. Nous avons bien entendu du bruit, mais nous avons cru à des ouvriers intervenant sur la voie ».
Même si à moins d'un kilomètre de là, un chantier est en cours, pour ouvrir un nouveau tracé jusqu'au passage à niveau de la gare de Flaujac, il n'y avait aucun lien. Et le conducteur de la locomotive est le seul à avoir compris ce qui se passait, à cette heure matinale.
« Il a dit avoir vu une quinzaine de sangliers, je n'y croyais pas. Mais je les ai tous comptés et il y en a bien 17 de tués », assurait un chasseur d'un village voisin, venu aux nouvelles.

Plus de 3 heures de retard

Le train n'a pas déraillé, mais lorsqu'il s'est enfin immobilisé à quelques mètres de la gare, les dommages étaient si importants qu'il n'a pu redémarrer, son système de freinage étant hors d'usage. « C'est une machine-moteur de Capdenac-Gare qui est montée sur place et qui a tracté le train et ses wagons, avec ses voyageurs à bord, jusqu'à Figeac. Cet incident a engendré plus de 3 heures de retard sur la ligne », indiquait Jacques Montal, chef de gare d'Assier qui, de mémoire de cheminot, n'avait jamais entendu parler d'un choc d'une telle ampleur avec des animaux sauvages.
Un voyageur témoignait : « Même le marche-pied du wagon était tordu. Il y avait du sang sur les fenêtres ». La SNCF a rapidement dépêché des agents d'entretien sur place qui, avec la société de chasse locale, ont enlevé les cadavres. De la chaux a été jetée, ici et là, sur les voies, et une société d'équarrissage mandatée pour intervenir.
Cet incident a fait malgré lui resurgir dans les mémoires le terrible accident de Flaujac-Gare, en août 1985, où un face-à-face entre deux trains avait provoqué la mort de 35 personnes.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/26/1201613-flaujac-gare-le-train-de-nuit-heurte-17-sangliers.html

Femmes découpée à Saint-Etienne et décapitée à Roanne: les auteurs présumés jugés irresponsables

Deux ans après les faits, les deux hommes suspectés de ces meurtres sordides ont été jugés irresponsables par les médecins. Ils sont toujours en soins en hôpital psychiatrique.
Rémy Scarantino ne sera vraisemblablement jamais jugé. Suspecté du meurtre de Myriam Ghanem, le 14 août 2009 à Saint-Etienne, il a été jugé irresponsable par plusieurs experts médicaux. Ce n’est pas vraiment une surprise, tant ses problèmes psychiatriques ont été régulièrement évoqués depuis deux ans. Il aurait tué sa victime, découpé en huit morceaux et ensuite jeté ses restes dans une poubelle. Rapidement interpellé, il avait d’abord été placé en maison d’arrêt, avant finalement d’être transféré dans un hôpital psychiatrique. Il s’y trouve toujours.
Femme décapitée à Roanne, là encore, le meurtrier présumé a été jugé irresponsable. Il reste également hospitalisé. Le meurtre s’était produit le 26 octobre 2009. Magali Thévenet était poignardée et décapitée à son domicile de Roanne, qu’elle partageait avec son compagnon, Sébastien Dugne. Ce dernier était interpellé quelques heures plus tard, et soupçonné d’être le meurtrier.
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2011/10/25/femme-decoupee-a-saint-etienne-et-decapitee-a-roanne-les-auteurs-presumes-juges-irresponsables

Abus de confiance On lui laisse une auto à réparer et il percute un mur avec

Jacky ne l'a pas forcément joué très fine. La voiture qu'un de ses amis lui avait laissée pour qu'il la répare, il a roulé avec sans l'avertir, puis a eu un accident. Sans l'avertir non plus.
Hier, Jacky était jugé par le tribunal de Soissons. Néanmoins, il n'a pas daigné se présenter devant les magistrats. Seul l'infortuné propriétaire de la Peugeot 306 a fait le déplacement.
Les faits remontent à février 2010. Le jour en question, « la victime confie son véhicule pour changer la courroie de distribution au prévenu, car c'est le fils d'un ami, et il est mécanicien de formation », rapporte le juge assesseur. Le soir, Jacky, qui réside à Courmelles, va utiliser la voiture, alors qu'il n'a pas le permis. Sa destination ? Une boîte de nuit installée route de Reims à Soissons.
La soirée se déroule sans encombre, mais Jacky a, selon les dires d'un de ses proches, un peu forcé sur la bouteille. Il reprend le volant de la Peugeot 306 que son ami lui a déposé vers 6 heures. Rue de Braine à Soissons, il perd le contrôle et percute le mur d'enceinte d'une habitation. Montant des réparations : 2 000 euros. Le véhicule est également bien amoché.
Jacky promet de le réparer, mais la victime ne voit rien venir. Il doit revendre la Peugeot dans l'état. Cerise sur le gâteau, aujourd'hui, l'assureur du propriétaire du mur lui demande de régler la facture. « Vous n'êtes pas l'auteur de la destruction, donc vous n'avez rien à payer », le rassure la présidente du tribunal. Bref, c'est à Jacky de régler la note.
Pour cet « emprunt » et ce « dérapage », Jacky a été condamné à trois mois de prison avec sursis

