Séparé depuis plusieurs mois, le couple avait tenté une médiation sans succès, en raison de la violence de monsieur. Mais samedi soir, c’est toujours en « propriétaire » que ce dernier, chauffeur routier de 32 ans, est arrivé chez son ex, en furie, ayant appris qu’elle avait rencontré un nouvel ami.
Coups de pied et de poing, planchette cassée sur le dos et menace d’un couteau, la jeune femme a bien cru sa dernière heure arrivée. Au point qu’elle a préféré passer par la fenêtre pour sauter sur le balcon de ses voisins du dessous.
Hier après-midi, en comparution immédiate, l’homme a obtenu un délai pour préparer sa défense. Sa victime était là, le bras en écharpe. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de soins et surtout interdiction d’entrer en contact ave la mère de son enfant. Le jugement a été renvoyé à l’audience du 28 décembre.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2011/11/30/elle-prefere-passer-par-la-fenetre
Faits divers multiples...revue de la presse régionale des évènements de notre société
mercredi 30 novembre 2011
2 morts dans l'incendie d'un mobil-home
Un homme de 40 ans et son fils de 3 ans sont morts hier soir dans l'incendie de leur mobil-home à Saint-Christophe-du-Ligneron (Vendée) à 35 km au nord-ouest de La Roche-sur-Yon, a-t-on appris auprès des services de secours.
Le feu s'est déclaré en fin de soirée et le mobil-home était totalement embrasé à l'arrivée des pompiers qui, dans les décombres, ont trouvé les corps de l'homme et de son fils. Originaires du Pas-de-Calais, ils s'étaient installés il y a un mois en Vendée.
Un enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre et aucune hypothèse n'était privilégiée aujourd'hui.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/30/97001-20111130FILWWW00452-2-morts-dans-l-incendie-d-un-mobil-home.php
Le feu s'est déclaré en fin de soirée et le mobil-home était totalement embrasé à l'arrivée des pompiers qui, dans les décombres, ont trouvé les corps de l'homme et de son fils. Originaires du Pas-de-Calais, ils s'étaient installés il y a un mois en Vendée.
Un enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre et aucune hypothèse n'était privilégiée aujourd'hui.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/30/97001-20111130FILWWW00452-2-morts-dans-l-incendie-d-un-mobil-home.php
Trop intoxiqué pour payer lui-même le péage : un an ferme
Le 31 octobre 2011, les gendarmes de l’autoroute interpellent un conducteur au péage d’Agde, sur l’A9, L’homme est dans un tel état second qu’il a raté la bifurcation vers Toulouse. C’est son passager avant qui est obligé de sortir du véhicule pour payer afin que la barrière se lève. Tout est filmé sur vidéo.
Les analyses sont positives à la morphine, à la cocaïne et à l’alcool. L’homme âgé de 36 ans, reconnaît avoir fait la fête. Il conduit sans permis et se trouve en récidive pour avoir été condamné en mai dernier, pour le même genre de faits, à deux ans de prison.
"C'est un véritable danger public"
"Et on le retrouve encore une fois au volant sous drogue et alcool, c’est un véritable danger public. Il a fallu l’extraire de l’habitacle, dans un état semi-comateux", signale le vice-procureur Henri Melchior, en requérant huit mois d’emprisonnement avec maintien en détention.
"Il a réalisé l’énormité de la situation, plaide la défense, il aurait mieux fait de dormir sur place ; mais la solution n’est pas de l’envoyer en prison ; il a encore commis un faux pas mais laissons lui une dernière chance de se réinsérer."
Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison avec maintien en détention.
http://www.midilibre.fr/2011/11/29/trop-intoxique-pour-payer-lui-meme-le-peage,422969.php
Les analyses sont positives à la morphine, à la cocaïne et à l’alcool. L’homme âgé de 36 ans, reconnaît avoir fait la fête. Il conduit sans permis et se trouve en récidive pour avoir été condamné en mai dernier, pour le même genre de faits, à deux ans de prison.
"C'est un véritable danger public"
"Et on le retrouve encore une fois au volant sous drogue et alcool, c’est un véritable danger public. Il a fallu l’extraire de l’habitacle, dans un état semi-comateux", signale le vice-procureur Henri Melchior, en requérant huit mois d’emprisonnement avec maintien en détention.
"Il a réalisé l’énormité de la situation, plaide la défense, il aurait mieux fait de dormir sur place ; mais la solution n’est pas de l’envoyer en prison ; il a encore commis un faux pas mais laissons lui une dernière chance de se réinsérer."
Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison avec maintien en détention.
http://www.midilibre.fr/2011/11/29/trop-intoxique-pour-payer-lui-meme-le-peage,422969.php
Gibercourt Ils font main basse sur des bijoux
Toujours la même méthode employée, en l'absence des occupants, les malfrats pénètrent par effraction par une porte ou fenêtre située à l'arrière de la propriété. Une fois à l'intérieur, ils fouillent minutieusement les pièces et armoires de la demeure, à la recherche de numéraire et de bijoux. A Villers-le-sec au retour des propriétaires, jeudi dernier, ils ont constaté le cambriolage de leur maison d'habitation.
Des bijoux ont disparu, une plainte a été déposée et une enquête est en cours. Samedi dernier dans l'après-midi entre 13 et 15 heures, même méthode et une fois de plus des bijoux envolés ainsi qu'un ordinateur portable.
Ce cambriolage a eu lieu dans une maison individuelle, au village de Gibercourt. Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont ont été saisis d'une plainte et ont ouvert une enquête.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/villers-le-sec-gibercourt-ils-font-main-basse-sur-des-bijoux
Des bijoux ont disparu, une plainte a été déposée et une enquête est en cours. Samedi dernier dans l'après-midi entre 13 et 15 heures, même méthode et une fois de plus des bijoux envolés ainsi qu'un ordinateur portable.
Ce cambriolage a eu lieu dans une maison individuelle, au village de Gibercourt. Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont ont été saisis d'une plainte et ont ouvert une enquête.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/villers-le-sec-gibercourt-ils-font-main-basse-sur-des-bijoux
mardi 29 novembre 2011
Les parents qui avaient abandonné leurs enfants deux semaines sont en prison
Les parents de deux enfants de 5 et 8 ans ont été condamnés, cet après-midi par le tribunal correctionnel de Vienne pour des violences qualifiées d'habituelles mais aussi un manquement à leurs obligations. Les enfants avaient été emmenés par une voisine à la gendarmerie le 10 novembre dernier dans un état de "délaissement qui confine au danger" a estimé le procureur. Le frère et la soeur manquaient visiblement de l'hygiène la plus élémentaire, ainsi que de nourriture. Le père, âgé de 28 ans a été condamné à 4 ans de prison dont 30 mois ferme et la mère, 25 ans, à 2 ans de prison dont huit mois ferme.
Les parents ont été écroués à l'issue de l'audience.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2011/11/29/les-parents-condamnes-a-de-la-prison-ferme-pour-avoir-delaisse-leurs-enfants
Les parents ont été écroués à l'issue de l'audience.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2011/11/29/les-parents-condamnes-a-de-la-prison-ferme-pour-avoir-delaisse-leurs-enfants
À 16 ans, il multiplie les vols et les agressions
Un adolescent a été arrêté par la police après toute une série d'exactions dans le quartier Croix-Rouge : un vol, trois agressions et quatre tentatives de vol avec violence.
IL vient d'avoir 16 ans, se comporte comme une terreur et sa mise à l'écart dans un foyer de l'Aube ne peut être que bénéfique pour les habitants du quartier rémois de Croix-Rouge.
Mieux valait éviter son chemin. Arrêté la semaine dernière après une enquête de la sûreté départementale de Reims, le jeune homme se voit reprocher pas moins de trois agressions gratuites et quatre tentatives de vols avec violence, sans oublier un vol simple.
Coup de poing, coup de boule
La première plainte est celle d'un agent de propreté agressé le 16 mars 2011 allée des Béarnais. Ce jour-là, l'employé travaille dans un hall d'immeuble quand un ado l'insulte sans raison et s'empare d'un désodorisant industriel avec lequel il l'asperge copieusement.
Reconnu sur photo puis derrière une glace sans tain, le mineur nie les faits.
Le 20 mai, un homme de 53 ans invité à dîner rue des Savoyards croise dans le hall d'immeuble de son hôte un individu qui l'arrose de gaz lacrymogène.
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain, le mineur nie les faits.
Le 11 juin, toujours rue des Savoyards, deux garçons de 17 ans sont abordés par deux jeunes qui leur demandent l'heure. Un portable sort d'une poche pour donner la réponse. L'un des individus tente de le voler. La victime résiste. Elle se prend un coup de tête, son copain un coup de poing au visage.
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain comme étant l'auteur du coup de boule, le mineur nie les faits. Son complice (comme dans les autres affaires qui vont suivre) n'a pu être identifié. Le 6 septembre, deux jeunes réclament le portable d'un collégien de 14 ans avenue Bonaparte. Refus. L'un des individus le met à terre et le frappe à coups de pied.
Attaque à scooter
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain comme étant l'auteur des violences, le mineur nie les faits.
Le 7 octobre, deux scooters se croisent allée des Bourguignons. Le premier est piloté par un adulte de 43 ans, le second par un jeune qui l'a probablement volé mais semble maintenant s'intéresser à celui qu'il vient de croiser. Il fait demi-tour, rattrape le cyclomotoriste, donne un coup de pied dans le carénage pour le faire chuter mais l'homme parvient à se rétablir et se réfugie dans son immeuble.
Lycéens agressés
Peu de temps après, sa fille de 19 ans sort dans la rue pour voir si l'agresseur est toujours là. À trois reprises, il lui fonce dessus pour la percuter (elle l'évite à chaque fois).
Le 12 octobre, le garagiste de permanence intervient avenue Bonaparte pour enlever une voiture incendiée. Alors qu'il s'active derrière son camion, un individu dérobe dans la cabine le GPS, un portefeuille et deux téléphones portables.
Le même jour, deux élèves de 19 et 21 ans quittent le lycée Arago. Trois individus leur demandent l'heure. Celui qui sort son portable refuse de le donner. Il est gazé. Le copain qui s'interpose évite à plusieurs reprises un coup de cutter.
Identifié comme étant l'agresseur au cutter, le mineur, là aussi, nie les faits mais toutes ses dénégations n'ont convaincu personne. Garde à vue terminée, il a été présenté au juge des enfants qui l'a envoyé loin de Croix-Rouge, dans un établissement éducatif de Troyes. Le quartier devrait gagner en tranquillité.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/a-16-ans-il-multiplie-les-vols-et-les-agressions
IL vient d'avoir 16 ans, se comporte comme une terreur et sa mise à l'écart dans un foyer de l'Aube ne peut être que bénéfique pour les habitants du quartier rémois de Croix-Rouge.
Mieux valait éviter son chemin. Arrêté la semaine dernière après une enquête de la sûreté départementale de Reims, le jeune homme se voit reprocher pas moins de trois agressions gratuites et quatre tentatives de vols avec violence, sans oublier un vol simple.
Coup de poing, coup de boule
La première plainte est celle d'un agent de propreté agressé le 16 mars 2011 allée des Béarnais. Ce jour-là, l'employé travaille dans un hall d'immeuble quand un ado l'insulte sans raison et s'empare d'un désodorisant industriel avec lequel il l'asperge copieusement.
Reconnu sur photo puis derrière une glace sans tain, le mineur nie les faits.
Le 20 mai, un homme de 53 ans invité à dîner rue des Savoyards croise dans le hall d'immeuble de son hôte un individu qui l'arrose de gaz lacrymogène.
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain, le mineur nie les faits.
Le 11 juin, toujours rue des Savoyards, deux garçons de 17 ans sont abordés par deux jeunes qui leur demandent l'heure. Un portable sort d'une poche pour donner la réponse. L'un des individus tente de le voler. La victime résiste. Elle se prend un coup de tête, son copain un coup de poing au visage.
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain comme étant l'auteur du coup de boule, le mineur nie les faits. Son complice (comme dans les autres affaires qui vont suivre) n'a pu être identifié. Le 6 septembre, deux jeunes réclament le portable d'un collégien de 14 ans avenue Bonaparte. Refus. L'un des individus le met à terre et le frappe à coups de pied.
Attaque à scooter
Reconnu sur photo puis derrière la glace sans tain comme étant l'auteur des violences, le mineur nie les faits.
Le 7 octobre, deux scooters se croisent allée des Bourguignons. Le premier est piloté par un adulte de 43 ans, le second par un jeune qui l'a probablement volé mais semble maintenant s'intéresser à celui qu'il vient de croiser. Il fait demi-tour, rattrape le cyclomotoriste, donne un coup de pied dans le carénage pour le faire chuter mais l'homme parvient à se rétablir et se réfugie dans son immeuble.
Lycéens agressés
Peu de temps après, sa fille de 19 ans sort dans la rue pour voir si l'agresseur est toujours là. À trois reprises, il lui fonce dessus pour la percuter (elle l'évite à chaque fois).
Le 12 octobre, le garagiste de permanence intervient avenue Bonaparte pour enlever une voiture incendiée. Alors qu'il s'active derrière son camion, un individu dérobe dans la cabine le GPS, un portefeuille et deux téléphones portables.
Le même jour, deux élèves de 19 et 21 ans quittent le lycée Arago. Trois individus leur demandent l'heure. Celui qui sort son portable refuse de le donner. Il est gazé. Le copain qui s'interpose évite à plusieurs reprises un coup de cutter.
Identifié comme étant l'agresseur au cutter, le mineur, là aussi, nie les faits mais toutes ses dénégations n'ont convaincu personne. Garde à vue terminée, il a été présenté au juge des enfants qui l'a envoyé loin de Croix-Rouge, dans un établissement éducatif de Troyes. Le quartier devrait gagner en tranquillité.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/a-16-ans-il-multiplie-les-vols-et-les-agressions
Braquage à la station service de Netto
C'est peu avant la fermeture de la station service, dimanche à 12h30, qu'un des employés de Netto a été menacé avec une arme à feu. Deux coups qui n'ont pas fait de blessé ont été tirés lors de cette agression. L'individu s'est présenté sous une capuche, avec le visage masqué, voulant se faire remettre la caisse dans laquelle il ne restait que de la menue monnaie. Aussi les deux coups de feu, un tiré en l'air, l'autre à côté de l'employé, n'auront eu pour seul effet que de provoquer la peur .L'agression n'a rien rapporté à son auteur.Il y a une dizaine d'année la gérante avait déjà du faire face à ce genre de mésaventure lorsque trois individus étaient entrés dans le magasin. Déjà ils étaient ressortis bredouilles.
« En raison de la multiplication des agressions les commerçants utilisent des systèmes d'échanges sécurisés. De ce fait l'employé d'un magasin n'a en caisse le plus souvent qu'une dizaine d'euros» explique le lieutenant Bertrand Collot, chef de la brigade autonome de gendarmerie de Graulhet.
« A cette heure on trouvait sur le parking quelques clients et les conjoints des employés» souligne la gérante du magasin dont les employés connaissent parfaitement les procédures prévues en cas d'agression. L'employé victime de cette agression a regagné le magasin, poursuivi par son agresseur. Ce dernier s'est arrêté avant la porte, peut-être en constatant qu'il apparaissait sur le système de vidéo surveillance.
Un important dispositif a été mis en place par la gendarmerie pour retrouver l'auteur des faits. Outre les gendarmes de Graulhet le dispositif comprend des militaires de la brigade de Castres ainsi que des techniciens de l'identification criminelle.
Il semblerait que plusieurs jeunes personnes aient été transportées hier après-midi à la brigade de Graulhet afin de réaliser des identifications.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227061-graulhet-braquage-a-la-station-service-de-netto.html
« En raison de la multiplication des agressions les commerçants utilisent des systèmes d'échanges sécurisés. De ce fait l'employé d'un magasin n'a en caisse le plus souvent qu'une dizaine d'euros» explique le lieutenant Bertrand Collot, chef de la brigade autonome de gendarmerie de Graulhet.
« A cette heure on trouvait sur le parking quelques clients et les conjoints des employés» souligne la gérante du magasin dont les employés connaissent parfaitement les procédures prévues en cas d'agression. L'employé victime de cette agression a regagné le magasin, poursuivi par son agresseur. Ce dernier s'est arrêté avant la porte, peut-être en constatant qu'il apparaissait sur le système de vidéo surveillance.
Un important dispositif a été mis en place par la gendarmerie pour retrouver l'auteur des faits. Outre les gendarmes de Graulhet le dispositif comprend des militaires de la brigade de Castres ainsi que des techniciens de l'identification criminelle.
Il semblerait que plusieurs jeunes personnes aient été transportées hier après-midi à la brigade de Graulhet afin de réaliser des identifications.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227061-graulhet-braquage-a-la-station-service-de-netto.html
Un homme retranché dans sa maison : "Je vais déclarer la guerre à tout le monde"
Un important dispositif de gendarmerie s’est mis en place depuis le début de l’après-midi dans le village de Bagnols-les-Bains, où une personne s’est retranchée dans sa maison. L’alerte a été donnée par son père, à qui l’homme aurait dit : "Je vais déclarer la guerre à tout le monde."
