jeudi 28 février 2013

Collioure : un homme armé retranché chez lui

Un sexagénaire, instable psychologiquement, est actuellement retranché à son domicile de Collioure. Il est armé de son fusil de chasse, et les gendarmes négocient avec lui.
Un homme d'une soixantaine d'années est retranché chez lui depuis hier soir, à Collioure. Il est armé de son fusil de chasse, et refuse de sortir de chez lui. Il n'aurait néanmoins ni fait feu, ni blessé personne.
Une question de santé serait à l'origine de ce geste : l'homme, instable psychologiquement, devait être hospitalisé hier à l'hôpital psychiatrique de Thuir. Il refuse d'y aller.

Les gendarmes négocient actuellement pour faire sortir l'homme de lui

http://www.midilibre.fr/2013/02/28/collioure-un-homme-arme-retranche-chez-lui,652059.php

Carcassonne. La victime des tirs policiers témoigne : «J'ai vu un type en civil, sans brassard, qui me visait !»

Vingt quatre heures après avoir essuyé huit coups de feu tirés par erreur sur son véhicule, Horia, la jeune femme victime d'une terrible méprise policière témoigne.
Le visage marqué par une nuit sans sommeil, Horia, ouvre la porte du petit appartement qu'elle partage avec ses parents, ses sœurs et son frère dans le quartier de La Conte. Une serviette entoure encore ses cheveux lorsqu'elle apparaît dans l'entrebâillement. Ses traits sont tirés, ses yeux bouffis. D'une voix douce d'où ne pointent aucune colère ni amertume, la jeune femme de 30 ans revient sur les quelques minutes d'un cauchemar bien réel. «Je suis partie faire des courses vers 15 h 30», se remémore-t-elle. Horia se glisse derrière le volant de sa Mercedes pour rejoindre le magasin Leader Price. «Je suis passée devant le magasin Jardiland. En bas de cette route, il y a un cédez-le-passage… puis je me suis engagée à droite. Là, j'ai vu un type en civil, sans brassard qui se tenait sur ma gauche, à une dizaine de mètres devant moi. J'ai vu son arme, il me visait». Horia marque une pause dans son récit, comme si les images revenant à elle semblent la submerger. «Mon premier réflexe, ça a été de me baisser puis d'accélérer, je crois que je n'ai même pas vu la voiture de police banalisée. Il a tiré, je ne sais pas combien de fois… J'étais persuadée d'avoir été blessée». Horia, elle, n'a qu'une idée en tête : fuir. «J'ai encore accéléré, se souvient-elle en reprenant son récit. Je me souviens avoir pris le rond-point en sens inverse, mais la voiture avait du mal à avancer.» Tant bien que mal, Horia réussit à parcourir encore trois cents mètres avant d'abandonner sa voiture devant le magasin La Halle. Au fil de son témoignage, la jeune femme qui est actuellement en deuxième année de l'école de soins infirmiers de Carcassonne, retrouve un peu d'assurance. «J'ai vu la voiture qui me suivait dans mon rétroviseur, j'étais en panique. je suis entrée dans le magasin et j'ai demandé au personnel d'appeler la police». Horia va alors trouver refuge dans un minuscule cagibi sans fenêtre. «Je criais toujours : appelez la police ! Puis j'ai entendu la voix de cet homme. Je suis sorti, je lui ai demandé sa carte de police». Le policier comprend alors qu'il vient de commettre une terrible erreur. «Il m'a dit qu'il s'était trompé de véhicule, puis je me suis effondrée, lui me semblait également touché». Amenée au poste de police, Horia comprend alors qu'elle a la victime bien involontaire d'une singulière méprise. «Mais je ne rendais pas encore bien compte de ce qui s'était passé. C'est en revenant chez moi hier soir
[mardi soir] que je me suis écroulée car j'ai pensé au moment où il m'a tiré dessus que je ne reverrais plus mes parents». Pour Horia, la nuit a été longue. «Je n'ai pas fermé l'œil, avoue-t-elle. Sans cesse, les images de ce policier en arme me revenaient en tête». Choquée, stressée, Horia va décider en pleine nuit de se rendre aux urgences. Elle ira seule, «je ne voulais pas que ma mère s'angoisse encore plus». Mais avant de se diriger vers l'hôpital où les médecins urgentistes lui ont prescrit des calmants, horia a tenté de refaire le chemin, qui, avant-hier l'a amenée à croiser la route de ce policier de la brigade anticriminalité. «Je n'ai pas pu aller plus loin que Jardiland. J'ai fait demi-tour…»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/28/1571760-carcassonne-la-victime-des-tirs-policiers-temoigne-j-ai-vu-un-type-en-civil-sans-brassard-qui-me-visait.html

Voiture criblée de balles par un policier à Carcassonne : l'IGPN saisie

La justice a saisi mercredi l'Inspection générale de la police nationale à la suite des coups de feu tirés la veille à Carcassonne contre une voiture conduite par une femme, prise par erreur pour un malfaiteur évadé.
La scène aurait pu sembler sortie tout droit d'un film policier : une conductrice voit soudain un homme se dresser devant son véhicule, l'arme au poing, et ouvrir le feu... Malgré deux pneus crevés, elle franchit le barrage, avant de courir se réfugier dans un magasin d'un centre commercial proche, demandant aux employés d'appeler la police car "quelqu'un veut la tuer"... C'était mardi, dans une rue de Carcassonne. Le tireur n'était autre qu'un policier, qui croyait ouvrir le feu sur le véhicule d'un malfaiteur évadé.
Ce mercredi, la justice a saisi l'Inspection générale de la police nationale pour faire la lumière sur l'enchaînement des faits qui a conduit à cette terrible méprise. L'enquête devra notamment permettre de vérifier si le policier incriminé a fait usage de son arme de service "conformément à la réglementation en vigueur", a précisé à la presse le procureur de la République, Antoine Leroy. En tout, le policier avait tiré huit coups de feu vers la voiture - dont six avaient atteint leur but - la conductrice ayant accéléré en voyant un homme sans brassard de police pointer une arme vers elle. D'ores et déjà, on sait qu'aucune trace d'alcoolémie n'avait été trouvée chez le policier, ni chez la jeune femme.
Comme l'a expliqué mercredi le procureur, le malfaiteur dont le policier avait cru reconnaître le véhicule, évadé du centre hospitalier de Béziers en septembre dernier et condamné pour violences, avait été repéré dans le même secteur quelques minutes auparavant. Il circulait dans une voiture identique à celle de la conductrice.

Escroquerie au Pays basque : le vendeur d'aspirateurs multipliait les prix par dix

Durant des années, cet homme aujourd’hui âgé de 51 ans a été représentant chez Electrolux. Il en utilise encore le vocabulaire usant à l’envi de l’expression « force de vente ».
La présidente du tribunal correctionnel, Joëlle Péniguel, relève qu’entre « force de vente » et « vente forcée », il y a une marge que le démarcheur à domicile a franchi. Ce qui lui vaut de comparaître ce mardi à Bayonne.

Le scénario est à peu près le même pour les 12 victimes qui ont porté plainte à Ciboure, Orègue ou Aicirits. Toutes sont âgées voire dures d’oreille. Elles ont reçu la visite du vendeur qui, disent-elles, venait pour EDF ou pour les extincteurs. En fin de compte, l’homme a placé, selon les cas, des appareils antitartre, des purificateurs d’air, un fauteuil de relaxation, quelques aspirateurs et des contrats de crédit.
Il repartait avec des chèques d’un montant oscillant entre 2 000 et 7 500 euros. Pas de contrat, pas de facture et pas de respect du délai de rétractation de huit jours prévu dans la vente à domicile.
À la barre, le vendeur d’aspirateur se mue en marchand de salades : « On me dit de vendre, je vends ». Interrogé sur un autre démarcheur qui apparaît sur un bon de commande mais n’était pas déclaré, il dit : « il n’a jamais touché de numéraire ». Lorsqu’il vient reprendre du matériel que le client ne veut pas, il ponctionne 20 euros « C’est normal pour un pourboire ».
« Je n’ai jamais usé de subterfuge pour rentrer chez les gens. J’avais 600 clients chez Electrolux. Je les ai suivis. Ils sont devenus vieux. »
Prix multipliés par dix
Pour la procureur, Marie Hirigoyen, entre artifices et création de confusion, ce vendeur aux méthodes agressives est coupable : elle demande l’indemnisation des victimes et 12 mois de prison avec sursis.
Me Alain Larrea réfute la tentative d’escroquerie. « Oui, le prix de certains produits était multiplié par 10. Ce n’est pas interdit. Zara achète en Chine 10 centimes des vêtements vendus 10 euros ici. On ne lui fait pas un procès ». L’avocat concède les fautes pénales que sont l’absence de bon de commande ou de contrat mais estime que pour l’essentiel, on est à la frontière du droit civil et du droit pénal.
Le prévenu lui, dit s’être mis au bio et au yoga. « Aujourd’hui, ce type de vente n’est plus ma philosophie de vie. » Cela l’a été et le tribunal dira en délibéré le 26 mars si cette « philosophie » mérite condamnation ou non.

http://www.sudouest.fr/2013/02/27/force-de-vente-ou-ventes-forcees-978945-4018.php

mercredi 27 février 2013

Montbéliard: un homme blessé par balles

Un homme de 29 ans a été blessé par balles aux jambes, dimanche, dans la zone de sécurité prioritaire (ZSP) de Montbéliard, pour des raisons encore indéterminées. L'homme se promenait dans la rue, vers 21h30, lorsqu'un individu lui a tiré dans les jambes depuis un véhicule en marche, a indiqué le vice-procureur de Montbéliard, Lionel Pascal.

Le blessé a affirmé qu'il ne connaissait pas ses agresseurs et qu'il ignorait pourquoi il avait été pris pour cible, mais les enquêteurs du commissariat de Montbéliard n'excluent pas l'hypothèse d'un règlement de compte, notamment familial, a ajouté le magistrat.