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/courmelles-abus-de-confiance-on-lui-laisse-une-auto-a-reparer-et-il-percute-un-mur-ave

mardi 25 octobre 2011

Il frappe et menace de mort sa mère

À la barre du tribunal de Castres hier après-midi, dans le cadre d'une comparution immédiate, un Graulhetois de 30 ans qui devait s'expliquer sur des faits de violences et menaces de morts contre sa propre mère. Les faits se sont produits par deux fois au domicile de cette dernière, les 20 et 21 octobre, à Graulhet. La dame aurait été frappée à l'aide du manche d'un couteau enfermé dans son fourreau, couteau avec lequel le fils aurait ensuite menacé de l'égorger, elle, mais aussi son autre fils et son épouse. Il menace aussi de tuer son chat. Le prévenu qui s'exprime parfois avec hésitation, possède des souvenirs très clairsemés de cette soirée… précédée de l'absorption de 3 litres de vin, de plusieurs bouffées de cannabis et de la prise de médicaments neuroleptiques ! Le garçon a été victime d'un très grave accident de la circulation à l'âge de 19 ans. Ses séquelles neurologiques sautent aux yeux. Ils les portent sur son corps et les confirment dans la cohérence de ses propos… Sans parler du contenu de son casier judiciaire : cinq condamnations pour violences et dégradations.
« Ma mère boit six litres de rosé par jour, explique le jeune homme. Elle est tombée sur la gazinière. Je l'ai couchée. Je l'ai menacée, mais de loin. » Et de préciser : « J'ai un doberman ; je lui ai crié Elvis, chope le chat ! Mon chien n'est pas méchant ; il ne choperait pas une mouche. Ensuite, j'ai fini ma bouteille de rosé. Puis, le chien a eu envie d'aller… aux toilettes. Je l'ai sorti. »

Enfermé, en attendant

Le prévenu ajoute : « on me donne des cachets. Mais, ce n'est pas ça… Je sais que je vais aller soit en prison soit à l'hôpital. »
Un choix par défaut que ni le procureur ni le tribunal n'ont pu trancher vraiment. « Que faire de ce monsieur ? Ce monsieur est dangereux, a indiqué Philippe Mao, le procureur. On ne sait pas jusqu'à quel stade il peut passer à l'acte. Mais il n'est pas fou… Il relève plus du handicap. Sa place n'est pas en hospitalisation d'office. La détention, ce n'est pas la solution non plus. Mais, on ne peut pas dire aux familles : Débrouillez-vous avec ça ! » Le procureur a sollicité u n minimum de six d'emprisonnement. Le tribunal a finalement ordonné une expertise psychiatrique. Il rendra sa décision le 21 novembre. Dans l'attente, la famille comme la société en général ont été mises à l'abri d'une très mauvaise suite aux scénarios délirants du jeune homme en l'enfermant dans une cellule.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/25/1200293-il-frappe-et-menace-de-mort-sa-mere.html

Un homme de 70 ans ligoté à Peypin d'Aigues

Willy Blaser est un ancien militaire. Ce citoyen suisse a élu domicile à Peypin d'Aigues, dans le sud Luberon. Sur la façade de sa propriété flotte un drapeau bleu blanc rouge et une vieille Renault 11 y est garée. Dans la nuit de dimanche à lundi, il était assoupi devant la télévision lorsque deux individus cagoulés ont fait irruption dans son salon.
"Il était entre 23h et minuit. Ils m'ont mis un bâillon sur la bouche, un sac en papier sur la tête et m'ont attaché les bras dans le dos puis les pieds à la table du salon, nous explique-t-il. Ils ont alors fouillé la maison, trouvé ma carte de crédit et m'ont demandé le code en me secouant violemment et en me pointant un objet sur la tempe... Je ne sais pas si c'était une arme. Ils m'ont aussi dérobé un appareil photo, une caméra, un ordinateur et plusieurs autres objets de valeur ainsi que ma collection de montres, une centaine environ, d'une valeur de plusieurs milliers d'euros. Au moment de repartir, l'un des deux malfaiteurs m'a retiré le bâillon et le sac que j'avais sur la tête. J'ai réussi à me libérer vers 5h du matin". Heure à laquelle, Willy Blaser a pu prévenir la gendarmerie de Pertuis.
Un couple de retraités à Gadagne
En l'espace du week-end, deux autres familles ont été la cible d'une agression à leur domicile. Dans la nuit de vendredi à samedi, à Châteauneuf-de-Gadagne, un couple de personne âgées de plus de 80 ans a été réveillé pendant son sommeil par deux individus encagoulés et armés. C'est dans leur chambre, que les retraités vont être attachés par des liens, sans pour autant être violentés, pendant que les deux hommes fouillent la maison, subtilisent la carte bleue et quelques effets personnels. Ils quittent les lieux à bord de la voiture des victimes qu'ils laisseront 100m plus loin, probablement dérangés par une patrouille du Psig d'Avignon.
Des Gallois à Cucuron
Enfin, dimanche matin, vers 10 heures, c'est une famille originaire du Pays de Galles qui a été agressée par trois hommes cagoulés et armés dans leur immense propriété de Cucuron. Le père et son gendre sont en train de regarder la finale de rugby lorsque les trois individus pénètrent dans la maison, cagoulés et armés. Ils attachent les pieds et les mains de leurs victimes avec de l'adhésif. À ce moment-là, la mère, la fille et la petite-fille reviennent de promenade et sont également maîtrisées. La grand-mère et sa petite fille de 6 ans, sont ligotées. La fille, âgée d'une quarantaine d'années, est la seule qui parle le français et sera donc trimbalée de pièce en pièce lors de la fouille complète de la maison par leurs agresseurs.
Ces derniers repartiront avec de l'argent, des bijoux, des téléphones portables et du parfum et ne seront guère intéressés par les voitures de luxe stationnées à l'extérieur. Les victimes, qui avaient ordre de ne pas prévenir les secours avant une demi-heure, ont pu se détacher et prévenir le garde champêtre et les gendarmes. Il n'y aurait eu aucune forme de violence, ni physique, ni verbale, autre que la séquestration. Cette enquête est confiée conjointement à la brigade des recherches et à la brigade de Cadenet.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/un-homme-de-70-ans-ligote-a-peypin-daigues

