samedi 31 mars 2012

Feu à l'hôtel Kyriad : 43 clients évacués au petit matin

Nuit écourtée pour les clients de l'hôtel Kyriad: un incendie s'est déclaré hier matin, peu avant 4 h 30, au rez-de-chaussée de l'établissement situé rue de Bourdès, derrière le « Mc Donald's ». L'hôtel, qui compte 42 chambres, était complet. 43 personnes ont pu évacuer à temps.
« C'est la fumée qui m'a réveillée vers 4 heures du matin. C'est curieux que l'alarme ne se soit pas déclenchée car, quand je suis sortie de ma chambre, la fumée était déjà au 1er et au 2e étages », témoigne une jeune femme. Une couverture sur les épaules, un peu transie par le froid (il fait 6°). «Moi, c'est le bruit de portes qui claquent et des pas dans le couloir qui m'ont réveillé. J'ai mis le nez à la fenêtre, un collègue m'a fait signe de vite descendre», ajoute un homme, conscient que «ça aurait pu être plus grave». C'est sur le parking du « Mc Donald's » que les sapeurs-pompiers et les policiers ont regroupé les clients du Kyriad. Le temps de circonscrire l'incendie et d'organiser leur relogement. « Nous avons été appelés à 4 h 28 pour un départ de feu d'origine indéterminée dans la lingerie, au rez-de-chaussée. Cela a provoqué un dégagement de fumée par les couloirs et les gaines d'aération jusque dans les étages. Il n'y a aucun blessé. Les dégâts sont limités à la lingerie et à la cuisine », indique vers 5 h 30 le commandant Sylvain Eslan, officier du SDIS commandant du groupement Nord. Les pompiers d'Albi, Saint-Juéry et Carmaux ont effectué des relevés en explosimétrie et en toxicité, pour s'assurer notamment qu'il n'y avait pas de monoxyde de carbone dans l'hôtel. Naïma Marengo, adjointe au maire, est venue s'assurer que la solution de relogement proposée par le directeur du Kyriad était faisable. «Dans le cas contraire, on aurait fait ouvrir un gymnase», précise l'élue.

Presque nu

Par petits groupes, les 43 clients sont autorisés à aller récupérer leurs affaires dans les chambres. Un policier s'inquiète du sort de ce «monsieur nu» qui a trouvé refuge dans un véhicule du commissariat. Quand vient enfin son tour, c'est un homme en caleçon et T-shirt qui, d'un pas pressé, rejoint le Kyriad. D'autres clients, tout aussi dévêtus, ont été pris en charge dans une ambulance des pompiers, avec couvertures de survie.
À 6 h 30, tous seront acheminés vers le « Première classe », établissement qui appartient également au directeur du Kyriad, Philippe Maurouard. « Il y aura une chambre pour tous. On va leur offrir le petit déjeuner et les chouchouter. C'est une clientèle d'habitués. » L'hôtelier se dit soulagé que personne n'ait été blessé. Sur les causes du sinistre, il pense à « un court-circuit sur un séchoir à linge ou une machine à laver ». Une hypothèse que l'enquête de police devra valider. Le temps de faire passer les experts, de réaliser les travaux et d'obtenir l'aval de la commission de sécurité, il est probable que le Kyriad hôtel ne rouvrira pas avant 8 jours.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/31/1319696-feu-a-l-hotel-kyriad-43-clients-evacues-au-petit-matin.html

Six ans requis contre le physicien qui se défend d'être un terroriste

Après deux jours de procès, le procureur du tribunal de a requis 6 ans ferme contre Adlène Hicheur. Ce physicien et chercheur du Cern est soupçonné d'avoir suggéré des cibles pour des attentats par des messages électroniques à un membre présumé d'Al Qaïda au Maghreb islamique en 2009. La stratégie de défense (...) est de faire d'Adlène Hicheur un martyr de la lutte antiterroriste», a résumé le magistrat mais, a-t-il mis en garde, «je n'ai vu aucun bouc-émissaire de la lutte antiterroriste, aucun complot pour abattre» le prévenu.

