Le phénomène concernerait en France au moins un collégien sur dix et tous les chefs d’établissement, notamment dans le deuxième degré, y sont un jour confrontés. Le harcèlement, réalité souvent cachée, est depuis fin janvier l’objet d’une vaste campagne nationale, visant à sensibiliser les enfants, leurs parents et les enseignants.
Brimades au collège
A Nîmes, une maman a décidé de témoigner. Son fils, âgé de 10 ans a, dit-elle, vécu "un calvaire" alors qu’il venait d’entrer en 6e à l’institut D’Alzon en septembre. "Mon fils est petit, timide. Il a un an d’avance. Dès la première semaine de collège, il a subi des brimades de la part d’autres enfants de sa classe. On le mettait à terre, on le bousculait", affirme Muriel Chaze, qui décide rapidement d’en informer la professeur principale de la classe et la conseillère principale d’éducation. Sans effet immédiat, semble-t-il, sur la situation.
"On n’arrêtait pas de le taper"
"Un soir d’octobre, mon fils m’a dit qu’il ne voulait plus aller à l’école, qu’on n’arrêtait pas de le taper." Là encore, la maman alerte la direction. Deux enfants seront convoqués.
"Mais les brimades ont continué. Il a même reçu des insultes et des menaces sur son téléphone portable." Muriel Chaze et son mari se rendent au commissariat et déposent une main courante. "J’ai continué à me plaindre auprès de la direction. Le pire, c’est qu’on ne m’a pas cru. La vie de mon enfant était devenue un calvaire. Nous nous sommes tournés vers une psychologue. Il ne mangeait plus, ne dormait plus. Nous avons décidé en janvier de changer notre enfant de collège."
http://www.midilibre.fr/2012/02/28/la-vie-de-mon-enfant-etait-devenue-un-calvaire,463843.php
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