vendredi 31 janvier 2014

Frappé par un mineur, un policier gravement blessé : colère au commissariat de Perpignan

C'est un nouvel incident survenu mercredi soir qui a fait sortir de leurs gonds les syndicats de police de Perpignan. Dans la journée, deux jeunes frères avaient été interpellés pour des vols avec violence, et placés en garde à vue. Or vers 20 h, à la faveur d'une demande d'accès aux WC, l'un d'eux, âgé de 16 ans refuse de réintégrer sa geôle, et s'en prend au policier chargé de veiller sur les gardés à vue. Le ton monte, et un policier de la sûreté départementale tente de s'interposer. C'est à ce moment que le jeune récalcitrant lui assène un violent coup de poing au menton. Le policier s'effondre et sa tête heurte le sol en béton. Dans un premier temps inconscient, il sera transporté à l'hôpital et subira de nombreux examens. Il ne pourra reprendre ses fonctions avant le mois de mars.

21 000 heures de tâche indues
Cette agression intervient dans un contexte difficile pour les fonctionnaires de police de Perpignan. En fin de semaine dernière, trois policiers de la Bac avaient été blessés alors qu'ils poursuivaient un automobiliste, ivre et sans permis, qui avait refusé d'obtempérer. Lundi dernier, lors d'un contrôle nocturne sur l'A9, c'est un fonctionnaire de la Paf qui a échappé dans un réflexe à un fuyard qui lui fonçait dessus en voiture.
Pour les syndicats, il est donc urgent qu'une réponse soit apportée à cette situation, à tous les niveaux. "Nous avions été reçus par le procureur de la République la veille, comme il le fait régulièrement. Il nous avait déjà assuré que notre demande de sévérité à l'égard de ceux qui agressent les policiers serait prise en compte, explique Antoine Cuevas, secrétaire départemental d'Alliance police nationale. Mais il faut également nous donner les moyens de travailler ! Alors que nous n'avons cessé de perdre des fonctionnaires de police depuis 2009, les heures allouées aux tâches indues comme le transport au tribunal ou les gardes à l'hôpital ont explosé en 2013 : 21 000 heures…".
Le mineur laissé libre
Même constat pour Pierre Ceriana, secrétaire départemental de SGP Unité Police FO. "C'est un véritable ras-le-bol. Cela fait des mois que nous n'arrêtons pas de communiquer sur des policiers blessés ! Les problèmes d'effectifs, c'est une réalité : actuellement, pour tourner correctement, il faudrait injecter 20 fonctionnaires supplémentaires…Alors, les caméras de vidéo-protection, c'est bien, agrandir la ZSP, nous n'y sommes pas opposés, mais cela ne peut se faire sans des moyens en effectifs et en matériel nécessaires pour assurer à la fois la sécurité des policiers, et celles des citoyens".
SGP Unité Police FO appelle donc les policiers à une 'grève du zèle' mercredi prochain, afin de limiter leur exposition aux risques qu'ils encourent chaque jour à Perpignan. Jeudi soir, après avoir été déféré devant le parquet, le mineur à l'origine du coup de poing a été placé sous contrôle judiciaire et laissé libre. Une décision accueillie comme un "véritable coup de massue" par des policiers "dépités", selon les termes d'Alliance Police nationale.

Décès de Valentin Rivié : le centre hospitalier d'Albi réagit

À la suite de l’article paru dans l’édition d’hier intitulé «L’expertise qui dénonce l’hôpital» concernant le décès de Valentin Rivié, le centre hospitalier a souhaité faire la précision suivante : «Le centre hospitalier d’Albi découvre qu’un document couvert par le secret des investigations menées actuellement par un juge d’instruction, concernant le décès de Valentin Rivié, est évoqué en détail dans l’édition de jeudi.
L’avocat de l’agresseur de Valentin Rivié livre dans votre article les conclusions d’un rapport d’expertise actuellement couvert par le secret de l’instruction. N’ayant pas accès au dossier, nous ne sommes pas en mesure de commenter le rapport d’expertise.
Le centre hospitalier constate que Me Lebonjour, en mettant en cause l’hôpital d’Albi, tente d’atténuer la responsabilité de l’agresseur.
L’hôpital d’Albi souhaite que l’instruction se poursuive dans le respect de la famille et des proches de Valentin Rivié, et dans celui des professionnels de santé qui s’impliquent quotidiennement auprès des patients albigeois».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/31/1806987-albi-deces-de-valentin-rivie-le-centre-hospitalier-reagit.html

Randonneuse retrouvée en Martinique : «aucune piste écartée»

«Aucune piste n’est écartée» concernant les causes du décès de Magalie Méjean, a indiqué jeudi Eric Corbaux, procureur de la République à Fort-de-France.

Les proches de cette vacancière de 28 ans, originaire de Caen, retrouvée morte le 23 janvier à Basse Pointe, dans la zone où elle avait disparu le 17 décembre, ont été reçus jeudi à Fort-de-France, par le procureur de la République et par le juge d’instruction. Une information judiciaire a été ouverte en début de semaine pour «recherche des causes du décès».
«Notre but c’est de rechercher les causes de la mort par des examens scientifiques» complémentaires à l’autopsie effectuée, a précisé Eric Corbaux, expliquant que le temps qui a passé rend ces recherches plus délicates.
Le corps de Magalie Méjean a été retrouvé après plus de cinq semaines d’enquête, en contrebas du sentier que la randonneuse aurait emprunté le jour de sa disparition. Elle avait été aperçue pour la dernière fois dans cette zone alors qu’elle recherchait sa voiture, selon des témoins.
Le permis d’inhumer devrait être délivré d’ici la fin de la semaine, après réception des derniers résultats d’analyses, et le corps de la jeune femme devrait être prochainement rapatrié en métropole.


http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/01/31/randonneuse-retrouvee-en-martinique-aucune-piste-ecartee

jeudi 30 janvier 2014

Incendie de Mulhouse: 30 et 10 ans de prison

Le parquet de Colmar a requis aujourd'hui des peines de 30 ans et 10 ans de réclusion contre un oncle et son neveu, jugés depuis lundi pour une tentative d'escroquerie à l'assurance par un incendie qui avait fait trois morts fin 2011 à Mulhouse (Haut-Rhin). Lors de son réquisitoire devant la cour d'assises des mineurs du Haut-Rhin, la représentante du parquet a requis 30 ans contre l'oncle (dont 15 ans de sûreté), et 10 ans contre le neveu, âgé de 16 ans au moment des faits, et pour lequel elle a préconisé de retenir l'excuse de minorité.

Le neveu a reconnu avoir mis le feu, au petit matin du 1er novembre 2011, à un local commercial inoccupé depuis plusieurs mois, que louait son oncle au rez-de-chaussée d'un immeuble de Mulhouse. Il a affirmé avoir agi à la demande de l'oncle, soupçonné d'avoir voulu toucher l'argent de l'assurance pour sortir d'une situation financière difficile. Des accusations que l'oncle rejette formellement.

Le sinistre avait provoqué la mort de trois personnes d'une même famille, qui habitaient les étages supérieurs: la propriétaire de l'immeuble, âgée de 84 ans, sa fille de 49 ans et son petit-fils de 18 ans. L'oncle n'avait de toute façon rien touché de l'assurance, car son contrat avait été résilié six mois avant l'incendie, pour cause de non-paiement des primes. L'accusé n'avait cependant pas été informé de cette résiliation qui lui avait été signifiée par courrier, celui-ci ayant alors changé d'adresse.

Lors du procès, l'avocat de l'oncle a plaidé l'acquittement de son client "car sa culpabilité n'a pas été démontrée. Le doute doit lui profiter", a dit jeudi Me Thomas Bidnic à l'AFP. "L'accusation ne tient pas", a estimé l'avocat, arguant que son client "savait qu'il n'était plus assuré" et que par conséquent "il n'a donc pas pu vouloir escroquer l'assurance". Certes, "mon client n'est pas un saint, peut-être même qu'il n'est guère sympathique, mais ça ne fait pas de lui un psychopathe capable de faire une chose pareille", a-t-il insisté.

De son côté, Me Fabrice Bigot, qui défend le neveu, a souligné que son client était "tout à fait conscient de la gravité des faits. Il se sent extrêmement coupable et doit vivre avec le poids de ce drame"."Bien évidemment, il n'avait pas conscience qu'il y avait des gens dans l'immeuble, que des vies humaines étaient en jeu", a ajouté Me Bigot. L'oncle, qui compte 12 condamnations à son casier judiciaire, est en détention provisoire depuis deux ans. Le neveu, en revanche, comparaît libre, après avoir été détenu pendant quatre mois début 2012.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/30/97001-20140130FILWWW00365-incendie-de-mulhouse-30-et-10-ans-de-prison.php

Un policier agressé par une dizaine d'individus

Un policier a été pris à partie et blessé hier, alors qu'il était en tenue civile et hors service, par une dizaine de personnes après s'être interposé lors d'une altercation dans un bus à Chelles, en Seine-et-Marne, selon des sources concordantes.

Une personne "est montée dans le bus pour s'en prendre au chauffeur. Le policier fait preuve de courage et intervient. A l'arrêt suivant, une dizaine de jeunes montent", probablement prévenues par le premier agresseur, et s'en prennent à lui, a relaté une source policière. Il a été "blessé à la face et au crâne", a-t-elle ajouté.

