Elle croyait qu'elle avait une amie. Et pourtant, celle en qui elle avait confiance lui a volé 18 chèques. Au total, avec ces chèques, plus de 620 euros ont été dépensés durant l'été 2010.
Celle qui a opéré les falsifications de chèques élève seule deux enfants. Le tribunal correctionnel de Laon s'attendait alors à ce que les dépenses soient effectuées pour des besoins de première nécessité, des besoins alimentaires notamment.
Mais à la question de savoir à quoi a servi cet argent, la Laonnoise de 40 ans répond : « J'ai acheté des paquets de cigarettes, j'ai payé les entrées en discothèque. » Des dépenses superflues qui ont causé bien des problèmes à la jeune femme abusée. « Elle a 20 ans, elle travaille, elle touche un petit salaire d'apprentie, celle qui se disait être son amie connaissait les difficultés du passé de ma cliente, qui essaie de s'en sortir et cela ne l'a pas empêché », rage Me Panzani, qui défendait la victime.
À l'audience, hier, l'avocate a demandé le remboursement des trois seuls chèques qui ont été débités de son compte pour un montant de 119,46 euros, les quinze autres chèques ayant été rejetés par la banque de la victime à la suite d'une procédure d'opposition. L'avocate de la victime a également demandé la somme de 500 euros au titre de son préjudice moral.
Alors qu'il avait envisagé une peine de jour-amende, le substitut du procureur s'est ravisé : « Je ne veux pas mettre à mal les chances de la victime d'être remboursée ». Il a donc demandé une peine d'un mois de prison avec sursis avec obligation de réparer le préjudice.
Le tribunal a été plus sévère en prononçant une peine de trois mois de prison, intégralement assortie du sursis.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elle-depense-620-euros-avec-le-chequier-de-son-amie
Faits divers multiples...revue de la presse régionale des évènements de notre société
vendredi 30 septembre 2011
Avec des numéros de carte bleue subtilisés sur internet, un jeune Aveyronnais avait commandé pour 3000€ de matériel de pêche. Le magasin d'Albi qu'il avait escroqué lui a tendu un piège... dans lequel le pêcheur est tombé !
C'est l'histoire de l'arroseur arrosé… ou plutôt du pêcheur puni par où il avait péché.
« En tant que bon client, nous vous avons inscrit à notre grand tirage au sort de la rentrée et j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez gagné un sondeur. Vous pourrez venir récupérer votre lot le mercredi 28 septembre. »
Voici le mail qu'Euroloisirs 8, un magasin d'Albi spécialisé notamment dans les articles de chasse et de pêche, a envoyé à un client.
Grâce à un numéro de carte bleue volé sur internet, cet amateur de pêche avait passé commande, à la fin du mois de juillet, pour plus de 3 000 euros de matériel. Matériel, comprenant notamment un moteur de bateau, qu'il s'est empressé de revendre à son bénéfice, sur un site d'achats en ligne.
Alerté de l'escroquerie par sa banque, le magasin (qui bien sûr a fait son deuil des 3 000 euros de marchandise) a eu l'idée d'appâter le client indélicat, démasqué par l'adresse électronique ayant servi à l'achat en ligne frauduleux.
Sans se méfier, le jeune homme, accompagné d'un ami qui sera rapidement mis hors de cause, s'est présenté mercredi après-midi à Euroloisirs 81, pour récupérer son cadeau. Au lieu de quoi, c'est un comité d'accueil spécial, composé de policiers de la brigade de sûreté urbaine d'Albi, qui l'attendait, rue Suzanne-Lenglen.
Interpellé sur-le-champ, le jeune homme a été placé en garde à vue au commissariat.
Ce serveur domicilié à Villefranche-de-Rouergue a dû s'expliquer devant les enquêteurs du groupe « délinquance financière » de la BSU.
À l'issue de son audition, il a été laissé libre jeudi soir mais il devra bien sûr rendre des comptes devant la justice.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/30/1179854-l-escroc-tombe-dans-les-filets-de-sa-victime.html
Il sera jugé pour escroqueries le 12 janvier 2012, devant le tribunal correctionnel d'Albi.
C'est l'histoire de l'arroseur arrosé… ou plutôt du pêcheur puni par où il avait péché.
« En tant que bon client, nous vous avons inscrit à notre grand tirage au sort de la rentrée et j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez gagné un sondeur. Vous pourrez venir récupérer votre lot le mercredi 28 septembre. »
Voici le mail qu'Euroloisirs 8, un magasin d'Albi spécialisé notamment dans les articles de chasse et de pêche, a envoyé à un client.
Un moteur de bateau aussitôt revendu
Un message en forme de piège (ou plutôt d'appât) puisque ledit « client », un Aveyronnais âgé de 21 ans, avait escroqué ce commerce bien connu des Tarnais, implanté le long de la rocade, au bout de l'avenue Colonel-Teyssier.Grâce à un numéro de carte bleue volé sur internet, cet amateur de pêche avait passé commande, à la fin du mois de juillet, pour plus de 3 000 euros de matériel. Matériel, comprenant notamment un moteur de bateau, qu'il s'est empressé de revendre à son bénéfice, sur un site d'achats en ligne.
Alerté de l'escroquerie par sa banque, le magasin (qui bien sûr a fait son deuil des 3 000 euros de marchandise) a eu l'idée d'appâter le client indélicat, démasqué par l'adresse électronique ayant servi à l'achat en ligne frauduleux.
Sans se méfier, le jeune homme, accompagné d'un ami qui sera rapidement mis hors de cause, s'est présenté mercredi après-midi à Euroloisirs 81, pour récupérer son cadeau. Au lieu de quoi, c'est un comité d'accueil spécial, composé de policiers de la brigade de sûreté urbaine d'Albi, qui l'attendait, rue Suzanne-Lenglen.
Interpellé sur-le-champ, le jeune homme a été placé en garde à vue au commissariat.
Ce serveur domicilié à Villefranche-de-Rouergue a dû s'expliquer devant les enquêteurs du groupe « délinquance financière » de la BSU.
À l'issue de son audition, il a été laissé libre jeudi soir mais il devra bien sûr rendre des comptes devant la justice.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/30/1179854-l-escroc-tombe-dans-les-filets-de-sa-victime.html
Il sera jugé pour escroqueries le 12 janvier 2012, devant le tribunal correctionnel d'Albi.
Assises : au bar de Domazan, un hold-up sans jackpot
En dénominateurs communs, ils ont une enfance plus ou moins malheureuse, une scolarité chaotique, de mauvaises fréquentations et un casier judiciaire qui n’a plus rien de vierge. Autre parallèle dans leur parcours : la mansuétude des juges qu’ils ont croisés dans leur jeunesse.
Yassine El Harnane résume, comme presque à regret, cette bienveillance. "J’étais arrêté, j’allais au tribunal... Je ressortais." Pour l’enquêtrice de personnalité, les quatre locataires du box ont encore d’autres similitudes. Ainsi, ils seraient tous influençables... Dans ces conditions, on se demande lequel a entraîné les autres devant la porte du bar Lou Mistraou à Domazan le 18 janvier 2009 à une heure avancée de la nuit. Alors que certains avaient contesté, durant l’instruction, être les auteurs et les complices du braquage qui a été commis au préjudice du débit de boissons à l’heure de la fermeture, hier en préambule des débats de la cour d’assises, les accusés ont reconnu les faits.
À l’inverse des mousquetaires, ils sont quatre, mais deux seulement ont joué les premiers rôles. Yassine El Harnane, 32 ans, et Soulayman Rassir, 21 ans, admettent donc être entrés dans le bar où il ne restait plus qu’un employé. Ce n’est pas par hasard que les braqueurs avaient choisi ce dimanche où un loto organisé dans la soirée devait générer une bonne recette. Ligotée, bâillonnée, maltraitée et menacée avec une arme, la victime ne pourra remettre l’argent déjà emporté par les propriétaires. Ses agresseurs ont dû se contenter du fond de caisse, de cartouches de cigarettes, jeux à gratter et autres babioles.
Hier donc, c’est essentiellement la personnalité des accusés qui était évoquée. Adil El Harnane, 28 ans, le cousin de Yassine, et Cyril Tola, 23 ans, étaient du voyage. Il semblerait que, au dernier moment, sur le pas de la porte du café, ils aient déclaré forfait.
"Yassine El Harnane se présente comme un délinquant depuis l’âge de 12 ans. Il se plaint de ne pas avoir été assez sanctionné. Mais quand il l’est, il dit que la justice lui porte préjudice.", confirme l’expert psychologue Danielle Cany. Sa consœur Anne-Marie Rosier constate que Cyril Tola semble avoir, depuis cette affaire, abordé une rupture avec ses dérives antérieures. "Quant à Adil El Harnane, il aurait mieux valu qu’il ne croise pas, peu avant, la route de son cousin. Résidant à Domazan, c’est lui qui a donné les plans de l’opération."
Le même expert semble un peu moins optimiste sur la situation de Souleyman Rassir. "Il ne prend pas conscience de la gravité des faits. Ni ne semble tirer bénéfice de son séjour en prison." Aujourd’hui, la parole sera donnée aux victimes. Les accusés fourniront leur ultime version des faits
http://www.midilibre.fr/2011/09/29/au-bar-de-domazan-un-hold-up-sans-jackpot,395490.php
Yassine El Harnane résume, comme presque à regret, cette bienveillance. "J’étais arrêté, j’allais au tribunal... Je ressortais." Pour l’enquêtrice de personnalité, les quatre locataires du box ont encore d’autres similitudes. Ainsi, ils seraient tous influençables... Dans ces conditions, on se demande lequel a entraîné les autres devant la porte du bar Lou Mistraou à Domazan le 18 janvier 2009 à une heure avancée de la nuit. Alors que certains avaient contesté, durant l’instruction, être les auteurs et les complices du braquage qui a été commis au préjudice du débit de boissons à l’heure de la fermeture, hier en préambule des débats de la cour d’assises, les accusés ont reconnu les faits.
À l’inverse des mousquetaires, ils sont quatre, mais deux seulement ont joué les premiers rôles. Yassine El Harnane, 32 ans, et Soulayman Rassir, 21 ans, admettent donc être entrés dans le bar où il ne restait plus qu’un employé. Ce n’est pas par hasard que les braqueurs avaient choisi ce dimanche où un loto organisé dans la soirée devait générer une bonne recette. Ligotée, bâillonnée, maltraitée et menacée avec une arme, la victime ne pourra remettre l’argent déjà emporté par les propriétaires. Ses agresseurs ont dû se contenter du fond de caisse, de cartouches de cigarettes, jeux à gratter et autres babioles.
Hier donc, c’est essentiellement la personnalité des accusés qui était évoquée. Adil El Harnane, 28 ans, le cousin de Yassine, et Cyril Tola, 23 ans, étaient du voyage. Il semblerait que, au dernier moment, sur le pas de la porte du café, ils aient déclaré forfait.
"Yassine El Harnane se présente comme un délinquant depuis l’âge de 12 ans. Il se plaint de ne pas avoir été assez sanctionné. Mais quand il l’est, il dit que la justice lui porte préjudice.", confirme l’expert psychologue Danielle Cany. Sa consœur Anne-Marie Rosier constate que Cyril Tola semble avoir, depuis cette affaire, abordé une rupture avec ses dérives antérieures. "Quant à Adil El Harnane, il aurait mieux valu qu’il ne croise pas, peu avant, la route de son cousin. Résidant à Domazan, c’est lui qui a donné les plans de l’opération."
Le même expert semble un peu moins optimiste sur la situation de Souleyman Rassir. "Il ne prend pas conscience de la gravité des faits. Ni ne semble tirer bénéfice de son séjour en prison." Aujourd’hui, la parole sera donnée aux victimes. Les accusés fourniront leur ultime version des faits
http://www.midilibre.fr/2011/09/29/au-bar-de-domazan-un-hold-up-sans-jackpot,395490.php
Le prédateur ne sera pas interdit de réseaux sociaux
Hier après-midi, le président du tribunal de grande instance de Reims, statuant en référé, a rejeté la requête d'une Rémoise, qui visait à faire interdire de réseaux sociaux l'homme condamné pour avoir sexuellement agressé sa fille de 10 ans.
«JE vais faire appel de la décision et après j'irai en cassation. Il faut une décision de principe. » Pas question pour Me Ludot, avocat de Sophie Mansuy, maman de la jeune victime, de laisser tomber. « Le prédateur », comme il le nomme, « doit se voir interdire tout accès aux réseaux sociaux le temps de son suivi sociojudiciaire ».
Hier après-midi, après en avoir délibéré, le président du TGI a décidé de rejeter l'ensemble des demandes de l'avocat de la victime, y compris la demande de transmission des questions prioritaires de constitutionnalité qui visaient à « dépoussiérer » l'article 9 du code civil sur les libertés individuelles (voir nos précédentes éditions).
Pour Me Ludot, « l'arsenal judiciaire existant - en l'occurrence l'article 9 - n'est pas suffisant pour interdire à un délinquant sexuel de converser sur les réseaux sociaux ». L'avocat avait insisté sur le fait que « l'évolution des technologies ne permettait pas au juge judiciaire de faire respecter les obligations prescrites à un condamné dans le cadre d'un suivi sociojudiciaire ». « L'argumentaire consistait à soutenir que l'utilisation de réseaux sociaux contrevenait au principe et à l'utilité même du suivi sociojudiciaire et était, de fait, une méthode habile pour le contourner. »
Dans son ordonnance, le juge des référés s'est déclaré « incompétent pour prescrire des mesures de surveillance applicables à une personne condamnée à un suivi sociojudiciaire », tout en rappelant que dans le cas présent, le juge de l'application des peines avait « réagi immédiatement à la difficulté soulevée par l'utilisation des réseaux sociaux en limitant la liberté d'expression du mis en cause », en lui interdisant notamment « d'entrer en contact par quelque moyen que ce soit avec les victimes des infractions qu'il a commises, ainsi que de s'abstenir de paraître en tout lieu accueillant habituellement des mineurs ».
Une décision saluée par Me Rousselle, l'avocat du mis en cause. « C'est une décision très intéressante. A la fois, le juge a rejeté les QPC en disant très sévèrement qu'elles étaient manifestement dépourvues de tout caractère sérieux. En même temps, il a protégé, au profit de mon client, la liberté de communication, la liberté d'expression et le droit au respect d'une juste réinsertion. Rien ne démontre que mon client a eu un usage répréhensible de l'utilisation des réseaux. »
L'affaire est pourtant loin d'être finie. Si Me Ludot a indiqué faire appel de l'ordonnance de référé, Me Rousselle a confirmé qu'il allait « avant de les attaquer se rapprocher de Facebook, afin de les prier de bien vouloir rouvrir le compte Facebook de mon client et les amener à réfléchir à proposer une indemnité pour la fermeture arbitraire de son compte ». Egalement assignée en référé dans le cadre de cette même affaire, la société Facebook avait aussitôt fait verrouiller les pages incriminées. Une fermeture d'autorité alors même qu'aucune décision judiciaire n'avait été prise.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-predateur-ne-sera-pas-interdit-de-reseaux-sociaux
«JE vais faire appel de la décision et après j'irai en cassation. Il faut une décision de principe. » Pas question pour Me Ludot, avocat de Sophie Mansuy, maman de la jeune victime, de laisser tomber. « Le prédateur », comme il le nomme, « doit se voir interdire tout accès aux réseaux sociaux le temps de son suivi sociojudiciaire ».
Hier après-midi, après en avoir délibéré, le président du TGI a décidé de rejeter l'ensemble des demandes de l'avocat de la victime, y compris la demande de transmission des questions prioritaires de constitutionnalité qui visaient à « dépoussiérer » l'article 9 du code civil sur les libertés individuelles (voir nos précédentes éditions).
Pour Me Ludot, « l'arsenal judiciaire existant - en l'occurrence l'article 9 - n'est pas suffisant pour interdire à un délinquant sexuel de converser sur les réseaux sociaux ». L'avocat avait insisté sur le fait que « l'évolution des technologies ne permettait pas au juge judiciaire de faire respecter les obligations prescrites à un condamné dans le cadre d'un suivi sociojudiciaire ». « L'argumentaire consistait à soutenir que l'utilisation de réseaux sociaux contrevenait au principe et à l'utilité même du suivi sociojudiciaire et était, de fait, une méthode habile pour le contourner. »
Dans son ordonnance, le juge des référés s'est déclaré « incompétent pour prescrire des mesures de surveillance applicables à une personne condamnée à un suivi sociojudiciaire », tout en rappelant que dans le cas présent, le juge de l'application des peines avait « réagi immédiatement à la difficulté soulevée par l'utilisation des réseaux sociaux en limitant la liberté d'expression du mis en cause », en lui interdisant notamment « d'entrer en contact par quelque moyen que ce soit avec les victimes des infractions qu'il a commises, ainsi que de s'abstenir de paraître en tout lieu accueillant habituellement des mineurs ».
Une décision saluée par Me Rousselle, l'avocat du mis en cause. « C'est une décision très intéressante. A la fois, le juge a rejeté les QPC en disant très sévèrement qu'elles étaient manifestement dépourvues de tout caractère sérieux. En même temps, il a protégé, au profit de mon client, la liberté de communication, la liberté d'expression et le droit au respect d'une juste réinsertion. Rien ne démontre que mon client a eu un usage répréhensible de l'utilisation des réseaux. »
L'affaire est pourtant loin d'être finie. Si Me Ludot a indiqué faire appel de l'ordonnance de référé, Me Rousselle a confirmé qu'il allait « avant de les attaquer se rapprocher de Facebook, afin de les prier de bien vouloir rouvrir le compte Facebook de mon client et les amener à réfléchir à proposer une indemnité pour la fermeture arbitraire de son compte ». Egalement assignée en référé dans le cadre de cette même affaire, la société Facebook avait aussitôt fait verrouiller les pages incriminées. Une fermeture d'autorité alors même qu'aucune décision judiciaire n'avait été prise.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-predateur-ne-sera-pas-interdit-de-reseaux-sociaux
jeudi 29 septembre 2011
Un incendie dramatique
« Ma cliente et ses enfants ont tout perdu. Ses maigres richesses, ses souvenirs, les photos de son mari décédé, les jouets des enfants. Et ils sont toujours relogés provisoirement rue Archimède » soupire Me Florence Meilhac qui représente une des parties civiles. Dans le même ordre d'idée, la présidente Nourith Reliquet s'étonne que Lille Métropole Habitat soit absent hier et ne se porte pas partie civile. Car c'est un petit immeuble de LMH qui a été détruit. Cette nuit-là, Nicolas Deronne et son frère Patrick sont ivres.
Les deux, âgés d'une vingtaine d'années, ont déjà été condamnés et Nicolas, le plus petit, a été inquiété pour des histoires d'incendie. Hier, les deux hommes n'ont pas l'air très culpabilisé et ils font de grands signes enthousiastes à leurs proches.
Le 2 janvier vers 7 h, ils vont chercher de l'argent chez un troisième larron qui habite au rez-de-chaussée de l'immeuble. Ce dernier leur devrait 20 euros.