Une semaine
après l'épilogue des tueries de Toulouse et Montauban, le procureur Guillaume Portenseigne a refusé tout amalgame et appelé le tribunal correctionnel à «mettre de côté le dossier Merah», du nom du tueur qui a revendiqué les au nom d'Al Qaïda. «Il serait un peu facile pour moi d'exploiter cette peur», a-t-il reconnu dès le début de son réquisitoire.

Le représentant du ministère public a ensuite engagé le tribunal à «se départir de ses préjugés : qu'un homme brillant comme ce franco-algérien ne saurait tomber dans les bras du terrorisme». Car, a-t-il continué, «l'histoire d'Adlène Hicheur se confond avec celle de l'obscurantisme religieux». Ainsi, «il est fier que Mustapha Debchi, terroriste de l'Aqmi, lui propose un attentat-suicide» dans un de ses courriels. «La virtualité des échanges» sur Internet, a prévenu Guillaume Portenseigne, n'est pas «synonyme d'irresponsabilité pénale», comme le prouve la condamnation des pédopornographes. «Nous sommes comptables de nos mots et de nos actes, fussent-ils transmis par une communication électronique».

L'avocat du physicien : «Une tentative de diabolisation entamée depuis son arrestation

«On vient d'entendre une charge à la hussarde», a immédiatement réagi l'avocat du prévenu, Me Patrick Baudouin, mais «ce n'est que la suite logique de la tentative de diabolisation entamée depuis son arrestation». Plus tôt, son client s'était plaint qu'on veuille l'enfermer dans des qualificatifs du type «islamiste» ou «jihadiste». «Je crois que je vais ressortir de ce procès avec la istite aiguë, je n'ai jamais autant entendu de iste, avait ironisé l'enseignant-chercheur, avant de dénoncer une nouvelle fois les méthodes policières, «dégueulasses» à ses yeux.

Toutefois, si le chercheur a multiplié les éclats indignés, il a peiné vendredi à se justifier lorsqu'étaient évoqués certains de ses écrits favorables à la cause jihadiste. La présidente Jacqueline Rebeyrotte a évoqué les messages de mars 2009 où Adlène Hicheur évoquait des «objectifs» en France, et notamment le bataillon de chasseurs alpins de Cran-Gévrier, près d'Annecy, qui a envoyé des soldats en Afghanistan. Jeudi, le chercheur avait affirmé qu'il se souvenait à peine de ces échanges et les avait imputés
à sa fragilité physique et psychologique de l'époque.

Vendredi, il a de nouveau minimisé ce message. «Il n'y a jamais eu de dévolu sur quoi que ce soit», s'est-il emporté. La base de Cran-Gévrier, «ça a été cité une fois, dans un contexte bien précis, en lien avec une actualité chaude, mais sans but précis. D'ailleurs, c'est apparu une fois et c'est plus jamais apparu».

La décision devait être mise en délibéré.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/six-ans-requis-contre-le-physicien-qui-se-defend-d-etre-un-terroriste-30-03-2012-1931756.php

La mère qui frappait sa fille condamnée à un an ferme

En janvier dernier, une jeune mère de famille avait frappé sa fillette âgée de 5 ans, sans raison. Elle a été condamnée à un an de prison ferme plus un an, avec sursis.

«CELA veut dire quoi ? Que vous vous en fichez ? » Les mots de Blandine Leroy, la substitut du procureur sont cinglants. « Dossier affligeant et déconcertant. » Ceux du bâtonnier Vignon touchent, eux aussi. Hier, la première affaire du tribunal correctionnel laonnois s'est portée dans les noirceurs du paysage axonais. À la barre des prévenus, une mère de famille, native de Soissons. Son profil ? Triste.
Alcool et stupéfiants font qu'une première histoire de violences volontaires et agressions sexuelles il y a 9 ans contre son fils a été signalée. À l'époque, la prévenue avait été condamnée à 2 ans et demi de prison, dont 2 ans ferme, avec son concubin de l'époque, principal acteur de ce fait sordide.
Hier, c'est une histoire datant de janvier qui a été jugée. La fillette de la prévenue âgée de 5 ans a été victime de violence à Laon. Une soirée arrosée chez des voisins, un retour tardif à la maison font que les coups pleuvent sur une petite fille sans repère. Une violence gratuite, sans explication.
Le tribunal l'a condamnée à un an de prison ferme. À ceci s'ajoute un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve comportant l'obligation de soins, de travail et d'indemniser sa fille.