"Le policier a reçu un coup sur le nez, relativement grave", a précisé une source judiciaire, ajoutant que la victime avait eu le temps d'énoncer sa qualité de policier avant d'être frappé. Selon une autre source policière, le fonctionnaire travaillerait pour un service parisien et se serait vu prescrire deux jours d'arrêt de travail (ITT) lors d'une première consultation médicale.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/30/97001-20140130FILWWW00298-un-policier-agresse-par-une-dizaine-d-individus.php

Ribéry et Benzema relaxés dans l'affaire Zahia

Les deux footballeurs internationaux étaient jugés pour avoir eu recours aux services d'une prostituée mineure, Zahia en l'occurrence, devant le tribunal correctionnel de Paris. 
Les footballeurs français Franck Ribéry et Karim Benzema ont été relaxés jeudi dans l'affaire Zahia, dans laquelle il leur était reproché d'avoir eu recours aux services de l'ancienne escort-girl quand elle était mineure.
Cinq autres prévenus condamnés


Le tribunal correctionnel de Paris, qui a également relaxé le beau-frère de Ribéry, a en revanche prononcé des peines allant de trois mois avec sursis à deux ans dont un avec sursis à l'encontre de cinq prévenus poursuivis pour proxénétisme.

http://www.midilibre.fr/2014/01/30/ribery-et-benzema-relaxes-dans-l-affaire-zahia,815534.php

La terrible machination des diaboliques de La Gaude

Ces cinq là auraient pu comparaître devant une cour d'assises. Ce sera finalement le tribunal correctionnel de Grasse, le 11 mars prochain, pour « violences aggravées et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime ».
Un assassinat. C'est pourtant bien ce que projetaient, comme l'a souligné le procureur, ces deux femmes et trois hommes, dont un seul comparaissait libre, hier, devant le tribunal correctionnel de Grasse. Les quatre détenus étaient venus plaider une remise en liberté avant le procès.
Les faits se déroulent à La Gaude, en février 2013, dans la villa d'un retraité de 70 ans. Depuis quelque temps, le septuagénaire héberge Justine C. Elle lui fait son ménage, au noir. L'argent semble filer entre les doigts de cette blonde trentenaire qui accumule dettes et petits crédits contractés auprès du propriétaire. Elle lui présente alors une autre femme, Maria C., toujours pour des ménages.
Trois hommes de main
Selon Justine, émerge immédiatement l'idée, entre elles, de tuer le septuagénaire pour s'emparer de ses biens. Durant les auditions, elles expliquent avoir d'abord tenté, le soir du 21 février 2013, de l'endormir avec un somnifère glissé dans son verre de vin. Mais Justine « n'aurait pas eu le cran de l'assommer avec une bouteille ».
Elles auraient alors appelé trois hommes. Pour les convaincre, Maria C. leur explique que le retraité l'a violée et qu'elle veut se venger. Vrai ou faux ? Toujours est-il que le stratagème semble fonctionner. Jonathan C., Tony D. et Mathieu S. acceptent.
Justine C., la femme de ménage, leur aurait expliqué en détail comment pénétrer dans la villa et quels objets voler après l'assassinat. Avec à la clé 10.000 à 20.000 €. Les deux diaboliques de La Gaude ont leur plan et leurs hommes de main.
Le 23 février, ils passent à l'acte après un essai manqué la veille. Maria C. appelle le retraité et organise un rendez-vous en tête à tête dans la villa. Puis elle quitte la maison. Alors qu'elle ouvre la porte, deux hommes cagoulés s'engouffrent dans la demeure. Maria C. s'enfuit et, après un laps de temps, va prévenir les gendarmes, arguant qu'elle a été bousculée par « un homme cagoulé » et a pu prendre la fuite pour alerte les secours.
Hier, le président du tribunal, Marc Joando, a décrit la scène qui se déroulait pendant ce temps dans la villa. Les hommes saisissent le retraité par le cou, lui assènent des coups de poing, de pied, des coups de crosse de pistolet sur le crâne. Une boucherie. « Les gendarmes découvriront du sang partout »,note Marc Joando.
« Ils m'ont laissé pour mort »
Finalement, les agresseurs ne vont pas au bout. L'un deux va même vomir dans le jardin. Ils prennent la fuite. Lorsqu'il reprend connaissance, le retraité gît dans une mare de sang et alerte les secours.
Empreint d'une poignante colère intérieure, le septuagénaire a témoigné hier à la barre. « Ils m'ont laissé pour mort. Quand je me suis réveillé, j'ai actionné l'alarme. Cela fait onze mois ; je suis encore marqué par les coups que j'ai reçus, je ne dors plus. »
Les hommes reconnaissent l'essentiel des faits, même s'ils prétendent ne pas avoir voulu tuer le retraité. L'un de leurs avocats évoque « une terrible machination montée par les deux jeunes femmes ».
Le procureur, Jean-Louis Moreau, évoque, lui, un « projet d'assassinat. Les deux jeunes femmes avaient pour idée d'assassiner la victime pour une motivation financière ».
Les quatre demandes de remise en liberté ont été rejetées. L'avocate du retraité, Morgane Olefksy, souligne qu'il s'agit « d'un dossier gravissime. Cette opération était un projet d'assassinat concerté entre les cinq prévenus. Mon client est traumatisé. On ne se remet jamais vraiment d'une telle agression ».
Jean-Frédéric Le Gallo, avocat de l'une des deux prévenues, affirme que l'on est passé, dans cette affaire, « à côté du fond du dossier. Pendant toute l'instruction, on a tenté de démontrer une tentative d'homicide ».
Les cinq comparses encourent dix ans d'emprisonnement.

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/la-terrible-machination-des-diaboliques-de-la-gaude.1601644.html

Villiers-sur-Marne : 4 cambrioleurs armés arrêtés

C'est au cours d'une intervention de police musclée que quatre malfaiteurs armés ont été interpellés mercredi soir dans la cité sensible des Hautes-Noues, à Villiers-sur-Marne. Selon les informations recueillies par Europe 1, les policiers des BAC de Chennevières et de Champigny-sur-Marne ont arrêté les suspects qui venaient de cambrioler un pavillon voisin où ils ont notamment dérobé du matériel informatique. Vers 22h30, alors que les voleurs présumés venaient de se garer pour regagner un appartement de ce quartier sensible, les enquêteurs les ont surpris et arrêtés lors d'une intervention très tendue.
Les suspects étaient porteurs de sept armes : trois fusils de chasse, un revolver de collection et trois pistolets automatiques, qu'ils n'ont pas hésité à braquer en direction des fonctionnaires. Deux policiers ont été légèrement blessés lors de cette interpellation, dont l'un au bras, précise par ailleurs à Europe 1 un responsable du syndicat Unité SGP Police. La voiture dont les malfaiteurs descendaient avait été volée lors d'un home-jacking commis quelques jours auparavant. Ces quatre cambrioleurs présumés ont été placés en garde à vue.
 

Les contrôleurs aériens en grève ce jeudi

Les syndicats USAC-CGT, SNAA-FO et SPAC-CFDT, ont maintenu un appel à la grève pour ce jeudi 30 janvier. Ils protestent contre la volonté de la commission européenne de baisser les coûts des services de navigation aérienne. La direction générale de l’aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20 % leur programme de vols sur les aéroports de la région parisienne. Cette mesure doit avoir des conséquences sur l’ensemble du territoire national, donc également sur l’aéroport Saint-Exupéry. Des vols Lyon/Paris seront annulés ce jeudi. Ce mouvement étant européen, des perturbations sont également possibles à Lyon pour des liaisons internationales, notamment avec l’Italie et le Portugal. L’aéroport Saint-Exupéry conseille donc aux passagers devant prendre un avion ce jeudi de contacter préalablement leur compagnie aérienne.

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/01/30/les-controleurs-aeriens-en-greve-ce-jeudi

mercredi 29 janvier 2014

Meurtre non élucidé: 27 ans après l'ADN parle

Vingt-sept ans après le meurtre non élucidé de Nelly Haderer à Nancy, des traces de l'ADN d'un suspect, définitivement acquitté en 2008 dans cette affaire, ont été retrouvées sur le jean de la victime, affirme aujourd'hui L'Est Républicain, citant une source judiciaire.

L'ADN découvert sur le jean de la jeune femme serait celui de Jacques Maire, selon le journal. Ce dernier avait été définitivement acquitté en 2008 de ce meurtre, au terme de son troisième procès. Il ne pourrait donc plus être inquiété, estime le quotidien.
La victime, une mère de famille de 22 ans, avait été tuée de deux coups de carabine 22 LR et retrouvée découpée sur une décharge proche de Nancy, le 31 janvier 1987.

Sa famille avait demandé en septembre dernier la comparaison de traces ADN avec le profil de plusieurs suspects, parmi lesquels Jacques Maire, mais aussi le tueur en série Francis Heaulme. Une expertise ordonnée en 2011 avait notamment mis en évidence un profil ADN masculin grâce à une tache de sang retrouvée sur la poche intérieure du jean qu'elle portait. "Nous voulons que cette trace ADN soit comparée. C'est une demande légitime par rapport aux conclusions du rapport d'expertise rendu il y a déjà plus de deux ans", avait alors expliqué l'avocat de plusieurs parties civiles, Me Pierre-André Babel.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/29/97001-20140129FILWWW00571-meurtre-non-elucide-27-ans-apres-l-adn-parle.php