Réveillé en sursaut, il refuse de leur donner de l'argent ou il est lui-même trop ivre. Le duo en colère met le feu à l'appartement, ouvre la gazinière et met deux bouteilles de gaz dans l'incendie ! Les trois sortent, le rez-de-chaussée explose, les deux compères sont interpellés. On ne déplorera « que » des blessés légers. Deux ans de prison ferme pour chacun des deux hier soir
http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/2011/09/29/un-incendie-dramatique.shtml
Les deux, âgés d'une vingtaine d'années, ont déjà été condamnés et Nicolas, le plus petit, a été inquiété pour des histoires d'incendie. Hier, les deux hommes n'ont pas l'air très culpabilisé et ils font de grands signes enthousiastes à leurs proches.
Le 2 janvier vers 7 h, ils vont chercher de l'argent chez un troisième larron qui habite au rez-de-chaussée de l'immeuble. Ce dernier leur devrait 20 euros.
Réveillé en sursaut, il refuse de leur donner de l'argent ou il est lui-même trop ivre. Le duo en colère met le feu à l'appartement, ouvre la gazinière et met deux bouteilles de gaz dans l'incendie ! Les trois sortent, le rez-de-chaussée explose, les deux compères sont interpellés. On ne déplorera « que » des blessés légers. Deux ans de prison ferme pour chacun des deux hier soir
http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/2011/09/29/un-incendie-dramatique.shtml
Le Cannet: une enfant de 2 ans survit à une chute du 1er étage
La petite fille a grimpé sur le garde corps du balcon et a basculé dans le vide. Ses jours ne sont pas en danger.
Il était environ 14 h 30 ce jeudi lorsque l'accident s'est produit. Une enfant, âgée de deux ans, qui jouait sur le balcon de l'appartement familial situé au 65 rue de Cannes au Cannet, a, d'après les premiers éléments, échappé à la vigilance de sa mère, grimpé sur le garde corps et basculé dans le vide.
Pour tomber lourdement sur le trottoir. Rapidement sur place, les pompiers et les médecins du Samu ont pris en charge l'enfant qui avait eu une perte de connaissance.
Une fois stabilisée, elle a été transportée en urgence à l'hôpital Lenval de Nice dans un état jugé sérieux. Pour autant, le diagnostic vital n'était pas engagé.
http://www.nicematin.com/article/papier/le-cannet-une-enfant-de-2-ans-survit-a-une-chute-du-1er-etage
Il était environ 14 h 30 ce jeudi lorsque l'accident s'est produit. Une enfant, âgée de deux ans, qui jouait sur le balcon de l'appartement familial situé au 65 rue de Cannes au Cannet, a, d'après les premiers éléments, échappé à la vigilance de sa mère, grimpé sur le garde corps et basculé dans le vide.
Pour tomber lourdement sur le trottoir. Rapidement sur place, les pompiers et les médecins du Samu ont pris en charge l'enfant qui avait eu une perte de connaissance.
Une fois stabilisée, elle a été transportée en urgence à l'hôpital Lenval de Nice dans un état jugé sérieux. Pour autant, le diagnostic vital n'était pas engagé.
http://www.nicematin.com/article/papier/le-cannet-une-enfant-de-2-ans-survit-a-une-chute-du-1er-etage
Le suspect de la rue Lasserre arrêté
Moins de deux semaines après, il semblerait que les services régionaux de la police judiciaire aient arrêté à Cahors le suspect numéro un dans le meurtre sanglant de la rue Lasserre à Montauban. Une petite artère située derrière la cathédrale.
C'est une affaire qui avait mis en émoi une partie paisible du cœur urbain de la cité d'Ingres il y a juste deux semaines. C'est en effet le mercredi 14 septembre (notre édition du vendredi 16 page 23) dans la matinée que pompiers et policiers convergeaient vers un immeuble de logements sociaux sis au 7 de la rue Lasserre. Une petite rue qui part de la partie basse de la place de la cathédrale pour aller déboucher vers la rue de la porte du Moustier.
Les forces de l'ordre et les pompiers se rendaient sur place suite à l'appel d'un locataire du troisième étage qui n'avait plus de nouvelles de son ami logeant dans l'appartement du dessous. Et les enquêteurs découvraient un des pièces en désordre, et surtout le corps sans vie d'un homme de 48 ans Dider Faner inhumé quelques jours plus tard dans le caveau familial du cimetière de Montbeton. La victime d'après les rares éléments de l'enquête recueillis semblait porter des traces de coups, qui avaient entraîné des saignements. L'enquête était réalisée en saisine à la fois par les policiers de la BSU de Montauban et ceux du SRPJ de Toulouse.
L'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal de Rangueil confirmait une mort violente, comme si la victime avait été rouée de coups. Le travail des limiers débutait alors par des investigations dans les relations les plus proches du défunt et son mode d'existence. Mais le travail était plus long que prévu car il y avait à surtout remonter d'éventuelles pistes dans une population un peu moins sédentarisée que celle de la victime. Qui a l'habitude de ne pas se fixer sur place. Plus encore quand un crime de sang vient d'y être commis.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/29/1178904-le-suspect-de-la-rue-lasserre-arrete.html
C'est une affaire qui avait mis en émoi une partie paisible du cœur urbain de la cité d'Ingres il y a juste deux semaines. C'est en effet le mercredi 14 septembre (notre édition du vendredi 16 page 23) dans la matinée que pompiers et policiers convergeaient vers un immeuble de logements sociaux sis au 7 de la rue Lasserre. Une petite rue qui part de la partie basse de la place de la cathédrale pour aller déboucher vers la rue de la porte du Moustier.
Les forces de l'ordre et les pompiers se rendaient sur place suite à l'appel d'un locataire du troisième étage qui n'avait plus de nouvelles de son ami logeant dans l'appartement du dessous. Et les enquêteurs découvraient un des pièces en désordre, et surtout le corps sans vie d'un homme de 48 ans Dider Faner inhumé quelques jours plus tard dans le caveau familial du cimetière de Montbeton. La victime d'après les rares éléments de l'enquête recueillis semblait porter des traces de coups, qui avaient entraîné des saignements. L'enquête était réalisée en saisine à la fois par les policiers de la BSU de Montauban et ceux du SRPJ de Toulouse.
L'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal de Rangueil confirmait une mort violente, comme si la victime avait été rouée de coups. Le travail des limiers débutait alors par des investigations dans les relations les plus proches du défunt et son mode d'existence. Mais le travail était plus long que prévu car il y avait à surtout remonter d'éventuelles pistes dans une population un peu moins sédentarisée que celle de la victime. Qui a l'habitude de ne pas se fixer sur place. Plus encore quand un crime de sang vient d'y être commis.
Confondu par son ADN ?
Dans la collecte des indices laissés sur place, les policiers avaient effectué des prélèvements ADN. C'est semble-il ceux-ci qui ont parlé. Et permis d'arrêter mardi en fin de journée celui qui pour l'heure est le suspect numéro un. Il a été appréhendé à Cahors dans les milieux marginaux de la préfecture lotoise où il avait trouvé refuge. Il est jusqu'à ce matin en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police de la cité cadurcienne. Il serait plus ou moins passé aux aveux. Expliquant que la tragédie s'était nouée au terme d'une soirée copieusement arrosée. Et où lui en plus de l'alcool se serait chargé avec des stups. Puis les éclats de voix auraient dégénéré en violente bagarre. Le marginal sera déféré sûrement cet après-midi devant le parquet de Montauban où on lui signifiera ses chefs d'inculpation. Cette arrestation conclut t-elle définitivement l'enquête ? Y - avait-il une autre personne dans le logement de la rue Lasserre la nuit du meurtre ? Les policiers du SRPJ et leurs collègues montalbanais n'ont pas abandonné cette hypothèse… même si cette arrestation solutionne presque totalement ce crime sordide.http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/29/1178904-le-suspect-de-la-rue-lasserre-arrete.html
Quatre-vingt-dix plants de cannabis saisis et détruits
Ce n’est pas tous les jours qu’un hélicoptère de la gendarmerie nationale vole à basse altitude au-dessus du Poujol-sur-Orb. Mardi, au grand étonnement de plusieurs villageois, ce fut pourtant le cas. Il s’agissait d’une opération menée par les militaires de la communauté de brigades de Bédarieux ayant des suspicions sur une production illicite de cannabis.
Un survol de la zone suspectée a rapidement confirmé cette hypothèse. Et c’est donc à pied que les gendarmes ont finalement interpellé le mis en cause, un Poujolais de 42 ans qui s’adonnait à la culture de cannabis sur une parcelle clôturée électrifiée d’une trentaine de mètres carrés (5 m sur 6 m environ).
Au total, les gendarmes ont découvert pas moins de quatre-vingt-dix plants de cannabis quasiment à maturité. Des pieds qui, sur instruction du Parquet, ont immédiatement été détruits. Tandis que le matériel de séchage a, lui, été saisi. Selon les investigations, la dite parcelle était arrosée par une ancienne citerne militaire de 300 litres.
Placé en garde à vue, le propriétaire des lieux a reconnu les faits, expliquant aux forces de l’ordre qu’il n’était pas un revendeur, simplement un consommateur habituel et que cette production était dédiée à son utilisation personnelle.
"Il semblerait en effet que ce soit une pratique assez courante autour de Bédarieux, s’est étonné le capitaine Rudy Ropital, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Béziers. Une pratique illicite contre laquelle on va lutter."
Le mis en cause fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le procureur de la République de Béziers le 18 novembre.
http://www.midilibre.fr/2011/09/28/quatre-vingt-dix-plants-de-cannabis-saisis-et-detruits,394902.php
Un survol de la zone suspectée a rapidement confirmé cette hypothèse. Et c’est donc à pied que les gendarmes ont finalement interpellé le mis en cause, un Poujolais de 42 ans qui s’adonnait à la culture de cannabis sur une parcelle clôturée électrifiée d’une trentaine de mètres carrés (5 m sur 6 m environ).
Au total, les gendarmes ont découvert pas moins de quatre-vingt-dix plants de cannabis quasiment à maturité. Des pieds qui, sur instruction du Parquet, ont immédiatement été détruits. Tandis que le matériel de séchage a, lui, été saisi. Selon les investigations, la dite parcelle était arrosée par une ancienne citerne militaire de 300 litres.
Placé en garde à vue, le propriétaire des lieux a reconnu les faits, expliquant aux forces de l’ordre qu’il n’était pas un revendeur, simplement un consommateur habituel et que cette production était dédiée à son utilisation personnelle.
"Il semblerait en effet que ce soit une pratique assez courante autour de Bédarieux, s’est étonné le capitaine Rudy Ropital, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Béziers. Une pratique illicite contre laquelle on va lutter."
Le mis en cause fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le procureur de la République de Béziers le 18 novembre.
http://www.midilibre.fr/2011/09/28/quatre-vingt-dix-plants-de-cannabis-saisis-et-detruits,394902.php
Un trou de plus de 2 000 euros dans les caisses Les responsables siphonnent le compte de l'association
Durant plusieurs mois, un couple a confondu le carnet de chèque de l'association et le leur. Respectivement secrétaire et trésorier de l'Union des locataires des Chesneaux de Château-Thierry, Émilie et Mickaël ont vidé les comptes de l'association, puis émis de nombreux chèques sans provision entre janvier 2009 et mars 2010. En début de semaine, ils ont été jugés par le tribunal correctionnel de Soissons.
« Vous avez utilisé les deux chéquiers à des fins personnelles ? » interroge la présidente. Émilie, les mains croisées sur sa robe bigarrée, acquiesce du bout des lèvres. La juge poursuit : « Vous avez une idée du préjudice total ? » Émilie, d'une voix hésitante : « 2 600 euros… » En réalité, le préjudice estimé s'élève à 3 800 euros. Néanmoins, de nombreux chèques ont été rejetés. Au final, le « trou » pour l'association s'établit autour de 2 200 euros.
« Nous n'avons pas affaire à de grands délinquants, mais l'abus de confiance est caractérisé », relève le vice-procureur Éric De Valroger. Comment expliquer le dérapage du couple ? Simplement, ils ont du mal à joindre les deux bouts, avec cinq enfants à charge, dont une fille handicapée. Mickaël, trentenaire rondouillard, distribue des prospectus dans les boîtes aux lettres. Émilie, elle, a dû arrêter de travailler en 2006 après la naissance de sa fille pour en prendre soin.
Les choses dérapent peu de temps après la naissance de l'association du quartier des Chesneaux. Le couple prend des fonctions au sein de la structure qui a pour but d'organiser des manifestations, de venir en aide aux habitants du quartier. Par exemple, une femme s'est fait avancer ses frais de vétérinaire, avant de rembourser à son rythme.
Condamnés à rembourser
Au départ, les adhérents de l'Union des locataires des Chesneaux versent une cotisation d'environ 10 euros et la mairie alloue une subvention de 500 euros mais le projet tourne mal. « Des activités, on n'en a pas fait beaucoup. On s'est vite fâché et l'association a périclité », indique l'ancien président au tribunal.
L'association bat de l'aile mais la secrétaire et le trésorier ont toujours les carnets de chèques en leur possession. Une spirale débute. Un exemple : la résidente qui s'est fait avancer les fonds pour les soins de son animal a rendu l'argent mais les fonds ne retournent pas sur le compte ! D'autre part, les bons du carnet à souche sont utilisés pour faire les courses, acheter un meuble de cuisine, payer des lunettes de vue… Et même financer une autre association créée par Émilie. « Elle visait à collecter des bouchons et les transporter à Arras. Certains chèques ont servi à payer les trajets », relève la présidente.
« Si l'on fonde une association qui a vocation à venir en aide aux plus démunis du quartier, détourner l'argent des comptes à des fins personnelles, c'est odieux », commente le vice-procureur De Valroger. Pour cet abus de confiance, il requiert une peine de trois mois de prison, avec l'obligation de réparer leurs torts.
Depuis les faits, le couple, qui a déménagé de la cité des Fables, a tenté de faire amende honorable. L'avocat de la défense, Me Bouchy-Lucotte, insiste sur ce point : « Monsieur et Madame ne sont pas de mauvaise foi. Ils racontent leur histoire et veulent s'excuser. 2 000 euros ont été déposés sur un compte. J'en atteste. Ils ont raclé les fonds de tiroir, demandé de l'aide à leurs amis, à leurs familles. »
Les magistrats ont pris acte de cette démarche. Le couple a été reconnu coupable, mais n'est pas condamné pour le moment. Ils ont six mois pour apporter la preuve au tribunal qu'ils ont réellement épongé leur dette. Dans le cas contraire, la sanction tombera.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chateau-thierry-un-trou-de-plus-de-2-000-euros-dans-les-caisses-les-responsables-sipho
« Vous avez utilisé les deux chéquiers à des fins personnelles ? » interroge la présidente. Émilie, les mains croisées sur sa robe bigarrée, acquiesce du bout des lèvres. La juge poursuit : « Vous avez une idée du préjudice total ? » Émilie, d'une voix hésitante : « 2 600 euros… » En réalité, le préjudice estimé s'élève à 3 800 euros. Néanmoins, de nombreux chèques ont été rejetés. Au final, le « trou » pour l'association s'établit autour de 2 200 euros.
« Nous n'avons pas affaire à de grands délinquants, mais l'abus de confiance est caractérisé », relève le vice-procureur Éric De Valroger. Comment expliquer le dérapage du couple ? Simplement, ils ont du mal à joindre les deux bouts, avec cinq enfants à charge, dont une fille handicapée. Mickaël, trentenaire rondouillard, distribue des prospectus dans les boîtes aux lettres. Émilie, elle, a dû arrêter de travailler en 2006 après la naissance de sa fille pour en prendre soin.
Les choses dérapent peu de temps après la naissance de l'association du quartier des Chesneaux. Le couple prend des fonctions au sein de la structure qui a pour but d'organiser des manifestations, de venir en aide aux habitants du quartier. Par exemple, une femme s'est fait avancer ses frais de vétérinaire, avant de rembourser à son rythme.
Condamnés à rembourser
Au départ, les adhérents de l'Union des locataires des Chesneaux versent une cotisation d'environ 10 euros et la mairie alloue une subvention de 500 euros mais le projet tourne mal. « Des activités, on n'en a pas fait beaucoup. On s'est vite fâché et l'association a périclité », indique l'ancien président au tribunal.
L'association bat de l'aile mais la secrétaire et le trésorier ont toujours les carnets de chèques en leur possession. Une spirale débute. Un exemple : la résidente qui s'est fait avancer les fonds pour les soins de son animal a rendu l'argent mais les fonds ne retournent pas sur le compte ! D'autre part, les bons du carnet à souche sont utilisés pour faire les courses, acheter un meuble de cuisine, payer des lunettes de vue… Et même financer une autre association créée par Émilie. « Elle visait à collecter des bouchons et les transporter à Arras. Certains chèques ont servi à payer les trajets », relève la présidente.
« Si l'on fonde une association qui a vocation à venir en aide aux plus démunis du quartier, détourner l'argent des comptes à des fins personnelles, c'est odieux », commente le vice-procureur De Valroger. Pour cet abus de confiance, il requiert une peine de trois mois de prison, avec l'obligation de réparer leurs torts.
Depuis les faits, le couple, qui a déménagé de la cité des Fables, a tenté de faire amende honorable. L'avocat de la défense, Me Bouchy-Lucotte, insiste sur ce point : « Monsieur et Madame ne sont pas de mauvaise foi. Ils racontent leur histoire et veulent s'excuser. 2 000 euros ont été déposés sur un compte. J'en atteste. Ils ont raclé les fonds de tiroir, demandé de l'aide à leurs amis, à leurs familles. »
Les magistrats ont pris acte de cette démarche. Le couple a été reconnu coupable, mais n'est pas condamné pour le moment. Ils ont six mois pour apporter la preuve au tribunal qu'ils ont réellement épongé leur dette. Dans le cas contraire, la sanction tombera.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chateau-thierry-un-trou-de-plus-de-2-000-euros-dans-les-caisses-les-responsables-sipho
mercredi 28 septembre 2011
Corps dans la valise : le mystère perdure
Plus de deux mois après la découverte d'un corps dans une valise en rade de Lorient, le mystère plane encore. Difficile de chercher un assassin quand la victime n'est toujours pas identifiée.
«Nous partons vraiment dans tous les sens et c'est bien ce qui fait toute la difficulté de ce dossier. Personne n'a réclamé le corps, il ne correspond à aucune personne disparue. Si seulement on pouvait mettre un nom sur cet homme». Juge d'instruction chargée de cette épineuse affaire, Amélie Kamenoff savait l'affaire complexe lorsque le parquet de Lorient a ouvert, le 22juillet, une information judiciaire pour séquestration et assassinat. Lui confiant l'instruction de l'enquête. 67 jours ont passé et la magistrate mesure l'ampleur de la tâche.