La victime, connue de la justice pour des faits de vol et de trafic de stupéfiants, a été hospitalisée.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/27/97001-20130227FILWWW00597-montbeliard-un-homme-blesse-par-balles.php
Peu après 20H, un cycliste de 42 ans a été heurté par un TER circulant entre Amiens et Lille. L’accident s’est déroulé près de la gare de Pont de la Deûle, dans la commune de Flers-en-Escrebieux, non loin de Douai. Selon la SNCF, l’homme circulait sur une partie des voies strictement interdite au public.

Le train a été arrêté à 300 mètres de la gare et la centaine de voyageurs à son bord a été emmenée vers une salle des fêtes à proximité avant d’être transportées à destination par trois cars affrétés par la SNCF. Aucun blessé n’était à déplorer à bord du train. L’accident n’a pas eu de conséquence sur le trafic voyageur, selon la SNCF.

Le second accident s’est déroulé peu après 22H30. Un piéton a été percuté par le dernier TER de la journée reliant Lille à Dunkerque, peu avant l’arrivée du train à Bailleul, près de la frontière belge. Environ 25 passagers se trouvaient à bord et ont fini leur trajet par bus, a précisé la SNCF.

http://www.lavoixdunord.fr/region/percutees-par-des-ter-deux-personnes-tuees-mardi-soir-ia0b0n1061241

Castres. Des voleurs font une razzia dans les magasins de bricolage

S'agit-il de la même équipe ? Pas sûr. En tout cas, deux entreprises castraises spécialisées dans les matériaux du bâtiment, et les outils du bricoleur amateur au professionnel qui vont avec, ont subi un cambriolage nocturne. Point P, située quasiment en centre ville, rue du Rey, et CCL, installée sur la zone de Mélou, ont été visitées dans la nuit de lundi à mardi. Les locaux du CCL ont subi une effraction en milieu de nuit de mardi… après avoir déjà fait l'objet d'une tentative de cambriolage la veille !
Quant à Point P, voilà plus d'un an que l'entreprise n'avait pas eu de visiteurs de ce type. «C'était exactement le 12 octobre 2011, signale le directeur du site, David Azéma. Cette fois-là, nous avions subi plus de 5 000 € de dégâts pour 120 € de monnaies subtilisées dans la caisse. Ils avaient cassé la porte automatique.»
Et le directeur de préciser : «Cette fois-ci, je pense que le profil des malfrats est bien différents. Rien à voir avec des minots à la recherche de liquidités. Ils étaient bien organisés et savaient ce qu'ils voulaient.»
Les auteurs du coup ont franchi le grillage, puis ont tout simplement fracassé la vitrine du hall d'exposition avec des briques trouvées sur place. Une fois à l'intérieur, ils ont arraché les câbles d'informatique et d'électricité. «Le bug provoqué sur les ordinateurs confirme qu'ils sont passés entre 3 et 4 heures du matin», ajoute David Azéma. Puis, les voleurs ont fait main basse sur un stock important de matériels électroportatifs: perceuses, viceuses, perforateurs... Mais pas seulement : «Ils ont embarqué la parfaite panoplie d'une équipe qui prépare un plus gros coup : pince à décoffrer, coupe boulons, pince-monseigneur…», précise le directeur. Le butin a été déménagé à l'aide de brouettes et de diables également trouvés sur place. Nul doute qu'un fourgon ou un grand break les attendait à l'extérieur derrière les murs de l'entreprise. «Personne ne semble n'avoir rien entendu, regrette le directeur. Ils sont gonflés, car nous sommes au cœur d'un quartier. Cela dit, nous sommes régulièrement visités pour des vols des carburants… et ça, c'est vraiment agaçant.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570566-castres-des-voleurs-font-une-razzia-dans-les-magasins-de-bricolage.html

Une fillette de 3 mois dans un état critique, le père soupçonné de

Un petite fille de 3 mois qui aurait été frappée a été hospitalisée le week-end dernier à Valenciennes puis transférée à Lille. Son père âgé de 20 ans est mis en examen pour violences volontaires.
Un bébé de trois mois a été hospitalisé dans un état critique et son père mis en examen pour violences volontaires, soupçonné de lui avoir porté des coups, a indiqué jeudi le parquet de Valenciennes, dans le Nord. Le bébé, une fille, a été hospitalisé au cours du week-end, d'abord à Valenciennes puis transféré à Lille. Il aurait été frappé et non secoué. L'enquête a mené à désigner le père comme auteur présumé de coups portés à l'enfant, a expliqué le parquet.
"Pour le moment" une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires par ascendant, mais les charges pourraient évoluer en fonction de l'état de santé de l'enfant. Le père, âgé de 20 ans, a été mis en examen et écroué mardi. Il a, au cours de l'enquête, nié les faits, minimisant sa responsabilité, racontant qu'il avait glissé.
La mère, environ du même âge, a été placée en garde à vue dans un premier temps puis laissée libre. Elle a dit aux enquêteurs avoir déjà subi des violences de la part de son compagnon, notamment pendant sa grossesse. L'enquête se poursuivait afin de comprendre les circonstances exactes du drame.
 

Bordeaux : évacuation de deux squats de Roms

La police est intervenue de manière simultanée, ce matin, dans deux squats occupés par des Roms à Bordeaux. Rue des Etrangers, dans le quartier Bacalan, une centaine de Bulgares vivant dans des conditions misérables ont été priés de quitter les lieux. Médecin du Monde et des représentants d'associations de médiation étaient présents sur place.
Les hangars et autres cabanons devraient être prochainement rasés.

Le préfet délégué à la sécurité, Hubert Weigel, s'est rendu sur les deux sites et a supervisé les opérations qui se sont déroulées sans heurt.
Le squat de l'avenue Thiers a également été évacué. Ces trois hectares, sur la rive droite, peuplés de cabanes et de caravanes accueillaient des Roms de divers horizons.
Lors de la cérémonie de veux à la presse, en début d'année, Alain Juppé avait indiqué que la mairie envisageait de fermer ce squat « dans le courant de l'année ». Tout est donc allé très vite.

http://www.sudouest.fr/2013/02/26/bordeaux-evacuation-de-deux-squats-de-roms-978471-2780.php

mardi 26 février 2013

Sordide agression d'une famille dans un pavillon du Val d'Oise

Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin, dans la nuit de lundi à mardin au domicile d'une famille, situé dans un quartier pavillonnaire d'Argenteuil, dans le Val d'Oise. "Les trois malfaiteurs se sont introduits dans la pavillon familial alors  que tout le monde dormait. Ils sont allés réveiller le fils, âgé de 13 ans, et les parents, pour se faire remettre notamment la carte bancaire. Ils étaient armés de bâtons et portaient des cagoules", a indiqué une source policière, confirmant une information du parisien.fr.

D'après une source proche du dossier, des coups ont été portés sur le père de famille, âgé de 45 ans, qui a été ligoté ainsi que l'adolescent. L'un des malfaiteurs "s'est ensuite isolé avec la mère dans une chambre, et l'a violée", a précisé cette source. D'après la source policière, les cambrioleurs ont pris la fuite un peu plus  d'une heure après les faits, avec notamment de l'argent en espèces et la carte  bancaire. Ils sont activement recherchés. La police judiciaire du Val-d'Oise est chargée de l'enquête.
 

Charente-Maritime : une auto heurte un TER

Un automobiliste a été grièvement blessé mardi en début de matinée lors de la collision en Charente-Maritime entre un train reliant La Rochelle à Bordeaux, et son véhicule, sans faire de blessés parmi les passagers, a-t-on appris auprès des pompiers.
Le conducteur du véhicule qui a percuté le train vers 8h30 à proximité de la commune de Bussac Forêt à hauteur d'un passage à niveau, âgé de 45 ans, a été hospitalisé au CHU de Bordeaux dans un état grave, a-t-on précisé de même source. Auparavant, la voiture avait été trainée sur plus de 200 mètres par le train. Les 72 passagers et membres d'équipage du TER ont de leur côté été acheminés à destination à bord d'un bus affrété par la SNCF, qui a précisé que le trafic sur cette ligne était normalisé aux alentours de 11h00
 

Un réseau de stupéfiants démantelé à partir du Gers

La gendarmerie gersoise, en coopération étroite avec les services espagnols, a démantelé un trafic de stupéfiants entre Bilbao et le Gers, permettant d'en arrêter la source.
«Tout est parti d'une information : on nous a parlé de revente de cocaïne et d'héroïne. Une personne semblait à la tête de ce trafic». Le commandant de groupement du Gers ne cache pas sa satisfaction : ce qui ne semblait n'être qu'une enquête assez simple s'est mué en affaire impliquant les services français et espagnols, aboutissant à la mise hors d'état de nuire d'un gros pourvoyeur du Pays basque espagnol.
«Dans le Gers, nous avons identifié 2 ou 3 personnes qui s'occupaient de revendre la drogue. Une quadragénaire, déjà arrêtée pour des faits semblables, faisait des voyages réguliers, une trentaine au moins, entre Bilbao et le Gers. Ce qui nous intéressait, c'était de mettre un terme à l'approvisionnement. Nous sommes entrés en contact avec nos homologues espagnols et nous avons monté l'opération.»

