Un piéton de 41 ans, qui faisait de l'auto-stop avec son neveu de 20 ans dans la nuit de hier à aujourd'hui, a été violemment heurté par le rétroviseur d'un camping-car, dont le conducteur ne s'est pas arrêté, et est décédé des suites de ses blessures, a-t-on appris auprès des gendarmes.
L'homme est décédé à l'hôpital de Béziers après avoir été ranimé par les pompiers.
Le groupement de gendarmerie de l'Hérault a lancé un appel à témoins après cet accident mortel survenu vers 4h30 sur la route de l'aéroport de Vias, commune de Portiragnes, à 20 kilomètres au sud de Béziers.
Le neveu de la victime, unique témoin, très choqué, n'a pas pu relever le numéro d'immatriculation du véhicule. Les gendarmes de la compagnie de Valras ont récupéré les restes du rétroviseur de couleur beige sur les lieux de l'accident, seul élément matériel susceptible d'identifier le chauffard et recherche un camping-car de marque Ford.
"J'ai ordonné une autopsie pour déterminer l'origine exacte du décès. Est-il consécutif à une commotion cérébrale ou à un traumatisme crânien, le choc ayant été violent à la tête selon le neveu du piéton, qui était alcoolisé. L'urgence, c'est de retrouver le chauffard" a indiqué le vice-procureur du parquet de Béziers, Marina Jourdain.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00553-un-pieton-tue-par-un-camping-car.php
Faits divers multiples...revue de la presse régionale des évènements de notre société
lundi 30 avril 2012
Un corps calciné trouvé vers Marseille
Un cadavre a été découvert carbonisé ce matin sur la commune de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Marseille, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information d'Europe 1.
D'après les premiers éléments d'investigations recueillis, c'est un garde forestier qui en a fait la découverte sur les hauteurs de la commune. La victime avait les mains liées dans le dos. Le parquet d'Aix-en-Provence a décidé de confier l'enquête à la gendarmerie de Carry.
Pour l'heure, les premières constatations n'ont permis de déterminer ni le sexe ni l'âge de la victime. La piste d'une vengeance ou celle d'un règlement de comptes est privilégiée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00410-decouverte-d-un-corps-calcine.php
D'après les premiers éléments d'investigations recueillis, c'est un garde forestier qui en a fait la découverte sur les hauteurs de la commune. La victime avait les mains liées dans le dos. Le parquet d'Aix-en-Provence a décidé de confier l'enquête à la gendarmerie de Carry.
Pour l'heure, les premières constatations n'ont permis de déterminer ni le sexe ni l'âge de la victime. La piste d'une vengeance ou celle d'un règlement de comptes est privilégiée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00410-decouverte-d-un-corps-calcine.php
Nantes : disparition inquiétante d'une jeune femme
Pauline Haldenwang, une étudiante en communication de 24 ans, a été vue pour la dernière fois jeudi à 18 heures, alors qu'elle quittait son domicile situé dans le centre-ville de Nantes. La police nantaise a ouvert une enquête pour disparition inquiétante, confirmant une information de Presse-Océan.
Jeudi en fin d'après-midi, un voisin a vu la jeune femme descendre l’escalier de son immeuble de la rue Kleber, vêtue, selon un avis posté sur Internet, «d’un jean bleu, d’un manteau-redingote noir et long, chaussée de ses bottes noires, d’une écharpe verte. A son bras, un bracelet rose en tissu, noué au poignet». L'étudiante de SciencesCom est partie sans bagage, en prenant seulement ses clefs. Elle n'a emmené ni papiers, ni téléphone, ni Carte bleue.
Les proches de la jeune femme ont relayé l'avis de recherche et placardé les murs de Nantes d’affichettes ornées de sa photo. Pour l'heure, aucune piste n'est retenue. La police invite toute personne ayant aperçu la jeune femme depuis jeudi à prendre contact avec le commissariat central au 02 53 46 70 00.
Pour voir la vidéo, cliquez sur ce lien .....
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/nantes-disparition-inquietante-d-une-jeune-femme-30-04-2012-1978705.php
Jeudi en fin d'après-midi, un voisin a vu la jeune femme descendre l’escalier de son immeuble de la rue Kleber, vêtue, selon un avis posté sur Internet, «d’un jean bleu, d’un manteau-redingote noir et long, chaussée de ses bottes noires, d’une écharpe verte. A son bras, un bracelet rose en tissu, noué au poignet». L'étudiante de SciencesCom est partie sans bagage, en prenant seulement ses clefs. Elle n'a emmené ni papiers, ni téléphone, ni Carte bleue.
Les proches de la jeune femme ont relayé l'avis de recherche et placardé les murs de Nantes d’affichettes ornées de sa photo. Pour l'heure, aucune piste n'est retenue. La police invite toute personne ayant aperçu la jeune femme depuis jeudi à prendre contact avec le commissariat central au 02 53 46 70 00.
Pour voir la vidéo, cliquez sur ce lien .....
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L’étudiant très pressé “flashé” à 225 km/h !
Sans doute avait-il très envie de revoir son pays... Vendredi, à 22 h, alors qu’ils se trouvent à hauteur de Fleury, sur l’A9, en direction de l’Espagne, les gendarmes de la brigade de recherches et d’intervention au sein du peloton autoroutier de Narbonne flashent une grosse berline allemande à... 225 km/h.
Immédiatement, ils suivent le véhicule et lui intiment l’ordre de s’arrêter sur l’aire de Vinassan. A bord de la voiture, les militaires découvrent deux étudiants marocains. Lesquels expliquent qu’ils rentrent dans leur pays, après avoir fraîchement terminé leurs cursus à Nice.
Vu l’importance de l’excès de vitesse - 213 km/h ont été officiellement retenus, pour une limitation à 130 km/h - le conducteur de 22 ans s’est vu retirer son permis sur le champ, accompagné d’une amende de 750 €. Il devrait prochainement se voir signifier une interdiction de conduire sur le territoire français d’au moins deux mois. Quant à son permis, il lui sera restitué au Maroc, une fois transmis aux autorités locales par la préfecture de l’Aude.
C’est finalement son ami qui a repris le volant de la puissante berline, direction l’Espagne.
http://www.midilibre.fr/2012/04/29/l-etudiant-tres-presse-flashe-a-225-km-h,493666.php
Immédiatement, ils suivent le véhicule et lui intiment l’ordre de s’arrêter sur l’aire de Vinassan. A bord de la voiture, les militaires découvrent deux étudiants marocains. Lesquels expliquent qu’ils rentrent dans leur pays, après avoir fraîchement terminé leurs cursus à Nice.
Vu l’importance de l’excès de vitesse - 213 km/h ont été officiellement retenus, pour une limitation à 130 km/h - le conducteur de 22 ans s’est vu retirer son permis sur le champ, accompagné d’une amende de 750 €. Il devrait prochainement se voir signifier une interdiction de conduire sur le territoire français d’au moins deux mois. Quant à son permis, il lui sera restitué au Maroc, une fois transmis aux autorités locales par la préfecture de l’Aude.
C’est finalement son ami qui a repris le volant de la puissante berline, direction l’Espagne.
http://www.midilibre.fr/2012/04/29/l-etudiant-tres-presse-flashe-a-225-km-h,493666.php
Besançon : il était venu se dénoncer au commissariat
Son avocat, Me Bernard, parle de lui comme du « Gavroche des Clairs-Soleils » et, dans une envolée lyrique, affirme : « C’est un misérable à la Hugo. Il n’a jamais été reconnu par son père qui habite le quartier mais ne lui a jamais tenu la main. »
Plus prosaïquement, à 18 ans Sofiane Djilali totalise plus de condamnations que d’années de vie (20 mentions au casier désormais). Le 23 mars, dernier, alors que les policiers venaient d’appréhender quatre individus retrouvés dans une cave d’immeuble au milieu de produits stupéfiants et autres objets volés (bijoux en or, fusils de chasse de marque, etc.) il s’était présenté au commissariat de Besançon pour dire en substance : « Les 172 g de résine de cannabis que vous avez retrouvés sont à moi. »
Une démarche aussi désarçonnante que ses déclarations au tribunal. Lorsqu’il revendique fumer « dix à quinze joints, soit 10 g de cannabis par jour », le président Baud fait un rapide calcul : « Cela fait donc au bas mot 30 € par jour, soit un budget de 900 € par moi: comment financez-vous votre consommation ? » Réponse de l’intéressé : « Mes économies. Je garde l’argent qu’on me donne depuis que je suis tout petit. »
Le parquet ayant relevé la récidive et requis 5 mois ferme, Me Bernard invite le tribunal à « ne pas croire ses déclarations : ce sont des aveux mensongers, ce n’est pas parce qu’il le dit qu’il est coupable ! Il peut très bien endosser cette responsabilité pour couvrir quelqu’un d’autre. D’autant qu’il n’y a eu aucun relevé d’empreintes ni analyse de traces salivaires pour savoir s’il fumait autant de cannabis qu’il le dit ». Et de plaider la relaxe.
L’avocat va être en partie exaucé. Relaxé pour l’acquisition, le transport et la détention, Sofiane Djilali a en revanche été condamné pour l’usage de stupéfiants. Peine : trois mois ferme avec maintien en détention.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/29/il-etait-venu-se-denoncer-au-commissariat
Plus prosaïquement, à 18 ans Sofiane Djilali totalise plus de condamnations que d’années de vie (20 mentions au casier désormais). Le 23 mars, dernier, alors que les policiers venaient d’appréhender quatre individus retrouvés dans une cave d’immeuble au milieu de produits stupéfiants et autres objets volés (bijoux en or, fusils de chasse de marque, etc.) il s’était présenté au commissariat de Besançon pour dire en substance : « Les 172 g de résine de cannabis que vous avez retrouvés sont à moi. »
Une démarche aussi désarçonnante que ses déclarations au tribunal. Lorsqu’il revendique fumer « dix à quinze joints, soit 10 g de cannabis par jour », le président Baud fait un rapide calcul : « Cela fait donc au bas mot 30 € par jour, soit un budget de 900 € par moi: comment financez-vous votre consommation ? » Réponse de l’intéressé : « Mes économies. Je garde l’argent qu’on me donne depuis que je suis tout petit. »
Le parquet ayant relevé la récidive et requis 5 mois ferme, Me Bernard invite le tribunal à « ne pas croire ses déclarations : ce sont des aveux mensongers, ce n’est pas parce qu’il le dit qu’il est coupable ! Il peut très bien endosser cette responsabilité pour couvrir quelqu’un d’autre. D’autant qu’il n’y a eu aucun relevé d’empreintes ni analyse de traces salivaires pour savoir s’il fumait autant de cannabis qu’il le dit ». Et de plaider la relaxe.
L’avocat va être en partie exaucé. Relaxé pour l’acquisition, le transport et la détention, Sofiane Djilali a en revanche été condamné pour l’usage de stupéfiants. Peine : trois mois ferme avec maintien en détention.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/29/il-etait-venu-se-denoncer-au-commissariat
dimanche 29 avril 2012
Collioure : un pêcheur à pied disparaît
Un pêcheur à pied de 53 ans a été porté disparu hier soir alors qu'il s'était rendu sur un chemin côtier à Collioure (Pyrénées-Orientales), annonce dimanche la Préfecture maritime de la Méditerranée en précisant que les recherches n'avaient encore rien donné.
Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (CROSS-MED) a dit avoir reçu vers 23h10 un appel de son épouse, inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles depuis le déjeuner.
Un canot de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Port-Vendres et un hélicoptère ont alors sillonné le rivage, tandis que des patrouilles terrestres étaient conduites jusque tard dans la nuit. Ces recherches, reprises à 7h avec l'appui d'une vedette de la gendarmerie maritime de Port-Vendres, ont été suspendues à midi en raison des conditions météorologiques défavorables, précise la préfecture maritime.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/29/97001-20120429FILWWW00118-collioure-un-pecheur-a-pied-disparait.php
Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (CROSS-MED) a dit avoir reçu vers 23h10 un appel de son épouse, inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles depuis le déjeuner.
Un canot de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Port-Vendres et un hélicoptère ont alors sillonné le rivage, tandis que des patrouilles terrestres étaient conduites jusque tard dans la nuit. Ces recherches, reprises à 7h avec l'appui d'une vedette de la gendarmerie maritime de Port-Vendres, ont été suspendues à midi en raison des conditions météorologiques défavorables, précise la préfecture maritime.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/29/97001-20120429FILWWW00118-collioure-un-pecheur-a-pied-disparait.php
Marseille : arnaque aux défibrillateurs fantômes
Qui a vu les 300 défibrillateurs que la Ville de Marseille promettait en grande pompe d'installer sur la voie publique pour 2012 ? Ces appareils d'utilisation simple, en mesure d'analyser l'activité cardiaque d'une personne en arrêt cardio-respiratoire et de délivrer, dans l'attente des secours, un choc électrique capable de faire repartir le coeur, sont aujourd'hui présents dans une centaine de lieux publics et de nombreuses entreprises à Marseille. Mais totalement absents de nos rues.
Pourtant, n'importe quel passant devrait être en mesure de réaliser ce geste qui augmenterait les chances de survie de la victime de 20 % : à Marseille, ce sont 200 vies que l'on pourrait ainsi épargner chaque année. La Ville l'avait bien mesuré, en investissant 300 000 € dans une politique de prévention (formation et implantation des défibrillateurs) saluée en 2010 par l'Organisation mondiale de la santé. Mais alors, où sont les fameuses machines ? Ont-elles toutes été volées ?
"C'est catastrophique", dénonce à la Croix-Rouge Coralie Bonans, directrice adjointe du service d'urgence et de secourisme qui se souvient qu'"une semaine après l'installation des premières armoires à Marseille, nous constations déjà sur le terrain qu'elles étaient toutes vides".
Renseignements pris, la réalité s'avère... édifiante. Mais si les armoires installées sur la voirie sont vides, ce n'est pas parce qu'elles ont été pillées. C'est juste qu'elles n'ont... jamais été équipées ! "Nous avons été floués par l'entreprise qui devait nous fournir les défibrillateurs, accuse l'adjointe UMP à la santé, Françoise Gaunet,"profondément déçue". La Ville avait investi 40 000€ pour préparer le terrain (travaux sur le réseau, percement des tranchées nécessaires, etc.). Mais "seul le défibrillateur de la mairie a finalement été fourni" (puis retiré, NDLR) par la société Cardio Assistance, aujourd'hui mise en liquidation judiciaire et injoignable, tant par nous que par la Ville."Nous n'avons aucune nouvelle d'eux", assure Mme Gaunet.
Cardio assistance devait se payer sur la publicité affichée sur ses armoires, et les défibrillateurs ne pas coûter un sou de plus à la Ville. Las ! La voilà contrainte d'enlever, pour l'heure à ses frais, les armoires inutiles... et de se retourner contre la société défaillante. "Nous ne lâchons pas notre projet, mais je ne peux pas vous dire quand nous aurons des défibrillateurs dans les rues de Marseille, c'est vrai", admet désolée Françoise Gaunet. Grâce au soutien financier (200 000 €) de la CNP, et en partenariat avec l'Éducation nationale, Marseille compte toutefois poursuivre la formation de "cent instituteurs de CM2 par an" aux premiers secours, dont l'utilisation des défibrillateurs. À eux ensuite de former leurs élèves...
Quant à la Croix-Rouge, elle dispense, chaque week-end pour le grand public, ses sessions de formation (62€), mais a dû cesser, faute de subvention municipale, ses interventions dans les écoles publiques. "Pendant deux ans, pourtant, la municipalité nous avait soutenus pour former tous les enfants de CM2, mais c'est fini,regrette Coralie Bonans.Nous l'avons fait pour 10 000 élèves. À 10 ans, on est capable de prodiguer les premiers secours."
La formation du grand public est en effet vitale :ainsi, alors qu'aux États-Unis, une victime d'arrêt cardiaque a 40 % de chance de survie, en France, ce taux chute dramatiquement à 3 %, faute de bons réflexes ou de gestes ad hoc de la population. 27 % seulement des Français sont formés au secourisme, contre 60 % dans un pays comme l'Allemagne."On y sensibilise les enfants dès la maternelle", admire la Croix-Rouge de Marseille. Et les défibrillateurs font là-bas partie du paysage.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-arnaque-aux-defibrillateurs-fantomes
Pourtant, n'importe quel passant devrait être en mesure de réaliser ce geste qui augmenterait les chances de survie de la victime de 20 % : à Marseille, ce sont 200 vies que l'on pourrait ainsi épargner chaque année. La Ville l'avait bien mesuré, en investissant 300 000 € dans une politique de prévention (formation et implantation des défibrillateurs) saluée en 2010 par l'Organisation mondiale de la santé. Mais alors, où sont les fameuses machines ? Ont-elles toutes été volées ?
"C'est catastrophique", dénonce à la Croix-Rouge Coralie Bonans, directrice adjointe du service d'urgence et de secourisme qui se souvient qu'"une semaine après l'installation des premières armoires à Marseille, nous constations déjà sur le terrain qu'elles étaient toutes vides".
Renseignements pris, la réalité s'avère... édifiante. Mais si les armoires installées sur la voirie sont vides, ce n'est pas parce qu'elles ont été pillées. C'est juste qu'elles n'ont... jamais été équipées ! "Nous avons été floués par l'entreprise qui devait nous fournir les défibrillateurs, accuse l'adjointe UMP à la santé, Françoise Gaunet,"profondément déçue". La Ville avait investi 40 000€ pour préparer le terrain (travaux sur le réseau, percement des tranchées nécessaires, etc.). Mais "seul le défibrillateur de la mairie a finalement été fourni" (puis retiré, NDLR) par la société Cardio Assistance, aujourd'hui mise en liquidation judiciaire et injoignable, tant par nous que par la Ville."Nous n'avons aucune nouvelle d'eux", assure Mme Gaunet.
Cardio assistance devait se payer sur la publicité affichée sur ses armoires, et les défibrillateurs ne pas coûter un sou de plus à la Ville. Las ! La voilà contrainte d'enlever, pour l'heure à ses frais, les armoires inutiles... et de se retourner contre la société défaillante. "Nous ne lâchons pas notre projet, mais je ne peux pas vous dire quand nous aurons des défibrillateurs dans les rues de Marseille, c'est vrai", admet désolée Françoise Gaunet. Grâce au soutien financier (200 000 €) de la CNP, et en partenariat avec l'Éducation nationale, Marseille compte toutefois poursuivre la formation de "cent instituteurs de CM2 par an" aux premiers secours, dont l'utilisation des défibrillateurs. À eux ensuite de former leurs élèves...
Quant à la Croix-Rouge, elle dispense, chaque week-end pour le grand public, ses sessions de formation (62€), mais a dû cesser, faute de subvention municipale, ses interventions dans les écoles publiques. "Pendant deux ans, pourtant, la municipalité nous avait soutenus pour former tous les enfants de CM2, mais c'est fini,regrette Coralie Bonans.Nous l'avons fait pour 10 000 élèves. À 10 ans, on est capable de prodiguer les premiers secours."