Il ne correspond à aucune disparition
La raison est simple: l'homme retrouvé décédé dans une valise, par deux plaisanciers de retour de pêche, à l'entrée de la rade de Lorient le 13juillet dernier, demeure un parfait inconnu. Les premiers résultats des analyses d'anatomopathologies effectuées à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale n'ont pour l'instant rien donné. Des études plus poussées sont en cours. Cela signifie que la victime, qui aurait séjourné plus d'une dizaine de jours dans l'eau, n'est probablement pas répertoriée sur un fichier ADN. Encore moins sur celui des empreintes digitales. La circulaire de recherche nationale diffusée cet été auprès de tous les commissariats et gendarmeries de France reste infructueuse. Le constat est clair: l'homme de la valise ne correspond pour l'heure à aucune disparition inquiétante, tant en France qu'en Europe. Entre 1,70m et 1,80m, moins de quarante ans et de type méditerranéen. Voici tout ce que l'on sait de cet individu suffisamment gênant pour que son ou ses agresseurs se donnent tant de mal à le faire disparaître. Tué «par asphyxieà la suite de l'intervention d'un tiers», dixit le parquet de Lorient, il avait les pieds et les poings liés lorsqu'il a été déposé dans cette valise d'une contenance de 132 litres, lestée puis entouré d'un lien. En agissant ainsi, les auteurs n'imaginaient sans doute pas que le «paquet» remonterait à la surface quelques jours plus tard.
La traçabilité de la valise effectuée
La quinzaine de gendarmes maritimes mobilisés à plein-temps n'ont pas lésiné dans leurs recherches. Explorant toutes les pistes: des gens de passage, des sans domicile fixe, des prisonniers disparus, des membres de communautés étrangères... En vain. Le milieu de la mer n'a pas été éludé, dans l'hypothèse d'un corps évacué d'un navire. Selon nos informations, de nombreux cargos ont été passés au crible, ainsi que plusieurs bateaux navigant dans le secteur de la rade à la mi-juillet. Un véritable travail de fourmi. Les enquêteurs ont également réquisitionné un spécialiste des marées pour analyser les courants et envisager le point de chute de la valise. Quels espoirs leur reste-t-il? D'abord ses vêtements, dont on sait qu'ils n'apporteraient pas d'indication sur son métier mais renseigneraient plutôt sur sa personnalité. Ensuite quelques affaires personnelles, comme une clé qui a longtemps mobilisé les gendarmes sur le secteur de Lorient afin de déceler la serrure correspondante. Enfin, il y a cette valise dont les enquêteurs connaissent désormais la provenance et la marque. Sa «traçabilité» aurait été faite. Autant d'éléments exploitables «mais avec du temps» nous a-t-on confirmé. Pour l'heure, l'enquête se cantonne à la France. Aucune commission rogatoire internationale n'a été délivrée.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/lorient-corps-dans-la-valise-le-mystere-perdure-28-09-2011-1445308.php
«Nous partons vraiment dans tous les sens et c'est bien ce qui fait toute la difficulté de ce dossier. Personne n'a réclamé le corps, il ne correspond à aucune personne disparue. Si seulement on pouvait mettre un nom sur cet homme». Juge d'instruction chargée de cette épineuse affaire, Amélie Kamenoff savait l'affaire complexe lorsque le parquet de Lorient a ouvert, le 22juillet, une information judiciaire pour séquestration et assassinat. Lui confiant l'instruction de l'enquête. 67 jours ont passé et la magistrate mesure l'ampleur de la tâche.
Il ne correspond à aucune disparition
La raison est simple: l'homme retrouvé décédé dans une valise, par deux plaisanciers de retour de pêche, à l'entrée de la rade de Lorient le 13juillet dernier, demeure un parfait inconnu. Les premiers résultats des analyses d'anatomopathologies effectuées à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale n'ont pour l'instant rien donné. Des études plus poussées sont en cours. Cela signifie que la victime, qui aurait séjourné plus d'une dizaine de jours dans l'eau, n'est probablement pas répertoriée sur un fichier ADN. Encore moins sur celui des empreintes digitales. La circulaire de recherche nationale diffusée cet été auprès de tous les commissariats et gendarmeries de France reste infructueuse. Le constat est clair: l'homme de la valise ne correspond pour l'heure à aucune disparition inquiétante, tant en France qu'en Europe. Entre 1,70m et 1,80m, moins de quarante ans et de type méditerranéen. Voici tout ce que l'on sait de cet individu suffisamment gênant pour que son ou ses agresseurs se donnent tant de mal à le faire disparaître. Tué «par asphyxieà la suite de l'intervention d'un tiers», dixit le parquet de Lorient, il avait les pieds et les poings liés lorsqu'il a été déposé dans cette valise d'une contenance de 132 litres, lestée puis entouré d'un lien. En agissant ainsi, les auteurs n'imaginaient sans doute pas que le «paquet» remonterait à la surface quelques jours plus tard.
La traçabilité de la valise effectuée
La quinzaine de gendarmes maritimes mobilisés à plein-temps n'ont pas lésiné dans leurs recherches. Explorant toutes les pistes: des gens de passage, des sans domicile fixe, des prisonniers disparus, des membres de communautés étrangères... En vain. Le milieu de la mer n'a pas été éludé, dans l'hypothèse d'un corps évacué d'un navire. Selon nos informations, de nombreux cargos ont été passés au crible, ainsi que plusieurs bateaux navigant dans le secteur de la rade à la mi-juillet. Un véritable travail de fourmi. Les enquêteurs ont également réquisitionné un spécialiste des marées pour analyser les courants et envisager le point de chute de la valise. Quels espoirs leur reste-t-il? D'abord ses vêtements, dont on sait qu'ils n'apporteraient pas d'indication sur son métier mais renseigneraient plutôt sur sa personnalité. Ensuite quelques affaires personnelles, comme une clé qui a longtemps mobilisé les gendarmes sur le secteur de Lorient afin de déceler la serrure correspondante. Enfin, il y a cette valise dont les enquêteurs connaissent désormais la provenance et la marque. Sa «traçabilité» aurait été faite. Autant d'éléments exploitables «mais avec du temps» nous a-t-on confirmé. Pour l'heure, l'enquête se cantonne à la France. Aucune commission rogatoire internationale n'a été délivrée.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/lorient-corps-dans-la-valise-le-mystere-perdure-28-09-2011-1445308.php
Une péniche coule dans la Garonne
Une voie d'eau apparue dans la cale de la péniche du club de ski nautique de la Prairie des filtres sonne le glas de la vieille barge de béton qui devrait être démolie sur place.
Cette fois, c'est la fin du voyage pour la vieille péniche du ski club. Mardi 20 septembre les responsables du club de ski nautique de la Prairie des Filtres ont découvert une voie d'eau dans la cale de la vieille barge de béton amarrée depuis une quarantaine d'années au pied du Pont-Neuf. Le bateau repose désormais par environ un mètre de fond dans le lit de la Garonne.
Construit dans le premier quart du XXe siècle pour transporter des munitions, la barge de béton qui appartient à l'Union des groupes du touring club de France (UGTCF) était louée depuis juin 1987 par l'association qui compte une cinquantaine d'adhérents et initie chaque été quelque 3 000 novices aux rudiments du ski nautique.
Le club est désormais à la recherche d'un nouveau site en bord de Garonne. Car l'avenir de la péniche semble irrémédiablement scellé. Vendredi, lors d'une réunion organisée à bord, les services de la direction départementale des territoires (DDT) ont décidé d'adresser à l'UGTCF une mise en demeure d'évacuer le bateau qui s'est également vu retirer son titre de navigation. Afin d'éviter que le bateau ne soit emporté par une crue qui pourrait le fracasser contre les piles du Pont-Neuf, la DDT prévoit qu'il devra être enlevé ou découpé sur place. Mais la masse d'eau qui stagne dans la cale obère sérieusement les possibilités de renflouement en vue d'un éventuel déplacement.
Au siège parisien de l'UGTCF, Gérard Couté s'en remet pour le moment aux experts des assurances « qui détermineront ce qu'il faut faire. » Mais le directeur du Touring club de France se veut toutefois rassurant : « Contrairement à ce qui a pu être écrit, la coque est en béton armé et non en fibrociment.
Elle ne contient donc pas d'amiante. » Voilà qui devrait réduire le coût de la démolition
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/28/1178135-une-peniche-coule-dans-la-garonne.html
Cette fois, c'est la fin du voyage pour la vieille péniche du ski club. Mardi 20 septembre les responsables du club de ski nautique de la Prairie des Filtres ont découvert une voie d'eau dans la cale de la vieille barge de béton amarrée depuis une quarantaine d'années au pied du Pont-Neuf. Le bateau repose désormais par environ un mètre de fond dans le lit de la Garonne.
Construit dans le premier quart du XXe siècle pour transporter des munitions, la barge de béton qui appartient à l'Union des groupes du touring club de France (UGTCF) était louée depuis juin 1987 par l'association qui compte une cinquantaine d'adhérents et initie chaque été quelque 3 000 novices aux rudiments du ski nautique.
Le club est désormais à la recherche d'un nouveau site en bord de Garonne. Car l'avenir de la péniche semble irrémédiablement scellé. Vendredi, lors d'une réunion organisée à bord, les services de la direction départementale des territoires (DDT) ont décidé d'adresser à l'UGTCF une mise en demeure d'évacuer le bateau qui s'est également vu retirer son titre de navigation. Afin d'éviter que le bateau ne soit emporté par une crue qui pourrait le fracasser contre les piles du Pont-Neuf, la DDT prévoit qu'il devra être enlevé ou découpé sur place. Mais la masse d'eau qui stagne dans la cale obère sérieusement les possibilités de renflouement en vue d'un éventuel déplacement.
Au siège parisien de l'UGTCF, Gérard Couté s'en remet pour le moment aux experts des assurances « qui détermineront ce qu'il faut faire. » Mais le directeur du Touring club de France se veut toutefois rassurant : « Contrairement à ce qui a pu être écrit, la coque est en béton armé et non en fibrociment.
Elle ne contient donc pas d'amiante. » Voilà qui devrait réduire le coût de la démolition
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/28/1178135-une-peniche-coule-dans-la-garonne.html
Le Boulou : six poids lourds accidentés sur l'A9 dans le sens Espagne-France
Selon une information révélée par le site lindependant.fr, le mardi 27 septembre aux alentours de 15 heures quatre poids lourds, dont deux au moins transportant des matières dangereuses, sont entrés en collision sur l'autoroute A9 à 3 km en amont de la barrière de péage du Boulou dans le sens Espagne-France.
Toujours selon nos confrères, un deuxième accident causé vraisemblablement par le ralentissement causé par le premier, s'est produit sur la zone impliquant deux nouveaux camions. Il y aurait deux blessés légers. 35 sapeurs-pompiers sont intervenus. Après l'évacuation des poids-lourds, la circulation a repris normalement vers19 h 00.
http://www.midilibre.fr/2011/09/27/le-boulou-cinq-camions-accidentes-sur-l-a9-dans-le-sens-espagne-france,394284.php
Toujours selon nos confrères, un deuxième accident causé vraisemblablement par le ralentissement causé par le premier, s'est produit sur la zone impliquant deux nouveaux camions. Il y aurait deux blessés légers. 35 sapeurs-pompiers sont intervenus. Après l'évacuation des poids-lourds, la circulation a repris normalement vers19 h 00.
http://www.midilibre.fr/2011/09/27/le-boulou-cinq-camions-accidentes-sur-l-a9-dans-le-sens-espagne-france,394284.php
Le voleur interpellé par un voisin
Le jeune voleur de 23 ans n'aurait jamais dû revenir sur les lieux de son forfait. Un peu trop gourmand et confiant, il a été maîtrisé par un voisin, réveillé par son boucan. Les faits se sont déroulés entre minuit et une heure du matin, dimanche. Le garçon pénètre dans une cour commune située rue Martroy. Là, il s'empare d'un scooter, puis le déplace à quelques centaines de mètres. Il retourne alors sur les lieux, afin de, cette fois, « s'occuper » des voitures stationnées non loin. Il parvient à entrer dans l'un des véhicules et commence à « farfouiller » dans l'habitacle. Il met dans ses poches divers accessoires. Le garçon, fortement alcoolisé à ce moment, n'officie pas en toute discrétion. Il fait en tout cas suffisamment de bruit pour réveiller une riveraine. Celle-ci prévient son compagnon.
Ce dernier sort et vient à la rencontre du jeune homme.
Celui-ci tente de prendre la fuite, mais est vite rattrapé. Le voisin le plaque au sol et le tient en respect jusqu'à l'arrivée des gendarmes de Braine.
Interpellé, le voleur a été placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. Déjà connu des services pour ce genre de larcin, il a été remis en liberté avec une convocation pour le tribunal correctionnel de Soissons. L'intervention du voisin est un bel exemple de « vigilance citoyenne ». Son geste a permis notamment aux victimes, le propriétaire du scooter et celui de la voiture, de récupérer leurs biens très rapidement.
Depuis le début de l'année, c'est la 31e interpellation en flagrant délit sur le territoire de compétence de la compagnie de gendarmerie de Soissons. Dans la majorité des cas, le voisinage a réagi très rapidement en composant le 17.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-voleur-interpelle-par-un-voisin
Ce dernier sort et vient à la rencontre du jeune homme.
Celui-ci tente de prendre la fuite, mais est vite rattrapé. Le voisin le plaque au sol et le tient en respect jusqu'à l'arrivée des gendarmes de Braine.
Interpellé, le voleur a été placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. Déjà connu des services pour ce genre de larcin, il a été remis en liberté avec une convocation pour le tribunal correctionnel de Soissons. L'intervention du voisin est un bel exemple de « vigilance citoyenne ». Son geste a permis notamment aux victimes, le propriétaire du scooter et celui de la voiture, de récupérer leurs biens très rapidement.
Depuis le début de l'année, c'est la 31e interpellation en flagrant délit sur le territoire de compétence de la compagnie de gendarmerie de Soissons. Dans la majorité des cas, le voisinage a réagi très rapidement en composant le 17.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-voleur-interpelle-par-un-voisin
mardi 27 septembre 2011
Le cambrioleur du Cap d'Antibes sous les verrous
Un Vallaurien de 27 ans, tout juste sorti de prison, a été arrêté par la police d'Antibes. Il est soupçonné d'avoir cambriolé des dizaines de villas. Pour plusieurs centaines de milliers d'euros.
Je vous promets, Monsieur le juge, que le vol, pour moi, c'est fini. Je veux me réinsérer. Je veux trouver un travail… »Il avait l'air sincère Arsène (1), en octobre dernier, à la barre du tribunal de Grasse. Du coup, la justice lui a fait confiance. Un an avant la fin de sa peine de prison de trois ans pour de multiples vols dans des villas du Cap d'Antibes, elle a rendu sa liberté à cet habitant des Hauts-de-Vallauris (ex-Zaïne) de 27 ans. Elle n'aurait, sans doute, pas dû…
Car le droit chemin, Arsène, ancien marin sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, ne l'a suivi que peu de temps. Après quelques mois passés à travailler comme Monsieur tout le monde, il est vite revenu à son activité favorite. Et ça s'est vu…
À partir du mois de mai dernier, comme par hasard, plusieurs villas du Cap d'Antibes et de Super Antibes louées par des millionnaires russes, ukrainiens et biélorusses ont fait l'objet de cambriolages. Tous identiques : effectués en pleine nuit en présence des locataires et visant des petits objets de valeur : sacs à main, montres, bijoux, argent, matériel Hi-Fi…
Cinquante villas visitées en cinq mois
Au total, entre mai et septembre, ce sont ainsi près d'une cinquantaine de villas qui ont été visitées. Avec des butins pouvant atteindre jusqu'à 300 000e par demeure ! Soit plusieurs millions d'euros dérobés.
Évidemment, tous ces vols ne sont pas forcément l'œuvre du jeune Vallaurien. Mais certains, assurément… Dès le mois de mai, les enquêteurs de l'unité de recherche judiciaire du commissariat d'Antibes ont, en effet, multiplié les investigations pour mettre la main sur le ou les cambrioleurs du Cap d'Antibes. Avec le concours d'un couple russe cambriolé, ils ont ainsi réussi à établir un portrait-robot. Celui d'Arsène. Dès lors, le malfrat de 27 ans a fait l'objet de toutes les attentions. Et c'est en pistant la carte bancaire de sa mère qu'il a été localisé. Le jeune homme l'approvisionnait et l'utilisait pour se loger dans de grands hôtels. Interpellé il y a quelques jours, il a été conduit au commissariat d'Antibes. Au cours des perquisitions qui ont suivi, les policiers ont trouvé plusieurs dizaines de milliers d'euros d'habits de grande marque chez lui. Et, au domicile de sa copine, ils ont découvert une véritable maroquinerie avec, partout, des sacs Dior, Louis Vuitton, Chanel.
L'enquête se poursuit
Déféré au parquet de Nice pour des raisons de sécurité, Arsène a été placé en détention provisoire. La date de sa comparution n'est pas encore programmée car l'enquête se poursuit sur commission rogatoire du juge d'instruction de Grasse. Les équipes d'Antibes cherchent d'éventuels complices au Vallaurien et entendent prouver son implication dans un maximum de cambriolage. À ce jour, il a été formellement identifié pour deux vols et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'objets dérobés.
Je vous promets, Monsieur le juge, que le vol, pour moi, c'est fini. Je veux me réinsérer. Je veux trouver un travail… »Il avait l'air sincère Arsène (1), en octobre dernier, à la barre du tribunal de Grasse. Du coup, la justice lui a fait confiance. Un an avant la fin de sa peine de prison de trois ans pour de multiples vols dans des villas du Cap d'Antibes, elle a rendu sa liberté à cet habitant des Hauts-de-Vallauris (ex-Zaïne) de 27 ans. Elle n'aurait, sans doute, pas dû…
Car le droit chemin, Arsène, ancien marin sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, ne l'a suivi que peu de temps. Après quelques mois passés à travailler comme Monsieur tout le monde, il est vite revenu à son activité favorite. Et ça s'est vu…
À partir du mois de mai dernier, comme par hasard, plusieurs villas du Cap d'Antibes et de Super Antibes louées par des millionnaires russes, ukrainiens et biélorusses ont fait l'objet de cambriolages. Tous identiques : effectués en pleine nuit en présence des locataires et visant des petits objets de valeur : sacs à main, montres, bijoux, argent, matériel Hi-Fi…
Cinquante villas visitées en cinq mois
Au total, entre mai et septembre, ce sont ainsi près d'une cinquantaine de villas qui ont été visitées. Avec des butins pouvant atteindre jusqu'à 300 000e par demeure ! Soit plusieurs millions d'euros dérobés.
Évidemment, tous ces vols ne sont pas forcément l'œuvre du jeune Vallaurien. Mais certains, assurément… Dès le mois de mai, les enquêteurs de l'unité de recherche judiciaire du commissariat d'Antibes ont, en effet, multiplié les investigations pour mettre la main sur le ou les cambrioleurs du Cap d'Antibes. Avec le concours d'un couple russe cambriolé, ils ont ainsi réussi à établir un portrait-robot. Celui d'Arsène. Dès lors, le malfrat de 27 ans a fait l'objet de toutes les attentions. Et c'est en pistant la carte bancaire de sa mère qu'il a été localisé. Le jeune homme l'approvisionnait et l'utilisait pour se loger dans de grands hôtels. Interpellé il y a quelques jours, il a été conduit au commissariat d'Antibes. Au cours des perquisitions qui ont suivi, les policiers ont trouvé plusieurs dizaines de milliers d'euros d'habits de grande marque chez lui. Et, au domicile de sa copine, ils ont découvert une véritable maroquinerie avec, partout, des sacs Dior, Louis Vuitton, Chanel.