Opération conjointe

Le 5 décembre, un achat de drogue est surveillé en Espagne. Sur la route du retour, les gendarmes arrêtent la voiture. Deux femmes sont à bord, la quadragénaire et une autre plus jeune. Mais de drogue, pas de trace, ni dans le véhicule, ni à la fouille. «Il a fallu procéder à une échographie», commente sobrement le commandant. Une cachette que la tête du trafic avait déjà utilisée… Là, les enquêteurs trouvent 20 g de cocaïne et 5 g d'héroïne. Les deux femmes sont incarcérées.
Mais l'opération se poursuit de l'autre côté de la frontière. Dès le 11 décembre, les policiers espagnols opèrent une descente dans l'appartement du fournisseur à Bilbao. Trois personnes sont arrêtées, puis mises en prison en Espagne. La fouille met au jour 2 kg d'héroïne et 250 g de cocaïne, ainsi que 3.000 € en liquide.
Dans le Gers, les gendarmes arrêtent trois dealers présumés, bientôt présentés au juge d'instruction. Une femme de 52 ans et un jeune homme de 21 ans. Ils sont laissés libres mais sous contrôle judiciaire. Un autre homme de 22 ans sera, lui, incarcéré : il avait tenté de remonter le trafic pour son compte, en s'approvisionnant ailleurs. «Ces gens ne se sont pas enrichis : le trafic leur permettait de payer leur consommation personnelle. Mais l'important est d'avoir coupé la racine», assure le commandant. Et d'envoyer un signal : dans le Gers aussi, on sait faire tomber les réseaux.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/26/1570108-un-reseau-de-stupefiants-demantele-a-partir-du-gers.html

Jour d'hommage pour les policiers tués sur le périph

Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls doivent assister à 11h30 aux obsèques nationales organisées en hommage aux deux policiers tués par un chauffard. A la même heure, tous les policiers de France sont appelés par les principaux syndicats à se rassembler devant les commissariats.
Des obsèques nationales pour les deux policiers tués jeudi sur le périphérique parisien sont organisées ce mardi à la préfecture de police de Paris. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls doivent y assister à 11h30. Un moment solennel qui devrait être accompagné de rassemblements silencieux devant les commissariats, après un appel lancé vendredi par les deux principaux syndicats de gardiens de la paix Unité-SGP et Alliance. Alliance a notamment demandé aux policiers de manifester "dans le recueillement, dans la dignité et le silence (...) sans banderole ni affiche" pour "rendre un dernier hommage à nos collègues avec leurs familles, leurs proches, leurs amis et leurs collègues de la brigade anti-criminalité (Bac) de Paris".
La mort de ces deux policiers, Boris Voelckel, 32 ans, et Cyril Genest, 40 ans, a provoqué un vif émoi au sein de la police. Leur voiture a été percutée sur le périphérique par un chauffard ivre et sans permis de 22 ans, qui a été mis en examen samedi pour "meurtre" et écroué. Son passager a lui aussi été écroué et mis en examen pour "complicité de meurtre". Quant au 3e policier, très grièvement blessé lors de cet accident, son pronostic vital était "toujours engagé lundi", selon une source proche de l'enquête.
Outre les appels des syndicats policiers à des rassemblements silencieux, plusieurs SMS intitulés "alerte info police" avaient commencé à circuler vendredi, appelant à une "marche blanche mardi à 13h" Porte Maillot "devant le palais des congrès là où la chasse a débuté". C'est sous cette forme qu'avaient été organisées des manifestations sauvages de policiers en uniforme, en 2012, dans l'affaire de Noisy-le-Sec, alors qu'un policier avait été mis en examen pour homicide volontaire après avoir tué un multirécidiviste en fuite. Mais une source syndicale policière a précisé que les familles des victimes avaient demandé à ce que cette marche blanche soit annulée. "A priori, elle ne devrait donc pas avoir lieu", a assuré une source proche du dossier.
 

Ils en appellent à la fondation Brigitte Bardot

Les enfants d'un garde champêtre, hospitalisé, veulent sauver la soixantaine d'animaux de leur ferme, livrés à eux-mêmes.
DES POULES, des canards des oies, des moutons, des chèvres, des chiens, un cheval… Ce n'est pas l'Arche de Noé mais une belle représentation des animaux de la ferme.
Ces animaux appartiennent à Émile Malotchkine. Installé dans sa ferme de Mons-en-Laonnois depuis la fin des années 1940, l'ancien garde champêtre a aujourd'hui 81 ans. Comme il n'a jamais pu se séparer de ses bêtes, il s'est laissé déborder, et elles sont désormais une soixantaine à baguenauder sur les cinq ou six hectares de sa propriété.

Un fort caractère
Le problème est que « Mimile », comme certains l'appellent dans la commune, vient d'être hospitalisé. Son état de santé ne lui permettra peut-être pas de revenir chez lui. Et ses enfants habitent loin de Mons-en-Laonnnois.
Ils ne savent pas quoi faire des animaux. « Mon père n'a plus, ni les moyens financiers, ni les moyens physiques, d'entretenir la ferme et de s'occuper du cheptel », précise son fils, Alexis Malotchkine.

Les clôtures sont en mauvais état et il arrive souvent que les chèvres s'échappent. Elles mènent leur vie dans les arbres ou le grenier de la maison, ou bien elles vont se promener alentour, piétinant sans vergogne les plates-bandes des voisins ou les allées du cimetière allemand. Ce qui, à la longue, finit par créer des conflits. Alexis Malotchkine reconnaît d'ailleurs que son père n'est pas un homme facile. « Il a un fort caractère et n'en fait qu'à sa tête. » Un personnage un peu renfermé, à la Jacques Villeret dans un film de Jean Becker. Forcément, il n'a pas que des amis. « Je dois souligner la bienveillance des voisins. Mais cela ne peut pas durer », poursuit son fils.
Pas d'euthanasie
Pour le moment, une personne vient s'occuper des animaux chaque jour, nourrir ceux qui en ont besoin. Mais à long terme, que faire de ce cheptel encombrant ? L'occupant des lieux n'était pas du genre à se plier à une réglementation quelconque. Le troupeau n'est pas vacciné.

« On ne voudrait pas qu'il soit euthanasié. On aimerait qu'il puisse rester ici, être correctement traité. »
Pour essayer de trouver une solution, les deux frères ont fait appel aux services vétérinaires et à la Fondation Brigitte Bardot. Alexis Malotchkine a une idée en tête pour un avenir plus lointain. Il verrait bien une association s'occuper de l'endroit et en faire une sorte de grande ferme pédagogique ouverte au public. Il imagine des financements de la Fondation Brigitte Bardot, des dons privés, et des subventions des collectivités locales. Mais pour le moment, la priorité des fils d'Émile Malotchkine, c'est de sauver les animaux.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ils-en-appellent-a-la-fondation-brigitte-bardot

lundi 25 février 2013

Drôme. Le père du collégien tué disculpe l'agresseur

Le collégien de 12 ans, décédé samedi à la suite d'un coup donné par un camarade du même âge, dans l'enceinte de son établissement, souffrait en fait d'une malformation à la tête.
«Une IRM a été effectuée et il s'est avéré qu'il avait une malformation des vaisseaux sanguins au niveau du cerveau, qui, dans tous les cas, aurait causé à plus ou moins long terme cette rupture des vaisseaux et donc une hémorragie cérébrale avec une mort cérébrale relativement rapide», a déclaré hier matin Raphaël Brun, le père de l'adolescent. Il ajoute que «ça aurait très bien pu survenir au foot ou en chahutant avec sa sœur à la maison».
En classe de cinquième, Baptiste avait reçu un coup de poing d'un camarade vendredi en début d'après-midi, dans le couloir du réfectoire. Sorti dans la cour de récréation quelques minutes plus tard, il avait fait un malaise et s'était cogné la tête contre un mur, avant de s'effondrer, pris de vomissements. Victime d'un arrêt cardiaque, il a été réanimé par le cuisinier du collège avant d'être héliporté entre la vie et la mort par les pompiers, dans un hôpital de Lyon où il est décédé samedi.
L'auteur du coup de poing a été entendu vendredi après-midi par les gendarmes avant d'être remis à ses parents, dans l'attente des suites de l'enquête. Il a obligation de répondre à toute convocation, mais comme l'a rappelé le père de la victime, hier matin : «On ne veut surtout pas accabler l'enfant impliqué dans cette petite chamaillerie». Dans un communiqué le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a adressé ses condoléances à la famille en faisant part «de sa profonde tristesse et de sa vive émotion». Il a aussi assuré à la communauté éducative sa «pleine et entière solidarité». Une cellule psychologique a été mise en place pendant les vacances, dans ce collège situé à une vingtaine de kilomètres de Beaurepaire, dans la Drôme.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/25/1569180-une-femme-tuee-et-un-accuse-qui-nie-malgre-tout.html

Béziers : la famille d’un détenu décédé saisit le contrôleur des prisons

L'homme avait été retrouvé mort, dans sa cellule, à l'été dernier. L'autopsie révélera qu'il souffrait d'une péritonite aigüe. La veille de sa mort, il avait été examiné. La famille du défunt, qui purgeait une peine de quinze ans, a porté plainte et demande aujourd'hui à faire avancer le dossier.
La famille d’un homme décédé dans la prison du Gasquinoy à Béziers, a saisi Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Elle accuse l’administration pénitentiaire de négligence et soupçonne la Justice de ne pas vouloir avancer sur l’enquête.
Le 11 juillet dernier, un détenu âgé de 38 ans mourrait d’une péritonite aiguë pendant l’exécution de sa peine. La veille de sa mort, il s’était plaint de violentes douleurs au ventre et de vomissements. Après une visite du médecin du centre pénitencier, il avait été transféré au centre hospitalier de Béziers pour des examens. Il avait ensuite réintégré sa cellule sans que les praticiens ne décèlent ce dont il soufrait. Le lendemain, dans la matinée, il n’avait cessé de se plaindre de violentes douleurs. Il n’aurait eu que du paracétamol et un antidouleur gastrique comme traitement. À 13 h 15, les gardiens avaient retrouvé son corps sans vie au déjeuner.

Une plainte contre X
Dans les jours qui ont suivi, la famille a porté plainte contre X pour homicide involontaire auprès du procureur de la République, Patrick Mathé. Ce dernier a aussitôt ouvert une information judiciaire pour déterminer s’il y avait des responsabilités à établir. Une autopsie a permis aussi de s’assurer des causes de la mort.
Le père du prisonnier décrit les dernières heures de la vie de son fils comme un cauchemar où le personnel n’aurait pas pris en compte son état. Il n’aurait pas bénéficié d’une surveillance particulière eu égard à son état de santé.
Libérable en 2016
L’homme était incarcéré depuis mai 2003. Il purgeait une peine de quinze ans de réclusion criminelle pour des faits d’enlèvement, séquestration et extorsion commise avec une arme. Décrit comme calme, le détenu avait repris ses études en détention. L’homme était libérable en 2016.
Ce drame pose le problème de l’accès aux soins en milieu carcéral et de la difficulté à diagnostiquer une population qui peut simuler pour quitter son enfermement quelques heures.

http://www.midilibre.fr/2013/02/24/la-famille-d-un-detenu-decede-saisit-le-controleur-des-prisons,650008.php

Grièvement brûlée par de l’acide nitrique

Samedi, vers 15 heures, un accident du travail s’est produit au sein du laboratoire d’analyses médicales Coste-Benguella situé 4, rue Jules-Adler à Luxeuil-les-Bains (70). Une employée a été gravement brûlée au visage et sur une partie du corps. Prise en charge dans un premier temps par les pompiers et l’équipe médicale du SMUR, la victime, âgée de 44 ans, a été héliportée par « Dragon 25 » vers le centre hospitalier de Besançon, les mauvaises conditions météorologiques n’ayant pas permis de l’acheminer vers le centre des grands brûlés de Metz.
Hier soir, le docteur Thierry Coste et tous ses collègues cherchaient encore à comprendre comment un tel drame avait pu se produire.