Les gendarmes, une trentaine de militaires présents sur place, ont installé un poste de commandement avancé et un dispositif de sécurité autour de la maison. Ils pensent que l’homme est en possession de deux armes à sa portée. Ils vont entamer des négociations, pour tenter de le raisonner
Selon le maire de Bagnols-les-Bains, ce nouvel arrivant au village est salarié à l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole.
http://www.midilibre.fr/2011/11/28/dma-une-personne-retranchee-dans-sa-maison,422803.php
Les gendarmes, une trentaine de militaires présents sur place, ont installé un poste de commandement avancé et un dispositif de sécurité autour de la maison. Ils pensent que l’homme est en possession de deux armes à sa portée. Ils vont entamer des négociations, pour tenter de le raisonner
Selon le maire de Bagnols-les-Bains, ce nouvel arrivant au village est salarié à l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole.
http://www.midilibre.fr/2011/11/28/dma-une-personne-retranchee-dans-sa-maison,422803.php
Là où bien d'autres auraient détourné le regard…
26 ans, la tête sur les épaules et une mentalité que beaucoup devraient prendre comme exemple. Kévin Roland n'a pas baissé la tête quand une dame s'est fait agresser.
SOYONS honnêtes ! Combien d'entre nous, témoin d'une agression ou d'un vol de sac, interviendrait ? Peu, malheureusement. La plupart fermeraient les yeux et feraient comme si rien ne s'était passé. Kévin Roland fait partie des rares qui agissent. La preuve : son intervention il y a un mois tout juste lorsqu'une passante s'est fait agresser boulevard Fabert (lire par ailleurs).
Nous avons rencontré ce Doncherois de 26 ans qui s'est aimablement et modestement prêté au jeu de l'interview.
Père de famille, cuisinier de formation, actuellement tourneur fraiseur sur commande numérique dans une entreprise de Vrigne-aux-Bois, Kévin Roland n'est pas du genre casse-cou ou bagarreur. D'ailleurs, on ne peut pas dire qu'il a un physique de déménageur bodybuildé. Mais à l'écouter, on comprend très vite que son éducation et les valeurs qui l'animent sont de nature à ne pas lui donner froid aux yeux.
Retour sur ce vendredi 28 octobre.
« J'étais en train de me garer boulevard Fabert. Soudain, j'ai entendu hurler « Au secours ! ». En me retournant, j'ai vu que la dame avait les mains au ciel et puis qu'un gars courait avec un sac à main dans les bras ».
Réaction à l'instinct
Kévin comprend qu'il s'agit d'une agression. L'instinct parle. Réaction. « Je me suis quand même demandé « j'y vais - j'y vais ? » j'ai pas eu le temps de répondre, j'avais déjà accéléré ».
Après coup, Kévin Roland précisera que s'il avait été avec sa fille ou sa femme, il n'aurait sans doute pas bouger.
À toute allure au volant de sa voiture, il enquille la rue de la sous-préfecture et finit par rattraper l'agresseur. « Quand je suis arrivé à sa hauteur, je l'ai insulté de tous les noms en lui ordonnant de rendre le sac et je lui ai dit « J'te préviens, si je descends, j'te laisse pas partir ».
La scène ne dure qu'une poignée de minute, mais l'adrénaline circule à toute vitesse dans les veines de Kévin Roland qui avouera que « tant que j'étais pas à son niveau j'avais peur, une fois que j'étais à son niveau je me suis dit « faut récupérer le sac à main coûte que coûte ». J'étais prêt à l'avoiner sur place ».
L'agresseur, sans doute surpris par la réaction de Kévin, a la voix qui tremble et consent à jeter le sac dans la voiture. « J'ai bien vu qu'il flippait quand même. Après j'allais partir, je me suis dit c'est bon j'ai le sac à main, c'est l'essentiel et je l'ai vu mettre la main à la poche et commencer à en sortir quelque chose de noir. J'ai démarré et je n'ai pas vu ce que c'était ». On parle là de l'arme dont l'agresseur se serait servi (ce qu'il nie) pour agresser sa victime Évelyne.
Kévin est ensuite retourné sur les lieux de l'agression pour remettre le sac à sa propriétaire, sauf que cette dernière n'était plus là, réfugiée qu'elle était à la Maison ardennaise.
Il s'est alors dirigé vers le commissariat, a raconté les faits, a visionné un paquet de photos pour tenter d'identifier l'agresseur, ce qui sera fait notamment grâce à la couleur des yeux que Kévin avait eu le temps d'observer.
Acte de bravoure
Finalement, l'agresseur se retrouve au commissariat le mercredi suivant. Kévin Roland est appelé à se présenter pour confirmer que c'est bien à lui qu'il a eu affaire. Confrontation directe ou vitre sans teint ? Le choix était laissé à Kévin, qui a opté pour la première solution.
Un brin moraliste, Kévin Roland va même jusqu'à mettre le jeune agresseur devant ses incohérences en lui demandant : « Demain, c'est ta mère ou ta grand-mère qui se fait voler son sac, tu réagis comment ? »
Du genre à laisser parler ses nerfs, Kévin ne craint personne. Une attitude qui l'a donc conduit à cet acte de bravoure, que ses proches n'ont pas forcément compris tout de suite. Même si bien sûr, tout le monde a reconnu par la suite que c'était courageux, que peu seraient intervenus…
Évelyne, la victime, a bien entendu remercié son sauveur. Ils se sont rencontrés la semaine dernière, ont partagé leur vision des choses et se sont promis de garder le contact.
Et sinon, vous alors, vous auriez fait quoi ?
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-ou-bien-dautres-auraient-detourne-le-regard
SOYONS honnêtes ! Combien d'entre nous, témoin d'une agression ou d'un vol de sac, interviendrait ? Peu, malheureusement. La plupart fermeraient les yeux et feraient comme si rien ne s'était passé. Kévin Roland fait partie des rares qui agissent. La preuve : son intervention il y a un mois tout juste lorsqu'une passante s'est fait agresser boulevard Fabert (lire par ailleurs).
Nous avons rencontré ce Doncherois de 26 ans qui s'est aimablement et modestement prêté au jeu de l'interview.
Père de famille, cuisinier de formation, actuellement tourneur fraiseur sur commande numérique dans une entreprise de Vrigne-aux-Bois, Kévin Roland n'est pas du genre casse-cou ou bagarreur. D'ailleurs, on ne peut pas dire qu'il a un physique de déménageur bodybuildé. Mais à l'écouter, on comprend très vite que son éducation et les valeurs qui l'animent sont de nature à ne pas lui donner froid aux yeux.
Retour sur ce vendredi 28 octobre.
« J'étais en train de me garer boulevard Fabert. Soudain, j'ai entendu hurler « Au secours ! ». En me retournant, j'ai vu que la dame avait les mains au ciel et puis qu'un gars courait avec un sac à main dans les bras ».
Réaction à l'instinct
Kévin comprend qu'il s'agit d'une agression. L'instinct parle. Réaction. « Je me suis quand même demandé « j'y vais - j'y vais ? » j'ai pas eu le temps de répondre, j'avais déjà accéléré ».
Après coup, Kévin Roland précisera que s'il avait été avec sa fille ou sa femme, il n'aurait sans doute pas bouger.
À toute allure au volant de sa voiture, il enquille la rue de la sous-préfecture et finit par rattraper l'agresseur. « Quand je suis arrivé à sa hauteur, je l'ai insulté de tous les noms en lui ordonnant de rendre le sac et je lui ai dit « J'te préviens, si je descends, j'te laisse pas partir ».
La scène ne dure qu'une poignée de minute, mais l'adrénaline circule à toute vitesse dans les veines de Kévin Roland qui avouera que « tant que j'étais pas à son niveau j'avais peur, une fois que j'étais à son niveau je me suis dit « faut récupérer le sac à main coûte que coûte ». J'étais prêt à l'avoiner sur place ».
L'agresseur, sans doute surpris par la réaction de Kévin, a la voix qui tremble et consent à jeter le sac dans la voiture. « J'ai bien vu qu'il flippait quand même. Après j'allais partir, je me suis dit c'est bon j'ai le sac à main, c'est l'essentiel et je l'ai vu mettre la main à la poche et commencer à en sortir quelque chose de noir. J'ai démarré et je n'ai pas vu ce que c'était ». On parle là de l'arme dont l'agresseur se serait servi (ce qu'il nie) pour agresser sa victime Évelyne.
Kévin est ensuite retourné sur les lieux de l'agression pour remettre le sac à sa propriétaire, sauf que cette dernière n'était plus là, réfugiée qu'elle était à la Maison ardennaise.
Il s'est alors dirigé vers le commissariat, a raconté les faits, a visionné un paquet de photos pour tenter d'identifier l'agresseur, ce qui sera fait notamment grâce à la couleur des yeux que Kévin avait eu le temps d'observer.
Acte de bravoure
Finalement, l'agresseur se retrouve au commissariat le mercredi suivant. Kévin Roland est appelé à se présenter pour confirmer que c'est bien à lui qu'il a eu affaire. Confrontation directe ou vitre sans teint ? Le choix était laissé à Kévin, qui a opté pour la première solution.
Un brin moraliste, Kévin Roland va même jusqu'à mettre le jeune agresseur devant ses incohérences en lui demandant : « Demain, c'est ta mère ou ta grand-mère qui se fait voler son sac, tu réagis comment ? »
Du genre à laisser parler ses nerfs, Kévin ne craint personne. Une attitude qui l'a donc conduit à cet acte de bravoure, que ses proches n'ont pas forcément compris tout de suite. Même si bien sûr, tout le monde a reconnu par la suite que c'était courageux, que peu seraient intervenus…
Évelyne, la victime, a bien entendu remercié son sauveur. Ils se sont rencontrés la semaine dernière, ont partagé leur vision des choses et se sont promis de garder le contact.
Et sinon, vous alors, vous auriez fait quoi ?
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-ou-bien-dautres-auraient-detourne-le-regard
lundi 28 novembre 2011
Nancy : un gynécologue jugé pour viols
Le procès d'un gynécologue, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 22 anciennes patientes, s'est ouvert aujourd'hui devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle, à Nancy.
L'accusé, Jean-Marc Chargois, qui comparaîtra libre pendant les deux semaines du procès, nie globalement les faits. Le médecin encourt 20 ans de réclusion criminelle. Il avait d'abord fait l'objet de plaintes de deux patientes, en 1996 et en 2002, restées sans suite. Une enquête avait finalement été ouverte en 2004, après que deux patientes qui ne se connaissaient pas ont à nouveau dénoncé des gestes déplacés, qui ne s'inscrivaient pas dans un examen gynécologique classique.
Le médecin de 57 ans, établi à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle) dans la périphérie de Nancy, avait été mis en examen et placé en détention provisoire en avril 2004, avant d'être libéré et soumis à un contrôle judiciaire un an plus tard. La révélation de l'affaire dans la presse locale avait par ailleurs conduit une trentaine d'anciennes patientes, toutes plutôt jeunes, à dénoncer des dérapages du gynécologue, qu'elles assimilaient à des agressions sexuelles ou des viols.
Devant les enquêteurs, le médecin avait dans un premier temps reconnu les faits, se disant "soulagé" que la situation prenne fin. Mais, quelques mois plus tard, il avait minimisé sa responsabilité, en expliquant qu'il liait les questions gynécologiques et sexuelles, et que ses accusatrices affabulaient. Il reconnaît désormais quelques "dérapages", mais nie les viols qui lui sont reprochés.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/28/97001-20111128FILWWW00472-nancy-un-gynecologue-juge-pour-viols.php
L'accusé, Jean-Marc Chargois, qui comparaîtra libre pendant les deux semaines du procès, nie globalement les faits. Le médecin encourt 20 ans de réclusion criminelle. Il avait d'abord fait l'objet de plaintes de deux patientes, en 1996 et en 2002, restées sans suite. Une enquête avait finalement été ouverte en 2004, après que deux patientes qui ne se connaissaient pas ont à nouveau dénoncé des gestes déplacés, qui ne s'inscrivaient pas dans un examen gynécologique classique.
Le médecin de 57 ans, établi à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle) dans la périphérie de Nancy, avait été mis en examen et placé en détention provisoire en avril 2004, avant d'être libéré et soumis à un contrôle judiciaire un an plus tard. La révélation de l'affaire dans la presse locale avait par ailleurs conduit une trentaine d'anciennes patientes, toutes plutôt jeunes, à dénoncer des dérapages du gynécologue, qu'elles assimilaient à des agressions sexuelles ou des viols.
Devant les enquêteurs, le médecin avait dans un premier temps reconnu les faits, se disant "soulagé" que la situation prenne fin. Mais, quelques mois plus tard, il avait minimisé sa responsabilité, en expliquant qu'il liait les questions gynécologiques et sexuelles, et que ses accusatrices affabulaient. Il reconnaît désormais quelques "dérapages", mais nie les viols qui lui sont reprochés.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/28/97001-20111128FILWWW00472-nancy-un-gynecologue-juge-pour-viols.php
Un ancien docker tué à Arles
Un ancien docker de 61 ans a été tué d'un coup de fusil hier sur sa propriété située sur la commune d'Arles (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Tarascon.
L'homme n'était pas connu des services de police, a précisé le vice-procureur de Tarascon, Jacques Robert, ajoutant qu'une autopsie devait avoir lieu demain.
Les circonstances des faits n'ont pas pu être déterminées à ce stade. "Nous avons très peu d'éléments, aucune piste n'est privilégiée", a déclaré Jacques Robert.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/27/97001-20111127FILWWW00205-un-ancien-docker-tue-a-arles.php
L'homme n'était pas connu des services de police, a précisé le vice-procureur de Tarascon, Jacques Robert, ajoutant qu'une autopsie devait avoir lieu demain.
Les circonstances des faits n'ont pas pu être déterminées à ce stade. "Nous avons très peu d'éléments, aucune piste n'est privilégiée", a déclaré Jacques Robert.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/27/97001-20111127FILWWW00205-un-ancien-docker-tue-a-arles.php
Contrefaçons sur le marché Trois personnes vendaient de faux parfums
Entre 15 et 20 euros le flacon de 100 ml d'un parfum de marque, ce prix défiant toute concurrence avait de quoi attirer l'attention sur le marché qui se tenait, hier après-midi, au quartier Champagne, à Laon.
Les cartons d'emballage étaient, semble t-il, très bien imités. Si ce n'est le prix, rien ne pouvait, à premier vue, paraître suspect. Sauf que des marques comme Chanel, Lancôme, Paco Rabanne ou encore Cacharel ne se retrouvent habituellement pas en vente, sur la place publique. C'est pourtant ce que proposait un trio masculin à « la vente à la sauvette ».
Ces produits contrefaits, ainsi présentés, ont rapidement été repérés par les policiers du commissariat de Laon. Trois hommes, originaires du Bangladesh, ont aussitôt été interpellés. Entendus au commissariat de Laon, les trois hommes, la trentaine environ, auraient reconnu vendre ces produits en toute illégalité.
Leur stock recensait une vingtaine de flacons de parfum. Le tout a été saisi afin qu'il ne puisse plus être remis à la vente. En situation régulière au niveau administratif, les trois hommes étaient laissés libres hier soir.
Domiciliés en région parisienne, ils devraient prochainement être convoqués devant les magistrats pour répondre de ces faits.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laon-contrefacons-sur-le-marche-trois-personnes-vendaient-de-faux-parfums
Les cartons d'emballage étaient, semble t-il, très bien imités. Si ce n'est le prix, rien ne pouvait, à premier vue, paraître suspect. Sauf que des marques comme Chanel, Lancôme, Paco Rabanne ou encore Cacharel ne se retrouvent habituellement pas en vente, sur la place publique. C'est pourtant ce que proposait un trio masculin à « la vente à la sauvette ».
Ces produits contrefaits, ainsi présentés, ont rapidement été repérés par les policiers du commissariat de Laon. Trois hommes, originaires du Bangladesh, ont aussitôt été interpellés. Entendus au commissariat de Laon, les trois hommes, la trentaine environ, auraient reconnu vendre ces produits en toute illégalité.
Leur stock recensait une vingtaine de flacons de parfum. Le tout a été saisi afin qu'il ne puisse plus être remis à la vente. En situation régulière au niveau administratif, les trois hommes étaient laissés libres hier soir.
Domiciliés en région parisienne, ils devraient prochainement être convoqués devant les magistrats pour répondre de ces faits.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laon-contrefacons-sur-le-marche-trois-personnes-vendaient-de-faux-parfums
dimanche 27 novembre 2011
Deux morts dans un incendie
Un homme et une femme ont péri dans l'incendie de leur maison, dans la nuit à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), a-t-on appris auprès des pompiers. Les deux victimes ont été retrouvées vers 05H25 du matin par les pompiers, au premier étage de l'habitation, une "maison exiguë, aux planchers et poutres en bois", située dans un vieux quartier, selon la même source.
Trois autres personnes qui se trouvaient au rez-de-chaussée ont été intoxiquées. Transférées à l'hôpital, "leurs jours ne sont pas en danger", ont précisé les pompiers.
