C'est le seul prévenu dans cette affaire qui a dérapé en 2010 et pris de l'ampleur une fois que les chasseurs entre Brassac ,Saint-Nazaire-de-Valentane et Montesquieu qui avaient levé et blessé un sanglier surent qu'il fut abattu plus loin par un nemrod plus solitaire dans ses tableaux de chasse et leurs compositions. Ce jour-là, circulant en voiture le chasseur d'une localité du canton de Bourg-de-Visa aurait vu dans la campagne en contrebas de la route la bête blessée. Après avoir stoppé son véhicule, il prit son fusil et le nemrod parcourut quelques hectomètres pour tuer d'un coup de feu à l'épaule le cochon sauvage. «J'ai vu ce sang autour de son cou.Et comme il était bien blessé je me suis dit je vais le finir» (sic) Tout partit en vrille à partir de ce moment-là, car celui qui avait achevé cette bête aurait outrepassé ses droits.
Et des quelques dizaines de kilos de civet et pâté à venir tout se déplaca ailleurs avec des menaces sérieuses contre des gardes et le président d'une ACCA.
« Je vais t'acheter un cercueil »
Menaces sur le thème : « Je mets deux chevrotines, une pour toi, une pour moi » Ou plus loin encore la promesse d'aller «acheter un cercueil avec des billets de 50€». Ces éclats de voix et menaces firent tellement désordre dans la contrée que plainte fut déposée.Les gendarmes du chef-lieu de canton plaçant en garde à vue l'auteur de cette chasse interdite (du moins pour les autres) et surtout celui qui dans un fougueux emportement mélangea insultes et menaces de mort contre des gens qui ont autorité à faire prévaloir sur le plan de la chasse. Renvoyée une première fois en mai dernier l'affaire a donc été examinée longuement.
La bête était moins blessée que prévu
L'avocat du prévenu Me Luc Fiorina tentant de faire prévaloir l'exception de la garde à vue. Très volubile à la barre ,le prévenu chasseur ,un quinquagénaire natif de Valence -d'Agen expliqua qu'il avait vu la bête blessée passer en contrebas et que jamais il ne l'avait tiré de la route et de son véhicule.L'autopsie faite par les gardes tentant de démontrer que le sanglier était loin d'être aussi gravement blessée que le tireur final ne l'affirme.
En parties civiles à la fois pour les menacés dont des gardes communaux et la fédération départementale de chasse de Tarn-et-Garonne Me Angèle Ferès réclama des dommages et intérêts en euros sonnants et trébuchants. La procureure de la République Nadège Cula stigmatisa la gravité des faits dont les menaces de mort.Elle demanda que le prévenu soit notamment privé des droits de chasse pendant deux ans. Me Luc Fiorina en défense décrivit son client comme un passionné de la chasse, propriétaire d'une des plus belles meutes du secteur.
Il tenta de démontrer au travers d'articles de loi que le tireur avait respecté les règles de la chasse courante et que son geste n'avait rien d'un acte illégal. Pour l es menaces et autres imprécations qui vinrent, il les fit passer sur un coup de sang. Il faudra patienter jusqu'au 14 octobre pour connaître le prix de revient au kilo de ce sanglier pour le prévenu lors du prononcé du délibéré.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/22/1173398-montauban-un-sanglier-mort-qui-divise-les-chasseurs.html
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