Des alpinistes cambrioleurs ont sévi dans la nuit de jeudi à vendredi à la société « Au Bonbon de Paris », un grossiste en confiserie installé à la sortie de Saint-Brice-Courcelles, au rond-point des routes de Champigny et Tinqueux.
L'alarme s'est déclenchée vers 2 heures. Informé par la télésurveillance, un agent de sécurité s'est rendu sur place mais il est reparti après avoir constaté l'absence d'effraction sur les murs, les portes et les fenêtres.
Logique ! Les cambrioleurs, qui s'activaient au même moment dans l'entrepôt, étaient passés par le toit sept mètres plus haut.
Ont-ils utilisé une échelle pour y accéder ? Pas forcément car une autre solution consistait à grimper sur la partie basse du bâtiment abritant les bureaux (faire la courte échelle suffit). De là, il n'y avait plus qu'à rejoindre le toit de l'entrepôt.
La couverture est constituée de tôles. Les malfaiteurs en ont découpé une. Ces préparatifs terminés, le plus dur commençait avec l'intrusion dans le bâtiment, sept mètres en contrebas. Après avoir défoncé plusieurs dalles du faux plafond, les visiteurs sont probablement descendus en rappel au moyen d'une corde, en s'appuyant sur les rayonnages (des stocks de friandises ont été piétinés).
7 000 euros de butin
Ils ont ensuite sorti le butin par le même chemin : des cartons de sucettes, de Carambar, de Malabar mais aussi des boîtes de briquets. La valeur du stock dérobé est estimée à 7 000 euros.
Une fois la marchandise remontée, les malfrats l'ont jetée dans l'arrière-cour. Plusieurs cartons mal réceptionnés se sont éventrés, comme en témoigne la présence de friandises retrouvées éparpillées au sol. Le reste du butin a été embarqué dans un véhicule volé. Il s'agit d'une Ford Fiesta découverte en fin de matinée rue Dumont-d'Urville, dans le quartier rémois des Châtillons. La trace des cambrioleurs se perd à cet endroit. Ils ont pris soin d'emporter avec eux le matériel utilisé pour la découpe du toit et la descente dans l'entrepôt. La société « Au bonbon de Paris » a déjà subi un cambriolage en mars 2009. Entrés dans les bureaux après effraction d'un volet roulant, les auteurs avaient emporté un fond de caisse, du matériel informatique et de l'outillage. Ils n'ont jamais été identifiés.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-voleurs-de-friandises-passent-par-les-toits
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