mercredi 29 février 2012

Un cycliste sauve un octogénaire bloqué dans sa voiture, enlisée depuis 48 heures au milieu de nulle part

Se promener à travers champs n'est pas nécessairement synonyme de partie de plaisir. Surtout lorsqu'on s'aventure malencontreusement en voiture dans un chemin plutôt destiné aux tracteurs. Un octogénaire originaire d'Haravesnes, dans le Ternois, l'a appris à ses dépens. Si un cycliste n'avait emprunté, vendredi, le chemin dans lequel le vieil homme s'était embourbé deux jours plus tôt, il y serait sans doute resté. ...

« Quand j'ai compris que ce n'était pas une route, mais un chemin de terre, j'ai voulu faire demi-tour, explique le vieil homme, qui tient à garder l'anonymat. Mais en voulant tourner, j'ai dérapé et je me suis trouvé coincé. La voiture était enlisée et prise dans des barbelés.
Aïe, aïe, aïe... » Une situation d'autant plus délicate que bien peu de personnes empruntent ce petit chemin de terre niché entre Flers et Monchel-sur-Canche en cette saison. Si ce n'est un tracteur de temps à autre, dont le malheureux guettait désespérément un éventuel passage depuis mercredi soir. Vêtu d'un simple gilet, l'octogénaire qui ne se déplace qu'à l'aide de béquilles, n'avait « rien du tout avec lui » : pas de vivres, de couverture ou de téléphone pour pouvoir appeler à l'aide. « Je remettais de temps en temps le moteur en marche pour "faire du chaud " », confie-t-il.

« Il a vu le tracteur, il était fou de joie »

Une chance que Guillaume Quesnel,dessinateur industriel à Frévent, âgéde 39 ans, ait décidé vendredi de faire son habituelle balade à vélo dans ce secteur. « Je n'avais pas emprunté ce chemin de terre depuis le mois d'août », explique le cycliste. Lorsqu'il aperçoit le véhicule, au milieu de nulle part, il imagine tout d'abord qu'il appartient à des chasseurs. Mais lorsqu'il passe devant, l'une des portières est ouverte, et il entend un « s'il vous plaît ». « Son état allait encore, mais il avait vraiment besoin de secours, commente le Fréventin. Je lui ai donné mon bidon d'eau, il était très content de pouvoir boire. Mais il voulait surtout réussir à sortir de là.
» Guillaume Quesnel n'a pas son portable avec lui ce jour-là. Il enfourche donc à nouveau son vélo, pour aller chercher de l'aide dans le premier village qu'il aperçoit, à quelques kilomètres de là. Il tombe sur un agriculteur et son père, qui prennent à leur tour la direction de la voiture enlisée. « Le monsieur était très soulagé de me revoir. Et quand il a vu le tracteur arriver, il était fou de joie ! », poursuit le dessinateur.
Quelques manoeuvres plus tard, l'auto est enfin libérée de son piège de boue et l'agriculteur guide l'octogénaire jusqu'à son domicile. « Je l'ai rappelé le soir pour m'assurer qu'il allait bien. Il était en train de manger. » Un repas grandement mérité, après 48 heures de frayeur et de jeûne. Bien conscient que le vieil homme aurait pu ne jamais recevoir de secours à temps, Guillaume Quesnel ne peut s'empêcher de se sentir « un peu fier quand même. On se dit qu'on a sauvé quelqu'un, car combien de jours aurait-il pu encore tenir comme cela ? »
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/02/29/article_un-cycliste-sauve-un-octogenaire-bloque.shtml

Son amnésie guérie, elle se rappelle de son viol 38 ans après

A l'issue d'une énième opération chirurgicale, une Lyonnaise de 56 ans, Zahia Manfurlain, victime d'une amnésie, a pu reconstituer un viol dont elle avait été victime en 1973 à l'âge de 18 ans
Zahia Manfurlain, après avoir trouvé la relation des faits dans les archives du quotidien Le Progrès a retrouvé les lieux de l'agression dans le 7e arrondissement de Lyon, son dossier médical et a pu identifier l'agresseur dont elle a également localisé le domicile actuel.
L'opération lui aurait permis de recouvrer la mémoire, trois experts médicaux ayant confirmé la crédibilité de son récit selon son avocat Me Jean Sannier. Déterminée à obtenir justice elle doit déposer plainte cette semaine auprès du procureur de la république et demander un effacement de la prescription (10 ans) pour raison d'amnésie.

http://www.leprogres.fr/actualite/2012/02/28/elle-se-rapelle-d-un-viol-qu-elle-avait-oculte-pendant-38-ans

Prévenu relaxé / Le policier n'a pas pu être mordu par un édenté

LE 12 décembre, un homme originaire de Beuvardes devait être jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Soissons pour avoir, durant le week-end précédent, été interpellé par les policiers de Château-Thierry en ivresse publique et manifeste (IPM) mais surtout, selon les informations alors en possession du parquet, pour avoir mordu l'un des fonctionnaires en se rebellant et nécessité sept points de suture à un pouce (l'union du 13 décembre).

Le doute du parquet
Dès cette comparution, l'avocat du prévenu, Me Arnaud Miel, avait émis quelque doute sur la matérialité de l'infraction. « Comment quelqu'un qui n'a pas de dents peut-il mordre à travers les gants en cuir d'un policier ? » s'était interrogé son conseil. Le tribunal avait donc demandé un supplément d'information pour avis médical et renvoyé l'affaire à l'audience d'hier.
Les conclusions du praticien hospitalier, versées lundi au dossier, ont confirmé les doutes exprimés, mi-décembre, par la défense, des doutes concédés par l'avocat du policier. « Il n'a jamais dit qu'il a été mordu », notait aussi Me Xavier Lefèvre, en pointant néanmoins « le préjudice moral pour les insultes proférées et la rébellion ».
Plus « techniquement », la partie civile relevait cependant qu'il avait pu mordre le policier avec les molaires. « Quand on ouvre une cannette de bière avec les dents, c'est avec les molaires », se hasardait-il à soulever.
La substitut du procureur, Marion de La Lance d'Olce, insistait pour sa part sur « l'extrême violence » de la rébellion et confirmait que c'est bien d'une morsure à un policier dont le parquet avait alors été saisi. Hier, la magistrate a requis la relaxe du prévenu pour les violences, au bénéfice du doute, et réclamé de 4 à 5 mois d'emprisonnement pour la rébellion et 200 euros pour l'IPM.


« Affaire montée de toutes pièces »
Dans sa plaidoirie, Me Miel n'avait plus qu'à s'appuyer sur les réquisitions du ministère public. « Je n'ai aucun doute. C'est une affaire montée de toutes pièces », estimait l'avocat, aux yeux duquel « le parquet a été induit en erreur ». Selon Me Miel, son client n'a « aucune dent », molaires comprises. Il rappelait aussi que c'est à l'annonce de son placement en garde à vue, « impossible » s'agissant d'une IPM, que l'homme avait réagi ainsi, la jurisprudence reconnaissant que la résistance passive n'est pas « constitutive d'une rébellion ». Il émettait enfin le souhait de « suites disciplinaires » contre le policier qui affirmait avoir été mordu.
Le tribunal a relaxé le prévenu s'agissant des violences et l'a condamné à des peines de 300 et 150 euros pour la rébellion et l'ivresse publique et manifeste.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/prevenu-relaxe-le-policier-na-pas-pu-etre-mordu-par-un-edente

mardi 28 février 2012

Harcèlement : "La vie de mon enfant était devenue un calvaire"

Le phénomène concernerait en France au moins un collégien sur dix et tous les chefs d’établissement, notamment dans le deuxième degré, y sont un jour confrontés. Le harcèlement, réalité souvent cachée, est depuis fin janvier l’objet d’une vaste campagne nationale, visant à sensibiliser les enfants, leurs parents et les enseignants.
Brimades au collège

A Nîmes, une maman a décidé de témoigner. Son fils, âgé de 10 ans a, dit-elle, vécu "un calvaire" alors qu’il venait d’entrer en 6e à l’institut D’Alzon en septembre. "Mon fils est petit, timide. Il a un an d’avance. Dès la première semaine de collège, il a subi des brimades de la part d’autres enfants de sa classe. On le mettait à terre, on le bousculait", affirme Muriel Chaze, qui décide rapidement d’en informer la professeur principale de la classe et la conseillère principale d’éducation. Sans effet immédiat, semble-t-il, sur la situation.
"On n’arrêtait pas de le taper"
"Un soir d’octobre, mon fils m’a dit qu’il ne voulait plus aller à l’école, qu’on n’arrêtait pas de le taper." Là encore, la maman alerte la direction. Deux enfants seront convoqués.
"Mais les brimades ont continué. Il a même reçu des insultes et des menaces sur son téléphone portable." Muriel Chaze et son mari se rendent au commissariat et déposent une main courante. "J’ai continué à me plaindre auprès de la direction. Le pire, c’est qu’on ne m’a pas cru. La vie de mon enfant était devenue un calvaire. Nous nous sommes tournés vers une psychologue. Il ne mangeait plus, ne dormait plus. Nous avons décidé en janvier de changer notre enfant de collège."
http://www.midilibre.fr/2012/02/28/la-vie-de-mon-enfant-etait-devenue-un-calvaire,463843.php

Un Juillanais de 19 ans meurt sur la route

Vivien Mehay, un Juillanais de 19 ans, a trouvé la mort dans un accident de voiture, à Hiis. Le jeune homme était très proche de ses grands-parents qui habitent sur la commune.
Il était 16 h 15, dimanche après-midi à Hiis, près de Montgaillard, quand au volant d'un véhicule 4x4, Vivien Mehay s'est engagé dans un chemin communal entre le cimetière et le château d'eau, en compagnie de son frère aîné Florent.
Selon la gendarmerie, c'est en voulant sauter un obstacle que Vivien a perdu le contrôle de son véhicule. Le 4x4 a basculé sur les deux roues de gauche et s'est couché dans le fossé. Le conducteur a heurté le volant avec le thorax et son front est venu buter sur le pare-brise. Puis sous la violence du choc, le jeune homme de 19 ans, qui ne portait pas la ceinture de sécurité selon la gendarmerie, a été éjecté par la bâche du toit et est vraisemblablement mort sur le coup. Au lendemain de ce terrible accident, du verre brisé jonche encore le chemin qui a retrouvé toute sa quiétude.

Trois frères soudés

Le passager, Florent, son frère aîné âgé de 31 ans, n'a été que légèrement blessé. C'est toute une famille et au-delà deux communes qui sont endeuillées par cet épouvantable accident.
Vivien, qui travaillait dans un magasin de jardinage, était le cadet d'une famille de trois frères composée aussi de Sylvain à la tête d'une entreprise pour l'entretien des parcs et jardins et Florent, le passager du véhicule accidenté, qui travaille à Toulouse et qui était venu passer le week-end en famille.
À Juillan, la famille est très appréciée. Le jeune homme tragiquement disparu était connu pour sa gentillesse et sa générosité. Il faisait partie de l'école de rugby.

