mardi 26 février 2013

Jour d'hommage pour les policiers tués sur le périph

Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls doivent assister à 11h30 aux obsèques nationales organisées en hommage aux deux policiers tués par un chauffard. A la même heure, tous les policiers de France sont appelés par les principaux syndicats à se rassembler devant les commissariats.
Des obsèques nationales pour les deux policiers tués jeudi sur le périphérique parisien sont organisées ce mardi à la préfecture de police de Paris. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls doivent y assister à 11h30. Un moment solennel qui devrait être accompagné de rassemblements silencieux devant les commissariats, après un appel lancé vendredi par les deux principaux syndicats de gardiens de la paix Unité-SGP et Alliance. Alliance a notamment demandé aux policiers de manifester "dans le recueillement, dans la dignité et le silence (...) sans banderole ni affiche" pour "rendre un dernier hommage à nos collègues avec leurs familles, leurs proches, leurs amis et leurs collègues de la brigade anti-criminalité (Bac) de Paris".
La mort de ces deux policiers, Boris Voelckel, 32 ans, et Cyril Genest, 40 ans, a provoqué un vif émoi au sein de la police. Leur voiture a été percutée sur le périphérique par un chauffard ivre et sans permis de 22 ans, qui a été mis en examen samedi pour "meurtre" et écroué. Son passager a lui aussi été écroué et mis en examen pour "complicité de meurtre". Quant au 3e policier, très grièvement blessé lors de cet accident, son pronostic vital était "toujours engagé lundi", selon une source proche de l'enquête.
Outre les appels des syndicats policiers à des rassemblements silencieux, plusieurs SMS intitulés "alerte info police" avaient commencé à circuler vendredi, appelant à une "marche blanche mardi à 13h" Porte Maillot "devant le palais des congrès là où la chasse a débuté". C'est sous cette forme qu'avaient été organisées des manifestations sauvages de policiers en uniforme, en 2012, dans l'affaire de Noisy-le-Sec, alors qu'un policier avait été mis en examen pour homicide volontaire après avoir tué un multirécidiviste en fuite. Mais une source syndicale policière a précisé que les familles des victimes avaient demandé à ce que cette marche blanche soit annulée. "A priori, elle ne devrait donc pas avoir lieu", a assuré une source proche du dossier.
 

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