L'incendie, "vraisemblablement d'origine électrique" et qui s'est "probablement déclaré au premier étage", a été "rapidement maîtrisé", ont-ils indiqué. Aucune évacuation n'a été nécessaire dans les maisons alentour.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/27/97001-20111127FILWWW00058-deux-morts-dans-un-incendie.php
Trois autres personnes qui se trouvaient au rez-de-chaussée ont été intoxiquées. Transférées à l'hôpital, "leurs jours ne sont pas en danger", ont précisé les pompiers.
L'incendie, "vraisemblablement d'origine électrique" et qui s'est "probablement déclaré au premier étage", a été "rapidement maîtrisé", ont-ils indiqué. Aucune évacuation n'a été nécessaire dans les maisons alentour.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/27/97001-20111127FILWWW00058-deux-morts-dans-un-incendie.php
Entre vols et violences, la virée crapuleuse de deux adolescents
Ces deux adolescents biterrois, âgés de 14 et 16 ans, n’ont pas fait dans la dentelle. Ainsi, entre mardi en fin d’après-midi et mercredi, dans la nuit, ils sont suspectés d’avoir commis des vols en réunion et avec violences et des tentatives de vol entre Pignan, Fabrègues, Saussan et Montbazin.
Un périple démarré à Pignan dans une auto volée, abandonnée ensuite pour se rendre à Fabrègues, à pied. Là, ils ont dérobé une autre auto et ont gagné Montbazin. Dans cette commune, ils ont tenté de voler à l’arraché le sac d’une dame ; ils n’ont pas hésité à traîner cette dernière sur plusieurs mètres.
Une dame trainée sur plusieurs mètres après l'arrachage de son sac
Puis, à Saussan, ils ont tenté d’emporter la serviette d’un conseiller municipal, avant de poursuivre leur route et de laisser leur véhicule, accidenté, à Cournonsec. Revenus à Pignan dans la nuit, ils ont voulu détrousser d’autres automobilistes en les faisant ralentir à une intersection, avec un panneau “cédez le passage” trouvé sur place.
Un automobiliste a d’ailleurs bien failli être leur victime avant de parvenir à fuir tout en alertant la gendarmerie. Entre- temps, les suspects ont encore essayé, sans succès, de voler deux autres voitures.
Les suspects relâchés
Par dépit, ils se sont placés sur le bas-côté de la chaussée et foncé, têtes baissées, sur un énième véhicule qui arrivait à leur hauteur. Mais là, surprise : ils sont tombés sur des gendarmes en civil du groupe de nuit de la brigade de Saint-Georges-d’Orques. Lesquels ont interpellé le duo, manu militari, tandis que le complice parvenait à prendre la fuite.
Placés en garde à vue, les deux suspects ont été relâchés à l’issue. L’un devra s’expliquer devant le délégué du procureur de la République, quand le second a été convoqué devant le juge des enfants.
http://www.midilibre.fr/2011/11/26/,422168.php
Un périple démarré à Pignan dans une auto volée, abandonnée ensuite pour se rendre à Fabrègues, à pied. Là, ils ont dérobé une autre auto et ont gagné Montbazin. Dans cette commune, ils ont tenté de voler à l’arraché le sac d’une dame ; ils n’ont pas hésité à traîner cette dernière sur plusieurs mètres.
Une dame trainée sur plusieurs mètres après l'arrachage de son sac
Puis, à Saussan, ils ont tenté d’emporter la serviette d’un conseiller municipal, avant de poursuivre leur route et de laisser leur véhicule, accidenté, à Cournonsec. Revenus à Pignan dans la nuit, ils ont voulu détrousser d’autres automobilistes en les faisant ralentir à une intersection, avec un panneau “cédez le passage” trouvé sur place.
Un automobiliste a d’ailleurs bien failli être leur victime avant de parvenir à fuir tout en alertant la gendarmerie. Entre- temps, les suspects ont encore essayé, sans succès, de voler deux autres voitures.
Les suspects relâchés
Par dépit, ils se sont placés sur le bas-côté de la chaussée et foncé, têtes baissées, sur un énième véhicule qui arrivait à leur hauteur. Mais là, surprise : ils sont tombés sur des gendarmes en civil du groupe de nuit de la brigade de Saint-Georges-d’Orques. Lesquels ont interpellé le duo, manu militari, tandis que le complice parvenait à prendre la fuite.
Placés en garde à vue, les deux suspects ont été relâchés à l’issue. L’un devra s’expliquer devant le délégué du procureur de la République, quand le second a été convoqué devant le juge des enfants.
http://www.midilibre.fr/2011/11/26/,422168.php
Tentative à Maizy, vol à Bourg-et-Comin Il braque une boulangerie puis une épicerie
En deux heures, il a commis une tentative de vol et un braquage dont le butin s'élève à… 30 €.
DANS leur boulangerie, installée 12, Grande rue à Maizy, un homme est entré, vers 16 h 30. Ce n'est pas un client. Encagoulé, un couteau à la main, il exige la caisse. L'épouse du boulanger est seule. Son mari est parti chercher leur enfant à l'école. Elle ferme la caisse à clé. L'homme brandit son couteau. Elle refuse de donner l'argent.
« Elle s'est réfugiée dans le fournil où travaillait notre ouvrier-pâtissier », explique Pascal Lejeune, son mari. Un bon réflexe puisque ce comportement met en fuite le voleur. Il est reparti bredouille. L'épouse reste très choquée. Trois patrouilles de gendarmerie se sont lancées à la recherche du voleur qui a pris la fuite à bord d'un véhicule de couleur claire.
Deux heures plus tard, cette fois, à Bourg-et-Comin, il récidive. Les gendarmes en sont certains, c'est bien lui, qui, le visage en partie dissimulé, a pénétré dans une épicerie. Il a réussi à se faire remettre 30 euros, mais ses deux victimes l'ont copieusement frappé. Il est tout de même parvenu à prendre la fuite.
Hier soir, les gendarmes de Corbeny, aidés par la brigade de recherches, le PSIG et un maître-chien de Saint-Quentin étaient à la recherche du braqueur.
À la compagnie de gendarmerie de Laon, on appelle les commerçants à la plus grande vigilance, à la veille des fêtes, ils deviennent des cibles privilégiées pour des attaques à main armée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/canton-de-corbeny-tentative-a-maizy-vol-a-bourg-et-comin-il-braque-une-boulangerie-pui
DANS leur boulangerie, installée 12, Grande rue à Maizy, un homme est entré, vers 16 h 30. Ce n'est pas un client. Encagoulé, un couteau à la main, il exige la caisse. L'épouse du boulanger est seule. Son mari est parti chercher leur enfant à l'école. Elle ferme la caisse à clé. L'homme brandit son couteau. Elle refuse de donner l'argent.
« Elle s'est réfugiée dans le fournil où travaillait notre ouvrier-pâtissier », explique Pascal Lejeune, son mari. Un bon réflexe puisque ce comportement met en fuite le voleur. Il est reparti bredouille. L'épouse reste très choquée. Trois patrouilles de gendarmerie se sont lancées à la recherche du voleur qui a pris la fuite à bord d'un véhicule de couleur claire.
Deux heures plus tard, cette fois, à Bourg-et-Comin, il récidive. Les gendarmes en sont certains, c'est bien lui, qui, le visage en partie dissimulé, a pénétré dans une épicerie. Il a réussi à se faire remettre 30 euros, mais ses deux victimes l'ont copieusement frappé. Il est tout de même parvenu à prendre la fuite.
Hier soir, les gendarmes de Corbeny, aidés par la brigade de recherches, le PSIG et un maître-chien de Saint-Quentin étaient à la recherche du braqueur.
À la compagnie de gendarmerie de Laon, on appelle les commerçants à la plus grande vigilance, à la veille des fêtes, ils deviennent des cibles privilégiées pour des attaques à main armée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/canton-de-corbeny-tentative-a-maizy-vol-a-bourg-et-comin-il-braque-une-boulangerie-pui
samedi 26 novembre 2011
Un patient interpellé par erreur
Un homme de 28 ans a été interpellé par erreur hier aux urgences de l'hôpital de Trappes (Yvelines), après qu'un membre du personnel l'a confondu avec une personne recherchée par la police, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture des Yvelines.
Vendredi midi, un membre du personnel de l'hôpital a cru reconnaître, parmi les patients, une personne recherchée par la police. L'homme, qui s'était présenté aux urgences de l'hôpital privé de Trappes pour une raison qui n'a pas été précisée, n'avait pas de pièce d'identité sur lui, et a été interpellé par la police, a précisé la préfecture, confirmant une information du Parisien.
Il a ensuite été emmené au commissariat, où son épouse est venue présenter une pièce d'identité, afin qu'il soit remis en liberté. Selon Le Parisien, l'homme interpellé par erreur "a reçu des coups dans les jambes et un coup de Taser (pistolet à impulsion électrique). (...) Le commissaire (...) a présenté ses excuses (aux patients et au personnel hospitalier) dans l'après-midi".
Le quotidien précise que l'homme recherché, âgé de 23 ans, ne s'était pas présenté devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, où il devait être jugé "pour des faits de violence en réunion ayant entraîné la mort, commises en 2007 à Clichy-sous-Bois". La préfecture, qui n'était pas en mesure, samedi, de confirmer ces éléments, a dit ne pas avoir connaissance d'une éventuelle plainte déposée par l'homme interpellé à tort
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/26/97001-20111126FILWWW00377-un-patient-interpelle-par-erreur.php
Vendredi midi, un membre du personnel de l'hôpital a cru reconnaître, parmi les patients, une personne recherchée par la police. L'homme, qui s'était présenté aux urgences de l'hôpital privé de Trappes pour une raison qui n'a pas été précisée, n'avait pas de pièce d'identité sur lui, et a été interpellé par la police, a précisé la préfecture, confirmant une information du Parisien.
Il a ensuite été emmené au commissariat, où son épouse est venue présenter une pièce d'identité, afin qu'il soit remis en liberté. Selon Le Parisien, l'homme interpellé par erreur "a reçu des coups dans les jambes et un coup de Taser (pistolet à impulsion électrique). (...) Le commissaire (...) a présenté ses excuses (aux patients et au personnel hospitalier) dans l'après-midi".
Le quotidien précise que l'homme recherché, âgé de 23 ans, ne s'était pas présenté devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, où il devait être jugé "pour des faits de violence en réunion ayant entraîné la mort, commises en 2007 à Clichy-sous-Bois". La préfecture, qui n'était pas en mesure, samedi, de confirmer ces éléments, a dit ne pas avoir connaissance d'une éventuelle plainte déposée par l'homme interpellé à tort
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/26/97001-20111126FILWWW00377-un-patient-interpelle-par-erreur.php
La jeune femme de 20 ans avait inventé son agression
Le samedi 12 novembre, une jeune carcassonnaise de 20 ans, avait déposé plainte au commissariat expliquant avec force détails, l'agression dont elle avait été victime. Aux enquêteurs elle raconte être arrivée au volant de sa voiture, rue de l'Aigle-d'Or, peu après 5 heures du matin. Là, alors qu'elle s'apprêtait à descendre de son véhicule, deux hommes seraient sortis d'une voiture. Selon ses dires, le premier aurait alors ouvert sa portière tandis que le second en faisait de même côté passager. C'est alors qu'elle aurait ressenti une vive douleur à l'abdomen. Transportée à l'hôpital par les pompiers, la jeune femme y sera soignée et suturée de sa plaie. Mais d'emblée les policiers ont des doutes. La victime apparaît comme avoir peu de souvenirs de son agression, de plus elle n'arrive pas à fournir de renseignements précis sur les auteurs présumés. Le seul élément tangible réside dans la description du véhicule, une voiture longue et grise. Les policiers vont alors éplucher toutes les bandes vidéo de la ville à la recherche de la mystérieuse voiture. En vain. Les enquêteurs vont alors demander à un médecin d'examiner la blessure de la victime. Le légiste est formel : la plaie n'est pas le fruit d'un seul coup de couteau, mais de trois lacérations distinctes dont l'une a légèrement perforé son abdomen. Hier, la présumée victime de nouveau convoquée au commissariat a finalement reconnu s'être portée plusieurs coups de couteau. Reste que l'affaire aurait pu mal finir pour les quatre hommes présents dans le véhicule « long et gris », et qui se trouvait bel et bien, ce soir-là, dans la rue de l'Aigle-d'Or. Sans compter qu'il y a quelques jours, elle est revenue au commissariat pour indiquer qu'elle aurait reconnu un de ses agresseurs. Poussée dans ses derniers retranchements, la jeune femme a expliqué que ses présumés agresseurs s'étaient limités à lui adresser la parole d'une voiture à l'autre et qu'aucun d'eux n'en était sorti. À l'issue de son audition, la « victime » a reconnu avoir besoin d'aide, le parquet ne devrait donc pas diligenter des poursuites à son encontre.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/26/1225092-la-jeune-femme-de-20-ans-avait-invente-son-agression.html
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/26/1225092-la-jeune-femme-de-20-ans-avait-invente-son-agression.html
Un lycéen imprudent percuté et tué par un train
Un lycéen de 16 ans a été percuté par un TER et tué sur le coup alors qu'il traversait à pied une voie ferrée à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, a-t-on appris vendredi auprès des gendarmes. Après avoir envisagé un suicide, les gendarmes ont découvert que le jeune homme s'était aventuré par imprudence sur les rails, à proximité d'un viaduc au-dessus de la Massane, la rivière qui traverse la station balnéaire.
Mercredi en fin d'après-midi, le lycéen discutait avec des amis quand son père, qui se trouvait de l'autre côté de la voie ferrée, lui a demandé de le rejoindre. Il a enjambé les rails faute de pouvoir emprunter le passage sous la voie, qui était fermé en raison de la crue de la rivière. Après avoir échangé quelques mots avec son père, le jeune homme a de nouveau franchi la voie pour retrouver son groupe d'amis, au moment où un train arrivait.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/un-lyceen-imprudent-percute-par-un-train-trouve-la-mort,421990.php
Mercredi en fin d'après-midi, le lycéen discutait avec des amis quand son père, qui se trouvait de l'autre côté de la voie ferrée, lui a demandé de le rejoindre. Il a enjambé les rails faute de pouvoir emprunter le passage sous la voie, qui était fermé en raison de la crue de la rivière. Après avoir échangé quelques mots avec son père, le jeune homme a de nouveau franchi la voie pour retrouver son groupe d'amis, au moment où un train arrivait.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/un-lyceen-imprudent-percute-par-un-train-trouve-la-mort,421990.php
Un passionné de reptiles placé en garde à vue
Deux serpents dangereux retrouvés dans le même périmètre en moins d'un mois, ça commence à faire beaucoup. Fin octobre, c'était un cobra et mardi après-midi un serpent corail d'Afrique. Un passionné de serpent résident à proximité des lieux des découvertes a été convoqué par les policiers de Château-Thierry mercredi après-midi. Il a été remis en liberté hier. L'enquête, menée conjointement par les policiers de Château-Thierry et les fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, se poursuit actuellement.
Pour le moment, aucune poursuite n'est engagée contre lui. Néanmoins, plusieurs éléments laissent à penser qu'il pourrait être le possesseur des serpents venimeux découverts, alors que la détention de ce genre d'espèce lui est interdite (l'union d'hier).
Retrouvés au même endroit
Premier élément troublant, les lieux de découverte des reptiles dangereux. Tout d'abord, le premier animal, un cobra d'Asie, a été capturé fin octobre chez le voisin du jeune homme. Voisin qui ne possède pas le moindre terrarium. Ensuite, le second serpent dangereux a été retrouvé mardi après-midi dans la rue, à quelques mètres seulement de la maison du garçon.
Deuxièmement, la passion de ce castel pour les reptiles est intense. Il ne possède pas moins d'une dizaine de reptiles, dont de nombreux serpents. Les espèces retrouvées à son domicile étaient autorisées, à l'exception d'une. Quant au cobra et au serpent corail trouvés à proximité, leur détention est soumise à une législation très stricte.
Un dernier élément laisse planer de fort soupçon sur le jeune homme. Peu de temps après la découverte du cobra, début novembre, il a présenté des excuses aux voisins qui s'étaient retrouvés nez à nez avec l'animal. Il leur a également payé l'intervention d'un dératiseur pour vérifier qu'aucun autre serpent ne traînait dans le secteur. A noter (fait rassurant ?) que la durée de vie des serpents exotiques dans nos contrées est très limitée s'ils se retrouvent à l'extérieur.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-passionne-de-reptiles-place-en-garde-a-vue
Pour le moment, aucune poursuite n'est engagée contre lui. Néanmoins, plusieurs éléments laissent à penser qu'il pourrait être le possesseur des serpents venimeux découverts, alors que la détention de ce genre d'espèce lui est interdite (l'union d'hier).
Retrouvés au même endroit
Premier élément troublant, les lieux de découverte des reptiles dangereux. Tout d'abord, le premier animal, un cobra d'Asie, a été capturé fin octobre chez le voisin du jeune homme. Voisin qui ne possède pas le moindre terrarium. Ensuite, le second serpent dangereux a été retrouvé mardi après-midi dans la rue, à quelques mètres seulement de la maison du garçon.