L'enquête se poursuit
Déféré au parquet de Nice pour des raisons de sécurité, Arsène a été placé en détention provisoire. La date de sa comparution n'est pas encore programmée car l'enquête se poursuit sur commission rogatoire du juge d'instruction de Grasse. Les équipes d'Antibes cherchent d'éventuels complices au Vallaurien et entendent prouver son implication dans un maximum de cambriolage. À ce jour, il a été formellement identifié pour deux vols et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'objets dérobés.
1. Le prénom a été modifié
Un obus trouvé au fond d'un puits
Devant la ferme Bocquel, au lieu-dit Rouzet, à Bouloc se trouve depuis longtemps un puits. Les occupants des lieux ont décidé de l'agrandir et surtout de le creuser plus avant pour trouver de l'eau. M.Bocquel est donc descendu samedi au fond. Entre des restes de chiens, il a découvert un obus de la guerre de 14-18 gros comme une bouteille d'eau minérale. Il l'a remonté à la surface, l'a déposé dans un champ voisin . Les gendarmes de la COB de Lauzerte ont averti les démineurs. Ceux-ci sont venus hier en début d'après-midi. Ils ont emporté ce vestige de la Grande-Guerre pour aller le neutraliser ailleurs. Reste à savoir comment l'obus échoua au fond du puits. Peut-être un collectionneur qui se serait débarrassé, il y a des lunes, de cette arme encombrante ? Ou bien un vestige d'un dépôt de munitions cachées dans le secteur.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/27/1177234-un-obus-trouve-au-fond-d-un-puits.html
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/27/1177234-un-obus-trouve-au-fond-d-un-puits.html
457 kg de haschich saisis par les douaniers
Sans doute espéraient-ils ainsi tromper l’ennemi : des trafiquants de drogue ont déposé plusieurs centaines de kilos de cannabis dans le coffre de deux voitures que transportait un camion-plateau italien, arrêté vendredi matin par les douaniers sur l’autoroute A9.
Le contrôle a été effectué vers 9 h, sur l’aire de Fabrègues (Hérault), près de Montpellier. Les motards de la brigade de Montpellier ont décidé de contrôler ce camionneur, qui convoyait sept voitures d’occasion depuis l’Espagne.
"Quand ils ont demandé au chauffeur d’ouvrir les coffres des voitures, ils ont senti qu’il était réticent", indique une source proche de l’enquête. "Visiblement, il était au courant de quelque chose."
Dans la malle d’une C5 et d’une Fiat, les douaniers ont découvert de nombreux sacs contenant chacun plusieurs dizaines de kilos de résine de cannabis. Au total, ce sont 475 kg de haschich qui ont été saisis à cette occasion.
Âgé de 25 ans, le chauffeur routier, après avoir été placé en garde à vue à la PJ de Montpellier, a été renvoyé hier devant le tribunal correctionnel, pour y être jugé en comparution directe.
Cette saisie est la plus grosse effectuée cette année sur l’A9 par les douaniers de Montpellier, qui avaient toutefois intercepté 250 kg de cannabis au mois d’août. Loin, en tout cas, des deux prises, chacune de plus d’une tonne, opérées successivement en février dernier sur l’A75, au viaduc de Millau.
http://www.midilibre.fr/2011/09/26/457-kg-de-haschich-saisis-par-les-douaniers,393771.php
Le contrôle a été effectué vers 9 h, sur l’aire de Fabrègues (Hérault), près de Montpellier. Les motards de la brigade de Montpellier ont décidé de contrôler ce camionneur, qui convoyait sept voitures d’occasion depuis l’Espagne.
"Quand ils ont demandé au chauffeur d’ouvrir les coffres des voitures, ils ont senti qu’il était réticent", indique une source proche de l’enquête. "Visiblement, il était au courant de quelque chose."
Dans la malle d’une C5 et d’une Fiat, les douaniers ont découvert de nombreux sacs contenant chacun plusieurs dizaines de kilos de résine de cannabis. Au total, ce sont 475 kg de haschich qui ont été saisis à cette occasion.
Âgé de 25 ans, le chauffeur routier, après avoir été placé en garde à vue à la PJ de Montpellier, a été renvoyé hier devant le tribunal correctionnel, pour y être jugé en comparution directe.
Cette saisie est la plus grosse effectuée cette année sur l’A9 par les douaniers de Montpellier, qui avaient toutefois intercepté 250 kg de cannabis au mois d’août. Loin, en tout cas, des deux prises, chacune de plus d’une tonne, opérées successivement en février dernier sur l’A75, au viaduc de Millau.
http://www.midilibre.fr/2011/09/26/457-kg-de-haschich-saisis-par-les-douaniers,393771.php
Il se venge en tirant sur son voisin
Trop d'années à supporter l'insupportable, le jeune homme a fini par craquer. Victime d'agressions sexuelles à l'âge de 12 ans, un individu d'une vingtaine d'années a, en effet, mis à exécution son projet de vengeance en tirant à l'aide d'un 357 Magnum sur l'auteur des faits qui se trouvait sur son balcon, lequel n'est autre que son voisin. Bien qu'en tous points conforme à l'original, l'arme n'était heureusement qu'une réplique à air comprimé et les munitions, de simples billes en plastique. Personne n'a été blessé.
Depuis des années, le jeune homme devait supporter la présence de son agresseur à côté de chez lui, impasse Châtelain, à Reims. Après sa condamnation à 18 mois d'emprisonnement, ce dernier était ressorti de prison au bout de quelques mois et n'avait pas manqué de revenir vivre à la même adresse, imposant ainsi à sa victime une épreuve insoutenable doublée de cette désagréable impression d'être narguée à chaque instant.
Mais vendredi, aux alentours de 21 heures, les nerfs ont lâché. Muni de son arme factice, le jeune homme s'est mis en position dans la rue avant de tirer en direction de l'objet de sa rancœur qui se trouvait sur son balcon en compagnie d'autres personnes. Déjà au mois d'avril, celui-ci avait fait usage contre lui de gaz lacrymogène. Les policiers l'ont interpellé quelques heures plus tard sur la voie publique, à proximité de son domicile. Il était alors environ 3 h 30 du matin, samedi.
D'abord placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police, celui-ci a été placé en détention provisoire à l'issue de son déferrement au parquet de Reims. Le tribunal correctionnel tranchera aujourd'hui sur son sort dans le cadre d'une comparution immédiate.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/agressions-sexuelles-il-se-venge-en-tirant-sur-son-voisin
Depuis des années, le jeune homme devait supporter la présence de son agresseur à côté de chez lui, impasse Châtelain, à Reims. Après sa condamnation à 18 mois d'emprisonnement, ce dernier était ressorti de prison au bout de quelques mois et n'avait pas manqué de revenir vivre à la même adresse, imposant ainsi à sa victime une épreuve insoutenable doublée de cette désagréable impression d'être narguée à chaque instant.
Mais vendredi, aux alentours de 21 heures, les nerfs ont lâché. Muni de son arme factice, le jeune homme s'est mis en position dans la rue avant de tirer en direction de l'objet de sa rancœur qui se trouvait sur son balcon en compagnie d'autres personnes. Déjà au mois d'avril, celui-ci avait fait usage contre lui de gaz lacrymogène. Les policiers l'ont interpellé quelques heures plus tard sur la voie publique, à proximité de son domicile. Il était alors environ 3 h 30 du matin, samedi.
D'abord placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police, celui-ci a été placé en détention provisoire à l'issue de son déferrement au parquet de Reims. Le tribunal correctionnel tranchera aujourd'hui sur son sort dans le cadre d'une comparution immédiate.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/agressions-sexuelles-il-se-venge-en-tirant-sur-son-voisin
lundi 26 septembre 2011
Deux conducteurs ivres au volant causent un accident de la route
Malgré la multiplication des contrôles sur les routes et la sévérité grandissante des tribunaux, certains conducteurs continuent visiblement à s’en moquer. Témoins, ces deux accidents de la circulation ce week-end où les chauffards affichaient un taux d’alcoolémie bien au-dessus du taux légal. Près de trois fois pour l’un et plus de quatre fois pour l’autre. Les accidents auront été sans conséquences heureusement, mais les conducteurs encourent quand même une sanction sévère puisque l’un est en état de récidive légale, tandis que l’autre circulait malgré une suspension de permis de conduire.
Le premier accident s’est produit à Belley, à proximité de la place des Terreaux, samedi aux alentours de 23 heures. Une patrouille de gendarmerie se trouvait à proximité, et les militaires ont entendu des crissements de pneu suivis d’un choc. Une Opel venait de défoncer une voiture en stationnement.
À la vue des gendarmes, les passagers de la voiture se sont dispersés comme une volée de moineaux. Pris en chasse, le conducteur a été rattrapé une centaine de mètres plus loin, alors qu’il venait de trébucher. Mais ce garçon de 24 ans ne s’est pas laissé interpeller et il a dû être maîtrisé.
Conduit à la brigade, il a été soumis à l’éthylomètre qui affichait 0,7 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit une alcoolémie de 1,4 g. Le jeune homme, domicilié dans une commune proche de Belley, avait emprunté la voiture d’un proche et il circulait sans permis.
Le deuxième accident s’est produit dimanche au petit matin, vers 5 heures, au lieu-dit Champ-Bouvet à Lhuis. Une Peugeot 205 circulait sur la D 19 en direction de Lagnieu, quand elle s’est déportée sur la voie de gauche. La voiture a alors heurté à l’arrière gauche une voiture arrivant en face qui n’a rien pu faire pour l’éviter. Un accident sans conséquences mais qui aurait pu être dramatique si le choc avait été frontal.
À l’intérieur de la 205, un garçon de 29 ans, originaire du nord Isère, qui sortait de discothèque. Il n’y avait pas bu que du jus d’orange puisqu’il affichait une alcoolémie de 2,16 g.
Il a été placé en cellule de dégrisement et les gendarmes se sont aperçus qu’il avait déjà été condamné pour conduite en état alcoolique il y a un an à peine. Il doit comparaître en justice en décembre prochain
http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/26/deux-conducteurs-ivres-au-volant-causent-un-accident-de-la-route
Le premier accident s’est produit à Belley, à proximité de la place des Terreaux, samedi aux alentours de 23 heures. Une patrouille de gendarmerie se trouvait à proximité, et les militaires ont entendu des crissements de pneu suivis d’un choc. Une Opel venait de défoncer une voiture en stationnement.
À la vue des gendarmes, les passagers de la voiture se sont dispersés comme une volée de moineaux. Pris en chasse, le conducteur a été rattrapé une centaine de mètres plus loin, alors qu’il venait de trébucher. Mais ce garçon de 24 ans ne s’est pas laissé interpeller et il a dû être maîtrisé.
Conduit à la brigade, il a été soumis à l’éthylomètre qui affichait 0,7 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit une alcoolémie de 1,4 g. Le jeune homme, domicilié dans une commune proche de Belley, avait emprunté la voiture d’un proche et il circulait sans permis.
Le deuxième accident s’est produit dimanche au petit matin, vers 5 heures, au lieu-dit Champ-Bouvet à Lhuis. Une Peugeot 205 circulait sur la D 19 en direction de Lagnieu, quand elle s’est déportée sur la voie de gauche. La voiture a alors heurté à l’arrière gauche une voiture arrivant en face qui n’a rien pu faire pour l’éviter. Un accident sans conséquences mais qui aurait pu être dramatique si le choc avait été frontal.
À l’intérieur de la 205, un garçon de 29 ans, originaire du nord Isère, qui sortait de discothèque. Il n’y avait pas bu que du jus d’orange puisqu’il affichait une alcoolémie de 2,16 g.
Il a été placé en cellule de dégrisement et les gendarmes se sont aperçus qu’il avait déjà été condamné pour conduite en état alcoolique il y a un an à peine. Il doit comparaître en justice en décembre prochain
http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/26/deux-conducteurs-ivres-au-volant-causent-un-accident-de-la-route
Un squatteur tire sur le propriétaire de l’appartement
L’affaire aurait pu très mal se terminer. Un homme qui occupait illégalement un appartement, situé au 38, rue Lauriston dans le XVIe arrondissement, a sérieusement blessé jeudi soir le propriétaire des lieux. Après lui avoir tiré dessus avec une arme de gros calibre, le squatteur a pris la fuite.
Se sachant recherché, il s’est finalement rendu à la police, le lendemain, avant d’être placé en garde à vue. Kamel K., 33 ans, devait être déféré hier soir devant un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris en vue de sa mise en examen pour tentative de meurtre.
Des découvertes surprenantes
Tout commence le 22 septembre, vers 19 heures. Michel*, 40 ans, se rend dans son deux-pièces, dont il vient de faire l’acquisition. L’homme, gérant d’hôtel, qui vit aux Emirats arabes unis, est bien décidé à récupérer son bien, squatté depuis de longs mois.
Devant la porte de son appartement, en compagnie d’un serrurier, Michel se retrouve face à l’occupant des lieux. Ce dernier le repousse alors qu’il tente d’entrer avant de lui claquer la porte au nez. Guère impressionné, Michel entame le changement des serrures. Soudain, un coup de feu retentit : de l’autre côté de la porte, Kamel K. s’est emparé d’une arme de poing — un Tokarev, calibre 7,62 mm — et a tiré à travers le trou de la serrure qui vient d’être enlevée. Touché à une hanche, Michel trouve la force de sortir de l’immeuble avant de s’écrouler au sol. Son agresseur le rattrape avant de l’insulter copieusement puis de quitter les lieux pour une destination inconnue. Rapidement secourue, la victime est conduite à l’hôpital. Chargés des investigations, les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ) se rendent dans l’appartement, théâtre des faits, avant de faire de surprenantes découvertes. Dans l’habitation squattée, les policiers retrouvent une combinaison d’intervention, des gants, une cagoule, une réplique de fusil à pompe, un grappin ainsi que des lunettes de vision nocturne.
Entendu en garde à vue, le suspect n’a rien révélé sur la provenance ni l’usage de tout cet attirail. « Cette affaire a été rapidement résolue par les policiers du 1er DPJ, souligne Stéphane Pelliccia, secrétaire régional pour le syndicat de police Unsa. Mais le profil du suspect ainsi que le matériel pourraient permettre de déboucher sur d’autres affaires. »
* Le prénom de la victime a été modifié
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/un-squatteur-tire-sur-le-proprietaire-de-l-appartement-26-09-2011-1625059.php
Se sachant recherché, il s’est finalement rendu à la police, le lendemain, avant d’être placé en garde à vue. Kamel K., 33 ans, devait être déféré hier soir devant un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris en vue de sa mise en examen pour tentative de meurtre.
Des découvertes surprenantes
Tout commence le 22 septembre, vers 19 heures. Michel*, 40 ans, se rend dans son deux-pièces, dont il vient de faire l’acquisition. L’homme, gérant d’hôtel, qui vit aux Emirats arabes unis, est bien décidé à récupérer son bien, squatté depuis de longs mois.
Devant la porte de son appartement, en compagnie d’un serrurier, Michel se retrouve face à l’occupant des lieux. Ce dernier le repousse alors qu’il tente d’entrer avant de lui claquer la porte au nez. Guère impressionné, Michel entame le changement des serrures. Soudain, un coup de feu retentit : de l’autre côté de la porte, Kamel K. s’est emparé d’une arme de poing — un Tokarev, calibre 7,62 mm — et a tiré à travers le trou de la serrure qui vient d’être enlevée. Touché à une hanche, Michel trouve la force de sortir de l’immeuble avant de s’écrouler au sol. Son agresseur le rattrape avant de l’insulter copieusement puis de quitter les lieux pour une destination inconnue. Rapidement secourue, la victime est conduite à l’hôpital. Chargés des investigations, les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ) se rendent dans l’appartement, théâtre des faits, avant de faire de surprenantes découvertes. Dans l’habitation squattée, les policiers retrouvent une combinaison d’intervention, des gants, une cagoule, une réplique de fusil à pompe, un grappin ainsi que des lunettes de vision nocturne.
Entendu en garde à vue, le suspect n’a rien révélé sur la provenance ni l’usage de tout cet attirail. « Cette affaire a été rapidement résolue par les policiers du 1er DPJ, souligne Stéphane Pelliccia, secrétaire régional pour le syndicat de police Unsa. Mais le profil du suspect ainsi que le matériel pourraient permettre de déboucher sur d’autres affaires. »
* Le prénom de la victime a été modifié
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/un-squatteur-tire-sur-le-proprietaire-de-l-appartement-26-09-2011-1625059.php
La pendaison de crémaillère se termine par une maison en feu et ses occupants sur le toit
Une fumée opaque qui empêche toute évacuation, la panique, des adultes et des enfants qui se réfugient sur le toit d’un petit immeuble, des cris et appels au secours... A Montfrin, les occupants d’une maison située à Montfrin, 12 rue Victor-Hugo ont eu une grosse frayeur. Dans la nuit de samedi à dimanche, un début d’incendie s’est déclaré au rez-de-chaussée. Dix-neuf victimes dont quatre enfants ont été secourues.
Quinze d’entre elles ont pu s’échapper en passant par la terrasse d’un immeuble voisin. Les quatre autres sont descendues par l’échelle déployée par les pompiers. Incommodées par les fumées, les victimes ont été prises en charge par une quarantaine de sapeurs et l’équipe médicale du service départementale d’incendie et de secours puis transportées vers les hôpitaux de Bagnols-sur-Cèze, Avignon, Arles et Nîmes et la Polyclinique grand sud de Nîmes.
Samedi, les nouveaux occupants de cette maison située dans une ruelle étroite du centre du village de Montfrin avaient invité leurs amis pour une pendaison de crémaillère. Dans la nuit, peu avant 1 heure, le feu a pris dans la cage d’escalier de cet immeuble de deux étages. "Je revenais d’un baptême et j’entendais des cris, raconte Ariane Sugui, une voisine. Il y avait des personnes sur le toit. L’une d’entre elle - un père de famille - a crié : “Mon fils est coincé. Il va mourir. “J’ai été sans doute la première à appeler les pompiers et les gendarmes."
Ariane tente de prêter secours à ses voisins. "J’ai apporté une petite échelle et nous l’avons placé sur la façade de l’immeuble voisin pour leur permettre de descendre. Puis nous avons demandé à la voisine d’à côté (l’immeuble situé au n° 16) d’ouvrir la trappe qui donne sur le toit pour leur permettre de descendre par là."Le feu d’une moto dans la cage d’escalier de cette maison est à l’origine de cet incendie. Hier, les techniciens en identification criminelle étaient sur place. Enfin plusieurs personnes étaient entendues à la gendarmerie.
Car dans la soirée de samedi, une altercation avait opposé des jeunes et les locataires quelque peu alcoolisés de cette maison récemment refaite à neuf.
