C'est une affaire qui avait mis en émoi une partie paisible du cœur urbain de la cité d'Ingres il y a juste deux semaines. C'est en effet le mercredi 14 septembre (notre édition du vendredi 16 page 23) dans la matinée que pompiers et policiers convergeaient vers un immeuble de logements sociaux sis au 7 de la rue Lasserre. Une petite rue qui part de la partie basse de la place de la cathédrale pour aller déboucher vers la rue de la porte du Moustier.
Les forces de l'ordre et les pompiers se rendaient sur place suite à l'appel d'un locataire du troisième étage qui n'avait plus de nouvelles de son ami logeant dans l'appartement du dessous. Et les enquêteurs découvraient un des pièces en désordre, et surtout le corps sans vie d'un homme de 48 ans Dider Faner inhumé quelques jours plus tard dans le caveau familial du cimetière de Montbeton. La victime d'après les rares éléments de l'enquête recueillis semblait porter des traces de coups, qui avaient entraîné des saignements. L'enquête était réalisée en saisine à la fois par les policiers de la BSU de Montauban et ceux du SRPJ de Toulouse.
L'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal de Rangueil confirmait une mort violente, comme si la victime avait été rouée de coups. Le travail des limiers débutait alors par des investigations dans les relations les plus proches du défunt et son mode d'existence. Mais le travail était plus long que prévu car il y avait à surtout remonter d'éventuelles pistes dans une population un peu moins sédentarisée que celle de la victime. Qui a l'habitude de ne pas se fixer sur place. Plus encore quand un crime de sang vient d'y être commis.
Confondu par son ADN ?
Dans la collecte des indices laissés sur place, les policiers avaient effectué des prélèvements ADN. C'est semble-il ceux-ci qui ont parlé. Et permis d'arrêter mardi en fin de journée celui qui pour l'heure est le suspect numéro un. Il a été appréhendé à Cahors dans les milieux marginaux de la préfecture lotoise où il avait trouvé refuge. Il est jusqu'à ce matin en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police de la cité cadurcienne. Il serait plus ou moins passé aux aveux. Expliquant que la tragédie s'était nouée au terme d'une soirée copieusement arrosée. Et où lui en plus de l'alcool se serait chargé avec des stups. Puis les éclats de voix auraient dégénéré en violente bagarre. Le marginal sera déféré sûrement cet après-midi devant le parquet de Montauban où on lui signifiera ses chefs d'inculpation. Cette arrestation conclut t-elle définitivement l'enquête ? Y - avait-il une autre personne dans le logement de la rue Lasserre la nuit du meurtre ? Les policiers du SRPJ et leurs collègues montalbanais n'ont pas abandonné cette hypothèse… même si cette arrestation solutionne presque totalement ce crime sordide.http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/29/1178904-le-suspect-de-la-rue-lasserre-arrete.html
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