La formation du grand public est en effet vitale :ainsi, alors qu'aux États-Unis, une victime d'arrêt cardiaque a 40 % de chance de survie, en France, ce taux chute dramatiquement à 3 %, faute de bons réflexes ou de gestes ad hoc de la population. 27 % seulement des Français sont formés au secourisme, contre 60 % dans un pays comme l'Allemagne."On y sensibilise les enfants dès la maternelle", admire la Croix-Rouge de Marseille. Et les défibrillateurs font là-bas partie du paysage.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-arnaque-aux-defibrillateurs-fantomes
Un chauffeur de taxi agressé
Un chauffeur de taxi tarbais a été victime d'une agression par le conducteur d'une Porsche, place de Verdun, vendredi soir. « J'ai vu mes lunettes valser », confie le chauffeur de taxi tarbais agressé par un automobiliste, vendredi, en fin d'après-midi, place de Verdun, à Tarbes. Il raconte sa version des faits. « Quand je suis arrivé, place de Verdun, le conducteur de la Porsche était déjà stationné sur l'emplacement réservé aux taxis. Je me suis garé devant lui, sur ma place ». Au bout d'un moment, le pilote de la Porsche, demande au taxi de bouger afin qu'il puisse avancer et quitter la place. Le chauffeur de taxi refuse. « Il pouvait très bien faire marche arrière et partir », indique le chauffeur de taxi. Il rappelle par ailleurs que le conducteur de la puissante automobile allemande n'avait pas le droit de stationner à cet endroit. Ce dernier s'énerve. « Il m'a dit : "Je vais te pousser la voiture". Mais il a vite renoncé, voyant mon crochet d'attelage. Il est alors revenu vers moi, m'a jeté le téléphone par terre. Il m'a collé sur mon siège et m'a maintenu les bras. C'était un grand gaillard. Un collègue à moi l'a maîtrisé et a prévenu la police ». La brigade anticriminalité (BAC) a intercepté le conducteur de la Porsche rue du Régiment de Bigorre. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Tarbes.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/29/1341855-un-chauffeur-de-taxi-agresse.html
Huit jours d'ITT
Le chauffeur de taxi s'est rendu, vendredi soir aux urgences, et samedi matin, chez son médecin. « J'ai des marques au visage et je ne peux plus bouger mon bras droit. j'ai huit jours d'incapacité temporaire totale (ITT) de travail ». Il explique ensuite que des accrochages avec des personnes mal garées ou des clients qui refusent de payer la course, cela arrive régulièrement. « Cela reste habituellement au niveau des insultes, c'est la première fois que ça tourne à l'agression physique… Il y a des gens qui se croient tout permis. Tout leur est dû. Il était tout à fait normal que je me déplace pour que monsieur puisse passer, alors qu'il pouvait sortir tout seul ». Le chauffeur de taxi a déposé plainte auprès du commissariat de Tarbes.http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/29/1341855-un-chauffeur-de-taxi-agresse.html
Meurtres de l’Essonne : les frères de Michel Courtois témoignent
Onze frères et sœurs qui vivent entassés les uns sur les autres. Peu d’argent, une éducation sommaire. Un père démissionnaire, une mère difficile. Mis en examen pour le meurtre de Nathalie Davids à Savigny-sur-Orge (Essonne) le 27 novembre dernier, Michel Courtois, 46 ans, n’a pas été choyé par la vie. Suspect numéro un pendant quatre mois, il passe peut-être sa dernière journée en prison (voir encadré) après la mise en cause vendredi de Yoni Palmier, 33 ans, déjà suspecté de trois autres meurtres dans le département.
Un rebondissement qui, s’il se confirme, sonnera comme une maigre revanche pour le gamin de Coulonvillers (Somme) au parcours cabossé.
Cette enfance de privations, Christophe et Joël, deux des trois frères de Michel, l’ont partagée. « Nous habitions une maison trop petite pour nous tous, se souvient Christophe, âgé de 42 ans. Nous dormions dans la même pièce, certains dans le même lit. » Les revenus du foyer sont minces : le père, Michel, est ouvrier dans une usine de plastique. La mère, Renée, est femme au foyer. « Papa partait tôt le matin et rentrait tard le soir, il ne s’occupait pas beaucoup de nous », se rappelle Christophe. La mère, elle, est décrite comme « très dure ». « Elle nous grondait tout le temps, avec des punitions parfois humiliantes, poursuit Christophe. Une fois, j’ai dû traverser le village déguisé en fille pour racheter une bouteille de lait que j’avais cassée. » « Elle ne nous donnait pas d’argent. Il fallait se débrouiller pour acheter nos affaires », ajoute Joël, 47 ans.
Pour le jeune Michel, la débrouille est synonyme de vol. « Il s’est retrouvé quelquefois au commissariat », admet Christophe. « Il volait des Carambar, des petites choses comme ça », complète Joël. Mais, lorsqu’il s’agit de décrire le caractère de celui qui reste suspecté de meurtre, les deux frères s’opposent. « Il était très soupe au lait, il pouvait s’énerver pour un rien et devenir très agressif », jure Christophe, qui a coupé tout lien. « Il n’a jamais fait de mal à personne. Pour moi, il est impossible qu’il ait pu tuer quelqu’un. En revanche, il y a dix ans, je lui ai prêté de l’argent qu’il ne m’a pas rendu, et depuis on est brouillés », soupire Joël.
Dans la fratrie, personne ne suit de longues études. Michel vit de petits boulots. Il travaille pendant plusieurs années pour une usine de lait située à quelques kilomètres d’Abbeville. Joël devient boucher. Christophe tient une boutique d’informatique. Au décès du père, la fratrie se déchire pour le maigre héritage. Aujourd’hui encore, les liens sont restreints. « Je ne vois plus personne depuis des années » confirme Christophe, tandis que Joël n’a gardé le contact qu’avec l’une de ses sœurs. Les deux ne veulent plus voir leur mère, qui vit toujours dans la Somme. Et si Michel est finalement libéré? Seul Joël s’enthousiasme. « J’oublierai nos différends et je lui ouvrirai grand ma porte », promet l’aîné sans hésiter.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtres-de-l-essonne-les-freres-de-michel-courtois-temoignent-29-04-2012-1976853.php
Un rebondissement qui, s’il se confirme, sonnera comme une maigre revanche pour le gamin de Coulonvillers (Somme) au parcours cabossé.
Cette enfance de privations, Christophe et Joël, deux des trois frères de Michel, l’ont partagée. « Nous habitions une maison trop petite pour nous tous, se souvient Christophe, âgé de 42 ans. Nous dormions dans la même pièce, certains dans le même lit. » Les revenus du foyer sont minces : le père, Michel, est ouvrier dans une usine de plastique. La mère, Renée, est femme au foyer. « Papa partait tôt le matin et rentrait tard le soir, il ne s’occupait pas beaucoup de nous », se rappelle Christophe. La mère, elle, est décrite comme « très dure ». « Elle nous grondait tout le temps, avec des punitions parfois humiliantes, poursuit Christophe. Une fois, j’ai dû traverser le village déguisé en fille pour racheter une bouteille de lait que j’avais cassée. » « Elle ne nous donnait pas d’argent. Il fallait se débrouiller pour acheter nos affaires », ajoute Joël, 47 ans.
Pour le jeune Michel, la débrouille est synonyme de vol. « Il s’est retrouvé quelquefois au commissariat », admet Christophe. « Il volait des Carambar, des petites choses comme ça », complète Joël. Mais, lorsqu’il s’agit de décrire le caractère de celui qui reste suspecté de meurtre, les deux frères s’opposent. « Il était très soupe au lait, il pouvait s’énerver pour un rien et devenir très agressif », jure Christophe, qui a coupé tout lien. « Il n’a jamais fait de mal à personne. Pour moi, il est impossible qu’il ait pu tuer quelqu’un. En revanche, il y a dix ans, je lui ai prêté de l’argent qu’il ne m’a pas rendu, et depuis on est brouillés », soupire Joël.
Dans la fratrie, personne ne suit de longues études. Michel vit de petits boulots. Il travaille pendant plusieurs années pour une usine de lait située à quelques kilomètres d’Abbeville. Joël devient boucher. Christophe tient une boutique d’informatique. Au décès du père, la fratrie se déchire pour le maigre héritage. Aujourd’hui encore, les liens sont restreints. « Je ne vois plus personne depuis des années » confirme Christophe, tandis que Joël n’a gardé le contact qu’avec l’une de ses sœurs. Les deux ne veulent plus voir leur mère, qui vit toujours dans la Somme. Et si Michel est finalement libéré? Seul Joël s’enthousiasme. « J’oublierai nos différends et je lui ouvrirai grand ma porte », promet l’aîné sans hésiter.
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Le chauffard fonce sur un groupe d'enfants
Jeudi midi, un chauffard a foncé à deux reprises sur des enfants et leurs animateurs d'un centre de loisirs de Reims. Il a été condamné à quatorze mois de prison sans reconnaître les faits.
Jeudi midi, une vingtaine d'enfants encadrés par trois animateurs d'un centre de loisirs du quartier Orgeval quittent le stade Georges-Hébert à Reims. Alors qu'ils cheminent sur le parking pour rejoindre leur minibus, un vrombissement de moteur se fait entendre.
Une Peugeot 206 rouge surgit et fonce en direction du groupe. Les animateurs crient aux enfants de s'écarter, ce qu'ils font, sans quoi le véhicule aurait fauché quelqu'un, assurent les adultes.
Le chauffard arrive au bout du parking, exécute un demi-tour au frein à main et fonce une seconde fois sur la troupe obligée là aussi de faire des pas de côté.
La voiture disparaît. L'un des animateurs, policier rémois qui intervient au centre de loisirs dans le cadre de sa profession, estime la vitesse à 60 km/h lors des deux passages. Deux hommes se trouvaient à bord du véhicule.
Conducteur fantôme
Un peu plus tard, alors que le minibus manœuvre pour se garer devant le centre de loisirs, la 206 réapparaît. Le conducteur pile devant le minibus pour le bloquer, fixe les animateurs du regard, les nargue en criant : « Appelez la police ! Appelez la police ! » Nouvelle fuite, définitive celle-là.
Les trois animateurs sont formels : la 206 était conduite par un jeune du quartier, Lamri Baitiche, 18 ans.
D'après eux, le garçon devenu majeur rumine de ne plus pouvoir fréquenter le centre de loisirs. Une patrouille l'interpelle le soir-même au bas de son immeuble.
« Je les connais tous, les trois animateurs et les petits. Ils sont de mon quartier. Je ne vais quand même pas foncer sur des jeunes que je connais ! » se défend le prévenu lors de son procès hier en comparution immédiate. Il admet avoir été présent dans la voiture, mais en tant que passager. Il serait monté à bord sur invitation du conducteur dont il dit ignorer le nom et le prénom, ce qui n'empêche pas celui-ci de le promener régulièrement avec sa 206…
Ne retenant que le témoignage du policier, Lamri Baitiche affirme qu'il l'accuse pour régler un compte avec lui. Ça ne se passait pas trop bien du temps où il fréquentait le centre de loisirs. Son attitude frisait souvent l'outrage : « J'ai eu des embrouilles. Plein de fois je me suis pris la tête avec lui. » Les deux autres animateurs confirment cependant qu'ils l'ont bien reconnu au volant du véhicule.
Lourd passé judiciaire
Le passé judiciaire du jeune homme ne plaide pas en sa faveur. À seulement 18 ans, il traîne déjà neuf condamnations pour des vols, des violences et des refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui. Il est sous le coup de trois sursis avec mise à l'épreuve et mardi matin, 48 heures avant les faits, il passait devant le juge d'application des peines pour obtenir l'aménagement d'une autre condamnation (quinze jours ferme).
Tous ces éléments ont indisposé le tribunal. Déclaré coupable d'avoir foncé sur le groupe, Lamri Baitiche a écopé d'un an de prison, auquel s'ajoutent deux mois de sursis révoqués, soit quatorze mois qu'il a commencé à purger dès hier soir.http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-chauffard-fonce-sur-un-groupe-denfants
Jeudi midi, une vingtaine d'enfants encadrés par trois animateurs d'un centre de loisirs du quartier Orgeval quittent le stade Georges-Hébert à Reims. Alors qu'ils cheminent sur le parking pour rejoindre leur minibus, un vrombissement de moteur se fait entendre.
Une Peugeot 206 rouge surgit et fonce en direction du groupe. Les animateurs crient aux enfants de s'écarter, ce qu'ils font, sans quoi le véhicule aurait fauché quelqu'un, assurent les adultes.
Le chauffard arrive au bout du parking, exécute un demi-tour au frein à main et fonce une seconde fois sur la troupe obligée là aussi de faire des pas de côté.
La voiture disparaît. L'un des animateurs, policier rémois qui intervient au centre de loisirs dans le cadre de sa profession, estime la vitesse à 60 km/h lors des deux passages. Deux hommes se trouvaient à bord du véhicule.
Conducteur fantôme
Un peu plus tard, alors que le minibus manœuvre pour se garer devant le centre de loisirs, la 206 réapparaît. Le conducteur pile devant le minibus pour le bloquer, fixe les animateurs du regard, les nargue en criant : « Appelez la police ! Appelez la police ! » Nouvelle fuite, définitive celle-là.
Les trois animateurs sont formels : la 206 était conduite par un jeune du quartier, Lamri Baitiche, 18 ans.
D'après eux, le garçon devenu majeur rumine de ne plus pouvoir fréquenter le centre de loisirs. Une patrouille l'interpelle le soir-même au bas de son immeuble.
« Je les connais tous, les trois animateurs et les petits. Ils sont de mon quartier. Je ne vais quand même pas foncer sur des jeunes que je connais ! » se défend le prévenu lors de son procès hier en comparution immédiate. Il admet avoir été présent dans la voiture, mais en tant que passager. Il serait monté à bord sur invitation du conducteur dont il dit ignorer le nom et le prénom, ce qui n'empêche pas celui-ci de le promener régulièrement avec sa 206…
Ne retenant que le témoignage du policier, Lamri Baitiche affirme qu'il l'accuse pour régler un compte avec lui. Ça ne se passait pas trop bien du temps où il fréquentait le centre de loisirs. Son attitude frisait souvent l'outrage : « J'ai eu des embrouilles. Plein de fois je me suis pris la tête avec lui. » Les deux autres animateurs confirment cependant qu'ils l'ont bien reconnu au volant du véhicule.
Lourd passé judiciaire
Le passé judiciaire du jeune homme ne plaide pas en sa faveur. À seulement 18 ans, il traîne déjà neuf condamnations pour des vols, des violences et des refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui. Il est sous le coup de trois sursis avec mise à l'épreuve et mardi matin, 48 heures avant les faits, il passait devant le juge d'application des peines pour obtenir l'aménagement d'une autre condamnation (quinze jours ferme).
Tous ces éléments ont indisposé le tribunal. Déclaré coupable d'avoir foncé sur le groupe, Lamri Baitiche a écopé d'un an de prison, auquel s'ajoutent deux mois de sursis révoqués, soit quatorze mois qu'il a commencé à purger dès hier soir.http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-chauffard-fonce-sur-un-groupe-denfants
samedi 28 avril 2012
Marseille : un mineur blessé par balles par le bijoutier qu'il tentait de braquer
Un mineur de 17 ans a été
blessé par balles samedi matin par le bijoutier qu'il était en train de braquer
avec un complice, dans le centre-ville de Marseille, a-t-on appris de sources
proches de l'enquête.
L'adolescent a reçu deux balles tirées par le bijoutier dans la partie supérieure du corps avec des blessures au niveau de l'abdomen et du dos, selon des sources proches de l'enquête.
"Les premiers éléments de l'enquête ne vont pas dans le sens que les blessures auraient été causées par un tir dans le dos", a dit à l'AFP le procureur adjoint de la République à Marseille, Christophe Barret.
Le mineur a été transporté par les marins pompiers dans le service de réanimation de l'hôpital marseillais de la Timone, sans que son pronostic vital soit engagé, selon ces sources. A l'arrivée des secours, le blessé était conscient. En milieu d'après-midi, il était au bloc opératoire, a indiqué l'Assitance publique hôpitaux de Marseille (AP-HM).
L'adolescent a reçu deux balles tirées par le bijoutier dans la partie supérieure du corps avec des blessures au niveau de l'abdomen et du dos, selon des sources proches de l'enquête.
"Les premiers éléments de l'enquête ne vont pas dans le sens que les blessures auraient été causées par un tir dans le dos", a dit à l'AFP le procureur adjoint de la République à Marseille, Christophe Barret.
Le mineur a été transporté par les marins pompiers dans le service de réanimation de l'hôpital marseillais de la Timone, sans que son pronostic vital soit engagé, selon ces sources. A l'arrivée des secours, le blessé était conscient. En milieu d'après-midi, il était au bloc opératoire, a indiqué l'Assitance publique hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Un coffre de précieux bijoux dérobé lors d'un cambriolage
Un coffre contenant de nombreux bijoux a été dérobé jeudi lors d'un cambriolage d'une habitation de Seclin. Selon les victimes, leur valeur avoisinerait les 40 000 E. Les malfrats ont pris la fuite, la Sûreté urbaine de Lille enquête.
C'est un cambriolage assez banal en apparence. Jeudi soir, la police lilloise est alertée suite à une effraction qui vient d'avoir lieu dans une habitation de la rue Marx-Dormoy à Seclin, à quelques encablures seulement de la sortie de l'autoroute A1. Les propriétaires de la maison sont en fait en vacances, tout est vide. Mais quelqu'un veille régulièrement. La fille du couple passe de temps à autre jeter un oeil. Et sa dernière visite remontait précisément à ce jeudi dans l'après-midi. Tout allait bien. Sauf que dans la soirée, des voisins réalisent que des individus ont réussi à pénétrer à l'intérieur. La scène se serait déroulée entre 17 h et 20 h selon les enquêteurs. Après avoir réussi à fracturer l'entrée du garage, les cambrioleurs se sont introduits au rez-de-chaussée de la maison où ils ont fouillé les pièces minutieusement. Ils se sont ensuite attaqués aux étages. Sans éveiller la curiosité de personne, ils ont pu repartir en mettant la main sur un coffre de bijoux. Rien d'autre n'a été emporté. Reste que leur butin pourrait s'avérer très juteux. Selon les victimes, les bijoux que renferme ce coffre représentent une valeur totale de 40 000 E.
Évidemment, cette somme doit être confirmée par des expertises.
