mardi 31 janvier 2012

Paris : les braqueurs d’un PMU dérobent 150 000 €

Deux hommes encagoulés, munis d’une arme de poing et d’une bombe lacrymogène ont fait irruption, dimanche, vers 18 h 30, dans un bar-, situé dans le XIXe arrondissement à . L’un des deux malfrats s’en est pris à un client tandis que son complice faisait le guet. Les deux malfaiteurs ont ensuite menacé l’ensemble du personnel et des clients avant de s’emparer du contenu des caisses et du coffre-fort.
 
Les deux hommes ont tenté de prendre la fuite au guidon d’une puissante moto avant de renoncer : leur deux-roues n’a pas voulu démarrer. Les braqueurs ont quand même réussi à s’enfuir à pied, en emportant un butin estimé à près de 150 000 €. Les enquêteurs du 2ème district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés des investigations

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-braqueurs-d-un-pmu-derobent-150-000-eur-31-01-2012-1838909.php

Agressé pour une cigarette

Un étudiant nancéien âgé de 22 ans, quittait, vendredi peu avant 18 h, son lieu de stage dans le secteur de l’avenue Foch pour rentrer chez lui, à pied. Au bas du quai Claude-le-Lorrain, alors qu’il range son téléphone portable et double sur le trottoir un groupe de six individus, on lui réclame une cigarette.
L’étudiant leur répond qu’il ne fume pas et poursuit son chemin sans prêter attention au groupe qui vocifère dans son dos. Groupe qui va ensuite fondre sur lui en courant avant de l’encercler au niveau d’un passage sous la voie ferrée. Balayé par derrière, l’étudiant riposte et tente de préserver sa sacoche qu’un des agresseurs cherche à arracher. La victime prendra plusieurs coups de poings au niveau de la tête et au moins un coup de genou dans le visage.
Le Nancéien parvient toutefois à se dégager et trouve refuge chez un commerçant le temps de reprendre ses esprits. Il rentre chez lui choqué et ensanglanté. Un proche le conduit immédiatement aux urgences. Une blessure au niveau de l’arcade nécessitera deux points de suture et une radio de la face.
La victime a déposé plainte hier. Ses agresseurs pourraient être âgés de 18 à 20 ans.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/01/31/agresse-par-six-individus

Comparution immédiate Le père violent mis derrière les barreaux

Le tribunal n'a pas été tendre avec le prévenu. Il faut dire que ce dernier ne l'a pas été non plus avec sa concubine. Vingt-quatre mois de prison, dont vingt assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve, c'est la peine dont a écopé en l'occurrence un Rémois de 49 ans, hier, lors de son jugement en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Eméché par l'alcool et les réflexions de sa compagne au sujet de sa consommation excessive, celui-ci n'avait pas trouvé mieux que lever la main contre elle (2 jours d'ITT), samedi dernier, en début d'après-midi, à leur domicile rémois, avant de s'en prendre de la même manière à son propre fils de 17 ans, venu s'interposer entre lui et sa belle-mère (3 jours d'ITT).
Coutumier du fait - actuellement suivi par le juge d'application des peines pour avoir été condamné précédemment dans un dossier similaire -, l'homme a tout d'abord contesté les charges au cours de sa garde à vue avant de reconnaître sa responsabilité lors d'une confrontation avec sa victime. Mais hier encore, celui-ci a semblé vouloir se réfugier derrière sa consommation excessive d'alcool. Un problème dont il devra se soigner au cours des dix-huit mois de sa mise à l'épreuve, en plus de s'acquitter de 500 euros de dommages et intérêts en faveur de son fils. En attendant, un mandat de dépôt ayant été délivré par le tribunal à l'issue de l'audience, le prévenu est allé purger ses quatre mois de prison ferme dans une cellule de la maison d'arrêt de Châlons-en-Champagne.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/reims-comparution-immediate-le-pere-violent-mis-derriere-les-barreaux

Fleury-Mérogis : deux gardiens de la prison agressés dans leur immeuble

Ils vont travailler avec une certaine peur au ventre. Et le soir, cette angoisse les suit jusqu’à leur domicile. A la suite de l’agression de deux d’entre eux dans leur résidence, des surveillants de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis tirent la sonnette d’alarme sur une cohabitation à leurs yeux inappropriée.
Il est entre 19h45 et 20 heures, ce dimanche.
Dans le hall de leur immeuble, une résidence jouxtant la prison et habitée principalement par des gardiens, des jeunes se retrouvent. Avec l’alcool, les décibels montent et quelques dégradations matérielles suivent. Un premier locataire, employé à la maison d’arrêt, descend pour les faire partir. Encerclé par une dizaine d’individus, il se fait rouer de coups par trois ou quatre d’entre eux. Des voisins sortent. Et un de ses collègues est également pris à partie. Quatre des agresseurs sont interpellés et placés en garde à vue. Très choquées, les victimes, blessées au visage et aux oreilles, ont porté plainte hier auprès de la gendarmerie.

«A l’extérieur, ce quartier est surnommé Matonville»

Pour l’Ufap-Unsa, le squat des halls n’est pas nouveau. « Mais cette fois-ci, nous avons atteint un certain niveau de violence », dénonce Gérald Ferjul. Le secrétaire local de ce syndicat va même plus loin. D’après lui, l’agression est liée au travail des deux gardiens. « A l’extérieur, ce quartier est surnommé Matonville. Dimanche, ils ont été traités de sales matons. » Et d’ajouter que les hommes passés à tabac ont reconnu des gens déjà croisés en prison. « Ils craignent les représailles », continue le syndicaliste.

Gérald Ferjul demande qu’un parc soit exclusivement réservé au personnel pénitentiaire. Car dans cette résidence, en plus des de la prison, vivent des familles, qui ont obtenu un social par la ville ou par la préfecture. Il n’est pas impossible que des ex-détenus deviennent les voisins de surveillants. « Je ne pense pas que nous en avons. Mais lorsque nous recevons les dossiers, nous n’avons aucun moyen de le savoir », précise-t-on chez le bailleur RLF, qui a également porté plainte.
« La préfecture nous met ici des personnes en situation de grande difficulté, voire à risques, qui sont parfois exclues par d’autres villes », déplore David Derrouet, le maire PS de Fleury. L’élu doit adresser ce matin un courrier au ministère de l’Intérieur et à la préfecture pour demander qu’« il y ait un basculement du contingent préfectoral vers celui de la ville et du bailleur ». Contactée, la préfecture n’a pas souhaité répondre. Le bailleur tient lui à préciser que sur les 600 logements, 14 sont attribués par la préfecture, 107 par la commune, 350 par l’administration pénitentiaire et le reste à d’autres fonctionnaires.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/fleury-merogis-deux-gardiens-de-la-prison-agresses-dans-leur-immeuble-31-01-2012-1837798.php

Des cas de gale au lycée Sainte-Marie-de-Nevers

« Lorsque mes parents ont reçu un mail annonçant qu'il y avait des cas de gale au lycée, j'ai eu un peu peur » explique, Mathilde, lycéenne de 20 ans à Sainte-Marie-de-Nevers dans le centre de Toulouse. « Il y a quelques jours, deux élèves ont effectivement contracté la gale » confirme l'infirmière scolaire du lycée. « Deux autres lycéens avaient les mêmes symptômes de démangeaisons et de boutons mais ils ne l'avaient finalement pas ». Pendant trois jours, les quatre élèves ont été écartés du lycée, le temps de suivre le traitement médical habituel. « Ils ont réintégré le lycée sans problème, il n'y a pas eu besoin de décontaminer les locaux ». Un courrier d'information et de prévention a été adressé à tous les parents. « Il explique comment se protéger du risque de contamination alors que je pensais que cette maladie n'existait même plus » raconte Nick, un autre lycéen. Pourtant l'infirmière scolaire l'assure : « Même si c'est la première fois que notre lycée est concerné par la gale, c'est une maladie fréquente dans les collectivités ».
En mars 2009, huit élèves de l'internat de Jolimont avaient contracté cette affection. À l'époque, les chambres avaient été traitées dans un premier temps avant qu'une société ne procède à une désinfection complète des locaux.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/31/1273460-des-cas-de-gale-au-lycee-sainte-marie-de-nevers.html

Nice: touchés par des tirs de plombs en pleine rue

L'un, légèrement blessé, arborait une plaie saignante au beau milieu du front. L'autre aurait été touché à l'arrière du crâne, protégé par son bonnet. Tous deux sont restés stupéfaits.
Dimanche soir, en pleine rue, ces anonymes ont reçu des plombs tirés depuis un immeuble voisin, à l'angle des rues Barberis et Arson.
« Ma fille a entendu le bruit des tirs,raconte une habitante du quartier. Des petits sons, qui lui ont d'abord fait croire à des oiseaux déféquant sur des voitures. Des plombs, en fait, qui ont blessé un cycliste. Il a failli tomber de la selle ! Il saignait entre les deux yeux, avait l'air sonné. Un autre monsieur s'est réfugié sous un porche, pour regarder d'où venaient les tirs. »
Repéré. Un premier étage, une vitre encore ouverte… 19 h 30 : la police frappe à la porte. Découvre quatre adolescents dans un appartement. L'un d'eux tend aux fonctionnaires un pistolet à billes… puis, plus convaincant, un pistolet à plombs.
Les trois suspects ont 17 ans, le quatrième est tout juste majeur. Tous sont interpellés et conduits à la caserne Auvare, au service du quart, puis à la sûreté départementale.
Entendus dans le cadre de leur garde à vue, ils vont - sans mauvais jeu de mot - se renvoyer la balle.
Deux ados seront mis hors de cause et relâchés. Les autres sont, en revanche, chacun soupçonnés d'avoir tiré.
Un mineur en garde à vue prolongée
Sans viser les passants ? C'est ce qu'ils affirment. Une version qui ne convainc pas la brigade des atteintes aux personnes (BAP), au regard des impacts.
S'agit-il plutôt d'un jeu inconscient, de gamins confondant réalité et jeu vidéo ? C'est l'une des hypothèses pouvant expliquer ce geste, certes sans conséquence grave, mais qui aurait pu entraîner un drame. Car si un tir de plomb n'est pas létal, il peut crever un œil.
À ce stade, les suspects sont poursuivis pour « violences volontaires avec armes en réunion ».
Le premier a été remis en liberté et sera convoqué devant la justice. Le second, déjà connu des services judiciaires, a vu sa garde à vue prolongée et devrait être présenté au juge des enfants ce matin.
Aussi rares qu'inquiétants, de tels faits ne sont pas inédits à Nice. En novembre 2010, cinq passants avaient essuyé des tirs de plombs près d'Acropolis, avenue Pauliani.
Avant cela, à l'été 2008, un jeune résident de l'avenue Jean-Médecin avait joué les « snipers du centre-ville » depuis ses fenêtres.
http://www.nicematin.com/article/papier/nice-touches-par-des-tirs-de-plombs-en-pleine-rue.771346.html

Porcheville/agression: 4 hommes écroués

Quatre hommes ont été mis en examen puis écroués aujour'dhui en fin de journée dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une octogénaire lors de l'agression d'un couple de retraités début janvier à Porcheville dans les Yvelines. Un cinquième suspect était en cours de présentation devant un juge d'instruction ce soir.