« Ce gamin, c'était vraiment son chouchou »

Vivien avait également de fortes attaches à Hiis. Ses grands-parents vivent depuis toujours à proximité de la route de Bagnères et il était très proche d'eux.
Le grand-père de Vivien, Jean Viscaro, est décédé il y a trois ans.
« Ce gamin c'était vraiment son chouchou», témoigne le maire de la commune Bernard Dhugues. «La famille possède des terres et notamment une parcelle de vigne. Jean Viscaro y tenait beaucoup et son petit-fils lui avait promis de continuer à s'en occuper. Le matin de l'accident, il avait commencé à tailler la vigne. » ..............la suite de l'article sur ce lien ..... http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/28/1293761-hiis-un-juillanais-de-19-ans-meurt-sur-la-route.html

Un an de prison avec sursis pour avoir laissé mourir son troupeau

Condamné pour abandon du troupeau, un agriculteur d'une quarantaine d'années de Solignac-sur-Loire a écopé lundi d'une peine d'un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, obligation de soins et indemnisations des parties civiles. Trente-quatre bovins morts avaient été découverts dans sa ferme tandis que d’autres agonisaient.
La terrible découverte avait été effectuée par les services vétérinaires au village de «Concis», à Solignac-sur-Loire, le 9 février dernier.
Une exploitation à l’abandon habitée par un terrible drame animal?: 34 bovins morts de froid, de faim et de soif, des veaux agonisants, 15 bêtes à euthanasier…
Le propriétaire, un agriculteur de 41 ans, présente, selon l'expertise psychiatrique, un état de dépression avec un discernement altéré.
L’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir qui a recueilli le bétail encore sain, constituée Partie civile, recueille 4 388 euros. La SPA: 800 euros.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/02/27/un-an-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-laisse-mourir-son-troupeau

Un camping-car complètement détruit

Marne). Hier aux environs de 7 heures, rue des Quatre-vents à Saint-Memmie, commune de l'agglomération châlonnaise, un feu survenu à partir d'un camping-car pour une raison inconnue, s'est déclaré à l'intérieur d'un ancien garage, maintenant privé.
La célérité des pompiers - « Nous sommes intervenus sur place moins de 10 minutes après l'appel », commentait, hier, le lieutenant Guillaume Royer, à la tête des opérations - a permis de contenir l'incendie à l'intérieur de l'enceinte du bâtiment.
Toutefois, une grande partie de la façade de ce garage situé en bordure de trottoir a été léchée par les flammes, occasionnant de sérieux dégâts.
Au total, dix-sept soldats du feu ont été dépêchés sur place pour éteindre ce sinistre et sécuriser les alentours. Il n'y a pas eu de victimes. ERDF était également sur place.
Le camping-car, victime semble-t-il d'un court-circuit, a, hélas, été totalement détruit, un état de fait laissant son propriétaire digne mais particulièrement amer : « Je devais partir en vacances avec… Il ne me reste plus qu'à attendre le contre coup ».

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-camping-car-completement-detruit

lundi 27 février 2012

Les ressorts de l’horreur

Selon l’avocat Me Massé, Emmanuel Burtin a besoin de s’expliquer. Il aura quatre jours pour le faire. Pour tenter de donner les réponses tant attendues par la famille de Perrine Wolff. Pourquoi et comment a-t-il mis fin aux jours de cette jolie jeune femme brune de 32 ans, passionnée de plongée, technicienne de laboratoire sans histoire ? Cette question les ronge depuis deux ans et demi.
Perrine se volatilise mystérieusement dans l’après-midi du 3 juillet 2009. Le lundi suivant, inquiet de ne pas la voir se présenter sur son lieu de travail, un collègue donne l’alerte… Bientôt relayé par la sœur de Perrine. Ses papiers, affaires personnelles et même sa voiture, sont à son domicile, un pavillon situé à Essey-lès-Nancy.

« Une décision commune »

Très rapidement des avis de recherche circulent sur le net et dans la presse. Les enquêteurs eux, procèdent à des investigations, se concentrent notamment sur l’entourage sentimental de la jeune femme. Ce travail les mène naturellement vers Emmanuel Burtin, sergent-chef à la caserne Joffre de Nancy. Le pompier vit en couple mais entretient une relation extraconjugale avec Perrine depuis trois ans, relation tumultueuse faite de séparations et de retrouvailles.
Le 16 juillet, il est interpellé et passe aux aveux à trois heures seulement de la fin de sa garde à vue. Oui, consent-il, il a étranglé Perrine chez elle, avant de la transporter jusqu’à Courbesseaux où il réside et de lui offrir une sépulture sommaire dans un champ. Il motive ce geste par une décision commune d’en finir. Sauf que son instinct de survie à lui l’aurait finalement empêché d’attenter à sa propre vie… Ensuite, pour gêner l’identification du corps, il a fracturé les dents de Perrine, a arrosé son corps d’essence, mis le feu puis s’est ravisé au vu des flammes. Détail sordide, il a abusé de sa victime post-mortem.

« Un homme de main »

Deux éléments font cependant vaciller sa version du passage à l’acte improvisé et convainquent le magistrat en charge du dossier du caractère prémédité des faits. Selon les enquêteurs, le trou dans lequel reposait la dépouille de Perrine aurait été creusé avant l’homicide. Et surtout, Emmanuel Burtin a sollicité dès le mois de juin une connaissance à lui pour lui proposer 1.500 € contre la disparition de Perrine. « L’homme de main », a décliné l’offre, mais comparaîtra pour le délit de « Non empêchement à la commission d’un crime ». Me Alexandre Bouthier sera à ses côtés.
La cour d’assises sera présidée par Marie-Cécile Thouzeau. Alain Jomier représentera le ministère public. Les intérêts de la partie civile seront assurés par Me François Robinet. Emmanuel Burtin, accusé d’assassinat et défendu par Me Stéphane Massé, encourt la perpétuité.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/02/27/les-ressorts-de-l-horreur

Location de maison, une arnaque aux grosses ficelles

Il y a peu, une offre de location était publiée sur le site « Le Bon Coin ». Il s'agissait d'une maison tout confort, 210 m2, 8 pièces, terrasse, atelier d'artiste, terrain de 400 m2, etc., située à Villecomtal (12580), pour un loyer mensuel de 610 €, toutes charges incluses (électricité, eau, chauffage, ordures ménagères).
Après contact à l'adresse mail indiquée, à savoir, Bernice et Ibrahim Sow famillesow@live.fr, une visite pouvait être programmée avec le candidat à la location, mais il fallait préalablement envoyer un « mandat cash » de 1 220 € qui, bien évidemment, « ne reviendrait au bénéficiaire qu'une fois le contrat de location signé » (sic).
Des photos de cette maison étaient jointes à l'annonce, mais aucune maison ni du village de Villecomtal, ni de la commune, ne correspond à ces photos. était indiqué un numéro de téléphone, 00447035967220, numéro présenté par Google « Arnaque location Le Bon Coin ». Un homme ou une femme averti(e) en vaut deux ou à bon entendeur salut !

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/27/1292679-villecomtal-location-de-maison-une-arnaque-aux-grosses-ficelles.html

Le braquage de trop fait plier la Poste

En s’attaquant au bureau de poste de Juziers en décembre dernier, le n’a pas seulement traumatisé son unique employé. Il a aussi privé les presque 3800 habitants de ce village d’un service de proximité très apprécié.
A la suite de ce
, le 3e en dix-huit mois la Poste a en effet décidé de fermer la petite agence, « au nom de la sécurité de nos agents mais aussi de nos clients ».Les habitants doivent désormais se rendre à Gargenville, la commune voisine, pour récupérer un colis, affranchir un timbre ou retirer de l’argent.

Inédite, cette décision semble également définitive : le salarié victime des malfaiteurs est toujours en arrêt maladie et « il n’y a plus d’agents volontaires pour prendre sa place », selon la mairie. Des propos que ne confirme pas l’entreprise.

Cette fermeture provoque la colère du village ; une pétition vient d’être lancée et un collectif est en train de se créer. « Les usagers doivent se rendre à Gargenville, à cinq kilomètres d’ici. Comment font ceux qui ne sont pas véhiculés? demande Philippe Ferrand, maire (SE) de Juziers. La fermeture du bureau n’est pas sans conséquence sur le commerce. »

« Quand ils effectuent leurs opérations postales à Gargenville, les clients préfèrent rester là-bas pour faire leurs achats. Du coup, la fréquentation est en baisse chez nous », témoigne Mireille Binet, l’épicière, dont l’analyse est partagée par Amandine, la gérante de l’institut de beauté. Quant aux clients, ils s’emportent contre « l’absurdité » de la décision : « Finalement, ce sont les braqueurs qui décident », résume une usagère, remontée.

La direction départementale dit « chercher une solution pour remédier à cette situation ». Elle a ainsi proposé à la ville l’ouverture d’une agence postale communale. Apprécié dans les villages qui l’ont adopté, ce dispositif consiste à laisser la
du bureau à un employé communal. Les services rendus sont quasiment identiques et le village touche une subvention. Mais le maire, Philippe Ferrand, repousse cette proposition. « Ce n’est pas à la municipalité de prendre en charge une partie du service public de la Poste », assure-t-il.http://www.leparisien.fr/gargenville-78440/le-braquage-de-trop-fait-plier-la-poste-27-02-2012-1879662.php

Incendie criminel Le bois noble part en fumée

UN violent incendie a emporté, ce samedi matin à Hirson, un hangar de la scierie moderne de la Thiérache, dont l'entrée principale est située rue d'Alsace.
Une rue coupée à la circulation, afin de faciliter le travail des pompiers d'Hirson, dont le centre de secours principal est installé non loin de là. Ils ont été appelés à 4 h 06.
D'une superficie de quelque 2 500 m2, niché tout au fond de la propriété, c'est un hangar abritant des bois nobles, comme le chêne, le frêne, le merisier, qui est parti en fumée.
Intrusions fréquentes
De toute évidence, l'incendie est d'origine criminelle, puisqu'il n'y avait pas d'alimentation électrique au sein du hangar. D'autre part, le patron de l'entreprise, Daniel Noiron, indiquait hier que des intrusions de personnes étrangères à l'entreprise sont fréquentes sur sa propriété. Il est vrai qu'entre la gare et le site de la Rotonde/Florentine, la superficie de cette scierie est impressionnante, d'où la difficulté de sécuriser ces lieux.
Dès lors, il faudra certainement s'orienter vers les agissements de squatters ou visiteurs nocturnes pour expliquer le déclenchement de l'incendie. La gendarmerie d'Hirson a, bien sûr, ouvert une enquête.
L'importance du foyer a nécessité les renforts des pompiers des casernes de La Capelle et de Fourmies avec aussi, au niveau encadrement, la présence du lieutenant-colonel Sausseret, du capitaine Fauquet, chef de colonne ou de l'adjudant-chef Leduc, chef de groupe.
Hier, vers midi, il y avait encore cinq lances en action autour du foyer. « C'est ce que nous appelons une intervention de longue durée. Il faut laisser le bois se consumer mais la relève est prête », commentait le capitaine Fauquet, à propos de l'effectif des soldats du feu nécessaire pour venir à bout de ce brasier. Sans parler de l'importante quantité d'eau.
Inventaire dès lundi
Dès qu'ils arrivèrent sur les lieux, peu après 4 heures, les pompiers ont d'abord eu comme priorité de contenir le foyer, puisque les premiers logements sont situés à quelques centaines de mètres. Il fallait absolument éviter toute propagation.
Le patron de l'entreprise, Daniel Noiron, a été appelé vers 4 heures. Lui et son épouse habitent le week-end à Plomion. Samedi midi, Daniel Noiron signalait qu'un inventaire débutera lundi, après déblaiement, afin de connaître le plus précisément possible les volumes de bois emportés par les flammes.
Évidemment, entre les bois nobles et le hangar en tant que tel, le préjudice financier sera très élevé. Sept personnes sont employées à cette scierie moderne de la Thiérache. Fort heureusement, l'incendie n'a pas touché les parties ateliers, ce qui ne devrait pas trop déclencher de chômage technique.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hirson-incendie-criminel-le-bois-noble-part-en-fumee