« On ne comprend pas »

Ce samedi, en milieu d’après-midi, le laboratoire était encore ouvert au public, mais il n’y avait pas de client au moment de l’accident. Six employés étaient présents, dont Rachel Galmiche, technicienne de laboratoire, qui était seule dans le laboratoire bactériologique.
« Elle était très certainement en train de manipuler une bouteille d’acide nitrique, lorsque la bombonne a explosé », avance Thierry Coste, l’un des responsables. « Un produit chimique dont elle a l’habitude de se servir dans le cadre de son poste de travail. » Elle est employée chez Coste-Benguella depuis 1994.
Rachel Galmiche, a été gravement brûlée par l’acide et blessée par les éclats de verre. Hier soir, tous ses collègues étaient très préoccupés et inquiets pour son état de santé : « On craint une atteinte oculaire. » « On ne comprend pas, pourquoi ça a explosé, ce sont des produits que l’on a l’habitude de manipuler tous les jours. Des investigations vont avoir lieu dans les prochains jours », précise encore le docteur Coste.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Luxeuil sont restés tard sur les lieux. Le maire, Michel Raison, et deux de ses adjoints, Frédéric Burghard et Stéphane Kroemer, étaient également sur place.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/24/grievement-brulee-par-de-l-acide-nitrique

dimanche 24 février 2013

Gravement blessée pour éviter un chien

Il était 18 h 40, hier, lorsqu’une Vésulienne d’une quarantaine d’années roulait dans le sens Villersexel – Vesoul lorsqu’elle a voulu éviter un chien, genre berger allemand, à hauteur du lieu-dit « Les Patey ».
Non seulement, l’automobiliste n’a pas réussi à esquiver la bête mais son véhicule 205 est parti en tonneaux et s’est immobilisé une dizaine de mètres plus loin sur le toit. Si la conductrice a réussi à détacher sa ceinture, ce sont les pompiers de Villersexel et d’Esprels, au côté du chef de groupe de Vesoul, qui l’ont extirpée de l’habitacle.
Pendant son transfert sur le centre hospitalier vésulien, son état s’est semble-t-il aggravé. Les gendarmes de Noroy-le-Bourg et Vesoul ont procédé aux constats d’usage et régulé la circulation sur une seule voie en attendant que la chaussée soit dégagée.

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2013/02/24/gravement-blessee-pour-eviter-un-chien

Millau. Décès de Nabil Mabtoul : le comité Justice et vérité mobilisera le 16 mars

Le comité Justice et vérité pour Nabil s'est réuni, hier, à Millau, en compagnie de la famille du jeune Villefranchois tué par balle lors d'un contrôle de la brigade anticriminalité (BAC) dans la nuit du 25 au 26 juin dernier à Millau.
«L'enquête suit son cours ; on attend des résultats d'expertises mais notre avocat nous a expliqué que ce serait très long», indique Abdelmajid Mabtoul. Le père de Nabil souhaite donc «qu'on n'oublie pas cette affaire, qu'on n'oublie pas mon fils et que toute la lumière soit faite sur cette affaire».
Le comité de soutien entend donc bien rester mobilisé avec toujours la même revendication : «justice et vérité pour Nabil».
Après deux heures de discussions dans le café-concert la Locomotive qui a accueilli la réunion, la famille et le comité de soutien ont décidé de mettre en place plusieurs rendez-vous dans les semaines qui viennent.
Le 16 mars devrait être une journée de discussion et d'information sur les circonstances de la mort de Nabil, et plus généralement sur les agissements qualifiés d'«anormaux» de certains fonctionnaires de police. À cette occasion, le comité de soutien réunira une nouvelle fois la presse en vue de la grande journée de mobilisation prévue le 23 mars prochain.
Une délégation aveyronnaise se rendra à Paris pour participer à la manifestation «Tous unis contre les crimes policiers» à l'appel du collectif Urgence notre police assassine. À Millau, un défilé est prévu afin de donner une dimension locale à ce rassemblement national.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/24/1568499-millau-deces-de-nabil-mabtoul-le-comite-justice-et-verite-mobilisera-le-16-mars.html

A Avignon, le mécanicien maquilleur de voitures devient amnésique face à la police

Un mécanicien accusé d'avoir pris les plaques d'une voiture et le moteur volé d'une autre, assemblé sur le chassis d'une troisième... pour tout revendre à un client, affirme être amnésique devant les policiers.
Ce n’est vraiment pas de chance pour les policiers. Alors qu’ils viennent d’arrêter un mécanicien suspecté de maquiller des voitures volées pour les revendre avec de fausses plaques d’immatriculation, celui-ci ne se rappelle plus de rien.
Travail au noir
Maudite mémoire défaillante ! Les enquêteurs ont pourtant tenté de lui rafraîchir la mémoire. En décembre 2012, le propriétaire d’une Renault Clio confie sa voiture au conducteur avignonnais pour quelques réparations “au noir”.
Coup de fil d'un "autre" propriétaire
Rien de bien grave jusqu’au moment où il reçoit le courrier d’un Marseillais, lui demandant de rembourser le prix de la vente de ce véhicule qui tombe régulièrement en panne. Intrigué, les deux hommes se contactent et comprennent vite de quoi il s’agit. Le mécanicien a utilisé les plaques d’immatriculation du premier, pour vendre une voiture au second. Immédiatement, ils déposent plainte.
Des voitures volées assemblées
Les investigations permettent rapidement de vérifier que le véhicule maquillé du Marseillais a été volé à Arles le 16 novembre. Son moteur a également été volé sur la commune d’Arles, le 23 septembre. Le mécano, d’après le plaignant, se serait fait passer pour le propriétaire et aurait simplement barré la carte grise avant d’établir un contrat de vente.
Une dérangeante perte de mémoire
Convoqué à plusieurs reprises au commissariat, le présumé “trafiquant de voiture” se montre confus. Placé en garde à vue, il assure ne pas se souvenir des faits. Mais la justice, elle, n’oublie jamais rien.
Condamné pour les mêmes faits à Montpellier en 2011
Et un petit coup d’œil sur les fichiers a permis aux policiers de constater que l’individu avait déjà été condamné en 2011 par le tribunal correctionnel de Montpellier pour les mêmes faits. Après une expertise médicale réalisée, le mécanicien amnésique a été considéré comme responsable pénalement. Et ce sera cette fois-ci devant les magistrats d’Avignon qu’il sera jugé pour escroquerie, vol et recel de vol.

http://www.midilibre.fr/2013/02/23/le-mecanicien-qui-maquillait-les-voitures-est-devenu-amnesique,649578.php

Gironde : après une dispute, le mari avait volontairement mis le feu

Les gendarmes ne lâchent jamais une affaire. Celle que viennent de résoudre les enquêteurs de la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Bordeaux-Bouliac en est la preuve. Un peu plus d'un an après l'incendie d'une maison survenu à Salles, sur le bassin d'Arcachon, ils viennent de confondre le propriétaire des lieux qui dort depuis 48 heures sous les verrous du centre pénitentiaire de Gradignan après avoir été mis en examen pour le meurtre de sa femme. Philippe Fromentin, 63 ans, a passé des aveux circonstanciés lors de sa garde à vue. C'est bien lui qui a mis le feu à son habitation avec de l'essence alors qu'il savait que son épouse, Catherine, 60 ans, était à l'intérieur, inconsciente. Elle venait de lui dire son intention de le quitter, il l'a tuée.
Face aux preuves qui l'accablent, le suspect, qui bénéficie toujours de la présomption d'innocence tant qu'il n'a pas été déclaré coupable par une juridiction pénale, aurait raconté aux enquêteurs le déroulement de la soirée du 3 février 2012.

Ce soir-là, vers 22 h 30, les riverains du chemin de Basquin, à Salles, donnent l'alerte tandis que des flammes s'échappent de la maison des époux Fromentin, située au numéro 13. Les sapeurs-pompiers interviennent rapidement. Sur place, d'importants moyens sont déployés : les casernes de Salles, Biganos et Cestas maîtrisent le sinistre après quatre heures de combat afin qu'il ne se propage à une habitation mitoyenne.
Philippe Fromentin, secouru par les pompiers, est en état de choc. Il donne des explications confuses, raconte être sorti de justesse par une issue à l'arrière mais qu'il n'a rien pu faire pour sauver son épouse dont le corps est découvert calciné au milieu des décombres. Brûlé au niveau des jambes, il est évacué au CHU où il reste hospitalisé pendant quelques jours.
De maigres traces et indices Les gendarmes de Belin-Béliet et de la brigade de recherches (BR) de la compagnie d'Arcachon effectuent les investigations. Rien ne semble suspect. L'hypothèse accidentelle paraît tout à fait plausible avec les premières constatations. Catherine Fromentin aurait été surprise par le feu, prisonnière du brasier, et serait décédée dans le séjour à côté du poêle à bois actionné le soir des faits en raison de la température extérieure très basse.
Comme toujours en pareil cas, un expert en incendie est nommé par le parquet afin de faire toute la lumière sur les causes du sinistre. Au départ, une surtension du réseau électrique ou un défaut dans le système de chauffage ont été évoqués. Le couple habitait cette maison depuis deux ans et avait effectué des travaux d'embellissement. Philippe Fromentin, maçon à la retraite, s'est beaucoup investi pour rendre coquette cette demeure de plain-pied réduite en cendres dans la nuit du 3 février 2012.
Les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie relèvent de maigres traces et indices en raison des difficultés liées au sinistre. Tout avait disparu, ou presque. Quelques mois plus tard, le rapport de l'expert est rendu. Pour ce dernier, le doute n'est pas possible : le feu a été allumé volontairement. Dès lors les gendarmes de la SR, saisis sous la direction du colonel Frédéric Bonneval, reprennent tout de zéro. Après avoir travaillé sur plusieurs pistes, les enquêteurs s'intéressent finalement de près à Philippe Fromentin. L'examen médico-légal leur a notamment appris que la victime n'était pas morte avant l'incendie. Ils explorent alors dans les moindres détails l'environnement du suspect et finissent par accumuler des preuves irréfragables à son encontre.
Philippe Fromentin avait imaginé le crime presque parfait. Il a échafaudé un plan dès que les secours sont arrivés et s'est positionné en victime, abasourdi par la disparition de sa femme. Mais la réalité est toute autre. C'est que que viennent de démontrer les enquêteurs de la Section de recherches. Des éléments, corroborés par le récit du suspect en garde à vue.
Après avoir passé la soirée en tête à tête et longuement discuté, Catherine Fromentin annonce à son mari qu'elle veut se séparer. Celui-ci ne comprend pas, demande des explications. Le ton monte. Que se passe-t-il ensuite ? Pour l'instant, il existe une zone d'ombre sur ce point de l'enquête. Toujours est-il que Catherine Fromentin, tombe, inanimée. Son mari, excédé, se rend au fond du jardin pour récupérer un jerrycan d'essence et en répandre dans la maison. Il craque une allumette, se brûle aux membres inférieurs, et sort précipitemment tandis que la maison s'embrase.
Après sa sortie d'hôpital, il est hébergé dans la famille avant de retrouver un logement à Mérignac. C'est là que les gendarmes sont allés l'interpeller, mardi matin.
À l'issue de sa garde à vue, il a été présenté au magistrat instructeur en charge de l'affaire. Mis en examen pour homicide volontaire par l'effet d'une substance incendiaire, il a donc été placé en détention provisoire.
Les investigations des gendarmes ne sont pas pour autant terminées.