Deuxièmement, la passion de ce castel pour les reptiles est intense. Il ne possède pas moins d'une dizaine de reptiles, dont de nombreux serpents. Les espèces retrouvées à son domicile étaient autorisées, à l'exception d'une. Quant au cobra et au serpent corail trouvés à proximité, leur détention est soumise à une législation très stricte.
Un dernier élément laisse planer de fort soupçon sur le jeune homme. Peu de temps après la découverte du cobra, début novembre, il a présenté des excuses aux voisins qui s'étaient retrouvés nez à nez avec l'animal. Il leur a également payé l'intervention d'un dératiseur pour vérifier qu'aucun autre serpent ne traînait dans le secteur. A noter (fait rassurant ?) que la durée de vie des serpents exotiques dans nos contrées est très limitée s'ils se retrouvent à l'extérieur.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-passionne-de-reptiles-place-en-garde-a-vue
vendredi 25 novembre 2011
Il avait percuté et tué un cycliste
Ronald Lanet comparaissait hier devant le tribunal correctionnel d'Amiens. En mai 2008, il avait fauché un cycliste avant de prendre la fuite.
Rien ne pourra jamais effacer la souffrance ressentie par la mère, le père, la sœur, la famille et les amis de Jérémy Dartus, pas même le procès qui s'est déroulé hier au tribunal correctionnel d'Amiens.
Comment une mère pourrait-elle accepter qu'on vienne lui annoncer «il y a eu un accident, votre fils est mort»?
Ce drame, la mère de Jérémy Dartus, 25 ans, l'a vécu le 12mai au soir. Le jeune homme, sur son vélo a été renversé, en plein centre-ville d'Amiens, par un automobiliste qui a pris la fuite après avoir parcouru quelques centaines de mètres et abandonné sa voiture.
Les policiers ont facilement identifié et arrêté le chauffard. Il s'agit de Ronald Lanet, 27 ans. Auparavant, il n'avait jamais fait parler de lui mais ce jour-là il avait participé à un barbecue chez un ami dans l'Oise et il avait bu, trop. La mesure d'alcool dans le sang a donné un taux de 1, 50 grammes d'alcool par litre de sang.
«Je veux qu'il soit puni, mon fils est mort, lui est vivant»
«Pourquoi avez-vous pris la fuite?», lui demande Mikaël Simoens, président du tribunal correctionnel. «Je ne sais pas. J'ai paniqué», répond le prévenu. Mis en examen pour homicide involontaire et délit de fuite, il est incarcéré et remis en liberté sous contrôle judiciaire en août2008.
«Il ne se passe pas une journée sans que je pense à tout ça. Si j'avais pu donner ma vie à la place de celle de Jérémy Dartus je l'aurais fait mais ce n'est pas possible»
Ces excuses indirectes, la mère de la victime ne peut pas les entendre; «Je veux qu'il soit puni; mon fils est mort, lui, il est encore vivant.» Tout comme le bâtonnier Hubert Delarue, elle ne peut non plus accepter que les experts, désignés dans le cadre de ce dossier, aient conclu à l'unique responsabilité de Jérémy Dartus qui ce jour-là avait aussi bu; a-t-il commis une imprudence en traversant la chaussée? Oui, affirment Jean-Luc Soulhol, substitut du procureur de la République et Me Messaouda Yahiaoui, avocate de la défense. Et l'avocate de marteler «jamais Ronald Lanet n'a voulu cette mort».
Le procureur de la République a demandé un an de prison, dont cinq mois avec sursis contre le prévenu. L'affaire a été mise en délibéré au 8 décembre; Il reste à la mère de la victime et à sa famille une tombe sur laquelle une photo a été gravée. Une photo qui montre Jérémy Dartus du temps où il était champion de France amateur de vélo. Il y dresse fièrement à jamais un bouquet de fleurs tricolores.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Il-avait-percute-et-tue-un-cycliste
Echange de coups de feu lors d'un homejacking : le propriétaire grièvement blessé
Cette nuit de jeudi à vendredi, un couple de Nîmois a fait l'objet d'un homejacking durant lequel un échange de coups de feu s'est produit entre les malfaiteurs et le propriétaire de la maison.
L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale du Gard. Le propriétaire a été grièvement blessé et transporté au CHU de Nîmes. Le diagnostic vital n'a toutefois pas été engagé.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/echange-de-coups-de-feu-lors-d-un-homejacking-le-proprietaire-grievement-blesse,421946.php
L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale du Gard. Le propriétaire a été grièvement blessé et transporté au CHU de Nîmes. Le diagnostic vital n'a toutefois pas été engagé.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/echange-de-coups-de-feu-lors-d-un-homejacking-le-proprietaire-grievement-blesse,421946.php
Présenté à tort comme délinquant sexuel, il se fait agresser
Un homme de 45 ans a été victime d'une agression à Dax dans les Landes suite à la diffusion par la gendarmerie d'un signalement l'accusant d'agressions sexuelles.
L'histoire commence le 7 novembre dernier. La gendarmerie de Bidache dans les Pyrénées-Orientales communique aux établissements scolaires ainsi qu'à la presse locale le signalement d'un quadragénaire considéré comme dangereux : «La Gendarmerie met en garde les parents d'élèves, notamment ceux pour lesquels les enfants regagnent seuls leurs domiciles, contre les agissements d'un habitant de la région (…). L'homme, connu de nos services pour agressions sexuelles, âgé de 45 ans, est susceptible d'inviter les enfants à monter à bord de sa voiture.» Un véhicule dont la description a également été jointe au communiqué.
Car à ce jour, rien n'établit formellement la culpabilité du quadragénaire. Le parquet de Bayonne a d'ailleurs décidé de se désolidariser de la gendarmerie de Bidache : le signalement envoyé par les autorités «se réfère à des procédures judiciaires en cours dans laquelle la personne désignée fait l'objet de mesures de contrôle. «Les investigations réalisées jusqu'à présent n'établissent pas qu'elle a commis ou tenté de commettre des agressions sexuelles.»
Le parquet précise également qu'aucune consigne n'a été donnée à la gendarmerie concernant la diffusion du communiqué aux écoles et à la presse. La gendarmerie a diffusé dès le lendemain de l'agression une version corrigée de son communiqué, où la mention d'agressions sexuelles a été retirée. Pour Nicolas Graeff, vice-président de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE) des Pyrénées-Atlantiques, contacté par l'AFP : «Mettre en alerte les parents, c'est une chose qui doit être faite», mais «signaler un individu de cette manière est une forme de dérapage».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/25/1224583-dax-presente-a-tort-comme-delinquant-sexuel-il-se-fait-agresser.html
L'histoire commence le 7 novembre dernier. La gendarmerie de Bidache dans les Pyrénées-Orientales communique aux établissements scolaires ainsi qu'à la presse locale le signalement d'un quadragénaire considéré comme dangereux : «La Gendarmerie met en garde les parents d'élèves, notamment ceux pour lesquels les enfants regagnent seuls leurs domiciles, contre les agissements d'un habitant de la région (…). L'homme, connu de nos services pour agressions sexuelles, âgé de 45 ans, est susceptible d'inviter les enfants à monter à bord de sa voiture.» Un véhicule dont la description a également été jointe au communiqué.
Le parquet lâche la gendarmerie
Du coup, la psychose s'installe très vite dans les communes alentour et qui entraine un dérapage de taille. L'homme en question se fait agresser dans les Landes et cette attaque serait d'après le parquet de Bayonne directement lié au signalement. L'agresseur pourrait également être un parent d'élève. La victime décide donc de porter plainte à la fois pour violences et diffamation.Car à ce jour, rien n'établit formellement la culpabilité du quadragénaire. Le parquet de Bayonne a d'ailleurs décidé de se désolidariser de la gendarmerie de Bidache : le signalement envoyé par les autorités «se réfère à des procédures judiciaires en cours dans laquelle la personne désignée fait l'objet de mesures de contrôle. «Les investigations réalisées jusqu'à présent n'établissent pas qu'elle a commis ou tenté de commettre des agressions sexuelles.»
Le parquet précise également qu'aucune consigne n'a été donnée à la gendarmerie concernant la diffusion du communiqué aux écoles et à la presse. La gendarmerie a diffusé dès le lendemain de l'agression une version corrigée de son communiqué, où la mention d'agressions sexuelles a été retirée. Pour Nicolas Graeff, vice-président de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE) des Pyrénées-Atlantiques, contacté par l'AFP : «Mettre en alerte les parents, c'est une chose qui doit être faite», mais «signaler un individu de cette manière est une forme de dérapage».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/25/1224583-dax-presente-a-tort-comme-delinquant-sexuel-il-se-fait-agresser.html
Un lycéen suspecté de trente escroqueries sur internet
Difficile de comptabiliser les escroqueries commises par le biais d’internet tant celles-ci fleurissent depuis l’arrivée de la toile dans les foyers.
Preuve encore avec cette nouvelle affaire résolue par les limiers de la brigade financière de la sûreté départementale. Des policiers qui ont réussi à confondre un lycéen montpelliérain, jusqu’alors inconnu de la justice.
Mais qui, ces dernières semaines aurait réussi à piéger une trentaine de victimes. Comment ? Inscrit sur des sites de ventes où il passait des annonces en ligne, il proposait à la vente des téléphones et des ordinateurs portables, des places pour des concerts ou des matches de foot.
Il encaisse 5 000 €
Une fois ses futures victimes “ferrées”, l’adolescent scannait des imprimés aux couleurs de Colissimo qu’il envoyait ensuite aux acheteurs pour leur prouver sa bonne foi et déclencher ainsi le paiement via le site en ligne Paypal.
Un stratagème bien rodé qui lui a ainsi permis de récupérer, au global, quelque 5 000 €. Interpellé mercredi en milieu d’après-midi par les enquêteurs, le garçon a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, il aurait reconnu partiellement les faits lui étant reprochés.
Parquet des mineurs
Hier, on a appris que le jeune homme avait été déféré au parquet des mineurs. Une information judiciaire a également été ouverte pour permettre aux policiers de la financière de recenser d’autres victimes éventuelles de ces agissements.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/un-lyceen-suspecte-de-trente-escroqueries-sur-internet,421887.php
Preuve encore avec cette nouvelle affaire résolue par les limiers de la brigade financière de la sûreté départementale. Des policiers qui ont réussi à confondre un lycéen montpelliérain, jusqu’alors inconnu de la justice.
Mais qui, ces dernières semaines aurait réussi à piéger une trentaine de victimes. Comment ? Inscrit sur des sites de ventes où il passait des annonces en ligne, il proposait à la vente des téléphones et des ordinateurs portables, des places pour des concerts ou des matches de foot.
Il encaisse 5 000 €
Une fois ses futures victimes “ferrées”, l’adolescent scannait des imprimés aux couleurs de Colissimo qu’il envoyait ensuite aux acheteurs pour leur prouver sa bonne foi et déclencher ainsi le paiement via le site en ligne Paypal.
Un stratagème bien rodé qui lui a ainsi permis de récupérer, au global, quelque 5 000 €. Interpellé mercredi en milieu d’après-midi par les enquêteurs, le garçon a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, il aurait reconnu partiellement les faits lui étant reprochés.
Parquet des mineurs
Hier, on a appris que le jeune homme avait été déféré au parquet des mineurs. Une information judiciaire a également été ouverte pour permettre aux policiers de la financière de recenser d’autres victimes éventuelles de ces agissements.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/un-lyceen-suspecte-de-trente-escroqueries-sur-internet,421887.php
Son frère a usurpé son identité, Pascal Griffaton veut changer de nom
Pendant 15 ans, il a été victime d'une usurpation d'identité orchestrée par son frère. Et là, Pascal Griffaton, n'en peut plus. Il va engager une procédure pour changer de nom afin d'essayer de "mettre fin" à son calvaire, qui se poursuit malgré la condamnation de son frère.
Son frère Patrice a pourtant été condamné à 30 mois de prison ferme et 15.000 euros de dommages et intérêts en novembre 2010 par la Cour d'appel de Paris. "C'est la peine la plus lourde prononcée pour ce type de fait en France mais c'est aussi la plus longue usurpation d'identité qui ait été soumise à la justice", a affirmé l'avocat de Pascal Griffaton qui, selon lui, n'a toujours pas reçu d'indemnisation. "La CIVI (commission d'indemnisation des victimes d'infractions) a refusé le dossier car la somme en jeu est trop faible. Nous avons déposé une demande auprès du Sarvi (service d'aide au recouvrement des victimes) mais s'il accepte le dossier, l'aide ne dépassera pas 3000 euros", explique l'avocat.
Saisie sur son compte bancaire
Un nouveau coup du sort qui apparaît comme une injustice de plus pour Pascal Griffaton. Et ce n'est pas la seule : pour seul revenus Pascal Griffaton, marié et père de trois enfants, ne dispose que d'une pension d'invalidité et des allocations familiales. En juin dernier, juste après avoir ouvert un compte bancaire, celui-ci a fait l'objet d'une saisie de 1500 euros pour des amendes majorées d'infractions routières commises par son frère. "Il a fallu tout réexpliquer au trésorier à l'origine de la saisie et faire trois recours" alors que "cette ouverture de compte était une manière pour lui de tenter de se reprendre en main", a ajouté l'avocat.
La coupe est pleine et Pascal Griffaton a décidé de franchir le cap en abandonnant cette identité qui l'a tant desservi. "Je veux changer d'identité car je porte un nom qui m'a sali et causé beaucoup trop de soucis pendant quinze ans. Et comme le cauchemar continue, je ne vois pas d'autre moyen d'y mettre fin", a expliqué Pascal Griffaton, 35 ans, lors d'une conférence de presse à Angers destinée à lancer son comité de soutien. Un comité de soutien à Pascal Griffaton a été créé et rassemble déjà 70 adhérents avec pour objectif "de lui faire retrouver ses droits" et de l'accompagner moralement et financièrement dans la suite de ses procédures.
Un nouveau coup du sort qui apparaît comme une injustice de plus pour Pascal Griffaton. Et ce n'est pas la seule : pour seul revenus Pascal Griffaton, marié et père de trois enfants, ne dispose que d'une pension d'invalidité et des allocations familiales. En juin dernier, juste après avoir ouvert un compte bancaire, celui-ci a fait l'objet d'une saisie de 1500 euros pour des amendes majorées d'infractions routières commises par son frère. "Il a fallu tout réexpliquer au trésorier à l'origine de la saisie et faire trois recours" alors que "cette ouverture de compte était une manière pour lui de tenter de se reprendre en main", a ajouté l'avocat.
La coupe est pleine et Pascal Griffaton a décidé de franchir le cap en abandonnant cette identité qui l'a tant desservi. "Je veux changer d'identité car je porte un nom qui m'a sali et causé beaucoup trop de soucis pendant quinze ans. Et comme le cauchemar continue, je ne vois pas d'autre moyen d'y mettre fin", a expliqué Pascal Griffaton, 35 ans, lors d'une conférence de presse à Angers destinée à lancer son comité de soutien. Un comité de soutien à Pascal Griffaton a été créé et rassemble déjà 70 adhérents avec pour objectif "de lui faire retrouver ses droits" et de l'accompagner moralement et financièrement dans la suite de ses procédures.
Une centaine de lapins dérobés dans un élevage
Un vol de plus de cent lapins a été perpétré dans un élevage cunicole, dans la nuit de mardi à mercredi, à Juvincourt. A priori, les voleurs sont entrés dans les bâtiments de la société civile d'exploitation agricole André, où sont élevés près de 8 000 lapins. Il semble qu'ils aient pris le soin de sélectionner les mères et les reproductrices hybrides. Les malfaiteurs n'ont du reste emporté aucun autre objet ni matériel, alors qu'ils en avaient apparemment la possibilité.
Outre le préjudice de ce vol, ces intrus n'ont pris aucune précaution de protection antibactérienne, alors que le moindre virus peut détruire l'élevage complet, ce qui ruinerait ces éleveurs.
Le major Eduin, commandant la communauté de brigades de Corbeny/Guiginicourt, rappelle qu'en ces périodes d'avant fêtes de fin d'année, il faut redoubler de vigilance. Les commerces, les élevages, sont des cibles favorites. Verrouiller les portes, n'hésitez pas à investir dans des alarmes, même à moindre coût, c'est toujours mieux que rien. Les militaires soulignent encore que plus les mouvements suspects leur sont signalés rapidement, plus ils ont une chance d'intervenir de manière fructueuse.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-centaine-de-lapins-derobes-dans-un-elevage
Outre le préjudice de ce vol, ces intrus n'ont pris aucune précaution de protection antibactérienne, alors que le moindre virus peut détruire l'élevage complet, ce qui ruinerait ces éleveurs.