Bordeaux : un gang d'adolescents braqueurs interpellé par surprise

Ils n'ont pas le profil de professionnels du grand banditisme mais, malgré leur très jeune âge, ils ont fait preuve d'un certain « métier ». Les auteurs présumés de la série de braquages, commis sur Bordeaux et son agglomération depuis la fin du mois de novembre 2013, sont pour la plupart mineurs. Seuls deux d'entre eux sont âgés de 18 et 24 ans. Tous sont déjà connus de la police et de la justice pour des délits de violences et autres trafics de produits stupéfiants.
Hier matin, après une longue et minutieuse traque, l'étau s'est resserré sur cette équipe à tiroirs, qui n'était que très rarement ensemble et changeait un ou deux des auteurs à chaque braquage.
L'opération « P2M », pour Pont-de-Madame, a été déclenchée à 6 heures dans la résidence éponyme près du centre-ville de Mérignac. Une cinquantaine de policiers de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et autant de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) sont intervenus dans plusieurs appartements du bâtiment numéro 7. À la même heure, d'autres policiers étaient à Pessac, Talence et Bordeaux. Des enquêteurs se sont également rendus à Limoges où un adolescent, placé récemment dans un foyer pour mineurs après une violente agression, a été extrait pour être conduit au commissariat de Bordeaux et y être placé en garde à vue.
  • Perquisitions fructueuses
Au total, huit suspects ont été interpellés par les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la division des affaires criminelles de la police judiciaire dans le cadre des investigations menées sur commission rogatoire. L'effet de surprise a été total pour les jeunes braqueurs présumés, qui prenaient de plus de plus d'assurance au fil de la commission des faits. S'agissant d'individus armés, et potentiellement dangereux pour certains, la PJ a fait appel à la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Bayonne, spécialiste des missions périlleuses.
Le gros déploiement policier n'est pas passé inaperçu pendant plus de deux heures dans le quartier de Pont-de-Madame à Mérignac. Les enquêteurs ont appréhendé tous les suspects recherchés et ont mené des perquisitions qui se sont avérées fructueuses. Des vêtements pouvant correspondre à ceux portés lors de braquages mais aussi une arme de poing et des cagoules auraient été trouvés. Dans le cadre d'une saisie incidente, du cannabis aurait été découvert.
Pour l'instant, les adolescents braqueurs seraient impliqués à des degrés divers dans une demi-douzaine de faits qui pourraient concerner un tabac-presse et des supermarchés, situés pour quelques-uns en zone de sécurité prioritaire (ZSP), sur la rive droite de Bordeaux. Encagoulés, gantés et armés, ils se montraient très souvent violents, n'hésitant pas à menacer et frapper les commerçants pour s'emparer du contenu du tiroir-caisse.
Les enquêteurs de la DIPJ ont ratissé le terrain sans relâche depuis deux mois, planqué, observé, recoupé des renseignements. Un véritable travail de fourmi qui leur a permis d'identifier le gang des braqueurs, dont la montée en puissance devenait inquiétante.
À l'issue de 48 heures de garde à vue pour les moins de 16 ans et de 96 heures pour les autres, les suspects devraient être présentés au juge d'instruction en charge de l'affaire et mis en examen pour vols avec armes en bande organisée

http://www.sudouest.fr/2014/01/29/adolescents-braqueurs-1444906-2780.php

Un homme découvert mort, rue de l'Hermitage à Nantes

Le corps d'un homme, sans domicile fixe, a été découvert, mardi après-midi sous une toile de tente, rue de l'Hermitage à Nantes

Le corps d'un homme âgé de 38 ans a été découvert, mort, sous une toile de tente, mardi, rue de l'Hermitage dans la quartier du bas-Chantenay à Nantes.
Une autopsie va être réalisée, mais le premier constat n'a pas révélé d'élements suspects. La mort pourrait remonter à plusieurs jours

http://www.ouest-france.fr/fait-divers-un-homme-decouvert-mort-rue-de-lhermitage-nantes-1889867

Castres. Toujours choquée après avoir été agressée pour une cigarette

Presque une semaine après l’agression dont elle a été la victime, une quadragénaire de Castres est toujours en état de choc et nécessite un suivi psychologique sérieux. Mercredi dernier en effet, alors qu’elle se rendait à son travail un peu avant 20h30 à la maison de retraite Bressolles à Castres, elle venait de stationner son véhicule devant la sous-préfecture lorsque deux individus l’ont abordée. «Ils lui ont demandé une cigarette alors que mon amie ne fume pas» explique une proche de la victime qui se trouvait justement au téléphone avec elle lorsque les faits se sont déroulés.
C’est alors que les deux garçons, âgés d’une vingtaine d’années environ, ont violemment agressé l’employée, l’envoyant à terre : «Tout ça pour une cigarette qu’elle ne pouvait pas lui donner. C’est une agression totalement gratuite» poursuit son amie.
Elle a d’ailleurs perdu connaissance un moment mais a été très vite découverte au sol, près de sa voiture, par une personne qui sortait d’une réunion à la sous-préfecture. C’est elle qui a pu appeler les secours. Les pompiers se sont rendus sur place afin de la prendre en charge tandis qu’elle retrouvait peu à peu ses esprits. Hospitalisée pour plusieurs blessures légères, touchée aux cervicales, c’est aussi et surtout du point de vue psychologique qu’elle a dû mal à se remettre de l’agression : «Elle est très choquée et a dû voir encore hier, presque une semaine après les faits, une psychologue.»
Depuis les faits, une enquête a été ouverte par les services du commissariat de Castres qui ont déjà effectué plusieurs auditions lesquelles n’ont pas été fructueuses pour l’instant

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/29/1805666-castres-toujours-choquee-apres-l-agression.html

Montpellier : il incendie la caravane, sa femme et son fils brûlés

Il avait incendié la caravane dans laquelle se trouvaient sa compagne enceinte de six mois et leur garçonnet de 2 ans, le 1er  mars 2013, au camp rom de La Mosson. L'homme de 29 ans n’a pas convaincu le tribunal de Montpellier (Hérault) qui l’a condamné à 4 ans de prison ferme. 
Ce ressortissant roumain a échappé de peu à la cour d’assises après avoir incendié la caravane dans laquelle se trouvaient sa compagne enceinte de six mois et leur garçonnet de 2 ans, le 1er  mars 2013, au camp rom de La Mosson. "Ils ont été grièvement brûlés au 2e et 3edegrés, ils avaient les vêtements et les cheveux en feu", rappelle le président de Guardia.
 "Quand il a bu, c’est la catastrophe"


À l’audience, Alexe a pourtant été difficile de savoir l’attitude précise du mis en cause ce soir-là. Le midi, à la suite d’une "dispute familiale" aux motifs futiles, il part en ville. "Il a bu 2 bouteilles de whisky et de la bière et il est parti chercher de l’essence pour le groupe électrogène", traduit l’interprète. Tous ceux qui le connaissent en témoignent : "Quand il a bu, c’est la catastrophe." En rentrant au camp, il balance de l’essence sur le poêle qui se trouve à l’entrée de la caravane. Mais, promet-il, il pensait que personne ne se trouvait à l’intérieur même s’il a ouvert la porte... "Pourquoi mettre le feu s’il pense que la caravane est vide ?", s’étonne le président. 
"Je vais brûler la caravane et partir"
"Par désespoir... Il était saoul", répond la traductrice. "Pourquoi avoir mis le feu à sa caravane ?", insiste le magistrat. "Il voulait quitter le camp, il s’est dit : “Je vais brûler la caravane et partir”." Et pourquoi a-t-il tout nié ? "Il dit qu’il était en état de choc, qu’il n’a pas réalisé."
Les témoignages sur son comportement au début de l’incendie varient. "Il nous avait dit “je vais brûler vos caravanes, je vais tous vous brûler”", affirme l’un. Un autre raconte qu’il aurait empêché les victimes de sortir de l’habitacle en feu. Alexe jure qu’il a porté secours à ses proches. Mais le tribunal lui fait remarquer qu’il n’avait aucune trace de brûlé ou de brûlure sur lui... Et d’autres personnes, plutôt “indépendantes”, indiquent qu’il est resté "spectateur" de l’incendie, sans bouger ni porter secours.
"Si vous voulez partir, partez !"
Déjà condamné 6 fois -dont 3 pour escroquerie-, Alexe a tenté un coup de bluff en demandant à être expulsé, ce que la juridiction ne peut pas prononcer. "Si vous voulez partir, partez !", a lancé, courroucé, le président, avant de trouver la parade : il a ajouté à la prison 10 ans d’interdiction de séjourner dans la région.

http://www.midilibre.fr/2014/01/28/il-incendie-la-caravane-sa-femme-et-son-fils-brules,814418.php

mardi 28 janvier 2014

Roissy: un avion se pose sur le nez

Un avion de la compagnie suisse Darwin Airlines a cassé un élément de son train d'atterrissage et s'est retrouvé sur le nez aujourd'hui en se posant à l'aéroport parisien de Roissy, sans faire de blessé.

L'avion, un Saab 2000 en provenance de Leipzig, en Allemagne, a cassé "sa roulette de nez" vers 07H40, au moment de l'atterrissage, a expliqué une de ces sources, confirmant une information de la radio France Bleu.

Pas de sortie de piste

L'avant de l'appareil "est venu percuter la piste" de l'aéroport, "sans faire de blessé", a précisé cette source. Seize passagers et trois membres d'équipage se trouvaient à bord de l'aéronef, d'une capacité de 50 places. La roulette de nez, située à l'avant des avions, sert à les guider lorsqu'ils se trouvent sur le tarmac.

"Le pilote a bien maitrisé la situation. Il n'y a pas eu de sortie de piste", a-t-on ajouté. Les passagers ont été pris en charge par Aéroports de Paris qui les a acheminé par autobus vers l'aérogare.
Selon une seconde source, l'incident n'a pas eu de conséquence sur le trafic aérien.