"Heureusement, ils s’en sont tous sortis reprend une voisine. Mais après avoir été secourus, ils étaient très énervés, cherchaient à retrouver celui qui avait pu mettre le feu et voulaient même en venir aux mains." Les gendarmes de la communauté de brigade de Remoulins s’orienteraient vers la piste d’un incendie d’origine volontaire.
http://www.midilibre.fr/2011/09/25/une-maison-en-feu-ses-occupants-sur-les-toits,393271.php
Quinze d’entre elles ont pu s’échapper en passant par la terrasse d’un immeuble voisin. Les quatre autres sont descendues par l’échelle déployée par les pompiers. Incommodées par les fumées, les victimes ont été prises en charge par une quarantaine de sapeurs et l’équipe médicale du service départementale d’incendie et de secours puis transportées vers les hôpitaux de Bagnols-sur-Cèze, Avignon, Arles et Nîmes et la Polyclinique grand sud de Nîmes.
Samedi, les nouveaux occupants de cette maison située dans une ruelle étroite du centre du village de Montfrin avaient invité leurs amis pour une pendaison de crémaillère. Dans la nuit, peu avant 1 heure, le feu a pris dans la cage d’escalier de cet immeuble de deux étages. "Je revenais d’un baptême et j’entendais des cris, raconte Ariane Sugui, une voisine. Il y avait des personnes sur le toit. L’une d’entre elle - un père de famille - a crié : “Mon fils est coincé. Il va mourir. “J’ai été sans doute la première à appeler les pompiers et les gendarmes."
Ariane tente de prêter secours à ses voisins. "J’ai apporté une petite échelle et nous l’avons placé sur la façade de l’immeuble voisin pour leur permettre de descendre. Puis nous avons demandé à la voisine d’à côté (l’immeuble situé au n° 16) d’ouvrir la trappe qui donne sur le toit pour leur permettre de descendre par là."Le feu d’une moto dans la cage d’escalier de cette maison est à l’origine de cet incendie. Hier, les techniciens en identification criminelle étaient sur place. Enfin plusieurs personnes étaient entendues à la gendarmerie.
Car dans la soirée de samedi, une altercation avait opposé des jeunes et les locataires quelque peu alcoolisés de cette maison récemment refaite à neuf.
"Heureusement, ils s’en sont tous sortis reprend une voisine. Mais après avoir été secourus, ils étaient très énervés, cherchaient à retrouver celui qui avait pu mettre le feu et voulaient même en venir aux mains." Les gendarmes de la communauté de brigade de Remoulins s’orienteraient vers la piste d’un incendie d’origine volontaire.
http://www.midilibre.fr/2011/09/25/une-maison-en-feu-ses-occupants-sur-les-toits,393271.php
Il avait téléchargé plus de 16.000 fichiers interdits
Bedonnant, engoncé dans son costume sombre, Olivier, un Rémois de 38 ans, n'a pour ainsi dire rien dit à la barre. Il ne sait pas ce qui l'a conduit à télécharger plus de 13 600 fichiers photos et 2 900 vidéos pornographiques . Tout au plus parlera-t-il de « curiosité ». Il ne sait pas… Ne dira pas grand-chose…
C'est une banale réparation de son ordinateur qui va le conduire à la barre du tribunal correctionnel de Reims suite à la découverte par un technicien d'un fichier de vidéos pédo-pornographiques. Une perquisition à son domicile en janvier 2011 mettra au jour de trop nombreux fichiers sur quatre disques durs.
« Personnalité inquiétante »
Mardi, devant les magistrats, il reconnaîtra tout au plus avoir téléchargé un premier fichier « par erreur », s'être alors renseigné pour connaître les conséquences d'un tel téléchargement… Pour finalement ne plus pouvoir s'arrêter.
Les faits reprochés courent de janvier 2009 à janvier 2011. Il avouera avoir commencé à télécharger… en 2001.
L'expertise psychiatrique évoquera une « personnalité inquiétante », « à encadrer pour éviter tout passage à l'acte ».
Pour le substitut du procureur, Laurence Batiot, les faits sont « graves et inquiétants. Il a volontairement téléchargé des photos pornographiques d'enfants sur quatre disques durs. On parle d'images abominables, détestables… Alors, certes, il y a un début de prise de conscience, mais pas la moindre explication ». Et de requérir une peine de deux ans avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans.
Pour Me Flasaquier, son avocat, si Olivier « a franchi la limite pour une raison qu'on ne connaîtra jamais », il ne serait « pas dangereux pour la société. Il a pris conscience de la gravité de ses actes. Il ne passera jamais l'étape supérieure de l'agression physique ». Olivier, qui vit toujours chez ses parents, a été condamné à dix mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, obligation de soins et inscription sur le fichier des délinquants sexuels.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-avait-telecharge-plus-de-16000-fichiers-pedo-pornographiques
C'est une banale réparation de son ordinateur qui va le conduire à la barre du tribunal correctionnel de Reims suite à la découverte par un technicien d'un fichier de vidéos pédo-pornographiques. Une perquisition à son domicile en janvier 2011 mettra au jour de trop nombreux fichiers sur quatre disques durs.
« Personnalité inquiétante »
Mardi, devant les magistrats, il reconnaîtra tout au plus avoir téléchargé un premier fichier « par erreur », s'être alors renseigné pour connaître les conséquences d'un tel téléchargement… Pour finalement ne plus pouvoir s'arrêter.
Les faits reprochés courent de janvier 2009 à janvier 2011. Il avouera avoir commencé à télécharger… en 2001.
L'expertise psychiatrique évoquera une « personnalité inquiétante », « à encadrer pour éviter tout passage à l'acte ».
Pour le substitut du procureur, Laurence Batiot, les faits sont « graves et inquiétants. Il a volontairement téléchargé des photos pornographiques d'enfants sur quatre disques durs. On parle d'images abominables, détestables… Alors, certes, il y a un début de prise de conscience, mais pas la moindre explication ». Et de requérir une peine de deux ans avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans.
Pour Me Flasaquier, son avocat, si Olivier « a franchi la limite pour une raison qu'on ne connaîtra jamais », il ne serait « pas dangereux pour la société. Il a pris conscience de la gravité de ses actes. Il ne passera jamais l'étape supérieure de l'agression physique ». Olivier, qui vit toujours chez ses parents, a été condamné à dix mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, obligation de soins et inscription sur le fichier des délinquants sexuels.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-avait-telecharge-plus-de-16000-fichiers-pedo-pornographiques
dimanche 25 septembre 2011
Albi. Il incendie une voiture et se fait coincer par la police
Cette fois-ci, un incendiaire de voiture n'est pas passé à travers les mailles. Une patrouille de police qui circulait non loin de la rue Alsace-Lorraine, prévenue par un témoin, a eu le temps de se rendre sur les lieux et de prendre en flagrant délit un jeune de 14 ans qui venait de mettre le feu à l'intérieur d'une 205 Peugeot, appartenant à un papy. Il était 2 h 25, hier, lorsqu'un groupe de jeune passe dans la rue. L'un deux, passablement énervé pour avoir été placé le jour même en garde à vue à Castres, décide de calmer ses nerfs en incendiant un véhicule. Il saisit des journaux, les place à l'intérieur de la voiture qui n'était pas fermée et les enflamme. Il rejoint alors en courant les trois autres qui attendaient un peu plus loin avant de tomber sur les policiers. Ils comptaient rejoindre le foyer départemental de l'enfance où ils avaient été placés.
Les quatre jeunes de 14 et 15 ans ont été rapidement interpellés et aussitôt placés en garde à vue. Ils ont été longuement entendus toute la journée par l'officier de police judiciaire, de permanence à la brigade de Sûreté urbaine (BSU). Le mineur a reconnu avoir mis le feu à la voiture dont l'habitacle a été partiellement détruit par les journaux enflammés. Sur décision du parquet, les quatre jeunes ont été remis en liberté et placés au foyer départemental de l'enfance. Le dossier sera transmis au juge des enfants de Castres qui décidera de la suite à donner à cette affaire d'incendie de voiture.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/25/1175540-albi-il-incendie-une-voiture-et-se-fait-coincer-par-la-police.html
Les quatre jeunes de 14 et 15 ans ont été rapidement interpellés et aussitôt placés en garde à vue. Ils ont été longuement entendus toute la journée par l'officier de police judiciaire, de permanence à la brigade de Sûreté urbaine (BSU). Le mineur a reconnu avoir mis le feu à la voiture dont l'habitacle a été partiellement détruit par les journaux enflammés. Sur décision du parquet, les quatre jeunes ont été remis en liberté et placés au foyer départemental de l'enfance. Le dossier sera transmis au juge des enfants de Castres qui décidera de la suite à donner à cette affaire d'incendie de voiture.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/25/1175540-albi-il-incendie-une-voiture-et-se-fait-coincer-par-la-police.html
Incendie dans une maison de retraite : 58 évacuations
Les Canourguais ont été réveillés ce matin, sur les coups de 6 heures, par 57 sapeurs-pompiers. Des flammes sortaient en effet de la toiture d’un bâtiment en cours de réhabilitation de la maison de retraite Saint-Martin, où se trouvait l’infirmerie de l’établissement.
Elle a été totalement détruite. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie, dont l’origine reste pour l’heure indéterminée, serait parti des combles du bâtiment. Le sinistre a été rapidement maîtrisé par les soldats du feu.
Le feu n’a pas fait de victime mais 58 résidents de la maison de retraite ont été évacués et six ont dû être relogés.
http://www.midilibre.fr/2011/09/24/dma-incendie-a-la-maison-de-retraite-saint-martin-58-evacuations,392774.php
Elle a été totalement détruite. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie, dont l’origine reste pour l’heure indéterminée, serait parti des combles du bâtiment. Le sinistre a été rapidement maîtrisé par les soldats du feu.
Le feu n’a pas fait de victime mais 58 résidents de la maison de retraite ont été évacués et six ont dû être relogés.
http://www.midilibre.fr/2011/09/24/dma-incendie-a-la-maison-de-retraite-saint-martin-58-evacuations,392774.php
Bogny-sur-Meuse / La disparition du jeune désespéré de nationalité belge signalée jeudi Il se jette du haut de la roche de l'Ermitage
Un jeune Belge de 23 ans a été retrouvé mort, hier, vers 11 heures, en contrebas de la falaise qui surplombe le parking de la roche de L'Ermitage à Bogny-sur-Meuse.
La disparition du jeune homme avait été signalée, jeudi, par l'antenne de la gendarmerie Belge qui avait aussi précisé qu'il avait des intentions suicidaires et qu'il avait été localisé grâce à son portable dans le secteur de Bogny-sur-Meuse.
Il était minuit quand les gendarmes de Charleville-Mézières ont retrouvé le véhicule, stationnée sur le parking de la roche de l'Ermitage, un lieu qui surplombe la vallée de la Meuse.
Technique du cordage
Malgré l'éclairage des pompiers et l'aide de la cellule cynophile de la brigade de Sedan, les recherches n'ont pu aboutir. Elles ont repris hier matin.
Trois gendarmes du peloton de surveillance de la centrale de Chooz et trois pompiers de Charleville-Mézières ont descendu la falaise en utilisant la technique du cordage découvrant ainsi le corps du malheureux.
De gros moyens ont été déployés, d'une part pour permettre au médecin d'accéder jusqu'au corps afin de l'examiner, ensuite pour acheminer la dépouille jusqu'à la route.
Un dispositif particulier a monopolisé pas moins de seize gendarmes de la compagnie de Charleville-Mézières, ainsi que les militaires de la centrale de Chooz et les sapeurs-pompiers.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/bogny-sur-meuse-la-disparition-du-jeune-desespere-de-nationalite-belge-signalee-jeu
La disparition du jeune homme avait été signalée, jeudi, par l'antenne de la gendarmerie Belge qui avait aussi précisé qu'il avait des intentions suicidaires et qu'il avait été localisé grâce à son portable dans le secteur de Bogny-sur-Meuse.
Il était minuit quand les gendarmes de Charleville-Mézières ont retrouvé le véhicule, stationnée sur le parking de la roche de l'Ermitage, un lieu qui surplombe la vallée de la Meuse.
Technique du cordage
Malgré l'éclairage des pompiers et l'aide de la cellule cynophile de la brigade de Sedan, les recherches n'ont pu aboutir. Elles ont repris hier matin.
Trois gendarmes du peloton de surveillance de la centrale de Chooz et trois pompiers de Charleville-Mézières ont descendu la falaise en utilisant la technique du cordage découvrant ainsi le corps du malheureux.
De gros moyens ont été déployés, d'une part pour permettre au médecin d'accéder jusqu'au corps afin de l'examiner, ensuite pour acheminer la dépouille jusqu'à la route.
Un dispositif particulier a monopolisé pas moins de seize gendarmes de la compagnie de Charleville-Mézières, ainsi que les militaires de la centrale de Chooz et les sapeurs-pompiers.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/bogny-sur-meuse-la-disparition-du-jeune-desespere-de-nationalite-belge-signalee-jeu
samedi 24 septembre 2011
Drame de Léran : un dossier très "confus"
Le meurtrier présumé du quadragénaire de Léran a été mis en examen hier à Toulouse par le pôle instruction de la Ville Rose. Hier soir, il était présenté au juge des libertés et de la détention comme le veut la procédure, pour statuer sur sa mise en liberté ou sa détention, laquelle ne faisait guère de doute. Les premières explications qu'il a données n'ont, ne semble-t-il pas, convaincu les magistrats. En tout cas, du côté du parquet qui n'est pas très loquace sur le sujet, on parle d'un dossier qui reste très « confus » en ce qui concerne le déroulement des faits. Ce qui intrigue c'est que, d'après ce que nous savons, le jeune homme serait intervenu parce que la victime défonçait à coups de barre de fer la porte de la voisine du premier étage. Mais c'est la voiture de la victime, dont le pare-brise est troué par une balle de 22 long rifle et la lunette arrière fracassée par ce qui semble être une barre de fer, qui donne une indication sur l'endroit où s'est déroulé le drame. Tout le drame se serait donc déroulé à l'extérieur, d'ailleurs on a retrouvé du sang dans la voiture. Entre ces deux éléments l'un à l'intérieur, l'autre à l'extérieur que s'est-il passé ? Le jeune homme s'est-il saisi d'une arme parce qu'il avait peur de la violence de son adversaire ? On peut le penser : face à un homme armé d'une barre de fer, on ne peut guère imaginer qu'il suffit de demander de baisser d'un ton le bruit sur le palier d'un appartement. Quant à la victime, qu'a-t-elle voulu faire ? S'échapper en voiture face à un homme armé d'une carabine ? Mais pourquoi un coup de barre de fer sur la vitre arrière du véhicule ? Y a-t-il eu lutte entre les deux hommes ? La vérité est peut-être toute autre. Toutes ces questions demandent réponse et c'est au magistrat instructeur de démêler l'écheveau des événements de cette soirée du 18 septembre à Léran.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/24/1174968-un-dossier-tres-confus.html
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/24/1174968-un-dossier-tres-confus.html
Il recrutait les filles sur internet
Vous êtes amateur de femmes, ça n’est pas un crime. Mais vous les aimez tellement que vous les faites travailler pour gagner beaucoup d’argent", assène la présidente Claudine Laporte. En face d’elle, tête baissée et rasée, chemise chic, Stéphane, Nîmois de 41 ans, a du mal à répondre aux offensives de la magistrate.
"Et votre nouvelle femme, vous l’avez rencontrée où ?", poursuit-elle.
Dans une soirée, à Toulouse."
Ce gérant d’entreprise est accusé de proxénétisme. Mais ce n’est pas le julot casse-croûte à l’ancienne qui envoyait les filles tapiner sur le trottoir. Mais plutôt le souteneur moderne qui se sert d’internet pour draguer et recruter celles qui vont l’enrichir.
"Y’a jamais eu de rapport d’argent avec elles", se défend-il mollement.
En février 2009, il est interpellé par la sûreté départementale alors qu’il s’apprête à organiser une fameuse soirée gang-bang à Montpellier, avec un droit d’entrée de 250 € à 500 €.
Oh, pourtant, les quatre victimes recensées - aucune n’était là, ni partie civile - ne sont pas toutes des oies blanches, loin de là... La première, celle qui l’a dénoncé avant de se raviser, est une escort girl de luxe venue se mettre au vert dans la région et qu’il a rencontrée sur le site Meetic. Ils vivent ensemble une passion amoureuse et il lui propose rapidement de se prostituer à domicile, qu’importe qu’il soit présent, y compris avec son jeune fils. Mais le jour où elle s’aperçoit qu’il lui a volé 3 000 €, elle le met à la porte. Il séduit ensuite une jeune Marocaine, qui, elle, n’est pas apparemment porté sur la “chose”.
Il envisage le mariage avec elle mais, bien vite, "vous lui proposez de travailler, de faire des massages avec finition manuelle, détaille la présidente. Vous faisiez les petites annonces et l’avez incitée à aller vers la prostitution." Le quadragénaire conteste mollement, affirme que les massages ne devaient pas être érotiques.
Dans le même temps, il recrute sur internet et accueille deux autres femmes qui vendent leurs charmes dans son appartement, reversant un pourcentage à leur hôte qui, parfois, participe aux ébats. La première, qui mène une double vie, se définit comme libertine, désireuse d’assouvir sa libido avec des hommes qu’elle ne connaît pas, "et qui s’est dit : “Autant gagner de l’argent”". La seconde, étudiante, vend son corps jusqu’à 250 € de l’heure.
"250 €, c’est mieux qu’un avocat !, lance la présidente, très en verve, qui convoque alors le fantôme de DSK. Elle ne s’appelait pas Nafissatou mais Afinatou, il faut porter la voix de ces femmes qui sont abusées."
Le prévenu, muet à l’audience, avait dit en garde à vue reconnaître "les faits de proxénétisme par inadvertance", lit la présidente, qui le cloue alors au pilori :
"C’est se moquer du monde monsieur !"
http://www.midilibre.fr/2011/09/23/le-proxenete-recrutait-les-filles-sur-internet,392337.php
"Et votre nouvelle femme, vous l’avez rencontrée où ?", poursuit-elle.
Dans une soirée, à Toulouse."
Ce gérant d’entreprise est accusé de proxénétisme. Mais ce n’est pas le julot casse-croûte à l’ancienne qui envoyait les filles tapiner sur le trottoir. Mais plutôt le souteneur moderne qui se sert d’internet pour draguer et recruter celles qui vont l’enrichir.
"Y’a jamais eu de rapport d’argent avec elles", se défend-il mollement.
En février 2009, il est interpellé par la sûreté départementale alors qu’il s’apprête à organiser une fameuse soirée gang-bang à Montpellier, avec un droit d’entrée de 250 € à 500 €.
Oh, pourtant, les quatre victimes recensées - aucune n’était là, ni partie civile - ne sont pas toutes des oies blanches, loin de là... La première, celle qui l’a dénoncé avant de se raviser, est une escort girl de luxe venue se mettre au vert dans la région et qu’il a rencontrée sur le site Meetic. Ils vivent ensemble une passion amoureuse et il lui propose rapidement de se prostituer à domicile, qu’importe qu’il soit présent, y compris avec son jeune fils. Mais le jour où elle s’aperçoit qu’il lui a volé 3 000 €, elle le met à la porte. Il séduit ensuite une jeune Marocaine, qui, elle, n’est pas apparemment porté sur la “chose”.
Il envisage le mariage avec elle mais, bien vite, "vous lui proposez de travailler, de faire des massages avec finition manuelle, détaille la présidente. Vous faisiez les petites annonces et l’avez incitée à aller vers la prostitution." Le quadragénaire conteste mollement, affirme que les massages ne devaient pas être érotiques.