dimanche 26 février 2012

Aix : un bus s'embrase sur la RD9 et paralyse le départ des vacances

Journée noire, hier, sur la route des vacances, à l'image de ce bus calciné, qui a causé une bien belle pagaille. Il est presque 9h30, lorsqu'une épaisse fumée noire, visible depuis Aix et même Plan-de-Campagne, envahit le ciel, au-dessus de la gare TGV de l'Arbois. Un bus vient de s'embraser quelques centaines de mètres seulement avant le lac du Réaltor dans le sens Aix-Vitrolles. Le début du cauchemar pour bien des automobilistes qui se rendent sur leur lieu de travail, mais pire, pour les nombreux, très nombreux, voyageurs qui se dirigent la gare Aix-TGV pour le grand départ ou le retour de vacances.
Pour une cause encore indéterminée, le bus qui appartient à la compagnie "Ciotabus" a pris feu, alors qu'il se rendait dans une concession vitrollaise, afin d'y subir une révision, en raison, visiblement, de problèmes électriques. Reste que le véhicule qui ne transportait aucun passager et duquel le conducteur a pu rapidement s'extraire dès les premières flammes, n'a pu arriver à bon port.

La circulation paralysée dans les deux sens

Vers 9h30, donc, tandis qu'une dizaine de sapeurs-pompiers de Vitrolles commencent à oeuvrer pour éteindre l'incendie, avec l'aide du camion-citerne grande capacité d'Aix-en-Provence, un bouchon commence à se former, au niveau du carrefour de Lagremeuse. La circulation est paralysée dans les deux sens. À la fin de la matinée, un embouteillage de près de huit kilomètres s'est formé depuis la zone commerciale de la Pioline, aux Milles. L'angoisse.
Et là, comme toujours en pareil cas, il y a ceux qui prennent leur mal en patience, et puis les autres qui descendent de voiture pour courir, valise à roulette à la traîne pour tenter d'attraper leur train, et certains qui manquent de chance, à l'image de Mathieu. "Je devais prendre mon train à 11h30, mais je l'ai loupé car je suis resté coincé plus d'une heure trente dans les embouteillages", confie le jeune homme dépité.

400 personnes coincées à la gare TGV

Plus de 400 passagers ont connu la même mésaventure ; tous coincés à la gare TGV et sans possibilité de prendre un autre train, puisque tous affichaient complet en ce week-end noir de vacances. Quatre trains successifs sont repartis sans leurs passagers dont 90 % se rendaient à Paris. Une situation exceptionnelle à laquelle la SNCF a décidé de remédier "même si ce dysfonctionnement n'était pas de notre fait", explique Dolorès Tiberghien, de la communication de la SNCF, qui parle de "journée épique".
"Comme il était impossible de transborder des passagers d'un train à l'autre, puisqu'ils étaient tous complets, nous avons trouvé une solution, avec le train 6174 qui part de Nice direction Paris, mais généralement sans escale. Pour que les voyageurs puissent partir, nous avons demandé à ce train de s'arrêter à la gare d'Aix, et nous lui avons rattaché une rame de secours disponible dans la région Paca. Une opportunité extraordinaire, car nous avons pu y placer les 400 passagers qui attendaient, qui ont pu quitter la gare aux alentours de 13 heures." Cette mise à disposition de la rame a été faite aux frais de la seule SNCF. Mais la journée est encore bien loin de s'achever, car à l'extérieur de la gare Aix-TGV, la vie tourne toujours au ralenti.

La route rouverte vers 16h30

Si le sinistre est rapidement maîtrisé par les soldats du feu, l'évacuation de la carcasse carbonisée du véhicule est venue ajouter un handicap supplémentaire. Policiers et service des routes du Conseil général ont été dans l'obligation de neutraliser une voie de circulation dans le sens Aix-Vitrolles, le temps que l'engin de remorquage puisse arriver sur les lieux.

Puis, la RD9 a été complètement fermée à la circulation pour procéder aux travaux de regoudronnage de la chaussée, fortement endommagée par l'incendie. Ce qui a encore causé d'importants ralentissements sur cet axe routier. Des déviations ont été mises en place via les autoroutes A51, et A7 ainsi que par la départementale RD 59. La route n'a été rouverte à la circulation que sous les coups de 16h30. La SNCF va recenser le nombre de personnes qui ont dû rebrousser chemin et qui ont de ce fait raté leur train. Le dysfonctionnement n'étant pas dû à la compagnie de chemins de fer, il est fort peu probable que ces voyageurs soient remboursés.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/aix-un-bus-sembrase-sur-la-rd9-et-paralyse-le-depart-des-vacances

Ébouillantés par l’explosion d’un système de chauffage

Vendredi soir, vers 19h45, un couple de retraité a été grièvement brûlé lors de l’explosion d’un système de chauffage installé dans leur maison à Cesson-Sévigné (35), près de Rennes.
L’homme, un ancien chauffagiste âgé de 59 ans et sa femme âgée de 60 ans se trouvaient devant leur cheminée au moment des faits. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un système de récupération d’eau chaude installé dans la cheminée servant au fonctionnement du chauffage de l’habitation qui a explosé. Le couple a été gravement brûlé au 2ème et au 3ème degré par l’eau bouillante et la maison a été sérieusement endommagée.
Les victimes ont dans un premier temps été transportées au CHR Pontchaillou de Rennes. La femme, plus sérieusement atteinte et souffrant de fractures aux bras, a quant à elle été ensuite évacuée vers le service des grands brûlés de Nantes.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/cesson-sevigne-ebouillantes-par-l-explosion-d-un-systeme-de-chauffage-25-02-2012-1612969.php

Grotte Chauvet : bataille juridique autour de l’or de l’art rupestre

Les peintures ne sont pas les seuls trésors de la grotte Chauvet, à Vallon-Pont-d’Arc. Inventeurs et État se disputent le droit à l’image.
En peignant, il y a plus de trente-deux siècles, leurs fresques animalières sur les parois de la grotte Chauvet, en Ardèche, les artistes de l’époque n’imaginaient pas qu’un jour leurs créations vaudraient de l’or. C’est pourtant une bataille juridique autour d’un pactole qui se joue à la cour d’appel de Nîmes. Théoriquement, mardi, les magistrats doivent rendre leur délibéré pour dire si les trois inventeurs de la grotte Chauvet ont des droits sur le site. À moins que la décision ne soit reportée pour laisser du temps à la médiation en cours entre les deux parties.

400 000 visiteurs espérés
Le 18 décembre 1994, Jean-Marie Chauvet, Christian Hilaire et Eliette Brunel réalisaient la plus fabuleuse découverte au monde de peintures rupestres. Avec plus de 500 mètres de galeries recelant 425 dessins d’exception. Un fabuleux bestiaire, avec une maîtrise picturale comme l’estompe et la perspective qui font dire aux scientifiques que Chauvet est la naissance de l’art.
À partir de 2014, 400 000 visiteurs par an sont attendus à Vallon-Pont-d’Arc, avec tous les droits que peut générer la grotte Chauvet. Rien que sur le film documentaire tourné par Werner Herzog, ce sont déjà 4,9 M€ de recettes mondiales qui ont été générées, sans un centime pour les découvreurs. "Ce sont des sommes faramineuses qui sont en jeu", confie Me Sabatier, spécialiste du droit intellectuel qui défend les inventeurs. C’est aussi des droits à l’image, des royalties, des produits dérivés...
Trois procès en cours
Trois procès sont déjà en cours à Paris, pour la propriété des objets à l’intérieur de la grotte, pour le dépôt de la “marque” grotte Chauvet par le syndicat mixte et sur les droits accordés à la société américaine Tristar pour la vidéo de Werner Herzog.
Car depuis dix-sept ans, les trois découvreurs ardéchois n’ont pas touché un centime. Hormis 15 000 F (2 286 €) pour les dédommager de leurs frais de déplacement et de l’achat de quoi sécuriser le site dans l’urgence. Une somme dérisoire.
http://www.midilibre.fr/2012/02/25/bataille-juridique-autour-de-l-or-de-l-art-rupestre,462763.php

Un an de prison ferme pour les lycéens braqueurs

Les jeunes braqueurs de la poste de Mohon ont écopé d'un an de prison ferme. Dur retour à la réalité pour les deux lycéens qui se sont inspirés d'un reportage télé pour monter leur coup.

UN braquage à main armée constitue un crime. L'affaire aurait donc pu être jugée devant la Cour d'assises. Mais au regard de l'âge des prévenus, de leur profil et de l'absence d'antécédents judiciaires, le parquet avait choisi de correctionnaliser le dossier.
Du fait d'une demande de délai pour préparer leur défense, les trois jeunes (17, 18 ans et 18 ans et demi) étaient placés sous contrôle judiciaire depuis le 6 février dernier. Le mineur, K., a été entendu par le juge des enfants. Une enquête sociale a été ouverte pour étudier la situation et l'environnement dans lequel évoluait ce jeune homme, ainsi que les raisons qui ont pu le pousser à prendre part au braquage.
Les deux autres jeunes se sont retrouvés devant la présidente de la chambre correctionnelle. « Vous risquez une peine maximum de 10 ans de prison. Auteur comme complice », prévenait Jennifer Picoury.
Rappel des faits. Ce samedi 4 février, il est 9 heures du matin, Julien (le « cerveau » de l'affaire) et K. (mineur de 17 ans) entrent, cagoulés et armés, dans le bureau de poste de Mohon. Après s'être emparés de la caisse, sous la menace de leurs revolvers, ils exigent l'ouverture du coffre. Terrorisée, la guichetière se couche par terre.
L'un des deux salariés déclenche l'alarme. Les jeunes s'enfuient avec un butin de 3 800 € en billets. Ils tentent d'ouvrir le véhicule d'un complice dans lequel ils devaient planquer le butin. Mais la voiture est verrouillée (lire par ailleurs). Dans la rue, des passants assistent à la scène, perplexes. Le sac de sport rempli de billets dans une main, le revolver dans l'autre, les deux jeunes s'enfuient à pied. Ils seront interpellés chez leurs parents, le lendemain matin, tout comme le chauffeur.