Relevées d'empreintes
Toujours est-il qu'hier matin, l'enquête a été confiée à la cellule anti-cambriolage de la Sûreté Urbaine de Lille. Les enquêteurs de cette cellule ont procédé à une première enquête de voisinage. À l'intérieur de l'habitation, la police a procédé à une série de relevés d'empreintes, ainsi que des traces d'ADN de contact. Pour l'heure, l'enquête débute à peine et aucune piste ne se dessine encore
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/04/28/un-coffre-de-precieux-bijoux-derobe-lors.shtml
C'est un cambriolage assez banal en apparence. Jeudi soir, la police lilloise est alertée suite à une effraction qui vient d'avoir lieu dans une habitation de la rue Marx-Dormoy à Seclin, à quelques encablures seulement de la sortie de l'autoroute A1. Les propriétaires de la maison sont en fait en vacances, tout est vide. Mais quelqu'un veille régulièrement. La fille du couple passe de temps à autre jeter un oeil. Et sa dernière visite remontait précisément à ce jeudi dans l'après-midi. Tout allait bien. Sauf que dans la soirée, des voisins réalisent que des individus ont réussi à pénétrer à l'intérieur. La scène se serait déroulée entre 17 h et 20 h selon les enquêteurs. Après avoir réussi à fracturer l'entrée du garage, les cambrioleurs se sont introduits au rez-de-chaussée de la maison où ils ont fouillé les pièces minutieusement. Ils se sont ensuite attaqués aux étages. Sans éveiller la curiosité de personne, ils ont pu repartir en mettant la main sur un coffre de bijoux. Rien d'autre n'a été emporté. Reste que leur butin pourrait s'avérer très juteux. Selon les victimes, les bijoux que renferme ce coffre représentent une valeur totale de 40 000 E.
Évidemment, cette somme doit être confirmée par des expertises.
Relevées d'empreintes
Toujours est-il qu'hier matin, l'enquête a été confiée à la cellule anti-cambriolage de la Sûreté Urbaine de Lille. Les enquêteurs de cette cellule ont procédé à une première enquête de voisinage. À l'intérieur de l'habitation, la police a procédé à une série de relevés d'empreintes, ainsi que des traces d'ADN de contact. Pour l'heure, l'enquête débute à peine et aucune piste ne se dessine encore
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/04/28/un-coffre-de-precieux-bijoux-derobe-lors.shtml
Rouen : cinq hypermarchés condamnés pour des promos trompeuses
Leurs opérations de promotion étaient en fait défavorables au consommateur : cinq hypermarchés, dont trois Carrefour, ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) à un total de 140.000 euros d'amendes pour des "pratiques commerciales trompeuses".
Lors de ces opérations, il était proposé pour certains produits: "quatre achetés, un gratuit" ou encore "+ 20% gratuits".
Les contrôles des enquêteurs de la Direction départementale de la protection de la population de Seine-Maritime ont relevé que ces produits étaient parfois plus chers que s'il étaient achetés à l'unité ou que le consommateur ne disposait pas de prix de comparaison dans le magasin.
Le tribunal a condamné trois magasins à l'enseigne Carrefour à un total de 100.000 euros d'amende, un Leclerc à 30.000 euros et un autre à 10.000 euros. Lors de l'audience, le 30 mars, le substitut du procureur de la république, Maëla Guéguen, avait requis un total de 190.000 euros d'amendes. Les avocats des trois distributeurs avaient réclamé la relaxe de leurs clients, alléguant que ces promotions étaient réalisées par des fournisseurs qui décidaient de la proportion de gratuité et conditionnaient eux-même le produit.
L'association UFC-Que choisir, qui a reçu 2.000 euros de dommages et intérêts, s'est félicitée de ce jugement. «On obtient la reconnaissance de la fraude et de la publicité mensongère», a relevé son avocate, Me Catherine Kersual.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/rouen-cinq-hypermarches-condamnes-pour-des-promos-trompeuses-28-04-2012-1976027.php
Lors de ces opérations, il était proposé pour certains produits: "quatre achetés, un gratuit" ou encore "+ 20% gratuits".
Le tribunal a condamné trois magasins à l'enseigne Carrefour à un total de 100.000 euros d'amende, un Leclerc à 30.000 euros et un autre à 10.000 euros. Lors de l'audience, le 30 mars, le substitut du procureur de la république, Maëla Guéguen, avait requis un total de 190.000 euros d'amendes. Les avocats des trois distributeurs avaient réclamé la relaxe de leurs clients, alléguant que ces promotions étaient réalisées par des fournisseurs qui décidaient de la proportion de gratuité et conditionnaient eux-même le produit.
L'association UFC-Que choisir, qui a reçu 2.000 euros de dommages et intérêts, s'est félicitée de ce jugement. «On obtient la reconnaissance de la fraude et de la publicité mensongère», a relevé son avocate, Me Catherine Kersual.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/rouen-cinq-hypermarches-condamnes-pour-des-promos-trompeuses-28-04-2012-1976027.php
Venarey-Les Laumes : il frappait sa mère âgée
Dans combien de foyers de nos villes ou de nos villages couvent sourdement et depuis toujours ces violences familiales ? Connues de tous. Cachées et tues, elles deviennent ainsi le quotidien des victimes. Lesquelles, au nom du lien sacré de la chaire, finissent par les accepter. Ou tout au moins à s’y résigner, les banalisant aux yeux même de leurs bourreaux qui s’engouffrent dans cette acceptation tacite de leur propre violence. Dans cette intimité perverse, jalonnée de compromis malsains, de coups et de haine qu’ils finissent par justifier.
Comme cet homme de 47 ans aujourd’hui à la barre. Impossible de déterminer depuis combien de temps il frappe sa mère de 75 ans. D’ailleurs, on ne le saura jamais. Leur silence entendu emportera leur secret commun. Une forme d’alibi filial ou maternel. Destructeur et nauséabond.
L’histoire de ce duo fusionnel aurait pu être racontée par Zola ou Genevoix, tant leur vie s’apparente à un sordide roman de terroir. Promiscuité, décrépitude, précarité, insalubrité, mort du père, invalidité du fils. Autant de plaies qui s’ajoutent à l’alcool. Omniprésent. Depuis toujours. Générationnel.
Le 24 avril dernier, tout aurait pu continuer comme d’habitude si, exceptionnellement, la sœur du prévenu n’avait osé cette fois crever l’abcès. Enfin. Brisant les tabous et le silence, elle dénonce son frère. Contre l’avis de sa propre mère. Les gendarmes et le médecin légiste constatent que celle-ci présenter d’énormes hématomes aux yeux et aux genoux, mais surtout une grave fracture du nez.
A la question de la présidente Millerand « avez-vous vu les photos de votre mère ? », le fils répondra, avec une arrogance pathétique : « Oui. Elles sont belles ».
La procureure Locks décrira « des photos plus qu’inquiétantes. Autant que la négation des faits par l’auteur ».
« Aujourd’hui, dans l’urgence, on tente de s’immiscer dans ce huis clos sordide. Dans ces bas-fonds d’une ambiance familiale lourde », expliquera M e Chaumard. « Lui n’a aucun discernement. Tous deux ne comprennent rien. Pour eux, il ne s’est rien passé de plus ou de moins que d’habitude. Ils vivent dans une “anormalité” permanente. C’est leur vie. Mais qui s’en préoccupait vraiment jusqu’alors ? »
Hervé Rogala a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et obligation de soins.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/04/28/venarey-les-laumes-il-frappait-sa-mere-agee
Comme cet homme de 47 ans aujourd’hui à la barre. Impossible de déterminer depuis combien de temps il frappe sa mère de 75 ans. D’ailleurs, on ne le saura jamais. Leur silence entendu emportera leur secret commun. Une forme d’alibi filial ou maternel. Destructeur et nauséabond.
L’histoire de ce duo fusionnel aurait pu être racontée par Zola ou Genevoix, tant leur vie s’apparente à un sordide roman de terroir. Promiscuité, décrépitude, précarité, insalubrité, mort du père, invalidité du fils. Autant de plaies qui s’ajoutent à l’alcool. Omniprésent. Depuis toujours. Générationnel.
Le 24 avril dernier, tout aurait pu continuer comme d’habitude si, exceptionnellement, la sœur du prévenu n’avait osé cette fois crever l’abcès. Enfin. Brisant les tabous et le silence, elle dénonce son frère. Contre l’avis de sa propre mère. Les gendarmes et le médecin légiste constatent que celle-ci présenter d’énormes hématomes aux yeux et aux genoux, mais surtout une grave fracture du nez.
Ils vivent dans l’“anormalité” permanente…
La machine judiciaire est enfin lancée, malgré les réticences de la victime qui ne souhaite pas que l’on ennuie son fils et que les choses doivent ainsi perdurer. « C’est comme ça. On n’y peut rien », dira-t-elle. Complicité protectrice d’une mère. Jusqu’au bout.A la question de la présidente Millerand « avez-vous vu les photos de votre mère ? », le fils répondra, avec une arrogance pathétique : « Oui. Elles sont belles ».
La procureure Locks décrira « des photos plus qu’inquiétantes. Autant que la négation des faits par l’auteur ».
« Aujourd’hui, dans l’urgence, on tente de s’immiscer dans ce huis clos sordide. Dans ces bas-fonds d’une ambiance familiale lourde », expliquera M e Chaumard. « Lui n’a aucun discernement. Tous deux ne comprennent rien. Pour eux, il ne s’est rien passé de plus ou de moins que d’habitude. Ils vivent dans une “anormalité” permanente. C’est leur vie. Mais qui s’en préoccupait vraiment jusqu’alors ? »
Hervé Rogala a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et obligation de soins.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/04/28/venarey-les-laumes-il-frappait-sa-mere-agee
Le roi de l’évasion écroué pour extorsion
Girophares, sirènes hurlantes, voitures de la PJ à toute vitesse, Eric Ferdinand, 35 ans, est arrivé sous très haute surveillance, hier après-midi, au palais de justice. Le roi de l’évasion était en effet très encadré avant d’être présenté à la juge d’instruction Michèle Nesme qui lui a signifié sa mise en examen pour extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs.
Il est suspecté avec cinq autres personnes d’avoir “animé“ un groupe de gros bras effectuant du recouvrement avec des méthodes peu orthodoxes. Dans un cas, la somme en jeu réclamée par une “créancier“ tutoyait les 250 000 € sur fond de vente d’une entreprise. C’est dans ce contexte qu’un entrepôt a été incendié à Bouillargues (près de Nîmes) en octobre 2011. Cet incendie volontaire a mis la puce à l’oreille aux enquêteurs de l’antenne nîmoise du SRPJ qui ont découvert qu’un important litige commercial existait.
Les investigations ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire durant laquelle d’autres recouvrements forcés sont apparus en même qu’une structure dédiée à traquer des impayés (parfois de 10 000 €). Mardi, lorsque la PJ est venue à Nîmes interpeller Erik Ferdinand, il semble qu’il était sur le point de filer. Les perquisitions auraient mis au jour un pistolet de calibre 7.65 mm et du matériel de très haute technologie. Jeudi au terme des trois premiers défèrements, deux hommes suspectés dans ces extorsions et cette association de malfaiteurs ont été écroués, un troisième a été placé sous contrôle judiciaire.
Ce dernier serait le commanditaire, les deux autres seraient plus gravement impliqués notamment dans l’incendie de l’entrepôt. Hier après-midi, une jeune femme, la compagne de l’un des suspects a été épinglée par le magistrat instructeur. Travaillant dans une importante administration, elle aurait obtenu des adresses des débiteurs ainsi que les prénoms de leurs enfants qui auraient servi aux intimidations.
Dans la soirée, un quinquagénaire (déjà condamné pour braquage et stups) a été écroué après sa mise en examen. Même situation pour Erik Ferdinand (hold-up, port d’arme) qui est reparti sous bonne escorte dans une prison de la région. Il faut dire qu’il a deux évasions à son actif. L’une en hélicoptère de la maison d’arrêt de Lantin (Belgique) en avril 2007 et quelques mois plus tôt à Gérone (Espagne) où il s’était sauvé d’une reconstitution. Ce trentenaire, ancien du clan de Richard Perez, contesterait son implication dans cette affaire.
http://www.midilibre.fr/2012/04/27/le-roi-de-l-evasion-ecroue-pour-extorsion,492831.php
Il est suspecté avec cinq autres personnes d’avoir “animé“ un groupe de gros bras effectuant du recouvrement avec des méthodes peu orthodoxes. Dans un cas, la somme en jeu réclamée par une “créancier“ tutoyait les 250 000 € sur fond de vente d’une entreprise. C’est dans ce contexte qu’un entrepôt a été incendié à Bouillargues (près de Nîmes) en octobre 2011. Cet incendie volontaire a mis la puce à l’oreille aux enquêteurs de l’antenne nîmoise du SRPJ qui ont découvert qu’un important litige commercial existait.
Les investigations ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire durant laquelle d’autres recouvrements forcés sont apparus en même qu’une structure dédiée à traquer des impayés (parfois de 10 000 €). Mardi, lorsque la PJ est venue à Nîmes interpeller Erik Ferdinand, il semble qu’il était sur le point de filer. Les perquisitions auraient mis au jour un pistolet de calibre 7.65 mm et du matériel de très haute technologie. Jeudi au terme des trois premiers défèrements, deux hommes suspectés dans ces extorsions et cette association de malfaiteurs ont été écroués, un troisième a été placé sous contrôle judiciaire.
Ce dernier serait le commanditaire, les deux autres seraient plus gravement impliqués notamment dans l’incendie de l’entrepôt. Hier après-midi, une jeune femme, la compagne de l’un des suspects a été épinglée par le magistrat instructeur. Travaillant dans une importante administration, elle aurait obtenu des adresses des débiteurs ainsi que les prénoms de leurs enfants qui auraient servi aux intimidations.
Dans la soirée, un quinquagénaire (déjà condamné pour braquage et stups) a été écroué après sa mise en examen. Même situation pour Erik Ferdinand (hold-up, port d’arme) qui est reparti sous bonne escorte dans une prison de la région. Il faut dire qu’il a deux évasions à son actif. L’une en hélicoptère de la maison d’arrêt de Lantin (Belgique) en avril 2007 et quelques mois plus tôt à Gérone (Espagne) où il s’était sauvé d’une reconstitution. Ce trentenaire, ancien du clan de Richard Perez, contesterait son implication dans cette affaire.
http://www.midilibre.fr/2012/04/27/le-roi-de-l-evasion-ecroue-pour-extorsion,492831.php
Un automobiliste retrouvé mort au fond de la Marne
Un Carlésien d'une trentaine d'années a trouvé la mort dans la nuit de mercredi à jeudi. Après avoir percuté la balustrade d'un pont, sa voiture a plongé droit dans la Marne.
LA balustrade du pont démolie sur plusieurs mètres. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un automobiliste s'étonne de ces dégâts sur la route entre Charly-sur-Marne et Pavant, dans le sud de l'Aisne.
Les forces de l'ordre sont averties dans la foulée et se déplacent au niveau de l'ouvrage de la départementale 82 enjambant la Marne. Il est entre 23 heures et minuit ce mercredi. Les gendarmes constatent rapidement qu'un pare-chocs flotte dans l'eau. D'autre part, les traces de pneus sur le trottoir laissent peu de doute : un véhicule se trouve très probablement englouti sous les eaux de la rivière.
De nombreux sapeurs-pompiers sont alors mobilisés. Des équipes viennent des centres de Charly-sur-Marne et Château-Thierry. Des plongeurs de Soissons et de Saint-Quentin sont également dépêchés sur place.
Décédé à l'arrivée des plongeurs
Dans les plus brefs délais, les « hommes-grenouilles » procèdent à l'inspection du fond de la rivière. Ils repèrent au bout d'un certain temps le véhicule, une Renault Safrane. Ils constatent alors qu'une personne se trouve à l'intérieur, sur le siège conducteur. Au moment où ils le découvrent, l'homme, un Carlésien d'une trentaine d'années, est déjà décédé. Les plongeurs vont tenter de sortir la dépouille de la carcasse. En vain. Le corps du défunt est coincé.
Il est alors deux heures environ. Désormais, les secours vont s'employer à extraire la voiture du fond de la rivière. Une opération délicate, qui va prendre plus d'une heure. La Safrane finit malgré tout par retrouver le plancher des vaches. Les soldats du feu libèrent alors le corps de la victime de son cercueil d'acier.
Hier, les raisons de ce drame étaient encore floues. L'automobiliste, qui roulait a priori dans le sens Charly-Pavant, a-t-il eu un malaise ? A-t-il perdu le contrôle de son véhicule pour une autre raison ? L'enquête des gendarmes de Charly-sur-Marne, actuellement en cours, vise notamment à répondre à ces questions.
Les dégâts occasionnés sur le pont sont conséquents. Sur plusieurs mètres, la dalle de béton, sur laquelle étaient scellées les balustrades, a volé en éclat. Le périmètre concerné a été balisé et sécurisé hier matin par les agents de la voirie départementale. Le dispositif mis en place empiète sur une voie de circulation, dans le sens Pavant-Charly. Les conducteurs empruntant la D 82 sont donc invités à faire preuve de prudence lorsqu'ils arrivent à hauteur du pont.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-automobiliste-retrouve-mort-au-fond-de-la-marne
LA balustrade du pont démolie sur plusieurs mètres. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un automobiliste s'étonne de ces dégâts sur la route entre Charly-sur-Marne et Pavant, dans le sud de l'Aisne.
Les forces de l'ordre sont averties dans la foulée et se déplacent au niveau de l'ouvrage de la départementale 82 enjambant la Marne. Il est entre 23 heures et minuit ce mercredi. Les gendarmes constatent rapidement qu'un pare-chocs flotte dans l'eau. D'autre part, les traces de pneus sur le trottoir laissent peu de doute : un véhicule se trouve très probablement englouti sous les eaux de la rivière.
De nombreux sapeurs-pompiers sont alors mobilisés. Des équipes viennent des centres de Charly-sur-Marne et Château-Thierry. Des plongeurs de Soissons et de Saint-Quentin sont également dépêchés sur place.
Décédé à l'arrivée des plongeurs
Dans les plus brefs délais, les « hommes-grenouilles » procèdent à l'inspection du fond de la rivière. Ils repèrent au bout d'un certain temps le véhicule, une Renault Safrane. Ils constatent alors qu'une personne se trouve à l'intérieur, sur le siège conducteur. Au moment où ils le découvrent, l'homme, un Carlésien d'une trentaine d'années, est déjà décédé. Les plongeurs vont tenter de sortir la dépouille de la carcasse. En vain. Le corps du défunt est coincé.
Il est alors deux heures environ. Désormais, les secours vont s'employer à extraire la voiture du fond de la rivière. Une opération délicate, qui va prendre plus d'une heure. La Safrane finit malgré tout par retrouver le plancher des vaches. Les soldats du feu libèrent alors le corps de la victime de son cercueil d'acier.
Hier, les raisons de ce drame étaient encore floues. L'automobiliste, qui roulait a priori dans le sens Charly-Pavant, a-t-il eu un malaise ? A-t-il perdu le contrôle de son véhicule pour une autre raison ? L'enquête des gendarmes de Charly-sur-Marne, actuellement en cours, vise notamment à répondre à ces questions.
Les dégâts occasionnés sur le pont sont conséquents. Sur plusieurs mètres, la dalle de béton, sur laquelle étaient scellées les balustrades, a volé en éclat. Le périmètre concerné a été balisé et sécurisé hier matin par les agents de la voirie départementale. Le dispositif mis en place empiète sur une voie de circulation, dans le sens Pavant-Charly. Les conducteurs empruntant la D 82 sont donc invités à faire preuve de prudence lorsqu'ils arrivent à hauteur du pont.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-automobiliste-retrouve-mort-au-fond-de-la-marne
vendredi 27 avril 2012
Vienne : 4 malfaiteurs interpellés
Quatre présumés malfaiteurs, suivis par "l'anti-gang" depuis Paris qui les soupçonnait de préparer une série de vols avec violences et/ou braquages, ont été interpellés hier à Vivonne (Vienne) avant "de passer à l'acte", annonce la préfecture de police de Paris (PP).