Saint-Paulien : une fillette de six ans tuée dans un accident de poids-lourd ce matin

L’enfant dormait dans la couchette du camion lorsque son père au volant a perdu le contrôle de son véhicule ce matin vers 3h30 sur la RN102 près de Nolhac, entre le garage de la pierre plantée et l’intersection de Saint-Paulien
Un impressionnant convoi de la société Clergial circulait dans le sens Le Puy/Saint-Paulien ce matin, quand il a soudainement quitté la route sur sa droite après le grand virage pour des raisons indéterminées.
Le tracteur du camion a plongé en contrebas sur une route de délaissé, se tordant en vrille, avant de s’écraser sur le mur d’une propriété, immobilisé sur le flanc. La cabine du camion s’est violemment encastrée sur le mur de bordure, alors que l’arrière du camion était encore sur le bord de la RN102.
À l’intérieur de la cabine, se trouvaient le conducteur et sa fille âgée de six ans. L'enfant se trouvait semble-t-il dans la couchette. Sous le choc, la cabine disloquée a mortellement blessée la fillette, alors que le père est ressorti très choqué mais indemne de ce terrible accident.
Le camion immatriculé dans le Cantal transportait 150 jeunes veaux : dix ont été tués. Les autres ont été transférés dans un autre camion avec l’aide des sapeurs-pompiers. Le convoi se rendait semble t-il chez un grossiste de Loudes quand la sortie de route fatale est survenue.


http://www.leprogres.fr/actualite/2011/10/25/saint-paulien-une-fillette-de-six-ans-tuee-dans-un-accident-de-poid-lourd

Auch. Renversé par une voiture, un retraité décède à l'hôpital

Encore un retraité renversé par une voiture à Auch. Après l'accident survenu à un homme de 82 ans, en août, rue Voltaire, c'est un retraité de 73 ans qui est décédé hier matin, boulevard Sadi-Carnot.
La tôle à peine enfoncée sur le capot de la 206 grise stationnée sur le parking du quai Lissagaray pourrait laisser penser que le choc n'a pas été très violent lorsque Joseph Roca a été renversé par un homme de 75 ans qui roulait en direction de l'avenue des Pyrénées, hier à 7 h 45, boulevard Sadi-Carnot. Seulement voilà, le corps du retraité a violemment percuté le côté droit du pare-brise, ensuite, causant à ce moment-là des blessures irrémédiables qui ont fini par lui coûter la vie, peu de temps après, à l'hôpital. Joseph sortait du laboratoire d'analyse médicale où il venait de passer un examen de contrôle. La routine pour ce patient bonhomme dont la secrétaire appréciait la gentillesse. « On aimait bien s'occuper de lui. C'était une personne très agréable, détendue. Il devait appeler dans l'après-midi pour avoir ses résultats. » L'émotion la gagne. Le sentiment d'injustice aussi. Joseph avait quasiment fini de traverser la route lorsqu'il a été renversé.
Était-il sur le passage piéton ou à quelques mètres, face à la pharmacie ? Les témoignages divergent. Les policiers de la brigade enquête accident devront faire la lumière sur les circonstances du drame. Toujours est-il que le retraité est décédé peu après son transfert à l'hôpital, comme cet Auscitain de 82 ans mort dans les mêmes circonstances, le 9 août, au carrefour de l'avenue Hoche et de la rue Voltaire.
Dans les deux cas, un conducteur n'a pas su freiner à temps pour éviter le drame. Dans les deux cas, quelles que soient les suites judiciaires, ils s'en mordront certainement les doigts toute leur vie.
Joseph n'était pas marié. A Pavie, il laisse une sœur, un neveu et trois nièces dans la douleur. Mais à Sainte-Christie, c'est toute la commune qui est en deuil. « Il a été conseiller municipal pendant plus de trente ans, rappelle Alex Vigneaux. C'était un travailleur acharné, qui a bossé sans faire de bruit comme maçon, comme agriculteur, mais aussi pour ses voisins. Il était toujours au service de la collectivité. » Reste que le dimanche était consacré à la famille. Ce jour-là, il allait manger chez sa sœur Rosette qui se souvient : « Il avait toujours un petit mot gentil pour les gens. »
Joseph avait 73 ans. Il sera inhumé demain à 10 h 30, en l'église de Casteljaloux. C'est la dix-neuvième personne à perdre la vie sur les routes du Gers cette année.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/25/1200783-auch-renverse-par-une-voiture-un-retraite-decede-a-l-hopital.html

Accident sur chaussée mouillée : un mort, un blessé grave

Un homme domicilié dans le Gard, âgé d’une cinquantaine d’années, est décédé lundi vers 14 heures dans un accident de la route, en Lozère.
Sa voiture a quitté la chaussée, mouillée, et est tombée cinquante mètres plus bas dans un ruisseau, alors qu’il circulait sur la RD 6, commune de Saint-Frézal-d’Albuges. La passagère, une femme d’une vingtaine d’années, a dû être désincarcérée avant d’être évacuée à l’hôpital de Mende.

http://www.midilibre.fr/2011/10/24/dma-un-mort-sur-la-route,407245.php

Agressions sur le campus / Les étudiants excédés

Trois vols et un véhicule dégradé sur le campus Croix-Rouge ce mois-ci : les étudiants, exaspérés, réclament plus de sécurité et interpellent les autorités.