La gendarmerie des transports aériens est chargée de l'enquête sur les circonstances de cet accident


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/28/97001-20140128FILWWW00454-roissy-incident-a-l-atterrissage-d-un-avion.php

Vérines (17) : l’épicière a été braquée par un homme cagoulé

Hier, la gérante de l'épicerie-tabac-presse Viveco, située 1, rue des Charbonniers, dans le petit bourg de Vérines (à l'est de La Rochelle), ne souhaitait pas revenir sur l'agression dont elle avait été victime, vendredi soir.
Un élu de la commune, tout en dénonçant l'agression, indique que le vol à main armé s'est produit à l'heure de la fermeture, vers 19 heures. Un homme cagoulé a menacé la commerçante d'un couteau, afin qu'elle lui remette la caisse. Il est aussi rapporté par une autre personne que l'épicière, âgée d'une quarantaine d'années, a été jetée au sol par le braqueur qui a pris la fuite avec plusieurs centaines d'euros.
De sources concordantes, il est indiqué que cet homme était attendu, non loin de là, par une autre personne se trouvant au volant d'une voiture. Les gendarmes ont pu bénéficier d'éléments très importants concernant le véhicule.
La compagnie de gendarmerie de La Rochelle est en charge de l'enquête.

http://www.sudouest.fr/2014/01/28/l-epiciere-a-ete-braquee-par-un-homme-cagoule-1443193-1391.php

Saint-Girons. Ours : trois éleveurs entendus par les gendarmes pour outrages

Trois éleveurs ont été entendus, hier, pendant près de trois heures, par les gendarmes de Saint-Girons, pour des outrages envers des agents de l’ONCFS en septembre dernier. Les militants de l’ASPAP étaient présents pour soutenir les «convoqués».
Ils étaient convoqués pour une audition «libre». Mais même sans qu’aucune procédure ne soit, pour l’instant, engagée à leur encontre, Claude Durand, dit «Paco», Jean-Pierre Mirouze et Joseph Pujol, dit «Jojo», ont passé près de trois heures, hier après-midi, dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de Saint-Girons. Ces trois éleveurs répondaient à une convocation des militaires qui, sur réquisition du procureur de la République de Foix, souhaitaient en savoir davantage sur les événements survenus en septembre dernier, lorsqu’après le dérochement d’une quarantaine de brebis sur l’estive de Pouilh, des agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), venus procéder à un constat, auraient été pris à partie.
Pendant tout l’après-midi, les trois hommes ont donc répondu aux interrogations des enquêteurs. «Ils voulaient savoir ce qui s’était passé, si nous étions là, avec qui, si nous avions insulté les agents. On a répondu, et voilà…», a lâché «Jojo» Pujol à sa sortie des locaux de la gendarmerie saint-gironnaise. «Les gendarmes m’ont demandé si je reconnaissais avoir tenu certains propos. J’ai dit que oui et que, vu le contexte, je les assumais parfaitement», a ajouté Jean-Pierre Mirouze, «éleveur transhumant» et un des trois coprésidents de l’Association de sauvegarde du patrimoine d’Ariège Pyrénées (ASPAP).

Syndicats agricoles et élus présents au «soutien»

Une structure représentée par bon nombre d’adhérents venus soutenir les trois convoqués. Des militants de la FDSEA et le président des Jeunes agricoles de l’Ariège, Rémi Denjean, étaient également présents aux côtés de quelques élus, dont les maires d’Arrien-en-Bethmale, Gérard Pons, et de Saint-Lary, Gérard Dubuc. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas caché les raisons de leur mobilisation, ce lundi après-midi. «Je suis ici pour affirmer ma solidarité avec la profession des éleveurs et des bergers que l’on convoque sans ménagement à la gendarmerie», a indiqué le premier magistrat de Saint-Lary quand son homologue d’Arrien rappelait qu’il y a «quelques années», il faisait partie des «dix d’Arbas» qui avaient été condamnés en 2006 après de virulentes manifestations anti-ours.

«Les éleveurs perdent leur outil de travail»

Car bien évidemment, la réintroduction du plantigrade dans les Pyrénées était au cœur de toutes les conversations, hier après-midi. «Tout ça, c’est à cause d’un mensonge d’État. C’est quand même un fonctionnaire du ministère de l’Environnement qui, dans les années ‘90, a menti à l’Europe. S’il n’y avait pas eu ce mensonge, que l’État a lui-même reconnu ensuite, il n’y aurait pas d’ours ici», a lancé Bruno Besche-Commenge, représentant l’association de défense de l’identité pyrénéenne (ADIP) en rappelant que les derniers lâchers d’ours, remontant au milieu des années 2000, étaient «franco-français». «Du coup, c’est l’État qui devrait être convoqué à la gendarmerie de Saint-Girons, et pas ces trois éleveurs qui perdent leur outil de travail», a-t-il conclu.
Les éleveurs, eux, ont profité de ce rassemblement pour «regretter», une nouvelle fois, «l’attitude de cow-boy des agents de l’ONCFS qui viennent, pétard au côté, faire des constatations après un dérochement de grande ampleur, comme celui de Pouilh, sans respecter le désarroi du propriétaire du troupeau», a expliqué Rémi Denjean. «Dès lors, il ne faut pas s’étonner que parfois, ça dérape».
Ce qui semble donc avoir été le cas en septembre dernier, même si aucun des agents de l’ONCFS n’a, selon nos informations, déposé plainte contre les trois éleveurs. La balle est donc, désormais, dans le camp du procureur de la République pour décider des suites à donner à cette affaire : classement sans suite ou poursuites pénales…

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/28/1804660-saint-girons-ours-trois-eleveurs-entendus-par-les-gendarmes.html

Derniers coups de massue à Cutry

D’ici deux ou trois jours, dix-huit pavillons auront disparu du paysage. Ne demeurera plus qu’une montagne de gravats. Les ruines du lotissement fantôme qui hante François Guerrand, président de l’association de défense des propriétaires d’Ambre, Jade et Orne. Et à travers lui, les 52 victimes d’une même débâcle dans laquelle le promoteur de l’opération, Richard immobilier, les a empêtrés.
Aucune des victimes ne parvient à faire le deuil d’un rêve qui s’est écroulé il y a six ans, à l’abandon du chantier. L’été dernier, elles ont appris que la démolition de l’ensemble, qui présentait de graves malfaçons et failles structurelles, était inévitable. Pour 150.000 €, à leurs frais.
De quoi assommer définitivement des propriétaires acculés par le remboursement des emprunts. François Guerrand est le seul à avoir fait le déplacement, hier. Les autres n’en ont plus la force. « Dès qu’on se lève, on pense à Cutry. En permanence », soupire le Parisien.
« Il n’y a aucun joint entre les briques, elles ont juste été empilées ! »
Le fiasco du groupe Richard a engendré un véritable drame humain. « Beaucoup de propriétaires lésés sont en dépression, en rupture familiale ou ont développé des cancers », rapporte Me  Eric Hautrive, avocat de l’association.
Accompagnés du maire de Cutry, les deux hommes ont regardé l’engin de démolition attaquer sa funeste entreprise, comme on assiste à un enterrement. Murés dans un silence religieux, rompu par le fracas des éboulements. Des pans entiers dégringolent dans la poussière. « Il n’y a aucun joint entre les briques, elles ont juste été empilées ! Et pas de ferrailles dans les dalles, c’est scandaleux ! », fulmine François Guerrand, tandis que le godet éventre davantage le « château de cartes ». Ça le prend aux tripes. Comme un énième coup de massue.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/28/derniers-coups-de-massue-a-cutry

lundi 27 janvier 2014

Le corps de la femme emportée à Biarritz retrouvé

Le corps de la jeune femme emportée début janvier par une vague puissante à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été retrouvé sur une plage des Landes, une quinzaine de kilomètres au nord.
Le corps de cette femme de 28 ans, originaire du Maine-et-Loire et qui résidait depuis plusieurs années à Bayonne, a été retrouvé mercredi dernier sur la plage de Tarnos. La jeune femme a pu être formellement identifiée grâce à des examens dentaires, a indiqué une source policière, ajoutant que ses proches avaient été prévenus en début d'après-midi.
Elle avait disparu le 5 janvier dernier en fin d'après-midi, alors qu'elle se trouvait avec un groupe de promeneurs sur une zone rocheuse, un secteur dangereux situé près du phare de Biarritz. Une vague puissante avait alors surpris le groupe, emportant la jeune femme et son compagnon, un militaire au 1er RPIMa de Bayonne qui, contrairement à son amie, a pu regagner la plage. Il a ensuite été hospitalisé, victime d'un début de noyade. Des recherches, mobilisant notamment un hélicoptère de la gendarmerie et un jetski des pompiers, étaient restées vaines. Le corps a été découvert par une promeneuse mercredi dernier
 

Landes : un braqueur au long cours devant la cour d'assises

Non seulement il sera au centre de tous les débats. Mais il sera surveillé de très près par son escorte... Joël Cadoret, 58 ans, dont plus de 25 années passées derrière les barreaux, est attendu ce lundi matin au tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan où il sera jugé par la formation criminelle landaise en compagnie de deux complices présumés pour des faits de vols à main armée, séquestrations, et association de malfaiteurs.
Toujours accompagné, cet ancien légionnaire a écumé pendant des mois les supérettes des Landes et du Gers. Sept au total, avec une préférence non dissimulée pour les Carrefour Market.
Rien à voir avec un drogué en manque ou un petit caïd en mal d'adrénaline. Joël Cadoret, c'est huit condamnations entre 1975 et 2006, dont cinq faits de vols avec arme sanctionnés par des cours d'assises. Premier vol reconnu à Saint-Dié-des-Vosges en 1975. Il a 21 ans et utilise déjà des fausses plaques. Six mois ferme. L'année d'après, mêmes délits à Blois. Trois ans ferme. En 1977, vol simple, Béziers, un an.