http://www.sudouest.fr/2013/02/23/le-crime-etait-presque-parfait-975521-3263.php

samedi 23 février 2013

Confondu un an après la mort de sa femme dans un incendie volontaire

Un sexagénaire de Gironde a été mis en examen et écroué cette semaine pour homicide volontaire, un an après la mort de son épouse dans l’incendie de leur maison, un sinistre dont la gendarmerie après une longue enquête a établi l’origine volontaire. L’homme de 63 ans avait lui-même été hospitalisé quelques jours pour des brûlures aux jambes, début février 2012, après l’incendie de la maison qu’il occupait avec son épouse de 60 ans à Salles, dans le sud de la Gironde.
Selon ses explications d’alors, il aurait eu juste le temps de sortir de la maison, mais son épouse était restée prisonnière des flammes. La maison avait été totalement détruite, laissant peu d’indices: la piste d’un sinistre accidentel avait été dans un premier temps envisagée.
L’expertise de l’identification criminelle de la gendarmerie ayant rendu après quelques mois le scénario d’un incendie volontaire, les enquêteurs de la section de recherche de Bordeaux ont réactivé leurs investigations autour de l’époux, et identifié des «incohérences» dans sa version, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie, confirmant une information révélée par le quotidien Sud Ouest.
Le suspect arrêté mardi, est passé aux aveux en garde à vue. Il aurait mis le feu avec un jerrycan d’essence à la maison où gisait son épouse, déjà inanimée pour une cause encore indéterminée. Lui-même aurait été brûlé par un retour de flammes. Son acte incendiaire faisait suite à une dispute, après que son épouse lui ait annoncé son intention de le quitter Le suspect a été mis en examen pour homicide volontaire par l’effet d’une substance incendiaire, et placé en détention provisoire.

http://www.bienpublic.com/faits-divers/2013/02/23/confondu-un-an-apres-la-mort-de-sa-femme-dans-un-incendie-volontaire

Trébeurden. Homicide sur fond de haine ?

Un règlement de comptes entre personnes qui se connaissaient de longue date. Voilà l'hypothèse qui circule, à la suite de l'homicide par arme blanche, le week-end dernier, devant la discothèque Les Chandelles, à Trébeurden.
« Il m'a fait "haggar" depuis que je suis tout petit ». Il est un peu plus de 2 h 30, samedi dernier, à Trébeurden, devant la discothèque Les Chandelles. Maintenu au sol par le portier de plus de 2 mètres qui peine à le maîtriser en attendant les gendarmes, l'auteur présumé des coups de couteau mortels aurait répété peu ou prou cette formule mêlant langues française et arabe. Une formule qui signifierait que le mis en cause, âgé de 23 ans, s'estimait le souffre-douleur de sa victime, un maçon de 16 ans son aîné.

«
Vendetta » ?

Suffisant pour expliquer la fureur meurtrière du jeune homme mis en examen pour assassinat, dimanche, par le parquet de Saint-Brieuc ? Selon nos informations, le contentieux entre les deux protagonistes irait bien au-delà d'éventuelles brimades ou vexations. Plusieurs témoignages accréditent en effet un contexte de haines recuites entre deux représentants de deux
familles très connues dans les quartiers populaires des Fontaines et d'Ar Santé, à Lannion. Un conflit o
ù le nom d'un frère aîné de l'auteur présumé revient souvent. Différentes sources évoquent une «
vendetta », une « vengeance », un « règlement de comptes » sur fond de rivalités entretenues de longue date et de trafics pas forcément licites.


« Il cherchait la victime »

Là où le scénario du drame aurait pris son tour dramatique, c'est quand la victime, José Fernandes Da Silva, et le frère de l'auteur présumé du crime en seraient venus aux mains, quelques jours avant la nuit fatidique. La bagarre aurait tourné à l'avantage de M. Da Silva. Un épisode très mal vécu, semble-t-il, par le mis en cause, ancien coursier sans emploi, qui aurait alors voulu laver l'affront. « Il cherchait la victime depuis une semaine », rapporte une source qui, comme d'autres témoignages, indique que l'auteur présumé des coups de couteau, dont deux mortels, savait qu'il allait trouver le maçon dans la discothèque de
Trébeurden.

Sous l'oeil de la caméra

Dans la boîte de nuit, tout est allé très vite. Un déroulé de quelques minutes, selon le propriétaire de l'établissement, qui rapportait dans notre édition de dimanche que la vidéo de surveillance montrait que l'auteur présumé serait allé chercher sa future victime et qu'ils seraient partis s'expliquer au dehors, sur un parking. Prenant la direction de sa voiture, le mis en cause serait revenu armé d'un grand couteau avant de s'abattre sur le père de famille, qui n'avait sans doute pas senti le danger. La caméra de surveillance a filmé tout ou partie du déchaînement de violence. Une violence que condamnent solennellement des proches de José Fernandes Da Silva. Aujourd'hui, à 15 h, ils organisent une
marche blanche en la mémoire de leur parent ou ami. Un groupe Facebook s'est monté spécialement pour l'événement.
Marche blanche

Le cortège doit sillonner le centre-ville de Lannion, avant de rejoindre le city-stade du quartier des Fontaines, où la victime aimait jouer au foot et jouer les grands frères vis-à-vis des jeunes du quartier. Un moment de recueillement avec roses et cierges ponctuera la marche. Dans un quartier sous tension, deux jours après les obsèques très suivies de José Fernandes Da Silva, célébrées jeudi, nombre d'observateurs redoutent que l'affaire n'en reste pas là.


                http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/trebeurden-homicide-sur-fond-de-haine-23-02-2013-2014999.php

Samazan. Couple alcoolisé : elle tire quatre coups de feu en l'air dans le salon

Apparemment très épris l'un de l'autre, une femme de 47 ans et son compagnon de 46 ans ont pourtant craqué, le 2 février dernier, à Samazan, à la suite d'une soirée alcoolisée. «Tu voulais me crever, c'est moi qui vais te crever et je mettrai le feu à ta maison et à ta voiture» avait lancé l'homme. Ces charmantes paroles apeurant la belle, elle saisissait un revolver dans l'armoire et tirait quatre coups de feu en l'air dans le salon. Son ami la désarmait et aurait braqué le revolver vers elle. C'est lui qui appellera les gendarmes.
Il déclarait que les violences épisodiques dont elle se plaignait «n'étaient pas des coups de pied, mais des guilis et qu' elle avait des ongles pour le griffer.» Elle, elle a eu peur «quand il a bu, il est horrible». Mais tout cela, «c'est des mots, des gestes, on dit des choses qu'on ne pense pas». Et pour la prévenue, «il n'y a que dans les films qu'on se retrouve en garde à vue et en cellule de dégrisement». «Si j'avais une gomme, j'effacerais tout».
Pour le ministère public qui requiert une lourde peine avec sursis «c'est un miracle qu'aucune balle n'ait ricoché».
Pour la défense, Me Verdier adopte le registre fleur bleue, alcool et larmes, armes et trop plein de mal vivre, et défend le couple qui dérape. Me Delmouly suit ce registre en concluant «des scènes de ménage peuvent jeter les gens les plus délicieux à ce degré d'excès».
Le tribunal a condamné chacun des protagonistes à 6 mois de prison avec sursis et à suivre un stage de citoyenneté.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1567580-couple-alcoolise-elle-tire-quatre-coups-de-feu-en-l-air.html

Un motard de la police grièvement blessé à Toulouse

Un motard de la police nationale de la formation motocycliste urbaine a été grièvement blessé hier matin, à Toulouse, lors d'un accident de circulation à une intersection. Un automobiliste n'aurait pas respecté un arrêt à un céder le passage, à l'angle de la rue Salambo et de la rue Reyer. Le motard en patrouille à ce moment-là a été violemment heurté. Ce fonctionnaire de 39 ans a été transporté à l'hôpital Purpan. Il souffrait hier d'importantes blessures aux jambes, à la hanche et au bassin. Victime d'une hémorragie thoracique, il a subi une intervention chirurgicale dans l'après-midi. L'automobiliste a été contrôlé par les policiers, son dépistage d'alcoolémie s'est révélé négatif. De nombreux fonctionnaires de police ont exprimé leur solidarité à leur collègue hospitalisé.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1568174-un-motard-de-la-police-grievement-blesse-a-toulouse.html