Ces cinq personnes, âgées de 21 à 35 ans et défavorablement connues des services de police, avaient été interpellées dans le Nord-Pas-de-Calais. Une information judiciaire avait été ouverte pour "vol avec violences ayant entraîné la mort" et "vol en bande organisée avec séquestration".

Cette équipe très mobile était suivie par l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), à qui avait été confiée l'enquête conjointement avec la police judiciaire de Versailles.

Le 11 janvier, un couple de retraités avait été retrouvé ligoté dans son pavillon de Porcheville. La femme âgée de 85 ans était décédée, tandis que son mari de 74 ans avait été hospitalisé dans un état grave. Quand le vieil homme avait pu être entendu par les enquêteurs, plusieurs jours après les faits, il avait raconté avoir été agressé avec son épouse par cinq hommes encagoulés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/30/97001-20120130FILWWW00670-porchevilleagression-4-hommes-ecroues.php

Il fuit le contrôle, la course-poursuite s'engage

Un conducteur a voulu se dérober à Laon à un contrôle d'alcoolémie. Les policiers l'ont rattrapé après des kilomètres d'une folle poursuite.

LA délinquance routière prend décidément de drôles de proportions. Dans la nuit de vendredi à samedi, à Laon, une nouvelle illustration en a été donnée, sous la forme d'une course-poursuite qui a duré plusieurs kilomètres, de la ville préfecture aux communes environnantes.
Il est environ deux heures du matin quand les fonctionnaires souhaitent procéder à un contrôle d'alcoolémie dans la ville haute. Dans un premier temps, l'automobiliste fait mine de s'arrêter. Rapidement néanmoins, il redémarre en trombe. Les patrouilles de police le prennent en chasse. Il s'en suit un périple dans les rues de la ville où évidemment le fuyard fait tout pour semer les forces de l'ordre.

Deux pneus éclatent

Dans la foulée, le fugitif est repéré par la brigade anti-criminalité alors qu'il s'engage sur la D1044, en direction de Crépy. Les fonctionnaires continuent à essayer de l'intercepter. Ils le suivent jusqu'à Crépy, à une dizaine de kilomètres, où le manège continue dans plusieurs rues de la commune. Puis, c'est au tour de Vivaise, village situé juste à côté. Cette fois, la voiture prise en chasse heurte un trottoir. Deux pneus éclatent. Les policiers parviennent à rattraper les deux hommes dans le véhicule. Le passager reste dans l'habitacle, non sans opposer une certaine résistance à son interpellation.
Le conducteur, lui, prend la poudre d'escampette à pied. Il se met en garde quand les policiers veulent l'arrêter, ces derniers devront utiliser la force pour le maîtriser. Et une fois arrivée au véhicule de police, il va donner plusieurs coups dans une vitre, finissant par la faire sortir de son emplacement.
Le duo âgé d'une trentaine d'années, originaires de Tergnier, est placé en garde à vue. L'automobiliste avait a priori un taux d'1,3 gramme d'alcool dans le sang. Il conduisait sans permis. Il est convoqué à ce sujet devant le tribunal. Il devra alors répondre également du refus d'obtempérer et de dégradations d'un véhicule administratif. Le passager est poursuivi pour rébellion.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-fuit-le-controle-la-course-poursuite-sengage

lundi 30 janvier 2012

Un million d'euros dérobé dans une bijouterie de Chalon-sur-Saône

La PJ de Dijon a lancé lundi un appel à témoins dans l'enquête sur le braquage d'une bijouterie, samedi à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), dont le préjudice avoisine le million d'euros, a-t-on appris de source policière. À 9 h 40 samedi, deux hommes sont entrés dans une bijouterie située en plein centre-ville de Chalon-sur-Saône. Habillés de couleur sombre, ils avaient le visage dissimulé par des casquettes et des écharpes et étaient armés d'un revolver et d'un pistolet-mitrailleur, a-t-on indiqué de même source, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire.
Après avoir enfermé une des employées et une cliente dans un local, l'autre employée a remis le contenu du coffre et des vitrines aux braqueurs. Le montant du braquage, composé de "nombreux bijoux en or et diamants", "avoisinerait le million d'euros", précise-t-on de source policière. "Il ne s'agit pas de novices, l'affaire était bien préparée", ajoute-t-on.
Vingt minutes après être entrés dans la bijouterie, les deux hommes "auraient" pris la fuite à bord d'un puissant 4x4. La police judiciaire demande à toute personne ayant aperçu un 4x4 "de type Q7 roulant à vive allure sur les quais de Chalon-sur-Saône, samedi aux environs de 10 h 15" de contacter par téléphone le 03.80.44.58.70 ou, par e-mail, l'adresse dipj.dijon@interieur.gouv.fr.

http://www.lepoint.fr/societe/un-million-d-euros-derobe-dans-une-bijouterie-de-chalon-sur-saone-30-01-2012-1425479_23.php

Mutilé par un tir de flashball

Halil Kiraz, 33 ans, a perdu un œil après le tir d’un policier en avril 2009 à Compiègne. Son avocat estime que la légitime défense ne tient pas. Il veut une reconstitution.

Mi-février, ce sera sa treizième intervention chirurgicale au niveau de l’œil droit. Sous son pansement qu’il porte en permanence, l’œil est mutilé. Les paupières fermées. La chirurgie ne pourra jamais lui ramener la vue.

Elle se cantonne désormais aux aspects esthétiques, à faire en sorte que la prothèse tienne, que les paupières fonctionnent.

Halil Kiraz, 33 ans, est « à bout ». Un divorce, ses trois enfants en bas âges qui ont peur de l’approcher lui et son pansement, et une carrière dans le bâtiment qui a été brisée.

Depuis ce fameux 17 avril 2009, son combat médical, qui l’oblige à une visite chaque semaine à Amiens, n’est pas fini. Et sur le plan judiciaire, la situation n’avance pas plus.

L’instruction de la plainte déposée à l’encontre du policier auteur du tir pour « violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente » est toujours en cours d’instruction, depuis juillet 2009. Mais son avocat, Me Jérôme Crépin, a des craintes. Il veut que l’enquête accélère, et qu’elle soit beaucoup plus complète par rapport à son état actuel.

L’enjeu pour Halil Kiraz : que la bavure policière soit reconnue, et non la légitime défense, comme l’avait sous-entendu le procureur de la République en classant sans suite la première plainte.

Ce 17 avril 2009 en soirée, une violente dispute éclate entre Halil Kiraz et sa femme, rue Pierre-Loti, dans le quartier du Clos-des-Roses à Compiègne. Hors de lui, l’homme se munit d’une barre de fer .

Il saccage alors la voiture Opel qu’il a achetée mais qui est au nom de sa femme. La police est alertée, et une patrouille de la brigade anticriminalité arrive sur place. Deux versions s’opposent alors.

« Le policier a tiré d’une distance de 4 à 4,5 m »

Celle de Halil Kiraz et de son avocat : en aucun cas il n’y a eu de menaces envers les policiers. « J’ai vu arriver la Ford Mondéo, j’avais la barre de fer à la main. Je savais que c’était la BAC et que j’allais être embarqué. Les deux policiers sont descendus. Il n’y a pas eu de discussion. J’ai entendu « tir flash-ball, j’ai tourné la tête, et là je me suis écroulé ».

Les policiers disent de leur côté avoir demandé à Kiraz de lâcher la barre de fer, et que le tir a été effectué alors qu’il s’avançait vers eux, menaçant.

L’inspection générale de la police nationale a enquêté sur cette affaire. Son rapport avait conclu que « l’utilisation du flash-ball paraissait justifiée eu égard au contexte de l’intervention ». Sur cette base, le procureur avait classé la première plainte au motif que l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée.

La nouvelle plainte qui a suivi a provoqué l’ouverture d’une information judiciaire. Un juge d’instruction a désormais le dossier entre les mains. Il a confié l’enquête... à la même inspection générale de la police nationale.

Me Jérôme Crépin ne veut pas se contenter d’une nouvelle enquête se résumant à l’audition d’un témoin et du versement au dossier de la circulaire de la police nationale sur les conditions d’utilisation du flash-ball. Il souhaite notamment une expertise médico-légale de Halil Kiraz, une reconstitution des faits, et une expertise balistique.

« L’usage de cette arme a été effectué de façon disproportionnée. Le policier a tiré d’une distance de 4 à 4,5 m. Il a indiqué ne pas avoir visé, avoir tendu le bras parallèlement au sol au moment du tir. Il s’agit donc d’un tir tendu. (...) Il n’a pas pris la précaution de tirer vers le bas pour éviter de toucher des organes vitaux », dénonce Me Jérôme Crépin.

Selon des témoins qui ont été entendus dans l’affaire, les policiers ont paniqué après le tir, comprenant la gravité des faits. Ils ont immédiatement déclaré : « C’était de la légitime défense ».
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Mutile-par-un-tir-de-flashball

Le violeur aux gants en latex a déjà fait trois victimes

Les mains gantées de latex, il aborde des jeunes femmes dans des parcs ou à proximité de gares avant de les menacer avec un couteau et de les violer. Cet homme, au profil particulièrement inquiétant, est recherché depuis plus d’un mois par les enquêteurs de l’antenne de police judiciaire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).

Le suspect, de type européen, âgé d’une trentaine d’années, mesurant 1,65 m et au physique trapu, est soupçonné d’avoir agressé trois jeunes femmes, à dix ans d’intervalle.  Le dernier fait en date remonte au 19 décembre 2011 à Saint-Paul-lès-Dax (Landes). Ce jour-là, vers 8 heures, Camille*, 33 ans, promène son chien dans un parc situé autour du lac Christus quand elle est accostée par un inconnu. Porteur de gants en latex, il lui demande une cigarette. La jeune femme refuse poliment. Son interlocuteur sort alors un couteau et lui place la lame sous une oreille avant de lui intimer l’ordre de se laisser faire. Terrorisée, Camille n’oppose aucune résistance. Son agresseur se livre alors à des attouchements sur elle avant de la violer. Très sûr de lui, le suspect repart, sans se presser, en direction du lac.

