L'origine de l'incendie reste un mystère. L'instruction du dossier du feu qui avait détruit plus de mille hectares de végétation aux portes de Marseille en 2009, a conclu à la non responsabilité du légionnaire mis en cause depuis deux ans, et donc de l'armée.
L'adjudant Philippe Fontaine, qui dirigeait la séance de tirs dans le camp militaire de Carpiagne d'où est parti le feu le 22 juillet 2009, avait été rapidement mis en examen pour incendie involontaire pour avoir utilisé des balles traçantes lors de cet exercice, en dépit d'une interdiction formelle. Mais, suivant les réquisitions du parquet, qui avait estimé en septembre dernier que le légionnaire ne pouvait être poursuivi que pour "violation de consigne", faute de certitude sur l'origine des flammes, les juges en charge du dossier ont prononcé un non-lieu partiel en ce qui concerne le déclenchement de l'incendie et les dommages causés.
"L'incendie ne peut pas avoir d'autre cause"
"Ni les investigations entreprises, ni l'expertise diligentée n'ont permis d'établir que l'incendie ait été provoqué par le tir d'une balle traçante dont l'usage était prohibé", ont-elles estimé dans une ordonnance rendue le 8 novembre, dont l'AFP a eu copie. La justice conclut donc qu'il "n'y a lieu" à poursuivre "contre Philippe Fontaine et contre quiconque" du chef de destruction involontaire par incendie, renvoyant le légionnaire devant le tribunal correctionnel seulement pour violation de consigne.
Des avocats de parties civiles (outre 1.069 hectares et 100.000 arbres brûlés, l'incendie avait fait deux blessés et 67 victimes matérielles) vont cependant faire appel de l'ordonnance. "Ce n'est pas parce qu'on ne démontre pas la cause exacte de l'incendie, que l'incendie n'est pas la conséquence de l'exercice de tirs", a souligné Me Frédéric Sarrazin. "Cela s'est passé en plein milieu de la garrigue, dans un endroit interdit d'accès à quiconque, il n'y a pas de barbecue, ni bouteilles ni poubelles, l'incendie ne peut pas avoir d'autre cause", a-t-il ajouté. Pour lui, "on peut considérer qu'on essaie d'étouffer l'affaire pour exonérer l'armée qui en l'état n'aura pas à répondre des réparations au civil".
http://lci.tf1.fr/france/justice/incendie-pres-de-marseille-en-2009-le-legionnaire-blanchi-6837597.html
L'adjudant Philippe Fontaine, qui dirigeait la séance de tirs dans le camp militaire de Carpiagne d'où est parti le feu le 22 juillet 2009, avait été rapidement mis en examen pour incendie involontaire pour avoir utilisé des balles traçantes lors de cet exercice, en dépit d'une interdiction formelle. Mais, suivant les réquisitions du parquet, qui avait estimé en septembre dernier que le légionnaire ne pouvait être poursuivi que pour "violation de consigne", faute de certitude sur l'origine des flammes, les juges en charge du dossier ont prononcé un non-lieu partiel en ce qui concerne le déclenchement de l'incendie et les dommages causés.
"L'incendie ne peut pas avoir d'autre cause"
"Ni les investigations entreprises, ni l'expertise diligentée n'ont permis d'établir que l'incendie ait été provoqué par le tir d'une balle traçante dont l'usage était prohibé", ont-elles estimé dans une ordonnance rendue le 8 novembre, dont l'AFP a eu copie. La justice conclut donc qu'il "n'y a lieu" à poursuivre "contre Philippe Fontaine et contre quiconque" du chef de destruction involontaire par incendie, renvoyant le légionnaire devant le tribunal correctionnel seulement pour violation de consigne.
Des avocats de parties civiles (outre 1.069 hectares et 100.000 arbres brûlés, l'incendie avait fait deux blessés et 67 victimes matérielles) vont cependant faire appel de l'ordonnance. "Ce n'est pas parce qu'on ne démontre pas la cause exacte de l'incendie, que l'incendie n'est pas la conséquence de l'exercice de tirs", a souligné Me Frédéric Sarrazin. "Cela s'est passé en plein milieu de la garrigue, dans un endroit interdit d'accès à quiconque, il n'y a pas de barbecue, ni bouteilles ni poubelles, l'incendie ne peut pas avoir d'autre cause", a-t-il ajouté. Pour lui, "on peut considérer qu'on essaie d'étouffer l'affaire pour exonérer l'armée qui en l'état n'aura pas à répondre des réparations au civil".
http://lci.tf1.fr/france/justice/incendie-pres-de-marseille-en-2009-le-legionnaire-blanchi-6837597.html
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