Policiers tués à Paris : les deux suspects déférés

Deux syndicats de police ont appelé, vendredi, à des "rassemblements" mardi, jour des obsèques nationales des deux fonctionnaires tués. Leurs familles se sont entretenues avec le ministre de l'Intérieur qui leur a "fait part de son soutien moral et financier".
Leur rencontre a duré une heure. Les familles du brigadier Boris Voelckel, 32 ans, et du brigadier-chef Cyril Genest, 40 ans, tués par un chauffard ivre sur le périphérique parisien jeudi, ont été reçues au ministère de l'Intérieur par Manuel Valls, vendredi. Les proches du brigadier-chef Frédéric Kremer, 54 ans, étaient aussi présents. Opéré jeudi soir, son pronostic vital était "toujours engagé vendredi matin", selon une source proche de l'enquête.
Manuel Valls leur a "fait part de son soutien moral et financier", ainsi que de celui "de son administration", a précisé la source. Il leur a affirmé sa "volonté que les responsables soient sévèrement sanctionnés", a indiqué le ministère. Le ministre de l'Intérieur sera présent aux obsèques nationales des deux agents de la Bac nuit 75, qui se tiendront mardi à la préfecture de police de Paris.
Les suspects pourraient être déférés samedi
Ces cérémonies devraient être l'occasion de "rassemblements" de policiers après un appel lancé vendredi par Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix). Le syndicat a appelé "tous les policiers" à manifester au mardi à 11h30, "devant les commissariats et services de police "en hommage" à leurs deux collègues tués. Alliance demande aux policiers de manifester "dans le recueillement, dans la dignité et le silence (...) sans banderole ni affiche" pour "rendre un dernier hommage à nos collègues avec leurs familles, leurs proches, leurs amis et leurs collègues de la rigade anti-criminalité (Bac) de Paris". Un deuxième syndicat, unité SGP police force ouvrière, a également appelé à rendre un "dernier hommage à Cyril et Boris" en se rassemblant devant les commissariats et service de police.
Cette démarche ne devrait pas être isolée. Des SMS intitulés "alerte info police" ont également commencé à circuler vendredi. Ils appellent à une "marche blanche mardi à 13h00" Porte Maillot "devant le Palais des Congrès là où la chasse a débuté", selon le texte de ce SMS que l'AFP s'est procuré. Il précise: "Nos collègues ont été sauvagement assassinés par deux criminels", il faut que "justice soit rendue (...) afin qu'ils ne soient pas morts pour rien". Les gardes à vue du chauffard qui a tué les deux policiers en percutant leur voiture, ainsi que celle du passager, ont été prolongées vendredi matin. Les deux suspects ont été déférés vendredi soir, selon une source judiciaire.

Bordeaux : la folle nuit débutée à Lesparre s'achève dans la Garonne

Cinq jeunes gens ont été interpellés hier matin vers 2 heures, quai du Sénégal à Bordeaux, après avoir été repérés et pris en chasse par une patrouille de police.
L'une des deux voitures poursuivies a terminé sa course dans une pile du pont tournant. Ses trois occupants ont alors pensé pouvoir prendre la fuite en traversant à la nage la Garonne voisine.

Après avoir mis les pieds dans l'eau, ils ont constaté que leur projet n'aboutirait pas. Ils sont donc revenus sur la berge où les policiers les attendaient. Mais ils n'avaient plus leurs chaussures, restées dans la vase.
Les deux autres jeunes gens qui se trouvaient dans l'autre voiture, volée un peu plus tôt à Lesparre ont également été interpellés.
Tous les cinq ont été confiés à la brigade du roulage de la sûreté départementale. Tous mineurs, ils ont été remis à leurs parents mais seront convoqués par le tribunal des enfants.

http://www.sudouest.fr/2013/02/22/faits-divers-974540-4584.php

vendredi 22 février 2013

Faux monnayeurs en prison

La section économique et financière de l’antenne mulhousienne de la police judiciaire (PJ) a démantelé un réseau local de trafic de faux billets.
L’enquête a débuté à l’automne dernier avec la découverte de faux billets de 20, 50 et 100 € chez des commerçants mulhousiens et lors de contrôles en banques.
À l’issue d’un long travail de recherche, elle a abouti à une vaste opération de police la semaine dernière, menée conjointement avec le Groupe d’intervention régional (Gir) de la PJ. Quatorze personnes ont été interpellées à Mulhouse principalement dans les quartiers Wagner et Briand et Riedisheim. En tout, cette enquête a abouti à l’interpellation de vingt personnes et cinq d’entre elles ont été écrouées. Selon les recensements effectués par la Banque de France et la PJ, les sommes écoulées avoisineraient les 60 000 €.
D’après le patron de la PJ mulhousienne, Christian Reeb, « le réseau ne faisait qu’écouler des billets localement des billets de fabrication étrangère provenant de Naples ». L’enquête se poursuit.

http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2013/02/22/la-section-economique-et-financiere-de-l-antenne-mulhousienne-de-la-police-judiciaire-(pj)-a

Marseille : 400 ouvriers évacués après une alerte à la bombe

Une alerte à la bombe a été déclenchée ce matin sur le chantier des Terrasses du Port, à Marseille, à la suite d'un appel à 8h40 qui indiquait qu'un engin devait exploser à 10h.

400 ouvriers ont été évacués du chantier et les démineurs ont été appelés. Les marins pompiers sont également intervenus en soutien de la police pour aider à l'évacuation.

L'alerte et le dispositif de sécurité ont été levés vers 10h30. Les recherches se poursuivent toutefois, comme le prévoit le protocole dans le cas d'alerte de ce type.

En conséquence, la circulation a été très perturbée dans le secteur, avec la fermeture du tunnel de la Joliette et des perturbations dans les tunnels Prado-Carénage, du Vieux-Port et dans le quartier de la Joliette


http://www.laprovence.com/article/actualites/marseille-400-ouvriers-evacues-apres-une-alerte-a-la-bombe

Auch. En centre ville, une colline s'effondre sur leur maison

Lundi 11 février, alors qu'ils allaient se coucher, Bernard et Béatrice Pizzolato ont été surpris par l'effondrement de la colline située derrière leur maison. Suite aux crues, boues, rochers et arbres ont dégringolé. La maison est désormais inhabitable.
Rue du 8-Mai, la solidarité entre voisins est très présente ; et heureusement pour Bernard et Béatrice Pizzolato. Le 11 février dernier, la chute de deux rochers sur un tas de tuiles les a surpris alors qu'ils allaient se coucher. «On aurait dit un bruit d'éclat de verre», confie Bernard. En réalité, ces deux rochers ont dévalé la colline accolée à leur maison et se sont arrêtés miraculeusement à 50 cm de l'habitation. Le couple a alors contacté directement les pompiers, très étonnés d'un éboulement en plein centre ville. «On entendait les arbres craquer. Quand les pompiers sont venus, ils nous ont dit de partir. Heureusement, notre voisine nous a très gentiment accueillis et hébergés durant quelques jours», raconte Bernard. Depuis, le couple a entamé les procédures administratives puisque leur logement n'est plus habitable.
L'assurance du couple est déjà venue constater les dégâts, mais il faut également faire intervenir celle du propriétaire du terrain. Selon Bernard, le bout de colline effondrée appartient «à un particulier. C'est une ancienne vigne qui se trouve sur le plateau en haut». Des démarches lentes pour le couple d'Auscitains, qui est désormais hébergé à l'hôtel. «Ma femme commence à réaliser qu'elle perd sa maison et que cela risque de ne pas être simple à gérer avec les démarches à faire», regrette Bernard. Le couple est très soutenu par sa famille, ainsi que ses proches. Par ailleurs, la mairie a déjà constaté le danger et doit faire un rapport aux deux Auscitains.
Ce glissement provoqué par les fortes pluies des dernières semaines est le premier depuis que le couple a emménagé en 1968. «Il y a eu des écoulements sur le terrain voisin en 1977, mais c'est tout», précise Bernard.
Béatrice et Bernard ont encore du mal à réaliser la situation. Cette maison dont ils étaient propriétaires était également le siège de l'entreprise familiale de plâtrerie.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567286-auch-en-centre-ville-une-colline-s-effondre-sur-leur-maison.html

Dix ans de réclusion criminelle pour le braquage de l’Intermarché à Chadrac

L’arrêt de la cour d’assises est tombé ce vendredi, à 1 heure du matin. Salah Abbas, Fouad Louter et Smahan Yassad sont condamnés à dix ans de réclusion criminelle.
Les trois de jeunes Grenoblois sont reconnus coupables du braquage commis à l’Intermarché de Chadrac, le 29 décembre 2009.
Ce matin-là, les visages dissimulés par des cagoules, armés d’un fusil à canon scié et d’une arme de poing, ils avaient séquestré les trente-trois salariés chargés de préparer le magasin avant l’ouverture.
Les braqueurs étaient repartis avec un butin de 6 700 euros, 1 200 euros en tickets-restaurants, ainsi que de l’argent dérobé dans les sacs des salariés.
Leur cavale, à bord d'une Ford « Orion » volée boulevard de Cluny au Puy-en-Velay, s'arrêtait peu de temps après à « Foumourette », sur la commune du Mazet-Saint-Voy, à la suite d’un accident sur le verglas.
Ils continuaient alors à pied, puis en vélo avant de se faire passer pour des jeunes d’un centre auprès d’un automobiliste qui les conduira jusqu’à Valence.
Quinze années de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers avaient été requises contre eux.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2013/02/22/dix-ans-de-reclusion-criminelle-pour-le-braquage-de-l-intermarche-a-chadrac

Gironde : reconstitution du crime au bord du plan d'eau

Ils sont revenus sur les lieux du crime. Hier matin, Nathalie Boutin, 39 ans et son amant Jean-Marc Arbouin, 38 ans, mis en examen pour l'assassinat de Cyrille Boutin, participaient sous bonne escorte et aux côtés de leurs avocats respectifs, Mes Dominique Laplagne et Uldrif Astié, à la reconstitution judiciaire organisée dans le cadre de l'instruction. Ils sont en effet soupçonnés d'avoir prémédité leur geste.
Le 31 octobre 2011, Cyrille Boutin, un Cavignacais de 39 ans, avait été retrouvé mort, au bord d'un point d'eau où il avait ses habitudes pour chasser le canard. Une scène de crime ouverte - très humide voire boueuse hier - et un obstacle médico-légal de taille puisque son dos portait la marque de plusieurs impacts.

