Le collégien de 12 ans, décédé samedi à la suite d'un coup donné par un camarade du même âge, dans l'enceinte de son établissement, souffrait en fait d'une malformation à la tête.
«Une IRM a été effectuée et il s'est avéré qu'il avait une malformation des vaisseaux sanguins au niveau du cerveau, qui, dans tous les cas, aurait causé à plus ou moins long terme cette rupture des vaisseaux et donc une hémorragie cérébrale avec une mort cérébrale relativement rapide», a déclaré hier matin Raphaël Brun, le père de l'adolescent. Il ajoute que «ça aurait très bien pu survenir au foot ou en chahutant avec sa sœur à la maison».
En classe de cinquième, Baptiste avait reçu un coup de poing d'un camarade vendredi en début d'après-midi, dans le couloir du réfectoire. Sorti dans la cour de récréation quelques minutes plus tard, il avait fait un malaise et s'était cogné la tête contre un mur, avant de s'effondrer, pris de vomissements. Victime d'un arrêt cardiaque, il a été réanimé par le cuisinier du collège avant d'être héliporté entre la vie et la mort par les pompiers, dans un hôpital de Lyon où il est décédé samedi.
L'auteur du coup de poing a été entendu vendredi après-midi par les gendarmes avant d'être remis à ses parents, dans l'attente des suites de l'enquête. Il a obligation de répondre à toute convocation, mais comme l'a rappelé le père de la victime, hier matin : «On ne veut surtout pas accabler l'enfant impliqué dans cette petite chamaillerie». Dans un communiqué le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a adressé ses condoléances à la famille en faisant part «de sa profonde tristesse et de sa vive émotion». Il a aussi assuré à la communauté éducative sa «pleine et entière solidarité». Une cellule psychologique a été mise en place pendant les vacances, dans ce collège situé à une vingtaine de kilomètres de Beaurepaire, dans la Drôme.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/25/1569180-une-femme-tuee-et-un-accuse-qui-nie-malgre-tout.html
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