« ON a vu une étudiante se faire voler son ordinateur portable en plein jour par deux jeunes en scooter, devant la fac de lettres. Ils n'ont même pas couvert leur visage : ils savent qu'ils ne se feront pas prendre. »
Pauline et Charlotte, étudiantes en fac de droit, sont sidérées. Effrayées, les deux jeunes femmes ne se déplacent plus sans leurs bombes lacrymogènes sur le campus Croix-Rouge. « On n'ose même plus aller en cours après 19 h 30. C'est l'hiver et la nuit tombe. On n'a pas envie de se faire agresser. »
Concrètement, au cours du mois d'octobre, quatre plaintes ont été déposées auprès des services de police (lire encadré) pour vols et dégradations de véhicules. L'Université, consciente de ces problèmes récurrents, demande à ses étudiants de faire preuve de vigilance et de ne pas rester seul le soir, via internet.

Zones dites « à risque »
Du coup, sur place, certains s'organisent. « On raccompagne les jeunes femmes qui ont des portables », témoigne Julien, 24 ans, en master comptabilité. « Je ne prends mon ordinateur portable que lorsque je me gare à proximité des bâtiments où j'ai cours », poursuit Camille, 21 ans, étudiante en langue. « Même si j'ai envie de rester travailler, je ne pars pas seul après 19 heures », reprend Pierre, 19 ans, en 2e année de droit.
À les interroger, la plupart des étudiants connaissent une personne victime de vol ou d'agression et tous ont déjà vu des personnes sur le campus qui n'avaient pourtant rien à y faire : « Des gens en train de boire », «… qui promènent leur chien » ou « des jeunes à scooter ». En effet, le site universitaire étant ouvert, tout le monde peut y accéder.
Quant aux zones dites « à risque » qu'ils pointent du doigt ? Le parking de la médiathèque ou encore autour des bâtiments modulaires, ces préfabriqués situés à proximité d'un autre parking, un peu plus haut sur le campus.

Deux pétitions
Pour retrouver un peu plus de sérénité et pouvoir étudier en toute quiétude, Pauline et Charlotte sont donc sur le point de lancer une pétition. Or, elles ne sont pas les seules. Puisque, parallèlement, le Mouvement des étudiants (MET), branche étudiante de l'UNI *, compte faire de même. « Nous avions déjà rencontré la municipalité et l'université en décembre dernier à ce sujet. Mais nous constatons que la situation n'évolue pas, puisque suite à la consultation que nous avons lancée mardi 18 octobre, il en ressort que les étudiants réclament une augmentation de la sécurité sur le campus », expliquent Samuel Lafont et Grégoire Crespin, le délégué national de l'UNI et le responsable de la section rémoise. Et de souligner, au passage, que dans cette consultation nationale, seul le campus de Croix-Rouge a soulevé ce problème. « Nous demandons des améliorations au niveau de l'éclairage, de la vidéo et plus de présence sur le campus. » De fait, depuis quelque temps déjà, les autorités y travaillent et sont sur le point de rencontrer le sous-préfet…
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/agressions-sur-le-campus-les-etudiants-excedes

lundi 24 octobre 2011

Seine-Saint-Denis : un chômeur menace de se suicider dans une agence Pôle emploi

Un demandeur d'emploi a menacé lundi de se suicider en se tailladant les avant-bras avec un couteau dans une agence de Pôle emploi de Seine-Saint-Denis. L'homme, âgé de 42 ans, ne se serait pas blessé. Il a été transporté à l'hôpital du secteur. 
«Ce matin, un demandeur (d'emploi) est arrivé à l'agence en disant qu'il avait reçu une convocation pour le 3 novembre. Il ne voulait pas être convoqué à cette date et voulait s'expliquer avec un responsable d'équipe», a expliqué à l'AFP une syndicaliste du SNU-Pôle emploi de l'agence de Tremblay-en-France. Les faits se sont déroulés vers 10h45.

«Il a sorti un couteau, a relevé la manche de son sweat-shirt et puis il a donné des coups de couteau sur son bras en disant que s'il n'avait pas un responsable tout de suite, il se suicidait là devant tout le monde», a-t-elle ajouté.

Des agents ont appelé la police pendant que d'autres essayaient de le calmer. L'homme a été emmené par les pompiers.

La syndicaliste a précisé que ses collègues sont «sous le choc» et que l'agence a été fermée après les faits.

Selon Christine Brouh, secrétaire régionale du SNU en Ile-de-France, l'agence de «Tremblay avait déjà été pointée parce qu'il y a un gros problème à l'accueil, comme dans toute la Seine-Saint-Denis».

La direction de Pôle emploi, sollicitée par l'AFP, n'était pas en mesure de commenter ces faits dans l'immédiat.