Décès plus que suspect
Pas de trace apparente de lutte mais des coups de fusil, visiblement tirés quasiment à bout portant puisque les plombs ne s'étaient pas dispersés. Personne ne semblait avoir vu ou entendu quelque chose d'anormal. Il faut dire qu'il n'y a rien de plus anodin que des tirs au fusil un dimanche de chasse. C'est sa femme qui avait donné l'alerte.
Tout de suite, le décès avait évidemment été qualifié de suspect. Rapidement, les enquêteurs de la section de recherches (SR) de Bordeaux-Bouliac avaient écarté la thèse du suicide avant d'éliminer celle de l'accident de chasse.
Toute la division des atteintes aux personnes de la SR avait enquêté. De nombreuses personnes - voisins du couple, proches, membres de la famille, propriétaire du terrain où la macabre découverte avait été faite, personnel municipal - avaient été entendues. Et l'étau s'était resserré autour des proches de Cyrille Boutin. Car les gendarmes s'interrogeaient sur la véracité des explications données. Avec le sentiment qu'on ne leur disait pas tout.
Refaire les gestes
« Au fil des jours, les questions sont devenues doutes puis éléments de preuve », résumait le colonel Frédéric Bonneval, commandant de la SR Bordeaux-Bouliac, en décembre 2011. Les investigations s'étaient soldées par les arrestations de Nathalie Boutin, la veuve, et d'un ami de la famille, Jean-Marc Arbouin, hébergé sur le même terrain que le couple.
Amants depuis de longs mois, ils avaient à l'époque justifié leur participation aux faits par la violence du défunt. D'autres personnes avaient été arrêtées, pour avoir fourni un alibi à l'amant ou pour avoir caché son arme. Sans forcément savoir que le décès de Cyrille Boutin n'était pas un accident.
Toujours en détention provisoire, Nathalie Boutin et Jean-Marc Arbouin se sont pliés, hier, aux règles de la reconstitution. Il s'agissait, autour de la juge d'instruction, du vice-procureur Jean-Louis Rey et des avocats de la partie civile, de mieux comprendre le scénario et la chronologie du drame, de refaire les gestes reprochés à l'un et à l'autre. Avec un gendarme puis un mannequin en guise de victime.
Mais pour les mis en examen, si le décès a été précipité, il n'était pas prémédité. Il n'y aurait pas eu de mise en scène. La jeune femme n'aurait pas donné l'ordre de tuer son mari, n'aurait commis aucun acte dans la préparation ou l'accomplissement des faits.
Mais elle était effectivement présente au moment du drame, puisqu'elle accompagnait les deux hommes à la chasse. Quant à l'amant, il ne devrait pas aller jusqu'à plaider un jour la légitime défense, mais nierait tout plan conçu à l'avance.
Aux abords du plan d'eau, de nombreux chemins forestiers étaient condamnés par les gendarmes pour empêcher tout accès ou perturbation de la reconstitution qui a duré à peine deux heures


http://www.sudouest.fr/2013/02/21/reconstitution-du-crime-au-bord-du-plan-d-eau-972956-4723.php

jeudi 21 février 2013

Double homicide dans la Manche

Deux hommes ont été tués ce matin à Perriers-en-Beaucifel (Manche), après qu'un homme de 62 leur a tiré dessus avec "vraissemblablement" une arme de chasse. L'auteur des faits a tiré sur le nouveau propriétaire de la maison qu'il occupait et un de ses amis, a indiqué la préfecture de la Manche au Figaro. Les deux hommes étaient venus faire des travaux d'élagage. L'auteur des faits a été localisés à proximité des lieux du crime et l'intervention du GIGN a été sollicitée, a encore indiqué la prefecture de la Manche. Le vice-procureur de la République de Coutances est sur place, ainsi qu'un négociateur de la gendarmerie

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/21/97001-20130221FILWWW00594-double-homicide-dans-la-manche.php

Corps brûlé d'une femme dans un bois : un homme interpellé

Un homme a été interpellé mardi, une semaine après la découverte du corps partiellement brûlé d'une femme d'une soixantaine d'années dans le pas-de-Calais.
Un homme a été interpellé mardi, une semaine après la découverte, le 12 février, du corps partiellement brûlé d'une femme d'une soixantaine d'années dans un bois, à Pernes dans le Pas-de-Calais, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. L'homme était toujours en garde à vue jeudi, selon cette source, qui a indiqué qu'une information judiciaire avait été ouverte.
La femme, âgée d'une soixantaine d'années, de type européen, ne portait ni papiers d'identité, ni bijoux, ni éléments permettant de l'identifier, lors de la découverte du corps, mais son identité a entre temps pu être établie "a priori", selon la Voix du Nord. Une autopsie avait révélé l'origine criminelle du décès et notamment des traces de brûlures sur le dos. Le cadavre avait été découvert étendu face contre terre dans un taillis, à quelques mètres d'un chemin forestier situé à un kilomètre d'une route, par le propriétaire du bois qui avait alerté les gendarmes

Albi. La vieille dame malade ruinée par sa famille d'accueil

Après deux ans d'enquête, les policiers d'Albi viennent de mettre à jour une sordide affaire d'abus de faiblesse. La victime, une retraitée née en 1936, originaire du Lot-et-Garonne, que sa sœur avait fait venir à Albi en 2005 quand elle est tombée malade. Mais son état de santé s'était tellement dégradé que sa sœur n'a pu la garder chez elle. Elle la placera un an en maison de retraite avant de chercher une famille d'accueil. Elle en trouvera une à Albi, recrutée sur petite annonce. Pendant 7 ans, un couple va donc accueillir la vieille dame handicapée. Peu à peu, ils auront une totale emprise sur elle, la coupant de sa proche famille… et s'autoproclamant gestionnaires de ses biens. Ils lui feront vendre la maison familiale de Castillonnès, lui feront souscrire des crédits à la consommation et résilier son assurance-vie. Tout cela à leur profit. Avec cet argent, ils avaient pu ouvrir un bar à tapas à Puygouzon, et avaient en projet d'en ouvrir un autre en Espagne.

Au moins 140000 euros détournés

Même s'il y a prescription pour une partie des faits d'abus de faiblesse, ce couple de Tarnais aurait détourné quelque 140 000 euros, entre 2005 et 2011. Un argent d'ailleurs mal géré puisqu'eux aussi sont aujourd'hui endettés. Quand l'affaire éclate, en 2011, la retraitée, très affaiblie, est placée sous curatelle renforcée. Elle finira ses vieux jours dans une autre famille d'accueil, aimante celle-là. Quand elle décède, en février 2012, à 76 ans, il n'y a plus un sou sur ses comptes. Pire, débitrice de 35 000 euros, elle était en surendettement.
Le couple responsable de ce pillage en règle a été convoqué ce lundi au commissariat d'Albi où ils sont restés 48 heures en garde à vue. Auditionnés par le groupe financier de la brigade de sûreté urbaine, ils ont reconnu l'ensemble des faits, expliquant avoir cédé à la facilité et n'avoir pas mesuré la vulnérabilité de la personne dont ils avaient la charge.

Trahie par sa demande d'adoption

L'épouse, Michelle S., 57 ans, semble avoir joué un rôle moteur dans le mécanisme de l'abus de faiblesse, avec le soutien actif de son compagnon âgé de 62 ans. Interdite bancaire, elle avait eu la «jugeote» de déposer les chèques (signés par la vieille dame) sur le compte de son fils.
Elle aura été aussi, bien involontairement, à l'origine de la révélation des faits, en 2011. En demandant, ni plus ni moins, à être adoptée par la personne («vieille fille», quelle aubaine !) dont elle avait la charge. Demande jugée bizarre par le tribunal qui avait diligenté une enquête. On connaît la suite. La fin s'écrira dans quelques mois devant le tribunal correctionnel d'Albi où le couple devra répondre d'abus de faiblesse.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/21/1566197-la-vieille-dame-malade-ruinee-par-sa-famille-d-accueil.html

Un garçon de 7 ans meurt happé par un tracteur dans la Marne

Le petit garçon circulait à vélo "accompané d'un proche de la famille", à Saint-Etienne-au-Temple, quand il a tourné la tête pour regarder le véhicule agricole, mercredi. Il s'est alors déporté et est passé sous le tracteur.
Le drame s'est déroulé vers 14h30. Un garçonnet de 7 ans est mort, mercredi après-midi, après avoir été écrasé par un tracteur alors qu'il circulait à vélo sur une route départementale à Saint-Etienne-au-Temple, dans la Marne.
L'enfant, "accompagné d'un proche de la famille", qui qui se tenait à une distance tout à fait convenable", a été "happé" par le tracteur, a indiqué la gendarmerie. Alors que le véhicule s'approchait du jeune cycliste, qui roulait devant lui, l'enfant, intrigué, a tourné la tête.
Il a alors commencé "à divaguer un petit peu", puis s'est déporté brutalement sur la gauche, a rapporté cette source, ajoutant que le tracteur, massif, a "littéralement happé" le garçonnet, "passé sous l'arbre du véhicule". La victime avait déjà succombé à l'arrivée des secours, en milieu d'après-midi, dans cette commune proche de Châlons-en-Champagne (Marne). Le conducteur du tracteur, très choqué, devait être entendu par les gendarmes chargés de l'enquête.

Saintes : privé de la garde son fils, il témoigne

D’entrée de jeu Fabrice Chabbat se dédouane de toutes corrélations avec le geste de Serge Charnay monté en haut d’une grue à Nantes pour faire entendre ses droits de père. Samedi soir, lorsque le désespoir l’a poussé à monter sur le toit de son immeuble, il n’était même pas au courant de cette affaire.
Depuis, des amis lui en ont parlé et l’ont sensibilisé à témoigner de sa propre situation. Ce moment de folie sur le toit, il le doit à une situation qu’il dit subir depuis quatre ans. Sa concubine, avec qui il a vécu pendant quatorze ans et avec qui il a donné naissance à un fils en 2003, le quitte en 2009.