« On n'est pas dans un film »
Retour au tribunal.
- « Comment vous est venue cette idée du braquage ? » interroge la présidente du tribunal.
- « J'étais à découvert et je ne voulais pas que mes parents l'apprennent. La veille, on avait vu une émission sur des braquages. Ça semblait simple, alors on s'est dit pourquoi pas nous ».
- « Vous avez vu un reportage sur des braqueurs, mais vous les avez vus finir au tribunal aussi ? » remarque la présidente. Moment de silence…
D'un bout à l'autre de l'audience, le parquet se posera la question : comment deux jeunes, plutôt bons élèves, ayant grandi dans des familles ne connaissant pas de réelles difficultés financières, ont-ils pu braquer une banque ?
La manière dont le trio a organisé l'opération a sidéré le parquet.
- « Au départ, on avait pensé se faire la bijouterie. Mais c'était plus dur d'écouler la marchandise », explique un des jeunes. « Il fallait aussi qu'on trouve un taxi », ajoute-t-il.
- « Vous vous êtes crus à la télé ? » lance Jennifer Picoury. « Vous vous rendez compte qu'aujourd'hui, on n'est pas dans un film ? On a l'impression que vous avez vécu votre braquage comme un roman, alors que des gens ont eu peur de mourir ! »
La veille des faits, Julien s'occupe de trouver des cagoules. K., lui, se procure deux pistolets, un à billes, un autre à air comprimé. Il contacte un ami, Medhi, qui vient d'avoir le permis. Contre 15 à 20 % du butin, K. lui propose de jouer le taxi. « Il devait laisser la voiture ouverte pour qu'on y mette l'argent. On devait la récupérer plus tard » (lire ci-dessous).

Prison ferme pour le « cerveau » et le « taxi »
Le ministère public a requis quatre ans, dont deux ans avec sursis pour Julien. Pour Medhi (le « Taxi »), considéré comme complice par la substitut, trois ans assortis d'un sursis de deux ans ont été requis. À cela s'ajoute, pour les deux prévenus, l'obligation de poursuivre les cours, mais aussi d'indemniser les deux employés pour le préjudice subi, ainsi qu'une interdiction de porter une arme.
« Avons-nous à faire à des caïds en puissance ou des enfants coupés de la réalité ? » a interrogé la défense. Profil psychologique, antécédents judiciaires, comportement au lycée, contexte familial… L'analyse de chacun de ces points a confirmé en tout cas qu'il ne s'agissait pas d'une « délinquance d'habitude ».
Après une heure de délibéré, les magistrats ont considéré Julien et Medhi coupables des faits reprochés. « L'argent, ça fait toujours envie », a terminé Mme Picoury, « et encore plus, si c'est facile. Mais ça se mérite. La vie, ce n'est pas claquer des doigts pour obtenir ce que l'on veut ». La présidente Picoury a condamné les deux jeunes à la même peine : les deux purgeront donc 20 mois de prison, assortis de huit mois avec sursis, et mise à l'épreuve durant deux ans. Les deux « braqueurs en herbe » devront respecter des obligations de formation, d'indemnisations des parties civiles et de non-port d'arme. Fin du film. Et dur retour à la réalité

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-an-de-prison-ferme-pour-les-lyceens-braqueurs

samedi 25 février 2012

Des lingots cachés dans un obus à Cannes

L'engin explosif, découvert la semaine dernière sur le chantier d'une maison en rénovation à La Bocca, recelait cinq lingots d'or et de nombreux bijoux. La police a aussi trouvé des armes.
Le vieil obus était un « coffre au trésor ». Une véritable mine d'or. Découvert sur le chantier d'une maison en rénovation, jeudi 16 février à Cannes-La Bocca, l'engin avait déjà provoqué la stupéfaction.
Le quartier (avenue de Monte-Carlo) avait été bouclé par un périmètre de sécurité, avec intervention de toutes les polices et des pompiers. Mais on n'était pas au bout de nos surprises. Loin de là.
Boum ! En quelque sorte, les démineurs ont fait « sauter la banque ». Car l'obus, était plein comme un œuf « surprise ». Le cylindre de métal, d'environ 40 cm, recelait en réalité cinq lingots d'or et des bijoux (colliers, bracelets, montre…). Soit un joli magot dépassant les 220 000 euros !
Découverte explosive s'il en est, puisque les policiers cannois avaient également mis la main sur un revolver et une grenade, dans les combles de cette vieille bâtisse familiale désertée par un ancien militaire.
Un petit arsenal dans le jardin
Ce dernier, âgé de 65 ans, n'a pu être entendu. Placé sous tutelle, il séjourne actuellement en maison de retraite, en compagnie de sa mère. Mais ce dossier, brûlant et brillant, est décidément à double détente. Car jeudi soir, les enquêteurs ont encore retrouvé un petit arsenal, camouflé sous un fagot de bois dans le jardin.
Une carabine 22 long rifle, un revolver, un pistolet à plombs, un gomme-cogne… qui ont été adressés au laboratoire de la police scientifique à Marseille, afin de vérifier qu'il ne s'agit pas d'armes répertoriées dans des actes de banditisme.
En attendant, le magot de l'obus garde tout son mystère. Ce « butin », qui revient légitimement aux propriétaires légaux de la maison, a été remis à l'organisme de tutelle, qui l'a déposé dans une banque.
D'après les investigations déjà menées par la police, il semblerait que les lingots aient été achetés par le défunt père de l'actuel propriétaire, dans les années 1960.
Mais pourquoi les avoir cachés là, en compagnie de ces bijoux dont personne ne connaît la provenance, alors qu'il n'y a pas trace d'acte notarié ? Autant de questions pour l'instant sans réponses, même si la maison des surprises a été ratissée.
Mais des interrogations qui doivent aussi tourmenter les ouvriers du chantier. Appelés à rénover la bâtisse, ils avaient donné l'alerte parce qu'ils croyaient avoir trouvé une bombe. En vérité, ils étaient passés à côté d'un gros pactole…
http://www.nicematin.com/article/cannes/des-lingots-caches-dans-un-obus-a-cannes.799457.html

Les voitures d'occasion n'étaient ni livrées ni payées

Le marchand de voitures d'occasions qui a sévi d'octobre 2007 à septembre 2009 sous l'enseigne « Smart and Co », avenue des États-Unis, à Toulouse avant de faire banqueroute, a choisi de ne pas se présenter, mercredi 22 février devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Seules cinq parmi la vingtaine de clients et banques qu'il a escroqués en jouant sur toutes les gammes de la filouterie se sont d'ailleurs présentés à l'audience pour tenter d'obtenir réparation. Toutes ont décrit un « Jérôme, direct et chaleureux ». La parole facile et la poignée de main généreuse, Jérôme Pelfort n'avait pas son pareil pour transmuer les défauts de livraison ou de paiements, en petites contingences de la vie des affaires. Endormi par les belles paroles de Jérôme, Laurence a découvert que la Smart qu'elle venait d'acheter 6 500 € deux semaines plus tôt appartenait en fait à un garagiste perpignanais. Et que la Toyota qui lui avait été reprise 5 500 € par « Smart and Co » avait été revendue sans qu'elle n'ai vu la couleur de l'argent. Soufiane lui, est interdit bancaire et doit rembourser 14 000 € à la banque AXA pour un crédit que Jérôme a souscrit à sa place pour une voiture qui ne lui a ensuite jamais été livrée. Julien, Marie-Josée, Thierry, Aurore, Bernard Philippe, Nicolas, Saïd et Pierre, quant à eux attendent toujours l'argent de la vente des voitures qu'ils avaient confiée à Jérôme Pelfort. Pour tous les clients de J'érôme, le jeu du chat et de la souris avec un marchand de voitures rattrapé par ses mensonges, a pris fin le jour ou le panonceau annonçant la fermeture définitive du commerce est apparu sur la porte de « Smart and Co ». Après une première expérience stoppée net par l'intervention de la brigade financière du commissariat de Toulouse au garage Moto-center de la rue des Argoulets, Jérôme venait de fermer son second garage dont il avait cette fois confié la gestion à sa mère. Les 74 747 € de dette envers ses créanciers et les 80 670 € soustraits à la trésorerie de son entreprise rajoutent à la vingtaine d'escroqueries répertoriées les condamnations pour banqueroute et abus de biens sociaux. Jérôme Pelfort est désormais sous coup d'un mandat d'arrêt et condamné par défaut à deux ans d'emprisonnement et à cinq années d'interdiction de gérer une entreprise. Les parties civiles dont les demandes de réparation ont toutes été reconnues n'ont plus qu'à s'adresser au service d'aide au recouvrement des victimes pour tenter de recouvrer une petite partie des sommes que le garagiste en fuite n'est pas décidé à leur rembourser.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291697-les-voitures-d-occasion-n-etaient-ni-livrees-ni-payees.html

Un coiffeur cultivait du cannabis dans son arrière-boutique

Un coiffeur et son frère jumeau ont été interpellés de Béziers (Hérault), la police ayant découvert dans l'arrière-boutique du salon de coiffure deux laboratoires de culture de cannabis, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête.
C'est à la suite d'un renseignement anonyme parvenu à la brigade des stupéfiants du commissariat de police de Béziers qu'une surveillance a été mise en place jeudi aux abords du salon. Dans l'après-midi, les policiers interpellaient un jeune homme de 22 ans qui sortait du salon sans s'être fait coiffer et dans lequel il s'était présenté un quart d'heure plus tôt. Contrôlé, on trouvait sur lui 1 kilo de cannabis.

Le jeune homme dénonçait alors le coiffeur et son frère, sans profession, âgés de 43 ans, qui lui vendaient depuis un an du cannabis au prix de 50 euros les 100 grammes.
Les policiers investissaient alors le magasin et, dans une dépendance mitoyenne du salon, découvraient deux laboratoires de culture de cannabis et mettaient la main sur 120 plants. Au domicile des jumeaux, les policiers trouvaient 4 500 euros. Les deux hommes devaient être déférés vendredi après-midi devant le parquet de Béziers.
http://www.midilibre.fr/2012/02/24/un-coiffeur-cultivait-du-cannabis-dans-son-arriere-boutique,462348.php

Mis à pied pour excès de colère, le facteur est en dépression

Gilbert Austruy, trente-six ans de service à La Poste, est suspendu depuis le 8 décembre. Blessé, il a décidé de se battre.
"Je ne suis pas le seul, je fais ça pour que d’autres puissent se faire entendre." Le message est clair et, fidèle à l’homme, altruiste. Gilbert Austruy, 54 ans dont trente-six comme facteur à La Poste, est un homme blessé. Mis à pied le 8 décembre dernier à la suite d’un excès de colère qui l’a conduit à jeter une chaise sur un supérieur, il est en arrêt maladie depuis. En dépression, il a néanmoins tenu à se battre, autant pour lui que pour dénoncer une "pression de plus en plus forte" qui gangrène sa profession.

