L'engin explosif, découvert la semaine dernière sur le chantier d'une maison en rénovation à La Bocca, recelait cinq lingots d'or et de nombreux bijoux. La police a aussi trouvé des armes.
Le vieil obus était un « coffre au trésor ». Une véritable mine d'or. Découvert sur le chantier d'une maison en rénovation, jeudi 16 février à Cannes-La Bocca, l'engin avait déjà provoqué la stupéfaction.
Le quartier (avenue de Monte-Carlo) avait été bouclé par un périmètre de sécurité, avec intervention de toutes les polices et des pompiers. Mais on n'était pas au bout de nos surprises. Loin de là.
Boum ! En quelque sorte, les démineurs ont fait « sauter la banque ». Car l'obus, était plein comme un œuf « surprise ». Le cylindre de métal, d'environ 40 cm, recelait en réalité cinq lingots d'or et des bijoux (colliers, bracelets, montre…). Soit un joli magot dépassant les 220 000 euros !
Découverte explosive s'il en est, puisque les policiers cannois avaient également mis la main sur un revolver et une grenade, dans les combles de cette vieille bâtisse familiale désertée par un ancien militaire.
Un petit arsenal dans le jardin
Ce dernier, âgé de 65 ans, n'a pu être entendu. Placé sous tutelle, il séjourne actuellement en maison de retraite, en compagnie de sa mère. Mais ce dossier, brûlant et brillant, est décidément à double détente. Car jeudi soir, les enquêteurs ont encore retrouvé un petit arsenal, camouflé sous un fagot de bois dans le jardin.
Une carabine 22 long rifle, un revolver, un pistolet à plombs, un gomme-cogne… qui ont été adressés au laboratoire de la police scientifique à Marseille, afin de vérifier qu'il ne s'agit pas d'armes répertoriées dans des actes de banditisme.
En attendant, le magot de l'obus garde tout son mystère. Ce « butin », qui revient légitimement aux propriétaires légaux de la maison, a été remis à l'organisme de tutelle, qui l'a déposé dans une banque.
D'après les investigations déjà menées par la police, il semblerait que les lingots aient été achetés par le défunt père de l'actuel propriétaire, dans les années 1960.
Mais pourquoi les avoir cachés là, en compagnie de ces bijoux dont personne ne connaît la provenance, alors qu'il n'y a pas trace d'acte notarié ? Autant de questions pour l'instant sans réponses, même si la maison des surprises a été ratissée.
Mais des interrogations qui doivent aussi tourmenter les ouvriers du chantier. Appelés à rénover la bâtisse, ils avaient donné l'alerte parce qu'ils croyaient avoir trouvé une bombe. En vérité, ils étaient passés à côté d'un gros pactole…
http://www.nicematin.com/article/cannes/des-lingots-caches-dans-un-obus-a-cannes.799457.html
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