Le major Eduin, commandant la communauté de brigades de Corbeny/Guiginicourt, rappelle qu'en ces périodes d'avant fêtes de fin d'année, il faut redoubler de vigilance. Les commerces, les élevages, sont des cibles favorites. Verrouiller les portes, n'hésitez pas à investir dans des alarmes, même à moindre coût, c'est toujours mieux que rien. Les militaires soulignent encore que plus les mouvements suspects leur sont signalés rapidement, plus ils ont une chance d'intervenir de manière fructueuse.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-centaine-de-lapins-derobes-dans-un-elevage
jeudi 24 novembre 2011
Bizutage à Dauphine: quatre suspects mis en examen
On ne plaisante plus avec le bizutage. Quatre membres d'une association étudiante ont été mis en examen jeudi pour violences volontaires en réunion avec arme dans le cadre de l'enquête sur un bizutage dont a été victime fin octobre un étudiant de l'université de Paris-Dauphine.
Rappel des faits : un étudiant en première année de licence de Dauphine avait été agressé lors d'une réunion de recrutement de l'association "Japad", au cours de laquelle "un des membres, sous l'emprise de l'alcool, à l'aide d'un instrument qui semble être une capsule de bouteille, (lui) a gravé sur le dos les lettres Japad", selon le président de l'Université Laurent Batsch. La victime avait porté plainte au commissariat d'Asnières (92) le 26 octobre et la plainte transférée au parquet de Paris le 7 novembre. L'étudiant en première année de licence en économie et gestion a repris les cours depuis l'agression.
Ces quatre personnes ont été mises en examen pour "violences volontaires en réunion avec arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail, ndlr) de moins de 8 jours" et le parquet de Paris a requis leur placement sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire. Les personnes mises en cause sont des membres de l'association qui a été dissoute à la suite de ces faits. Ils doivent comparaître devant la section disciplinaire de l'université le 15 décembre. La "Jeune association pour la promotion des activités à Dauphine" (Japad), radiée de l'université depuis les faits par la direction, était une des plus anciennes et plus grosses associations. Elle organisait le Gala annuel. Le décret du 13 juillet 1992 "prévoit des sanctions qui vont de l'avertissement à l'exclusion définitive de tout établissement public de l'enseignement supérieur", précise l'université.
Incendie près de Marseille en 2009: le légionnaire blanchi
L'origine de l'incendie reste un mystère. L'instruction du dossier du feu qui avait détruit plus de mille hectares de végétation aux portes de Marseille en 2009, a conclu à la non responsabilité du légionnaire mis en cause depuis deux ans, et donc de l'armée.
L'adjudant Philippe Fontaine, qui dirigeait la séance de tirs dans le camp militaire de Carpiagne d'où est parti le feu le 22 juillet 2009, avait été rapidement mis en examen pour incendie involontaire pour avoir utilisé des balles traçantes lors de cet exercice, en dépit d'une interdiction formelle. Mais, suivant les réquisitions du parquet, qui avait estimé en septembre dernier que le légionnaire ne pouvait être poursuivi que pour "violation de consigne", faute de certitude sur l'origine des flammes, les juges en charge du dossier ont prononcé un non-lieu partiel en ce qui concerne le déclenchement de l'incendie et les dommages causés.
"L'incendie ne peut pas avoir d'autre cause"
"Ni les investigations entreprises, ni l'expertise diligentée n'ont permis d'établir que l'incendie ait été provoqué par le tir d'une balle traçante dont l'usage était prohibé", ont-elles estimé dans une ordonnance rendue le 8 novembre, dont l'AFP a eu copie. La justice conclut donc qu'il "n'y a lieu" à poursuivre "contre Philippe Fontaine et contre quiconque" du chef de destruction involontaire par incendie, renvoyant le légionnaire devant le tribunal correctionnel seulement pour violation de consigne.
Des avocats de parties civiles (outre 1.069 hectares et 100.000 arbres brûlés, l'incendie avait fait deux blessés et 67 victimes matérielles) vont cependant faire appel de l'ordonnance. "Ce n'est pas parce qu'on ne démontre pas la cause exacte de l'incendie, que l'incendie n'est pas la conséquence de l'exercice de tirs", a souligné Me Frédéric Sarrazin. "Cela s'est passé en plein milieu de la garrigue, dans un endroit interdit d'accès à quiconque, il n'y a pas de barbecue, ni bouteilles ni poubelles, l'incendie ne peut pas avoir d'autre cause", a-t-il ajouté. Pour lui, "on peut considérer qu'on essaie d'étouffer l'affaire pour exonérer l'armée qui en l'état n'aura pas à répondre des réparations au civil".
http://lci.tf1.fr/france/justice/incendie-pres-de-marseille-en-2009-le-legionnaire-blanchi-6837597.html
L'adjudant Philippe Fontaine, qui dirigeait la séance de tirs dans le camp militaire de Carpiagne d'où est parti le feu le 22 juillet 2009, avait été rapidement mis en examen pour incendie involontaire pour avoir utilisé des balles traçantes lors de cet exercice, en dépit d'une interdiction formelle. Mais, suivant les réquisitions du parquet, qui avait estimé en septembre dernier que le légionnaire ne pouvait être poursuivi que pour "violation de consigne", faute de certitude sur l'origine des flammes, les juges en charge du dossier ont prononcé un non-lieu partiel en ce qui concerne le déclenchement de l'incendie et les dommages causés.
"L'incendie ne peut pas avoir d'autre cause"
"Ni les investigations entreprises, ni l'expertise diligentée n'ont permis d'établir que l'incendie ait été provoqué par le tir d'une balle traçante dont l'usage était prohibé", ont-elles estimé dans une ordonnance rendue le 8 novembre, dont l'AFP a eu copie. La justice conclut donc qu'il "n'y a lieu" à poursuivre "contre Philippe Fontaine et contre quiconque" du chef de destruction involontaire par incendie, renvoyant le légionnaire devant le tribunal correctionnel seulement pour violation de consigne.
Des avocats de parties civiles (outre 1.069 hectares et 100.000 arbres brûlés, l'incendie avait fait deux blessés et 67 victimes matérielles) vont cependant faire appel de l'ordonnance. "Ce n'est pas parce qu'on ne démontre pas la cause exacte de l'incendie, que l'incendie n'est pas la conséquence de l'exercice de tirs", a souligné Me Frédéric Sarrazin. "Cela s'est passé en plein milieu de la garrigue, dans un endroit interdit d'accès à quiconque, il n'y a pas de barbecue, ni bouteilles ni poubelles, l'incendie ne peut pas avoir d'autre cause", a-t-il ajouté. Pour lui, "on peut considérer qu'on essaie d'étouffer l'affaire pour exonérer l'armée qui en l'état n'aura pas à répondre des réparations au civil".
http://lci.tf1.fr/france/justice/incendie-pres-de-marseille-en-2009-le-legionnaire-blanchi-6837597.html
Une infirmière aurait escroqué 700 000 euros à la Sécu en 3 ans
Une infirmière de Condé-sur-l'Escaut, dans le Nord, est soupçonné d'avoir escroqué 700 000 euros en trois ans à la Sécurité sociale.
Selon Marie-Madeleine Alliot, la procureure de Valcenciennes, "il est apparu que cette infirmière libérale fraudait les différentes caisses de la Sécurité sociale dans des proportions importantes, le préjudice estimé étant de 700.000 euros". L'enquête, entamée en juillet, a révélé que l'infimière facturait des actes fictifs, des frais kilométriques indûs, surfacturait et falsifiait des actes médicaux. Il lui est même arrivé de facturer 24 actes médicaux à un même patient en une seule journée, a aussi expliqué Marie-Madeleine Alliot.
"Il est possible que les fraudes existaient depuis longtemps". Cependant du fait de la prescription, l'information judiciaire ne peut remonter qu'à trois ans. Déjà poursuivie pour fraude fiscale, l'infirmère, âgée d'une cinquantaine d'année, a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire, assorti d'une série de conditions : l'interdiction d'exercer en tant qu'infirmière, d'entrer en contact avec ses anciens patients ou son comptable.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/24/1223655-une-infirmiere-aurait-escroque-700-000-euros-a-la-secu-en-3-ans.html
Selon Marie-Madeleine Alliot, la procureure de Valcenciennes, "il est apparu que cette infirmière libérale fraudait les différentes caisses de la Sécurité sociale dans des proportions importantes, le préjudice estimé étant de 700.000 euros". L'enquête, entamée en juillet, a révélé que l'infimière facturait des actes fictifs, des frais kilométriques indûs, surfacturait et falsifiait des actes médicaux. Il lui est même arrivé de facturer 24 actes médicaux à un même patient en une seule journée, a aussi expliqué Marie-Madeleine Alliot.
Le couple menait grand train
"Manifestement, elle a agi seule", a déclaré la procureure. Mais "son mari est également mis en cause pour recel d'escroquerie puisqu'il a manifestement profité du produit de ses fraudes, qui leur ont permis de mener grand train de vie", a indiqué la procureure. L'enquête a montré que le couple possédait, outre son domicile dans le Nord, des biens immobiliers à Bruxelles, dans le sud de la France et à Paris, des voitures de grosses cylindrées et des comptes bancaires "bien fournis". L'infirmière se serait aussi livrée à "des achats de vêtements de l'ordre de 2.000 euros tous les trois jours", a précisé Mme Alliot. "Nous avons demandé la saisie des biens immobiliers", les comptes bancaires ayant déjà été confisqués."Il est possible que les fraudes existaient depuis longtemps". Cependant du fait de la prescription, l'information judiciaire ne peut remonter qu'à trois ans. Déjà poursuivie pour fraude fiscale, l'infirmère, âgée d'une cinquantaine d'année, a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire, assorti d'une série de conditions : l'interdiction d'exercer en tant qu'infirmière, d'entrer en contact avec ses anciens patients ou son comptable.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/24/1223655-une-infirmiere-aurait-escroque-700-000-euros-a-la-secu-en-3-ans.html
224 000 € saisis dans le coffre
Deux Italiens qui voyageaient en provenance de leur pays à bord d’une Porsche Cayenne ont dû stopper leur trajet à Salses-le-Château (P-O), sur l’autoroute A9. La brigade des douanes de Narbonne, qui effectuait un contrôle à cet endroit, a en effet mis la main sur une somme de 224 000 € (*), cachée dans le coffre du véhicule.
Les deux hommes ont prétendu transporter des fonds dans l’espoir de pouvoir acheter un restaurant en Espagne où ils se rendaient. En revanche, ils n’ont fourni aucune explication sur leur provenance.
Tous deux ont fait l’objet d’une retenue douanière alors que l’enquête a été confiée à la police judiciaire et au service des douanes judiciaires. Quant à l’argent, il a été saisi en attendant les conclusions de ces recherches.
(*) Rappelons qu’à partir de 10 000 €, toute somme qui franchit une frontière doit être déclarée à la douane.
http://www.midilibre.fr/2011/11/23/224-000-eur-dans-le-coffre,421485.php
Les deux hommes ont prétendu transporter des fonds dans l’espoir de pouvoir acheter un restaurant en Espagne où ils se rendaient. En revanche, ils n’ont fourni aucune explication sur leur provenance.
Tous deux ont fait l’objet d’une retenue douanière alors que l’enquête a été confiée à la police judiciaire et au service des douanes judiciaires. Quant à l’argent, il a été saisi en attendant les conclusions de ces recherches.
(*) Rappelons qu’à partir de 10 000 €, toute somme qui franchit une frontière doit être déclarée à la douane.
http://www.midilibre.fr/2011/11/23/224-000-eur-dans-le-coffre,421485.php
Témoignage : leurs enfants doivent partir à Chambon-sur-Lignon
Les élèves de 3e de Crécy-sur-Serre doivent séjourner, en mars, dans le collège Cévenol, où vient de se produire le drame qui a coûté la vie à la jeune Agnès.
«CELA aurait pu arriver n'importe où, dans n'importe quel autre établissement, même ici. » Lundi matin, des parents de collégiens de Charles-Brazier évoquaient l'actualité dramatique qui a touché le lycée Cévenol, à Chambon-sur-Lignon. Il y a, en effet, un lien entre cet établissement privé de la Haute-Loire et le collège de Crécy. Les élèves des classes de 3e doivent se rendre là-bas, en Auvergne, au mois de mars.
Contre le racisme
Le séjour fait partie d'un projet pluridisciplinaire dans lequel s'implique le collège Charles-Brazier depuis deux ans. L'objectif est de faire réfléchir les jeunes sur la citoyenneté, la différence, la tolérance, le devoir de mémoire. Dans ce cadre, les classes de 3e participent à de nombreuses actions, dont le point d'orgue est le voyage à Chambon-sur-Lignon. Le collège Cévenol est très impliqué dans la lutte contre le racisme. Il est situé dans un village de « Justes », marqué par les traditions locales à la résistance à toutes formes d'oppression.
Le dossier d'inscription pour ce voyage est arrivé chez les parents la semaine dernière. Certains l'ont déjà rapporté dans l'établissement, ravis de la perspective d'un séjour enrichissant pour leurs enfants.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Sont-ils inquiets à la perspective de ce voyage ? Une maman estime que ce drame ne peut remettre en cause le projet : « Ce serait dommage de priver les jeunes de ce séjour qui leur apporte beaucoup sur le plan de la découverte. Pour certains élèves, c'est une occasion unique de sortir de leur environnement habituel. » Il n'y a aucune raison, selon elle, d'annuler ou reporter le séjour dont le bénéfice est très important pour les élèves.
Message de sympathie
La principale du collège de Crécy réagit avec la même sérénité. « L'actualité est toute récente. Nous avons appris le drame, vendredi soir. Nous allons en discuter avec les organisateurs et il y aura de toute façon une réunion constructive avec les parents d'élèves. Pour le moment, nous sommes dans la réflexion. On se donne le temps de voir s'il faut organiser les choses différemment. Le séjour a concerné une trentaine d'élèves l'an dernier et il s'est bien passé, ainsi que nous avons pu en juger lors de la restitution en fin d'année scolaire. Ce voyage est important car il contribue à faire réfléchir nos élèves à leur future vie de citoyen, à les rendre responsables. »
Un message de sympathie a été envoyé, lundi, au collège Cévenol.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/temoignage-leurs-enfants-doivent-partir-a-chambon-sur-lignon
«CELA aurait pu arriver n'importe où, dans n'importe quel autre établissement, même ici. » Lundi matin, des parents de collégiens de Charles-Brazier évoquaient l'actualité dramatique qui a touché le lycée Cévenol, à Chambon-sur-Lignon. Il y a, en effet, un lien entre cet établissement privé de la Haute-Loire et le collège de Crécy. Les élèves des classes de 3e doivent se rendre là-bas, en Auvergne, au mois de mars.
Contre le racisme
Le séjour fait partie d'un projet pluridisciplinaire dans lequel s'implique le collège Charles-Brazier depuis deux ans. L'objectif est de faire réfléchir les jeunes sur la citoyenneté, la différence, la tolérance, le devoir de mémoire. Dans ce cadre, les classes de 3e participent à de nombreuses actions, dont le point d'orgue est le voyage à Chambon-sur-Lignon. Le collège Cévenol est très impliqué dans la lutte contre le racisme. Il est situé dans un village de « Justes », marqué par les traditions locales à la résistance à toutes formes d'oppression.
Le dossier d'inscription pour ce voyage est arrivé chez les parents la semaine dernière. Certains l'ont déjà rapporté dans l'établissement, ravis de la perspective d'un séjour enrichissant pour leurs enfants.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Sont-ils inquiets à la perspective de ce voyage ? Une maman estime que ce drame ne peut remettre en cause le projet : « Ce serait dommage de priver les jeunes de ce séjour qui leur apporte beaucoup sur le plan de la découverte. Pour certains élèves, c'est une occasion unique de sortir de leur environnement habituel. » Il n'y a aucune raison, selon elle, d'annuler ou reporter le séjour dont le bénéfice est très important pour les élèves.
Message de sympathie
La principale du collège de Crécy réagit avec la même sérénité. « L'actualité est toute récente. Nous avons appris le drame, vendredi soir. Nous allons en discuter avec les organisateurs et il y aura de toute façon une réunion constructive avec les parents d'élèves. Pour le moment, nous sommes dans la réflexion. On se donne le temps de voir s'il faut organiser les choses différemment. Le séjour a concerné une trentaine d'élèves l'an dernier et il s'est bien passé, ainsi que nous avons pu en juger lors de la restitution en fin d'année scolaire. Ce voyage est important car il contribue à faire réfléchir nos élèves à leur future vie de citoyen, à les rendre responsables. »
Un message de sympathie a été envoyé, lundi, au collège Cévenol.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/temoignage-leurs-enfants-doivent-partir-a-chambon-sur-lignon
mercredi 23 novembre 2011
Une avocate détroussée par trois jeunes
Une avocate laonnoise a été victime d'un vol alors qu'elle retirait de l'argent dans un distributeur de billets, en ville haute.
«J'AVAIS lu l'article sur les arnaques au distributeur dans l'union et lorsque j'ai vu que les jeunes étaient trop près de moi alors que je retirais de l'argent, j'ai vite récupéré ma carte de crédit. Mais ils ont alors jeté leur dévolu sur les billets qui sortaient. » Résultat, cette avocate laonnoise, une des ténors du barreau local, malgré une défense qui sied parfaitement à son tempérament, n'a pu empêcher les trois jeunes, a priori roumains d'origine, identification confirmée par la police, de s'envoler avec plusieurs dizaines euros, fraîchement sortis du distributeur. Une scène survenue en début d'après-midi, lundi, en ville haute, devant le distributeur de la Société générale, en face de la mairie.