Une empreinte génétique fait le lien entre trois agressions

Rapidement secourue, la victime est transportée à l’hôpital tandis que les policiers relèvent plusieurs indices laissés par le mystérieux agresseur. « Une empreinte génétique appartenant au violeur a pu être isolée sur un vêtement de la jeune femme agressée, relate une source proche de l’affaire. Cet ADN a été enregistré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). »

Quelques jours après, les policiers de la PJ de Bayonne découvrent que le même homme avait déjà agi, à deux reprises, par le passé. « L’ADN de ce suspect a en effet été retrouvé sur les lieux de deux autres viols, poursuit la même source. Le 9 décembre 2011, vers 10h30, il s’en est pris à une jeune femme, à proximité de la gare de la Hume dans la commune de Gujan-Mestras (Gironde). Il était monté dans la voiture de sa victime avant de la violer, toujours sous la menace d’un couteau. »

Plus troublant, le premier fait imputé à ce violeur en série remonte au 14 février 2002. A l’époque, le suspect avait surpris, en plein après-midi, une jeune femme qui se promenait dans un parc à Melun (Seine-et-Marne). Il l’avait abordée en lui demandant l’heure avant de l’agresser. « Il était déjà porteur de gants en latex et était armé d’un couteau, précise un proche de l’affaire. Il a peut-être commis d’autres viols, entre les années 2002 et 2011, qui n’ont pas pu pour l’heure lui être imputés. De multiples vérifications sont en
. »

* Le prénom de la victime a été changé.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-violeur-aux-gants-en-latex-a-deja-fait-trois-victimes-30-01-2012-1836799.php

Une bombe artisanale souffle une boîte aux lettres à Tournefeuille

Une boîte aux lettres de La Poste implantée avenue du général Leclerc, à l'écart du centre-ville de Tournefeuille, a littéralement explosé samedi soir sous l'effet d'un engin explosif. Un incident extrêmement rare dans ce quartier paisible.
« J'ai entendu un gros boum ! peu avant minuit. Je croyais qu'il s'agissait d'un accident. J'ai de suite regardé par la fenêtre en direction de la rue, mais je n'ai rien vu. » Comme cette pharmacienne de Tournefeuille, plusieurs riverains ont entendu samedi soir, une grosse et étrange détonation à l'angle de l'avenue du général Leclerc et de la rue des Cèdres. À cet endroit, samedi, vers 23h40, la boîte aux lettres de La Poste, juchée sur deux petits piquets, entre un cabinet médical et une pharmacie, a mystérieusement volé en éclats. Une bombe artisanale ou probablement un engin explosif très ancien serait à l'origine de la déflagration. Un type d'obus de la dernière guerre sans doute comparable à ceux découverts de temps à autre par des habitants, au fond des granges ou dans des combles. Mais l'effet est immédiat : une explosion sourde au cœur de la nuit et peu habituelle dans cette zone pavillonnaire tranquille et éloignée du centre ville.

Acte volontaire ?

Hier, les policiers de la sûreté départementale se sont rendus sur les lieux et ont procédé à une première enquête de voisinage. Parallèlement à ces investigations d'usage, des experts de l'Identité judiciaire ont prélevé des résidus et des traces près de l'emplacement de la boîte.
À l'endroit de l'explosion, il ne reste plus rien. Juste une plaque métallique colorée longue de 30 centimètres, reposant sur un support en ferraille, constitue l'unique vestige de la boîte jaune.
« En me levant ce matin pour faire mon jogging, (NDLR : dimanche matin), j'ai vu la boîte aux lettres par terre, éclatée, avec du courrier, poursuit une riveraine de la rue des Cèdres. Je déposais au moins, tous les deux jours, des lettres dans cette boîte… C'était bien pratique. »
Toutes les hypothèses sont étudiées. Un individu a-t-il voulu se débarrasser d'un engin explosif en le déposant dans cette boîte aux lettres ? Acte délibéré ou pas, l'enquête ne fait que commencer.
Les policiers de la sûreté disposent de quelques témoignages de riverains. Mais ces derniers auraient seulement entendu la détonation.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273137-une-bombe-artisanale-souffle-une-boite-aux-lettres-a-tournefeuille.html

Un électricien victime d'une agression ultraviolente au Petit-Bard

Les policiers viennent d’interpeller un trio ultraviolent qui avait commis deux autres agressions.
Les policiers de la sûreté départementale viennent de résoudre l’enquête sur l’agression dont a récemment été victime un électricien. La scène fait froid dans le dos.

Le 5 janvier, à 20 h 30, cet artisan de 35 ans gare son véhicule au Petit-Bard puis part effectuer des achats. Lorsqu’il revient, il constate que sa voiture a été fracturée et que son matériel professionnel a disparu. Il se rend alors à hauteur d’un groupe de quatre jeunes pour leur demander des comptes.
En réponse, l’un d’entre eux lui donne un coup de couteau, tandis qu’un autre le frappe avec une barre de fer. Il tombe à genoux, est gazé puis reprend un autre coup de barre sur la tête, lui causant une plaie de 10 cm, avant d’être dépouillé de son portefeuille et de 200 €. Des témoins réussissent à mettre les agresseurs en fuite.
D'autres affaires ultraviolentes
L’enquête de la brigade des violences a démontré qu’une seconde affaire ultraviolente est survenue au même endroit, une heure plus tard, impliquant une partie de ces mêmes suspects.
Le même jour donc, vers 21 h 30, un conducteur patiente au feu rouge, à l’intersection de la route de Lodève et du Petit-Bard. Alors que sa fenêtre était ouverte, deux individus s’approchent et le frappent si fort qu’il s’évanouit. Reprenant ses esprits, toujours dans son véhicule, il constate qu’il n’a plus ni téléphone portable ni portefeuille. Une partie de cette équipe est aussi accusée de s’en être pris à une mamie de 91 ans, invalide, toujours au Petit-Bard, en octobre dernier. Elle avait été violentée et délestée de son téléphone.
Les victimes ont identifié une partie des suspects sur les fichiers du commissariat. La sûreté départementale a lancé un coup de filet, mercredi. Cinq individus, âgés de 21 à 26 ans, ont été interpellés dans la cité. L’un a été pris avec 90 g de résine de cannabis, une balance électronique et 1 300 € en liquide ; un second avait carrément dissimulé 80 g de haschich dans son caleçon.
Menaces de mort au palais
Les cinq gardés à vue ont connu des fortunes diverses. Deux ont été mis hors de cause, les trois autres ont été présentés, jeudi, au tribunal, puis incarcérés en détention provisoire, en attendant les suites de l’enquête. Mais au palais, l’un des innocentés, venus avec des amis du quartier, s’en est pris à l’une des victimes, la menaçant de mort et de représailles...
Il a été interpellé chez lui jeudi soir, puis jugé en comparution immédiate, vendredi, avant de ressortir libre sous contrôle judiciaire.
http://www.midilibre.fr/2012/01/29/ils-depouillent-un-electricien-apres-l-avoir-passe-a-tabac,450386.php

À 98 ans, la "Mère Gaud" parvient à s'enfuir de sa maison en feu

Un incendie s’est déclaré ce samedi à 14 h 15 dans une maison située à côté de l’église de Ballaison dans le centre du village.
Alors qu’elle venait de remplir son poêle à bois, Renée Gaud âgée de 98 ans, mieux connue sous le nom de la “Mère Gaud” à la tête d’une entreprise spécialisée dans l’élevage de volailles et la vente de foie gras, a décidé de faire une sieste. Réveillée par l’odeur âcre de la fumée, la vieille dame a tenté d’éteindre le feu avec une couverture mais en vain. Elle a réussi à quitter sa maison avant d’être pris en charge par les sapeurs-pompiers, la victime ayant été légèrement incommodée.
Les sapeurs-pompiers ont réussi à maîtriser l’incendie qui a ravagé tout l’intérieur de la maison. D’autant que le feu aurait pu se propager rapidement à d’autres maisons mitoyennes

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/01/28/a-ballaison-une-residence-principale-prend-feu

dimanche 29 janvier 2012

Lyon: 4 hommes roulent sur leur victime

Quatre hommes étaient en garde à vue ce soir à Lyon, soupçonnés d'avoir roulé en voiture sur un homme de 33 ans après l'avoir roué de coups dans la nuit d'hier à aujourd'hui, selon la police et les pompiers. La victime, prise à partie avec sa compagne "vers 2h du matin, dans un quartier festif de Lyon sur les quais de Saône", souffre d'un traumatisme crânien et d'hémorragies internes, et se trouve "entre la vie et la mort", d'après la même source.

Selon la police, "quatre suspects ont cherché la bagarre avec deux couples, sans raison, et ont porté des coups". Lorsque l'un des hommes s'est trouvé à terre, "les agresseurs ont volontairement roulé dessus avec leur voiture", a-t-on précisé. Les enquêteurs ont entendu plusieurs témoins, qui avaient relevé le numéro d'immatriculation de la voiture et ont "reconnu sur photo" le propriétaire du véhicule, un de ses frères et deux proches, âgés de 18 à 21 ans et arrêtés dimanche matin à Vénissieux (Rhône), en banlieue lyonnaise.

"Le propriétaire n'a pas été en mesure de présenter la voiture, qui doit porter des traces, et nous raconte des trucs qui ne tiennent pas debout pour se justifier", a raconté un responsable policier, ajoutant que les suspects étaient tous connus de la police, notamment pour "vol par effraction". Leur garde à vue a été prolongée dimanche soir.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/29/97001-20120129FILWWW00148-lyon-4-hommes-roulent-sur-leur-victime.php

Une partie de la Francilienne coupée

La circulation était coupée sur la Francilienne dimanche matin, dans le sens Melun-Evry, à hauteur de Saint-Germain-lès-Corbeil dans l'Essonne, après un accident impliquant six voitures et dans lequel un homme a trouvé la mort, a-t-on appris auprès des pompiers.
L'accident, dont les circonstances n'ont pas été précisées, a eu lieu vers 7h40, entre six voitures. Un homme de 38 ans est décédé, une personne est grièvement blessée, une autre plus légèrement et quatre personnes sont indemnes.