Cinq ans plus tard, le natif de Raon-l'Étape (88) s'assoit pour la première fois dans un box d'assises et écope de huit ans de réclusion. C'était dans l'Essonne. Sous l'effet de la récidive, les peines se musclent en 1989 puis 1991 : 14 ans dans le Doubs, 15 ans en Côte-d'Or. La suite se joue dix ans plus tard, avec une peine de huit années formulées en Dordogne pour un hold-up au Crédit agricole du Lardin, en Dordogne.
Le dernier verdict en date renvoie à une association de malfaiteurs avec port d'arme de sixième catégorie punie en 2006 à Nantes de cinq années d'emprisonnement supplémentaires.
Le parcours gascon de Joël Cadoret s'était tramé comme suit. Après un passage par un camping d'Aureilhan, le braqueur s'était planqué dans un mobile-home de Souprosse afin d'échapper aux cinq ans de prison prononcés en Loire-Atlantique. Bien décidé à vivre dans l'anonymat le plus total, et bien sûr sans identité bancaire, Joël Cadoret disait percevoir une retraite militaire et préparait ses coups avec minutie. Rien ne pressait. Et rien ne devait être laissé au hasard.
http://www.sudouest.fr/2014/01/27/braqueur-non-repenti-1441919-3285.php

Valence-d'Agen. Une sexagénaire fait un malaise cardiaque au volant

C’est un petit miracle qui s’est produit hier matin à l’intersection de l’avenue de Bordeaux et de la départementale 813. Une sexagénaire valencienne qui était au volant de son véhicule Renault 19 a fait un malaise cardiaque. Fort heureusement, son auto a grimpé sur le terre plein qui se trouve devant la station essence du Val Fleuri et a été stoppé par des poteaux de signalisation, ce qui lui a évité de traverser l’axe départemental et de causer un accident. Second coup de chance pour cette femme âgée de 60 ans qui vit avenue de Bordeaux, la patrouille des gendarmes valenciens passait à cet endroit quasiment au même moment. Les militaires ont donc pu intervenir au plus vite pour lui prodiguer les premiers gestes qui sauvent et alerter les secours. Dans la foulée, ce sont les pompiersdu centre de secours de Valence-d’agen et le médecin capitaine Pierre Arnautou qui arrivaient sur les lieux, très vite appuyés par les urgentistes du SAMU de Moissac. La sexagénaire a ainsi pu être réanimée, avant d’être transportée au centre hospitalier d’Agen.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/27/1803993-une-sexagenaire-fait-un-malaise-cardiaque-au-volant.html

dimanche 26 janvier 2014

Deux policiers sauvent un désespéré qui allait se jeter sous le train

Ces derniers jours du mois de janvier sont accompagnés d’une terrible série noire. Deux personnes, un jeune homme et une sexagénaire, se sont donné la mort à Limoux en cette fin de semaine, à La Franqui c’est une dame âgée qui a mis fin à ses jours, un terrible décompte pourtant éclairé par l’acte de bravoure de deux policiers de nuit du commissariat de Carcassonne. Hier matin, à 6 h 20, ils sont alertés par des témoins qui ont vu un homme enjamber le parapet du pont d’Artigues, à Carcassonne, un pont qui passe sur la voie ferrée. Aussitôt les deux policiers se précipitent et arrivent au moment où s’avançait un train de marchandises. Le désespéré était déjà sur l’auvent qui prolonge le pont au-dessus des rails, un treillis en acier rendu glissant par la pluie. Les deux policiers, sans hésiter ont rejoint l’homme sur cet édifice instable et dangereux et non sans mal sont parvenus à le maîtriser. Un des deux policiers a même failli chuter sur la voie, six mètres en contrebas. Finalement, le désespéré a pu être confié, sauf, aux services d’urgences

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/26/1803604-deux-policiers-sauvent-desespere-allait-jeter-sous-train.html

Montpellier : il avait volé des gilets pare-balles "police"

Un résident du Petit-Bard, âgé de 25 ans a été condamné à deux ans de prison ferme.
Quatre ans de prison dont deux ferme : c’est la peine prononcée mercredi à l’encontre d’un Montpelliérain âgé de 25 ans reconnu coupable d’un vol particulièrement “gonflé “. Le 9 septembre 2011, un équipage de police est arrivé au Petit-Bard et les agents sont partis en intervention. Le prévenu est alors rentré dans la voiture sérigraphiée et il a fait main basse sur des gilets pare-balles...
Un délinquant récidiviste


Suite à un renseignement anonyme, le mis en cause a été retrouvé. À l’audience, il a nié le vol des gilets mais chez ce délinquant récidiviste, les enquêteurs ont également retrouvé 650 g de haschich et un ordinateur portable volé.

http://www.midilibre.fr/2014/01/24/il-avait-vole-des-gilets-pare-balles-police,813048.php

samedi 25 janvier 2014

Haute-Loire. Enquête après la découverte d’un corps à Aurec

« C’est une mort qui pose énormément de questions ». Tels sont les termes du vice-procureur du Puy-en-Velay, Yves Dubuy, après la découverte du corps sans vie d’un Aurécois dans un appartement de l’avenue de Firminy, samedi aux premières heures du jour. Pour l’heure, aucune hypothèse n’est écartée. Pas même la piste criminelle.
La victime est un homme âgé d’une quarantaine d’années. Les circonstances qui entourent son décès restent très floues. « Il n’y a rien d’évident » confirme le vice-procureur qui a ordonné une autopsie qui sera pratiquée à l’institut médico-légal de Saint-Etienne, lundi.
L’affaire est donc aussi troublante que compliquée. Les gendarmes s’intéressent notamment à une bagarre qui a éclaté en pleine nuit, devant l’appartement où le corps a été découvert. Samedi matin, des traces de sang sur une voiture témoignaient encore des violences dans lesquelles, selon une source proche de l’enquête, « la victime n’était pas impliquée ». Reste que les concomitances en terme de lieu et de temps sont troublantes.


http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/01/25/enquete-apres-la-decouverte-d-un-corps-a-aurec

Toulouse: un cadavre repêché dans la Garonne

Un cadavre a été retiré samedi des eaux de la Garonne à Toulouse, près du quartier de la Daurade, où les policiers s'affairaient en fin de matinée près du corps enveloppé dans un linceul. "On a retrouvé un cadavre dans la Garonne", a simplement confirmé à l'AFP un responsable policier, soulignant que l'intervention était "en cours".

Aucun élément sur l'identité de la personne et les circonstances de la découverte du corps n'a été communiqué. Le 11 janvier, un jeune homme de 22 ans, originaire des Pyrénées orientales, avait disparu en bord de Garonne, après avoir passé la soirée dans un bar de Toulouse. Des recherches avaient été faites, en vain, dans le fleuve.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/25/97001-20140125FILWWW00246-toulouse-un-cadavre-repeche-dans-la-garonne.php

Carcassonne. Elle tue son ami et appelle la police

Une jeune femme de 30 ans a, vraisemblablement, poignardé à mort son compagnon, hier vers 21 heures, rue du 4-Septembre, à Carcassonne avant d’appeler la police. Un drame sur fond de misère sociale.
Sur fond de misère sociale, un homme de 34 ans est mort, hier soir à Carcassonne, rue du 4-Septembre, vraisemblablement poignardé à mort par sa compagne. Il est un peu plus de 21 heures lorsqu’un appel arrive au commissariat de police. C’est une voix de femme, manifestement très troublée, sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants, qui raconte qu’elle vient de se disputer gravement avec son ami. Les policiers se rendent immédiatement au 52 de la rue du 4-septembre, un immeuble principalement occupé des personnes en situation difficile. Ils découvrent alors cette jeune femme de trente ans en état de choc tandis que son compagnon a cessé de vivre. Vu l’heure tardive de ce drame, peu d’informations avaient été rendues publiques à l’heure où nous écrivions. On sait que ce couple tumultueux vivait dans la pauvreté et la précarité. Les enquêteurs ont rapidement rassemblé tous les éléments qui permettront d’établir le déroulement précis des faits avant de faire évacuer le corps de la victime et de placer la jeune femme en garde à vue. Une autopsie devrait déterminer les causes précises de la mort, même si les premières observations donnent à penser que la victime a bien succombé à des coups de couteau. Le parquet a communiqué, hier soir, les éléments tangibles en sa possession et devrait préciser les conditions de ce drame aujourd’hui dans la journée. Hier soir, la rue du drame était calme, seuls quelques voisins aux fenêtres tentaient de comprendre la présence de policiers.


http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/25/1802618-carcassonne-elle-tue-son-ami-et-appelle-la-police.html

vendredi 24 janvier 2014

Isère: un homme reclus chez lui, le GIPN appelé

Un homme dépressif de 43 ans était retranché dans sa maison de Vienne dans l'Isère ce soir, avec une arme de poing, a révélé la police, qui a fait appel au groupe d'intervention de la police nationale (GIPN).

L'homme, qui n'est pas connu des services de police, a indiqué aux policiers qu'il n'entendait pas se rendre et était "déterminé".
Il aurait appelé sa soeur pour lui indiquer qu'il comptait mettre fin à sa vie. C'est sa soeur qui a donné l'alerte. Le GIPN a été envoyé sur place vers 17H30 pour tenter de le raisonner.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/24/97001-20140124FILWWW00537-isere-un-homme-reclus-chez-lui-le-gipn-appele.php

Tarn-et-Garonne : un buraliste ouvre le feu sur trois cambrioleurs

Dans la nuit de jeudi à vendredi,  dans le village de Saint-Nicolas-de-la-Grave (Tarn-et-Garonne, 2100 habitants), un buraliste a mis en fuite trois cambrioleurs en tirant à deux reprises dans leur direction avec son fusil de chasse, raconte La Dépêche
C'est à 2h du matin que le gérant du tabac, réveillé par son téléphone, en liaison directe avec l'alarme de son magasin, a sauté de son lit pour intervenir. 
C'est au moment où un des membres du trio de voleurs passait sous le rideau de fer de la boutique à plat ventre, que le buraliste est intervenu, d'abord en tirant sans viser un des malfaiteurs. «Mon objectif c'était de les faire fuir» raconte-t-il. 
Les malfaiteurs qui opéraient à visage découvert sont parvenus à s'enfuir à bord de leur véhicule, poursuivi par la Renault Kangoo du gérant, qui a finalement renoncé à mener la poursuite après quelques kilomètres. "J'ai été obligé de m'arrêter, je ne savais pas comment cela pourrait se terminer si jamais je les percutais." poursuit-il.  
L'intervention musclée du propriétaire a ainsi coupé les malfrats en plein cambriolage. Le préjudice du vol est estimé à un peu plus d'un millier d'euros, les malfaiteurs n'ayant pu s'enfuir qu'avec une vingtaine de cartouches de cigarettes.
Ce vendredi matin, une équipe d'enquêteurs de la section de recherches (SR) de Toulouse est, venue constater le mode opératoire des casseurs. Depuis l'automne dernier, en effet, avec la multiplication en Midi-Pyrénées, Aquitaine et jusque dans le Limousin, de casses de tabac, une cellule dédiée baptisée «Tabac Sud-Ouest» a été mise en place à Toulouse, confirme La Dépêche

http://www.sudouest.fr/2014/01/24/tarn-et-garonne-un-buraliste-ouvre-le-feu-sur-trois-cambrioleurs-1439913-7.php