« Phrase terrible »
« Les faits sont extrèmement graves, martèle la substitut, et c'est votre fille qui nous les communique. Car vous, vous ne vous souvenez de rien. Les mots, c'est votre petite fille qui les dit à un policier qu'elle ne connaît pas avec cette phrase terrible de sa part : " Pourtant, je n'avais pas fait de bêtise ! " C'est honteux madame Lequeux. Vous avez besoin de grandir. Quand on vous rappelle les précédents faits, vous vous mettez en colère. Mais c'est de votre faute. Si vous ne vouliez plus en entendre parler, il ne fallait pas commettre de nouveaux faits. » Cette frêle mère de famille est visiblement rongée par deux choses. Un soupçon de remords, mais aussi un corps qui témoigne d'un régime alcool - stupéfiants qui ont causé des ravages que le temps va avoir énormément de mal à effacer. Deux ans, dont un an ferme sont réclamés.
La défense Me Carlier-Brame n'est pas simple : « S'il y avait un comportement indigne, il y aurait eu une intervention du juge pour enfant. Son comportement aujourd'hui, est le résultat d'un enfant où elle n'a jamais pu se construire. C'est une banalité, mais qui pèse et pèsera toujours sur la vie de ma cliente. C'est un acte isolé. »

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-mere-qui-frappait-sa-fille-condamnee-a-un-an-ferme

vendredi 30 mars 2012

Il caillasse les policiers : condamné

« Voilà les Robocop, ils font les beaux... Si on appelait Mohamed Merah... »
Dimanche soir, alors qu'ils intervenaient rue du Docteur-Schweitzer, dans le quartier Orgeval à Reims, pour rétablir le trafic du tramway, perturbé par un attroupement de jeunes qui faisaient du quad sur les rails, une patrouille de police a été prise à partie par un jeune plus que vindicatif. Après avoir dispersé les perturbateurs, ils ont ainsi, outre les outrages, été la cible de jets de pierres.
Un passant a été légèrement touché, ainsi que le véhicule de la police, touché à deux reprises au niveau du pare-brise. Les policiers qui avaient repéré le jeune homme, porteur d'un tee-shirt bleu turquoise, l'ont interpellé un peu plus loin.
Placé en garde à vue, ce dernier a nié l'ensemble des faits, tout comme à la barre du tribunal correctionnel, où il comparaissait mardi dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate. S'il a reconnu être sur les lieux, il a nié être l'auteur des jets de pierres.
Le prévenu, un Rémois de 20 ans au casier vierge, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Laurent de Caigny, procureur-adjoint, avait requis « une sanction significative » de six mois dont quatre avec sursis.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-caillasse-les-policiers-condamne

Refus d'obtempérer, outrage et rébellion

Incarcéré pour la première fois à 16 ans, 34 mentions à son casier judiciaire : à 25 ans, le jeune homme est déjà bien connu des services de police et notamment pour des faits de conduite sans permis.
Sorti de prison il y a un mois et demi, il a une nouvelle fois été interpellé pour ce type de faits dans la nuit de mercredi à jeudi, peu après minuit, à La Fère.
À ce moment-là, les policiers repèrent sur la place Foch une Citroën ZX avec à son bord cinq personnes. Ils allaient acheter de l'alcool et des cigarettes. Un virage sans clignotant et les forces de l'ordre mettent en fonction le gyrophare et le deux tons. Ils demandent au conducteur de s'arrêter.


Celui-ci accélère. Les policiers auraient alors assisté à un changement de conducteur à l'intérieur du véhicule, alors même qu'il roulait toujours.
Dès qu'ils parviennent à arrêter la voiture, les policiers mettent à l'écart le conducteur et celui qu'ils pensent être le conducteur initial, à savoir le prévenu. Ce dernier n'accepte pas son interpellation, se rebelle et insulte les policiers. À la barre, sous le coup d'une procédure de comparution immédiate, il nie avoir conduit le véhicule.