Dans le même temps, il recrute sur internet et accueille deux autres femmes qui vendent leurs charmes dans son appartement, reversant un pourcentage à leur hôte qui, parfois, participe aux ébats. La première, qui mène une double vie, se définit comme libertine, désireuse d’assouvir sa libido avec des hommes qu’elle ne connaît pas, "et qui s’est dit : “Autant gagner de l’argent”". La seconde, étudiante, vend son corps jusqu’à 250 € de l’heure.
"250 €, c’est mieux qu’un avocat !, lance la présidente, très en verve, qui convoque alors le fantôme de DSK. Elle ne s’appelait pas Nafissatou mais Afinatou, il faut porter la voix de ces femmes qui sont abusées."
Le prévenu, muet à l’audience, avait dit en garde à vue reconnaître "les faits de proxénétisme par inadvertance", lit la présidente, qui le cloue alors au pilori :
"C’est se moquer du monde monsieur !"
http://www.midilibre.fr/2011/09/23/le-proxenete-recrutait-les-filles-sur-internet,392337.php
Polémique Le contrôle de police dérape : un jeune majeur à l'hôpital
Deux interpellations. Un jeune avec cinq jours d'arrêt de travail. Les policiers sont-ils allés trop loin ? La question se pose encore.
DÉRAPAGE incontrôlé ou usage de la force maîtrisé ? Mardi soir, une interpellation policière a, en tout cas, été « musclée » dans la cité du Vase. Un jeune majeur s'est retrouvé à l'hôpital et ne peut réintégrer son lycée avant cinq jours.
Peut-on parler de violences policières pour autant ? Une enquête est en cours afin de déterminer précisément le déroulement des faits. En attendant, plusieurs versions s'affrontent.
Un contrôle banal
Une seule chose est certaine, c'est un banal contrôle d'identité qui a mené à cette situation. Mardi soir, les policiers du Groupe de sécurité et de proximité (GSP) de Soissons sont présents au niveau de la gare routière, avenue de l'Aisne.
À la sortie des cours, c'est ici que les élèves des lycées soissonnais prennent le bus pour regagner leur domicile. La présence des fonctionnaires du GSP, qui officient en civil, s'explique. La veille, lundi, des chauffeurs ont signalé des troubles dans plusieurs bus. Le lendemain, à partir de 17 h 30, policiers et contrôleurs de la RTA décident donc d'occuper le terrain.
Plusieurs vérifications d'identités ont lieu et les choses se passent normalement jusqu'à ce que commence l'examen du bus qui effectue la liaison Soissons-Villers-Cotterêts. Là, un mineur de 16 ans, domicilié à Villers-Cotterêts, est en train de fumer une cigarette, adossé à l'avant du car. Les fonctionnaires viennent à sa rencontre.
Un clash se produit. D'après la police, l'adolescent les aurait pris de haut et refusé de présenter ses papiers d'identité. Il aurait même agrippé l'un des fonctionnaires. Une attitude nécessitant une réponse proportionnée.
Cependant, des témoins de la scène livrent une vision bien différente.
Les deux jeunes déposent plainte
« L'un des policiers a tapé sur la main du jeune pour faire tomber sa cigarette. Ce dernier a protesté et s'est fait plaquer contre l'extérieur du bus, nous explique-t-on. Une fois au sol, il a été maintenu fortement et menotté. »
C'est à ce moment-là qu'un ami du jeune garçon, un Cotterézien tout juste majeur, aurait aperçu la scène alors qu'il se trouvait dans le bus. « Il est descendu, a posé sa veste sur un panneau de chantier, puis s'est approché, décrivent les témoins. Il ne devait pas penser que c'était des policiers car ils étaient en civil. Il a dû imaginer qu'il s'agissait simplement d'une embrouille. » Rapidement, il est également maîtrisé. « Ils l'ont menacé avec un Taser, puis ils se sont mis à deux pour l'attraper. A son tour, il a été plaqué au sol. L'un des policiers appuyait fortement sur son dos avec son genou ». Visiblement, la scène a choqué les personnes sur place, principalement des lycéens.
Concernant le déroulement de cette deuxième interpellation, la version des forces de l'ordre est tout à fait différente. Le jeune majeur aurait traversé le car à toute allure afin de venir en aide à son camarade. Il aurait été ensuite intimidé au moyen du Taser et aurait manifesté des signes d'agressivité, avant de résister fortement à l'arrestation.
Après examen médical, le majeur s'est vu prescrire cinq jours d'interruption temporaire de travail (ITT). À la suite de ces faits, les deux jeunes ont déposé plainte. Dans leur établissement scolaire, ils ne sont pas connus pour poser de problèmes.
Alors qui croire ? « Il est difficile de faire le tri entre les différentes versions, relève le procureur de la République de Soissons, Isabelle Pagenelle. Une question se pose au niveau judiciaire : y a-t-il eu rébellion ? Les auditions des différents témoins nous permettront d'en avoir une idée claire. » Par conséquent, l'enquête a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Aisne, à Laon.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soissons-polemique-le-controle-de-police-derape-un-jeune-majeur-a-lhopital
DÉRAPAGE incontrôlé ou usage de la force maîtrisé ? Mardi soir, une interpellation policière a, en tout cas, été « musclée » dans la cité du Vase. Un jeune majeur s'est retrouvé à l'hôpital et ne peut réintégrer son lycée avant cinq jours.
Peut-on parler de violences policières pour autant ? Une enquête est en cours afin de déterminer précisément le déroulement des faits. En attendant, plusieurs versions s'affrontent.
Un contrôle banal
Une seule chose est certaine, c'est un banal contrôle d'identité qui a mené à cette situation. Mardi soir, les policiers du Groupe de sécurité et de proximité (GSP) de Soissons sont présents au niveau de la gare routière, avenue de l'Aisne.
À la sortie des cours, c'est ici que les élèves des lycées soissonnais prennent le bus pour regagner leur domicile. La présence des fonctionnaires du GSP, qui officient en civil, s'explique. La veille, lundi, des chauffeurs ont signalé des troubles dans plusieurs bus. Le lendemain, à partir de 17 h 30, policiers et contrôleurs de la RTA décident donc d'occuper le terrain.
Plusieurs vérifications d'identités ont lieu et les choses se passent normalement jusqu'à ce que commence l'examen du bus qui effectue la liaison Soissons-Villers-Cotterêts. Là, un mineur de 16 ans, domicilié à Villers-Cotterêts, est en train de fumer une cigarette, adossé à l'avant du car. Les fonctionnaires viennent à sa rencontre.
Un clash se produit. D'après la police, l'adolescent les aurait pris de haut et refusé de présenter ses papiers d'identité. Il aurait même agrippé l'un des fonctionnaires. Une attitude nécessitant une réponse proportionnée.
Cependant, des témoins de la scène livrent une vision bien différente.
Les deux jeunes déposent plainte
« L'un des policiers a tapé sur la main du jeune pour faire tomber sa cigarette. Ce dernier a protesté et s'est fait plaquer contre l'extérieur du bus, nous explique-t-on. Une fois au sol, il a été maintenu fortement et menotté. »
C'est à ce moment-là qu'un ami du jeune garçon, un Cotterézien tout juste majeur, aurait aperçu la scène alors qu'il se trouvait dans le bus. « Il est descendu, a posé sa veste sur un panneau de chantier, puis s'est approché, décrivent les témoins. Il ne devait pas penser que c'était des policiers car ils étaient en civil. Il a dû imaginer qu'il s'agissait simplement d'une embrouille. » Rapidement, il est également maîtrisé. « Ils l'ont menacé avec un Taser, puis ils se sont mis à deux pour l'attraper. A son tour, il a été plaqué au sol. L'un des policiers appuyait fortement sur son dos avec son genou ». Visiblement, la scène a choqué les personnes sur place, principalement des lycéens.
Concernant le déroulement de cette deuxième interpellation, la version des forces de l'ordre est tout à fait différente. Le jeune majeur aurait traversé le car à toute allure afin de venir en aide à son camarade. Il aurait été ensuite intimidé au moyen du Taser et aurait manifesté des signes d'agressivité, avant de résister fortement à l'arrestation.
Après examen médical, le majeur s'est vu prescrire cinq jours d'interruption temporaire de travail (ITT). À la suite de ces faits, les deux jeunes ont déposé plainte. Dans leur établissement scolaire, ils ne sont pas connus pour poser de problèmes.
Alors qui croire ? « Il est difficile de faire le tri entre les différentes versions, relève le procureur de la République de Soissons, Isabelle Pagenelle. Une question se pose au niveau judiciaire : y a-t-il eu rébellion ? Les auditions des différents témoins nous permettront d'en avoir une idée claire. » Par conséquent, l'enquête a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Aisne, à Laon.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soissons-polemique-le-controle-de-police-derape-un-jeune-majeur-a-lhopital
vendredi 23 septembre 2011
Var: un pompier incendiaire condamné
Un pompier volontaire de 35 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Draguignan à trois ans et demi de prison ferme pour avoir provoqué 31 mises à feu dans le Var. En détention provisoire depuis huit mois, ce père de famille, qui était jugé jeudi, devra également au terme de cette peine subir pendant cinq ans un suivi socio-judiciaire avec soins psychologiques obligatoires.
L'affaire avait été révélée début 2011 lorsque le pompier, basé à Vidauban, avait été surpris par un collègue, mettant le feu à un container à poubelles de la commune. Les gendarmes avaient ensuite enquêté, en particulier sur les dizaines de départs de feu enregistrés l'été précédent dans la région. Hier le parquet a requis cinq ans de prison ferme contre lui.
Au cours du procès, le prévenu, ancien militaire en ex-Yougoslavie, aujourd'hui salarié de l'entreprise familiale de matériel médical, a eu beaucoup de mal à s'exprimer sur les faits et sa motivation. "Il est très introverti, et a beaucoup de peine à s'exprimer sur ces gestes fous", a dit à l'AFP son avocat Gilbert Bouzereau, pour qui ce cas révèle "un état pathologique évident". Pour la défense, il y a une "légèreté des rapports d'expertise psychologique" remis à l'occasion de l'enquête: "ils auraient pu nous en dire plus sur la personnalité et qualifier la pathologie". L'avocat a dit qu'il allait réfléchir avant de décider d'un éventuel appel.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/23/97001-20110923FILWWW00535-var-un-pompier-incendiaire-condamne.php
L'affaire avait été révélée début 2011 lorsque le pompier, basé à Vidauban, avait été surpris par un collègue, mettant le feu à un container à poubelles de la commune. Les gendarmes avaient ensuite enquêté, en particulier sur les dizaines de départs de feu enregistrés l'été précédent dans la région. Hier le parquet a requis cinq ans de prison ferme contre lui.
Au cours du procès, le prévenu, ancien militaire en ex-Yougoslavie, aujourd'hui salarié de l'entreprise familiale de matériel médical, a eu beaucoup de mal à s'exprimer sur les faits et sa motivation. "Il est très introverti, et a beaucoup de peine à s'exprimer sur ces gestes fous", a dit à l'AFP son avocat Gilbert Bouzereau, pour qui ce cas révèle "un état pathologique évident". Pour la défense, il y a une "légèreté des rapports d'expertise psychologique" remis à l'occasion de l'enquête: "ils auraient pu nous en dire plus sur la personnalité et qualifier la pathologie". L'avocat a dit qu'il allait réfléchir avant de décider d'un éventuel appel.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/23/97001-20110923FILWWW00535-var-un-pompier-incendiaire-condamne.php
Saint-Victor-Malescours: l'homme retrouvé carbonisé dans une voiture a été égorgé
L’homme retrouvé dans une voiture calcinée, dimanche soir près de Saint-Victor-Malescours, a été assassiné. L'autopsie montre qu'il a été égorgé avant d’être déposé sur la banquette arrière de la Seat Ibiza qui a été incendiée, aux environs de 23h30, dans les bois de «La Garne», à l’écart de la D12.
Le propriétaire du véhicule, un habitant de Saint-Jean-Bonnefonds, âgé d’une vingtaine d’années, a été entendu comme témoin ce jeudi.
Des perquisitions ont été menées toute la journée.
Un règlement de compte lié à une affaire de stupéfiants pourrait être à l'origine de l'exécution.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/09/22/saint-victor-malescours-l-homme-retrouve-carbonise-dans-une-voiture-a-ete-egorge
Le propriétaire du véhicule, un habitant de Saint-Jean-Bonnefonds, âgé d’une vingtaine d’années, a été entendu comme témoin ce jeudi.
Des perquisitions ont été menées toute la journée.
Un règlement de compte lié à une affaire de stupéfiants pourrait être à l'origine de l'exécution.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/09/22/saint-victor-malescours-l-homme-retrouve-carbonise-dans-une-voiture-a-ete-egorge
Des ados de 15 et 17 ans agressent deux gendarmes
Deux adolescents moissagais de 15 ans et 17 ans sont placés, depuis mercredi, en garde à vue pour deux affaires de violences à l'encontre de deux gendarmes de la brigade. Si les faits ne se sont pas produits aux mêmes moments, les deux individus appartiendraient à un même groupe de jeunes qui, depuis le début de la rentrée scolaire, se sont faits remarquer à plusieurs reprises devant le lycée François-Mitterrand. La semaine dernière, en effet, cette bande prenait à partie un lycéen de cet établissement et lui assénait un coup-de-poing au visage (notre édition du 17 septembre). Dans le même temps, plusieurs vitres de l'internat étaient brisées par des projectiles lancés de l'extérieur du lycée. C'est dans ce contexte tendu que lundi dernier, une militaire moissagaise qui intervenait avec ses collègues pour apaiser les abords de la cité scolaire, a été violemment bousculée par l'un des adolescents de cette bande. Il s'échappait ensuite à tire-d'aile alors que les gendarmes n'avaient guère de mal à l'identifier.
Dans le même temps, c'est un autre adolescent de 17 ans convoqué à la brigade pour un délit de fuite au guidon d'un scooter, qui s'en prenait avec une rare violence au gendarme qui l'auditionnait. Il le jetait à terre et le frappait de plusieurs coups de pieds aux torses. Il fallait alors l'intervention de plusieurs gendarmes pour maîtriser l'énergumène. Menotté, il était ensuite transféré aux bons soins des enquêteurs de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin qui avaient la charge d'auditionner toutes les parties de cette nouvelle agression contre un gendarme. Au terme de celles-ci, l'adolescent déjà connu de la justice a été relâché avec une convocation pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Montauban.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/23/1173620-deux-ados-de-15-et-17-ans-agressent-deux-gendarmes.html
Des coups de pieds dans le torse du gendarme au sol
De facto, ce moissagais de 15 ans était déjà très défavorablement connu des policiers castelsarrasinois qui l'avaient appréhendé à plusieurs reprises dans d'autres affaires. Convoqué, il a été aussitôt mis en garde à vue et présenté, hier après-midi, devant le juge des enfants dans le cadre d'une procédure pour violences contre un fonctionnaire dépositaires de l'autorité. Le magistrat décidait de son placement immédiat dans un foyer de l'agglomération toulousaine.Dans le même temps, c'est un autre adolescent de 17 ans convoqué à la brigade pour un délit de fuite au guidon d'un scooter, qui s'en prenait avec une rare violence au gendarme qui l'auditionnait. Il le jetait à terre et le frappait de plusieurs coups de pieds aux torses. Il fallait alors l'intervention de plusieurs gendarmes pour maîtriser l'énergumène. Menotté, il était ensuite transféré aux bons soins des enquêteurs de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin qui avaient la charge d'auditionner toutes les parties de cette nouvelle agression contre un gendarme. Au terme de celles-ci, l'adolescent déjà connu de la justice a été relâché avec une convocation pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Montauban.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/23/1173620-deux-ados-de-15-et-17-ans-agressent-deux-gendarmes.html
Arrêté lors de la manif contre la réforme des retraites, l’anar refuse le fichage ADN
Ce ressortissant grec a écopé d’un mois de prison avec sursis.
"Le tribunal ne trouve pas de motif à la relaxe et vous déclare coupable avec une peine de principe : un mois avec sursis. Mais comme vous n’êtes pas un bandit de grand chemin, cette condamnation ne sera pas inscrite à votre casier judiciaire." Voilà comment le tribunal a tranché, hier, dans l’épineuse question de ces personnes qui, par militantisme, refusent de donner leur ADN en vue d’être fiché.
Georgios, 31 ans, animateur de prévention, est l’un d’eux. Militant anarchiste, soutenu par une soixantaine de personnes qui se sont rassemblées pacifiquement devant le palais, déployant des banderoles telles que “Refusons le fichage ADN de nos vies”, il avait été interpellé, en octobre 2010, lors des manifestations contre la réforme des retraites. Au final pour rien : les dégradations qui lui étaient reprochées ont débouché sur un non-lieu.
Mais lors de sa garde à vue, comme il avait aussi un petit couteau dans sa poche - "pour le pique-nique", se défend-il - le parquet a trouvé un moyen de l’épingler.
Boule à zéro, boucle d’oreille, tee-shirt noir et jean, Georgios justifie son refus de fournir son ADN : "Je ne souhaite pas que ce genre de fichage soit banalisé."
Le représentant du parquet, lui, évoque la loi et la sécurité publique pour justifier le fichage et donc demander et obtenir un mois avec sursis pour celui qui le refuse.
"C’est un délit d’opinion ! rétorque Me Gandini. Être anarchiste sous-tendrait la violence ? Il a eu un non-lieu ! On a juste voulu gonfler le fichier avec ces personnes qui pourraient être dangereuses pour la société." Et l’avocat de dénoncer "la disproportion" entre le port d’un petit couteau et la nécessité du prélèvement. Avant de rappeler qu’à Caen ou Compiègne, des faucheurs d’OGM, bien que reconnus coupables de dégradations, ont obtenu une relaxe pour le refus de donner leur ADN.
"On n’est pas sur le cas de figure des autres relaxes", a lancé le tribunal, sans plus d’argumentation.
http://www.midilibre.fr/2011/09/22/le-fichage-adn,391746.php
"Le tribunal ne trouve pas de motif à la relaxe et vous déclare coupable avec une peine de principe : un mois avec sursis. Mais comme vous n’êtes pas un bandit de grand chemin, cette condamnation ne sera pas inscrite à votre casier judiciaire." Voilà comment le tribunal a tranché, hier, dans l’épineuse question de ces personnes qui, par militantisme, refusent de donner leur ADN en vue d’être fiché.
Georgios, 31 ans, animateur de prévention, est l’un d’eux. Militant anarchiste, soutenu par une soixantaine de personnes qui se sont rassemblées pacifiquement devant le palais, déployant des banderoles telles que “Refusons le fichage ADN de nos vies”, il avait été interpellé, en octobre 2010, lors des manifestations contre la réforme des retraites. Au final pour rien : les dégradations qui lui étaient reprochées ont débouché sur un non-lieu.
Mais lors de sa garde à vue, comme il avait aussi un petit couteau dans sa poche - "pour le pique-nique", se défend-il - le parquet a trouvé un moyen de l’épingler.
Boule à zéro, boucle d’oreille, tee-shirt noir et jean, Georgios justifie son refus de fournir son ADN : "Je ne souhaite pas que ce genre de fichage soit banalisé."