Pour Bernard Petit, ancien collègue à l’origine du collectif de soutien, le mal qui ronge les services de La Poste ne date pas d’hier. Mais plutôt de juin 2010, et la mise en place de la nouvelle organisation du courrier. "Ils ont appliqué la politique nationale de baisse du personnel dans l’Hérault, alors qu’ici, l’augmentation démographique est constante et que les parcours de distribution s’agrandissent sans cesse."
Bernard Petit, postier retraité : "La pression redescend sur les facteurs"
Dès lors, les deux facteurs constatent un rythme de travail effréné et une demande d’efficacité éprouvante. "Leur objectif est de tuer le métier de facteur, s’emporte Bernard Petit. Ils veulent maintenant des distributeurs productifs." Pour Gilbert Austruy, le modèle du facteur de proximité auquel on l’avait formé est bien loin. "Aujourd’hui, on n’a même plus le droit de récupérer le courrier auprès des gens", se désole celui qui est sur la même tournée pignanaise depuis 1994.
"Toute la pression redescend sur les facteurs", constate alors Bernard Petit. Sur Gilbert, elle se traduit notamment, depuis l’été 2010, par trois accidents de travail. "En trente-six ans de service, je n’avais eu aucun accident. Et là, en un an, j’en ai eu trois." Il poursuit sa mission malgré tout. "J’ai la tournée la plus chargée, la plus difficile, avec plus de 900 boîtes aux lettres et 20 km à effectuer en scooter mais j’ai toujours voulu la conserver. Et je n’ai jamais eu de réclamation." Depuis dix ans, il est même toujours noté “excellent”.
"Pétage de plomb"
Alors, comment expliquer cet excès de colère, ce “pétage de plomb” ? Pour répartir sa charge de travail, Gilbert avait l’habitude de remettre aux lendemains des courriers publicitaires, qu’il jugeait moins prioritaires. On lui a reproché de trop le faire. Et le 8 décembre, alors que tous ses collègues sont en tournée, il est convoqué par la responsable courrier de Saint-Jean-de-Védas et le chef d’équipe. Demandes d’explications, forte tension, les nerfs du facteur lâchent. Lui, "tolérant, calme et patient", d’après ses collègues, s’énerve et jette une chaise sur son supérieur. Depuis, Gilbert attend de passer devant un conseil de discipline.
Le collectif de soutien, qui appelait à signer une pétition hier soir, souhaite que soient reconnues les "responsabilités partagées". Du côté de La Poste, qui confirme "la mise à pied conservatoire pour faits graves", on refuse de communiquer sur une affaire en cours.
http://www.midilibre.fr/2012/02/24/mis-a-pied-pour-exces-de-colere-le-facteur-est-en-depression,462157.php

vendredi 24 février 2012

Un homme jugé pour avoir escroqué 1 M€

Un homme de 36 ans accusé d'avoir escroqué un million d'euros à des particuliers en leur promettant des placements miraculeux sur internet comparaîtra lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Arrêté en juin 2010 au Maroc, Ludovic Cocheteux avait été extradé en octobre 2010 vers la France, et placé en détention provisoire. Il a été renvoyé en correctionnelle en septembre 2011 pour escroquerie par appel public à l'épargne, selon l'accusation.
Il est soupçonné d'avoir à partir de janvier 2008 trompé plus de 95 victimes françaises et belges pour les amener à verser des fonds sur un compte ouvert à la banque HSBC de Londres. Le préjudice total s'élèverait à plus de 1,1 million d'euros. Ludovic Cocheteux est accusé d'avoir créé une société en Grande-Bretagne, Eurowork, et un site internet frauduleux qui offrait des placements à haut rendement sur le marché du Forex (marché des changes), qui venait d'être ouvert aux particuliers. Il promettait des taux d'intérêt de 12 % à 23 % nets, voire 50 % nets, selon l'accusation.
Cette escroquerie reposait vraisemblablement sur une "chaîne de Ponzi", ce montage selon lequel les intérêts des premiers apporteurs de capitaux sont financés par les déposants successifs. Mis en confiance par ces intérêts, les premiers investisseurs sont incités à devenir les "parrains" de futures victimes.

Internet: des artisans escroqués

Chauffeur de taxi, diététicienne, restaurateur: des dizaines d'artisans de l'Est de la France affirment avoir été escroqués par une entreprise basée dans l'Yonne qui proposait de leur créer un site internet gratuit, a-t-on appris auprès du parquet de Sens et des victimes.

La société Webdia, implantée à Sens (Yonne) et disposant d'antennes à Reims, Nancy et Longvic (Côte-d'Or), selon son site internet, aurait démarché plusieurs dizaines d'artisans de l'Est de la France en proposant de leur créer un site internet gratuit pour leur entreprise.

La prestation, censée être gratuite, était basée sur le mécanisme suivant: les artisans versaient chaque mois une somme à la société, correspondant aux frais d'hébergement du site internet, qui leur était ensuite remboursée grâce aux revenus publicitaires générés par ce même site. "L'hébergement nous coûtait 215 euros et le bandeau publicitaire nous rapportait 215 euros: ça avait l'air bien goupillé", a déclaré Pascal Clouet, artisan taxi dans la Marne, lui-même victime.

Souscrit à l'été 2011, ce service a fonctionné sans anicroche jusqu'au début 2012, avant que les remboursements ne cessent subitement tandis que les prélèvements se poursuivaient, explique Pascal Clouet. Selon Pascal Clouet, qui tente de regrouper les différentes plaintes, une trentaine d'artisans basés en Bourgogne, en Champagne-Ardenne et en Lorraine, se sont déjà fait connaître. Le préjudice va, selon lui, de 215 euros à 1.000 euros par artisan. "J'ai déjà reçu 7 ou 8 plaintes à propos de cette affaire", a déclaré le procureur de la République de Sens (Yonne), Dominique Gaux, qui dit n'avoir saisi pour l'heure aucun service d'investigation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/24/97001-20120224FILWWW00418-internet-des-artisans-escroques.php

23000 € volés dans le braquage d'un fourgon de transport de fonds

Deux hommes armés ont attaqué un véhicule de transport de fonds hier après-midi à la Reynerie. Ils se sont enfuis avec un butin de 23 000€. Une enquête est ouverte.
Un véhicule de transport de fonds de la société Prosegur a subi une attaque à main armée, hier, en début d'après-midi dans le quartier du Mirail à Toulouse. Peu avant 15 heures, deux hommes armés de revolvers ou de pistolets ont menacé les deux convoyeurs de fonds alors qu'ils se trouvaient entre le cheminement Auriacombe et la place Abbal, dans le quartier de la Reynerie. Les victimes venaient réapprovisionner un distributeur automatique de billets dans ce petit passage commerçant étroit.
Ils étaient à deux pas d'une boucherie lorsque les braqueurs ont surgi et leur ont demandé, sous la menace des armes, de leur remettre de l'argent. Ils n'avaient pas pris la peine de dissimuler leurs visages.

Une valise contenant 23 000 €

Les victimes, qui n'ont pas cherché à riposter, se sont pliées aux exigences des malfaiteurs. Ils leur ont remis une valise de transport de fonds contenant 23 000 € d'argent liquide.
Les deux agresseurs n'ont pas demandé leur reste et se sont enfuis à pied dans la cité avant de s'évanouir dans la nature. Dès l'alerte donnée, les services de police sont arrivés rapidement sur place. Ils ont entendu victimes et témoins et réalisé les premiers relevés d'usage.
L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Toulouse. Hier soir, les deux braqueurs étaient activement recherchés.
Les faits se sont produits exactement au même endroit de la Reynerie où, il y a tout juste trois mois, un jeune homme de 23 ans, Samir Chorfi, avait été abattu en plein jour de 15 balles dans le corps.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/24/1291211-reynerie-23000-voles-dans-le-braquage-d-un-fourgon-de-transport-de-fonds.html

Un Stéphanois de 14 ans dans le coma après avoir percuté un arbre à ski

L’adolescent de 14 ans a été transporté à l’hôpital de Grenoble dans le coma, jeudi en fin d’après-midi, après avoir percuté un arbre sur le bord d’une piste de ski de la station de Montgenèvre, dans les Hautes-Alpes.
Les jours du jeune stéphanois, qui souffre de traumatismes facial et crânien graves, sont en danger. L’accident est survenu, jeudi vers 16h30, sur une piste rouge, en bas du domaine skiable de Montgenèvre.
L'adolescent, venu de Saint-Etienne avec sa famille pour les vacances , a été transporté par hélicoptère au CHU de Grenoble.
«Personne ne l’a vu tomber. Il a été découvert par un témoin ensanglanté au pied d’un arbre en bordure de piste», explique-t-on au peloton de gendarmerie de haute montagne de Briançon.
http://www.leprogres.fr/loire/2012/02/23/un-stephanois-de-14-ans-dans-le-coma-apres-avoir-percute-un-arbre-a-ski

Grippe A : un mort et une soixantaine de malades dans une maison de retraite

La maison de retraite de Liesse-Notre-Dame a été mise en quarantaine. Une trentaine de pensionnaires et au moins autant de membres du personnel ont eu la grippe. Une personne âgée est décédée.

À la maison de retraite de Liesse-Notre-Dame, pensionnaires et personnel reprennent peu à peu leurs habitudes. Pendant une dizaine de jours, l'établissement a été fermé au public et les personnes âgées le plus souvent cantonnées dans leur chambre. Objectif : éviter que le virus de la grippe A ne se propage encore un peu plus.
Une trentaine de pensionnaires - sur les 87 que compte la maison de retraite - ont en effet contracté ce virus particulièrement dangereux pour les personnes déjà fragilisées par une maladie ou par leur grand âge. D'ailleurs, une personne est décédée, sans doute à cause de cette mauvaise grippe. « Elle souffrait déjà d'une insuffisance respiratoire, la grippe n'a fait qu'aggraver son état », confirme le directeur, Jean-Luc Victor, qui évoque un autre décès la semaine dernière, sans lien avec la grippe d'après lui. Une dizaine de personnes âgées ont également été hospitalisées à Laon car leur état de santé était préoccupant, mais certaines d'entre elles sont déjà revenues à Liesse-Notre-Dame.
Cependant, plusieurs personnes affirment que d'autres décès seraient survenus depuis le début de cette épidémie, ce qui n'a pas été confirmé par le directeur de la maison de retraite.


Pas de visites
Le personnel n'a pas été épargné puisqu'une trentaine d'infirmiers et autres aides-soignants sont eux aussi tombés malades. « Toutes ces personnes ont été plus ou moins atteintes. J'ai fait un signalement à l'Agence régionale de santé (ARS) comme nous devons le faire quand plus de trois personnes contractent la même maladie, et toutes les mesures d'hygiène ont été prises », poursuit le directeur. En l'occurrence, éviter les regroupements, ce qui signifie qu'il n'y a pas eu d'animations pendant toute la durée de cette quarantaine, pas plus que de repas pris en commun au réfectoire. Le lavage des mains devait être encore plus fréquent et le port du masque obligatoire, notamment pour les personnes amenées à circuler dans l'établissement (donc surtout le personnel soignant). Il était également recommandé de ne pas s'embrasser ou se serrer la main.
« Nous avons décidé de fermer l'établissement au public, tant pour protéger nos pensionnaires que leurs proches. Le problème avec la grippe, c'est qu'elle est très contagieuse. Quand vous avez 150 personnes qui passent la journée en un même endroit, vous avez beau prendre toutes les précautions nécessaires, la maladie se propage à vitesse grand V. Il est difficile de l'enrayer. » Des agents de l'ARS se sont rendus sur place et ont testé cinq cas choisis au hasard. Les prélèvements ont permis d'établir que deux personnes avaient une maladie autre que la grippe, tandis que les trois autres souffraient d'une grippe A.