Quatre mois de prison pour une paire de chaussettes volée

Rue Bayard, le magasin Mistigrif c'est la boutique de prêt à porter de ceux qui aiment chiner des vêtements sans s'exploser le portefeuille. On y trouve de tout et surtout pour pas cher. Mais, samedi 14 janvier, les prix doux pratiqués par la maison étaient encore trop élevés pour Amadou qui, accompagné d'une amie, a tenté de sortir avec une paire de chaussettes à 4,99 € sous le manteau. Il n'est pas le seul à tenter sa chance et lorsque la vendeuse s'est aperçue de sa tentative de larcin, elle a immédiatement appliqué la procédure maison : « vous payez ce que vous devez et vous sortez. Pour 4,99 €, nous ne préviendrons pas la police. » Mais Amadou et son amie ne l'entendent pas de cette oreille. « Appelle la police si tu veux j'en ai rien à foutre », lâche le jeune homme pendant que sa compagne insulte copieusement la commerçante ». Le ton continue de monter et l'employée du magasin, qui était assistée vendredi matin par Me Bénédicte Guettard, finit par recevoir un coup-de-poing au visage. Devant le juge, Amadou affirme qu'il n'a pas voulu frapper, mais a seulement essayé de se dégager pour prendre la fuite sans payer une paire de chaussette que sa situation de SDF ne lui permettait même pas de s'offrir. Mais son grand dénuement ne pèse pas bien lourd face aux six condamnations portées à son casier judiciaire et à ce denier fait de violence commis dans un quartier où les commerçants se plaignent régulièrement des incivilités d'une clientèle impécunieuse. « Recevoir un coup-de-poing pour un vol de 4,99 €, c'est traumatisant pour quelqu'un qui fait son métier tous les jours dans un tel magasin », a souligné le ministère public avant de brandir l'épouvantail de la peine plancher de deux ans d'emprisonnement encouru par le prévenu qui comparaissait en récidive légale. Pour Me Anne-Sophie Bellaiche le larcin s'apparente à un vol alimentaire et son client n'a pas vocation à expier pour toutes les agressions commises dans le quartier. Le juge a rejeté la peine plancher. Mais il a envoyé Amadou passer quatre mois derrière les barreaux. Quand il sortira il lui restera encore 1 000 € à payer en compensation du préjudice subi par sa victime.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272230-quatre-mois-de-prison-pour-une-paire-de-chaussettes-volee.html

Aucun des 13 serveurs n’était déclaré

Encore un contrôle très fructueux pour l’équipe de l’inspection du travail de Sète : en se rendant jeudi à la salle de l’Aire, à Frontignan, ils n’ont pas fait le voyage pour rien. Les inspecteurs sont intervenus à midi alors qu’une association (Le carrefour de l’Amitié) organisait un repas convivial.
Plus de cinq cents personnes étaient attablées salle de l’Aire, servies par une équipe de pas moins de treize personnes. Un chiffre qui ne leur a pas porté bonheur. En effet aucun de ces serveurs, engagés par un traiteur sétois (Le Grillon, selon nos informations), n’était déclaré !

Le risque : jusqu’à trois ans de prison et 45 000 € d’amende
Les inspecteurs ont donc dressé des contraventions pour travail dissimulé. Le dossier a ensuite été transmis au Parquet qui décidera des suites à donner à ce dossier. Le traiteur risque jusqu’à trois ans de prison et 45 000 € d’amende. Sans oublier un redressement de l’Urssaf qui ne saurait manquer de toquer à sa porte.
http://www.midilibre.fr/2012/01/28/aucun-des-13-serveurs-n-etait-declare,449980.php

Voulpaix / Vol de parfum de luxe Un chauffeur séquestré

LE jour ne s'est pas encore levé lorsque l'un des camions du transporteur Houtch prend la route en direction de Vervins, hier matin. Il parcourt le village, roule encore quelques kilomètres sur la départementale 960, puis s'arrête net. Fin du voyage. Sur le plateau de Vervins, le camion est intercepté. Un groupe de malfaiteurs l'encercle. Certains se hissent dans le camion, poussent le chauffeur côté passager et prennent les commandes du véhicule. Les autres vérifient le chargement, qui embaume tout particulièrement : des parfums haut de gamme y sont entreposés.
Le camion repart. Les gendarmes de la brigade de Vervins perdent ensuite sa trace, pendant plusieurs heures. Un coup de fil leur annonce que le conducteur vient d'être localisé à Cœuvres-et-Valsery, dans le sud de l'Aisne (canton de Vic-sur-Aisne).
À quelques encablures, en fin de matinée, le camion sera retrouvé à Ploisy (à proximité de Soissons).
Même marchandise
Fin de l'histoire ? Pas tout à fait. Les malfaiteurs ayant disparu avec le chargement, un inventaire est en cours pour déterminer le montant du butin. Une enquête judiciaire est ouverte. Les hommes de la brigade territoriale et de la brigade de recherches de Vervins y travaillent, en partenariat avec la brigade de recherches de Laon et la section de recherches d'Amiens. Cela fait du monde autour d'un vol et d'une agression.
Il est vrai que la même entreprise avait été visée, le mardi 9 février 2010, vers 19 h 30, pour y dérober du… parfum, une marchandise à forte valeur ajoutée et facilement écoulable. Cependant, le mode opératoire diffère. Vingt hommes encagoulés, gantés avaient alors pénétré dans les locaux de chez Houtch à» Voulpaix, ligotant et séquestrant les deux employés sur place ainsi que la famille du gardien, sa compagne et ses deux enfants. Les hommes, venus avec leurs camions, avaient aussi dérobé une cinquantaine de palettes de parfum de luxe. Les deux camions avaient été retrouvés avec le butin à bord, le lendemain et le surlendemain, à Bobigny, puis en Seine-Saint-Denis

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/voulpaix-vol-de-parfum-de-luxe-un-chauffeur-sequestre?mobile=mobile

samedi 28 janvier 2012

Une octogénaire abusée par de faux policiers

Le scénario était habilement préparé et une Vivaroise de 88 ans a bien failli en être la victime.
Vers 10 heures, jeudi matin, rue des Fuseliers à Vivier-au-Court, un homme se faisant passer pour un agent de la compagnie des eaux s'est présenté au domicile d'une dame âgée soi-disant pour vérifier le compteur et les installations.
Alors que la propriétaire l'avait conduit vers la robinetterie, deux de ses complices sont à leur tour entrés dans la maison, montant sans bruit à l'étage pour fouiller ses affaires et récupérer différents effets avant de repartir tout aussi discrètement.
Quelques minutes après le départ du faux employé des eaux, les deux hommes reviennent et, munis de cartes tricolores, se présentent comme des policiers en civil. Ils informent la vieille dame qu'elle vient d'être abusée par un faux agent du service des eaux, prouvant leurs dires en présentant les sacs et effets volés.
Ne pas ouvrir
Les faux policiers lui demandent alors avec insistance si rien d'autre ne lui aurait été dérobé, espérant que la vieille dame les conduise vers une cachette où elle aurait placé de l'argent ou des bijoux.
Devant ses dénégations, les deux malfrats ont tourné les talons. Informé de ces péripéties, le fils de cette dame a jugé utile de prévenir la gendarmerie qui a immédiatement ouvert une enquête. Et démonté le stratagème des trois escrocs, âgés d'une quarantaine d'années.
Comme deux autres cas d'agissements malhonnêtes commis par de faux employés ou fonctionnaires, ont eu lieu à Charleville-Mézières la semaine dernière ainsi qu'à Sedan la compagnie de gendarmerie de Sedan invite tout particulièrement les personnes âgées et isolées à la plus grande prudence vis-à-vis des démarcheurs.
Il leur est recommandé de ne pas ouvrir si elles n'ont pas été prévenues de ces visites par la mairie, par la compagnie des eaux, ERDF ou tout autre organisme revendiqué.
D.B.
Les habitants qui seraient témoins de tels faits, auraient vu une voiture inconnue rue des Fuseliers ou constaté des faits susceptibles de faire avancer l'enquête sont invités à prendre contact avec la gendarmerie de Vrigne via le 17, ou la brigade de recherche de Sedan, au 03.24.22.45.20.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/vivier-au-court-une-octogenaire-abusee-par-de-faux-policiers

Arrêtés pour avoir grillé un feu rouge alors qu'ils partaient sur un braquage

Les policiers rennais ont interpellé une équipe de malfrats alors qu'elle se rendait sur les lieux de son mauvais coup. Leur vigilance a épargné une dangereuse agression à leur cible, un notable de Rouen.

Peu après minuit, dans la nuit de lundi à mardi dans les quartiers nord de Rennes, la patrouille de la Brigade Anti-Criminalité observe une petite voiture dont le conducteur semble en délicatesse avec le code de la route. Feu rouge grillé, téléphone au volant, voilà qui vaut un contrôle.

La panoplie du braqueur
A bord de la voiture, où quatre personnes ont pris place, les policiers avisent un sac rangé dans le coffre, d'où émerge la crosse d'un fusil. En fouillant le véhicule, ils trouvent également un pistolet, des cagoules et du scotch. Bref, la panoplie du parfait "saucissonneur", ces voyous qui agressent leurs victimes à leur domicile et les ligotent pour leur faire avouer où sont cachés argent et valeurs.

La cible : un notable de Rouen
L'un des quatre hommes à bord de la voiture a été mis hors de cause. Les trois autres, tous domicilés à Rennes, ont fini par reconnaître qu'ils ont été contrôlés au moment où ils allaient prendre la route vers Rouen, où ils comptaient braquer un notable local.

Ils ont été présentés au parquet cet après-midi. Outre les infractions au code de la route qui ont conduit à leur interpellation, ils devront répondre d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime. Deux d'entre eux étaient déjà connus des services de police, pour des délits mineurs
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/rennes-arretes-pour-avoir-grille-un-feu-rouge-alors-qu-ils-partaient-sur-un-braquage-27-01-2012-1580718.php

Un petit joint thérapeutique

Lorsqu'il a été contrôlé positif au cannabis au volant de sa Fiat Punto, Diégo ne l'a jamais nié, il venait de fumer un joint. Les conclusions des analyses auxquelles il a été soumis sont d'ailleurs sans appel : le 26 septembre dernier, vers 17 heures, Diego conduisait sur une route de la commune de Beauzelle avec un taux de 2,90 nanogrammes de THC (Tetrahydrocannabinol) par millilitre de sang. Vendredi matin, devant le tribunal correctionnel où il comparaissait pour conduite sous l'effet d'un produit stupéfiant, Diego la quarantaine anonyme n'avait l'air ni d'un fêtard plus ou moins accro à tous les produits ludiques, ni d'un vieux freak sur le retour. Mais, flanqué de son avocat qui a remis une attestation médicale au président, il s'est présenté comme atteint de polyarthrite rhumatoïde, une maladie inflammatoire chronique qui détruit petit à petit les articulations en provoquant d'intenses douleurs. Souffrances que Diégo, allergique à la morphine et à ses dérivés serait obligé d'endurer en serrant les dents s'il n'avait découvert les vertus analgésiques du cannabis.

