« Ma mère boit six litres de rosé par jour, explique le jeune homme. Elle est tombée sur la gazinière. Je l'ai couchée. Je l'ai menacée, mais de loin. » Et de préciser : « J'ai un doberman ; je lui ai crié Elvis, chope le chat ! Mon chien n'est pas méchant ; il ne choperait pas une mouche. Ensuite, j'ai fini ma bouteille de rosé. Puis, le chien a eu envie d'aller… aux toilettes. Je l'ai sorti. »
Enfermé, en attendant
Le prévenu ajoute : « on me donne des cachets. Mais, ce n'est pas ça… Je sais que je vais aller soit en prison soit à l'hôpital. »Un choix par défaut que ni le procureur ni le tribunal n'ont pu trancher vraiment. « Que faire de ce monsieur ? Ce monsieur est dangereux, a indiqué Philippe Mao, le procureur. On ne sait pas jusqu'à quel stade il peut passer à l'acte. Mais il n'est pas fou… Il relève plus du handicap. Sa place n'est pas en hospitalisation d'office. La détention, ce n'est pas la solution non plus. Mais, on ne peut pas dire aux familles : Débrouillez-vous avec ça ! » Le procureur a sollicité u n minimum de six d'emprisonnement. Le tribunal a finalement ordonné une expertise psychiatrique. Il rendra sa décision le 21 novembre. Dans l'attente, la famille comme la société en général ont été mises à l'abri d'une très mauvaise suite aux scénarios délirants du jeune homme en l'enfermant dans une cellule.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/25/1200293-il-frappe-et-menace-de-mort-sa-mere.html
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