« J'en ai bien saisi un par le col, explique cette avocate, mais il s'est très vivement débattu. À un moment, je n'ai pu que le lâcher, et il a pu rejoindre ses deux complices qui ont pris la fuite. » Plusieurs personnes ont réagi un peu tardivement, alertées par les paroles et gestes de défense de l'avocate et l'une a même tenté de poursuivre le duo, mais sans succès.
Une technique a priori assez utilisée dans le secteur, puisqu'un magistrat du tribunal de Reims avait été victime de la même manœuvre, le mois dernier. Soit mettre sous le nez de celui qui retire une pancarte ou un journal de manière à perturber l'attention. Dans la majeure partie des cas, la victime tente de repousser les auteurs, et, pendant ce temps-là, détourne un instant les yeux du distributeur. Ce que l'avocate a vécu lundi après-midi. Un des malandrins en profite alors pour prendre les billets ou carrément taper un montant bien autre que celui que vous voulez retirer.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-avocate-detroussee-par-trois-jeunes
«J'AVAIS lu l'article sur les arnaques au distributeur dans l'union et lorsque j'ai vu que les jeunes étaient trop près de moi alors que je retirais de l'argent, j'ai vite récupéré ma carte de crédit. Mais ils ont alors jeté leur dévolu sur les billets qui sortaient. » Résultat, cette avocate laonnoise, une des ténors du barreau local, malgré une défense qui sied parfaitement à son tempérament, n'a pu empêcher les trois jeunes, a priori roumains d'origine, identification confirmée par la police, de s'envoler avec plusieurs dizaines euros, fraîchement sortis du distributeur. Une scène survenue en début d'après-midi, lundi, en ville haute, devant le distributeur de la Société générale, en face de la mairie.
« J'en ai bien saisi un par le col, explique cette avocate, mais il s'est très vivement débattu. À un moment, je n'ai pu que le lâcher, et il a pu rejoindre ses deux complices qui ont pris la fuite. » Plusieurs personnes ont réagi un peu tardivement, alertées par les paroles et gestes de défense de l'avocate et l'une a même tenté de poursuivre le duo, mais sans succès.
Une technique a priori assez utilisée dans le secteur, puisqu'un magistrat du tribunal de Reims avait été victime de la même manœuvre, le mois dernier. Soit mettre sous le nez de celui qui retire une pancarte ou un journal de manière à perturber l'attention. Dans la majeure partie des cas, la victime tente de repousser les auteurs, et, pendant ce temps-là, détourne un instant les yeux du distributeur. Ce que l'avocate a vécu lundi après-midi. Un des malandrins en profite alors pour prendre les billets ou carrément taper un montant bien autre que celui que vous voulez retirer.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-avocate-detroussee-par-trois-jeunes
Elle course les voleurs à l'étalage
« Accompagnée de ma fille de 21 ans, je venais de la pharmacie pour soigner ma petite fille de 3 ans qui était tombée à l'école. On traversait le village de Noël, place de la mairie. Tout en courant, un homme a bousculé ma fille aînée, il avait un paquet de vêtements sous le bras. J'ai tout de suite compris qu'ils les avaient volés », raconte Fabienne. N'écoutant que son courage, elle se met à courir derrière le voleur qui se met à marcher lorsqu'il atteint la rue Brauhauban piétonne. Elle fait de même et aperçoit un autre individu « qui court derrière elle avec « de grandes enjambées tout en sifflant, avant de se mettre à marcher », poursuit-elle Consciente qu'elle se trouve entre les deux voleurs, Fabienne ralentit et est rattrapée par ses deux filles. Elle continue sa filature. « Tout en marchant, j'ai appelé les policiers du commissariat », indique-t-elle. Et la personne qui lui répond « me dit on ne peut envoyer quelqu'un, nous n'avons aucune voiture de disponible », s'insurge-t-elle. Fabienne persévère : « J'ai rappelé le commissariat alors que j'atteignais la place de Verdun, tout en donnant le signalement des deux hommes, mais le policier me dit que pour l'instant il ne peut rien faire ».
Dépitée, Fabienne décide de laisser tomber. « Pourtant, avec le signalement précis que j'ai donné, ils pouvaient les retrouver », assure-t-elle. Elle revient alors sur ses pas, place de la Mairie, et se dirige vers le magasin Guttmann, ayant le pressentiment que les vêtements viennent de là. Banco !
À l'intérieur du magasin, Alain Béni raconte qu'un individu « a commencé à s'intéresser près de l'entrée du magasin à un mannequin habillé de vêtements. « C'était un gaillard. Quand il a commencé à ouvrir le blouson, je lui ai interdit d'y toucher ». Pendant ce temps, un autre homme est entré et s'est emparé d'une pile de polos posés sur une étagère, non loin de l'entrée.
« Il est ressorti aussitôt en courant, l'autre a pris à son tour la poudre d'escampette », indique Alain Béni, regrettant qu'alerté par Fabienne, aucun policier ne se soit dérangé. Pourtant, « on voit souvent passer la police municipale, à pied, à cheval, à vélo. ça n'empêche pas les gens de voler !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/23/1222252-elle-course-les-voleurs-a-l-etalage.html
Dépitée, Fabienne décide de laisser tomber. « Pourtant, avec le signalement précis que j'ai donné, ils pouvaient les retrouver », assure-t-elle. Elle revient alors sur ses pas, place de la Mairie, et se dirige vers le magasin Guttmann, ayant le pressentiment que les vêtements viennent de là. Banco !
À l'intérieur du magasin, Alain Béni raconte qu'un individu « a commencé à s'intéresser près de l'entrée du magasin à un mannequin habillé de vêtements. « C'était un gaillard. Quand il a commencé à ouvrir le blouson, je lui ai interdit d'y toucher ». Pendant ce temps, un autre homme est entré et s'est emparé d'une pile de polos posés sur une étagère, non loin de l'entrée.
« Il est ressorti aussitôt en courant, l'autre a pris à son tour la poudre d'escampette », indique Alain Béni, regrettant qu'alerté par Fabienne, aucun policier ne se soit dérangé. Pourtant, « on voit souvent passer la police municipale, à pied, à cheval, à vélo. ça n'empêche pas les gens de voler !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/23/1222252-elle-course-les-voleurs-a-l-etalage.html
Lâchés par le constructeur, ils terminent seuls leur maison
Ils avaient payé 97 000 € mais l’entreprise est en liquidation.
Le début de la galère remonte au 19 mai. Valérie Bellet et Alexis Sadoule reçoivent un mail signifiant que l’entreprise de BTP qui prend en charge la construction de leur maison, la CGSud-construction, est en redressement judiciaire. Moins d’un mois plus tard, le 10 juin, elle est en liquidation. Le couple, qui lui avait versé 97 000 €, est désormais seul face aux travaux.
"Le rêve est devenu cauchemar", souffle Valérie Bellet. La jeune femme est assistante maternelle à Clermont. Employée par la communauté de communes, elle travaille à son domicile, un appartement qu’elle espérait quitter pour rejoindre le nouveau quartier du Fontenay.
Une livraison soi-disant en six mois clés en main...
Cette demeure, Valérie et son compagnon, employé dans un magasin de matériaux à Lodève, l’attendaient pour l’été 2011. "C’est ce qui nous avait séduits chez CGSud-construction, une livraison en six mois clés en main", se rappellent-ils. Aujourd’hui, obligés de continuer le chantier seuls, ils ont "l’objectif de la terminer pour l’été 2012".
Avant de décider de garder la maison, Valérie et Alexis ont "fait le tour de la question. Si on la vend, on la vend à perte et on continue à payer le crédit sans en bénéficier". En l’état, ils ne peuvent pas y vivre : "On ne peut pas terminer une pièce et y habiter, car je travaille chez moi", rappelle Valérie. Son compagnon, plus cynique : "Les seuls à pouvoir y habiter sont les chauves-souris et les oiseaux."
Des années de procédure en perspective
Face à cette détresse autant morale que financière, le couple n’a presque pas de recours. "Notre avocat nous a dit que la procédure en pénal risquait de durer des années, le gérant n’étant pas solvable." Valérie et Alexis ne bénéficient pas non plus de la garantie décennale, en l’absence de PV de réception de fin de chantier. Alors le couple y travaille les soirs et les week-ends : "C’est un investissement de tous les instants." Et lance un appel à l’aide, financière ou technique.
http://www.midilibre.fr/2011/11/22/dans-la-galere-avec-leur-constructeur-valerie-et-alexis-terminent-seuls-leur-maison,421091.php
Le début de la galère remonte au 19 mai. Valérie Bellet et Alexis Sadoule reçoivent un mail signifiant que l’entreprise de BTP qui prend en charge la construction de leur maison, la CGSud-construction, est en redressement judiciaire. Moins d’un mois plus tard, le 10 juin, elle est en liquidation. Le couple, qui lui avait versé 97 000 €, est désormais seul face aux travaux.
"Le rêve est devenu cauchemar", souffle Valérie Bellet. La jeune femme est assistante maternelle à Clermont. Employée par la communauté de communes, elle travaille à son domicile, un appartement qu’elle espérait quitter pour rejoindre le nouveau quartier du Fontenay.
Une livraison soi-disant en six mois clés en main...
Cette demeure, Valérie et son compagnon, employé dans un magasin de matériaux à Lodève, l’attendaient pour l’été 2011. "C’est ce qui nous avait séduits chez CGSud-construction, une livraison en six mois clés en main", se rappellent-ils. Aujourd’hui, obligés de continuer le chantier seuls, ils ont "l’objectif de la terminer pour l’été 2012".
Avant de décider de garder la maison, Valérie et Alexis ont "fait le tour de la question. Si on la vend, on la vend à perte et on continue à payer le crédit sans en bénéficier". En l’état, ils ne peuvent pas y vivre : "On ne peut pas terminer une pièce et y habiter, car je travaille chez moi", rappelle Valérie. Son compagnon, plus cynique : "Les seuls à pouvoir y habiter sont les chauves-souris et les oiseaux."
Des années de procédure en perspective
Face à cette détresse autant morale que financière, le couple n’a presque pas de recours. "Notre avocat nous a dit que la procédure en pénal risquait de durer des années, le gérant n’étant pas solvable." Valérie et Alexis ne bénéficient pas non plus de la garantie décennale, en l’absence de PV de réception de fin de chantier. Alors le couple y travaille les soirs et les week-ends : "C’est un investissement de tous les instants." Et lance un appel à l’aide, financière ou technique.
http://www.midilibre.fr/2011/11/22/dans-la-galere-avec-leur-constructeur-valerie-et-alexis-terminent-seuls-leur-maison,421091.php
Opérée... 14 fois : les chirurgiens jugés coupables
MM. Giolitto et Esso ont été, hier, condamnés à un an de prison avec sursis. En neuf ans, ils avaient tour à tour opéré quatorze fois une patiente. Au point de la rendre incontinente.
Pour le délibéré, Jean-Pierre Giolitto et Célestin Esso ne s'étaient pas déplacés, hier après-midi, au tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Hélène Braz non plus. Ce trio s'était expliqué à la barre le 19 octobre, lors d'une audience rendue éprouvante par l'enfer quotidien décrit par cette dernière. « Ce que je veux, c'est que plus jamais une femme n'ait à connaître ça », s'était indignée celle qui, devenue incontinente sévère à l'issue d'un improbable marathon chirurgical, doit dépenser chaque mois 1 500 euros de couches spéciales.
Entre 1994 et 2003, cette Sedanaise âgée de 63 ans, qui souffrait à l'origine de douleurs à la vésicule bilière, a été opérée… quatorze fois. Par Célestin Esso, sept fois. Puis par Jean-Pierre Giolitto, sept fois également. Droit dans leurs bottes face au tribunal, les chirurgiens urologues n'avaient énoncé ni regrets ni mea culpa face à celle qui leur avait « fait confiance ».
Fautes et imprudences
Hier, le tribunal a suivi de très près les réquisitions du ministère public : déclarés coupables de blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois, les praticiens ont été condamnés à un an de prison avec sursis, 15 000 euros d'amende chacun et, à titre de peine complémentaire, l'interdiction d'exercer la profession de chirurgien pendant dix mois - deux ans avaient été requis. En outre, MM. Esso et Giolitto devront s'unir pour verser 40 000 euros de dommages et intérêts à leur ancienne patiente.
Explicitant le jugement, les vingt-cinq pages du délibéré développent les multiples fautes et imprudences accumulées par les deux chirurgiens : des « interventions précipitées » dont certaines réalisées sur un « terrain infectieux », des diagnostics qui n'ont jamais été « confortés par aucun des éléments complémentaires disponibles » et, pour ne rien gâcher, absence d'un suivi post-opératoire adéquat, « nouveau comportement fautif par négligence ».
Le 19 octobre, le chirurgien urologue Alain Haertig, appelé à la barre en qualité de témoin, avait commenté : « Je n'ai jamais vu une telle succession d'interventions […] C'est de la folie ! A la lecture de ce dossier, les bras m'en tombent. » Des mots d'une virulence rare dans la bouche d'un expert du tribunal. De quoi mesurer les aberrations accumulées pendant près d'une décennie par MM. Esso puis Giolitto. Et le traumatisme d'une femme tout en colère contenue et dignité blessée.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/operee-14-fois-les-chirurgiens-juges-coupables
Pour le délibéré, Jean-Pierre Giolitto et Célestin Esso ne s'étaient pas déplacés, hier après-midi, au tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Hélène Braz non plus. Ce trio s'était expliqué à la barre le 19 octobre, lors d'une audience rendue éprouvante par l'enfer quotidien décrit par cette dernière. « Ce que je veux, c'est que plus jamais une femme n'ait à connaître ça », s'était indignée celle qui, devenue incontinente sévère à l'issue d'un improbable marathon chirurgical, doit dépenser chaque mois 1 500 euros de couches spéciales.
Entre 1994 et 2003, cette Sedanaise âgée de 63 ans, qui souffrait à l'origine de douleurs à la vésicule bilière, a été opérée… quatorze fois. Par Célestin Esso, sept fois. Puis par Jean-Pierre Giolitto, sept fois également. Droit dans leurs bottes face au tribunal, les chirurgiens urologues n'avaient énoncé ni regrets ni mea culpa face à celle qui leur avait « fait confiance ».
Fautes et imprudences
Hier, le tribunal a suivi de très près les réquisitions du ministère public : déclarés coupables de blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois, les praticiens ont été condamnés à un an de prison avec sursis, 15 000 euros d'amende chacun et, à titre de peine complémentaire, l'interdiction d'exercer la profession de chirurgien pendant dix mois - deux ans avaient été requis. En outre, MM. Esso et Giolitto devront s'unir pour verser 40 000 euros de dommages et intérêts à leur ancienne patiente.
Explicitant le jugement, les vingt-cinq pages du délibéré développent les multiples fautes et imprudences accumulées par les deux chirurgiens : des « interventions précipitées » dont certaines réalisées sur un « terrain infectieux », des diagnostics qui n'ont jamais été « confortés par aucun des éléments complémentaires disponibles » et, pour ne rien gâcher, absence d'un suivi post-opératoire adéquat, « nouveau comportement fautif par négligence ».
Le 19 octobre, le chirurgien urologue Alain Haertig, appelé à la barre en qualité de témoin, avait commenté : « Je n'ai jamais vu une telle succession d'interventions […] C'est de la folie ! A la lecture de ce dossier, les bras m'en tombent. » Des mots d'une virulence rare dans la bouche d'un expert du tribunal. De quoi mesurer les aberrations accumulées pendant près d'une décennie par MM. Esso puis Giolitto. Et le traumatisme d'une femme tout en colère contenue et dignité blessée.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/operee-14-fois-les-chirurgiens-juges-coupables
mardi 22 novembre 2011
Claude Barzotti: "Je n’avais pas bu une goutte d’alcool ce soir-là"
Mini-polémique autour du concert de Claude Barzotti à Thyez (Haute-Savoie), vendredi dernier. Certains fans ont affirmé que le chanteur était sous l’emprise de l’alcool. Un état d’ébriété qui l’aurait poussé à écourter le spectacle. L’artiste dément totalement : « Je ne comprends pas. Je n’avais pas bu une goutte d’alcool ce soir-là. J’ai fait mon spectacle dans son intégralité. J’ai même fait un medley de mes chansons lors du rappel du public. Après le concert, j’ai fait une séance de dédicaces d’1 h 30 et j’ai mangé avec le maire de la commune qui m’a remercié et m’a remis la médaille de la ville. »
Claude Barzotti n’a jamais caché ses problèmes avec l’alcool. Au contraire, il les évoque dans son dernier album “Une autre vie”, sorti début novembre.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/11/22/je-n-avais-pas-bu-une-goutte-d-alcool-ce-soir-la
Claude Barzotti n’a jamais caché ses problèmes avec l’alcool. Au contraire, il les évoque dans son dernier album “Une autre vie”, sorti début novembre.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/11/22/je-n-avais-pas-bu-une-goutte-d-alcool-ce-soir-la
Interpellation mouvementée à Paris
Les policiers ont interpellé cinq personnes ce matin à Paris, l'un pour une tentative d'homicide, et les autres, qui s'étaient retranchés dans un appartement, pour un trafic de drogue présumé.