La brigade de recherche et d'intervention (BRI, l'"anti-gang") de la police judiciaire (PJ) parisienne a suivi pendant plusieurs jours les allées et venues de quatre malfaiteurs "chevronnés", de "vieux chevaux de retour" soupçonnés de "plusieurs vols et braquages dans le passé", selon une source policière, soupçonnés de préparer une série de vols avec violences et/ou ou braquages.
Les quatre hommes, âgés de 29 à 54 ans, ont été vus ces derniers jours partir en province et suivis discrètement par la BRI jusqu'à Vivonne où ils ont procédé à des "repérages" chez des commerçants. Avec l'aide de la PJ de Vienne, ils ont été arrêtés "avant de passer à l'acte", selon la source.
Dans leurs voitures, les enquêteurs ont retrouvé le "parfait attirail du braqueur", cagoules et gants, ainsi qu'un pistolet automatique approvisionné. Ils ont été placés en garde à vue à Vienne dans les locaux de la PJ, a ajouté la PP, où ils se trouvaient encore vendredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/27/97001-20120427FILWWW00612-vienne-4-malfaiteurs-interpelles.php
La brigade de recherche et d'intervention (BRI, l'"anti-gang") de la police judiciaire (PJ) parisienne a suivi pendant plusieurs jours les allées et venues de quatre malfaiteurs "chevronnés", de "vieux chevaux de retour" soupçonnés de "plusieurs vols et braquages dans le passé", selon une source policière, soupçonnés de préparer une série de vols avec violences et/ou ou braquages.
Les quatre hommes, âgés de 29 à 54 ans, ont été vus ces derniers jours partir en province et suivis discrètement par la BRI jusqu'à Vivonne où ils ont procédé à des "repérages" chez des commerçants. Avec l'aide de la PJ de Vienne, ils ont été arrêtés "avant de passer à l'acte", selon la source.
Dans leurs voitures, les enquêteurs ont retrouvé le "parfait attirail du braqueur", cagoules et gants, ainsi qu'un pistolet automatique approvisionné. Ils ont été placés en garde à vue à Vienne dans les locaux de la PJ, a ajouté la PP, où ils se trouvaient encore vendredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/27/97001-20120427FILWWW00612-vienne-4-malfaiteurs-interpelles.php
Automobiliste braquée à Besançon : trois ans ferme
Je reconnais avoir tiré sur le sol, mais c’était pour que la dame s’en aille, je n’ai jamais pointé l’arme sur elle » : c’est ainsi que Jean-François Guillerminet explique la tentative de vol de sa voiture commis à l’encontre d’une aide-soignante du CHU Jean-Minjoz. Les faits remontent à mardi et il a été jugé hier en procédure de comparution immédiate.
Il est 18 h 45 ce jour-là, le prévenu et deux autres jeunes abordent une jeune femme rue Belin. Elle vient d’arriver en voiture, ils lui demandent les clefs de contact sous la menace d’un pistolet. Sauf que la conductrice ne se laisse pas impressionner, refuse de céder même quand retentit un tir au sol ; elle finit par s’enfuir.
Le président le rappelle, J.-F. Guillerminet était en état de récidive de récidive au moment des faits, puisque condamné en octobre 2010 pour affaire de même nature ; en outre, il n’avait pas regagné son centre de semi-liberté à Dijon, où il doit rentrer chaque soir.
Pour la procureur, le prévenu ne présente pas les garanties exceptionnelles de représentation voulues par la loi pour échapper à la peine plancher de quatre ans en pareil cas : « Il a joué un rôle fondamental dans cette affaire préméditée. »
Pour le défenseur, M e Liard, la tentative n’est pas constituée et, au contraire, « le geste du prévenu a désamorcé l’infraction ».
Le tribunal a rejeté l’application de la deuxième récidive et a prononcé une peine de trois ans ferme avec mandat de dépôt à l’audience.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/27/automobiliste-braquee-trois-ans-ferme
Il est 18 h 45 ce jour-là, le prévenu et deux autres jeunes abordent une jeune femme rue Belin. Elle vient d’arriver en voiture, ils lui demandent les clefs de contact sous la menace d’un pistolet. Sauf que la conductrice ne se laisse pas impressionner, refuse de céder même quand retentit un tir au sol ; elle finit par s’enfuir.
« Mes mains sont sales »
Face au tribunal, le prévenu explique avoir saisi l’arme brandie par un de ses complices et avoir tiré au sol pour faire peur à la victime et l’inciter à partir : « C’est la première fois que j’étais dans une violence avec arme, mes mains sont sales. »Le président le rappelle, J.-F. Guillerminet était en état de récidive de récidive au moment des faits, puisque condamné en octobre 2010 pour affaire de même nature ; en outre, il n’avait pas regagné son centre de semi-liberté à Dijon, où il doit rentrer chaque soir.
Pour la procureur, le prévenu ne présente pas les garanties exceptionnelles de représentation voulues par la loi pour échapper à la peine plancher de quatre ans en pareil cas : « Il a joué un rôle fondamental dans cette affaire préméditée. »
Pour le défenseur, M e Liard, la tentative n’est pas constituée et, au contraire, « le geste du prévenu a désamorcé l’infraction ».
Le tribunal a rejeté l’application de la deuxième récidive et a prononcé une peine de trois ans ferme avec mandat de dépôt à l’audience.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/27/automobiliste-braquee-trois-ans-ferme
Le sauvetage miraculeux d’un désespéré à 50 mètres de hauteur
Mardi, 23 heures. Un opérateur des pompiers est en ligne avec un jeune homme qui menace de sauter depuis une grue. Sans plus d’indications.
L’opérateur entend alors, dans le fond sonore, le bruit d’une sirène d’un véhicule. Il fait le rapprochement avec un équipage qui vient de quitter La Duchère pour une intervention à Vaise. Il contacte le chef du détachement : « Il faut que l’un d’entre vous parte à la recherche d’une grue dans le secteur. »
La mission revient au sergent Patrice Emery, 31 ans, originaire d’Irigny et professionnel depuis 2003. Cette grue, il finit par la trouver sur un chantier de la rue Saint-Simon. « J’ai vu un point blanc en haut. C’était son pantalon. Je ne devais assurer qu’une reconnaissance, mais j’ai tout de suite pris la décision de monter sans attendre les secours. J’ai mis le portable dans la poche en laissant le micro ouvert, pour que les collègues m’entendent, et j’ai pris l’escalier. Le suicidaire ne voulait pas que j’approche, mais petit à petit, j’ai pu atteindre la plate-forme. Il avait passé la rambarde de protection. Il était débout sur une plaque triangulaire de 15 centimètres carrés, au-dessus du vide, en se tenant d’un seul bras. »
Chez les pompiers, il n’y a pas de négociateur, ni de formation spécifique pour un tel scénario. « Je n’avais aucun autre moyen que la parole pour le tenir. Alors je lui ai tout le temps parlé en essayant de créer un lien, de comprendre ses problèmes. Il se sentait seul et avait eu une déception amoureuse. Je lui ai dit que nous pourrions appeler sa copine s’il descendait, que l’on allait trouver une solution. Je pouvais parfois le toucher, mais je ne pouvais rien faire tant qu’il n’était pas revenu sur la plate-forme. Sans compter qu’il y avait la nuit, le vent, la hauteur et le sentiment d’être seul au monde. »
En bas, des collègues ont mobilisé d’importants moyens de sauvetage, mais la décision a été prise de se regrouper discrètement à proximité des lieux. « Je ne les ai même pas vus. Eux continuaient de m’entendre grâce à mon téléphone et ont estimé qu’il ne valait mieux pas effrayer la personne », poursuit Patrice Emery. C’était encore une fois une sage et bonne décision.
Après une petite heure de négociations, le jeune homme âgé de 19 ans finit par revenir sur la plate-forme. « Cela a été d’abord un énorme soulagement, car il aurait pu tomber dix fois. La descente a été longue, même si l’échelle est sécurisée, et je me suis quand même mis derrière lui pour ne pas qu’il remonte. En bas, on s’est assis tous les deux sur un trottoir avant qu’il ne soit pris en charge par une ambulance. Là, toute l’adrénaline est retombée. J’étais heureux et soulagé. Si j’avais échoué, je l’aurais très mal vécu. »
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/04/27/le-sauvetage-miraculeux-d-un-desespere-a-50-metres-de-hauteur
L’opérateur entend alors, dans le fond sonore, le bruit d’une sirène d’un véhicule. Il fait le rapprochement avec un équipage qui vient de quitter La Duchère pour une intervention à Vaise. Il contacte le chef du détachement : « Il faut que l’un d’entre vous parte à la recherche d’une grue dans le secteur. »
La mission revient au sergent Patrice Emery, 31 ans, originaire d’Irigny et professionnel depuis 2003. Cette grue, il finit par la trouver sur un chantier de la rue Saint-Simon. « J’ai vu un point blanc en haut. C’était son pantalon. Je ne devais assurer qu’une reconnaissance, mais j’ai tout de suite pris la décision de monter sans attendre les secours. J’ai mis le portable dans la poche en laissant le micro ouvert, pour que les collègues m’entendent, et j’ai pris l’escalier. Le suicidaire ne voulait pas que j’approche, mais petit à petit, j’ai pu atteindre la plate-forme. Il avait passé la rambarde de protection. Il était débout sur une plaque triangulaire de 15 centimètres carrés, au-dessus du vide, en se tenant d’un seul bras. »
Chez les pompiers, il n’y a pas de négociateur, ni de formation spécifique pour un tel scénario. « Je n’avais aucun autre moyen que la parole pour le tenir. Alors je lui ai tout le temps parlé en essayant de créer un lien, de comprendre ses problèmes. Il se sentait seul et avait eu une déception amoureuse. Je lui ai dit que nous pourrions appeler sa copine s’il descendait, que l’on allait trouver une solution. Je pouvais parfois le toucher, mais je ne pouvais rien faire tant qu’il n’était pas revenu sur la plate-forme. Sans compter qu’il y avait la nuit, le vent, la hauteur et le sentiment d’être seul au monde. »
En bas, des collègues ont mobilisé d’importants moyens de sauvetage, mais la décision a été prise de se regrouper discrètement à proximité des lieux. « Je ne les ai même pas vus. Eux continuaient de m’entendre grâce à mon téléphone et ont estimé qu’il ne valait mieux pas effrayer la personne », poursuit Patrice Emery. C’était encore une fois une sage et bonne décision.
Après une petite heure de négociations, le jeune homme âgé de 19 ans finit par revenir sur la plate-forme. « Cela a été d’abord un énorme soulagement, car il aurait pu tomber dix fois. La descente a été longue, même si l’échelle est sécurisée, et je me suis quand même mis derrière lui pour ne pas qu’il remonte. En bas, on s’est assis tous les deux sur un trottoir avant qu’il ne soit pris en charge par une ambulance. Là, toute l’adrénaline est retombée. J’étais heureux et soulagé. Si j’avais échoué, je l’aurais très mal vécu. »
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/04/27/le-sauvetage-miraculeux-d-un-desespere-a-50-metres-de-hauteur
Ils volaient du matériel sur les chantiers
Un trésor de guerre impressionnant a été découvert par les gendarmes castrais qui ont interpelé mardi sept individus qui volaient du matériel et des équipements de valeur sur les chantiers de maisons en cours de finition.
Une équipe de cambrioleurs formée de sept individus âgés de 25 à 40 ans a été interpelée en milieu de semaine par les gendarmes de la brigade de recherches de Castres dans la région de Mazamet principalement, au terme d'une enquête de cinq mois environ. Un long travail d'investigation pour démanteler une équipe très bien organisée qui ciblait les maisons en fin de chantier. «C'est juste à la fin des travaux, avant la livraison d'une maison en construction, que l'on y trouve des matériels de valeur», confiait hier après-midi un gendarme présentant les 280 scellés réalisés pour l'instant: pompes à chaleur, chaudières à gaz, robot de piscine, alarmes, électroménager prêt à poser ...etc. L'équipe stockait son matériel de façon méthodique et revendait tout simplement sur Internet ses prises via des sites de petites annonces telles le Bon coin ou Top annonce. C'est d'ailleurs en recoupant des indices collectés sur Internet avec des plaintes pour cambriolages que les enquêteurs ont obtenu l'ouverture d'une information judiciaire au mois de décembre par le juge d'instruction castrais.
Les ventes sur Internet étaient elles aussi effectuées de façon très discrète, fausses factures à l'appui. Les enquêteurs, autour du commandant Mathias Cazajoux, doivent maintenant poursuivre leurs investigations et tenter aussi d'identifier les victimes toutes situées, pour l'essentiel, dans le sud du département. Pour l'instant, sur les sept interpelés de la semaine, trois ont été d'ores et déjà mis en examen et deux sont placés sous les verrous à titre préventif. Il s'agit de personnes habitant Aiguefonde, Aussillon et Albi qui se connaissaient toutes de longue date mais au profil très différent. Certains avaient même un vrai emploi mais d'autres étaient déjà connus des services de police. Une équipe en tout cas très bien rodée dont les agissements ont été stoppés par les gendarmes.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/27/1340512-ils-volaient-du-materiel-sur-les-chantiers.html
Une équipe de cambrioleurs formée de sept individus âgés de 25 à 40 ans a été interpelée en milieu de semaine par les gendarmes de la brigade de recherches de Castres dans la région de Mazamet principalement, au terme d'une enquête de cinq mois environ. Un long travail d'investigation pour démanteler une équipe très bien organisée qui ciblait les maisons en fin de chantier. «C'est juste à la fin des travaux, avant la livraison d'une maison en construction, que l'on y trouve des matériels de valeur», confiait hier après-midi un gendarme présentant les 280 scellés réalisés pour l'instant: pompes à chaleur, chaudières à gaz, robot de piscine, alarmes, électroménager prêt à poser ...etc. L'équipe stockait son matériel de façon méthodique et revendait tout simplement sur Internet ses prises via des sites de petites annonces telles le Bon coin ou Top annonce. C'est d'ailleurs en recoupant des indices collectés sur Internet avec des plaintes pour cambriolages que les enquêteurs ont obtenu l'ouverture d'une information judiciaire au mois de décembre par le juge d'instruction castrais.
Avec des voitures banales
Une partie seulement des faits a été avouée par les protagonistes placés en garde à vue jusqu'à hier. Bien informés en tout cas, ils opéraient de nuit et transportaient leur matériel dans des voitures ordinaires, histoire de ne pas trop se faire remarquer.Les ventes sur Internet étaient elles aussi effectuées de façon très discrète, fausses factures à l'appui. Les enquêteurs, autour du commandant Mathias Cazajoux, doivent maintenant poursuivre leurs investigations et tenter aussi d'identifier les victimes toutes situées, pour l'essentiel, dans le sud du département. Pour l'instant, sur les sept interpelés de la semaine, trois ont été d'ores et déjà mis en examen et deux sont placés sous les verrous à titre préventif. Il s'agit de personnes habitant Aiguefonde, Aussillon et Albi qui se connaissaient toutes de longue date mais au profil très différent. Certains avaient même un vrai emploi mais d'autres étaient déjà connus des services de police. Une équipe en tout cas très bien rodée dont les agissements ont été stoppés par les gendarmes.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/27/1340512-ils-volaient-du-materiel-sur-les-chantiers.html
Des gamins tirent sur l'école : "J'ai peur pour mes enfants"
"On tire des coups de feu sur vos enfants, sur nos voitures et sur l’école. Nous exigeons notre droit de retrait tant qu’on tire sur vos enfants." Voilà le message affiché par les enseignants, hier, sur la porte de l’école maternelle et primaire Jean-Jaurès située dans le quartier de l’Iranget à Béziers.
Un peu plus tôt, vers 10 h 30, "des gamins auraient tiré à plusieurs reprises, avec un pistolet à gaz et des billes d’acier, sur les vitres de l’établissement alors que les élèves étaient à l’intérieur", nous confirme un enquêteur. Deux véhicules ont aussi été touchés par des projectiles. Une dizaine d’impacts ont été relevés par les policiers et une enquête a été ouverte.
"Un acte intolérable"
La majorité des deux cents enfants ont été évacués. Ceux qui sont restés ont été gardés par des aides maternelles de la mairie de Béziers et les quatorze enseignants ont fait valoir leur droit de réserve.
http://www.midilibre.fr/2012/04/26/des-coups-de-feu-tires-sur-une-maternelle,492270.php
Un peu plus tôt, vers 10 h 30, "des gamins auraient tiré à plusieurs reprises, avec un pistolet à gaz et des billes d’acier, sur les vitres de l’établissement alors que les élèves étaient à l’intérieur", nous confirme un enquêteur. Deux véhicules ont aussi été touchés par des projectiles. Une dizaine d’impacts ont été relevés par les policiers et une enquête a été ouverte.
"Un acte intolérable"
La majorité des deux cents enfants ont été évacués. Ceux qui sont restés ont été gardés par des aides maternelles de la mairie de Béziers et les quatorze enseignants ont fait valoir leur droit de réserve.
http://www.midilibre.fr/2012/04/26/des-coups-de-feu-tires-sur-une-maternelle,492270.php
Un institut de beauté dévalisé
Environ 3 000 euros de produits divers et variés ont été dérobés dans un institut du centre-ville.
LA gérante de l'institut de beauté Belle et Zen a eu une désagréable surprise, hier matin, à l'heure d'ouvrir son commerce. Située rue Chanzy, à Nouzonville, celui-ci a été dévalisé dans la nuit de mardi à mercredi.
La petite porte par laquelle passe la clientèle a été forcée au pied-de-biche. Les voleurs ont pris le temps de ne pas laisser grand-chose derrière eux.
Lætitia Alfonso, patronne de Belle et Zen depuis six ans, raconte : « Lundi, j'étais encore allée à Paris, je revenais juste de fournitures où j'en avais eu pour 1.500 euros. Ceux qui sont venus ont tout pris : bijoux fantaisie, sacs à main, crèmes de beauté, produits de maquillage, les 80 euros qui restaient au fond de ma caisse… Et en plus, ils m'ont abîmé pas mal de trucs. C'est la première fois que je suis victime d'un vol. »
Celle qui habite à quelques dizaines de mètres de sa boutique, située entre une étude notariale et la boulangerie, estime le préjudice total à « un peu plus de 3.000 euros ». Aucune alarme n'avait été mise en place. La propriétaire des murs, qui habite juste au-dessus du magasin, n'a rien entendu de la nuit.
Hier, pendant toute la matinée, des gendarmes sont venus constater les dégâts et tenter de relever des empreintes : « A priori, il y a en avait pas mal », confiait encore Mme Alfonso. Une procédure judiciaire est en cours.
Au vu de la marchandise dérobée, il ne serait pas étonnant que les auteurs du vol tentent d'écouler la marchandise sur des brocantes ou sur internet.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-institut-de-beaute-devalise
LA gérante de l'institut de beauté Belle et Zen a eu une désagréable surprise, hier matin, à l'heure d'ouvrir son commerce. Située rue Chanzy, à Nouzonville, celui-ci a été dévalisé dans la nuit de mardi à mercredi.