Gérer la crise
« Nous ne savons pas de quelle souche il s'agit mais actuellement, c'est la grippe H3N1 qui sévit en France. Il se peut que ce soit celle-là », indique l'ARS.
Jean-Luc Victor assure que cette crise a été difficile à gérer, même si le plus dur semble être derrière. « Pas d'animations, pas de restauration en commun, c'était éprouvant pour nos pensionnaires. De plus, nous avons dû faire face au manque de personnel. Nous avons eu quelques renforts infirmiers et, en jonglant avec les plannings, nous nous en sommes sortis. »
Heureusement, depuis lundi, le fonctionnement de la maison de retraite revient progressivement à la normale.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/grippe-a-un-mort-et-une-soixantaine-de-malades-dans-une-maison-de-retraite

jeudi 23 février 2012

Nancy : Giovan Vairelles libéré

Giovan Vairelles, l’un des quatre frères Vairelles mis en examen pour tentatives d’assassinats, dont l’ex-footballeur Tony Vairelles, a été remis en liberté mercredi soir, a-t-on appris de l’un de ses avocats, Me Liliane Glock.
«Le juge des libertés et de la détention a rendu une ordonnance de remise en liberté. Giovan a quitté la maison d’arrêt d’Epinal à 20H40», a indiqué l’avocate. Giovan Vairelles avait été placé en détention provisoire le 25 octobre 2011, à la suite de sa mise en examen pour tentatives d’assassinats.
Ses frères Tony, Jimmy et Fabrice, mis en examen pour les mêmes faits, demeurent incarcérés.
Tous quatre sont suspectés d’avoir blessé par armes à feu trois vigiles d’une discothèque d’Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) dans la nuit du 22 au 23 octobre, ce qu’ils ont toujours nié.
Selon l’accusation, Jimmy et Giovan (20 et 30 ans) ont été expulsés de la discothèque après une altercation, puis sont revenus armés avec Tony (38 ans) et Fabrice (40 ans) et auraient alors ouvert le feu sur les portiers.
«Les videurs n’accusent plus Giovan d’avoir eu une arme: cet élément semble avoir été déterminant auprès du juge des libertés et de la détention», a souligné Me Glock.
Fin janvier, l’affaire avait déjà connu un rebondissement, avec la mise en examen des trois portiers pour violences avec armes.
Ils sont en effet soupçonnés d’avoir utilisé des bombes lacrymogènes ainsi qu’une matraque en acier à l’extérieur de l’établissement contre les frères Vairelles. Les quatre frères avaient jusqu’alors demandé à quatre reprises leurs remises en liberté, sans succès.
Né à Nancy, où il a commencé sa carrière, Tony Vairelles a été sélectionné huit fois en équipe de France entre 1998 et 2000 (1 but).

Evasion / Retour à la case prison pour cinq mois de plus

Il avait braqué, en mai 2011, rue de Vesle, deux étudiants avec un couteau-serpette pour leur dérober deux kebabs et avait écopé de trois ans d'emprisonnement dont 28 mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Une peine de 8 mois qu'il purgeait à la maison d'arrêt de Reims… jusqu'à son évasion le 21 octobre dernier à l'occasion d'une permission de sortie.
Ce jour-là, plusieurs détenus avaient été autorisés à participer à une sortie culturelle à la Cartonnerie. Ils avaient pu assister à la préparation d'un concert et au concert lui-même. A la fin du spectacle, profitant de la cohue, Mathieu Courseaux, un Fismois de 21 ans, au casier déjà bien rempli, avait pris la poudre d'escampette. Une cavale qui va durer trois semaines…


Violences en cellule
Mathieu Courseaux va alors vivre dans la rue où il sera interpellé le 12 novembre 2011 en possession d'un couteau. Il va alors donner un faux nom, histoire de brouiller les pistes, mais sera rapidement identifié grâce à ses empreintes digitales et reconduit à la maison d'arrêt.
Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Reims où il comparaissait pour évasion, il a expliqué qu'il ne supportait plus son incarcération.
Il a évoqué des menaces et autres violences en cellule de la part de ses codétenus. « Ils ont profité de moi en promenade, en cellule… Je ne pouvais plus supporter tout ça. Je regrette de m'être évadé, mais c'était devenu insupportable. » Son avocat, Me Flasaquier, a évoqué le chantage dont il était victime pour transporter des objets pour d'autres détenus, les brimades qu'il subissait la nuit dans sa propre cellule. « Son évasion, ce n'était pas pour se soustraire à ses responsabilités. C'était un appel à l'aide. »
Et de plaider l'indulgence alors que le parquet requérait de la fermeté. « Ce n'était pas prémédité… Quant au couteau, il vivait dans la rue, c'était juste pour se défendre. »
Mathieu Courseaux, déjà huit condamnations notamment pour des faits de violences aggravées, a été condamné à quatre mois de prison ferme pour évasion et un mois ferme pour port d'arme. Il risquait 9 mois ferme avec la révocation de ses 28 mois avec sursis.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/evasion-retour-a-la-case-prison-pour-cinq-mois-de-plus

Mort de Colette Deromme : un Mayennais mis en examen pour recel de cadavre

Un homme de 32 ans a été interpellé, lundi matin, au domicile de son agglomération lavalloise. Après une garde à vue à Laval, il a été transféré vers Draguignan ce mercredi après-midi « afin d’être mis en examen pour destruction de preuves sur une scène de crime et recel de cadavre » par le parquet du Var.
Cet homme est soupçonné d’être impliqué dans la mort de Colette Deromme, en mai 2011. Le corps de cette femme de 50 ans avait été retrouvé sous un tas de pierre, à une trentaine de kilomètres de son domicile de Lorgues, dans le Var.
Colette Deromme aurait été tuée par sa belle-sœur, la mère de l'homme interpellé en Mayenne.
Il aurait aidé sa mère à cacher le cadavre
Ce mardi, cette dernière a été mise en examen du chef d’assassinat. «Elle aurait étranglée sa victime avec une cordelette suite à un conflit à caractère financier», selon le parquet de Draguignan.
Le jeune Mayennais aurait aidé sa mère à cacher le cadavre de Colette Deromme. Des faits pour lesquels il risque trois ans de prison.

Un homme kidnappé par des dealers

Des Toulousains sont allés en Espagne enlever un homme. Il voulait une rançon. Arrêtés, ils ont été placés en détention. Il s'agirait d'un règlement de compte sous fond de trafic de drogue.
Quand les dealers toulousains se mettent au kidnapping pour régler leurs « différends commerciaux », ils n'hésitent pas à faire la route jusqu'en Espagne pour récupérer leur monnaie d'échange. Jeudi dernier, vers 21 heures, un homme d'une trentaine d'années a ainsi été enlevé en pleine rue, dans la banlieue de San-Sebastian, au pays basque, par quatre hommes armés. Ils l'ont mis dans le coffre de la voiture direction la France.
Ses kidnappeurs n'avaient visiblement pas apprécié de ne pas recevoir le cannabis escompté alors qu'ils avaient versé 350 000€. Victimes d'un « carottage », dans leur jargon, ils entendaient bien récupérer leur mise.
Arrivés en France, ils ont passé un coup de fil pour réclamer la rançon. Mais l'enlèvement n'est pas passé inaperçu et la police autonome du Pays Basque a lancé l'enquête. En France, le SRPJ de Toulouse s'est mis sur l'affaire. Dimanche matin, les hommes de la PJ et le GIPN sont donc intervenus dans un appartement au cœur de la Reynerie à Toulouse. « Ils ont récupéré la victime saine et sauve », a souligné, hier le procureur Michel Valet. Trois hommes âgés de 32 ans à 36 ans ont été interpellés. Outre le séquestré, les policiers ont retrouvé trois grenades, deux fusils, un pistolet, un colt et des munitions. Hier soir, les trois suspects, défendus par Me Etelin, étaient présentés au parquet en vue d'une mise en examen pour « enlèvement, séquestration avec demande de rançon, trafic et détention de stupéfiants et détention d'armes ».
Le procureur a salué « la coopération franco-espagnole entre la police et la justice » et « l'excellent travail du SRPJ de Toulouse qui a réussi à dénouer cette affaire sensible. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/23/1290345-un-homme-kidnappe-par-des-dealers.html

Maltraitance de chiens : prison ferme requise contre le couple

Ils étaient heureux chez nous. » Pour Pascal Dupont, accusé de maltraitance de 46 chiens de race dans sa demeure à Séry-Magneval, il n’y a jamais eu de problème au sein de son élevage. Le procureur de la République de Senlis a toutefois, devant les preuves rassemblées, requis hier contre lui dix-huit mois de prison dont douze avec sursis, avec interdiction d’élevage, de diriger une société et de détenir des animaux.
A l’encontre de sa compagne, Graziella Dupont, à qui on reprochait les mêmes sévices, le procureur a demandé douze mois de prison dont huit avec sursis. Enfin contre leur fils, Maxence Rebondy, accusé lui d’abus de biens ou du
d’une SARL (la société Iroise, qui a servi à vendre les chiens de race), six mois de prison avec sursis ont été demandés.
Des réquisitions satisfaisantes aux yeux des parties civiles, particulièrement nombreuses dans ce dossier. Les avocats de l’association One Voice, de la fondation 30 Millions d’amis, de la Société protectrice des animaux, de la Société nationale de défense des animaux, de l’association Stéphane Lamart, de la fondation Assistance aux animaux et enfin d’un couple de particuliers faisaient face aux accusés dans la salle d’audience.
Alertés en 2004 sur les activités du couple par un riverain, l’association One Voice (de défense des animaux) et la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) ont effectué une étroite surveillance sur leur manoir à Séry-Magneval.
En 2010, la gendarmerie ouvre également une
. Finalement, une perquisition est effectuée au domicile en mars 2011. Ce jour-là, selon le rapport de la DDPP, « les 46 chiens étaient entassés dans des cages empilées […], un chien en état de putréfaction a été retrouvé dans un sac-poubelle, chaque chien avait moins de 1 m2 pour vivre… » L’avocate de la partie civile, Me Filpi, a énuméré les pathologies diverses dont étaient atteints les animaux, dans des familles d’accueil à l’heure actuelle. « Déformation des coussinets, gale, ulcère de la truffe, malnutrition, infections bucco-dentaires, conjonctivite, tumeur… » Les chiens de race étaient pourtant revendus entre 1200 et 1500 € par la société Iroise LB, au nom du fils Maxence Rebondy. Celui-ci a assuré à la barre ignorer les activités de ses parents. « Mais c’est ma famille, j’assume », a-t-il déclaré d’une voix blanche.
Durant toute l’audience, le couple a nié les faits. Pascal Druart a plaidé, vindicatif : « C’est très exagéré » (concernant le rapport)…Le chien retrouvé dans un sac-poubelle en état de putréfaction était décédé la veille! » Graziella Druart a de son côté affirmé qu’elle ne faisait aucun élevage : « Je me contentais de les promener… »
Pour Stéphanie Tranvouez, avocate de la défense : « Les associations ont amplifié l’affaire, l’élevage dans ce manoir a commencé dans les années 1980 et il n’y a jamais eu de problème. La qualification de sévice n’est pas valable car il n’y avait pas d’intentions sadiques. La DDPP a juste trouvé les chiens dans des cages… »
En début de soirée, à l’heure des réquisitions, Maxence Rebondy avait du mal à contenir ses larmes. Le couple a gardé les yeux baissés. L’avocate de Graziella Druart a insisté sur la tristesse de sa cliente. « Elle est en dépression et souhaite ouvrir une boutique de bijoux. Elle ne veut plus rien avoir à faire avec les chiens. » Le jugement des trois prévenus a été mis en délibéré au 11 avril.
http://www.leparisien.fr/oise-60/maltraitance-de-chiens-prison-ferme-requise-contre-le-couple-23-02-2012-1873988.php