Verglas : une cinquantaine d'accidents dont un mortel sur nos routes

Sur l'A4, Un nouvel accident s'est produit en fin de matinée, à l'entrée de Reims, à hauteur de Cormontreuil. Un poids lourd s'est couché sur la route, qui est actuellement coupée.
Sur la D6, entre Soissons et Fère-en-Tardenois, deux véhicules se sont percutés frontalement à hauteur de la commune d'Ambrief. Au volant de la voiture qui roulait vers Soissons, une femme n'a pas survécu à ses blessures. Cinq personnes étaient présentes dans l'autre voiture qui circulait vers Fère-en-Tardenois. L'une d'elles, grièvement blessée, a été évacuée vers le centre hospitalier le plus proche. Son pronostic vital ne semblait pas engagé. La circulation est revenue à la normale.
Sur la RN31, un accident s'est produit à la sortie de Fismes (51), entre 6 h 30 et 7 heures, entre un poids lourd, une voiture et un fourgon. Le conducteur de la voiture était en train de doubler le camion lorsque ce dernier a dérapé, ils ont alors heurté tous les deux la glissière de sécurité. Le fourgon qui les suivait les a ensuite heurtés à son tour. Aucun blessé n'est à déplorer. La circulation s'effectue sur une seule voie dans le sens Soissons-Reims. La gendarmerie est sur place pour assurer la circulation. Les secours sont sur place.
Sur la D980, entre Verneuil et Passy-Grigny (51), un poids lourd de 40 tonnes a effectué une sortie de route. Il transportait des produits corrosifs, qui fort heureusement, n'ont pas été répandus. Le camion est actuellement en train d'être déchargé. La circulation étant coupée dans les deux sens, une déviation a été mise en place par la D23 et la D1. Les perturbations devraient se poursuivre jusqu'à cet après-midi. Aucun blessé n'est à déplorer.  
Sur l'A34, à hauteur de Saint-Pierre-sur-Vence (08), une voiture a glissé. Elle ne gêne plus la circulation. Vers 5 h 30, un autre conducteur a perdu le contrôle de son véhicule sur l'A34 à hauteur de Touligny (08). Son véhicule ne perturbe plus la circulation.
Sur la N2 à Gercy (02), un poids lourd a dérapé. La circulation s'effectue difficilement dans les deux sens.
Sur la N2 entre Chavignon et Urcel (02), deux véhicules sont concernés par un accident survenu à 6 h 55 et qui aurait fait un ou plusieurs blessés selon Bison Futé. La circulation s'effectue sur une seule voie dans le sens Belgique vers Paris.
Sur la N51, deux voitures ont glissé à Pomacle (51) un peu avant 6 heures ce matin.
Sur la N43, une voiture est impliquée dans une sortie de route à Charleville-Mézières (08).
Dans le quartier Val de Murigny à Reims, un bus est entré en collision avec un pylône, après avoir glissé dans une courbe ce matin, rue Stéphane Mallarmé. Le conducteur a été transporté à l'hôpital pour un contrôle.
Sur le RD982, un accident s'est produit impliquant un poids lourd qui s'est couché sur la route. Les faits se sont déroulés sur l'axe Sainte-Ménéhould au niveau des virages de la Côte à Vignes au nord de la Neuville au Pont. Les deux sens de la circulation étaient concernés. La situation est désormais rentrée dans l'ordre.
 
 

Cahors. Jugés pour extorsion avec violences

Cahors, le tribunal a condamné hier quatre jeunes à huit mois de prison, ferme ou avec sursis. Ils étaient jugés pour avoir tenté d’extorquer 2 000 € à Nicolas, en juin dernier à Figeac. Une somme que la victime venait de toucher sur la vente de son deux-roues. Blessé au niveau de la bouche, il a subi «une violence gratuite» selon son avocat Me Sollier.
«Ce sont quatre pieds nickelés qui ont décidé de partir en expédition punitive à Figeac», soutient Me Mustapha Yassfy qui défend Anthony, un Figeacois de 22 ans jugé ce jeudi à Cahors. Celui-ci est empêtré dans une affaire qui remonte au 27 juin 2013. Ce jour-là, en fin d’après-midi, Remy, 21 ans de Figeac également, véhicule le deux-roues que Nicolas, handicapé à cause de cet engin, souhaite revendre. De la transaction, 2 000 euros en liquide sont ramenés au domicile de Nicolas. Ensuite, Remy «en parle à trois connaissances et se dit que c’est bête de ne pas l’avoir braqué. Mais qu’à cela ne tienne, on n’a qu’à aller chez lui», expose la présidente, en regardant les deux prévenus à la barre, Anthony et Peyman -Remy et Zakhary n’ayant pas fait le déplacement. Aussitôt dit, aussitôt fait. La bande des quatre se rend chez Nicolas après avoir escaladé son portail. Reconnaissant Remy, l’homme ne se méfie pas et ouvre sa porte à un déchaînement de terreur. Gaz lacrymogène, coup de tête, insultes pleuvent. «Les individus ne sont pas très habiles car ils ne trouvent pas la somme. Nicolas répète que son argent est à sa banque alors qu’il est dans son tiroir. Ils repartent», relate la représentante du ministère public. À visage découvert, Rémy est confondu et dénoncera ses comparses. En salle d’audience, les deux prévenus tentent de tirer la couverture de l’innocence vers soi. Leurs arguments (vengeance de Remy pour une histoire de cœur, délit de faciès, mauvais planning selon Peyman, ignorance de ce qui se tramait pour Anthony) n’affectent pas le tribunal. Anthony et Peyman écopent de huit mois avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de cinq ans. Quant aux deux absents, Remy et Zakhary, ils sont condamnés à huit mois ferme.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1802329-cahors-juges-pour-extorsion-avec-violences.html

Agde : ils avaient foncé sur les policiers, les cambrioleurs interpellés

Samedi soir au volant de leur véhicule, deux cambrioleurs avaient foncé sur deux policiers d'Agde. Les suspects viennent d'être identifiés.
Samedi soir dernier, deux policiers de la Bac du commissariat d’Agde ont du faire usage de leur arme pour stopper des cambrioleurs. Ces derniers ont pris la fuite.
Lundi matin, un couple s’est présenté au commissariat de Béziers pour déposer une plainte pour vol de leur véhicule.


Après vérification, les policiers constatent que la voiture en question ne porte aucune trace d’effraction et font vite le rapprochement avec les cambrioleurs recherchés.
Il lâche le nom de son complice
Les policiers convoquant alors le couple devant les incohérences de leurs dires. L’homme avoue être le chauffeur de la voiture ayant foncé sur les policiers. Sa compagne l’a aidé à faire disparaître le véhicule retrouvé carbonisé. En garde à vue, l’homme finit pas donner l’identité du deuxième cambrioleur.
Il s’agit de deux individus bien connus des services de police pour des faits de cambriolage et de trafic de stupéfiants. Ils seront poursuivis pour violence ayant entraîné une ITT sur des policiers et refus d'obtempérer. Seul le chauffeur comparaîtra demain, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Béziers.

http://www.midilibre.fr/2014/01/23/les-cambrioleurs-qui-ont-fonce-sur-les-policiers-identifies,812451.php

jeudi 23 janvier 2014

Double accident sur la rocade: une voiture détruite par le feu

Sainte-Savine- La rocade ouest, à hauteur du pont de Sainte-Savine, a été hier en début de soirée le théâtre d’un double accident, qui n’a fait que deux blessés légers.
C’est vers 18 h 45 que le premier accident s’est produit. Surpris par une voiturette tandis qu’il circule en direction de La Chapelle-Saint-Luc, un automobiliste au volant d’une Laguna freine brutalement. Il est alors heurté par une Clio qui arrive derrière. Dans le choc, deux personnes sont touchées, qui seront prises en charge par les pompiers.

Portière bloquée

Un autre automobiliste a alors la présence d’esprit de faire ralentir le flot de voitures, qui se mettent en warning. Mais certains tentent tout de même de passer, ce qui surprend un jeune Chapelain en Saxo, qui percute à son tour l’auto devant lui, une Audi. Remarquant de la fumée s’échappant du capot, il tente de sortir, mais la portière côté conducteur est bloquée. Ce qui l’oblige à quitter le véhicule côté passager… «  comme dans un film  » ! Quelques instants plus tard, la Citroën s’enflamme. Indemne, Yacine n’en est pas moins choqué.
Tandis que les pompiers intervenaient, les fonctionnaires de la police nationale ont canalisé au mieux la circulation, dense à cette heure-là, sur la bretelle de sortie.

http://www.lest-eclair.fr/

Tarnos (40) : le corps découvert sur la plage est-il celui de la jeune femme disparue à Biarritz ?