Les policiers de la brigade des réseaux ferrés (BRF) -qui intervenaient dans le cadre d'une commission rogatoire- ont dû avoir recours à la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) pour ces arrestations mouvementées. Le directeur de cabinet de la PP, Jean-Louis Fiamenghi, s'est rendu sur place.
Vers 6h du matin, les enquêteurs de la BRF, travaillant sur une affaire de tentative d'homicide en juillet dernier à la station de métro Blanche, se présentent devant l'appartement du XVIIIe arrondissement de Paris où a été logé un suspect. Mais celui-ci, qui n'est pas seul dans l'appartement au moment de l'intervention des policiers, tente de fuir par les toits de l'immeuble, tandis que quatre autres personnes présentes dans l'appartement se barricadent. L'un assure être armé et menace de tuer les policiers s'ils entrent.
La BRI est alors appelée en renfort et certains aperçoivent à la fenêtre de l'appartement "un homme avec peut-être une arme à la main et un autre avec un couteau", selon la PP. Les hommes de la BRI entrent dans l'appartement et interpellent deux hommes et deux femmes. Ils y trouvent alors "43O grammes de cocaïne, des produits de coupe et près de 5000 euros", selon la la préfecture de police.
Celui qui avait pris la fuite sur les toits a été interpellé dans le quartier par les hommes de la BRF. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la BRF, tandis que les quatre autres personnes l'ont été dans les locaux de la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/22/97001-20111122FILWWW00419-interpellation-mouvementee-a-paris.php
Les policiers de la brigade des réseaux ferrés (BRF) -qui intervenaient dans le cadre d'une commission rogatoire- ont dû avoir recours à la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) pour ces arrestations mouvementées. Le directeur de cabinet de la PP, Jean-Louis Fiamenghi, s'est rendu sur place.
Vers 6h du matin, les enquêteurs de la BRF, travaillant sur une affaire de tentative d'homicide en juillet dernier à la station de métro Blanche, se présentent devant l'appartement du XVIIIe arrondissement de Paris où a été logé un suspect. Mais celui-ci, qui n'est pas seul dans l'appartement au moment de l'intervention des policiers, tente de fuir par les toits de l'immeuble, tandis que quatre autres personnes présentes dans l'appartement se barricadent. L'un assure être armé et menace de tuer les policiers s'ils entrent.
La BRI est alors appelée en renfort et certains aperçoivent à la fenêtre de l'appartement "un homme avec peut-être une arme à la main et un autre avec un couteau", selon la PP. Les hommes de la BRI entrent dans l'appartement et interpellent deux hommes et deux femmes. Ils y trouvent alors "43O grammes de cocaïne, des produits de coupe et près de 5000 euros", selon la la préfecture de police.
Celui qui avait pris la fuite sur les toits a été interpellé dans le quartier par les hommes de la BRF. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la BRF, tandis que les quatre autres personnes l'ont été dans les locaux de la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/22/97001-20111122FILWWW00419-interpellation-mouvementee-a-paris.php
Explosion dans un garage: 5 pompiers blessés
Cinq pompiers de la Loire ont été blessés dans une explosion de bombes aérosol dans un garage de maison mardi matin à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire), a-t-on appris auprès des pompiers et du sous-préfet de Roanne. Le plus exposé, qui se trouvait face à l'ouverture du garage, a été victime d'une compression thoracique sous l'effet d'un "blast" (souffle), a-t-on précisé de même source. Tous les cinq ont été conduits au centre hospitalier de Roanne. L'accident s'est produit vers 5H30 alors qu'ils intervenaient, avec des collègues du Rhône, sur un incendie qui avait pris dans le sous-sol d'une maison. D'après les premières constatations, le feu a pris au niveau du tableau électrique de l'installation photo-voltaïque de la maison, qui était récente.
Le trafic de voitures passait par la Belgique
Des voitures volées en France, réimmatriculées à partir de cartes grises belges elles aussi dérobées, puis revendues en France par Internet… Les policiers du Val-d’Oise viennent de démanteler l’équipe de malfaiteurs d’Argenteuil et des Hauts de-Seine qui avait mis au point ce système.
L’enquête débute en début d’année par un banal contrôle routier. Ce jour-là, à Bezons (95), un conducteur tente d’échapper à des policiers. Dans la voiture volée, les fonctionnaires retrouvent des clés et du matériel pour dérober des véhicules. La procédure de refus d’obtempérer prend dès lors une tout autre tournure.
Saisis de l’affaire, les policiers de la sûreté départementale du Val-d’Oise ont suivi de près l’activité de ce conducteur, qui les a conduits sur la piste d’un réseau efficace et structuré, des personnes qui se sont engouffrées dans une faille au niveau européen et qui s’appuyaient sur les dernières technologies.
Le système consiste à doter les voitures volées de papiers crédibles. Les malfaiteurs allaient les chercher en Belgique, où il est obligatoire de laisser sa carte grise dans le véhicule. Il suffisait de fracturer la voiture et de repartir avec les papiers. Le gang obtenait ensuite une carte grise française en présentant un faux certificat de cession, les préfectures ne demandant pas à voir la voiture et n’étant pas au courant des vols de cartes grises en Europe…
Restait à installer les plaques dotées du numéro d’immatriculation ainsi récupéré sur une voiture volée en France et similaire à celle des papiers. Voilà ce que les policiers appellent « une doublette parfaite ». Les enquêteurs ont estimé à une cinquantaine le nombre de véhicules dérobés par ce biais. Principalement des Peugeot 1008, 3008 et 5008, ainsi que des Citroën C3 et DS3, toutes récentes. Pour les démarrer, ils utilisaient un boîtier spécial qu’il suffit de brancher sur l’ordinateur de bord. Un autre encodeur permet de créer des nouvelles clés spécifiques au véhicule. Ce matériel high-tech est en vente sur Internet : il suffit de quelques centaines d’euros…
Les voitures volées dans les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et les Yvelines étaient ensuite mises en vente sur Internet, notamment sur le site Leboncoin.fr, à des clients de bonne foi. Leur argent atterrissait sur des comptes bancaires fermés très vite. Certains compte sont pu être identifiés à temps par les policiers du GIR 95 (groupement d’intervention régionale) qui travaillaient sur le volet financier de l’affaire et 40 000 € sont aujourd’hui bloqués.
Après plusieurs mois d’enquête, huit personnes, âgées de 20 à 25 ans, dont une travaillait chez Citroën et disposait d’éléments pour confectionner les clés, ont été placées en garde à vue la semaine dernière dans le cadre d’une procédure pour vols en bande organisée. Six sont originaires des Hauts de-Seine, deux d’Argenteuil (95). Cinq d’entre elles ont été incarcérées, trois placées sous contrôle judiciaire à l’issue de leur mise en examen. Huit voitures ont été également saisies.http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-trafic-de-voitures-passait-par-la-belgique-22-11-2011-1732818.php
L’enquête débute en début d’année par un banal contrôle routier.
Saisis de l’affaire, les policiers de la sûreté départementale du Val-d’Oise ont suivi de près l’activité de ce conducteur, qui les a conduits sur la piste d’un réseau efficace et structuré, des personnes qui se sont engouffrées dans une faille au niveau européen et qui s’appuyaient sur les dernières technologies.
Le système consiste à doter les voitures volées de papiers crédibles. Les malfaiteurs allaient les chercher en Belgique, où il est obligatoire de laisser sa carte grise dans le véhicule. Il suffisait de fracturer la voiture et de repartir avec les papiers. Le gang obtenait ensuite une carte grise française en présentant un faux certificat de cession, les préfectures ne demandant pas à voir la voiture et n’étant pas au courant des vols de cartes grises en Europe…
Restait à installer les plaques dotées du numéro d’immatriculation ainsi récupéré sur une voiture volée en France et similaire à celle des papiers. Voilà ce que les policiers appellent « une doublette parfaite ». Les enquêteurs ont estimé à une cinquantaine le nombre de véhicules dérobés par ce biais. Principalement des Peugeot 1008, 3008 et 5008, ainsi que des Citroën C3 et DS3, toutes récentes. Pour les démarrer, ils utilisaient un boîtier spécial qu’il suffit de brancher sur l’ordinateur de bord. Un autre encodeur permet de créer des nouvelles clés spécifiques au véhicule. Ce matériel high-tech est en vente sur Internet : il suffit de quelques centaines d’euros…
Les voitures volées dans les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et les Yvelines étaient ensuite mises en vente sur Internet, notamment sur le site Leboncoin.fr, à des clients de bonne foi. Leur argent atterrissait sur des comptes bancaires fermés très vite. Certains compte sont pu être identifiés à temps par les policiers du GIR 95 (groupement d’intervention régionale) qui travaillaient sur le volet financier de l’affaire et 40 000 € sont aujourd’hui bloqués.
Après plusieurs mois d’enquête, huit personnes, âgées de 20 à 25 ans, dont une travaillait chez Citroën et disposait d’éléments pour confectionner les clés, ont été placées en garde à vue la semaine dernière dans le cadre d’une procédure pour vols en bande organisée. Six sont originaires des Hauts de-Seine, deux d’Argenteuil (95). Cinq d’entre elles ont été incarcérées, trois placées sous contrôle judiciaire à l’issue de leur mise en examen. Huit voitures ont été également saisies.http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-trafic-de-voitures-passait-par-la-belgique-22-11-2011-1732818.php
Cambriolé en pleine matinée
Un cambriolage a eu lieu, samedi dernier, en la commune d'Homblières. Les occupants de la demeure sont partis vers 8 h 30 et à leur retour, vers 13 h 30, ils ont constaté qu'ils avaient été victimes d'un cambriolage pendant leur absence.
Une tranche d'horaire peu courante pour commettre ce genre de méfait. D'ordinaire les vols dans une maison sont commis la nuit ou en fin de journée. Le ou les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans l'habitation, en forçant une porte située à l'arrière. Pièces et armoires ont été fouillées, il semblerait que les cambrioleurs étaient à la recherche de numéraire et de bijoux.
Le préjudice du vol n'est pas encore connu, l'inventaire et l'évaluation sont en cours. Une plainte a été déposée auprès des gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Quentin. Les militaires ont ouvert une enquête et demandent aux habitants de faire preuve de vigilance en ne laissant pas de porte ou de fenêtre ouverte.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cambriole-en-pleine-matinee
Une tranche d'horaire peu courante pour commettre ce genre de méfait. D'ordinaire les vols dans une maison sont commis la nuit ou en fin de journée. Le ou les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans l'habitation, en forçant une porte située à l'arrière. Pièces et armoires ont été fouillées, il semblerait que les cambrioleurs étaient à la recherche de numéraire et de bijoux.
Le préjudice du vol n'est pas encore connu, l'inventaire et l'évaluation sont en cours. Une plainte a été déposée auprès des gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Quentin. Les militaires ont ouvert une enquête et demandent aux habitants de faire preuve de vigilance en ne laissant pas de porte ou de fenêtre ouverte.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cambriole-en-pleine-matinee
lundi 21 novembre 2011
Le proxénète gérait son réseau depuis sa cellule
Des prostituées, parfois mineures, battues et contraintes de faire commerce de leur corps malgré la maladie, un réseau reposant sur une organisation clanique et plusieurs centaines de milliers d’euros expédiés en Roumanie… Les policiers de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la préfecture de police de Paris ont démantelé un très important réseau de prostituées de nationalité roumaine implantées dans le bois de Boulogne, dans le XVIe arrondissement, ainsi que sur les boulevards des Maréchaux dans le XVIIIe et le XIXe.
Les investigations menées depuis un an ont permis l’interpellation de 25 membres présumés appartenant à cette organisation criminelle.
Forcées de se prostituer alors qu’elles souffraient de tuberculoseQuinze suspects ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé », « traite des êtres humains » et « association de malfaiteurs » avant d’être placés en détention provisoire. « C’est la première affaire de cette envergure jamais traitée en France, estime une source judiciaire. Cinq autres proxénètes ont également été arrêtés en Roumanie et seront prochainement entendus en France. Une quarantaine de jeunes femmes, dont plusieurs mineures, ont été victimes de ce réseau, structuré autour de trois chefs de clan. »
L’un d’entre eux a notamment été extrait de sa cellule de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), où il était incarcéré depuis plusieurs semaines dans le cadre d’une autre affaire. « Cette détention ne l’empêchait pas de continuer à gérer ses petites affaires, poursuit la même source. Les trois chefs de clan, nommés Balta, Buna et Grosu, se servaient de leur concubine pour surveiller et placer les prostituées sur la voie publique. Si l’une des jeunes femmes se rebellait, elle était très violemment frappée. » Plusieurs d’entre elles ont également été forcées de se prostituer alors qu’elles souffraient de tuberculose.
Les policiers de la BRP, qui ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités roumaines, ont été mis sur la piste de ce réseau au mois de janvier, après la plainte déposée par les parents d’une jeune femme de 27 ans originaire de la commune de Petrosani en Roumanie. Cette dernière était séquestrée et contrainte par son petit ami à avoir des relations sexuelles tarifées à Paris.
« Elle a même échappé à une tentative de meurtre alors qu’elle essayait de quitter la France, confie un proche de l’affaire. Chaque fille de ce réseau était obligée de ramener ente 150 € et 200 € par jour à leur souteneur. » De nombreux bordereaux attestant de multiples transferts d’argent, via Western Union, ont été découverts dans les lieux d’habitation occupés par les proxénètes. Le 14 novembre, près de 200 policiers ont investi deux camps de Roumains ainsi que des pavillons et des appartements à Paris mais aussi à Bobigny, La Courneuve, Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
http://www.leparisien.fr/paris-75/le-proxenete-gerait-son-reseau-depuis-sa-cellule-21-11-2011-1731418.php
Les investigations menées depuis un an ont permis l’interpellation de 25 membres présumés appartenant à cette organisation criminelle.
Forcées de se prostituer alors qu’elles souffraient de tuberculoseQuinze suspects ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé », « traite des êtres humains » et « association de malfaiteurs » avant d’être placés en détention provisoire. « C’est la première affaire de cette envergure jamais traitée en France, estime une source judiciaire. Cinq autres proxénètes ont également été arrêtés en Roumanie et seront prochainement entendus en France. Une quarantaine de jeunes femmes, dont plusieurs mineures, ont été victimes de ce réseau, structuré autour de trois chefs de clan. »
L’un d’entre eux a notamment été extrait de sa cellule de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), où il était incarcéré depuis plusieurs semaines dans le cadre d’une autre affaire. « Cette détention ne l’empêchait pas de continuer à gérer ses petites affaires, poursuit la même source. Les trois chefs de clan, nommés Balta, Buna et Grosu, se servaient de leur concubine pour surveiller et placer les prostituées sur la voie publique. Si l’une des jeunes femmes se rebellait, elle était très violemment frappée. » Plusieurs d’entre elles ont également été forcées de se prostituer alors qu’elles souffraient de tuberculose.
Les policiers de la BRP, qui ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités roumaines, ont été mis sur la piste de ce réseau au mois de janvier, après la plainte déposée par les parents d’une jeune femme de 27 ans originaire de la commune de Petrosani en Roumanie. Cette dernière était séquestrée et contrainte par son petit ami à avoir des relations sexuelles tarifées à Paris.
« Elle a même échappé à une tentative de meurtre alors qu’elle essayait de quitter la France, confie un proche de l’affaire. Chaque fille de ce réseau était obligée de ramener ente 150 € et 200 € par jour à leur souteneur. » De nombreux bordereaux attestant de multiples transferts d’argent, via Western Union, ont été découverts dans les lieux d’habitation occupés par les proxénètes. Le 14 novembre, près de 200 policiers ont investi deux camps de Roumains ainsi que des pavillons et des appartements à Paris mais aussi à Bobigny, La Courneuve, Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
http://www.leparisien.fr/paris-75/le-proxenete-gerait-son-reseau-depuis-sa-cellule-21-11-2011-1731418.php
«En quinze minutes la police est intervenue»
Le moindre bruit fait sursauter Sandra*. La fait se précipiter dans la chambre de ses deux enfants «pour vérifier que tout va bien» et serrer dans sa main le petit portable noir qui ne la quitte jamais. Cette jeune femme de 27 ans est considérée comme une « femme en très grand danger ». A ce titre, elle bénéficie depuis six mois du téléphone d’alerte dont elle s’est déjà servie trois fois. Jamais pour rien. Rencontrée dans une ville de Seine-Saint- Denis dont on taira le nom, le regard embrumé de souvenirs douloureux, elle évoque les coups et insultes infligés par ce lui qu’elle avait épousé. Peut-être un peu trop vite, sans avoir eu le temps de connaître vraiment ce « gentil garçon » rencontré dans un cybercafé de Seine-Saint-Denis il y a quatre ans. Seule et déracinée de sa Tunisie natale, déjà séparée du père de sa fille aînée, Sandra imaginait refaire sa vie. « Tout de suite après le mariage, il a commencé à me frapper. Pour rien, pour tout, c’était comme s’il m’avait caché son vrai visage. »
Elle a fui son mari violent
Giflée pour un mot de trop, interdite de sortie, Sandra découvre aussi que son mari veut la contraindre à un extrémisme religieux. « D’abord, il m’a obligée à mettre le voile, puis il voulait m’imposer une burqa, parlait même de prendre une deuxième femme ! » Enceinte, Sandra se sent prise au piège mais, combative, elle dépose des mains courantes, plusieurs plaintes. «Mais rien ne s’est passé. » Jusqu’à ce que, grâce à l’association SOS Femmes, elle puisse se mettre à l’abri dans un appartement. La première fois qu’elle s’est servie de son téléphone d’alerte, un homme était en train de tambouriner à sa porte de longues minutes. « J’ai appuyé sur la touche programmée et en quinze minutes la police est intervenue. La personne avait fui, mais sans cela, je ne sais pas ce qui serait arrivé. » Deux jours après, même scénario. « C’est important de savoir que le conseiller, à l’autre bout, comprend que c’est sérieux, que ce n’est pas juste une angoisse. » La troisième fois, c’était dans la rue, il y a quelques semaines. «Quelqu’un m’avait suivie depuis le marché. Je suis sûre maintenant que c’est lui qui envoie des gens. » Avant la fin de l’année, le mari de Sandra doit passer au tribunal pour l’un de ses épisodes de violences.