5500 agressions recensées l'an dernier à Pôle emploi

Dimanche, son directeur général Christian Charpy a annoncé le lancement d'une grande consultation interne sur la sécurité de ses agents, face à des agressions en forte hausse et après
la prise d'otages survenue le 17 octobre dans une agence parisienne.

Ce jour là, un quadragénaire au chômage muni d'une arme factice a retenu plusieurs heures deux responsables d'une agence du XIe arrondissement de Paris, avec un catalogue de revendications disparates et confuses, avant de se rendre.http://www.leparisien.fr/tremblay-en-france-93290/seine-saint-denis-un-chomeur-menace-de-se-suicider-dans-une-agence-pole-emploi-24-10-2011-1683587.php

Séquestré, battu et dépouillé chez son "amie" ?

C'est une affaire apparemment sordide que doivent s'efforcer de démêler les policiers agenais : samedi après-midi, un homme de 39 ans franchit la porte du commissariat et affirme avoir été séquestré et agressé au cours de la nuit. Les policiers, d'abord quelque peu dubitatifs face à son récit confus - l'homme, qui ne paye pas de mine, dispose d'un vocabulaire extrêmement limité - prennent les choses très au sérieux quand il se met à exhiber les multiples traces de coups qu'il dit avoir reçus.
Il désigne aussitôt les trois auteurs de l'agression, qui aurait eu lieu au domicile agenais d'une « amie », âgée de 46 ans, avec laquelle il entretiendrait une relation épisodique. L'homme explique alors, toujours aussi confusément, que ce soir-là, en se rendant chez elle, il aurait eu la surprise de trouver deux autres hommes à son domicile.

Il aurait donné le code de sa carte bancaire pour mettre fin au calvaire

Lesquels se seraient mis presque aussitôt à le rouer de coups, pour lui extorquer le code de sa carte bancaire, qu'il finira par leur communiquer pour mettre fin à son long calvaire - la participation active de son « amie » à ce déchaînement de violence reste semble-t-il à établir. Un retrait d'argent aurait été effectué avec la carte bancaire en question dans la nuit de vendredi à samedi. Toujours est-il que sur les indications du plaignant, les policiers ont procédé à l'interpellation des trois personnes mises en cause, les deux hommes étant un Agenais de 42 ans et un Marmandais âgé de 40 ans. Tous trois ont été placés en garde à vue au commissariat (celle-ci était toujours en cours hier soir) et une enquête a été ouverte par les services du procureur de la République, Pascal Prache.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/24/1199877-sequestre-battu-et-depouille-chez-son-amie.html

Villeurbanne: pronostic vital engagé pour un piéton heurté par une voiture

Un septuagénaire est entre la vie et la mort après avoir été fauché ce dimanche matin par une voiture à Villeurbanne.
Le pronostic vital du piéton âgé de 77 ans est fortement engagé . Il a été renversé, ce dimanche matin à 7h30, par une clio route de Genas à Villeurbanne. Il semblerait que le conducteur de celle-ci ait été masquée par un autre véhicule la doublant et qu'il n'ait pas vu le piéton.
A noter que le conducteur du véhicule de Meyzieux, âgé de 23 ans, a lui été blessé dans la collision.

http://www.leprogres.fr/rhone/2011/10/23/villeurbanne-un-pieton-mortellement-heurte-par-une-voiture

La dame renversée toujours entre la vie et la mort

Hier en fin de journée, Anne-Marie Jaunet, cette septuagénaire revinoise renversée, vendredi après-midi à Revin, était toujours dans un état critique. Même si son état était jugé « stable », son pronostic vital restait engagé.
Vendredi vers 14 heures, alors qu'elle traversait la rue Jean-Moulin (peu après l'intersection avec le boulevard Firmin-Leguet), elle a été violemment heurtée par une voiture descendant des Mazures. Pour une raison que l'enquête devra déterminer (ni l'alcool, ni le soleil, ni la vitesse ne semblent en cause), l'automobiliste a percuté la Revinoise au niveau du passage piéton.
La victime, âgée de 76 ans, a heurté le capot et le pare-brise du véhicule. Touchée à la tête, au bassin et aux jambes, elle a été transportée en urgence à l'hôpital de Manchester.



http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-dame-renversee-toujours-entre-la-vie-et-la-mort

dimanche 23 octobre 2011

Un BaseJumper se tue dans les Alpes

Un homme de 30 ans pratiquant le "base jump", discipline extrême consistant à s'élancer d'une falaise en parachute, a été retrouvé mort aujourd'hui à Sixt-Fer-à-Cheval, en Haute-Savoie, deuxième victime en une semaine à cet endroit, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'homme, qui était équipé d'une "wingsuit", combinaison en forme d'aile, avait sauté hier de la Pointe de Sans Bet, lieu prisé des base jumpers. Des amis, inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles, avaient donné l'alerte samedi dans la soirée aux secouristes qui ont retrouvé dimanche le corps de la victime à environ 300 mètres du lieu d'où il avait sauté.