Mercredi, vers 12 h 15, sous le ciel gris, une passante a trouvé un corps sur la plage du Métro à Tarnos (Landes). La passante était sur la plage déserte avec son chien lorsqu'elle a aperçu un corps en état de décomposition. Elle a immédiatement donné l'alerte.
Les sapeurs-pompiers de la caserne d'Anglet ont été dépêchés sur les lieux de la découverte du corps, une plage située près de l'embouchure de l'Adour et à quelques encablures du port de Bayonne. La gendarmerie des Landes est intervenue : officiers et spécialistes de l'identification criminelle, qui ont réalisé sur la plage du Métro les premières constatations.
Le corps retrouvé est celui d'une femme. Un médecin légiste, le docteur Gilles Lassabe de Bayonne, a réalisé un examen des restes humains sur le site de la découverte, pour que soit procédé à la levée du corps. Celui-ci a été transporté sur un engin à 15 heures dans une housse blanche jusqu'au poste de secours du Métro à Tarnos, situé sur le bord de la plage landaise. Un véhicule de l'identification criminelle de la gendarmerie attendait pour acheminer le corps vers un funérarium local. Celui-ci a été placé sous scellés.
Une hypothèse est que le corps retrouvé soit celui de Charlène Guillem, 28 ans, emportée par une vague au phare de Biarritz dimanche 5 janvier lors de la tempête qui a frappé la Côte basque pendant deux jours. Mais pour l'heure, la prudence est de rigueur, car les courants marins sont susceptibles de charrier des corps sur de très longues distances, depuis les côtes françaises ou espagnoles, également proches. Et l'état du corps de la plage du Métro empêche une identification visuelle immédiate. Celui-ci présentait une pièce de vêtement, mais pas suffisamment spécifique pour qu'il soit attribué à une personne disparue sur le littoral et faisant l'objet de recherches menées par la police ou la gendarmerie.
Pour déterminer l'identité de la victime, il sera fait recours à des analyses de l'ADN des restes retrouvés et à l'étude de la dentition de la personne. Les examens seront pratiqués à l'institut médico-légal de Bordeaux, probablement demain. Les résultats ne seront donc pas connus avant plusieurs jours, même si les autorités compétentes demanderont la plus grande diligence des laboratoires de médecine légale.
Le parquet de Dax a été saisi du dossier. La famille de Charlène Guillem a été prévenue de la découverte d'un corps de femme par le commissariat de Biarritz, qui mène l'enquête relative à la disparition de la jeune femme, bayonnaise, originaire de Cholet et compagne d'un militaire du 1er RPIMa qui avait échappé de peu à la vague scélérate.
http://www.sudouest.fr/2014/01/23/un-corps-de-femme-trouve-plage-du-metro-1437972-3566.php

Suicide d'un policier brestois. Une procédure pour imputabilité au service

Une quarantaine de policiers se sont rassemblés ce mercredi devant la direction départementale de la sécurité publique, à Quimper, pour dénoncer le manque de moyens alloués aux quatre commissariats du département : Brest, Quimper, Concarneau et Morlaix.


L'occasion, pour Laurent Le Roux, le secrétaire régional du syndicat Unité SGP police Force ouvrière d'évoquer l'évolution de la procédure ouverte après l'enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur le suicide d'un policier brestois, en novembre dernier. Jointe hier, Françoise Souliman, le préfet délégué de la Zone de défense et de sécurité, confirmait l'ouverture d'un dossier pour imputabilité au service. « Le ministre de l'Intérieur l'a souhaité. Nous sommes en train d'y travailler. Il s'agit d'une procédure très encadrée, il est donc trop tôt pour parler d'imputabilité au service ». La décision fait suite aux conclusions de l'IGPN qui n'avait pas trouvé de raison personnelle au suicide. Une procédure qui sonne comme une victoire pour les collègues du policier décédé. Ils avaient pointé du doigt les réprimandes de la hiérarchie pour expliquer l'acte désespéré.

Déficit de fonctionnaires

Un
suicide « révélateur d'une gestion sans âme », pour Patrick Lastenet, le secrétaire départemental d'Unité SGP police qui évoquait, hier, une politique administrative du chiffre, dans un contexte budgétaire restreint. La conséquence pour le syndicat majoritaire dans le département, d'un déficit de fonctionnaires. Après la révision générale des politiques publiques, le syndicat estime à soixante fonctionnaires le déficit de policiers dans le département. « Les conditions de travail continuent à se détériorer », déplore encore Patrick Lastenet, s'inquiétant du budget 2014 pour la police, jugé insuffisant

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/suicide-d-un-policier-une-procedure-pour-imputabilite-au-service-23-01-2014-2377510.php

Battue pendant 20 ans par son mari : le calvaire d'une mère

Un homme de 68 ans a été condamné hier à trois ans de prison dont deux ferme pour avoir, début décembre, violemment frappé son épouse. Elle a décrit le calvaire qu’elle subissait depuis 20 ans au côté du père de ses enfants.
«Quand il se levait, soit il m’embrassait, soit il me mettait un coup de poing». Le récit d’une énième victime de violences conjugales glaçait le sang en comparutions immédiates, hier. Son mari, Antonio Atienza Olmedo, 68 ans, est poursuivi pour lui avoir porté des coups les 7 et 8 décembre à Toulouse. Il lui est également reproché la détention d’un poignard, d’un pistolet, d’un revolver et d’un fusil de chasse. Un arsenal qu’il détient, en partie, de son défunt père.
La victime raconte : «Ce week-end-là, il m’a frappé. Il a cassé des objets dans la maison. Il m’a même cassé des objets dessus. Je me suis écroulée par terre et il a persisté». Elle pleure, le visage encore tuméfié des coups qu’elle a reçu. Quand la police s’est rendue au domicile des époux le lundi 9 décembre, elle a constaté les blessures et découvert une victime terrorisée.
À la barre, la victime poursuit sur tout ce qu’elle a vécu. «Il n’a jamais voulu divorcer. Il menait une double vie : le matin il travaillait, ensuite il partait au tennis et terminait sa journée avec ses maîtresses. Il prenait un malin plaisir à m’appeler quand il était avec elles».
Le couple est marié depuis 47 ans. «Il me tapait la tête contre les murs. Tous les jours, il me mettait des coups de poing en me menaçant de me tuer. Il m’interdisait de sortir», raconte, en pleurs, la victime. C’est une femme à bout de force qui s’exprime à la barre, épuisée. «Ça faisait six mois qu’il me battait régulièrement mais ça fait 20 ans qu’il me frappe. Mon fils handicapé, il l’a battu de 8 à 37 ans, jusqu’à ce qu’il meure».

«Martyre ordinaire»

Entourée de ses deux autres fils, chacun des mots qu’elle prononce émeut la salle d’audience. Elle termine son récit effroyable : «Le jour où il m’a blessé au fémur, il m’a dit d’arrêter mon cinéma. Il m’a jeté sur le lit et m’a violé. C’était il y a six ans». Son avocate, Me Marie Auriach plaide : «Je n’ai presque rien à ajouter après qu’elle vous a raconté le calvaire qu’elle a vécu. Elle fut une martyre ordinaire pendant 20 ans». La présidente Rivière rappelle : «Il n’est pas poursuivi aujourd’hui pour ces faits-là. Une instruction est en cours».
Face aux déclarations de son épouse - dont le divorce sera prochainement prononcé, le mari minimise son rôle : «C’est la première fois que je la bats. Et puis, je lui ai juste mis deux claques et un coup de tête. Je ne l’ai pas frappé à terre. Je n’explique pas ma réaction». La présidente lui rappelle pourtant : «Le certificat médical fait état de nombreux hématomes sur l’intégralité de son corps. L’un des coups porté au visage a même atteint la rétine». Il ne l’explique pas. Il reste impassible. D’ailleurs, la procureure s’interroge : «Comment peut-on penser que deux claques puissent occasionner de telles lésions ? C’est impossible». Elle s’indigne : «La violence est inacceptable. Elle l’est d’autant plus lorsqu’elle vient de l’homme qui devrait vous soutenir, vous protéger». Elle requiert dix-huit mois de prison dont neuf mois avec sursis et mise à l’épreuve compte tenu de son absence de casier judiciaire.
Son avocate, Me Blandine Bellamy tente de lui éviter la prison mais face à la violence des coups, rien n’y fait. «Il s’agit de 47 ans de vie commune où chacun s’est retrouvé enfermé. Ils étaient acculés, débordés par leur vie commune. C’était un grand sportif qui a fait un grave malaise. Ils ont découvert qu’il était diabétique. Ça a eu des conséquences importantes, y compris sur sa psychologie».
Le tribunal l’a condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve. Il est parti en détention pour les deux prochaines années. Il a écopé de l’interdiction d’entrer en contact avec elle et de s’approcher de son domicile.

mercredi 22 janvier 2014

Angoulême: un jeune homme interpellé avec de la cocaïne

Opération de contrôle d'identité mardi après-midi, dans les quartiers de Basseau et de la Grande Garenne, à Angoulême. Une quinzaine de policiers étaient mobilisés de 14 à 17 heures. Résultats: une dizaine de voitures contrôlées pour diverses infractions, dont une avec de fausses plaques minéralogiques.
Et surtout un jeune homme de 23 ans, repéré à hauteur de la pharmacie de la rue de Basseau, qui détale à la vue des policiers. Course-poursuite à pied, empoignade, rebellion. Maîtrisé, le suspect portait sur lui de la cocaïne dont la quantité n'est pas connue.
Déjà impliqué dans une affaire de stupéfiants, il se trouvait ce mercredi matin en garde à vue au commissariat de police.

http://www.sudouest.fr/2014/01/22/angouleme-un-jeune-homme-interpelle-avec-de-la-cocaine-1437618-813.php

Justice. Poursuivi pour meurtre mais libéré pour erreurs de procédure

Un détenu poursuivi pour tentative de meurtre sur un militaire a été libéré mardi sans contrôle judiciaire, en raison d'erreurs de procédure.