« Quand j'ai trop mal, ça me soulage »

« Je fume le soir quand j'ai trop mal, ça me soulage » a-t-il expliqué au tribunal. Quant à savoir pourquoi il venait précisément de fumer un joint dans sa voiture avant de rentrer de son travail, le 26 septembre, Diego a prétendu avoir été en quelque sorte victime de ses responsabilités de père de famille : « la veille c'était l'anniversaire de mon fils. Alors j'ai caché le cannabis dans ma voiture pour être sûr que les enfants ne le trouvent pas. Et comme j'ai eu une crise en quittant mon travail, j'ai fumé un petit peu. »
« Le cannabis est un stupéfiant, ça ne se discute pas » a posé d'entrée de jeu le ministère public avant d'en venir au cœur du débat : « mais la véritable question qui nous intéresse c'est qu'il est interdit de conduire sous l'emprise de produits stupéfiants. » Pour bien se faire comprendre, le substitut du procureur de la République a requis une amende de 500 € assortie de six mois de suspension de permis de conduire. « Quinze jours d'emprisonnement avec sursis » a finalement tranché le président qui a également condamné Diégo à effectuer un stage de sensibilisation aux stupéfiants.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/28/1271839-un-petit-joint-therapeutique.html

Lyon : le mort du conduit d’aération vivait à Mâcon et travaillait dans l’Ain

Le mystère plane toujours sur les circonstances qui ont mené Mohamed Abdelati à se glisser dans une colonne d’aération d’un immeuble de la rue Servient à Lyon. Mais l’enquête a permis d’en savoir un peu plus sur ce jeune homme qui vivait paisiblement à Mâcon et travaillait à Feillens dans l’Ain, avant de tout plaquer début décembre.

Selon son identité officielle, le jeune homme retrouvé mort lundi dans un conduit d’aération d’un immeuble de la rue Servient à Lyon, aurait eu 20 ans à l’automne. Mohamed Abdelati était né à Gaza mais menait ces derniers mois une vie tranquille après avoir obtenu un titre de séjour. Pris en charge par une association, il avait un toit et un travail (chez le traiteur Roland-Montellat à Feillens dans l’Ain).
Il menait donc une vie paisible mais le 6 décembre, il a tout quitté sans raison apparente et n’était plus joignable. L’association avait signalé sa disparition peu après. Mais l’enquête avait permis d’établir qu’il avait été interpellé à Lyon le 12 décembre avant d’être relâché. La disparition n’était donc plus inquiétante.
Aujourd’hui, certains détails laissent supposer qu’il aurait pu tout quitter sous l’effet de bouffées délirantes. Des témoignages recueillis laissent penser qu’il se sentait persécuté. Il a également affirmé qu’il était en situation irrégulière et a donné une fausse identité. Une fuite guidée par des hallucinations l’aurait-t-elle conduit jusqu’à cette gaine où son corps a été retrouvé ?
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/01/27/lyon-le-mort-du-conduit-d-aeration-vivait-a-macon-et-travaillait-dans-l-ain

A26 / Collision entre deux camions au milieu de la nuit

Brissy-Hamégicourt (Aisne) Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 2 heures du matin, un chauffeur routier du Pas-de-Calais travaillant pour la société de transport Ebrex circule sur l'A 26, dans le sens Reims/Calais, à hauteur de la commune de Brissy-Hamégicourt. À 10 km avant la sortie Saint-Quentin centre, il est surpris par la vitesse réduite d'un autre camion qui roule devant lui.
Le routier de 55 ans va percuter violemment l'arrière de la remorque du camion circulant devant lui, alors qu'il entame une manœuvre pour le dépasser. Le premier camion roulait à 65 km/h. Sous l'impact, il a été projeté vers la bande d'arrêt d'urgence et la glissière de sécurité. Le semi-remorque d'Ebrex s'est, quant à lui, immobilisé au milieu des deux voies de circulation.
Le premier camion était destiné à l'exportation. Il était conduit par un Sénégalais ; une voiture, avec trois autres Sénégalais, ouvrait la route, en ce jeudi matin. Tout ce petit monde se rendait à Anvers afin de prendre le bateau pour rentrer dans leur pays.
Au final, plus de peur que de mal. Aucun des deux routiers n'a été blessé dans la collision. Une équipe de la Sanef a rapidement matérialisé les lieux de l'accrochage. Les autres usagers de la circulation ont slalomé entre les deux poids lourds accidentés.
Les gendarmes des pelotons autoroutiers de Saint-Quentin et de Laon se sont rendus sur les lieux. Les deux camions ont été remorqués et la chaussée a ensuite été nettoyée. La circulation a été entièrement rétablie vers 4 h 45.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a26-collision-entre-deux-camions-au-milieu-de-la-nuit

vendredi 27 janvier 2012

Suicide en Haute-Saône : son frère porte plainte pour harcèlement

En rendant hommage, dans la lettre d’information datée de décembre 2011 de l’Association nationale des cadres communaux de l’action sociale, à Yves Camper, directeur du Centre intercommunal d’action sociale du Pays de Luxeuil, qui s’était donné la mort le mercredi 23 novembre précédent à son domicile, s’affirmant « harcelé » par certains des élus locaux qui l’employaient, le président de cet organisme, Denis Guihomat, a trouvé des mots justes… mais aussi prudents. Après avoir rappelé qu’Yves Camper était « épuisé par des conditions de travail dont il se plaignait depuis longtemps », celui-ci a indiqué « ne pas savoir ce qui relève du vécu et du ressenti » dans les accusations portées par son défunt collègue et laisser « s’il y a lieu » le soin à « l’enquête » de l’établir.

« Mon boulot me ronge »

Car, avant de mettre fin à ses jours en absorbant des médicaments, Yves Camper, 59 ans, a beaucoup écrit. À ses deux frères, François et Philippe, d’abord, auxquels il a expliqué : « Mon boulot me ronge complètement la vie ». Au président du CIAS du Pays de Luxeuil, Olivier Kalis, ensuite. Ce courrier à l’élu, sa famille l’a trouvé plus tard dans ses affaires privées, avec instruction de l’expédier « post-mortem » à son destinataire, ainsi qu’à plusieurs autres personnalités haut-saônoises. Yves Camper y revendiquait son « état dépressif majeur » et d’autres soucis de santé, notamment cardiaques, confirmés par des certificats médicaux. Il y narrait également, par le détail, de nombreuses brimades et la « mise au placard » dont il se considérait victime, sur fond de réorganisation des services sociaux luxoviens.
L’un des maires membre de la Communauté de communes du Pays de Luxeuil, qui en avait reçu copie, a jugé, à la lecture de ce texte, de son devoir de le communiquer à la gendarmerie, sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale qui enjoint à tout responsable public qui a connaissance d’un fait délictuel d’en informer l’autorité judiciaire. Les militaires ne pouvant s’en saisir en l’état, François Camper, retraité, a porté plainte le 14 janvier 2012, par courrier recommandé, avec constitution de partie civile, près du procureur de la République de Vesoul. Motif : le « harcèlement moral » dont son frère aurait été l’objet « sur son lieu de travail » et qui, selon lui, « l’avait conduit au suicide ». Comme la procédure l’impose en pareil cas, la plainte est nominative et vise Olivier Kalis, président du CIAS, Frédéric Burghard, premier adjoint au maire de Luxeuil, et Manuela Fernandes, directrice générale des services de l’intercommunalité.

« Prisme déformant »

La requête soutient que les pressions présumées faites sur Yves Camper découleraient de sa gestion de l’ancien CCAS de Luxeuil (fusionné depuis dans le CIAS), mise en cause lors des élections municipales de 2008, par la liste d’opposition d’alors. Le député-maire UMP de la ville, Michel Raison, qui n’est pas visé par cette procédure, défend bec et ongles ses collègues. « C’est vrai que nous avons dénoncé cette mauvaise gestion, et nous continuerons jusqu’au bout à le faire, mais en raison des choix effectués par les élus municipaux précédents », insiste-t-il. « Cela n’a jamais visé Yves Camper qui, à son poste administratif, n’y pouvait rien, le pauvre… »
Olivier Kalis et Frédéric Burghard se disent « peinés » par ce drame personnel et entendent réserver leurs réponses plus précises au procureur de la République. « Je réfute totalement le fond de ce courrier et je vais m’employer à le démonter point par point », ajoute toutefois Olivier Kalis. Yves Camper, pense-t-il, aurait pu mal interpréter les faits « à cause du prisme déformant de sa maladie ». Au procureur, désormais, de décider des suites à donner.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/27/harcele-jusqu-au-suicide

Le Cannet-des-Maures : 600 € d'amende pour avoir ébloui les militaires

Excédé par le vacarme des hélicoptères de combat effectuant des entraînements nocturnes, Daniel, 63 ans, qui réside au Cannet-des-Maures, a été pris dans la nuit du 4 au 5 mai dernier, alors qu'il éblouissait les pilotes avec une puissante lampe. Il n'a provoqué aucun accident, mais compte tenu du danger, Daniel a été poursuivi par le parquet de Draguignan. Hier, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il a reconnu les faits et exprimé ses regrets. Il a été condamné à 600e d'amende et à la confiscation de sa lampe. « Je me couche tard, et les vols de nuit ont lieu entre 1 heure et 3 heures du matin, a expliqué Daniel.Je sais que les pilotes font le maximum, mais quand ils volent en formation, le bruit est insupportable. » Habitant dans l'axe de l'une des pistes de l'école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre, Daniel en était venu à s'équiper d'une puissante lampe torche, qu'il braquait sur les appareils au décollage ou à l'atterrissage. « Le problème, c'est que nous volons avec un dispositif d'intensification de lumière très sensible, a indiqué le lieutenant Coutin, pilote instructeur.Ces illuminations provoquent des éblouissements intenses. »
Des pilotes aveuglés
« Je suis conscient des nuisances occasionnées, mais nous avons des circuits aménagés et nous montons au plus haut dès le décollage. » « C'est quand même de la mise en danger d'autrui et il faut que cela cesse. C'est pour ça que nous avons porté plainte. Pour qu'il n'y ait pas un jour un accident. » Pour les deux pilotes victimes cette nuit-là, cet objectif était atteint à travers la condamnation de Daniel. Ils ont donc abandonné leur constitution de partie civile et renoncé, non sans panache, aux dommages et intérêts qu'ils avaient envisagé de demander.
http://www.nicematin.com/article/le-cannet-des-maures-600-%E2%82%AC-damende-pour-avoir-ebloui-les-militaires.768165.html