Crime passionnel / Un drame de la séparation que rien ne laissait présager

Aucun différend signalé à la police, aucune menace, aucun antécédent de violence… Sur le point de se séparer, l'homme qui a égorgé sa compagne, vendredi soir à Reims, a commis un acte meurtrier imprévisible.

LES dépouilles de Catherine Drouillet et Florent Falvy vont pouvoir être rendues à leurs familles respectives. Réalisée lundi, l'autopsie du couple retrouvé mort vendredi soir dans un appartement de Reims (nos éditions du week-end) a confirmé les constatations des services de police.
La dame a été égorgée par son compagnon qui s'est ensuite donné la mort par pendaison.
Un drame survenu sur fond de séparation. Domicilié au rez-de-chaussée d'un immeuble de la rue Georges-Charbonneaux, dans le quartier rémois de Neufchâtel, le couple était sur le point de se quitter.


Originaires des Ardennes
Catherine Drouillet, 46 ans, et Florent Falvy, 53 ans, se sont connus dans les Ardennes, leur département d'origine. Lui est d'Hannogne-Saint-Rémy, elle de Sévigny-Waleppe, deux villages voisins proches de Rethel.
Séparé de sa femme, Florent Falvy s'était installé à Reims il y a cinq ans avec sa nouvelle amie, elle aussi divorcée. Après avoir dirigé une petite exploitation de cultures de céréales à Hannogne-Saint-Rémy, puis travaillé dans les travaux publics, il avait dû cesser toute activité professionnelle en raison de sévères problèmes dorsaux qui le faisaient boiter.
Pensionné, il consacrait une bonne partie de son temps à bricoler et entretenir un jardin potager. Catherine Drouillet, quant à elle, travaillait au magasin Aldi de Gueux.
Durant ces cinq années passées à Reims, le couple ne s'est jamais fait remarquer du voisinage.
Aucun différend signalé à la police, aucun indice dans l'attitude de Florent Falvy qui aurait pu permettre de présager le drame de vendredi.
Interrogés, leurs proches n'ont fait mention d'aucune menace proférée par le concubin à l'encontre de celle qui ne voulait plus de lui.


Tuée par surprise
La rupture était consommée. Le quinquagénaire avait commencé à faire ses cartons retrouvés en nombre dans l'appartement.
Il avait d'ailleurs prévu de ramener ses affaires dans les Ardennes le dimanche après-midi.
Resté toute la semaine à Hannogne-Saint-Rémy, pour s'occuper de sa mère octogénaire victime d'une mauvaise chute, il s'était proposé d'aller faire les courses à Reims vendredi. Il avait l'air « tout à fait normal » en prenant la route vers 9 heures.
A quel moment a-t-il rejoint Catherine Drouillet ? Les policiers l'ignorent mais savent qu'à 12 h 30, il était chez elle : un voisin a entendu une dispute, des « éclats de voix », mais sans violence particulière.
Il s'agit du dernier signe de vie dans l'appartement. Le soir à 18 heures, en passant voir sa mère, l'un de ses fils effectuait la terrible découverte après avoir cassé un carreau du salon. Les deux corps se trouvaient dans la pièce.
Il ressort des constatations que la victime a été égorgée avec un cutter que Florent Falvy avait habituellement sur lui pour bricoler. Il l'a attaquée par derrière, avec un effet de surprise tel qu'elle n'a pas eu le temps de se défendre (son corps ne portait aucune trace de lutte).
L'irréparable commis, il a alors pris un câble électrique avec lequel il s'est pendu à une canalisation de chauffage.
A-t-il prémédité cette fin tragique à l'insu de tous ? Ou bien a-t-il basculé dans une folie meurtrière après un mot, une critique qu'il n'aurait pas supportés ? Florent Falvy a emporté la réponse dans sa tombe.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/crime-passionnel-un-drame-de-la-separation-que-rien-ne-laissait-presager

mercredi 22 février 2012

Patients surirradiés : un procès en septembre

La révélation en fin de semaine dernière de la tenue d’un procès à l’automne dans l’affaire des surirradiations à l’hôpital Jean Monnet d’Épinal, a pris par surprise les victimes. Philippe Stäbler, le président de l’association des surirradiés, a même découvert l’information en lisant le journal.
Cela fait six ans qu’il attend cette nouvelle : « J’ai eu peur que l’information soit fausse », avoue-t-il.

Ouverture des débats le 24 septembre

L’avocat de l’association, M eGérard Welzer, a contacté le Parquet de Paris qui a même donné la date d’ouverture précise du futur procès. Les débats démarreront le 24 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris et dureront « entre cinq et six semaines ».
« C’est un bonheur et un soulagement », confesse Philippe Stäbler qui se bat depuis le départ pour que la procédure ne s’enlise pas : « Nous avons été extrêmement satisfaits du travail des deux juges d’instruction du pôle de santé public. Il restait encore le procès. Il ne suffit pas d’un claquement de doigt pour l’organiser. Ça, je pouvais le comprendre. Mais il était hors de question que cela prenne des années ».
Reste maintenant aux patients surirradiés à se préparer à l’ultime épreuve judiciaire. « Il faudra que leur douleur puisse s’exprimer durant l’audience. Cela devrait être l’un des temps forts du procès », estime Me Welzer. Près de 5 000 malades soignés pour un cancer à l’hôpital d’Épinal ont reçu des surdoses plus ou moins importantes de radiation entre 1989 et 2006. Tous ne défileront pas à la barre. Seuls ceux qui se sont constitués partie civile pourront prendre la parole. Soit 170 patients.
Face à eux, il y aura sept prévenus : deux médecins et le radiophysicien du service de radiothérapie, l’ex-directrice de l’hôpital spinalien, le CH Jean-Monnet en tant que personne morale, l’ancienne directrice de la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) et l’ancien directeur de l’ARH (Agence régionale de l’hospitalisation).
« Nous ferons tout pour que les prévenus soient condamnés en fonction de leurs responsabilités », ne cache pas M e Welzer qui ajoute : « Nous espérons également que le procès remplira un but préventif afin qu’une telle catastrophe sanitaire ne se reproduise plus ».
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/02/22/patients-surirradies-un-proces-en-septembre

Braquage d'un fast-food : un suspect trop connu de la justice

Un homme de 23 ans, suspecté des braquages d'un fast-food de Toulouse et d'un restaurant dimanche, a été mis en examen hier. Il a refusé de parler pendant sa garde à vue.
Un homme de 23 ans, Yassine Mezbah, interpellé dimanche soir, après un braquage commis dans un restaurant Mc Donald's, route d'Espagne à Toulouse, a été mis en examen hier et incarcéré. Outre ce braquage, on lui reproche un autre vol à main armée commis dans la nuit de samedi à dimanche au préjudice du responsable du restaurant Buffalo grill de Basso-Cambo.
En garde à vue depuis dimanche soir, il a refusé de parler devant les enquêteurs. Lundi soir, face au procureur, il a tenté de mettre fin à ses jours. Il a brisé un verre et essayé de se taillader la gorge et les poignets sans s'infliger de trop importantes blessures. « Cette histoire n'est pas aussi claire qu'on veut bien la présenter, estimait hier son avocat, Me Le Bonjour. Je m'étonne d'un certain mécontentement des enquêteurs devant le silence de mon client. Mais c'est là son droit. Je regrette que ce positionnement ait entraîné une certaine pression qui le mène à tenter un geste désespéré. »
Le jeune homme de 23 ans n'est pas inconnu de la justice. Suspecté d'avoir participé à un home-jacking violent, en 2009, à Villemur-sur-Tarn, il avait passé 2 ans en détention préventive avant d'être acquitté il y a deux mois par la cour d'assises de Toulouse. Fin décembre, il avait été blessé par des coups de feu dans le quartier des Izards.
Lors de son interpellation dimanche, il a essayé d'échapper aux policiers en sautant de balcons en balcons dans le quartier de Bellefontaine. Il a été blessé à la cheville.
Il est suspecté d'avoir participé, avec, selon des témoins, six autres personnes au braquage à l'arme blanche et au lacrymogène des employés et clients du Mc Do de la route d'Espagne. L'homme interpellé avec lui dimanche a pour sa part été mis hors de cause.
Aucune autre interpellation n'a eu lieu, l'enquête se poursuit.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/22/1289519-braquage-un-suspect-trop-connu-de-la-justice.html

Il vient porter plainte contre une prostituée, il est arrêté pour conduite en état d'ivresse...

Etrange visite hier matin à la brigade de Sorgues… Il est neuf heures, un homme de 56 ans se gare sur le parking et pénètre dans la gendarmerie, bien déterminé à porter plainte. Contre qui ? Une prostituée qui lui aurait volé un chèque quelques jours plus tôt.
Mais ce que les gendarmes remarquent surtout, c’est son ébriété manifeste.
Ils décident de le soumettre à un dépistage, qui révélera le taux délictueux de 0,92 gramme par litre de sang.
Venu porter plainte, le Sorguais se retrouve de facto en garde à vue, et son véhicule immobilisé. Après dégrisement, il a été interrogé par les gendarmes. Son casier faisait déjà mention d’une ordonnance pénale pour une affaire impliquant un état d’ivresse.
Il doit être déféré ce matin devant le parquet d’Avignon.