Le représentant du parquet, lui, évoque la loi et la sécurité publique pour justifier le fichage et donc demander et obtenir un mois avec sursis pour celui qui le refuse.
"C’est un délit d’opinion ! rétorque Me Gandini. Être anarchiste sous-tendrait la violence ? Il a eu un non-lieu ! On a juste voulu gonfler le fichier avec ces personnes qui pourraient être dangereuses pour la société." Et l’avocat de dénoncer "la disproportion" entre le port d’un petit couteau et la nécessité du prélèvement. Avant de rappeler qu’à Caen ou Compiègne, des faucheurs d’OGM, bien que reconnus coupables de dégradations, ont obtenu une relaxe pour le refus de donner leur ADN.
"On n’est pas sur le cas de figure des autres relaxes", a lancé le tribunal, sans plus d’argumentation.
http://www.midilibre.fr/2011/09/22/le-fichage-adn,391746.php
Tribunal Correctionnel ÉPERNAY / L'affaire du Cupidon… l'histoire d'une maison close Echange champagne contre faveurs sexuelles
Hier, face à ses accusatrices, en dépit de nombreux témoignages de clients, d'hôtesses… Maria Goncalves Da Conceicao, accusée notamment de proxénétisme courant 2006-2009, n'a cessé de nier les faits.
LES clients - nombreux - ont été entendus. Les filles ont parlé… Les langues se sont déliées hier après-midi. On a parlé masturbations, fellations, relations sexuelles plus poussées… le tout sur fond d'alcool, de drogue et d'argent. Maria Goncalves Da Conceicao, 54 ans, gérante du Cupidon depuis 2003, s'est retrouvée à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, à la suite d'une… dénonciation.
Hier, les trois petits salons du Cupidon, ce bar de nuit de la rue de Sézanne, ont finalement livré leurs secrets inavouables. Des filles qui poussaient à la consommation, des bouteilles de champagne qui s'échangeaient entre 145 et 300 euros, des hommes qui savaient ce qu'ils auraient en échange : des relations intimes avec des filles qui n'avaient pas vraiment le choix… Des témoins qui diront tous la même chose : c'était de notoriété publique à Epernay. A la troisième bouteille, les faveurs tombaient !
« Ça faisait longtemps que ça se savait. Ça faisait 20 ans que ça existait ! ». Hier, deux jeunes filles, victimes dans cette affaire, ont osé braver l'interdit et faire face à leur tenancière. Elles ont parlé sans tabou des relations sexuelles qu'elles avaient avec les clients. Elles ont rappelé les consignes de la gérante de « venir en minijupe, sans culotte », de « faire tomber les bouteilles », de « faire du chiffre ».
« Elle savait tout, elle venait même dans les salons avec nous. Même elle, elle se faisait toucher… Et nous, si on refusait, on avait des avertissements. Certaines filles ont été virées parce qu'elles refusaient toute relation sexuelle. » Le dossier est accablant, les témoignages sont nombreux et concordants. Pour autant, Maria Goncalves nie les faits. Elle n'a rien vu, rien entendu. Elle n'a rien fait que la morale réprouve.
« C'était une maison propre »
Vêtue d'une veste cintrée crème, d'une étole beige et d'un pantalon noir à petits carreaux, les cheveux coupés courts, la gérante du bar a fait face aux magistrats. De sa petite voix, elle a fait celle qui ne comprenait pas ce qu'elle faisait là.
« Je tombe de haut. Mes instructions ont toujours été claires : jamais de débordement chez moi. » Et de le marteler tout au long de l'audience. « Jamais je n'ai autorisé de tels actes chez moi. Jamais je n'aurais toléré de tels actes. S'il y a eu des choses, c'était derrière moi. J'avais une totale confiance en mon personnel, jamais je ne les aurais cru capables d'un tel comportement. Ma maison, c'était une maison propre. J'ai d'ailleurs viré des filles qui avaient de mauvais comportements. Sur le champ ! »
Le dossier est lourd de plus de 1 300 pages. Une quinzaine d'employées, plus encore de clients, ont évoqué les mêmes faits, le même spectacle…
Passée la honte et les pressions, deux jeunes filles d'une vingtaine d'années ont fait face à Maria. « Tout ce qu'elle dit est faux. Le client, il savait quand il venait au bar ce qui se passait dans les salons. Nous, on devait faire tomber des bouteilles, vider les coupes pour qu'il en remette une autre… et lui, il commençait à toucher. Si une fille ne travaillait pas, elle ne restait pas longtemps. »
« On se faisait disputer si on ne faisait rien », ajoute cette autre jeune femme. « J'ai eu un premier avertissement, un deuxième… Plus d'argent, plus rien, il fallait bien que je paye mon loyer. » Un loyer que certaines ne pensaient pas avoir à payer si cher, car justement logées au- dessus du bar. « J'habitais en haut, je voyais personne, elle ne nous ouvrait pas. Parfois, on restait enfermées de 4 heures à 16 heures. »
« C'est elle qui a mis fin au système »
Car voilà, outre le fait de se livrer à des actes de proxénétisme, Maria Goncalves gardait les filles sous clés, oubliant parfois de leur ouvrir pendant 24 heures… Me Leroy, pour deux des parties civiles, évoquera « des conditions d'hébergement dignes d'une maison close ». Me Legay et Me Plagne, représentant deux autres victimes, insisteront sur « les pressions » dans ce dossier pour « faire taire les victimes ». Pour la défense de Maria Goncalves, Me Ognami contestera la « qualité de victimes » des jeunes hôtesses. « Jamais elles n'ont été séquestrées ! Elles pouvaient s'échapper ! De quoi parle-t-on là ? De quelles pressions ? Aujourd'hui, on nous dit que ça fait 20 ans que ça se savait ? Ma cliente était là depuis 6 ans ! Elle doit payer pour tout un système qu'elle ne connaissait pas ? Et le premier magistrat, lui, il était au courant ? Tout le monde dit que c'était de notoriété publique… Ma cliente n'a commis aucune infraction. Elle n'était pas au courant des agissements de ses hôtesses ! » Pour l'avocat, la victime, c'est elle : « C'est elle qui a mis fin au système en place. Elle ne cautionnait pas ce qu'il se passait avant ! S'il se passait quelque chose, c'était dans son dos. Dans cette affaire, c'est son honneur qui a été bafoué ». Et d'insinuer, « une possible vengeance, un règlement de comptes ».
Pour le parquet, le doute n'est pas permis, les infractions sont « graves », passibles de 7 ans d'emprisonnement. Et de requérir 36 mois dont 18 mois avec sursis et 15 000 euros d'amende. L'affaire a été mise en délibéré au 19 octobre
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/tribunal-correctionnel-epernay-laffaire-du-cupidon-lhistoire-dune-maison-close-echange
LES clients - nombreux - ont été entendus. Les filles ont parlé… Les langues se sont déliées hier après-midi. On a parlé masturbations, fellations, relations sexuelles plus poussées… le tout sur fond d'alcool, de drogue et d'argent. Maria Goncalves Da Conceicao, 54 ans, gérante du Cupidon depuis 2003, s'est retrouvée à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, à la suite d'une… dénonciation.
Hier, les trois petits salons du Cupidon, ce bar de nuit de la rue de Sézanne, ont finalement livré leurs secrets inavouables. Des filles qui poussaient à la consommation, des bouteilles de champagne qui s'échangeaient entre 145 et 300 euros, des hommes qui savaient ce qu'ils auraient en échange : des relations intimes avec des filles qui n'avaient pas vraiment le choix… Des témoins qui diront tous la même chose : c'était de notoriété publique à Epernay. A la troisième bouteille, les faveurs tombaient !
« Ça faisait longtemps que ça se savait. Ça faisait 20 ans que ça existait ! ». Hier, deux jeunes filles, victimes dans cette affaire, ont osé braver l'interdit et faire face à leur tenancière. Elles ont parlé sans tabou des relations sexuelles qu'elles avaient avec les clients. Elles ont rappelé les consignes de la gérante de « venir en minijupe, sans culotte », de « faire tomber les bouteilles », de « faire du chiffre ».
« Elle savait tout, elle venait même dans les salons avec nous. Même elle, elle se faisait toucher… Et nous, si on refusait, on avait des avertissements. Certaines filles ont été virées parce qu'elles refusaient toute relation sexuelle. » Le dossier est accablant, les témoignages sont nombreux et concordants. Pour autant, Maria Goncalves nie les faits. Elle n'a rien vu, rien entendu. Elle n'a rien fait que la morale réprouve.
« C'était une maison propre »
Vêtue d'une veste cintrée crème, d'une étole beige et d'un pantalon noir à petits carreaux, les cheveux coupés courts, la gérante du bar a fait face aux magistrats. De sa petite voix, elle a fait celle qui ne comprenait pas ce qu'elle faisait là.
« Je tombe de haut. Mes instructions ont toujours été claires : jamais de débordement chez moi. » Et de le marteler tout au long de l'audience. « Jamais je n'ai autorisé de tels actes chez moi. Jamais je n'aurais toléré de tels actes. S'il y a eu des choses, c'était derrière moi. J'avais une totale confiance en mon personnel, jamais je ne les aurais cru capables d'un tel comportement. Ma maison, c'était une maison propre. J'ai d'ailleurs viré des filles qui avaient de mauvais comportements. Sur le champ ! »
Le dossier est lourd de plus de 1 300 pages. Une quinzaine d'employées, plus encore de clients, ont évoqué les mêmes faits, le même spectacle…
Passée la honte et les pressions, deux jeunes filles d'une vingtaine d'années ont fait face à Maria. « Tout ce qu'elle dit est faux. Le client, il savait quand il venait au bar ce qui se passait dans les salons. Nous, on devait faire tomber des bouteilles, vider les coupes pour qu'il en remette une autre… et lui, il commençait à toucher. Si une fille ne travaillait pas, elle ne restait pas longtemps. »
« On se faisait disputer si on ne faisait rien », ajoute cette autre jeune femme. « J'ai eu un premier avertissement, un deuxième… Plus d'argent, plus rien, il fallait bien que je paye mon loyer. » Un loyer que certaines ne pensaient pas avoir à payer si cher, car justement logées au- dessus du bar. « J'habitais en haut, je voyais personne, elle ne nous ouvrait pas. Parfois, on restait enfermées de 4 heures à 16 heures. »
« C'est elle qui a mis fin au système »
Car voilà, outre le fait de se livrer à des actes de proxénétisme, Maria Goncalves gardait les filles sous clés, oubliant parfois de leur ouvrir pendant 24 heures… Me Leroy, pour deux des parties civiles, évoquera « des conditions d'hébergement dignes d'une maison close ». Me Legay et Me Plagne, représentant deux autres victimes, insisteront sur « les pressions » dans ce dossier pour « faire taire les victimes ». Pour la défense de Maria Goncalves, Me Ognami contestera la « qualité de victimes » des jeunes hôtesses. « Jamais elles n'ont été séquestrées ! Elles pouvaient s'échapper ! De quoi parle-t-on là ? De quelles pressions ? Aujourd'hui, on nous dit que ça fait 20 ans que ça se savait ? Ma cliente était là depuis 6 ans ! Elle doit payer pour tout un système qu'elle ne connaissait pas ? Et le premier magistrat, lui, il était au courant ? Tout le monde dit que c'était de notoriété publique… Ma cliente n'a commis aucune infraction. Elle n'était pas au courant des agissements de ses hôtesses ! » Pour l'avocat, la victime, c'est elle : « C'est elle qui a mis fin au système en place. Elle ne cautionnait pas ce qu'il se passait avant ! S'il se passait quelque chose, c'était dans son dos. Dans cette affaire, c'est son honneur qui a été bafoué ». Et d'insinuer, « une possible vengeance, un règlement de comptes ».
Pour le parquet, le doute n'est pas permis, les infractions sont « graves », passibles de 7 ans d'emprisonnement. Et de requérir 36 mois dont 18 mois avec sursis et 15 000 euros d'amende. L'affaire a été mise en délibéré au 19 octobre
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jeudi 22 septembre 2011
Montbéliard : le psychiatre jouait le "docteur dealer"
« Vous êtes le Lucky Luke de l’ordonnance. Celui qui dégaine son stylo plus vite que son ombre ». D’emblée, le président du tribunal de Monbéliard Troilo image et éclaire le dossier. Tout débute par un contrôle du pharmacien enquêteur de la santé publique, de Besançon. Il constate une recrudescence de prescriptions de Rohypnol dans les pharmacies de Montbéliard. Dans l’une d’elle, sur 126 prescriptions, 102 émanent d’un seul et même médecin, le D r M. Un praticien à la réputation sulfureuse au sein même du tribunal de Montbéliard. Un jour, l’ancien président Kirchner s’était énervé tout rouge en apprenant que ledit docteur prescrivait à qui mieux mieux du Subutex.
Outre les prescriptions illégales, c’est précisément le deuxième pan de la plainte le concernant. « Comment vous dire ? On a l’impression que toute la clientèle de toxicomanes venait chez vous. On vous reproche d’avoir été complaisant avec ces gens-là. Et pas dans un but humanitaire. Plutôt lucratif… », poursuit le président qui signale au passage que le prévenu était soumis à l’impôt sur la fortune. Le procureur fulmine littéralement : « Vous savez comment les toxicomanes vous appellent ? Docteur dealer ! » Si le ministère public se montre aussi vindicatif, c’est en raison de ce qui suinte du dossier. Le fait que les drogués venaient s’approvisionner pour, peut-être, revendre la marchandise, alimentant ainsi un trafic. « Le jour où un toxicomane a effectivement envoyé un copain dans ce but, j’ai arrêté. Et puis vous savez, je ne gagnais pas plus qu’un cardiologue », se défend le mis en cause.
L’avocat de la défense, bondit. « Ah l’ISF ! Mon client n’y a été soumis que deux ans. On a tout cherché dans ce dossier et qu’a-t-on trouvé au final ? 134 cas litigieux pour le Rohypnol et un seul pour le Subutex. Et ce sur la période 2003-2006. Il faut ramener tout cela à de justes proportions. Jugement : trois mois de prison avec sursis et 5 000 € d’amende.
http://www.estrepublicain.fr/justice/2011/09/22/on-vous-appelle-docteur-dealer
Outre les prescriptions illégales, c’est précisément le deuxième pan de la plainte le concernant. « Comment vous dire ? On a l’impression que toute la clientèle de toxicomanes venait chez vous. On vous reproche d’avoir été complaisant avec ces gens-là. Et pas dans un but humanitaire. Plutôt lucratif… », poursuit le président qui signale au passage que le prévenu était soumis à l’impôt sur la fortune. Le procureur fulmine littéralement : « Vous savez comment les toxicomanes vous appellent ? Docteur dealer ! » Si le ministère public se montre aussi vindicatif, c’est en raison de ce qui suinte du dossier. Le fait que les drogués venaient s’approvisionner pour, peut-être, revendre la marchandise, alimentant ainsi un trafic. « Le jour où un toxicomane a effectivement envoyé un copain dans ce but, j’ai arrêté. Et puis vous savez, je ne gagnais pas plus qu’un cardiologue », se défend le mis en cause.
L’avocat de la défense, bondit. « Ah l’ISF ! Mon client n’y a été soumis que deux ans. On a tout cherché dans ce dossier et qu’a-t-on trouvé au final ? 134 cas litigieux pour le Rohypnol et un seul pour le Subutex. Et ce sur la période 2003-2006. Il faut ramener tout cela à de justes proportions. Jugement : trois mois de prison avec sursis et 5 000 € d’amende.
http://www.estrepublicain.fr/justice/2011/09/22/on-vous-appelle-docteur-dealer
Accident de Villiers-le-Bel : un policier renvoyé en correctionnelle
Le policier qui conduisait le véhicule impliqué dans l'accident dans lequel deux adolescents avaient trouvé la mort, en 2007 à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), sera jugé devant un tribunal correctionnel pour «homicide involontaire», selon des sources judiciaires. La date du procès n'a pas encore été fixée.
La mort le 25 novembre 2007 de Moushin et Lakamy avait entraîné deux jours d'émeutes et d'échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre. Le procès du policier, dont le véhicule était entré en collision avec la moto des deux jeunes, se tiendra devant le tribunal correctionnel de Pontoise.
«C'est une décision qui ira dans le sens de la paix et de la réconciliation», a déclaré Me Jean-Pierre Mignard, avocat des familles des victimes, tout en déplorant «une gestion calamiteuse» de cette affaire par les pouvoirs publics qui ont, selon lui, «embrasé la cité» en tardant à désigner un juge d'instruction.
L'ouverture d'une information judiciaire avait été annoncée par Nicolas Sarkozy fin novembre 2007, quatre jours après l'accident qui avait été suivi d'une flambée de violences à Villiers-le-Bel, au cours desquelles des policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu. Ces violences avaient fait craindre une répétition des émeutes qui avaient embrasé les banlieues françaises à l'automne 2005.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/accident-de-villiers-le-bel-un-policier-renvoye-en-correctionnelle-22-09-2011-1620343.php
La mort le 25 novembre 2007 de Moushin et Lakamy avait entraîné deux jours d'émeutes et d'échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre. Le procès du policier, dont le véhicule était entré en collision avec la moto des deux jeunes, se tiendra devant le tribunal correctionnel de Pontoise.
«C'est une décision qui ira dans le sens de la paix et de la réconciliation», a déclaré Me Jean-Pierre Mignard, avocat des familles des victimes, tout en déplorant «une gestion calamiteuse» de cette affaire par les pouvoirs publics qui ont, selon lui, «embrasé la cité» en tardant à désigner un juge d'instruction.
L'ouverture d'une information judiciaire avait été annoncée par Nicolas Sarkozy fin novembre 2007, quatre jours après l'accident qui avait été suivi d'une flambée de violences à Villiers-le-Bel, au cours desquelles des policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu. Ces violences avaient fait craindre une répétition des émeutes qui avaient embrasé les banlieues françaises à l'automne 2005.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/accident-de-villiers-le-bel-un-policier-renvoye-en-correctionnelle-22-09-2011-1620343.php
Un sanglier mort qui divise les chasseurs
C'est une histoire qui n'en finit pas de faire long feu à la barre du tribunal. Pour un sanglier blessé, qu'un chasseur hors battue acheva, tout un coin du Quercy s'enfièvre.
C'est le seul prévenu dans cette affaire qui a dérapé en 2010 et pris de l'ampleur une fois que les chasseurs entre Brassac ,Saint-Nazaire-de-Valentane et Montesquieu qui avaient levé et blessé un sanglier surent qu'il fut abattu plus loin par un nemrod plus solitaire dans ses tableaux de chasse et leurs compositions. Ce jour-là, circulant en voiture le chasseur d'une localité du canton de Bourg-de-Visa aurait vu dans la campagne en contrebas de la route la bête blessée. Après avoir stoppé son véhicule, il prit son fusil et le nemrod parcourut quelques hectomètres pour tuer d'un coup de feu à l'épaule le cochon sauvage. «J'ai vu ce sang autour de son cou.Et comme il était bien blessé je me suis dit je vais le finir» (sic) Tout partit en vrille à partir de ce moment-là, car celui qui avait achevé cette bête aurait outrepassé ses droits.