Les policiers empêchent le désespéré de sauter

Il est environ 13 h 25, des personnes avisent le commissariat de police pour leur signaler le comportement bizarre d'un individu au milieu du pont des Consuls. Cet homme est assis sur le rebord du parapet, les jambes pendant dans le vide surplombant le vallon de la Mandoune, la voie de circulation et les espaces de stationnement situés une dizaine de mètres en contrebas. La réactivité des hommes du commissariat est concrétisée car au même moment une patrouille pédestre du GSP (Groupe de sécurité de proximité) est en mission du côté de la rue de la Comédie. Les quatre policiers en civils après avoir repéré sur la vidéosurveillance de la ville l'endroit exact où le désespéré s'apprête à exécuter son funeste geste se mêlent aux piétons et s'en approchent de façon synchro, alors qu'il passe un dernier coup de fil avant de sauter dans le vide. Les policiers le ceinturent et l'amènent rapidement,loin du vide, au milieu de la chaussée.Avant que ce Montalbanais de 31 ans ne soit pris en charge par les pompiers et hospitalisé dans un secteur sécurisé du CH.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1270731-les-policiers-empechent-le-desespere-de-sauter.html

Il tue son voisin et sa mère : la cour d’appel le déclare irresponsable

Mario Erga n’ira pas une seconde fois devant la cour d’assises. La chambre de l’instruction a rendu hier son arrêt et a arbitré la question de la responsabilité pénale de ce trentenaire qui avait étranglé sa mère à Cavaillon en avril 2010. Après un procès d’assises (en 2004), il avait purgé dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son voisin perpétré en 2002.
La cour d’appel le déclare irresponsable

Sur la base d’une série d’expertises psychiatriques, la cour d’appel a déclaré l’accusé irresponsable. Le magistrat instructeur, chargé du dossier à Avignon, a demandé à la chambre de l’instruction de se pencher sur cette question et de la trancher.
Bien que dans le cadre de l’information, le juge d’instruction peut rendre un non-lieu, il lui est possible de saisir la cour d’appel. La décision est alors prise par trois hauts magistrats éclairés par les avis des experts psychiatres. Lors de l’audience du 14 décembre dernier, les psychiatres avaient tous estimé que Mario Erga, 36 ans, n’était pas responsable de ses actes au moment des faits.
"Une schizophrénie paranoïde"
Cet homme aurait plongé dans des délires incroyables. Au moment des faits, il avait “entendu” sa mère lui dire qu’elle allait le sodomiser avec un godemiché-ceinture. "Un petit coup, après ça ira mieux", a-t-il entendu avant de commettre l’irréparable.
Les magistrats ont estimé que l’accusé avait perdu la tête et n’était pas responsable de ses actes. Car il "présentait un trouble psychiatrique majeur, à savoir une psychose délirante chronique de type schizophrénique, et était atteint d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement".
En clair, cet homme est fou
Il ne relève plus de la justice mais de la médecine. Dans son arrêt rendu en audience publique hier, la cour a donc souligné deux éléments d’importance en déclarant qu’il existait des charges suffisantes d’avoir commis les faits qui lui sont reprochés et en le déclarant irresponsable pénalement.
Cet homme ne sera donc pas confronté aux robes noires mais aux blouses blanches, manifestement dans une unité pour malades difficiles. Car si la cour a mis fin à la détention provisoire, elle a dans le même temps pris une ordonnance d’hospitalisation d’office dont a été destinataire le préfet de Vaucluse afin qu’il s’assure immédiatement de sa mise en œuvre.
Cette déclaration d’irresponsabilité pénale obéit à un dispositif juridique récent qui permet aux parties civiles de prendre la parole et d’assister à une audience publique. L’avocat général Didier Durand a indiqué brièvement que cette décision était "lisible".
http://www.midilibre.fr/2012/01/26/il-avait-tue-son-voisin-et-sa-mere-irresponsable,448909.php

Les gérants de D3E Recyclage parlent de négligences

Gérants de la société D3E Recyclage, Alexandre Frattini et Catherine Petit étaient jugés hier en correctionnelle, poursuivis pour avoir mis en place un circuit d'exportation de produits informatiques non dépollués et sans traçabilité. Tous deux encourent de la prison avec sursis.

ILS ont monté leur société D3E Recyclage, une micro-entreprise, sans vraiment se renseigner sur la réglementation. Ils ont surfé sur la vague du recyclage… au point de ne plus assumer les volumes qui rentraient : trois tonnes par jour de déchets informatiques, électroniques… pour 80 % revendus dans la communauté européenne, en Europe de l'Est, mais également en Asie, sans dépollution préalable comme l'oblige le code de l'environnement.
Comme la grenouille qui voulait devenir un bœuf, la micro-entreprise a pris tellement d'ampleur qu'ils ont omis de se renseigner sur les textes en vigueur… Ils se sont mis hors la loi. « On a été dépassés par les événements. À cette époque, on a rentré énormément de matériels. On n'a pas pu assumer les volumes. Ce n'était pas consciemment », ont assuré Alexandre Frattini et Catherine Petit, gérants de la société D3E Recyclage. L'entreprise a été créée en 2007, la réglementation existe depuis 2006…


Dénonciation anonyme
C'est un appel anonyme, une dénonciation pour des faits de travail illégal, qui est à l'origine de toute cette affaire. Les investigations menées alors vont relever plusieurs infractions par dissimulation de salariés à temps complet, mais surtout elles vont conduire les enquêteurs à se pencher sur l'existence de trois entrepôts loués par l'entreprise à Vitry-le-François… Trois hangars d'environ 5 000 m2 chacun dans lesquels les gendarmes vont découvrir des centaines de palettes sur lesquelles étaient conditionnés des déchets non dépollués, prêts à l'exportation.
Pour l'essentiel, il s'agissait de produits informatiques et de composants électroniques récupérés auprès d'entreprises et de collectivités de la région, comme des ordinateurs, des écrans et autres circuits imprimés contenant des produits toxiques pour la santé, tels que du plomb ou du cadnium.
Mais voilà, il n'y avait aucun registre, aucune traçabilité. Les numéros de série n'étaient relevés ni à l'entrée, ni à la sortie… D3E n'était par ailleurs soumise à aucune autorisation indispensable à ce type d'installation classée. Difficile pour Céline Pierron, substitut du procureur, de croire en la bonne foi des prévenus. « L'entreprise D3E n'a respecté aucune législation, que ce soit du côté administratif que dans son cœur de métier, censé être le recyclage et la destruction de déchets… Ils avaient fait l'objet d'une mise en demeure de se mettre en conformité, ils ne l'ont pas fait… Ils étaient largement au-dessus des seuils autorisés. Ils ignoraient la législation qui est trop complexe ? M. Frattini avait pourtant déjà eu une entreprise qui faisait la même chose… » Et d'insister : « Sur la législation des installations classées, ils n'étaient pas en règle, tout comme sur la législation sur les déchets. Ils n'avaient aucune autorisation pour le transport et l'exportation des déchets ».


Près de cent parties civiles
« Ça sent le réseau mafieux », va de son côté lâcher Me Rock, l'avocat de la SNCF, l'une des nombreuses parties civiles dans ce dossier. Près de cent parties civiles, des entreprises et collectivités de la région, qui se disent aujourd'hui abusées par D3E Recyclage. La communauté de communes de Vitry-le-François réclame notamment 55 000 euros pour le non-paiement de loyers et 40 000 euros pour la dépollution du site… L'entreprise est aujourd'hui liquidée, avec un passif de plus de 350 000 euros.
Point de « trafic international » pour Me Blanchetier, l'avocat des deux prévenus. Point de « réseau mafieux »… « mais des négligences. Ils se sont lancés dans une aventure bien trop grande pour eux. Ils n'étaient pas préparés. Ils n'ont pas fait fortune avec ça. Ils ont été pris dans une tourmente. C'est allé trop vite pour eux. Ils ont simplement dépassé le délai d'un mois pour se mettre en conformité. Ils avaient fait les démarches pour se mettre en conformité… On est bien loin d'un trafic international de déchets toxiques. Ils ont simplement été dépassés par leur succès et ne se sont pas mis en règle à temps. »
Alexandre Frattini encourt un an de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende, Catherine Petit six mois avec sursis et 1 000 euros d'amende. Tous deux risquent une interdiction définitive de gérer une entreprise. L'affaire a été mise en délibéré au 29 février.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-gerants-de-d3e-recyclage-parlent-de-negligences

jeudi 26 janvier 2012

Coup de folie d'un policier qui tire sur la façade d'un traiteur à Angoulême!

Une quarantaine d'impacts sur la devanture d'un traiteur avenue de la République à Angoulême. Des salariés en état de choc! Et un homme, un policier angoumoisin, interpellé et placé en garde-à-vue. C'est le bilan du coup de folie qui s'est déroulé en tout début d'après-midi, à Angoulême.
Il était 13h30 lorsque Nicolas Berthomet, le patron de "Events by Nicolas", a entendu les premières balles siffler. Il était devant son entreprise, sur le trottoir, avenue de la République. Tétanisé, il a entendu les balles, vu les impacts frapper la devanture de son immeuble. A l'étage, l'un de ses stagiaires a eu la peur de sa vie lorsqu'une balle a transpercé une vitre et s'est fichée dans un pilier, à une vingtaine de centimètres de sa tête!
Les tirs provenaient de la résidence située en face du traiteur. Là, dans un appartement dont le balcon est décoré de quelques geraniums, un fonctionnaire de police venait de péter un plomb. Selon les éléments que nous avons recueillis, ce fonctionnaire en poste au commissariat d'Angoulême a tiré sans raison précise, depuis son salon, avec une carabine 22 long rifle munie d'un silencieux.
Aucun contentieux n'opposait le traiteur au fonctionnaire, qui semble avoir tiré au hasard. Placé au CHS de La Couronne suite à une grave dépression, le policier avait repris le travail il y a peu de temps, suite à un avis médical favorable.
Ses collègues ont mis plus d'une demi-heure avant de pouvoir l'interpeller. Dès l'alerte donnée, le quartier a été bouclé. Les tirs ont cessé vers 14h et le policier a pu être interpellé.
http://www.charentelibre.fr/2012/01/26/coup-de-folie-d-un-policier-qui-tire-sur-la-facade-d-un-restaurant-a-angouleme,1076672.php

Le funeste scénario des amants terribles

Cindy avait avancé la montre de Serge pour qu’il soit plus tôt sur son lieu de travail. Je suis arrivé près de sa voiture pour lui dire d’arrêter ses agissements et les menaces envers Cindy […] Elle disait toujours " le mieux, ce serait de le supprimer ". » Mais, ce 30 août 2008, Robert Martz, frère de la victime, a simulé une simple agression « pour faire peur » à son frère. Avant de tirer au pistolet à plomb, Robert Martz, dont la tête est dissimulée sous un sac, a sommé sa victime de lui remettre son « pognon ». Quelques heures plus tard, Serge Martz déposait plainte contre X pour vol… seulement. « J’étais toujours amoureux de Cindy, poursuit Robert Martz. Mais quand mon frère avait appris notre liaison, il m’avait montré des SMS qui démontraient qu’il voyait toujours Cindy. Lui, il était fou amoureux de Cindy, il l’avait dans la peau. » En revanche, Robert Martz ne confirme pas, devant les assises, le texto transmis à Cindy après l’agression. Il l’aurait informée ne pas avoir tué Serge « comme elle le souhaitait », mais lui avoir seulement « fait peur ».