Le 16 octobre, un Californien de 43 ans qui avait sauté de la même falaise avait également trouvé la mort dans des circonstances similaires


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/23/97001-20111023FILWWW00162-un-basejumper-se-tue-dans-les-alpes.php

Le braqueur appâtait ses victimes sur internet

Pour les malfaiteurs, internet c'est un peu l'enfer et le paradis. Même s'ils peuvent y déployer leurs talents avec une grande facilité, ils s'y retrouvent aussi souvent pris au piège. Trop de traces sont involontairement mises à la disposition des enquêteurs. Le jeune homme arrêté mardi à son domicile de la cité La Visitation (14e), à Marseille, s'était sans doute laissé emporter par son assurance de braqueur débutant. En choisissant précisément le profil de ses victimes via le site de vente "Le Bon coin", il s'est également exposé à la sagacité des enquêteurs de la Sûreté départementale.
Le suspect, âgé de 22 ans, avait jeté son dévolu sur un homme de 36 ans, originaire de Cannes. Après un échange de mails et de contacts téléphoniques, l'homme s'était montré très intéressé par une moto trial proposée sur une annonce par le malfaiteur. Son rapport qualité prix semblait imbattable. Et pour cause, elle n'existait pas. Ignorant le subterfuge, le Cannois se décidait donc à rejoindre Marseille avec sa voiture et une remorque, le 13 février dernier. Après un rapide rendez-vous sur le parking du cinéma Les Trois Palmes (11e), le faux vendeur avait rafraîchi l'enthousiasme de l'amateur de motos. Le deux-roues, lui expliqua-t-il désolé, ne se trouvait pas sur place, mais plutôt dans un garage, dans le 13e arrondissement.
Décontenancé, mais toujours attiré par l'affaire qu'il semblait sur le point de conclure, l'homme suivit son guide. Jusqu'à ce qu'il révèle son vrai visage. Il n'était que l'intermédiaire d'une opération criminelle. Arrivée sur un nouveau parking, la victime s'était finalement retrouvée nez à nez avec un individu masqué, le menaçant avec une arme. Un braquage en règle pour récupérer l'enveloppe du Cannois qu'il avait emportée pour payer la moto imaginaire, soit 1 100 euros. Les deux hommes se sont enfuis sans laisser de traces.
Jusqu'à ce que la brigade "vols à main armée" ne retrouve une piste. Après recoupements, ils ont identifié le suspect, qui avait passé quatre autres annonces. Mardi, les enquêteurs sont intervenus aux domiciles de deux cousins et d'une amie. L'un des deux garçons a rapidement concédé avoir mis au point le vol à main armée. " Pour faire face aux frais liés à la naissance de son fils", a-t-il plaidé. Un argument qui ne lui a pas évité une mise en examen et une incarcération jeudi soir.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/le-braqueur-appatait-ses-victimes-sur-internet

Expulsé à 80 ans

Paul-Henri Thulliez est hospitalisé à La Rochelle depuis deux jours. Cet homme de 80 ans, grand cardiaque, a été pris d'un malaise jeudi matin quand un huissier et quatre gendarmes sont venus l'expulser de la grande et belle demeure qu'il occupe depuis 1969 au 4, rue de l'Hospice, à La Flotte-en-Ré. Le Service mobile d'urgence et de réanimation (Smur) l'a emmené d'urgence, tandis que son épouse, Élisabeth, trouvait refuge chez un ami ostréiculteur. Hier, les déménageurs vidaient les lieux pour faire place nette au nouveau propriétaire.
Cette expulsion est l'épilogue d'une longue et complexe histoire juridico-familiale. La maison a été vendue en 2005 à la barre du tribunal de Versailles suite au divorce difficile de Paul-Henri Thulliez d'avec sa première femme. La vente était-elle régulière ? La seconde épouse, Élisabeth, affirme que non. Le bien était propriété du couple et ne pouvait donc être vendu sans l'accord des deux. Or, son mari n'a jamais été informé. Selon d'autres sources, le jugement de divorce attribuait à la seule épouse la pleine propriété de la maison de La Flotte.
L'État ne paie plus
Car pendant ce temps, l'acquéreur s'impatiente. Il a acheté la maison pour 680 000 euros et voudrait bien en prendre possession. Le tribunal d'instance de La Rochelle lui donne raison en 2009. Les Thulliez, « occupants sans droit ni titre », doivent partir. La préfecture refuse en 2010 une première demande de recours à la force publique. Puis accepte la seconde en 2011.
« Quand un jugement d'expulsion n'est pas exécuté, le propriétaire peut se retourner contre l'État pour être indemnisé, rappelle Jean-Claude Lidon, l'huissier de justice qui est intervenu jeudi à La Flotte. En l'occurrence, le tribunal avait fixé l'indemnité d'occupation à 1 000 euros par mois. »
L'État n'a plus les moyens. La préfecture, qui hier temporisait, donne désormais plus facilement son feu vert aux expulsions manu militari. Surtout quand les procédures se bousculent et qu'approche le 1er novembre, début de la trêve hivernale. Même s'il s'agit d'un octogénaire cardiaque. Quant au fameux « droit au relogement », il n'existe pas. Il n'y a que la loi Dalo (Droit au logement opposable) qui ne sert pas à grand-chose quand les logements manquent. « Un appartement leur avait été proposé l'an dernier aux Minimes, affirme Me Lidon, ils l'ont refusé. » Ce que conteste Mme Thulliez. À chacun sa vérité. Celle des hommes de loi ou de l'administration n'est pas celle de Mme Thulliez et de ses enfants venus la soutenir. Ils ont le sentiment d'une terrible injustice. « Je sais bien que force doit rester à la loi mais quand même…, s'insurge leur avocat, François Esclatine, associé du cabinet parisien Jean Veil. Ce ne sont pas des squatteurs, c'est quelqu'un d'âgé, de très malade, qui a toujours habité ici. »
Le maire de La Flotte, Léon Gendre, estime pour sa part avoir fait « tout ce qu'il était possible de faire. Mais un maire n'a pas mission de s'opposer à la loi. »
Paul-Henri Thulliez est sorti hier soir des soins intensifs pour être admis en cardiologie.
http://www.sudouest.fr/2011/10/22/expulse-a-80-ans-533504-1381.php