Une décision brutale
« Je me suis retrouvé à la rue, à dormir dans ma voiture. J’ai pu loger à l’hôtel et chez des amis, un temps, puis j’ai trouvé un logement, ici, rue Pasteur. »
L’homme souffre de deux maladies orphelines. Il est retraité du ministère de la Défense. « Je suis déclaré handicapé à 80 %. » En quatre ans, le ciel lui tombe dessus. La maladie empire, les frais d’avocats s’allongent. L’entente avec son ex-compagne n’est pas au beau fixe. Mais, jusqu’en janvier, Fabrice pouvait voir son fils un week-end tous les quinze jours.
« Au mois de décembre, la maman de mon fils a fait une demande au tribunal pour me retirer la garde de mon enfant en prétextant mon instabilité. Mais mon fils n’a jamais été maltraité », raconte Fabrice.
Le 12 décembre, devant le juge, ce père de famille a pensé que son fils ne pouvait pas lui être retiré. Le couperet tombe quelques semaines plus tard. « J’allais chercher mon fils à son école le vendredi soir où j’en avais la garde mais il n’était pas là. » À la place, la maîtresse lui a remis un document juridique. On lui retirait le droit de voir librement son fils. En cause, des soucis d’alcool avec deux incidents répertoriés.
« Je ne connais pas les gens qui ont témoigné et ce sont deux faits que j’avais mentionnés à mon ex-compagne. D’ailleurs, l’un d’eux concernait ma maladie, et non une prise d’alcool », se justifie-t-il. La décision juridique stipule que Fabrice se voit suspendre son droit de visite et d’hébergement pour le remplacer par un simple droit de visite, en lieu neutre, pendant une durée de huit mois afin de « permettre au père de l’enfant d’aller consulter un spécialiste pour démontrer qu’il a réglé son problème d’addiction ».
« Je vais le faire, confie Fabrice, même si je n’ai pas de problèmes d’alcoolisme. Je me suis toujours battu pour mon fils, mais je ne sais pas ce qui m’attend en septembre, j’ai peur. » Les yeux dans le vague, la quadragénaire se dit perdu depuis que son fils n’est plus là.
Contact avec SOS papa
La dernière mauvaise nouvelle a sûrement été celle de trop. Le 20 mars, Fabrice sera expulsé de son logement. Il ne peut plus payer le loyer. D’où son geste, samedi soir. « Je suis rentré chez moi, et là, sans me déshabiller, je suis monté sur le toit. C’était le black-out dans ma tête. Ce n’est que lorsqu’un des jeunes en bas dans la rue m’a dit de ne pas le faire que je me suis rendu compte de ce qui se passait. »
Fabrice va être suivi par un psychiatre. « Je ne pense pas recommencer », affirme-t-il. L’homme a juste eu envie de baisser les bras, une fois.
« Là, j’aimerais que quelqu’un prenne mon cas en considération. » Aujourd’hui, Fabrice devrait recevoir un coup de fil du président de SOS papa. Il espère pouvoir, lui aussi, exposer son problème à la ministre Christiane Taubira.

http://www.sudouest.fr/2013/02/20/je-suis-perdu-sans-lui-972078-1318.php

mercredi 20 février 2013

Coups et menaces de mort place Tissier

Le collégien de Notre-Dame victime de deux agressions place Tissier n'est pas un cas isolé. Une mère et son fils ont également subi des violences au même endroit, la même semaine.
Violences et menaces de mort de la part de trois jeunes. Décidément, il s'en est passé des choses au début de ce mois de février, aux alentours de la place Tissier ! Après l'agression dont a été victime en effet un collégien de Notre-Dame, agression qui avait abouti à l'interpellation de trois mineurs, deux autres personnes ont déposé plainte au commissariat de police pour des faits similaires.

Œdèmes et contusions
Scottie, qui fêtera ses 16 ans ce mois-ci, raconte ce qu'il a vécu le 6 février alors qu'il se trouvait en compagnie de sa mère, aux environs de 12 h 10, dans l'attente du bus numéro 3. Ses propos ont été confinés dans le procès-verbal de police le jour des faits : « Un groupe de trois garçons est arrivé, je les connaissais. Ils sont venus me voir. L'un d'entre eux m'a demandé pourquoi j'avais tapé son frère. Je lui ai répondu que je n'avais jamais tapé son frère… Les trois frères m'ont alors insulté : 'Nique ta mère, fils de pute'. Le premier m'a dit : 'On va te crever'».
Catherine, maman de Scottie tente alors de s'interposer entre les deux garçons. Elle pose sa main sur celui qui menace son fils en lui demandant de ne pas le frapper, car il est reconnu handicapé entre 50 et 80 %. Mais le jeune homme à qui elle s'adresse passe brutalement à l'acte : « Il a alors mis un coup de poing à ma mère », poursuit Scottie : « Elle a été plaquée contre le bus. Il lui a dit qu'il s'en foutait que je sois handicapé. Puis il m'a donné trois coups de poing au visage, sur la tempe côté gauche. Les deux autres m'insultaient… On est montés dans le bus. Les trois nous ont suivis ».
Il voulait « Nous planter »
Le plus violent des trois jeunes monte d'un cran dans le verbe : « Il a dit qu'il allait nous crever, qu'il avait un couteau et qu'il nous planterait avec, qu'il allait nous tuer. Il a ajouté qu'il n'en avait rien à b… que ma mère soit là. Il a même ajouté que le coup de poing qu'elle avait reçu ne serait pas le dernier. Nous nous sommes arrêtés à Bagatelle, on est descendu, les trois sont restés dans le bus ».
Avant de porter plainte, Scottie et sa mère se rendent alors au centre hospitalier. Le médecin urgentiste constate sur Scottie deux œdèmes. Diverses contusions sont diagnostiquées sur Catherine. Deux semaines après, son visage porte encore trace des coups…


http://www.lunion.presse.fr/article/region/coups-et-menaces-de-mort-place-tissier

Graye-et-Charnay : un fils sauve sa mère de 91 ans d’un incendie

Ce mardi matin un début d’incendie s’est déclaré dans une habitation rue du Perron à Graye-et-Charnay. André Vialait, premier magistrat de la commune allait à la mairie, vers huit heures. Il aperçoit alors Muriel et une stagiaire, deux personnes de l’ADMR qui, comme à l’accoutumé, viennent au domicile de Colette Gréa, âgée de 91ans.
« Au moment où elles ouvrent la porte, une énorme fumée s’échappe de la maison. De suite, nous avons compris, j’appelle le 18 alors que Muriel, prévient Claude, le fils de Colette, qui habite à deux pas. Sitôt arrivé et malgré l’énorme fumée, Claude en rampant se faufile dans le couloir pour aller chercher sa maman qui ne peut plus se déplacer seule, il l’enroule dans une couverture et, avec l’aide de Muriel, la sort de la maison, l’installe dans sa voiture pour la conduire chez lui dans un endroit sécurisé et chaud», témoigne André Vialet
Pendant ce temps, les secours sont arrivés sur place. Un gros dispositif incluant le Centre d’incendie et de secours de Saint-Julien-sur-Suran avec le fourgon pompe-tonne, la grande échelle) de Saint-Amour, le lieutenant Berthet, de Beaufort, en tant que chef de groupe, le Samu de Lons-le-Saunier et le VSAV de Saint-Amour qui a conduit Colette Gréa au centre hospitalier de Lons-le-Saunier.
Ce sinistre qui a occasionné des dégâts matériel assez importants est certainement parti du fourneau. Le foyer s’est déclaré sur le plancher du rez-de-chaussée et s’est propagé par conduction.
Sur place, la gendarmerie de Saint-Amour, qui a procédé aux constations d’usage, ERDF pour mise en sécurité du réseau, et bien sûr d’André Vialait, maire de la commune.
Des visites de sécurité ont aussi été effectuées en cours d’après-midi par les services de secours.

http://www.leprogres.fr/jura/2013/02/19/graye-et-charnay-un-fils-sauve-sa-mere-de-91-ans-d-un-incendie

Querigut. L'éleveur cachait un incroyable charnier

Des dizaines de bêtes mortes, entassées, en décomposition pour la plupart, dans une odeur à vous lever le cœur, c'est le spectacle qui attendait les inspecteurs des services vétérinaires dans cet élevage du Querigut, situé non loin de Rouze. L'endroit avait été signalé aux gendarmes, qui avaient à leur tour prévenu les services spécialisés de la direction de la cohésion sociale et de la protection des populations. «De toute ma carrière, en une trentaine d'années, je n'avais jamais vu une chose pareille, confiait hier, à la barre, l'un des deux inspecteurs. À la barre, l'éleveur explique qu'il traversait alors une mauvaise période, du point de vue personnel ; qu'il manquait également de fonds pour nourrir convenablement ce troupeau, qu'il n'avait pas vu qu'il y avait autant de bêtes malades… «Et pourtant, je venais les voir deux fois par jour, le matin et le soir», affirme l'éleveur.
Lors de leur enquête, les services vétérinaires découvriront également que plusieurs centaines d'animaux ont été vendus en Espagne sans certificat vétérinaire. «Je ne savais pas que c'était indispensable», a soutenu l'éleveur à la barre. «Ce n'est pourtant pas une simple formalité, a rappelé Marilyn Blanc, vice-procureure de la République. Il s'agit-là d'un document particulièrement important. Et l'actualité nous le démontre tout spécialement ces derniers jours». Et ce document atteste, justement, de la bonne santé des animaux vendus.
Enfin, dans le Querigut, la rumeur avait aussi fait état d'un précédent charnier, quelques années auparavant, sans qu'aucune constatation officielle ne vienne confirmer cette rumeur.
«Le point positif, dans cette affaire, c'est que vous avez cessé votre activité, a fait remarquer Isabelle de Combettes de Caumon, la présidente du tribunal correctionnel. Et c'est ce que vous pouviez faire de mieux». Pour sa part, Marilyn Blanc a réclamé une peine de trois mois de prison avec sursis, une amende de 1500€, ainsi qu'une interdiction d'exercer la profession d'éleveur durant une durée de cinq ans.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/20/1565314-l-eleveur-cachait-un-incroyable-charnier.html