« Éliminer Serge »

Cindy Senocq l’a confirmé, hier, devant la cour d’assises. « Je voulais que Serge disparaisse de ma vie, qu’il n’en fasse plus partie. » Quelques mois plus tard, elle envisage un nouveau plan, avec Jérémie Zimmer, son nouvel amant depuis juillet 2008. « Un soir, elle m’a annoncé que Serge l’avait violée et qu’elle avait perdu l’enfant qu’elle portait de moi, raconte-t-il. Elle m’a dit : " c’est lui ou moi " [une sorte de chantage au suicide : NDLR] J’en étais amoureux fou et je ne voulais pas la perdr e. Je devais protéger la femme que j’aim ais et la seule solution était d’éliminer Serge.»
Le scénario, le même que celui échafaudé quelques jours plus tard, échouera. Serge Martz ne viendra pas au lieu de rendez-vous donné par Cindy, où l’attend Jérémie Zimmer. Un plan de secours est envisagé. Plus tard, « je l’ai suivi en voiture, j’ai fait des appels de phares mais il ne s’est pas arrêté. J’ai téléphoné à Cindy et elle m’a dit " percute-le ". » Mais, après la collision, Serge Martz a poursuivi son chemin.
Le 26 mai 2009, à l’étang des Vieilles- eaux de Woippy, « Cindy est venue sur les lieux » pour appâter le père de ses deux enfants. « Quand il est arrivé, je lui ai sauté dessus, on a effectué une roulade sur le bas-côté. » Une fois le dessus repris, Jérémie Zimmer a « effectué une saturation au niveau du cou » avant de constater le décès. Dans sa voiture, Cindy Senocq est « planquée » entre le tableau de bord et le fauteuil. Pour maquiller l’homicide, le véhicule de Serge Martz est abandonné à Amnéville ; le cadavre traîné dans les eaux de l’étang, « sans aide », réitère Jérémie Zimmer. À ce moment-là, les amants imaginaient avoir commis « un crime parfait ».
Robert Martz comme Jérémie Zimmer ont exposé à la cour leur sentiment d’avoir « été manipulé » par celle qu’ils ont aimée et voulu protéger. Peu de temps après son incarcération, Jérémie Zimmer, qui doutait de sa fertilité, a appris qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant. En détention, les deux anciens amants bénéficient étrangement de parloir interne. « Elle sait que je ne la crois plus, mais il y a eu des tentatives de suicide. Alors, pour ses enfants, je continue à la soutenir quand même. »
http://www.republicain-lorrain.fr/

Un incendie stupéfiant dans le Nord

Un incendie dans les combles d'une habitation de Thumeries (Nord) a permis mercredi de démanteler une plantation de 350 plants de cannabis en intérieur, dont la croissance était activée par une installation électrique sauvage, a indiqué jeudi la gendarmerie.
C'est cette installation, permettant d'alimenter les nombreux appareils électriques nécessaires à cette culture, qui est à l'origine du sinistre. Alertés par le voisinage en début d'après-midi, les pompiers avaient constaté que l'occupant des lieux essayait fievreusement d'éteindre l'incendie lui-même.
Agé d'une trentaine d'années, il s'était installé récemment dans la commune et avait mis en place un branchement illicite d'électricité. Il a été placé en garde à vue pour répondre de "production non autorisée de produits stupéfiants" et de "vol d'énergie".

Prison avec sursis pour le pharmacien escroc de l'Alhambra

Mardi, en tout début d'après-midi, le TGI de Montauban, par la voix de son président Alain Birgy a condamné le « patron » de la pharmacie de l'Alhambra, G.A. à trente mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve durant trois années, à une obligation de rembourser et à 10 000 € d'amende. Il devra également verser un peu plus de 87 000 € à la CPAM 91, 252 609 € et 6 672,13 € au RSI et 800 € sur le fond de l'article 475-1 du code de procédure pénal. La CPAM 82 étant déboutée de sa demande de remboursement.
G.A. lors de l'audience du mardi 3 janvier avait reconnu en grande partie les faits qui lui étaient reprochés , même s'il contestait une partie du détournement de remboursements dont le montal global avait été estimé aux alentours de 350 000 €
Le pharmacien de l'Alhambra avait mis au point un système de surfacturation, entre novembre 2008 et juin 2010, qui s'appuyait notamment au départ sur un traitement médical assez lourd que suivait sa fille en raison d'une maladie contraignante. Cette escroquerie aux remboursements, lors de sa comparution à la barre du TGI au début du mois, le prévenu l'avait expliqué par le fait que « la pharmacie avait d'importantes difficultés financières et qu'il fallait absolument sauver les 32 emplois. »

Train de vie élevé

Des propos qui, à l'époque, avaient engendré une vive réaction du président Birgy qui prenait cette argumentation à revers en indiquant : « Ces difficultés que vous évoquez, ne vous ont pas empêché d'acquérir une voiture de luxe en juin 2008, une Maserati que vous avez payé 110 000 €». Manifestement, G.A. possédait un train de vie assez élevé. Un phénomène mis en lumière par le dossier d'enquête qui laissait apparaître, à travers les différents relevés bancaires du pharmacien, des dépenses mensuelles atteignant 10 000 € en moyenne. »
Dans son réquisitoire, Karine Bouisset, au nom du ministère public avait évoqué « une fraude d'une très grande ampleur à partir d'un système très bien rôdé qui consistait à ne pas mettre volontairement en place le système du tiers payant afin de se faire rembourser la totalité des prescriptions sans passer par la comptabilité de la pharmacie.Du côté de la défense, Me Deville avait indiqué que « dans ce dossier, il n'y avait pas eu le moindre enrichissement personnel » et avait aussi souligné que « si on enfermait mon client, il n'aurait pas le moyen de réparer ses erreurs ». Pour le tribunal, l'heure de la réparation vient de sonner…
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/26/1269890-prison-avec-sursis-pour-le-pharmacien-de-l-alhambra.html

Un jeune de 17 ans tué sous les roues d’un autocar

Un véritable drame a eu lieu cet après-midi, vers 17 h 30 au cœur de Foissac, village bâti sur le CD 161 entre Alès et Uzès. Là, un jeune homme de 17 ans a perdu la vie au guidon de sa motocyclette de 125 cm3.
Un dépassement hasardeux

Selon les premiers éléments de l’enquête, diligentée par les gendarmes de la brigade d’Uzès, les conducteurs d’un autocar, vide au moment de l’accident, et d’une voiture particulière ralentissaient afin de se croiser avenue de l’Europe à Foissac, artère assez étroite.
À ce moment-là, le jeune motocycliste décidait de doubler la voiture. Il a heurté le véhicule au moment de sa manœuvre.
L'autocar n'a pas pu ralentir
Déséquilibré, il glissait sur la chaussée et se retrouvait au milieu de l’autocar du réseau EdGard, lequel, en provenance de Saint-Maurice-de-Cazevieille, roulait lentement.
Malgré sa vitesse réduite, ses roues arrières ne pouvaient éviter le corps du jeune adolescent. Ce dernier terminait donc sa course sous les roues du véhicule. Il était écrasé.
Malgré les efforts des sapeurs-pompiers, l’adolescent de 17 ans n’a pu être ramené à la vie.
http://www.midilibre.fr/2012/01/25/un-jeune-de-17-ans-tue-sous-les-roues-d-un-autocar,448540.php

Deux morts dans une collision sur la RN44

Hier matin, deux personnes ont trouvé la mort dans une collision frontale à hauteur de Soulanges sur la RN44. La circulation des poids lourd est bloquée sur l'axe Vitry-Châlons.

D'heure en heure, le bilan s'alourdit. Si dans un premier temps, les médecins du SAMU avait constaté le décès de la conductrice de 21 ans. Ils viennent d'annoncer le décès de la seconde conductrice. Désincarcérée et médicalisée sur les lieux de l'accident, elle a succombé à ses blessures.

La terrible collision s'est produite ce matin vers 8 h 30 à hauteur de la commune de Soulanges (Marne) sur la RN44. Deux voitures - une Golf immatriculée dans la Marne et un Monospace immatriculée en Haute-Marne - et un poids-lourd sont impliqués. Sous l'effet du choc, le monospace immatriculé en Haute-Marne a fini sa course dans le fossé.

Dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers de Châlons et de Vitry ont tenté de réanimer les victimes en vain. La conductrice de la Golf serait âgée de 21 ans. Une enquête devrait être ouverte par la gendarmerie pour tenter de connaître les circonstances de cet accident mortel. Toujours est-il que ce matin, un brouillard épais rendait la visibilité très mauvaise sur cet axe Châlons-Vitry et que la chaussée était glissante.