La petite porte par laquelle passe la clientèle a été forcée au pied-de-biche. Les voleurs ont pris le temps de ne pas laisser grand-chose derrière eux.
Lætitia Alfonso, patronne de Belle et Zen depuis six ans, raconte : « Lundi, j'étais encore allée à Paris, je revenais juste de fournitures où j'en avais eu pour 1.500 euros. Ceux qui sont venus ont tout pris : bijoux fantaisie, sacs à main, crèmes de beauté, produits de maquillage, les 80 euros qui restaient au fond de ma caisse… Et en plus, ils m'ont abîmé pas mal de trucs. C'est la première fois que je suis victime d'un vol. »
Celle qui habite à quelques dizaines de mètres de sa boutique, située entre une étude notariale et la boulangerie, estime le préjudice total à « un peu plus de 3.000 euros ». Aucune alarme n'avait été mise en place. La propriétaire des murs, qui habite juste au-dessus du magasin, n'a rien entendu de la nuit.
Hier, pendant toute la matinée, des gendarmes sont venus constater les dégâts et tenter de relever des empreintes : « A priori, il y a en avait pas mal », confiait encore Mme Alfonso. Une procédure judiciaire est en cours.
Au vu de la marchandise dérobée, il ne serait pas étonnant que les auteurs du vol tentent d'écouler la marchandise sur des brocantes ou sur internet.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-institut-de-beaute-devalise
jeudi 26 avril 2012
La Sparnacienne avait subtilisé 18 000 euros de bijoux
Le 20 février dernier, une jeune femme de 25 ans s'était présentée à la bijouterie de la galerie marchande du Leclerc (Pierry). Venue une première fois pour repérer les lieux et sympathiser avec la vendeuse, elle était revenue et avait demandé à essayer des bijoux. La vendeuse mise en confiance lors de la première visite, lui ouvrait la vitrine. Soudain, bousculant la bijoutière, la voleuse s'était emparée de trois montres. Elle avait pris ses jambes à son cou et avait semé les vigiles, alertés pourtant rapidement. Le préjudice subi était important puisqu'il s'agissait de bijoux d'une valeur de 18 000 euros.
Deux mois d'enquête
Au point de départ de l'enquête, on avait un signalement et quelques éléments intéressants. Mais c'est véritablement le travail de la brigade de sûreté urbaine (rappel : cette brigade est le groupe judiciaire au sein du commissariat) qui a pu solutionner l'affaire, au bout de deux mois d'investigations. Tout d'abord, la jeune femme a été identifiée, bien qu'elle ne soit pas connue des services de police. Puis elle a été localisée : elle demeurait à Épernay.
Elle a été interpellée le 24 avril puis placée en garde à vue. Elle a reconnu les faits mais le butin n'a pas été retrouvé. La voleuse a déclaré s'être débarrassée de son magot. Présentée hier matin au parquet de Châlons, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, le plaider coupable à la française), la primo-délinquante a écopé de neuf mois d'emprisonnement avec sursis, de deux ans de mise à l'épreuve Elle a aussi été condamnée à rembourser le montant du préjudice.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/la-sparnacienne-avait-subtilise-18-000-euros-de-bijoux
Deux mois d'enquête
Au point de départ de l'enquête, on avait un signalement et quelques éléments intéressants. Mais c'est véritablement le travail de la brigade de sûreté urbaine (rappel : cette brigade est le groupe judiciaire au sein du commissariat) qui a pu solutionner l'affaire, au bout de deux mois d'investigations. Tout d'abord, la jeune femme a été identifiée, bien qu'elle ne soit pas connue des services de police. Puis elle a été localisée : elle demeurait à Épernay.
Elle a été interpellée le 24 avril puis placée en garde à vue. Elle a reconnu les faits mais le butin n'a pas été retrouvé. La voleuse a déclaré s'être débarrassée de son magot. Présentée hier matin au parquet de Châlons, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, le plaider coupable à la française), la primo-délinquante a écopé de neuf mois d'emprisonnement avec sursis, de deux ans de mise à l'épreuve Elle a aussi été condamnée à rembourser le montant du préjudice.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/la-sparnacienne-avait-subtilise-18-000-euros-de-bijoux
Une explosion à Terres de Gascogne réveille Seissan
Hier matin, à 8 h 45, le centre de secours de Seissan a été mis en alerte maximum suite à une explosion survenue tout près du lieu de stockage des céréales de la coopérative Terres de Gascogne. Un ouvrier travaillant à la réparation d'une goulotte acheminant le grain vers les bennes de camions a vu le chalumeau dont il se servait effectuer un retour de flammes et mettre le feu au camion atelier qui contenait le nécessaire de soudure, dont la bouteille d'acétylène et une bouteille d'oxygène. Lors de son embrasement, un court-circuit a mis le moteur en marche. Le camion a avancé de quelques mètres et s'est arrêté contre un pilier. Deux mètres plus à droite, et c'est sous le silo que les bouteilles explosaient, avec les conséquences que l'on imagine. Par chance, l'explosion n'a pulvérisé que la fourgonnette, répandant les débris sur plusieurs dizaines de mètres. Les vitres des maisons voisines ont également été brisées. « Le bruit a été entendu à 3 km. Les gens étaient très inquiets. Ils croyaient que c'était la coopérative agricole. Il y a toujours le syndrome AZF », confie François Rivière, le maire de Seissan, qui s'est très vite rendu sur les lieux. Et il n'a pas été le seul. Le capitaine Bernier et le capitaine Barrau sont arrivés d'Auch pour diriger les secours. Devant la crainte de propagation du feu dans les cellules à grains, ils ont fait appel aux pompiers de Seissan, Masseube, Pavie, Castéra-Verduzan, mais aussi à une équipe de Fleurance spécialisée dans les risques chimiques. Vint-deux pompiers se sont ainsi attaqués à l'incendie pour réduire à néant la colonne de fumée noire qui s'élevait au-dessus de Terres de Gascogne, tandis qu'un médecin et une infirmière du centre de secours de Seissan prenaient en charge les deux salariés choqués par la déflagration. Le traumatisme auditif qu'ils ont subi a finalement entraîné leur évacuation sur le centre hospitalier d'Auch. Tout est rentré dans l'ordre à 10h15.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/26/1339770-une-explosion-a-terres-de-gascogne-reveille-seissan.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/26/1339770-une-explosion-a-terres-de-gascogne-reveille-seissan.html
Cambriolages : un SDF arrêté deux fois, à 24 heures d’intervalle
Voilà une histoire à tiroirs qui aura mobilisé trois unités de police différentes, coûté en temps et énergie. Mais qui, au final, a permis de confondre un homme dans deux cambriolages.
Tout démarre mardi, à 23 h 15. Une patrouille de l’Unité de sécurisation des transports en commun (USTC) remarque, depuis le boulevard Pasteur, un homme escalader un mur, jeter un sac lourd dans la rue avant de le récupérer puis de filer vers la place Albert-Ier . Un contrôle plus tard, il s’avère que l’intéressé, un sans domicile fixe de 18 ans, vient de visiter un appartement d’une résidence de la rue de la Providence. Et dont le propriétaire est, justement, en train d’appeler la police pour dénoncer la mise à sac de son logement. Les membres de l’USTC découvrent alors dans ledit sac et sur le voleur présumé du matériel multimédia, des bijoux...
En garde à vue, le garçon explique qu’il est obligé de se livrer à des vols car personne ne veut l’aider. Une audition après, il est remis en liberté avec une convocation à se présenter devant les services du parquet. Le lendemain, vers 4 h 30, un équipage de la brigade anticriminalité, de passage boulevard Gambetta, aperçoit, à hauteur du parking souterrain, un homme en train d’en menacer trois autres avec un couteau.
Sur place, les policiers apprennent du détenteur de l’arme qu’il aurait proposé un caméscope au trio mais que ce dernier ne l’aurait pas payé. Ce que contestent les trois autres protagonistes, tous connus de la police et qui n’ont pas le moindre appareil vidéo sur eux. Ramené au commissariat central, l’agresseur est identifié comme étant le même SDF que celui arrêté la veille. Sur lui, lors de sa fouille, les fonctionnaires découvrent la clé de contact d’une grosse cylindrée. Que le suspect admet avoir dérobée et garée, au niveau de l’arrêt de tramway Plan Cabanes.
Reprenant le dossier, les policiers de la brigade cambriolages de la sûreté départementale découvrent alors que le deux-roues a été dérobé... dans un garage d’une résidence de la rue de la Providence. La même, en fait, que celle où le jeune homme avait perpétré le premier vol. Légèrement blessé au cours de l’altercation, cours Gambetta, le cambrioleur présumé a d’abord été conduit aux urgences du CHU avant de retrouver une geôle de garde à vue.
Cellule d’où il devrait être extrait, aujourd’hui, pour être déféré au parquet. Et vraisemblablement être ensuite jugé sous le régime de la comparution immédiate. La précédente convocation devant les services du parquet ayant, bien entendu, été purement et simplement mise au panier
http://www.midilibre.fr/2012/04/25/cambriolages-un-sdf-arrete-deux-fois-a-24-heures-d-intervalle,491772.php
Tout démarre mardi, à 23 h 15. Une patrouille de l’Unité de sécurisation des transports en commun (USTC) remarque, depuis le boulevard Pasteur, un homme escalader un mur, jeter un sac lourd dans la rue avant de le récupérer puis de filer vers la place Albert-Ier . Un contrôle plus tard, il s’avère que l’intéressé, un sans domicile fixe de 18 ans, vient de visiter un appartement d’une résidence de la rue de la Providence. Et dont le propriétaire est, justement, en train d’appeler la police pour dénoncer la mise à sac de son logement. Les membres de l’USTC découvrent alors dans ledit sac et sur le voleur présumé du matériel multimédia, des bijoux...
En garde à vue, le garçon explique qu’il est obligé de se livrer à des vols car personne ne veut l’aider. Une audition après, il est remis en liberté avec une convocation à se présenter devant les services du parquet. Le lendemain, vers 4 h 30, un équipage de la brigade anticriminalité, de passage boulevard Gambetta, aperçoit, à hauteur du parking souterrain, un homme en train d’en menacer trois autres avec un couteau.
Sur place, les policiers apprennent du détenteur de l’arme qu’il aurait proposé un caméscope au trio mais que ce dernier ne l’aurait pas payé. Ce que contestent les trois autres protagonistes, tous connus de la police et qui n’ont pas le moindre appareil vidéo sur eux. Ramené au commissariat central, l’agresseur est identifié comme étant le même SDF que celui arrêté la veille. Sur lui, lors de sa fouille, les fonctionnaires découvrent la clé de contact d’une grosse cylindrée. Que le suspect admet avoir dérobée et garée, au niveau de l’arrêt de tramway Plan Cabanes.
Reprenant le dossier, les policiers de la brigade cambriolages de la sûreté départementale découvrent alors que le deux-roues a été dérobé... dans un garage d’une résidence de la rue de la Providence. La même, en fait, que celle où le jeune homme avait perpétré le premier vol. Légèrement blessé au cours de l’altercation, cours Gambetta, le cambrioleur présumé a d’abord été conduit aux urgences du CHU avant de retrouver une geôle de garde à vue.
Cellule d’où il devrait être extrait, aujourd’hui, pour être déféré au parquet. Et vraisemblablement être ensuite jugé sous le régime de la comparution immédiate. La précédente convocation devant les services du parquet ayant, bien entendu, été purement et simplement mise au panier
http://www.midilibre.fr/2012/04/25/cambriolages-un-sdf-arrete-deux-fois-a-24-heures-d-intervalle,491772.php
Le Creuset : sept salariés intoxiqués et hospitalisés
Hier matin vers 10 heures, à l'entreprise Le Creuset de Fresnoy-le-Grand, spécialiste mondial des cocottes en fonte, située rue Olivier-Deguise, un incident technique a eu pour conséquences l'hospitalisation de sept salariés. L'entreprise emploie plus de 500 personnes sur son site de Fresnoy-le-Grand.
Un problème technique au niveau d'un automate a fait que de la fonte liquide en fusion s'est déversée sous un four.
Principe de précaution
Un événement qualifié de « rarissime » par Patrick Jacob, directeur technique du site. L'incendie a été rapidement maîtrisé par l'équipe des sapeurs-pompiers internes à l'usine.
Mais une épaisse fumée s'est alors dégagée dans le bâtiment, intoxiquant sept salariés de l'atelier concerné.
Prévenus, les secours sont venus de plusieurs casernes : Fresnoy-le-Grand, Bohain-en-Vermandois, Guise, La Fère et Saint-Quentin. Les sept personnes qui avaient été fortement incommodées par la fumée ont été examinées par l'équipe du Smur, puis conduites par précaution au centre hospitalier de Saint-Quentin. Elles sont toutes ressorties hier, en début d'après-midi.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Bohain ont ouvert une enquête, tout comme l'inspection du travail qui a dépêché deux inspecteurs sur les lieux peu de temps après cet incident survenu dans un bâtiment situé au fond du site.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-creuset-sept-salaries-intoxiques-et-hospitalises
Un problème technique au niveau d'un automate a fait que de la fonte liquide en fusion s'est déversée sous un four.
Principe de précaution
Un événement qualifié de « rarissime » par Patrick Jacob, directeur technique du site. L'incendie a été rapidement maîtrisé par l'équipe des sapeurs-pompiers internes à l'usine.
Mais une épaisse fumée s'est alors dégagée dans le bâtiment, intoxiquant sept salariés de l'atelier concerné.
Prévenus, les secours sont venus de plusieurs casernes : Fresnoy-le-Grand, Bohain-en-Vermandois, Guise, La Fère et Saint-Quentin. Les sept personnes qui avaient été fortement incommodées par la fumée ont été examinées par l'équipe du Smur, puis conduites par précaution au centre hospitalier de Saint-Quentin. Elles sont toutes ressorties hier, en début d'après-midi.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Bohain ont ouvert une enquête, tout comme l'inspection du travail qui a dépêché deux inspecteurs sur les lieux peu de temps après cet incident survenu dans un bâtiment situé au fond du site.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-creuset-sept-salaries-intoxiques-et-hospitalises
mercredi 25 avril 2012
Une carotte à 500 €: la victime avait menti, son agresseur relaxé
Son casier judiciaire ne plaidait pas en sa faveur. Pas moins de sept mentions entre 2007 et 2009 pour des faits de violences avec arme, menaces, extorsions… Alors lorsque le 23 mars dernier, Toufik, un Rémois interdit de séjour dans l'Aisne, a été mis en cause pour des faits d'extorsion avec menace d'une arme, c'est par la case comparution immédiate qu'il avait été déféré devant le tribunal de Reims.
Il était accusé d'avoir, sous la menace d'un couteau, extorqué 500 € à un Rémois qui se promenait place d'Erlon. Avec deux autres comparses, il lui aurait demandé d'aller retirer l'argent à un distributeur, lui aurait soutiré les 500 € ainsi que sa carte bancaire. Toufik, qui a toujours nié les faits, avait alors demandé un délai pour se défendre. Bien lui en a pris.
Hier à la barre du tribunal, même s'il a livré une version qui n'a pas convaincu le parquet, le prévenu a été relaxé des fins de la poursuite… car le menteur n'était pas forcément l'accusé dans cette affaire. Il a expliqué avoir bien reçu les 500 € de la supposée victime, « mais certainement pas sous la menace d'un couteau ».
Il a indiqué avoir abordé le jeune Rémois pour obtenir du feu, car son joint s'était éteint. Ce dernier lui aurait alors demandé s'il n'avait pas du cannabis à lui revendre… L'échange a eu lieu au Boulingrin, rapidement dans la mesure où ce soir-là la police était venue contrôler les prostituées de la place.
Toufik a avoué avoir pris les 500 € et lui avoir remis une boîte… vide. Une belle carotte qui a fait voir rouge à sa victime, au point d'aller inventer une agression au couteau. Une version « abracadabrante » selon le procureur qui avait requis trois ans de prison dont un an avec sursis, la révocation de huit mois de sursis et le maintien en détention.
Le tribunal n'a pas suivi. C'est libre que le prévenu a quitté le palais de justice
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/une-carotte-a-500-%E2%82%AC-la-victime-avait-menti-son-agresseur-relaxe
Il était accusé d'avoir, sous la menace d'un couteau, extorqué 500 € à un Rémois qui se promenait place d'Erlon. Avec deux autres comparses, il lui aurait demandé d'aller retirer l'argent à un distributeur, lui aurait soutiré les 500 € ainsi que sa carte bancaire. Toufik, qui a toujours nié les faits, avait alors demandé un délai pour se défendre. Bien lui en a pris.
Hier à la barre du tribunal, même s'il a livré une version qui n'a pas convaincu le parquet, le prévenu a été relaxé des fins de la poursuite… car le menteur n'était pas forcément l'accusé dans cette affaire. Il a expliqué avoir bien reçu les 500 € de la supposée victime, « mais certainement pas sous la menace d'un couteau ».
Il a indiqué avoir abordé le jeune Rémois pour obtenir du feu, car son joint s'était éteint. Ce dernier lui aurait alors demandé s'il n'avait pas du cannabis à lui revendre… L'échange a eu lieu au Boulingrin, rapidement dans la mesure où ce soir-là la police était venue contrôler les prostituées de la place.
Toufik a avoué avoir pris les 500 € et lui avoir remis une boîte… vide. Une belle carotte qui a fait voir rouge à sa victime, au point d'aller inventer une agression au couteau. Une version « abracadabrante » selon le procureur qui avait requis trois ans de prison dont un an avec sursis, la révocation de huit mois de sursis et le maintien en détention.
Le tribunal n'a pas suivi. C'est libre que le prévenu a quitté le palais de justice
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/une-carotte-a-500-%E2%82%AC-la-victime-avait-menti-son-agresseur-relaxe
Percuté et tué sur le passage piéton
Un papy de 93 ans décédé dans un accident de la route, une conductrice traumatisée qui ne veut plus reprendre le volant; ledrame de Blaye-les-Mines a été jugé hier à Albi.
Ce drame de la route avait touché toute la famille d'Aimé Durand, un papy de 93 ans, bon pied, bon œil, fauché par une voiture le 19 novembre 2011 sur l'avenue d'Albi à Blaye-les-Mines. Aimé, ancien mineur carmausin, ancien de l'Harmonie municipale, a été victime d'un banal et tragique accident alors qu'il traversait le passage piéton, son vélo à la main. La conductrice, Régine M., 62 ans, de Mirandol-Bourgnounac, a du mal à se remettre du drame. Son avocat, Me Michel Albarède, tient à rappeler que « cette jeune grand-mère a été profondément affectée. Sa première réaction a été de ne plus conduire. Elle a d'ailleurs revendu sa 106 Peugeot et n'a plus repris le volant. »
Elle était partie faire quelques courses avec sa petite-fille de 16 ans, qui sommeillait à l'avant de la petite voiture.
