« Accompagnée de ma fille de 21 ans, je venais de la pharmacie pour soigner ma petite fille de 3 ans qui était tombée à l'école. On traversait le village de Noël, place de la mairie. Tout en courant, un homme a bousculé ma fille aînée, il avait un paquet de vêtements sous le bras. J'ai tout de suite compris qu'ils les avaient volés », raconte Fabienne. N'écoutant que son courage, elle se met à courir derrière le voleur qui se met à marcher lorsqu'il atteint la rue Brauhauban piétonne. Elle fait de même et aperçoit un autre individu « qui court derrière elle avec « de grandes enjambées tout en sifflant, avant de se mettre à marcher », poursuit-elle Consciente qu'elle se trouve entre les deux voleurs, Fabienne ralentit et est rattrapée par ses deux filles. Elle continue sa filature. « Tout en marchant, j'ai appelé les policiers du commissariat », indique-t-elle. Et la personne qui lui répond « me dit on ne peut envoyer quelqu'un, nous n'avons aucune voiture de disponible », s'insurge-t-elle. Fabienne persévère : « J'ai rappelé le commissariat alors que j'atteignais la place de Verdun, tout en donnant le signalement des deux hommes, mais le policier me dit que pour l'instant il ne peut rien faire ».
Dépitée, Fabienne décide de laisser tomber. « Pourtant, avec le signalement précis que j'ai donné, ils pouvaient les retrouver », assure-t-elle. Elle revient alors sur ses pas, place de la Mairie, et se dirige vers le magasin Guttmann, ayant le pressentiment que les vêtements viennent de là. Banco !
À l'intérieur du magasin, Alain Béni raconte qu'un individu « a commencé à s'intéresser près de l'entrée du magasin à un mannequin habillé de vêtements. « C'était un gaillard. Quand il a commencé à ouvrir le blouson, je lui ai interdit d'y toucher ». Pendant ce temps, un autre homme est entré et s'est emparé d'une pile de polos posés sur une étagère, non loin de l'entrée.
« Il est ressorti aussitôt en courant, l'autre a pris à son tour la poudre d'escampette », indique Alain Béni, regrettant qu'alerté par Fabienne, aucun policier ne se soit dérangé. Pourtant, « on voit souvent passer la police municipale, à pied, à cheval, à vélo. ça n'empêche pas les gens de voler !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/23/1222252-elle-course-les-voleurs-a-l-etalage.html
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