Et des quelques dizaines de kilos de civet et pâté à venir tout se déplaca ailleurs avec des menaces sérieuses contre des gardes et le président d'une ACCA.
Les gendarmes du chef-lieu de canton plaçant en garde à vue l'auteur de cette chasse interdite (du moins pour les autres) et surtout celui qui dans un fougueux emportement mélangea insultes et menaces de mort contre des gens qui ont autorité à faire prévaloir sur le plan de la chasse. Renvoyée une première fois en mai dernier l'affaire a donc été examinée longuement.
L'autopsie faite par les gardes tentant de démontrer que le sanglier était loin d'être aussi gravement blessée que le tireur final ne l'affirme.
En parties civiles à la fois pour les menacés dont des gardes communaux et la fédération départementale de chasse de Tarn-et-Garonne Me Angèle Ferès réclama des dommages et intérêts en euros sonnants et trébuchants. La procureure de la République Nadège Cula stigmatisa la gravité des faits dont les menaces de mort.Elle demanda que le prévenu soit notamment privé des droits de chasse pendant deux ans. Me Luc Fiorina en défense décrivit son client comme un passionné de la chasse, propriétaire d'une des plus belles meutes du secteur.
Il tenta de démontrer au travers d'articles de loi que le tireur avait respecté les règles de la chasse courante et que son geste n'avait rien d'un acte illégal. Pour l es menaces et autres imprécations qui vinrent, il les fit passer sur un coup de sang. Il faudra patienter jusqu'au 14 octobre pour connaître le prix de revient au kilo de ce sanglier pour le prévenu lors du prononcé du délibéré.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/22/1173398-montauban-un-sanglier-mort-qui-divise-les-chasseurs.html
C'est le seul prévenu dans cette affaire qui a dérapé en 2010 et pris de l'ampleur une fois que les chasseurs entre Brassac ,Saint-Nazaire-de-Valentane et Montesquieu qui avaient levé et blessé un sanglier surent qu'il fut abattu plus loin par un nemrod plus solitaire dans ses tableaux de chasse et leurs compositions. Ce jour-là, circulant en voiture le chasseur d'une localité du canton de Bourg-de-Visa aurait vu dans la campagne en contrebas de la route la bête blessée. Après avoir stoppé son véhicule, il prit son fusil et le nemrod parcourut quelques hectomètres pour tuer d'un coup de feu à l'épaule le cochon sauvage. «J'ai vu ce sang autour de son cou.Et comme il était bien blessé je me suis dit je vais le finir» (sic) Tout partit en vrille à partir de ce moment-là, car celui qui avait achevé cette bête aurait outrepassé ses droits.
Et des quelques dizaines de kilos de civet et pâté à venir tout se déplaca ailleurs avec des menaces sérieuses contre des gardes et le président d'une ACCA.
« Je vais t'acheter un cercueil »
Menaces sur le thème : « Je mets deux chevrotines, une pour toi, une pour moi » Ou plus loin encore la promesse d'aller «acheter un cercueil avec des billets de 50€». Ces éclats de voix et menaces firent tellement désordre dans la contrée que plainte fut déposée.Les gendarmes du chef-lieu de canton plaçant en garde à vue l'auteur de cette chasse interdite (du moins pour les autres) et surtout celui qui dans un fougueux emportement mélangea insultes et menaces de mort contre des gens qui ont autorité à faire prévaloir sur le plan de la chasse. Renvoyée une première fois en mai dernier l'affaire a donc été examinée longuement.
La bête était moins blessée que prévu
L'avocat du prévenu Me Luc Fiorina tentant de faire prévaloir l'exception de la garde à vue. Très volubile à la barre ,le prévenu chasseur ,un quinquagénaire natif de Valence -d'Agen expliqua qu'il avait vu la bête blessée passer en contrebas et que jamais il ne l'avait tiré de la route et de son véhicule.L'autopsie faite par les gardes tentant de démontrer que le sanglier était loin d'être aussi gravement blessée que le tireur final ne l'affirme.
En parties civiles à la fois pour les menacés dont des gardes communaux et la fédération départementale de chasse de Tarn-et-Garonne Me Angèle Ferès réclama des dommages et intérêts en euros sonnants et trébuchants. La procureure de la République Nadège Cula stigmatisa la gravité des faits dont les menaces de mort.Elle demanda que le prévenu soit notamment privé des droits de chasse pendant deux ans. Me Luc Fiorina en défense décrivit son client comme un passionné de la chasse, propriétaire d'une des plus belles meutes du secteur.
Il tenta de démontrer au travers d'articles de loi que le tireur avait respecté les règles de la chasse courante et que son geste n'avait rien d'un acte illégal. Pour l es menaces et autres imprécations qui vinrent, il les fit passer sur un coup de sang. Il faudra patienter jusqu'au 14 octobre pour connaître le prix de revient au kilo de ce sanglier pour le prévenu lors du prononcé du délibéré.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/22/1173398-montauban-un-sanglier-mort-qui-divise-les-chasseurs.html
Toufick, 10 ans, a été retrouvé sain et sauf
Après l’inquiétude, la joie. Le garçon de 10 ans, disparu mardi soir dans la Drôme alors qu'il faisait du vélo devant la maison paternelle, est sain et sauf ! Il a été retrouvé hier vers 20 h, dans la banlieue lyonnaise.
Toufick El Fahem a été remis aux gendarmes par des habitants de Mions chez qui il avait trouvé refuge. Selon ses premières déclarations, il aurait été "emmené par des gens qui parlaient une langue étrangère et téléphonaient beaucoup".
"C'est bien lui, il est sain et sauf. L'enquête devra déterminer ce qui lui est arrivé", a simplement déclaré le capitaine Alexandre Gurret, officier de communication de la gendarmerie. Plus de 230 gendarmes et une vingtaine d'habitants avaient ratissé en vain, hier, un vaste secteur boisé jouxtant Lapeyrouse-Mornay, dans la Drôme, d'où l'enfant s'était volatilisé. Aucune piste, fugue ou enlèvement, n'était jusqu'alors privilégiée. Enfant unique, il s'était installé dans la commune avec ses parents il y a moins d'un an, mais ces derniers s'étaient séparés en juillet et le garçon avait été "très marqué par cette séparation", avait confié un membre de la famille. Un avis national de recherche avait été lancé.
Suite à l’alerte donnée mardi soir, une trentaine de gendarmes, aidée d’un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, avait patrouillé sur le secteur jusque tard dans la nuit, à pied, avec des chiens, à la recherche de l’enfant dont seule la bicyclette avait été retrouvée, dans une rue du village.
Hier, avec le renfort de 150 gendarmes, les recherches reprenaient dans ce secteur rural boisé, nécessitant une battue “très fine”.
Élève de CM1 à l’école primaire de Lapeyrouse-Mornay, Toufick était normalement venu en classe mardi, avait indiqué le maire Marcel Cros, le décrivant comme un garçon "très calme".
La mère, qui ne vit plus dans la région, était arrivée hier matin à Lapeyrouse-Mornay avait indiqué le procureur de la Rébublique, Antoine Paganelli. Depuis la séparation du couple, l’enfant "vivait avec son père", chauffeur routier. L’enquête avait été confiée aux gendarmes de la compagnie de Romans et de la section de recherches de Grenoble.
http://www.midilibre.fr/2011/09/21/a-ete-retrouve-sain-et-sauf,391225.php
Toufick El Fahem a été remis aux gendarmes par des habitants de Mions chez qui il avait trouvé refuge. Selon ses premières déclarations, il aurait été "emmené par des gens qui parlaient une langue étrangère et téléphonaient beaucoup".
"C'est bien lui, il est sain et sauf. L'enquête devra déterminer ce qui lui est arrivé", a simplement déclaré le capitaine Alexandre Gurret, officier de communication de la gendarmerie. Plus de 230 gendarmes et une vingtaine d'habitants avaient ratissé en vain, hier, un vaste secteur boisé jouxtant Lapeyrouse-Mornay, dans la Drôme, d'où l'enfant s'était volatilisé. Aucune piste, fugue ou enlèvement, n'était jusqu'alors privilégiée. Enfant unique, il s'était installé dans la commune avec ses parents il y a moins d'un an, mais ces derniers s'étaient séparés en juillet et le garçon avait été "très marqué par cette séparation", avait confié un membre de la famille. Un avis national de recherche avait été lancé.
Suite à l’alerte donnée mardi soir, une trentaine de gendarmes, aidée d’un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, avait patrouillé sur le secteur jusque tard dans la nuit, à pied, avec des chiens, à la recherche de l’enfant dont seule la bicyclette avait été retrouvée, dans une rue du village.
Hier, avec le renfort de 150 gendarmes, les recherches reprenaient dans ce secteur rural boisé, nécessitant une battue “très fine”.
Élève de CM1 à l’école primaire de Lapeyrouse-Mornay, Toufick était normalement venu en classe mardi, avait indiqué le maire Marcel Cros, le décrivant comme un garçon "très calme".
La mère, qui ne vit plus dans la région, était arrivée hier matin à Lapeyrouse-Mornay avait indiqué le procureur de la Rébublique, Antoine Paganelli. Depuis la séparation du couple, l’enfant "vivait avec son père", chauffeur routier. L’enquête avait été confiée aux gendarmes de la compagnie de Romans et de la section de recherches de Grenoble.
http://www.midilibre.fr/2011/09/21/a-ete-retrouve-sain-et-sauf,391225.php
Le bel échec des apprentis Spaggiari
Beaucoup de questions et aucune réponse, aucune certitude mais des hypothèses. Plus de 24 heures après la découverte d’un tunnel donnant accès à l’intérieur de la banque, les auteurs courent toujours. Les policiers n’ont aucune piste sérieuse.
QUI sont-ils, ces voleurs qui ont, avec un certain culot, il faut tout de même mettre ça à leur crédit, tenter de commettre le casse du siècle? Des professionnels, des amateurs? Sans doute pas des primo-délinquants mais pas des membres du grand banditisme. Les policiers en charge de l’enquête, après avoir communiqué lundi sur cette tentative de cambriolage avorté, souhaitent garder farouchement secret les indices en leur possession.
Il faut bien l’admettre, les apprentis Spaggiari laissent derrière eux des tas de questions. Nous avons emprunté le chemin qu’ils ont parcouru.
De longs jours d’effort
Pour accéder à la banque, ils se sont introduits par l’arrière du magasin désaffecté, donnant rue de l’abbaye d’Isle. Comment ont-ils fait? Ils ont probablement posé une échelle sur le rideau de fer pour enjamber les barbelés.
Une fois, dans la cour longeant des bâtiments désaffectés, ils ont ouvert, grâce au commutateur, le rideau métallique afin de rentrer leurs outils. Ils ont ensuite court-circuité le commutateur pour empêcher toute personne d’entrer. Samedi, les propriétaires Jaillant n’ont d’ailleurs pas pu entrer (lire page ci-contre).
Les voleurs n’avaient plus qu’à forcer la porte de la réserve de ce commerce familial, puis à parcourir un dédale de couloirs avant d’accéder aux caves, sur deux niveaux, dont l’entrée se fait par un étroit escalier en fer, situé juste derrière l’ancienne entrée du commerce, rue d’Isle.
Là, au premier sous-sol, dans une pièce d’environ 10 m2, ils ont commencé à creuser un passage dans le mur de briques, puis de pierres, avec visiblement des outils non professionnels.
Combien de temps? De longs jours. Ils ne craignaient pas d’être entendus, car dans le quartier, depuis quelques semaines, les chantiers se multiplient et le voisinage est souvent dérangé par des ouvriers qui percent des tranchées.
Impossible de creuser à deux de front
Spaggiari a toujours dit, lors de son casse à Nice en 1976, que le plus dur avait été d’évacuer les gravats. Ces imitateurs les ont d’abord entreposés sur des armoires, puis expédiés dans les souterrains du deuxième niveau.
Ils ont réussi à construire un tunnel de plusieurs mètres, en forme de coude. Les malfrats ont dû se relayer. Impossible de creuser à deux de front, le tunnel ne pouvant être parcouru qu’accroupi, d’après ce que nous avons constaté. Il débouche dans un couloir de la banque, qui servait d’archives. Les voleurs n’ont neutralisé aucune alarme. Alors que rien ne les empêchait de faire un petit tour dans les locaux, ils ne se sont pas aventurés plus loin. Après des jours d’efforts, ils ont rebroussé chemin. La salle des coffres-forts de la banque, selon nos informations, se trouve à plusieurs dizaines de mètres de l’endroit de la fin de leur tunnel. Lequel a été découvert lundi, en fin de matinée, par un employé qui a donné l’alerte.
«C’est hallucinant», lâche, surprise la fille des propriétaires Jaillant qui nous fait visiter les lieux. «Je suppose que la police technique et scientifique a déjà tout examiné mais avec tout ce chantier, on se demande s’ils ont trouvé grand-chose.» Des outils? Des traces de campings sauvages, des traces ADN, des empreintes digitales? Les enquêteurs gardent farouchement le mystère.
Aurélie BEAUSSART (abeaussart@journal-lunion.fr)
«J'ai un coffre ici, je veux la vérité»
L’accueil est un peu crispé mais cependant cordial, du côté des employés du Crédit du Nord, rue d’Isle à Saint-Quentin, hier matin. Pour le premier jour d’ouverture au public de l’établissement bancaire depuis la découverte de l’étrange visite, le personnel «briffé», renseigne sommairement les clients inquiets.
Quant aux curieux journalistes: «Malheureusement, on ne peut vraiment pas vous montrer la salle dont il s’agit, ni répondre à vos questions, désolé.» Mine contrite rapide avant de passer au suivant dans la file d’attente.
Il s’agit d’un client, d’un bon client visiblement et qui semble assez contrarié: «J’ai un coffre ici, j’ai entendu à la radio que des voleurs se sont introduits dans la banque en creusant un tunnel, je veux savoir la vérité. Est-ce que mon coffre a été vidé?»
L’employée au guichet d’accueil a un discours efficace, accompagné de gestes d’apaisement. En quelques mots, elle rassure le client, parle d’une tentative de vol, certifie que les voleurs s’en sont pris uniquement à la salle des archives, une sorte de débarras où rien d’important ne serait entreposé, avant de lui proposer un entretien personnel, sans doute avec un conseiller. Une femme qui attend son tour, visiblement pas au courant, s’exclame, surprise : «Qu’est ce que c’est que cette histoire de tunnel?»http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-bel-echec-des-apprentis-spaggiari
QUI sont-ils, ces voleurs qui ont, avec un certain culot, il faut tout de même mettre ça à leur crédit, tenter de commettre le casse du siècle? Des professionnels, des amateurs? Sans doute pas des primo-délinquants mais pas des membres du grand banditisme. Les policiers en charge de l’enquête, après avoir communiqué lundi sur cette tentative de cambriolage avorté, souhaitent garder farouchement secret les indices en leur possession.
Il faut bien l’admettre, les apprentis Spaggiari laissent derrière eux des tas de questions. Nous avons emprunté le chemin qu’ils ont parcouru.
De longs jours d’effort
Pour accéder à la banque, ils se sont introduits par l’arrière du magasin désaffecté, donnant rue de l’abbaye d’Isle. Comment ont-ils fait? Ils ont probablement posé une échelle sur le rideau de fer pour enjamber les barbelés.
Une fois, dans la cour longeant des bâtiments désaffectés, ils ont ouvert, grâce au commutateur, le rideau métallique afin de rentrer leurs outils. Ils ont ensuite court-circuité le commutateur pour empêcher toute personne d’entrer. Samedi, les propriétaires Jaillant n’ont d’ailleurs pas pu entrer (lire page ci-contre).
Les voleurs n’avaient plus qu’à forcer la porte de la réserve de ce commerce familial, puis à parcourir un dédale de couloirs avant d’accéder aux caves, sur deux niveaux, dont l’entrée se fait par un étroit escalier en fer, situé juste derrière l’ancienne entrée du commerce, rue d’Isle.
Là, au premier sous-sol, dans une pièce d’environ 10 m2, ils ont commencé à creuser un passage dans le mur de briques, puis de pierres, avec visiblement des outils non professionnels.
Combien de temps? De longs jours. Ils ne craignaient pas d’être entendus, car dans le quartier, depuis quelques semaines, les chantiers se multiplient et le voisinage est souvent dérangé par des ouvriers qui percent des tranchées.
Impossible de creuser à deux de front
Spaggiari a toujours dit, lors de son casse à Nice en 1976, que le plus dur avait été d’évacuer les gravats. Ces imitateurs les ont d’abord entreposés sur des armoires, puis expédiés dans les souterrains du deuxième niveau.
Ils ont réussi à construire un tunnel de plusieurs mètres, en forme de coude. Les malfrats ont dû se relayer. Impossible de creuser à deux de front, le tunnel ne pouvant être parcouru qu’accroupi, d’après ce que nous avons constaté. Il débouche dans un couloir de la banque, qui servait d’archives. Les voleurs n’ont neutralisé aucune alarme. Alors que rien ne les empêchait de faire un petit tour dans les locaux, ils ne se sont pas aventurés plus loin. Après des jours d’efforts, ils ont rebroussé chemin. La salle des coffres-forts de la banque, selon nos informations, se trouve à plusieurs dizaines de mètres de l’endroit de la fin de leur tunnel. Lequel a été découvert lundi, en fin de matinée, par un employé qui a donné l’alerte.
«C’est hallucinant», lâche, surprise la fille des propriétaires Jaillant qui nous fait visiter les lieux. «Je suppose que la police technique et scientifique a déjà tout examiné mais avec tout ce chantier, on se demande s’ils ont trouvé grand-chose.» Des outils? Des traces de campings sauvages, des traces ADN, des empreintes digitales? Les enquêteurs gardent farouchement le mystère.
Aurélie BEAUSSART (abeaussart@journal-lunion.fr)
«J'ai un coffre ici, je veux la vérité»
L’accueil est un peu crispé mais cependant cordial, du côté des employés du Crédit du Nord, rue d’Isle à Saint-Quentin, hier matin. Pour le premier jour d’ouverture au public de l’établissement bancaire depuis la découverte de l’étrange visite, le personnel «briffé», renseigne sommairement les clients inquiets.
Quant aux curieux journalistes: «Malheureusement, on ne peut vraiment pas vous montrer la salle dont il s’agit, ni répondre à vos questions, désolé.» Mine contrite rapide avant de passer au suivant dans la file d’attente.
Il s’agit d’un client, d’un bon client visiblement et qui semble assez contrarié: «J’ai un coffre ici, j’ai entendu à la radio que des voleurs se sont introduits dans la banque en creusant un tunnel, je veux savoir la vérité. Est-ce que mon coffre a été vidé?»
L’employée au guichet d’accueil a un discours efficace, accompagné de gestes d’apaisement. En quelques mots, elle rassure le client, parle d’une tentative de vol, certifie que les voleurs s’en sont pris uniquement à la salle des archives, une sorte de débarras où rien d’important ne serait entreposé, avant de lui proposer un entretien personnel, sans doute avec un conseiller. Une femme qui attend son tour, visiblement pas au courant, s’exclame, surprise : «Qu’est ce que c’est que cette histoire de tunnel?»http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-bel-echec-des-apprentis-spaggiari
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