Une quarantaine de policiers se sont rassemblés ce mercredi devant la direction départementale de la sécurité publique, à Quimper, pour dénoncer le manque de moyens alloués aux quatre commissariats du département : Brest, Quimper, Concarneau et Morlaix.
L'occasion, pour Laurent Le Roux, le secrétaire régional du syndicat Unité SGP police Force ouvrière d'évoquer l'évolution de la procédure ouverte après l'enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur le suicide d'un policier brestois, en novembre dernier. Jointe hier, Françoise Souliman, le préfet délégué de la Zone de défense et de sécurité, confirmait l'ouverture d'un dossier pour imputabilité au service. « Le ministre de l'Intérieur l'a souhaité. Nous sommes en train d'y travailler. Il s'agit d'une procédure très encadrée, il est donc trop tôt pour parler d'imputabilité au service ». La décision fait suite aux conclusions de l'IGPN qui n'avait pas trouvé de raison personnelle au suicide. Une procédure qui sonne comme une victoire pour les collègues du policier décédé. Ils avaient pointé du doigt les réprimandes de la hiérarchie pour expliquer l'acte désespéré.
Déficit de fonctionnaires
Un suicide « révélateur d'une gestion sans âme », pour Patrick Lastenet, le secrétaire départemental d'Unité SGP police qui évoquait, hier, une politique administrative du chiffre, dans un contexte budgétaire restreint. La conséquence pour le syndicat majoritaire dans le département, d'un déficit de fonctionnaires. Après la révision générale des politiques publiques, le syndicat estime à soixante fonctionnaires le déficit de policiers dans le département. « Les conditions de travail continuent à se détériorer », déplore encore Patrick Lastenet, s'inquiétant du budget 2014 pour la police, jugé insuffisant
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/suicide-d-un-policier-une-procedure-pour-imputabilite-au-service-23-01-2014-2377510.php
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