Les magistrats ont estimé que le jeune homme, âgé de 20 ans et en détention depuis janvier 2012 au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne (Vienne), avait été victime d'une atteinte à son droit d'accéder à un juge, et qu'il avait été dans l'impossibilité de saisir la chambre de l'instruction de sa demande de mise en liberté à cause de plusieurs erreurs commises par la justice.
Cet arrêt frappe d'illégalité une détention de 94 jours, une affaire révélée par les sites internet des quotidiens La Nouvelle République et Centre Presse. 

Il sera quand même jugé en mars

"C'est une très bonne décision", s'est réjoui l'avocat du prévenu, Me Lee Takhedmit, expliquant qu'à la suite d'erreurs d'aiguillage judiciaire, "il n'a pas été donné suite aux demandes de remise en liberté dans les délais impartis", et que son client "n'a pas pu avoir accès à un juge, ce qui est contraire aux dispositions de la Convention européenne des droits de l'Homme". 
Le jeune homme sera jugé au mois de mars devant les assises des Deux-Sèvres pour avoir porté douze coups de couteau lors d'une rixe avec un militaire, le 31 janvier à Niort. 

http://www.ouest-france.fr/poitiers-poursuivi-pour-meurtre-mais-libere-pour-erreurs-de-procedure-1868792

Aix-en-Provence. Une bombe artisanale explose devant le centre des impôts

Une explosion a eu lieu ce mercredi matin vers 4 heures à Aix-en-Provence, rapporte le journal La Provence. C'est un engin artisanal qui en serait la cause. Une équipe de démineurs a été dépêchée sur place et une enquête est en cours.

Le "FLNP" en ligne de mire

La bombe a explosé devant le bâtiment administratif du centre des impôts et a causé quelques dégâts sur sa façade. Un tag du "FLNP" a été retrouvé au même endroit. Ce sigle fait référence au Front de libération nationale de la Provence, à l'origine d'attentats contre des agences bancaires et immobilières l'an dernier. De janvier à mai 2013, 4 engins explosifs liés à ce groupe avaient été retrouvés à différents endroits dans le Var.
Le parquet d'Aix-en-Provence a confié l'enquête à la police judiciare de Marseille. Un périmètre de sécurité a été dressé sur les lieux de l'explosion et l'Identité judiciaire était sur place ce matin pour procéder aux premières constatations.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/22/1800677-aix-provence-bombe-artisanale-explose-devant-centre-impots.html

Montpellier : il jette une poêle d’huile chaude au visage de sa compagne

Les faits se sont déroulés jeudi, lors d'une énième dispute conjugale. Le prévenu écope d'un an avec sursis.
"J’ai un passé trouble", lâche, laconique, le prévenu à la présidente de la correctionnelle Laporte. Derrière cet adjectif figurent 15 mentions au casier judiciaire de l’intéressé. Dont des violences. Et cette fois encore, c’est de cela dont il est question. Lors d’une énième dispute conjugale survenue jeudi dernier en début de soirée. Ivre (il avait 1,6 g d’alcool par litre de sang), ce Montpelliérain a fini par lancer une poêle remplie d’huile chaude au visage de sa compagne alors qu’il y faisait cuire un magret.
Une situation détestable


"La poêle a volé comme ça, avec ma main et c’est elle qui a pris, à la suite d’un coup de pied", justifie l’intéressé. "C’est votre version, pas la sienne", rétorque la magistrate. Laquelle concède à l’endroit de la victime dont le calme n’est pas la première des vertus : "Elle est un peu chaude, elle aussi". "On se situe dans une relation de couple où la violence est quotidienne", rappelle l’avocat de la partie civile. Évoquant plusieurs plaintes antérieures, puis retirées "sous la pression de Monsieur". Lequel tenait l’enfant de 27 mois dans ses bras quand il a commencé à frapper sa compagne. Le représentant du parquet réfute la version accidentelle servie par le prévenu, question de cinétique de ladite poêle via les constatations du médecin légiste. "Nous sommes à la frontière de l’humour et du cynisme. C’est une situation particulièrement détestable", poursuit le magistrat. 
Un an avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve
"Elle a été brûlée. Mais il donne une version des événements tout à fait admissible", estime Me Beral en défense. Puis de dépeindre une femme "particulièrement excitée qui vous dit : “Quand je suis comme ça, j’ai besoin de lancer des choses pour me calmer.” Il n’était pas en face de la bonne ménagère de moins de 50 ans. Alors, peut-être qu’elle est, malheureusement, à l’origine de ces brûlures." La plainte de celle-ci déposée en 2013 ? "Elle avait voulu la retirer, disant avoir menti. Il est facile de tordre la vérité. Au bénéfice du doute, parce ce que je ne sais pas ce qui s’est passé, que la victime n’est pas parfaite, le tribunal devra entrer en voie de relaxe", plaide l’auxiliaire. Les magistrats ont eu une autre lecture du dossier : ils ont condamné le compagnon violent à un an, assorti d’un sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans.

http://www.midilibre.fr/2014/01/21/il-jette-une-poele-d-huile-chaude-au-visage-de-sa-compagne,811146.php

mardi 21 janvier 2014

Le flic s’était transformé en voyou

Un ancien gradé du commissariat de Laon comparait aujourd’hui devant le tribunal. Il est accusé de corruption et de blanchiment d’argent.
L’affaire avait provoqué un véritable séisme au sein de la police et du monde judiciaire. En juillet 2009, Eddie Allard, capitaine de la brigade de sûreté urbaine et numéro 3 du commissariat de Laon était interpellé par la police judiciaire pour corruption et blanchiment d’argent. Près de cinq ans après, le fonctionnaire sera jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel de Laon. Il lui est reproché d’avoir encaissé de nombreux chèques provenant d’Adem Keskin, un ressortissant turc aux méthodes douteuses. Ce dernier sera lui aussi sur le banc des prévenus tout comme cinq autres personnes qui gravitaient autour des deux principaux suspects.
Le policier sur la paille
A l’époque, Adem Keskin avait ses entrées au commissariat. Avec son bagout, il a su tisser intelligemment son réseau de contacts, en s’assurant la sympathie des gradés qui le laissaient aller et venir à sa guise au sein du commissariat. Au-delà du microcosme policier, le Turc était devenu une figure dans la ville. Depuis son point de chute, un troquet situé en face du commissariat, il arrosait fréquemment ses nombreuses connaissances. Il était de toutes les fêtes et de tous les événements mondains.
De son côté, le capitaine était en proie à des difficultés financières, plumé par un divorce coûteux. Une aubaine pour Adam Keskin qui y a vu un bon moyen pour blanchir son argent sale. Il l’a épaulé à sa manière en lui prêtant de l’argent mais avec une contrepartie. Il lui remettait des chèques « professionnels », avec changement de libellés. Le fonctionnaire les déposait sur son compte personnel, retirant ensuite des liquidités qu’il remettait à son bienfaiteur. Au passage, il prenait une commission.
L’argent provenait en fait d’abus de biens sociaux et de banqueroutes. A quatre reprises, Keskin a fait déposer le bilan de ses sociétés. A chaque fois, en évitant de déclarer une partie des revenus tirés de la sous-traitance des chantiers décrochés par de grosses entreprises locales qui lui faisaient confiance.

Quinze mois de cavale pour le Turc
Ces combines sont remontées aux oreilles du procureur qui a instruit une enquête. L’interpellation du policier avait fait l’effet d’une bombe. Son complice présumé, sentant le vent tourner, avait mis les voiles en Turquie vidant ses comptes à hauteur de 300 000 €. Il sera arrêté à sa descente d’avion dans un aéroport parisien en octobre 2010. Depuis il reste incarcéré.
Mis en examen pour blanchiment d’argent et corruption passive, l’ancien policier a effectué trois mois de détention provisoire mais comparaîtra libre. Cet officier, apprécié de tous, toujours bien noté par sa hiérarchie, devra maintenant expliquer comment il a pu se laisser sombrer dans ses méthodes de ripou.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/actualites/le-flic-s%E2%80%99etait-transforme-en-voyou

Braquage à l’épicerie de Déviat (16) : un trio en garde à vue

Le jeune trio n'aura pas couru longtemps après le braquage de l'épicerie-bar de Deviat, entre Barbezieux et Montmoreau, vendredi soir. Dès dimanche, les gendarmes ont interpellé deux hommes d'une vingtaine d'années et une adolescente de 16 ans. Tous trois ont été placés en garde à vue.
À l'heure de la fermeture, vendredi, deux hommes s'étaient présentés encagoulés au comptoir d'Isabelle Laforge (lire « Sud Ouest Dimanche »). Sommée de remettre la recette du jour, ils étaient repartis avec environ 70 euros. La patronne avait toutefois opposé une certaine résistance, l'un des deux agresseurs allant jusqu'à appuyer sur la gâchette de son pistolet factice, gerbe d'étincelles à la clé.
  • Des aveux
Les deux hommes en fuite avaient été repérés par un témoin en montant dans une voiture. C'est grâce au signalement de l'auto que les gendarmes ont pu remonter la trace des deux braqueurs et de l'adolescente. La gérante avait aussitôt fait la relation avec deux clients, un gars et une fille, venus quelques minutes plus tôt acheter des cigarettes et s'enquérant étrangement de la présence d'un chien.
Au cours de leur garde à vue, les intéressés ont reconnu le braquage et disent avoir agi sur « un coup de tête ». Leur casier judiciaire étant déjà fourni, les deux hommes pourraient être jugés en comparution immédiate dès jeudi. L'adolescente sera présentée aujourd'hui au juge des enfants.

http://www.sudouest.fr/2014/01/21/braquage-a-l-epicerie-un-trio-en-garde-a-vue-1436184-1179.php