Le collégien de Notre-Dame victime de deux agressions place Tissier n'est pas un cas isolé. Une mère et son fils ont également subi des violences au même endroit, la même semaine.
Violences et menaces de mort de la part de trois jeunes. Décidément, il s'en est passé des choses au début de ce mois de février, aux alentours de la place Tissier ! Après l'agression dont a été victime en effet un collégien de Notre-Dame, agression qui avait abouti à l'interpellation de trois mineurs, deux autres personnes ont déposé plainte au commissariat de police pour des faits similaires.
Œdèmes et contusions
Scottie, qui fêtera ses 16 ans ce mois-ci, raconte ce qu'il a vécu le 6 février alors qu'il se trouvait en compagnie de sa mère, aux environs de 12 h 10, dans l'attente du bus numéro 3. Ses propos ont été confinés dans le procès-verbal de police le jour des faits : « Un groupe de trois garçons est arrivé, je les connaissais. Ils sont venus me voir. L'un d'entre eux m'a demandé pourquoi j'avais tapé son frère. Je lui ai répondu que je n'avais jamais tapé son frère… Les trois frères m'ont alors insulté : 'Nique ta mère, fils de pute'. Le premier m'a dit : 'On va te crever'».
Catherine, maman de Scottie tente alors de s'interposer entre les deux garçons. Elle pose sa main sur celui qui menace son fils en lui demandant de ne pas le frapper, car il est reconnu handicapé entre 50 et 80 %. Mais le jeune homme à qui elle s'adresse passe brutalement à l'acte : « Il a alors mis un coup de poing à ma mère », poursuit Scottie : « Elle a été plaquée contre le bus. Il lui a dit qu'il s'en foutait que je sois handicapé. Puis il m'a donné trois coups de poing au visage, sur la tempe côté gauche. Les deux autres m'insultaient… On est montés dans le bus. Les trois nous ont suivis ».
Il voulait « Nous planter »
Le plus violent des trois jeunes monte d'un cran dans le verbe : « Il a dit qu'il allait nous crever, qu'il avait un couteau et qu'il nous planterait avec, qu'il allait nous tuer. Il a ajouté qu'il n'en avait rien à b… que ma mère soit là. Il a même ajouté que le coup de poing qu'elle avait reçu ne serait pas le dernier. Nous nous sommes arrêtés à Bagatelle, on est descendu, les trois sont restés dans le bus ».
Avant de porter plainte, Scottie et sa mère se rendent alors au centre hospitalier. Le médecin urgentiste constate sur Scottie deux œdèmes. Diverses contusions sont diagnostiquées sur Catherine. Deux semaines après, son visage porte encore trace des coups…
http://www.lunion.presse.fr/article/region/coups-et-menaces-de-mort-place-tissier
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