L'avocate pas convaincue
Un comportement qui ne plaît pas à la substitut du procureur qui a rappelé l'intervention musclée des policiers : « Je n'ai aucun doute, il était au volant. Les policiers ont bien dit avoir clairement vu le changement. »
Me Carlier n'est pas aussi convaincue : « Je me demande comment ils ont fait pour changer de conducteur dans la voiture, en étant cinq à bord, tout en conduisant. Cela me parait une manœuvre très compliquée. » L'avocate de la défense indique alors qu'on peut comprendre que son client se soit énervé quand on lui a assuré qu'il était le conducteur.
Le tribunal s'est rangé à son avis en le relaxant pour les faits de conduite sans permis, refus d'obtempérer et violences. Pour l'outrage et la rébellion, il écope d'une peine de huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve assortie d'une obligation de travail, formation et de soins pour sa consommation d'alcool.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/refus-dobtemperer-outrage-et-rebellion

Cahors, plaque tournante du trafic de drogue

Vingt-huit prévenus, trois trafics de drogue démantelés (cannabis, cocaïne, héroïne) avec pour décor la ville de Cahors, véritable plaque tournante où ce petit monde faisait fructifier ces affaires lucratives, ont occupé les débats d'une première journée d'audience, hier, au tribunal correctionnel de Cahors.
Les ventes de drogues qui ont conduit les prévenus au tribunal ont eu lieu entre l'année 2006 et 2007. Trois hommes de 39 ans, 40 ans et 46 ans ont essentiellement opéré à Montauban, mais la majeure partie des tentacules des trafics s'est étendue dans le Lot, notamment à Cahors pour la revente, puis à Arcambal, Espère et Degagnac où l'on retrouve des consommateurs assidus de résine de cannabis, fournie par trois individus au service du cerveau, installé dans la ville rose.
« L'affaire a démarré le 23 juin 2006, par le biais d'une dénonciation anonyme », rappelle Anne-Claire Bourdon, présidente du tribunal.
Un homme de 46 ans, qui détenait et revendait du cannabis à Cahors, est appelé à la barre. « Vous vous êtes décrit comme l'un des maillons de trafic de stupéfiants », rappelle la présidente. Les écoutes téléphoniques ont confirmé les ventes répétées de drogue.
Au téléphone, ce jeune père de famille, qui se dit « rangé », évoquait la vente de « petits bonbons ».
Les enquêteurs ont bien sûr rapidement traduit ces termes par « barrettes de cannabis ».

Le cerveau de l'affaire trafiquait aussi en prison

« Je faisais ça pour m'acheter un véhicule et me reloger », lance le prévenu. Deux autres hommes, absents à l'audience, servaient d'intermédiaire pour la revente. L'un d'eux aurait eu en charge près de 12 kg de cannabis. Le cerveau toulousain, un homme de 36 ans, ne venait à Cahors que pour récupérer l'argent, parfois avec l'aide de plusieurs femmes (lire notre encadré). Il a été placé en détention provisoire durant 6 mois. « J'essayais de faire passer du cannabis en prison », a-t-il reconnu, en niant tout trafic de stupéfiant. Les écoutes téléphoniques ont démontré le contraire.
L'homme a alors avoué avoir fourni le principal vendeur cadurcien à trois reprises : « trois fois 900 grammes, puis je lui indiquais des endroits où il pouvait se procurer la drogue », précise-t-il.
Il a confirmé ses déplacements dans la belle cité médiévale, point stratégique du trafic où s'est aussi développée la vente de cocaïne. Elle était acheminée par un individu de 45 ans qui se fournissait à Perpignan et aux Pays-Bas, grâce au véhicule d'un « contact » toulousain qui lui prêtait une voiture et dont les responsabilités semblent difficiles à établir.
« Ce n'était pas un ange », souligne l'infatigable voyageur, qui a indiqué se fournir pour lui-même et la revente « car il fallait bien financer mes déplacements », a-t-il justifié.
Aujourd'hui, suite et fin de cette audience où les maillons du trafic dévoilent peu à peu leur position et leur rôle précis.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1319218-cahors-plaque-tournante-du-trafic-de-drogue.html