Pendant l'intervention des secours, la circulation a été interrompue. Les autorités ont mis en place une déviation pour les voitures à partir de Saint-Amand-sur-Fion et de Couvrot. Les poids lourd sont quant à eux bloqués sur la RN44 en attendant que la route se dégage.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-morts-dans-une-collision-sur-la-rn44

mercredi 25 janvier 2012

Deux mois avec sursis pour l’épouse violente

Disputes, insultes, agressions sexuelles sur fond d’addiction au jeu et à l’alcool. C’est un étrange dossier que le tribunal correctionnel de Metz avait à juger, hier. Une femme était poursuivie pour des violences aggravées par deux circonstances, suivies d’une ITT n’excédant pas 8 jours à l’encontre de son ex-mari.
Dans la soirée du 16 juillet dernier, un homme portant un tee-shirt ensanglanté s’était effondré devant la gendarmerie de Varsberg. Tout avait débuté quelques heures plus tôt lorsque la prévenue s’était rendue au casino de Sarrelouis, en compagnie d’une amie, pour y récupérer son mari. Dispute et coups avaient été échangés. De retour à Varsberg, la situation s’était envenimée.
« Quand il avait bu, il était violent. Ça n’était pas la première fois qu’il me frappait et je voulais éviter ça. Je souhaitais simplement qu’il arrête… », explique cette assistante de direction qui conteste avoir violenté la victime. « Ce coup de couteau est le résultat de toutes les insultes, violences et viols subis pendant notre union. » Ce jour-là, pour repousser son compagnon, elle s’était emparée d’un couteau de cuisine en argent et lui en avait asséné un coup au niveau du thorax.
Conseil de la partie civile, M e Dieudonné Amehi plaide « l a rage » de la prévenue. « Il ne faudrait pas se tromper de victime dans ce dossier ! C’est mon client qui a reçu un coup de couteau ! » Il sollicite une expertise médicale ainsi que 1 500 € de provision.
« Chacun rejette la faute sur l’autre. C’est un problème de couple sur fond d’alcool, de jeu et d’infidélité avec une violence qui se répète », évoque la procureure Marie-Paule de Vreese en requérant un stage de citoyenneté ou une peine de trois mois avec sursis simple.
« Que d’incidents et de violences pour en arriver à ce coup de couteau ! », s’étonne M e Christian Muller (Thionville) en décrivant « une femme humiliée, bafouée et battue ».
Celle-ci est ressortie du TGI avec une peine de deux mois de prison avec sursis. Quant à la partie civile, sa demande d’expertise a été déclarée recevable.
http://www.republicain-lorrain.fr/

La Courneuve : une banque visée par une voiture bélier

Une voiture-bélier a été projetée sur l'agence bancaire BCP située avenue Jean-Jaurès à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) mercredi matin. Au moment de l'attaque, cinq personnes dont une majorité d'employés se trouvaient à l'intérieur selon des éléments divulgués à l'AFP par la préfecture du département.

Après avoir enfoncé la vitrine qui n'était pas protégée par des plots anti-
, les trois malfaiteurs ont mis la main sur un butin estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros, a-t-on appris de sources policières. Le trio a pris la fuite sur des scooters tout en ayant pris soin d'incendier le véhicule bélier. Le service de police judiciaire de Seine-Saint-Denis a été chargé de l'.

Des policiers sont arrivés «quelques secondes» après la fuite des malfaiteurs, alertés par des mouvements détectés grâce à la vidéo-surveillance de la mairie, a précisé la préfecture.

Le 30 novembre dernier, une agence du même réseau située à saint-Denis avait été braquée de la même manière.


http://www.leparisien.fr/la-courneuve-93120/la-courneuve-une-banque-visee-par-une-voiture-belier-25-01-2012-1828849.php

Ils ligotent la famille pour voler une Porsche 911 et une Audi A3

Un couple de Lescure-d'Albigeois et leur fille ont vécu des moments d'angoisse jeudi soir, attaqués à leur domicile et ligotés par trois hommes cagoulés qui avaient bien ciblé leur objectif: deux voitures de standing, une Porsche 911 et une Audi A 3.
L'affaire mobilise depuis plusieurs jours la brigade de sûreté d'urbaine du commissariat d'Albi et le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, cosaisis de l'enquête par le parquet.
C'est vers 20h30, jeudi soir, que le trio de malfaiteurs a fait irruption chez cette famille de Lescure. Armés de pieds de biche, tous portant des masques et des cagoules pour ne pas être reconnus, ces individus ont fait preuve d'un sang-froid et d'une détermination qui semblent être la marque de semi-professionnels du «home jacking».
Ils se sont tout de suite emparés des clés de la Porsche 911, un modèle haut-de-gamme, doté qui plus est d'équipements de série, que son propriétaire avait mis en vente sur un site d'annonces gratuites. Cette annonce sur internet a-t-elle attiré l'attention des voleurs? C'est une des hypothèses actuellement explorée par les policiers, mais ce n'est pas la seule.
Quelqu'un aurait pu aussi faire du repérage et suivre le propriétaire jusque devant chez lui pour échafauder ce projet de home jacking.
Ce qui est sûr, c'est que le trio est reparti non seulement avec la Porsche mais avec une Audi A3. Pour couvrir leur fuite, ils ont pris soin de ligoter le couple et leur fille, sans commettre d'autres violences, mais on imagine le choc psychologique pour cette famille attaquée chez elle. Les propriétaires avaient facilement pu défaire leurs liens et alerter la police.
«Tous les moyens ont été engagés pour retrouver les malfaiteurs. Nous avons fait une large diffusion des véhicules volés auprès des commissariats et des gendarmeries de tous les départements limitrophes», indiquait hier soir Paul Agostini, directeur départemental de la sécurité publique.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1268848-ils-ligotent-la-famille-pour-voler-une-porsche-911-et-une-audi-a3.html

Viry : le camp rom a été expulsé

Près de 70 policiers ont procédé mercredi matin à l'expulsion des Roms installés dans l'ancienne gendarmerie de Viry-Châtillon (Essonne). Vers 4h45, l'entrée du batiment dit de l'ex gendarmerie où 17 familles roms sont installées depuis plus de deux ans avait été bloquée par les CRS. «Nous n'avons plus accès au batiment et plus personne ne peut sortir.  Ils attendent 6 heures pour procéder à l'évacuation», a temoigné Serge Guichard, le de l'association de soutien aux familles roms ASEFRR. L'évacuation fait suite à une décision de .
Les expulsés se déplaçent actuellement vers l'esplanade de la mairie.


http://www.leparisien.fr/viry-chatillon-91170/viry-le-camp-rom-a-ete-expulse-25-01-2012-1828659.php

Arrêtés avec 185 kg de hasch au péage

Une nouvelle fois, les douaniers ont eu du nez, lundi au péage autoroutier de Saint-Jean-de-Védas (Hérault). Vers 18 h 30, ils ont décidé de fouiller un ensemble routier conduit par deux ressortissants espagnols et qui transportait du papier. Dans deux caches, les agents ont suivi le flair de Glen, le labrador, qui a débusqué 185 kg de résine de cannabis.
Deux suspects, âgés de 36 et 43 ans, ont été interpellés et, sur décision du parquet de Montpellier, ont été placés en garde à vue dans les locaux du SRPJ, chargé de l’affaire.

Direction l'Italie ?
Ces deux individus venaient de Barcelone et ont affirmé qu’ils devaient se rendre du côté de l’Italie avec leur cargaison. Ils ont avoué connaître le contenu de la marchandise.
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et le parquet devrait traduire les suspects en comparution immédiate ou ouvrir une information judiciaire sans délai.
http://www.midilibre.fr/2012/01/24/saint-jean-de-vedas-arretes-avec-185-kg-de-hasch-au-peage,448077.php

Escroquerie / Rendements records : comment ont-ils pu y croire ?

Une bonne présentation, des garanties apparentes, des pièces officielles… Tous ont été séduits par leurs intermédiaires. Un océan de profits s'annonçait, mais 700 000 euros ont été siphonnés. Hallucinant.

COMMENT est-ce possible de confier près de 500 000 euros à un inconnu au motif qu'il apparaît carré, crédible, compétent et à même de multiplier les billets comme d'autres les pains ? C'est cela que les juges réunis depuis hier en audience correctionnelle à Laon ne seront pas parvenus à comprendre. François Trichet, l'un des anciens codirigeant de Big mat à Chambry ne leur en voudra pas : lui-même aujourd'hui ne sait toujours pas comment son cousin et lui ont pu si facilement faire confiance sans plus de garanties.

Le mystère des rencontres
Ils ont payé cher une telle crédulité. Olivier, certes fragile mais terrassé par cette affaire, s'est donné la mort il y a quatre ans à son domicile. Il a fallu vendre l'entreprise familiale en 2002. Un demi siècle qu'elle prospérait à Laon… Les Trichet ont été couverts de honte. Leurs 24 salariés sont passés sous la coupe du groupe PPR et aujourd'hui d'investisseurs anglais. Leur banque, la Scalbert, elle qui avait pris les « pagarès » (*) confiés aux Trichet par le réseau Koité pour de véritables coupons garantis, a obtenu de ses clients laonnois le remboursement des 600 000 euros engloutis par les escrocs. Tout cela après cinq ans de procédure, et avec ses frais, pas loin de 900 000 euros au final… Le beau fiasco, orchestré de main de maitre par un occulte et supposé riche Sénégalais, à l'époque connu ni d'Eve ni d'Adam par les intermédiaires qui, finalement, ont rabattu vers lui du gogo. Le mystère des rencontres, des recommandations, des entrevues dans quelque cabinet en Belgique par exemple. C'est ainsi que le réseau se construit et pour ce qui est des Laonnois, à partir d'Alain Flamand. Flamand, l'homme qui a planté un peu plus que sa tente au domaine de Breuil…


Déjouer Tracfin
Les Trichet, comme d'autres, ont été mis en relation avec Marc Mouad, avec Jean-Claude Machuron, eux-mêmes approchés par d'autres intervenants. Évidemment, si chacun œuvre avec autant de zèle, c'est que des commissions sont prévues. Dans l'exemple des Trichet, 40 % des 7 millions espérés. Et ça n'a étonné personne.
Flamand qui joue au riche à Bruyères, les Trichet qui le croient, leur banque qui débloque et bien entendu, quand les promesses ne sont pas tenues, le technicien de la bande, Jean-Claude Machuron qui devient injoignable. « Je me souviens, un jour il m'a même raccroché au nez en me disant que je le dérangeais pendant une partie de golf ! », confie François Trichet.
Il faut dire que ce Jean-Claude porte beau. Les mécanismes qu'il décrit sont d'une absolue clarté selon lui. Sans doute aux premières heures de ce procès, son cerveau joueur s'ennuie-t-il déjà…
Aucun des prévenus ne l'a encore concédé : l'argent des commissions reversé par ce Koité qui gardait tout le reste pour lui, c'était bien le signe d'une escroquerie ou pas ? Parce que les dossiers se sont tout de même multipliés et, au final, ce sont plus de 700 000 euros qui ont transité sur les comptes du mystérieux Sénégalais… On a un début de réponse avec cette confidence : Jean-Claude Machuron demandait que l'on répartisse suffisamment les primes pour passer sous le seuil de détection des contrôleurs de Tracfin. On est jamais trop prudent.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-rendements-records-comment-ont-ils-pu-y-croire