« Une fraction de seconde et c'est arrivé. Je ne l'avais pas vu, je venais de passer le rond-point, je ne roulais pas vite », murmure Régine à la barre du tribunal correctionnel d'Albi. Aimé, le piéton, a été projeté sur son pare-brise. Grièvement blessé, Aimé, est transporté par hélicoptère au CHU de Rangueil où il décédera.
Claude Dérens, le procureur, rappelle qu'il n'est pas là pour l'accabler mais pour trouver la juste peine. Il propose 110 heures de travail d'intérêt général (TIG), une amende de 250 € et une suspension d'un an de son permis de conduire.
Son défenseur, Me Albarède, tient à apporter une précision sur la configuration des lieux : un passage piéton en partie occulté par des voitures. Ce qui expliquerait le manque de réaction de l'automobiliste qui n'a pas vu surgir le retraité. « Une terrible fatalité ».
Le tribunal, présidé par Fabrice Rives, a condamné la conductrice à 1 mois de prison avec sursis, 250 € d'amende et un an de suspension de son permis de conduire.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338670-percute-et-tue-a-blaye-sur-le-passage-pieton.html
Ce drame de la route avait touché toute la famille d'Aimé Durand, un papy de 93 ans, bon pied, bon œil, fauché par une voiture le 19 novembre 2011 sur l'avenue d'Albi à Blaye-les-Mines. Aimé, ancien mineur carmausin, ancien de l'Harmonie municipale, a été victime d'un banal et tragique accident alors qu'il traversait le passage piéton, son vélo à la main. La conductrice, Régine M., 62 ans, de Mirandol-Bourgnounac, a du mal à se remettre du drame. Son avocat, Me Michel Albarède, tient à rappeler que « cette jeune grand-mère a été profondément affectée. Sa première réaction a été de ne plus conduire. Elle a d'ailleurs revendu sa 106 Peugeot et n'a plus repris le volant. »
Elle était partie faire quelques courses avec sa petite-fille de 16 ans, qui sommeillait à l'avant de la petite voiture.
« Une fraction de seconde et c'est arrivé. Je ne l'avais pas vu, je venais de passer le rond-point, je ne roulais pas vite », murmure Régine à la barre du tribunal correctionnel d'Albi. Aimé, le piéton, a été projeté sur son pare-brise. Grièvement blessé, Aimé, est transporté par hélicoptère au CHU de Rangueil où il décédera.
« Un beau centenaire »
« C'était quelqu'un d'exceptionnel, tient à rappeler Me Thibault Terrié, pour les parties civiles. Il était dans une très grande forme et aurait fait un beau centenaire. Nous essayons de comprendre, la fatalité n'explique pas tout. On reste sur notre faim ! »Claude Dérens, le procureur, rappelle qu'il n'est pas là pour l'accabler mais pour trouver la juste peine. Il propose 110 heures de travail d'intérêt général (TIG), une amende de 250 € et une suspension d'un an de son permis de conduire.
Son défenseur, Me Albarède, tient à apporter une précision sur la configuration des lieux : un passage piéton en partie occulté par des voitures. Ce qui expliquerait le manque de réaction de l'automobiliste qui n'a pas vu surgir le retraité. « Une terrible fatalité ».
Le tribunal, présidé par Fabrice Rives, a condamné la conductrice à 1 mois de prison avec sursis, 250 € d'amende et un an de suspension de son permis de conduire.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338670-percute-et-tue-a-blaye-sur-le-passage-pieton.html
Razimbaud : qui est le tireur fou à la carabine à plombs ?
Les habitants de la rue de Septimanie, dans le quartier de Razimbaud, sont à cran. Depuis vendredi et à cinq ou six reprises, en soirée ou pendant la nuit, un individu a tiré avec une carabine à plombs en direction des immeubles HLM. Les projectiles se sont écrasés sur les façades, mais certains ont atteint des locataires qui étaient à leur fenêtre ou sur leur balcon. Une jeune mère de famille a reçu un plomb au torse, sa fille de sept ans à l’épaule. Une autre dame a failli avoir un œil crevé, à deux centimètres près !
« Un jour, ils vont tuer quelqu’un »
Une habitante
« Ça fait peur, surtout pour les enfants. Un jour, ils vont tuer quelqu’un », tremble une jeune maman. Sa sœur s’offusque : « L’ambiance est insupportable. Ils font tout pour f... la merde ! Ici, c’est Chicago ! À force, il va y avoir une tuerie ». Les victimes rencontrées hier pensent que le tireur se poste dans la cave de l’immeuble d’en face, situé boulevard du Roussillon, et, par une petite ouverture, tire sur tout ce qui bouge !
Ces nouveaux incidents - après la fusillade du mois d’août, les pneus régulièrement crevés, les halls d’escalier squattés jusque tard dans la nuit et les feux à répétition dans les caves de l’avenue de Provence - inquiètent et exaspèrent les habitants. Qui ont souvent des revenus modestes et sont socialement fragilisés. Plusieurs hommes menacent de faire justice eux-mêmes, se plaignant que la police ne soit pas suffisamment efficace. « On veut plus de policiers. Qu’ils fassent plus de patrouilles et qu’ils descendent dans les caves ! C’est là que ça se passe ! » clame un jeune.
Un monsieur plus âgé jure : « S’il fait du mal à un gamin, je le flingue ! J’irais en cabane, je m’en fous ! Au moins les enfants ne risqueront plus rien ». Le conseiller municipal d’opposition Jean-Charles Barsanti qui habite dans le quartier, est passé voir les habitants, hier. Il a lancé un appel au calme, enjoignant les habitants à ne pas avoir recours à des représailles violentes.http://www.midilibre.fr/2012/04/24/razimbaud-qui-est-le-tireur-fou-a-la-carabine-a-plombs,491225.php
« Un jour, ils vont tuer quelqu’un »
Une habitante
« Ça fait peur, surtout pour les enfants. Un jour, ils vont tuer quelqu’un », tremble une jeune maman. Sa sœur s’offusque : « L’ambiance est insupportable. Ils font tout pour f... la merde ! Ici, c’est Chicago ! À force, il va y avoir une tuerie ». Les victimes rencontrées hier pensent que le tireur se poste dans la cave de l’immeuble d’en face, situé boulevard du Roussillon, et, par une petite ouverture, tire sur tout ce qui bouge !
Ces nouveaux incidents - après la fusillade du mois d’août, les pneus régulièrement crevés, les halls d’escalier squattés jusque tard dans la nuit et les feux à répétition dans les caves de l’avenue de Provence - inquiètent et exaspèrent les habitants. Qui ont souvent des revenus modestes et sont socialement fragilisés. Plusieurs hommes menacent de faire justice eux-mêmes, se plaignant que la police ne soit pas suffisamment efficace. « On veut plus de policiers. Qu’ils fassent plus de patrouilles et qu’ils descendent dans les caves ! C’est là que ça se passe ! » clame un jeune.
Un monsieur plus âgé jure : « S’il fait du mal à un gamin, je le flingue ! J’irais en cabane, je m’en fous ! Au moins les enfants ne risqueront plus rien ». Le conseiller municipal d’opposition Jean-Charles Barsanti qui habite dans le quartier, est passé voir les habitants, hier. Il a lancé un appel au calme, enjoignant les habitants à ne pas avoir recours à des représailles violentes.http://www.midilibre.fr/2012/04/24/razimbaud-qui-est-le-tireur-fou-a-la-carabine-a-plombs,491225.php
Fin de cavale pour Saï le rappeur
Mercredi, les policiers du SRPJ de Reims ont interpellé un des chefs présumés du trafic de stupéfiants de Bernon. Mouamadou Danfakha, alias Saï le rappeur, était en fuite depuis l'arrestation de huit dealers et la saisie de plus de 60 000 euros de drogue dans la cité sparnacienne, le 4 avril dernier.
LA cité de Bernon n'est pas une zone de non-droit où il fait bon vivre pour échapper aux forces de l'ordre comme certains le croient encore. Les policiers du SRPJ de Reims en ont encore fait la démonstration mercredi dernier en mettant un terme à la cavale d'un petit caïd notoire. L'action s'est d'ailleurs déroulée au vu et au su de tous, à une heure d'affluence.
Vers 12 h 30, des enquêteurs à moto, épaulés de collègues à pied, déjouent la vigilance de l'insaisissable Mouamadou Danfakha, alias Saï le rappeur, le leader du groupe « GSK ». S'estimant à bonne distance, les policiers se précipitent sur le fuyard. Celui-ci cherche à leur fausser compagnie comme il l'a déjà fait à deux reprises avec succès, profitant d'une longueur d'avance et d'une parfaite connaissance des lieux. Seulement cette fois, il est pris dans la souricière et placé en garde à vue.
Le quartier en coupe réglée
Saï le rappeur sait évidemment qu'il est recherché dans le cadre du démantèlement d'un important trafic de drogue, le 4 avril dernier. Ce matin-là, huit de ses complices, âgés de 20 à 30 ans, tombent dans les filets de la PJ de Reims. Il y a pêle-mêle des dealers-revendeurs et des seconds couteaux qui acheminent la marchandise par go-fast depuis la Seine-et-Marne. Une mission qui consiste à ouvrir la route pour s'assurer qu'elle est libre de toutes opérations de contrôle inopinées ou de souricières.
Parmi les suspects, un certain Bah Bemba fait figure de tête d'affiche. Ce n'est pas tant qu'il dispose d'un casier judiciaire haut comme un building. C'est surtout que les policiers le soupçonnent d'avoir mis le quartier en coupe réglée. C'est du moins ce que révèlent de minutieuses investigations menées depuis le mois de janvier.
La drogue - dont la palette va de la résine de cannabis à l'héroïne en passant par la cocaïne - était stockée chez « une nourrice » au-dessus de tout soupçon, avant d'être écoulée sur Épernay et ses environs. Les policiers du SRPJ de Reims démontrent que le trafic - dont Bah Bemba et Saï le rappeur sont les chefs présumés - est d'ampleur par la grâce de planques, de filatures et de surveillances plus techniques.
Les têtes d'affiche sont tombées
Des résultats que confirment les perquisitions menées chez les uns et les autres. Car il a été découvert pas moins de 7 kilos de cannabis, 540 grammes de cocaïne et 145 grammes d'héroïne pour une valeur marchande supérieure à 60 000 euros. Ce qui constitue une belle saisie puisque les trafiquants travaillaient à flux tendu. Les policiers ont aussi placé sous scellés 12 000 euros en espèces et deux armes de poing. Signe encore que le marché était juteux.
Hier après-midi, Mouamadou Danfakha, 27 ans, a été présenté devant le juge d'instruction au terme d'une garde à vue où il s'est montré moins bavard que d'autres. Saï le rappeur, déjà condamné à plusieurs reprises, a été mis en examen pour « acquisition, détention, transport, offre, cession et usage de stupéfiants » à l'image des huit autres suspects déférés les 5 et 6 avril derniers. Puis il a été conduit en prison comme Bah Bemba, son alter ego, et trois autres comparses.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/fin-de-cavale-pour-sai-le-rappeur
LA cité de Bernon n'est pas une zone de non-droit où il fait bon vivre pour échapper aux forces de l'ordre comme certains le croient encore. Les policiers du SRPJ de Reims en ont encore fait la démonstration mercredi dernier en mettant un terme à la cavale d'un petit caïd notoire. L'action s'est d'ailleurs déroulée au vu et au su de tous, à une heure d'affluence.
Vers 12 h 30, des enquêteurs à moto, épaulés de collègues à pied, déjouent la vigilance de l'insaisissable Mouamadou Danfakha, alias Saï le rappeur, le leader du groupe « GSK ». S'estimant à bonne distance, les policiers se précipitent sur le fuyard. Celui-ci cherche à leur fausser compagnie comme il l'a déjà fait à deux reprises avec succès, profitant d'une longueur d'avance et d'une parfaite connaissance des lieux. Seulement cette fois, il est pris dans la souricière et placé en garde à vue.
Le quartier en coupe réglée
Saï le rappeur sait évidemment qu'il est recherché dans le cadre du démantèlement d'un important trafic de drogue, le 4 avril dernier. Ce matin-là, huit de ses complices, âgés de 20 à 30 ans, tombent dans les filets de la PJ de Reims. Il y a pêle-mêle des dealers-revendeurs et des seconds couteaux qui acheminent la marchandise par go-fast depuis la Seine-et-Marne. Une mission qui consiste à ouvrir la route pour s'assurer qu'elle est libre de toutes opérations de contrôle inopinées ou de souricières.
Parmi les suspects, un certain Bah Bemba fait figure de tête d'affiche. Ce n'est pas tant qu'il dispose d'un casier judiciaire haut comme un building. C'est surtout que les policiers le soupçonnent d'avoir mis le quartier en coupe réglée. C'est du moins ce que révèlent de minutieuses investigations menées depuis le mois de janvier.
La drogue - dont la palette va de la résine de cannabis à l'héroïne en passant par la cocaïne - était stockée chez « une nourrice » au-dessus de tout soupçon, avant d'être écoulée sur Épernay et ses environs. Les policiers du SRPJ de Reims démontrent que le trafic - dont Bah Bemba et Saï le rappeur sont les chefs présumés - est d'ampleur par la grâce de planques, de filatures et de surveillances plus techniques.
Les têtes d'affiche sont tombées
Des résultats que confirment les perquisitions menées chez les uns et les autres. Car il a été découvert pas moins de 7 kilos de cannabis, 540 grammes de cocaïne et 145 grammes d'héroïne pour une valeur marchande supérieure à 60 000 euros. Ce qui constitue une belle saisie puisque les trafiquants travaillaient à flux tendu. Les policiers ont aussi placé sous scellés 12 000 euros en espèces et deux armes de poing. Signe encore que le marché était juteux.
Hier après-midi, Mouamadou Danfakha, 27 ans, a été présenté devant le juge d'instruction au terme d'une garde à vue où il s'est montré moins bavard que d'autres. Saï le rappeur, déjà condamné à plusieurs reprises, a été mis en examen pour « acquisition, détention, transport, offre, cession et usage de stupéfiants » à l'image des huit autres suspects déférés les 5 et 6 avril derniers. Puis il a été conduit en prison comme Bah Bemba, son alter ego, et trois autres comparses.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/fin-de-cavale-pour-sai-le-rappeur
mardi 24 avril 2012
Tentative d’enlèvement sur mineur à Besançon
Une ouverture d’information judiciaire pour tentative d’enlèvement de mineur de moins de 15 ans a été ouverte lundi à l’encontre d’un Bisontin âgé de 56 ans.
Les faits remontent à samedi dernier. Il est alors 9 heures du matin, un garçon de 11 ans attend le bus rue de Trey dans le quartier de Saint-Claude à Besançon lorsqu’un automobiliste fait halte.
La suite, ce sont plusieurs témoins qui en ont fait part à la police aussitôt alertée. Ces derniers disent avoir vu l’homme descendre de sa voiture et essayer d’enlever le jeune garçon. A cet instant, arrivait le bus dans lequel l’enfant se réfugiait après avoir crié et s’être débattu tandis que l’homme prenait la fuite en voiture. Sauf qu’un témoin relevait le numéro de la plaque d’immatriculation, permettant ainsi de le retrouver.
Présenté lundi au parquet, l’homme a nié avoir commis la moindre agression. Selon ses dires, il se rendait à son travail et s’est arrêté à l’arrêt de bus pour consulter le tableau des horaires. Et s’il reconnaît avoir bien fait halte à cet endroit, il rejette toute tentative d’enlèvement. Reste que subsiste du flou dans ses explications et que certaines de ses dénégations se heurtent à des éléments objectifs, d’où l’ouverture d’une information.
Présenté à un juge d’instruction, l’homme sans antécédents judiciaires connus, devait se retrouver, en début de soirée, devant le juge des libertés et de la détention. Le procureur avait requis sa mise en détention.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/04/23/tentative-d-enlevement-sur-mineur
Les faits remontent à samedi dernier. Il est alors 9 heures du matin, un garçon de 11 ans attend le bus rue de Trey dans le quartier de Saint-Claude à Besançon lorsqu’un automobiliste fait halte.
La suite, ce sont plusieurs témoins qui en ont fait part à la police aussitôt alertée. Ces derniers disent avoir vu l’homme descendre de sa voiture et essayer d’enlever le jeune garçon. A cet instant, arrivait le bus dans lequel l’enfant se réfugiait après avoir crié et s’être débattu tandis que l’homme prenait la fuite en voiture. Sauf qu’un témoin relevait le numéro de la plaque d’immatriculation, permettant ainsi de le retrouver.
Présenté lundi au parquet, l’homme a nié avoir commis la moindre agression. Selon ses dires, il se rendait à son travail et s’est arrêté à l’arrêt de bus pour consulter le tableau des horaires. Et s’il reconnaît avoir bien fait halte à cet endroit, il rejette toute tentative d’enlèvement. Reste que subsiste du flou dans ses explications et que certaines de ses dénégations se heurtent à des éléments objectifs, d’où l’ouverture d’une information.
Présenté à un juge d’instruction, l’homme sans antécédents judiciaires connus, devait se retrouver, en début de soirée, devant le juge des libertés et de la détention. Le procureur avait requis sa mise en détention.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/04/23/tentative-d-enlevement-sur-mineur
Il rentre de vacances et découvre sa maison squattée
Pas sûr que les vacances aient été profitables à cet habitant de l’avenue d’Assas. Lequel, le 22 avril dernier, lorsqu’il rentre de congé, découvre, en arrivant dans son pavillon, trois hommes dans sa cuisine.
Trois marginaux qui squattaient la maison depuis plusieurs jours déjà. Une dispute et une bagarre plus tard, le maître des lieux a réussi à mettre en fuite le trio avant d’aller déposer plainte au commissariat central.
Mais le lendemain et alors qu’il a cadenassé la porte, il entend un bruit de vitre brisée. Il fait donc appel à la police. Et à leur arrivée, les fonctionnaires interpellent un garçon âgé de 22 ans qui tentait de pénétrer dans l’habitation.
Aux policiers, celui-ci a indiqué qu’il venait chercher des affaires oubliées là quelque temps auparavant. Sur lui, le propriétaire a reconnu une chaîne et une montre lui appartenant. Et dans un sac, également laissé sur place par le jeune homme, du numéraire et un téléphone portable ont été découverts.
Entendu, le suspect a expliqué qu’il n’était pas là au retour de l’habitant de la maison et qu’il ne connaissait pas les autres occupants illégaux ayant squatté la place, aux frais de la princesse, plusieurs jours durant. Relâché, ce sans domicile
fixe devra s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel ultérieurement
http://www.midilibre.fr/2012/04/24/il-rentre-de-vacances-et-decouvre-sa-maison-squattee,491084.php
Trois marginaux qui squattaient la maison depuis plusieurs jours déjà. Une dispute et une bagarre plus tard, le maître des lieux a réussi à mettre en fuite le trio avant d’aller déposer plainte au commissariat central.
Mais le lendemain et alors qu’il a cadenassé la porte, il entend un bruit de vitre brisée. Il fait donc appel à la police. Et à leur arrivée, les fonctionnaires interpellent un garçon âgé de 22 ans qui tentait de pénétrer dans l’habitation.