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2012/02/21/arrete-pour-conduite-en-etat-d-ivresse-en-venant-porter-plainte-contre-une-prostituee

La vie a repris pour Mélody

Elle a gardé sa bouille de brunette malicieuse qui, il y a quatre ans, a ému la région mobilisée pour sauver sa “Princesse courage”, le surnom de Mélody, atteinte d’une maladie génétique rare, la neurofibromatose.
L’urgence est passée : au printemps 2008, face à une tumeur cérébrale inopérable, les parents et les grands-parents de la gamine de Pont-Saint-Esprit tentaient l’impossible pour l’envoyer au Canada, à Sherbrooke. Là-bas, le neuropédiatre David Fortin proposait un traitement novateur pour faire disparaître la tumeur. Pour assurer un an de traitement et permettre à la famille de Mélody de l’accompagner, il fallait 100 000 €. Pari gagné. "Sa vie n’est plus en danger", commente sa mère. Le combat continue.

"La maladie est toujours là, elle est devenue chronique"
Paule, mère de Mélody "On n’oubliera jamais tout ce qu’on a fait pour nous, même si le quotidien a repris le dessus. Mais la maladie est toujours là, c’est devenu une maladie chronique et on ne sait pas comment elle va évoluer. D’autres tumeurs peuvent apparaître ailleurs", commente Paule Montmartin, la mère de la fillette installée entre Mélody, 8 ans et demi, Timotey, 4 ans et Salomé, 6 ans et demi. Une fratrie pétillante et remuante dans l’excitation classique d’une après-midi de vacances. Une parenthèse apaisée pour Mélody, qui vit au rythme de visites régulières au CHU de Lyon.
Le gliome est aujourd’hui sous contrôle. Mais la croissance de la petite est ralentie et Mélody, qui vit avec un corset, devra peut-être subir une autre intervention chirurgicale de la colonne vertébrale. La dernière a été réalisée il y a dix-huit mois. "Ce sera ça tant qu’elle n’aura pas fini de grandir", commente Paule, qui ne regrette en rien son exil canadien, un pari risqué à l’époque : "Le docteur Fortin était assez controversé, depuis, il a continué à avancer dans ses recherches."
À la sortie de l’adolescence, une dernière opération permettra de figer et de fixer la colonne. Affectée par des douleurs récurrentes aux mains et aux jambes, Mélody ne va à l’école que le matin, avec l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire. Mais elle suit sans problème son année de CE2. "Elle est même en avance", commente la maman, témoin de "l’étonnante maturité" de sa fille. La fillette se passionne pour l’histoire, l’Égypte et la Seconde Guerre mondiale, elle avale un bouquin par jour. "Tu comprends, toi, tout ce que dit ta sœur ?" demande Paule à Salomé. "Non", rétorque la petite sans hésitation.
Mélody raconte qu’elle prend plaisir à faire du sport et qu’elle adore nager. Elle se souvient des chutes du Niagara et surtout de la grande roue plantée au pied du site. C’était il y a quatre ans. Depuis, elle grandit et la maladie, elle en a "ras le bol", explique sa maman. Qu’en dit Mélody ? "Ça m’embête parce que je n’ai pas beaucoup de copines à cause de ça."
http://www.midilibre.fr/2012/02/21/a-pont-saint-esprit-la-vie-a-repris-pour-melody,460999.php

Deux fillettes tuées / L'orphelinat Don Bosco en deuil

Deux fillettes sedanaises de 9 et 13 ans, pensionnaires de la maison Don Bosco de Monthermé, sont décédées, à quelques kilomètres de leur foyer, des suites de l'accident du minibus.

DIMANCHE soir, un accident est survenu sur la D989 route de Monthermé en direction de Bogny-sur-Meuse. C'est le premier « mortel » de l'année 2012 sur les routes ardennaises.
Il était aux alentours de 20 heures, lorsque le chauffeur d'un minibus appartenant à la « maison Don Bosco » - établissement dépendant de l'association des Apprentis orphelins d'Auteuil, situé à Monthermé - glisse sur une plaque de verglas, quitte brutalement la chaussée et enfin percute un arbre.
Les quatre petits qui se trouvaient dans le véhicule conduit par un éducateur de Don Bosco, âgé de 44 ans, avaient été placés par le juge des enfants et étaient allés passer le week-end chez leurs parents dans le cadre du droit de visite.


Deux fillettes de 9 et 13 ans, dont les parents résident à Sedan, ont trouvé la mort. Un jeune garçon âgé de 12 ans, frère des deux victimes, a été blessé grièvement à la main. Il a été transporté dans un premier temps à l'hôpital de Manchester à Charleville-Mézières, puis il a été héliporté dans un hôpital parisien, où il a été amputé d'un doigt.
L'autre enfant, une fillette âgée de 11 ans, d'une autre famille dont les parents vivent à Mouzon, souffre d'un traumatisme facial. Elle était sortie de l'hôpital hier matin, mais son état de santé s'est dégradé hier après-midi et elle a dû être de nouveau hospitalisée.


Le conducteur, l'éducateur de l'orphelinat, fortement choqué après l'accident, a été hospitalisé et fait l'objet d'un suivi psychologique. Il a été entendu, hier après-midi par les gendarmes en charge de l'enquête ouverte à la demande du procureur de la République de Charleville-Mézières, Daniel Bouriaud.
Ce dernier a organisé, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a détaillé les circonstances de l'accident. « Le minibus était conduit par un éducateur qui récupérait les enfants qui se trouvaient dans leur famille dans le cadre d'un droit de visite. Le minibus a d'abord pris la direction de Mouzon, pour récupérer un enfant, puis de Sedan pour récupérer trois enfants dont les deux fillettes décédées ainsi leur frère, qui a été amputé d'un doigt de la main.


Juste avant l'accident, l'éducateur roulait en direction de la gare de Bogny-sur-Meuse pour récupérer d'autres enfants avant de rentrer dans l'établissement où il travaille depuis plusieurs années. C'est à ce moment que le minibus a glissé sur une place de verglas, a quitté la route et a percuté un arbre pour dégringoler en contrebas de la D989 et terminer sa course sur la rue de Cence. »
Pour connaître les raisons exactes de cet accident et les conditions de transport des enfants, une autopsie sera pratiquée aujourd'hui sur le corps des deux jeunes victimes. Le procureur veut savoir si tous les enfants avaient attaché leur ceinture. Ce qui semble être le cas, car il ressort des premières constatations que les ceintures ont dû être coupées pour permettre aux secours d'intervenir.
Le chauffeur a expliqué lors de son audition qu'à partir du moment où son minibus s'est engagé sur la plaque de verglas, il s'est senti incapable de maîtriser son véhicule. Une plaque de verglas qui, selon plusieurs témoins, s'est formée très tard dans la soirée par un coup de froid survenu très rapidement et transformant la route en une véritable patinoire.
L'information judiciaire qui sera ouverte aujourd'hui va permettre de poursuivre les investigations, avec l'expertise technique du véhicule et l'audition des parents des différentes victimes dans des conditions satisfaisantes avec l'assistance d'un avocat.
La mise en cause du conducteur sera décidée à l'issue de l'information judiciaire. Mais on sait déjà que les analyses de sang ont révélé que le chauffeur n'avait pas consommé d'alcool.
Hier à l'orphelinat Don Bosco de Monthermé, la tristesse se lisait sur tous les visages du personnel. Des agents qui ont eu une pensée pour les familles des victimes et leur collègue.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/deux-fillettes-tuees-lorphelinat-don-bosco-en-deuil

mardi 21 février 2012

Un homme interpellé avec près de 40.000 euros en liquide

Un homme âgé de 24 ans, interpellé jeudi à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) en possession de près de 40.000 euros, a été écroué sur des soupçons de trafic de stupéfiants, rapporte mardi la préfecture. Connu des services de police, l'homme a été interpellé jeudi soir par la brigade anti-criminalité alors qu'il roulait en scooter et refusait d'obtempérer. Lors de son contrôle, "une importante somme d'argent, soit 39.360 euros en numéraire, était découverte", a précisé cette source. Au cours de sa garde à vue, la police a établi que le suspect se livrait au transfert d'argent. Selon cette source, le jeune homme a reconnu "avoir

effectué trois autres transports du même type", sans donner de précisions sur l'origine des fonds. Par ailleurs, "les billets d'argent réagissaient positivement au cannabis". A l'issue de sa garde à vue, il a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis avec un renvoi d'audience. L'enquête a été confiée à la Sûreté Territoriale de la Seine-Saint-Denis ainsi qu'au Groupe d'intervention rapide (GIR) 93.

Arnaque. Les chômeurs devaient appeler un numéro surtaxé

Une escroquerie aux numéros surtaxés circule actuellement sur Internet. Elle cible les demandeurs d’emploi. Ilva Monet, 50 ans, qui habite près de Dinan, dans les Côtes-d’Armor, en a été victime.
« Cet appel vous sera facturé 1,35 € et 34 centimes la minute »
« Ils se sont servis de ma fragilité de demandeuse d’emploi pour me soutirer de l’argent, c’est inadmissible ! », témoigne Ilva Monet, 50 ans. Elle vit à Saint-Carné, près de Dinan (Côtes-d’Armor). « À la suite d’un licenciement économique, je suis au chômage depuis le 28 janvier. J’ai répondu à ma première offre pour un poste d’assistante de direction le vendredi 10 février. »
Relayée par Pôle emploi, cette offre renvoyait vers le site d’un cabinet de recrutement, basé à Rennes. Ilva se connecte directement sur ce site. Une heure après, elle reçoit un mail d’un « Françoiss. john », sans lien avec le cabinet de recrutement. Il y est écrit : « Nous avons bien reçu votre candidature pour le poste secrétaire H/F. Veuillez contacter notre service recrutement par téléphone. Le responsable des ressources humaines : 08 99 56 24 64. Sarah (assistante) 08 99 56 24 59. »
« Je me suis bien préparée, et dès le lendemain, un peu stressée, j’appelle », raconte Ilva. Et là : « Cet appel vous sera facturé 1,35 €, et 34 centimes la minute. » Un bip… Puis plus rien. Pas même une tonalité. Pensant d’abord à une erreur, la demandeuse d’emploi rappelle trois fois, avant de comprendre qu’il s’agit d’une escroquerie.
« Des bandits qui se font de l’argent sur le dos des chômeurs »
Elle ne compte pas en rester là. Elle a envoyé, jeudi, une plainte en recommandé au procureur de la République de Saint-Malo. « On ne peut pas laisser des bandits se faire de l’argent sur le dos des chômeurs. » Comme elle, des dizaines de demandeurs d’emploi ont déjà témoigné de cette arnaque sur Internet. Comme Monsieur F. qui a, lui aussi, envisagé la voix judiciaire pour réclamer le remboursement des 4,13 € qui lui ont été facturés.
L’expéditeur de ces mails apparaît sous les noms de « François John », « Jack emploi » ou « Lisa embauche ». Ilva a, elle aussi, à nouveau reçu ce mail, provenant d’un certain « Dominique Belard ». « 48 heures après avoir postulé à une autre offre d’emploi, samedi matin, directement sur le site de Pôle emploi », raconte-elle.
Il est impossible pour l’instant d’établir un lien direct entre ces mails et un site de recherche d’emploi en particulier. Mais l’enquête qui pourrait être déclenchée à la suite de la plainte d’Ilva permettra peut-être de l’établir.