Les voleurs de friandises passent par les toits

Des alpinistes cambrioleurs ont sévi dans la nuit de jeudi à vendredi à la société « Au Bonbon de Paris », un grossiste en confiserie installé à la sortie de Saint-Brice-Courcelles, au rond-point des routes de Champigny et Tinqueux.
L'alarme s'est déclenchée vers 2 heures. Informé par la télésurveillance, un agent de sécurité s'est rendu sur place mais il est reparti après avoir constaté l'absence d'effraction sur les murs, les portes et les fenêtres.
Logique ! Les cambrioleurs, qui s'activaient au même moment dans l'entrepôt, étaient passés par le toit sept mètres plus haut.
Ont-ils utilisé une échelle pour y accéder ? Pas forcément car une autre solution consistait à grimper sur la partie basse du bâtiment abritant les bureaux (faire la courte échelle suffit). De là, il n'y avait plus qu'à rejoindre le toit de l'entrepôt.
La couverture est constituée de tôles. Les malfaiteurs en ont découpé une. Ces préparatifs terminés, le plus dur commençait avec l'intrusion dans le bâtiment, sept mètres en contrebas. Après avoir défoncé plusieurs dalles du faux plafond, les visiteurs sont probablement descendus en rappel au moyen d'une corde, en s'appuyant sur les rayonnages (des stocks de friandises ont été piétinés).

7 000 euros de butin

Ils ont ensuite sorti le butin par le même chemin : des cartons de sucettes, de Carambar, de Malabar mais aussi des boîtes de briquets. La valeur du stock dérobé est estimée à 7 000 euros.
Une fois la marchandise remontée, les malfrats l'ont jetée dans l'arrière-cour. Plusieurs cartons mal réceptionnés se sont éventrés, comme en témoigne la présence de friandises retrouvées éparpillées au sol. Le reste du butin a été embarqué dans un véhicule volé. Il s'agit d'une Ford Fiesta découverte en fin de matinée rue Dumont-d'Urville, dans le quartier rémois des Châtillons. La trace des cambrioleurs se perd à cet endroit. Ils ont pris soin d'emporter avec eux le matériel utilisé pour la découpe du toit et la descente dans l'entrepôt. La société « Au bonbon de Paris » a déjà subi un cambriolage en mars 2009. Entrés dans les bureaux après effraction d'un volet roulant, les auteurs avaient emporté un fond de caisse, du matériel informatique et de l'outillage. Ils n'ont jamais été identifiés.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-voleurs-de-friandises-passent-par-les-toits

samedi 22 octobre 2011

Une septuagénaire renversée et grièvement blessée

Alors qu'elle terminait de traverser la route, Anne-Marie Jaunet a été percutée, hier vers 14 heures, par une voiture qui descendait la côte des Mazures. Dans un état grave, souffrant d'une blessure ouverte à la jambe, elle a été transportée au centre hospitalier de Manchester.

L'ÉTAT de santé d'Anne-Marie Jaunet, 76 ans était jugé préoccupant hier soir. La Revinoise a été renversée par une voiture, hier vers 14 heures, rue Jean-Moulin à Revin, après l'intersection avec le boulevard Firmin-Leguet.
Le conducteur du véhicule descendait la côte des Mazures, quand, pour une raison encore indéterminée, n'a pu éviter la piétonne, qui était en train de finir de traverser la route. Les enquêteurs supposent qu'Anne-Marie Jaunet devait être sur le passage piéton quand elle a été happée. Elle a percuté le capot, sa tête heurtant le pare-brise, avant de retomber au sol.
Grièvement blessée au niveau du bassin et des membres inférieurs, souffrant notamment d'une blessure ouverte à l'une de ses jambes, elle a rapidement été prise en charge par les sapeurs-pompiers revinois et le Samu et transportée au centre hospitalier de Manchester. La police municipale était également présente sur les lieux.

Le conducteur ne l'aurait pas vue

Les gendarmes de la communauté de brigades de Revin ont dû réguler la circulation pendant une bonne heure sur cette portion de route pour faciliter le travail des secours. Sous le commandement du major Éric Fruleux et en présence du capitaine Mouss, ils ont procédé aux premières constatations d'usage.
Une enquête a immédiatement été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l'accident. A priori, la vitesse ne serait pas en cause, étant donné qu'aucune trace de freinage n'a été relevée et que la voiture s'est arrêtée non loin du lieu du choc. L'hypothèse du conducteur ébloui apparaissait aussi très peu probable pour les enquêteurs, sans être écartée pour autant. Car à cette heure de la journée, le conducteur avait le soleil dans le dos. Quant au test d'alcoolémie, il s'est révélé négatif. D'après les premiers éléments, il semble que le conducteur n'aurait pas vu Anne-Marie Jaunet. L'audition d'un automobiliste qui remontait la côte au moment des faits, permettra peut-être de clarifier les circonstances.
Un accident qui a suscité de vives réactions de la part de badauds, riverains de la Bouverie, dénonçant les vitesses excessives dans cette descente. « Cela fait plusieurs années que l'on a demandé à avoir un dos-d'âne. On avait même lancé une pétition. Mais cela n'a jamais abouti », s'alarmait une riveraine. Et un passant d'ajouter : « Le pire, ce sont les poids lourds qui roulent vite ». Pourtant, de mémoire de gendarme, les accidents sur cette route ne sont pas légion.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-septuagenaire-renversee-et-grievement-blessee