Aux policiers, celui-ci a indiqué qu’il venait chercher des affaires oubliées là quelque temps auparavant. Sur lui, le propriétaire a reconnu une chaîne et une montre lui appartenant. Et dans un sac, également laissé sur place par le jeune homme, du numéraire et un téléphone portable ont été découverts.
Entendu, le suspect a expliqué qu’il n’était pas là au retour de l’habitant de la maison et qu’il ne connaissait pas les autres occupants illégaux ayant squatté la place, aux frais de la princesse, plusieurs jours durant. Relâché, ce sans domicile
fixe devra s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel ultérieurement
http://www.midilibre.fr/2012/04/24/il-rentre-de-vacances-et-decouvre-sa-maison-squattee,491084.php
Une jeune fille de 18 ans se fait rouler dessus par un bus
C’était l’affolement, hier vers 16 h 20, à la gare routière de Béziers, place De-Gaulle. Juste en face la sortie du collège Paul-Riquet, le bus de la ligne 21 (Beziers-Bassan-Servian) d’Hérault Transport venait en effet de renverser une jeune fille de 18 ans qui gisait au sol.
Immédiatement prise en charge par les sapeurs-pompiers, sous la férule du commandant Jérôme Bonnafoux, la victime a été transportée d’urgence au centre hospitalier, escortée par les motards de la police nationale, avant d’être héliportée à l’hôpital Lapeyronie de Montpellier par le Dragon 34, au vu de la gravité de ses blessures. Il faut dire que cette jeune Bassanaise présentait une fracture ouverte de la cheville ainsi que des suspicions de fractures de l’avant-bras et de l’épaule.
Selon des témoins, elle aurait tenté de frapper la vitre avant du car pour alerter le chauffeur de son intention de monter. Mais alors que le véhicule était en train de manœuvrer, son pied a été écrasé par la roue du bus. Chutant au sol, le car lui a ensuite roulé dessus au niveau de l’épaule et de l’avant-bras. Un accident qui aurait pu lui coûter la vie. Mais, miraculeusement, et bien qu’elle soit grièvement blessée, ses jours ne sont pas en danger.
http://www.midilibre.fr/2012/04/23/une-jeune-fille-d-a-peine-18-ans-se-fait-rouler-dessus-par-un-bus,490771.php
Immédiatement prise en charge par les sapeurs-pompiers, sous la férule du commandant Jérôme Bonnafoux, la victime a été transportée d’urgence au centre hospitalier, escortée par les motards de la police nationale, avant d’être héliportée à l’hôpital Lapeyronie de Montpellier par le Dragon 34, au vu de la gravité de ses blessures. Il faut dire que cette jeune Bassanaise présentait une fracture ouverte de la cheville ainsi que des suspicions de fractures de l’avant-bras et de l’épaule.
Selon des témoins, elle aurait tenté de frapper la vitre avant du car pour alerter le chauffeur de son intention de monter. Mais alors que le véhicule était en train de manœuvrer, son pied a été écrasé par la roue du bus. Chutant au sol, le car lui a ensuite roulé dessus au niveau de l’épaule et de l’avant-bras. Un accident qui aurait pu lui coûter la vie. Mais, miraculeusement, et bien qu’elle soit grièvement blessée, ses jours ne sont pas en danger.
http://www.midilibre.fr/2012/04/23/une-jeune-fille-d-a-peine-18-ans-se-fait-rouler-dessus-par-un-bus,490771.php
Deux personnes intoxiquées par la fumée
Un incendie a partiellement détruit une habitation, dans la nuit de samedi à dimanche. L'un des occupants et un voisin, qui ont lutté contre le feu, ont été hospitalisés, après avoir inhalé de la fumée.
SAMEDI soir, la réunion de famille chez Isabelle et Maurice Albert, les propriétaires de la maison située au 1, rue Planty, à Oisy, se déroulet paisiblement. Il est aux alentours de 21 heures quand plusieurs membres de la famille sont dehors. Ils fument tranquillement une cigarette à l'extérieur lorsqu'ils aperçoivent des flammes sortir de la fenêtre d'une chambre, située à l'étage de la demeure.
Au jet d'eau
Les secours sont immédiatement prévenus, ils viendront des casernes d'Etreux, du Nouvion-en-Thiérache et de Guise. Entre-temps, David, le fils de la maison, âgé de 19 ans, aidé par Franck, un voisin de 42 ans, tente d'éteindre l'incendie à l'aide d'un jet d'eau.
À l'arrivée des secours, plus de flamme mais le feu certes maîtrisé n'est pas entièrement sous contrôle. Il faudra aux soldats du feu débarrasser la chambre, lieu du départ du sinistre, pour éviter toutes reprises de foyers résiduels. La chambre est partiellement détruite tout comme la toiture, elle aussi touchée par les flammes.
Quant à Franck et David, qui sont parvenus à contenir l'incendie, mais qui ont durant plusieurs minutes respiré une importante quantité de fumée, ils ont été conduits à l'hôpital du Cateau pour des examens de contrôle.
Les services d'ErDF sont sur place, tout comme les gendarmes de la communauté de brigades de Guise. L'origine accidentelle ne fait aucun doute. Le feu aurait pris à partir d'une multiprises de la chambre d'un des enfants, dont plusieurs appareils électriques comme l'ordinateur étaient branchés dessus. Les dégâts sont considérables, la fumée avait envahi toute la maison, devenue en quelques minutes inhabitable. La circulation a été fermée à toute circulation, le temps des secours.
L'adjoint au maire de la commune, sur les lieux est venu à la rencontre des sinistrés. Ces derniers n'ont pas caché pas leur mécontentement. Pour eux, la municipalité n'a pas été assez présente. « On nous a laissés dehors toute la nuit, personne ne nous a proposés un hébergement, ni quoique ce soit. »
L'habitation, ils la trouveront non loin de chez eux mais provisoirement, seulement pour un mois. Après, il faudra laisser la place, la maison étant louée dès le mois de juin prochain.
Isabelle, la mère de famille : « Sans mon beau-frère et mon fils qui sont, à l'aide d'un tuyau d'arrosage, parvenus à éteindre l'incendie, à l'heure actuelle, nous n'aurions plus rien. Reste à entreprendre les démarches au niveau de l'assurance, à effectuer les travaux au plus vite. Heureusement, mon compagnon, mes cinq enfants et moi-même, nous sommes tous sains et saufs. »http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-personnes-intoxiquees-par-la-fumee
SAMEDI soir, la réunion de famille chez Isabelle et Maurice Albert, les propriétaires de la maison située au 1, rue Planty, à Oisy, se déroulet paisiblement. Il est aux alentours de 21 heures quand plusieurs membres de la famille sont dehors. Ils fument tranquillement une cigarette à l'extérieur lorsqu'ils aperçoivent des flammes sortir de la fenêtre d'une chambre, située à l'étage de la demeure.
Au jet d'eau
Les secours sont immédiatement prévenus, ils viendront des casernes d'Etreux, du Nouvion-en-Thiérache et de Guise. Entre-temps, David, le fils de la maison, âgé de 19 ans, aidé par Franck, un voisin de 42 ans, tente d'éteindre l'incendie à l'aide d'un jet d'eau.
À l'arrivée des secours, plus de flamme mais le feu certes maîtrisé n'est pas entièrement sous contrôle. Il faudra aux soldats du feu débarrasser la chambre, lieu du départ du sinistre, pour éviter toutes reprises de foyers résiduels. La chambre est partiellement détruite tout comme la toiture, elle aussi touchée par les flammes.
Quant à Franck et David, qui sont parvenus à contenir l'incendie, mais qui ont durant plusieurs minutes respiré une importante quantité de fumée, ils ont été conduits à l'hôpital du Cateau pour des examens de contrôle.
Les services d'ErDF sont sur place, tout comme les gendarmes de la communauté de brigades de Guise. L'origine accidentelle ne fait aucun doute. Le feu aurait pris à partir d'une multiprises de la chambre d'un des enfants, dont plusieurs appareils électriques comme l'ordinateur étaient branchés dessus. Les dégâts sont considérables, la fumée avait envahi toute la maison, devenue en quelques minutes inhabitable. La circulation a été fermée à toute circulation, le temps des secours.
L'adjoint au maire de la commune, sur les lieux est venu à la rencontre des sinistrés. Ces derniers n'ont pas caché pas leur mécontentement. Pour eux, la municipalité n'a pas été assez présente. « On nous a laissés dehors toute la nuit, personne ne nous a proposés un hébergement, ni quoique ce soit. »
L'habitation, ils la trouveront non loin de chez eux mais provisoirement, seulement pour un mois. Après, il faudra laisser la place, la maison étant louée dès le mois de juin prochain.
Isabelle, la mère de famille : « Sans mon beau-frère et mon fils qui sont, à l'aide d'un tuyau d'arrosage, parvenus à éteindre l'incendie, à l'heure actuelle, nous n'aurions plus rien. Reste à entreprendre les démarches au niveau de l'assurance, à effectuer les travaux au plus vite. Heureusement, mon compagnon, mes cinq enfants et moi-même, nous sommes tous sains et saufs. »http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-personnes-intoxiquees-par-la-fumee
lundi 23 avril 2012
Braquage d'un café à la frontière : deux hommes blessés par balle
Dimanche soir, vers 22h15, le braquage du café "Le Vieux Temps" implanté à Néchin, ville mitoyenne à Toufflers et située à deux pas de la frontière franco-belge, a mal tourné.
Deux personnes ont été touchées par balle. L'un d'eux, blessé à la gorge et à un poumon, est grièvement blessé. L'enquête a été confiée à la police judiciaire belge. Selon les premiers éléments de l'enquête, trois hommes encagoulés et armés ont fait irruption dans l'établissement en ordonnant aux clients de déposer leurs portefeuilles sur les tables. Pour une raison encore indéterminée, la situation a soudainement dérapé.
http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-lezignanais-trouve-agonisant-a-fabrezan,490177.php
Stéphane Saillard, 54 ans, aurait succombé à une chute, ou après une bagarre.
Vif émoi, tôt hier matin, dans le paisible village de Fabrezan, situé à une dizaine de kilomètres de Lézignan-Corbières. La mort brutale et inexpliquée d’un homme : on ne parlait que de ça en cette matinée de dimanche consacrée au vote du premier tour de l’élection présidentielle...
Vers 6 h, des témoins ont découvert un homme agonisant au cœur de la bourgade : rue de l’Ancienne-Gare, non loin du foyer et de la salle omnisports. Qui sont le lieu de rendez-vous de la jeunesse fabrezanaise.
La tête ensanglantée, le malheureux gisait dans une flaque de sang au pied d’un mur haut de 4 mètres environ. Mur qui sépare la rue de l’Ancienne-Gare d’une autre qui la surplombe.
La victime, allongée dans une rigole, respirait avec difficulté. Son cœur battait faiblement. Le quinquagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale du Smur qui a tenté de le réanimer. Mais il a finalement succombé à ses blessures, dont un important traumatisme crânien.
Il s’agit de Stéphane Saillard, un Lézignanais de 54 ans qui avait l’habitude de venir dans l’un des cafés de Fabrezan, où il avait des amis.
Les gendarmes de la brigade de Lézignan, épaulés par leurs collègues de la brigade des recherches de la compagnie de Narbonne, se sont rendus sur place. Un technicien d’identification criminelle (Tic) a effectué des relevés. Des témoignages ont également été recueillis.
"À ce stade de l’enquête, confie le capitaine Thierry Denard, toutes les hypothèses sont plausibles : une simple chute accidentelle de la hauteur du mur, ou une bagarre qui a dégénéré. Bien qu’aucune trace d’altercation n’ait été relevée, ni aucun appel au centre opérationnel de la gendarmerie signalant ce type de faits. Mais, pour l’instant, aucune piste n’est privilégiée".
Le voisinage a été interrogé. Apparemment, personne n’a entendu les échos d’une bagarre dans la nuit. L’examen du corps sera certainement déterminant afin d’orienter les enquêteurs vers une piste plutôt qu’une autre. Une autopsie est prévue mardi à l’Institut médico-légal de Montpellier.
http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-lezignanais-trouve-agonisant-a-fabrezan,490177.php
Vif émoi, tôt hier matin, dans le paisible village de Fabrezan, situé à une dizaine de kilomètres de Lézignan-Corbières. La mort brutale et inexpliquée d’un homme : on ne parlait que de ça en cette matinée de dimanche consacrée au vote du premier tour de l’élection présidentielle...
Vers 6 h, des témoins ont découvert un homme agonisant au cœur de la bourgade : rue de l’Ancienne-Gare, non loin du foyer et de la salle omnisports. Qui sont le lieu de rendez-vous de la jeunesse fabrezanaise.
La tête ensanglantée, le malheureux gisait dans une flaque de sang au pied d’un mur haut de 4 mètres environ. Mur qui sépare la rue de l’Ancienne-Gare d’une autre qui la surplombe.
La victime, allongée dans une rigole, respirait avec difficulté. Son cœur battait faiblement. Le quinquagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale du Smur qui a tenté de le réanimer. Mais il a finalement succombé à ses blessures, dont un important traumatisme crânien.
Il s’agit de Stéphane Saillard, un Lézignanais de 54 ans qui avait l’habitude de venir dans l’un des cafés de Fabrezan, où il avait des amis.
Les gendarmes de la brigade de Lézignan, épaulés par leurs collègues de la brigade des recherches de la compagnie de Narbonne, se sont rendus sur place. Un technicien d’identification criminelle (Tic) a effectué des relevés. Des témoignages ont également été recueillis.
"À ce stade de l’enquête, confie le capitaine Thierry Denard, toutes les hypothèses sont plausibles : une simple chute accidentelle de la hauteur du mur, ou une bagarre qui a dégénéré. Bien qu’aucune trace d’altercation n’ait été relevée, ni aucun appel au centre opérationnel de la gendarmerie signalant ce type de faits. Mais, pour l’instant, aucune piste n’est privilégiée".
Le voisinage a été interrogé. Apparemment, personne n’a entendu les échos d’une bagarre dans la nuit. L’examen du corps sera certainement déterminant afin d’orienter les enquêteurs vers une piste plutôt qu’une autre. Une autopsie est prévue mardi à l’Institut médico-légal de Montpellier.
http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-lezignanais-trouve-agonisant-a-fabrezan,490177.php
L'ex-braqueur condamné pour avoir frappé des policiers
« J'ai un passé, j'ai payé. Aujourd'hui, je suis innocent. » Vieille figure de la délinquance rémoise, Mamaze soutenait dur comme fer qu'il n'avait ni frappé, ni insulté des policiers lors d'une interpellation au quartier des Châtillons, le 24 novembre dernier, après avoir exhibé son sexe.
Comment lui, l'ancien braqueur condamné à deux reprises en cour d'assises, ancien compagnon de cavale de Michel Vaujour dans les années 70, aurait-il pu tomber aussi bas ? Las ! Après deux renvois et un supplément d'information (l'union des 30 novembre et 22 décembre 2011), le tribunal correctionnel de Reims vient de le reconnaître coupable des faits reprochés, en lui infligeant une peine d'un an d'emprisonnement dont la moitié assortie du sursis.
25 ans en prison
Aujourd'hui âgé de 59 ans, Mamaze, alias Jean-Louis Mazaud, a passé 25 ans de sa vie en prison.
Son casier judiciaire porte encore la trace de 14 mentions. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, cet échalas au visage émacié, traits tirés, n'avait plus fait parler de lui depuis 2000, date de sa condamnation à quinze années de réclusion criminelle pour une série de braquages à la tête d'un gang qui avait attaqué deux supérettes et quatre bars-PMU.
Le 24 novembre, vers 6 h 30, un équipage de la brigade anticriminalité explique l'avoir contrôlé avenue Georges-Hodin en raison d'un échange suspect avec une personne. Les policiers ont cru à une transaction de drogue. Ils n'ont rien trouvé. D'après leurs déclarations, Mamaze aurait alors exhibé son sexe en les insultant.
Il aurait tenté de les mordre, les aurait frappés avant de se débattre avec une telle virulence lors du transport au commissariat qu'il aurait cassé le levier de vitesse, provoquant la panne du véhicule et l'envoi d'un second pour achever le transfert.
L'IGPN enquête
Jean-Louis Mazaud conteste les violences. Il n'aurait fait que se défendre après avoir été frappé sans raison légitime par la patrouille. Il reconnaît avoir baissé slip et pantalon, mais pour montrer qu'il ne cachait aucun produit stupéfiant.
Interrogée lors du supplément d'information confié à l'inspection générale de la police nationale (IGPN), une passante a cependant indiqué que le prévenu s'était alors comporté de manière agressive et provocatrice envers les policiers. Son témoignage a pesé lourd.
Mamaze a effectué un mois de détention provisoire. Remis en liberté sous contrôle judiciaire fin décembre, il ne retourne pas derrière les barreaux. L'homme est fatigué, affaibli. Les juges lui ont accordé la possibilité de purger ses six mois ferme sous un mode aménagé en raison de son fragile état de santé
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/lex-braqueur-condamne-pour-avoir-frappe-des-policiers
Comment lui, l'ancien braqueur condamné à deux reprises en cour d'assises, ancien compagnon de cavale de Michel Vaujour dans les années 70, aurait-il pu tomber aussi bas ? Las ! Après deux renvois et un supplément d'information (l'union des 30 novembre et 22 décembre 2011), le tribunal correctionnel de Reims vient de le reconnaître coupable des faits reprochés, en lui infligeant une peine d'un an d'emprisonnement dont la moitié assortie du sursis.
25 ans en prison
Aujourd'hui âgé de 59 ans, Mamaze, alias Jean-Louis Mazaud, a passé 25 ans de sa vie en prison.
Son casier judiciaire porte encore la trace de 14 mentions. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, cet échalas au visage émacié, traits tirés, n'avait plus fait parler de lui depuis 2000, date de sa condamnation à quinze années de réclusion criminelle pour une série de braquages à la tête d'un gang qui avait attaqué deux supérettes et quatre bars-PMU.
Le 24 novembre, vers 6 h 30, un équipage de la brigade anticriminalité explique l'avoir contrôlé avenue Georges-Hodin en raison d'un échange suspect avec une personne. Les policiers ont cru à une transaction de drogue. Ils n'ont rien trouvé. D'après leurs déclarations, Mamaze aurait alors exhibé son sexe en les insultant.
Il aurait tenté de les mordre, les aurait frappés avant de se débattre avec une telle virulence lors du transport au commissariat qu'il aurait cassé le levier de vitesse, provoquant la panne du véhicule et l'envoi d'un second pour achever le transfert.
L'IGPN enquête
Jean-Louis Mazaud conteste les violences. Il n'aurait fait que se défendre après avoir été frappé sans raison légitime par la patrouille. Il reconnaît avoir baissé slip et pantalon, mais pour montrer qu'il ne cachait aucun produit stupéfiant.
Interrogée lors du supplément d'information confié à l'inspection générale de la police nationale (IGPN), une passante a cependant indiqué que le prévenu s'était alors comporté de manière agressive et provocatrice envers les policiers. Son témoignage a pesé lourd.