* Le prénom a été changé.http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/en-quinze-minutes-la-police-est-intervenue-21-11-2011-1731002.php
Elle a fui son mari violent
Giflée pour un mot de trop, interdite de sortie, Sandra découvre aussi que son mari veut la contraindre à un extrémisme religieux. « D’abord, il m’a obligée à mettre le voile, puis il voulait m’imposer une burqa, parlait même de prendre une deuxième femme ! » Enceinte, Sandra se sent prise au piège mais, combative, elle dépose des mains courantes, plusieurs plaintes. «Mais rien ne s’est passé. » Jusqu’à ce que, grâce à l’association SOS Femmes, elle puisse se mettre à l’abri dans un appartement. La première fois qu’elle s’est servie de son téléphone d’alerte, un homme était en train de tambouriner à sa porte de longues minutes. « J’ai appuyé sur la touche programmée et en quinze minutes la police est intervenue. La personne avait fui, mais sans cela, je ne sais pas ce qui serait arrivé. » Deux jours après, même scénario. « C’est important de savoir que le conseiller, à l’autre bout, comprend que c’est sérieux, que ce n’est pas juste une angoisse. » La troisième fois, c’était dans la rue, il y a quelques semaines. «Quelqu’un m’avait suivie depuis le marché. Je suis sûre maintenant que c’est lui qui envoie des gens. » Avant la fin de l’année, le mari de Sandra doit passer au tribunal pour l’un de ses épisodes de violences.
* Le prénom a été changé.http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/en-quinze-minutes-la-police-est-intervenue-21-11-2011-1731002.php
Accident du travail à « La Persévérance » L'employeur relaxé le salarié débouté
L'accident du travail qui s'est produit à la fonderie « La Persévérance », était-il dû à une négligence de la part de la direction ? Me Meunier a démontré que « non. »
LES faits remontent au 7 novembre 2006. Ce jour-là, un salarié de la fonderie « La Persévérance » se présente à l'infirmerie de l'entreprise avec une blessure à l'annulaire de la main droite. Rien de bien grave apparemment, puisque c'est son chef d'équipe qui lui prodigue quelques soins après avoir ouvert l'armoire à pharmacie.
Le salarié reprendra d'ailleurs son poste dans la foulée. On reprochera d'ailleurs à la direction de ne pas avoir averti les gendarmes de « l'incident », d'où l'absence d'enquête « à chaud ». Les faits ne seront finalement portés à la connaissance de la justice que bien plus tard, à savoir quelques jours avant la prescription des faits.
Sylvie Bidault, aujourd'hui PDG de l'entreprise, devait donc répondre de « coups et blessures involontaires », même si à l'époque, elle ne pouvait pas vraiment être considérée comme personne moralement responsable puisque c'était sa mère qui était à la tête de la société, elle n'en étant que la directrice des ressources humaines.
Cette question fit d'ailleurs l'objet d'un débat entre les deux avocats, en l'occurrence Me Pruvot pour la partie civile et Me Meunier, pour la défense. Il n'empêche qu'enquête ou pas, les médecins avaient estimé que cette blessure allait occasionner huit mois d'ITT au salarié. Ce dernier, selon ses dires, se serait blessé après avoir utilisé un palan à télécommande afin de déposer une pièce de fonte d'une quarantaine de kilos sur un tapis roulant.
La pièce se serait alors décrochée et aurait écrasé le doigt de l'ouvrier. Me Pruvot a repris le rapport du bureau « Veritas » qui avait relevé certains manquements dans la maintenance des machines. Des observations qui avaient été faites en 2008, puis renouvelées en 2009. Sylvie Bidault admit qu'il était parfois difficile pour des petites entreprises comme la sienne de suivre la législation en temps et en heure, tant les choses évoluaient rapidement (NDR : le palan a été effectivement mis au rebut en 2010).
Dossier vide
Me Meunier fit cependant remarquer : « Lorsque l'ouvrier s'est fait soigner à l'usine, jamais il n'a parlé d'un accident lié à l'utilisation du palan. Il a simplement dit qu'il s'était coincé un doigt en voulant se saisir d'une pièce dans un bac. Ce n'est que bien plus tard que l'on a vu bizarrement apparaître cette histoire de palan défectueux. Quand on épluche ce dossier, on se rend compte qu'il est vide. Rien ne permet de dire que cet accident est dû à une défaillance de la machine ». Et de lancer : « Vous voulez savoir la vérité ? Ce monsieur avait juré de se venger de son patron parce que celui-ci avait refusé de l'embaucher en CDI (NDR : Contrat à durée Indéterminée). C'est aussi simple que ça ».
Me PruvotPruvot avait également souligné le fait que son client n'avait pas vraiment reçu de formation avant d'utiliser ce palan, mais restait effectivement à prouver que l'accident était dû à une utilisation de cet appareil considéré comme défectueux.
Le tribunal n'a pas lui non plus trouvé d'éléments au dossier qui lui assurait qu'il en avait été ainsi. Résultat : Mme Bidault a été relaxée et son ancien salarié débouté.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/gue-dhossus-accident-du-travail-a-la-perseverance-lemployeur-relaxe-le-salarie-debo
LES faits remontent au 7 novembre 2006. Ce jour-là, un salarié de la fonderie « La Persévérance » se présente à l'infirmerie de l'entreprise avec une blessure à l'annulaire de la main droite. Rien de bien grave apparemment, puisque c'est son chef d'équipe qui lui prodigue quelques soins après avoir ouvert l'armoire à pharmacie.
Le salarié reprendra d'ailleurs son poste dans la foulée. On reprochera d'ailleurs à la direction de ne pas avoir averti les gendarmes de « l'incident », d'où l'absence d'enquête « à chaud ». Les faits ne seront finalement portés à la connaissance de la justice que bien plus tard, à savoir quelques jours avant la prescription des faits.
Sylvie Bidault, aujourd'hui PDG de l'entreprise, devait donc répondre de « coups et blessures involontaires », même si à l'époque, elle ne pouvait pas vraiment être considérée comme personne moralement responsable puisque c'était sa mère qui était à la tête de la société, elle n'en étant que la directrice des ressources humaines.
Cette question fit d'ailleurs l'objet d'un débat entre les deux avocats, en l'occurrence Me Pruvot pour la partie civile et Me Meunier, pour la défense. Il n'empêche qu'enquête ou pas, les médecins avaient estimé que cette blessure allait occasionner huit mois d'ITT au salarié. Ce dernier, selon ses dires, se serait blessé après avoir utilisé un palan à télécommande afin de déposer une pièce de fonte d'une quarantaine de kilos sur un tapis roulant.
La pièce se serait alors décrochée et aurait écrasé le doigt de l'ouvrier. Me Pruvot a repris le rapport du bureau « Veritas » qui avait relevé certains manquements dans la maintenance des machines. Des observations qui avaient été faites en 2008, puis renouvelées en 2009. Sylvie Bidault admit qu'il était parfois difficile pour des petites entreprises comme la sienne de suivre la législation en temps et en heure, tant les choses évoluaient rapidement (NDR : le palan a été effectivement mis au rebut en 2010).
Dossier vide
Me Meunier fit cependant remarquer : « Lorsque l'ouvrier s'est fait soigner à l'usine, jamais il n'a parlé d'un accident lié à l'utilisation du palan. Il a simplement dit qu'il s'était coincé un doigt en voulant se saisir d'une pièce dans un bac. Ce n'est que bien plus tard que l'on a vu bizarrement apparaître cette histoire de palan défectueux. Quand on épluche ce dossier, on se rend compte qu'il est vide. Rien ne permet de dire que cet accident est dû à une défaillance de la machine ». Et de lancer : « Vous voulez savoir la vérité ? Ce monsieur avait juré de se venger de son patron parce que celui-ci avait refusé de l'embaucher en CDI (NDR : Contrat à durée Indéterminée). C'est aussi simple que ça ».
Me PruvotPruvot avait également souligné le fait que son client n'avait pas vraiment reçu de formation avant d'utiliser ce palan, mais restait effectivement à prouver que l'accident était dû à une utilisation de cet appareil considéré comme défectueux.
Le tribunal n'a pas lui non plus trouvé d'éléments au dossier qui lui assurait qu'il en avait été ainsi. Résultat : Mme Bidault a été relaxée et son ancien salarié débouté.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/gue-dhossus-accident-du-travail-a-la-perseverance-lemployeur-relaxe-le-salarie-debo
dimanche 20 novembre 2011
Sortie de route mortelle pour le boulanger-pâtissier
Un tragique accident de la route est survenu vendredi en début de soirée sur la commune de Meauzac. Il était environ 21 h 45 quand un automobiliste résidant sur la commune voisine de Barry-d'Islemade, Benoit Desseaux, a perdu la vie alors qu'il circulait sur la route départementale 42. L'homme, âgé de 39 ans, était seul au volant de son véhicule quand s'est produit le drame. Pour des raisons qui restent encore à déterminer, il aurait perdu le contrôle de son véhicule. La voiture a ensuite traversé la chaussée pour finir sa course en contrebas de la route, percutant un arbre. Le choc s'est produit sur la partie avant droite de la voiture. La victime n'a pu être sauvée en dépit de l'arrivée rapide des sapeurs-pompiers de la Lafrançaise. L'adjudant Éric Mercadier et les gendarmes de la communauté de brigades de Moissac se sont rendus sur place pour effectuer les premières constatations. Des relevés complémentaires avaient encore lieu samedi en début de matinée afin de préciser les circonstances du drame. Les maires de Meauzac et de Barry-d'Islemande se sont également déplacés. Guy Portal, maire de Barry-d'Islemade, connaissait bien la victime, boulanger-pâtissier de son état et figure incontournable de la vie du village et même au-delà. « Mourir à cet âge, c'est une tragédie, a confié hier le premier édile, je pense surtout à sa femme et à ses deux enfants. C'est une terrible perte pour tout le monde. »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/20/1220080-sortie-de-route-mortelle-pour-le-boulanger-patissier.html
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/20/1220080-sortie-de-route-mortelle-pour-le-boulanger-patissier.html
La douane intercepte une voiture bourrée de drogue Trois kilos d'héroïne destinés à alimenter le sud de l'Aisne
Contrôlé le 16 novembre en possession de 3 kg d'héroïne, le Soissonnais Hicham Bahya a été condamné, hier, à trente mois de prison ferme.
HICHAM BAHYA, 33 ans, a été trahi, dénoncé par un de ses proches. Ce n'est pas un hasard si sa voiture, une petite Polo, est contrôlée, le 16 novembre dans le centre de Beaurevoir par les douaniers. « Ils sont sortis de leurs voitures, le pistolet braqué en ma direction. Ils m'ont appelé par mon nom et demandé de sortir », explique-t-il. Ensuite les douaniers se sont rendus directement vers l'une des ailes de la voiture, ils y ont trouvé, plus de 3 kg d'héroïne.
Hicham Bahya a deux vies. A Soissons, il a une femme et trois enfants, à Anvers, une jeune maîtresse. C'est dans un café, « Le Paradise » près de son domicile belge qu'il rencontre celui qui va lui proposer de jouer les transporteurs.
80 000 euros
Premier voyage, un test en grandeur nature, qui se déroule sans accroc. Sur la RN 2, peu après Soissons, c'est l'échange avec un certain « Mousse », qui l'attend sur une aire de stationnement, à bord de sa Peugeot 205 immatriculée dans la capitale. Pour avoir joué les livreurs, il récupère 200 euros.
Quinze jours plus tard, c'est le vrai transport, cette fois, il s'agit d'un peu plus de trois kilos d'héroïne brune. Valeur estimée par les douaniers : 80 000 euros. Une livraison qui devait rapporter pour Hicham Bahya, 1 500 euros.
Il n'ira pas jusqu'au lieu de livraison, il est arrêté, on l'a vu, à côté de Saint-Quentin. « Je suis en colère parce qu'on se contente du lampiste, de la mule, on ne cherche pas à remonter jusqu'au fournisseur belge ni à identifier celui qui se charge d'écouler la drogue dans le Soissonnais ». Marc Antonini, l'avocat de Hicham Bahya s'est évertué à pointer le manque d'investigations du dossier, a rappelé que son client ne connaissait pas l'univers carcéral.
Face aux réquisitions de Julien Haquin, le substitut du procureur qui avait demandé quatre ans ferme contre « ce marchant de la mort », le bâtonnier a fait remarquer que c'était une peine réservée aux barons de la drogue pas aux mules.
Le tribunal correctionnel de Saint-Quentin a, pour ainsi dire, coupé la poire en deux et a condamné Hicham Bahya pour détention, transport et importation de produits stupéfiants à 30 mois de prison ferme. Il a été relaxé du chef d'acquisition de produits stupéfiants. Le tribunal a assorti la condamnation de plus de 76 000 euros d'amende douanière.
Pour la première fois de sa vie, hier soir, Hicham Bahya a dormi en prison.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/beaurevoir-la-douane-intercepte-une-voiture-bourree-de-drogue-trois-kilos-dheroine-des
HICHAM BAHYA, 33 ans, a été trahi, dénoncé par un de ses proches. Ce n'est pas un hasard si sa voiture, une petite Polo, est contrôlée, le 16 novembre dans le centre de Beaurevoir par les douaniers. « Ils sont sortis de leurs voitures, le pistolet braqué en ma direction. Ils m'ont appelé par mon nom et demandé de sortir », explique-t-il. Ensuite les douaniers se sont rendus directement vers l'une des ailes de la voiture, ils y ont trouvé, plus de 3 kg d'héroïne.
Hicham Bahya a deux vies. A Soissons, il a une femme et trois enfants, à Anvers, une jeune maîtresse. C'est dans un café, « Le Paradise » près de son domicile belge qu'il rencontre celui qui va lui proposer de jouer les transporteurs.
80 000 euros
Premier voyage, un test en grandeur nature, qui se déroule sans accroc. Sur la RN 2, peu après Soissons, c'est l'échange avec un certain « Mousse », qui l'attend sur une aire de stationnement, à bord de sa Peugeot 205 immatriculée dans la capitale. Pour avoir joué les livreurs, il récupère 200 euros.
Quinze jours plus tard, c'est le vrai transport, cette fois, il s'agit d'un peu plus de trois kilos d'héroïne brune. Valeur estimée par les douaniers : 80 000 euros. Une livraison qui devait rapporter pour Hicham Bahya, 1 500 euros.
Il n'ira pas jusqu'au lieu de livraison, il est arrêté, on l'a vu, à côté de Saint-Quentin. « Je suis en colère parce qu'on se contente du lampiste, de la mule, on ne cherche pas à remonter jusqu'au fournisseur belge ni à identifier celui qui se charge d'écouler la drogue dans le Soissonnais ». Marc Antonini, l'avocat de Hicham Bahya s'est évertué à pointer le manque d'investigations du dossier, a rappelé que son client ne connaissait pas l'univers carcéral.
Face aux réquisitions de Julien Haquin, le substitut du procureur qui avait demandé quatre ans ferme contre « ce marchant de la mort », le bâtonnier a fait remarquer que c'était une peine réservée aux barons de la drogue pas aux mules.
Le tribunal correctionnel de Saint-Quentin a, pour ainsi dire, coupé la poire en deux et a condamné Hicham Bahya pour détention, transport et importation de produits stupéfiants à 30 mois de prison ferme. Il a été relaxé du chef d'acquisition de produits stupéfiants. Le tribunal a assorti la condamnation de plus de 76 000 euros d'amende douanière.
Pour la première fois de sa vie, hier soir, Hicham Bahya a dormi en prison.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/beaurevoir-la-douane-intercepte-une-voiture-bourree-de-drogue-trois-kilos-dheroine-des
Inscription à :
Articles (Atom)