13 jours avec une compresse "oubliée" dans le ventre

Accouchée par césarienne, le 7 octobre à l'hôpital de Cahors, une maman était revenue à son domicile le 14 octobre mais a vu sa santé se dégrader. Entrée aux urgences le 19 octobre, une radio et un scanner ont révélé qu'une compresse avait été oubliée durant l'opération. Elle est en soins intensifs pour une péritonite postopératoire.
Le bébé va bien, la maman non. Depuis mercredi soir 19 octobre, elle a été réopérée et placée en soins intensifs au centre hospitalier de Cahors, pour une péritonite postopératoire due à une compresse oubliée par l'équipe chirurgicale, au cours de la césarienne pratiquée le 7 octobre à l'hôpital de Cahors pour donner naissance à son deuxième enfant.
« Il y a quatre ans, il y avait eu une césarienne pour la naissance de l'aînée, car ma compagne avait des problèmes de tension. Cette fois, il y a eu césarienne car le bébé ne venait pas malgré la perte des eaux la veille. Cette fois aussi, j'ai pu être à ses côtés pour l'arrivée de notre fils. Après sept jours à la maternité, elle est rentrée à notre domicile, à Villefranche du Périgord, le 14 octobre », raconte Damien, originaire de Cahors.
« Elle se plaignait de douleurs constantes qu'on a attribué à la césarienne. Mais son état de santé s'est dégradé. Mardi et mercredi, les douleurs sont devenues intolérables. Elle transpirait beaucoup mais elle était pourtant en hypothermie avec 36,1°. J'ai appelé la maternité qui m'a conseillé de consulter auprès de notre médecin traitant. Comme il était absent, nous sommes allés voir le médecin de notre belle-famille à Prayssac. Il l'a fait transporter par ambulance aux urgences de Cahors. La radio et le scanner ont révélé la présence de quelque chose. Ma compagne a été réopérée d'urgence pour enlever la compresse oubliée. Elle a été placée dans une chambre, puis mercredi soir, on m'a téléphoné qu'elle était en soins intensifs car elle avait un problème respiratoire et que l'on craignait une infection pulmonaire ».

"Cet oubli de compresse est intolérable, inadmissible"

« Je suis très en colère. Cet oubli de compresse est intolérable, inadmissible. Je l'ai dit à l'obstétricien qui l'a opérée la première fois. Il s'est excusé et m'a proposé de faire venir l'enfant à la maternité ».
Hier, Damien s'est rendu au chevet de sa compagne et a rencontré le chef de service du pôle maternité, Franck Léonard (lire encadré ci-contre) qui a procédé à la deuxième opération, mercredi, ainsi qu'une sage-femme et la directrice des ressources humaines : « L'hôpital nous fait ses excuses et dans un premier temps va mettre en place une garde à domicile pour nos deux enfants ; puis 4 heures d'aide ménagère quand ma compagne reviendra au domicile. Ce sera sans doute insuffisant, mais on doit voir pour la suite », indique Damien en pleine réflexion sur les suites à donner à cet événement dont les conséquences auraient pu être fatales..
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/22/1198799-13-jours-avec-une-compresse-oubliee-dans-le-ventre.html

Voleurs de colis : 1,1 M€ de timbres fiscaux envolés

Les policiers du commissariat de Nîmes ont interpellé, il y a deux jours, deux hommes et une femme qui s’étaient semble-t-il spécialisés dans le vol de colis. Ils guettaient les camions de messagerie et, profitant de ce que le chauffeur s’en éloignait momentanément afin de porter des paquets jusqu’à leurs destinataires, ils ouvraient les portes des véhicules et en délestaient rapidement le contenu de quelques colis, pris au hasard.
Un mode opératoire bien rodé et tout à fait public, les voleurs agissant le plus naturellement du monde, à visage découvert, devant les passants et les automobilistes qui les prenaient pour de vrais livreurs.

Les deux hommes et la femme avaient sévi au mois d’août dans le secteur de La Coupole, à Nîmes. Les policiers ont procédé aux interpellations sur la foi des signalements dont ils disposaient et des investigations opérées, car le trio est revenu la semaine dernière. Il a frappé toujours dans le secteur marchand de La Coupole.
Les deux hommes et la compagne de l’un d’eux ont une cinquantaine d’années et habitent à Marseille où les policiers ont mis la main, au cours d’une perquisition, sur le butin de vols précédents, dont beaucoup de vêtements et d’objets divers.
Ils n’ont en revanche pas retrouvé trace du colis que le trio est soupçonné d’avoir volé au mois d’août à Nîmes, colis dans lequel il y avait une importante liasse de timbres fiscaux dont la valeur faciale totale était égale à 1,1 M€.
Hier, à l’issue de leur garde à vue, les trois complices, dont deux d’entre eux sont connus pour avoir commis des faits similaires à Marseille dans le passé, devaient être présentés au parquet de Nîmes.
http://www.midilibre.fr/2011/10/21/voleurs-de-colis-1-1-meur-de-timbres-fiscaux-envoles,405931.php