Mamaze a effectué un mois de détention provisoire. Remis en liberté sous contrôle judiciaire fin décembre, il ne retourne pas derrière les barreaux. L'homme est fatigué, affaibli. Les juges lui ont accordé la possibilité de purger ses six mois ferme sous un mode aménagé en raison de son fragile état de santé
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/lex-braqueur-condamne-pour-avoir-frappe-des-policiers
dimanche 22 avril 2012
Besançon : suspecté d’avoir tenté d’enlever un enfant
Un homme d’une cinquantaine d’années est depuis hier en garde à vue dans le cadre d’une affaire de tentative d’enlèvement d’enfant.
Un jeune garçon de 11 ans attendait le bus, hier matin vers 9 h, rue de Trey, dans le quartier Saint-Claude à Besançon, lorsqu’un individu se serait approché de lui et aurait tenté de l’enlever.
L’homme, arrivé en voiture, aurait essayé de lui mettre un sac plastique sur la tête mais le bus serait arrivé à ce moment-là, mettant fin à ses agissements et le contraignant à s’enfuir au volant de son véhicule. L’enfant s’étant réfugié dans le bus, un témoin a noté la plaque d’immatriculation de la voiture, de sorte que la police a pu appréhender l’individu mis en cause dans l’après-midi.
En état de choc, l’enfant a été transporté au CHU. Quant à l’individu, il était toujours hier soir interrogé par les policiers sans que rien n’ait filtré du contenu de ses déclarations.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/22/suspecte-d-avoir-tente-d-enlever-un-enfant
Un jeune garçon de 11 ans attendait le bus, hier matin vers 9 h, rue de Trey, dans le quartier Saint-Claude à Besançon, lorsqu’un individu se serait approché de lui et aurait tenté de l’enlever.
L’homme, arrivé en voiture, aurait essayé de lui mettre un sac plastique sur la tête mais le bus serait arrivé à ce moment-là, mettant fin à ses agissements et le contraignant à s’enfuir au volant de son véhicule. L’enfant s’étant réfugié dans le bus, un témoin a noté la plaque d’immatriculation de la voiture, de sorte que la police a pu appréhender l’individu mis en cause dans l’après-midi.
En état de choc, l’enfant a été transporté au CHU. Quant à l’individu, il était toujours hier soir interrogé par les policiers sans que rien n’ait filtré du contenu de ses déclarations.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/22/suspecte-d-avoir-tente-d-enlever-un-enfant
Les soutiens affluent pour le dresseur d'ours
Toute la journée de vendredi, Jean-Philippe Roman, gérant du parc animalier de Pradinas dans l'Aveyron, s'est battu contre les autorités pour empêcher la saisie judiciaire d'une partie des animaux du parc. Les gendarmes sont arrivés dès le matin, le gérant s'est enfermé avec son ourse et la situation ne s'est débloquée qu'en fin de journée, vers 20 heures, quand Yves Delpérié, procureur de la République, a trouvé une solution satisfaisante pour toutes les parties.
Il suffit de lire les réactions sur le site internet de « La Dépêche du Midi » pour comprendre l'émoi suscité par cette affaire. Il est vrai que si l'homme est bien connu en Rouergue, où il s'est installé il y a un peu plus de quatre ans, il jouit aussi d'une notoriété qui dépasse les frontières. Avec ses ours, ses loups et ses rapaces il a côtoyé le monde de la publicité et du cinéma, notamment dans Les Visiteurs 2 ou Gladiator.
Mais l'homme est rassuré, depuis hier matin il a une boîte mail saturé et un téléphone qui n'arrête pas de sonner. L'association des amis du parc et la communauté de communes vont se porter partie civile à ses côtés. « ça n'arrête pas. Ce sont des particuliers qui nous appellent, d'autres gérants de parc aussi. Il y a même des gens qui font des pétitions pour me soutenir ». Pour l'instant, Jean-Philippe Roman attend de connaître la date de son procès en appel en espérant que, ce jour-là, il aura tous ses papiers en règle.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/22/1336515-pradinas-les-soutiens-affluent-pour-le-dresseur-d-ours.html
Il suffit de lire les réactions sur le site internet de « La Dépêche du Midi » pour comprendre l'émoi suscité par cette affaire. Il est vrai que si l'homme est bien connu en Rouergue, où il s'est installé il y a un peu plus de quatre ans, il jouit aussi d'une notoriété qui dépasse les frontières. Avec ses ours, ses loups et ses rapaces il a côtoyé le monde de la publicité et du cinéma, notamment dans Les Visiteurs 2 ou Gladiator.
Le héros d'une mauvaise histoire
Ce vendredi, les caméras se sont à nouveau braquées vers ses animaux mais c'était lui le héros d'une histoire dont il se serait bien passé. Avoir une pléiade de gendarmes à sa porte menaçant de saisir les animaux du parc, notamment une ourse et un loup, il y a de quoi sortir de ses gonds quand on estime être dans son bon droit. Pour le faire valoir, le dresseur s'est retranché dans la cage de son ourse, Câline, attendant que la force publique vienne le déloger. En fin de journée, le procureur a mis fin au psychodrame naissant en estimant que les animaux n'étaient pas en situation de maltraitance et que la saisie de deux pauvres buses justifierait bien tout ce déploiement gendarmesque en attendant le jugement que devra rendre bientôt la cour d'appel de Grenoble. Tout cela à cause d'une décision de justice suite à un défaut d'autorisation administrative constaté lors d'un spectacle que donnait Jean-Philippe Roman dans la Drôme, en juillet 2011. Condamné par le tribunal correctionnel de Valence, le dresseur avait fait appel avant d'oublier cette péripétie. « Tous les dossiers sont suivis par le ministère de l'Environnement qui doit me délivrer les autorisations qui me manquent »Mais l'homme est rassuré, depuis hier matin il a une boîte mail saturé et un téléphone qui n'arrête pas de sonner. L'association des amis du parc et la communauté de communes vont se porter partie civile à ses côtés. « ça n'arrête pas. Ce sont des particuliers qui nous appellent, d'autres gérants de parc aussi. Il y a même des gens qui font des pétitions pour me soutenir ». Pour l'instant, Jean-Philippe Roman attend de connaître la date de son procès en appel en espérant que, ce jour-là, il aura tous ses papiers en règle.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/22/1336515-pradinas-les-soutiens-affluent-pour-le-dresseur-d-ours.html
Trois hommes armés et cagoulés dévalisent la bijouterie
Hier matin, à Nîmes, aux alentours de 10 h 30, trois hommes armés et cagoulés ont dévalisé le rayon bijouterie du supermarché Géant Casion de Cap Costières.
Les trois hommes ont d’abord aspergé de gaz lacrymogène l’employée d’une pizzeria, puis les vendeuses du rayon bijouterie du supermarché. Ils se sont ensuite emparés de tous les bijoux en or exposé.
Puis, ils sont repartis à bord d’un second véhicule, qui a été retrouvé, incendié route de Beaucaire, à Nîmes. En fin de matinée, le montant du butin restait à évaluer.
http://www.midilibre.fr/2012/04/21/dma-braquage-du-rayon-bijouterie-au-geant-casino-de-cap-costieres,489645.php
Les trois hommes ont d’abord aspergé de gaz lacrymogène l’employée d’une pizzeria, puis les vendeuses du rayon bijouterie du supermarché. Ils se sont ensuite emparés de tous les bijoux en or exposé.
Puis, ils sont repartis à bord d’un second véhicule, qui a été retrouvé, incendié route de Beaucaire, à Nîmes. En fin de matinée, le montant du butin restait à évaluer.
http://www.midilibre.fr/2012/04/21/dma-braquage-du-rayon-bijouterie-au-geant-casino-de-cap-costieres,489645.php
Les gendarmes tirent pour stopper un fourgon
Jeudi, un chauffard a tenté de mettre un véhicule de gendarmerie dans le fossé au terme d'une course-poursuite effrénée. Les militaires ont été contraints d'ouvrir le feu pour le forcer à s'arrêter. Hier, cet habitant de Connantray a été conduit en prison.
Il a tout fait pour échapper à la patrouille de gendarmerie lancée à ses trousses. Jeudi en fin de journée, un habitant de Connantray circule tranquillement à bord d'un Renault Trafic en compagnie de son frère. Au détour d'une rue de la commune de Bergères-lès-Vertus, le fourgon se retrouve face à une patrouille de gendarmerie. Les militaires font signe au conducteur de s'arrêter pour un contrôle de routine. L'homme, âgé de 48 ans, semble obtempérer en ralentissant et en amorçant une manœuvre sur le bas-côté. Mais brusquement, il se ravise et file en trombe. Les gendarmes se lancent immédiatement dans son sillage. C'est le début d'une incroyable course-poursuite. Pied au plancher, le conducteur du fourgon roule à tombeau ouvert. Il grille le stop à chaque intersection qui s'offre à lui. Les gendarmes restent dans son sillage. Alors, il n'hésite pas à défoncer une clôture pour prendre la clé des champs. Quelques soubresauts plus loin, il regagne la route. La patrouille est toujours derrière lui. Le furieux tente de les mettre dans le fossé à plusieurs reprises au moyen de violents coups de volant. Les militaires parviennent à l'esquiver. Le passager n'est déjà plus dans le véhicule en fuite. Terrorisé et ne parvenant pas à raisonner son frère, il a profité d'un bref ralentissement pour sauter du véhicule en marche.
Coups de feu dans les pneus
Les gendarmes décident alors de mettre un terme à cette course-poursuite effrénée qui menace de virer au drame à tout instant. Le conducteur colle au véhicule du fuyard tandis que l'autre militaire ouvre le feu sur les pneumatiques. Quatre coups de pistolet claquent avant que le fourgon ne s'immobilise. Le violent, qui est maintenant en joue, se laisse appréhender. Placé en garde à vue, il n'a pas d'autre choix que de reconnaître les faits.
Le quadragénaire roulait en fait sans permis et au volant d'un fourgon volé en Seine-et-Marne, dans le courant du mois de mars. Pour éviter d'être repéré, il avait posé de fausses plaques minéralogiques. Autant d'infractions dont il aura à répondre devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne où il doit comparaître lundi prochain. Mais il est également poursuivi pour « refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui et violences volontaires avec arme par destination sur agents dépositaires de la force publique ». Comme il a déjà un casier judiciaire et qu'il est en état de récidive légale pour le vol du véhicule, il risque une lourde peine de prison. Inutile de dire qu'il a été conduit en prison en attendant son procès.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-gendarmes-tirent-pour-stopper-un-fourgon
Il a tout fait pour échapper à la patrouille de gendarmerie lancée à ses trousses. Jeudi en fin de journée, un habitant de Connantray circule tranquillement à bord d'un Renault Trafic en compagnie de son frère. Au détour d'une rue de la commune de Bergères-lès-Vertus, le fourgon se retrouve face à une patrouille de gendarmerie. Les militaires font signe au conducteur de s'arrêter pour un contrôle de routine. L'homme, âgé de 48 ans, semble obtempérer en ralentissant et en amorçant une manœuvre sur le bas-côté. Mais brusquement, il se ravise et file en trombe. Les gendarmes se lancent immédiatement dans son sillage. C'est le début d'une incroyable course-poursuite. Pied au plancher, le conducteur du fourgon roule à tombeau ouvert. Il grille le stop à chaque intersection qui s'offre à lui. Les gendarmes restent dans son sillage. Alors, il n'hésite pas à défoncer une clôture pour prendre la clé des champs. Quelques soubresauts plus loin, il regagne la route. La patrouille est toujours derrière lui. Le furieux tente de les mettre dans le fossé à plusieurs reprises au moyen de violents coups de volant. Les militaires parviennent à l'esquiver. Le passager n'est déjà plus dans le véhicule en fuite. Terrorisé et ne parvenant pas à raisonner son frère, il a profité d'un bref ralentissement pour sauter du véhicule en marche.
Coups de feu dans les pneus
Les gendarmes décident alors de mettre un terme à cette course-poursuite effrénée qui menace de virer au drame à tout instant. Le conducteur colle au véhicule du fuyard tandis que l'autre militaire ouvre le feu sur les pneumatiques. Quatre coups de pistolet claquent avant que le fourgon ne s'immobilise. Le violent, qui est maintenant en joue, se laisse appréhender. Placé en garde à vue, il n'a pas d'autre choix que de reconnaître les faits.
Le quadragénaire roulait en fait sans permis et au volant d'un fourgon volé en Seine-et-Marne, dans le courant du mois de mars. Pour éviter d'être repéré, il avait posé de fausses plaques minéralogiques. Autant d'infractions dont il aura à répondre devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne où il doit comparaître lundi prochain. Mais il est également poursuivi pour « refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui et violences volontaires avec arme par destination sur agents dépositaires de la force publique ». Comme il a déjà un casier judiciaire et qu'il est en état de récidive légale pour le vol du véhicule, il risque une lourde peine de prison. Inutile de dire qu'il a été conduit en prison en attendant son procès.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-gendarmes-tirent-pour-stopper-un-fourgon
samedi 21 avril 2012
Violences aggravées : enquête bâclée, les dix prévenus relaxés
Lundi, les dix personnes convoquées au tribunal pour répondre de faits de violences aggravées commis le 31 août 2011 ont toutes été relaxées à cause d'un travail d'enquête bâclé. Même le parquet s'est abstenu de réquisitions.
LUNDI, à l'audience du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières, dix prévenus convoqués pour une affaire de violences aggravées, laquelle s'est déroulée à la fin de l'été dernier, à Vivier-au-Court, ont été purement simplement été relaxés.
En cause, le travail d'enquête des gendarmes de la brigade de Vrigne-aux-Bois, mis à mal tant par les avocats que par les juges et même par le parquet.
Mardi 30 août 2011, vers 13 heures, les gendarmes interviennent à Vivier-au-Court pour obliger un automobiliste à déplacer son véhicule garé devant le garage d'un riverain. En présence des militaires, le conducteur obtempère, mais, aussitôt les gendarmes partis, une bagarre éclate, mettant aux prises le conducteur indélicat et les deux fils du résidant dont la sortie du garage était bloquée. Une heure après l'altercation, les protagonistes se rendent à la brigade pour porter plainte. Fin du premier acte.
Selon l'un des prévenus au procès, une rivalité existait entre les deux familles en raison de leurs origines - l'une d'origine marocaine, l'autre algérienne. La plupart des membres résident dans le même immeuble à Vivier-au-Court.
Deuxième acte, en début soirée, le même jour, vers 19 h 30.
La propriétaire du véhicule gênant discutait sur le parking, en bas de l'immeuble où il habite, avec d'autres membres de sa famille.
L'homme indisposé par la voiture, était lui aussi sur le parking, avec sa fille.
Cette dernière, ayant eu le sentiment son père allait être agressé, a appelé ses frères avec son téléphone portable, qui arrivent une demi-heure plus tard, avec la ferme intention d'en découdre.
Aucune garde à vue
Au tribunal, ni les juges ni le parquet n'ont pu s'appuyer sur le rapport de l'enquête préliminaire fournie par les gendarmes pour savoir ce qui s'était réellement passé, ce soir-là, sur un parking à Vivier-au-Court. Malgré un interrogatoire mené de main de maître par la présidente du tribunal, les protagonistes se renvoyaient la balle, avec toujours le même refrain ; « ce n'est pas moi, c'est lui ».
Me Blocquaux et Me Dimarsky ayant déjà mis en évidence les incohérences de l'enquête, le substitut du procureur était lui aussi particulièrement ennuyé au vu de cette enquête bâclée par les gendarmes, n'ayant abouti sur aucune garde à vue. Le substitut a reconnu qu'il y avait un certain nombre de « faiblesses » dans le dossier.
Elle a refusé de prendre des réquisitions, s'en remettant à la décision du tribunal.
La présidente du tribunal a donc expliqué aux prévenus qu'il n'avait pas assez d'éléments dans ce dossier pour pouvoir les juger : « Le doute doit profiter aux prévenus et madame le procureur fera ce qu'il faut pour comprendre les raisons de cette enquête dommageable », expliquait-elle.
Les dix prévenus ont donc été relaxés.
« La montagne a accouché d'une souris » commentaient plusieurs personnes présentes à l'audience
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/violences-aggravees-enquete-baclee-les-dix-prevenus-relaxes
LUNDI, à l'audience du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières, dix prévenus convoqués pour une affaire de violences aggravées, laquelle s'est déroulée à la fin de l'été dernier, à Vivier-au-Court, ont été purement simplement été relaxés.
En cause, le travail d'enquête des gendarmes de la brigade de Vrigne-aux-Bois, mis à mal tant par les avocats que par les juges et même par le parquet.
Mardi 30 août 2011, vers 13 heures, les gendarmes interviennent à Vivier-au-Court pour obliger un automobiliste à déplacer son véhicule garé devant le garage d'un riverain. En présence des militaires, le conducteur obtempère, mais, aussitôt les gendarmes partis, une bagarre éclate, mettant aux prises le conducteur indélicat et les deux fils du résidant dont la sortie du garage était bloquée. Une heure après l'altercation, les protagonistes se rendent à la brigade pour porter plainte. Fin du premier acte.
Selon l'un des prévenus au procès, une rivalité existait entre les deux familles en raison de leurs origines - l'une d'origine marocaine, l'autre algérienne. La plupart des membres résident dans le même immeuble à Vivier-au-Court.
Deuxième acte, en début soirée, le même jour, vers 19 h 30.
La propriétaire du véhicule gênant discutait sur le parking, en bas de l'immeuble où il habite, avec d'autres membres de sa famille.
L'homme indisposé par la voiture, était lui aussi sur le parking, avec sa fille.
Cette dernière, ayant eu le sentiment son père allait être agressé, a appelé ses frères avec son téléphone portable, qui arrivent une demi-heure plus tard, avec la ferme intention d'en découdre.
Aucune garde à vue
Au tribunal, ni les juges ni le parquet n'ont pu s'appuyer sur le rapport de l'enquête préliminaire fournie par les gendarmes pour savoir ce qui s'était réellement passé, ce soir-là, sur un parking à Vivier-au-Court. Malgré un interrogatoire mené de main de maître par la présidente du tribunal, les protagonistes se renvoyaient la balle, avec toujours le même refrain ; « ce n'est pas moi, c'est lui ».
Me Blocquaux et Me Dimarsky ayant déjà mis en évidence les incohérences de l'enquête, le substitut du procureur était lui aussi particulièrement ennuyé au vu de cette enquête bâclée par les gendarmes, n'ayant abouti sur aucune garde à vue. Le substitut a reconnu qu'il y avait un certain nombre de « faiblesses » dans le dossier.
Elle a refusé de prendre des réquisitions, s'en remettant à la décision du tribunal.
La présidente du tribunal a donc expliqué aux prévenus qu'il n'avait pas assez d'éléments dans ce dossier pour pouvoir les juger : « Le doute doit profiter aux prévenus et madame le procureur fera ce qu'il faut pour comprendre les raisons de cette enquête dommageable », expliquait-elle.
Les dix prévenus ont donc été relaxés.
« La montagne a accouché d'une souris » commentaient plusieurs personnes présentes à l'audience
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/violences-aggravees-enquete-baclee-les-dix-prevenus-relaxes
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