Lycéen assassiné : les 4 mineurs mis en examen pour "assassinat" et écroués

Ils vont passer leur première nuit derrière les barreaux. Les quatre mineurs âgés de 15 à 17 ans, interpellés après la mort d'Alexandre, 17 ans, ont été mis en examen pour "assassinat" et écroués, selon une source proche de l'enquête. Le juge chargé d'instruire l'affaire a ainsi suivi les réquisitions du parquet de Rouen. "Il s'agit d'un assassinat, quelque chose qui a été prémédité (...), nous avons des aveux et des éléments matériels", avait dit plus tôt le procureur de la République de Rouen Michel Senthille. Mineurs, ils encourent une peine de vingt ans de réclusion
Selon le lieutenant-colonel Hugues Jeannin, commandant la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen, ils ont attiré lundi soir leur victime "dans un véritable guet-apens". Les quatre garçons l'ont appelée à de "multiples reprises" et l'un d'eux est venu la chercher avec un scooter. Selon Valérie Cadignan, procureur de la République à Dieppe, ils auraient fait aussitôt s'asseoir leur camarade sur un rondin et l'auraient abattu de deux balles de pistolet de calibre 5,5 millimètres dans la nuque avant d'asperger son corps d'essence et de le brûler. "Les deux tirs ont été effectués par des tireurs différents et un seul a été mortel", a-t-elle précisé. Selon elle, l'acte était "prémédité" depuis plusieurs jours par les auteurs qui ont attiré leur camarade "dans un piège" et se sont ensuite débarrassés de l'arme en la jetant dans une mare.

"Ils ne comprennent pas ce qu'ils ont fait"

Interpellés et placés en garde à vue mardi, les quatre jeunes ont reconnu avoir décidé de tuer leur ami parce qu'ils craignaient qu'il les dénonce pour un cambriolage qui se serait déroulé début mars. "Cela reste toutefois à vérifier compte-tenu de la distorsion entre les faits et la motivation", a dit le procureur. Les garçons interpellés, qui habitent le village de La Feuillie ou ses environs, n'avaient pas d'antécédents judiciaires.

Ce sont deux fratries de deux frères, âgés à chaque fois de 15 et 17 ans, qui ont fréquenté les mêmes établissements scolaires qu'Alexandre. Pascal Legay, le maire de La Feuillie a fait état de son "incompréhension". "De ce que je sais, ces jeunes ne se rendent pas compte de ce qu'ils ont fait", a-t-il dit. "La Feuillie est un village tranquille. On n'arrive pas à comprendre. On tombe le cul par terre", a-t-il dit

Le corps à demi-calciné a été trouvé, dans la nuit de lundi à mardi, par un agent de l'Office national des forêts qui effectuait un comptage animalier. La découverte sur place du téléphone portable de la victime et d'un morceau de sa carte bancaire a permis aux hommes de la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen de remonter rapidement jusqu'à ses fréquentations.

Saint-Quentin Vol de carburant : un suspect appréhendé

Mardi vers 22 h 50, les policiers du commissariat de Saint-Quentin reçoivent un appel provenant d'un proche voisin du lieu où est en train de se commettre un vol de carburant. Immédiatement, une équipe de la Bac (Brigade anti-criminalité) se rend sur les lieux, un chantier rue des Acacias, à Saint-Quentin.
À l'arrivée des forces publiques, un homme prend la fuite tandis que les policiers aperçoivent, un peu plus loin, un second individu. Le fuyard est interpellé et sent fortement le carburant. Il est fait appel à l'équipe cynophile, le chien n'aura aucune hésitation pour mener les policiers devant quatre fûts de carburant, prêts à être embarqués.
Conduits tous deux au commissariat, l'un sera innocenté tandis que celui qui avait tenté d'échapper aux fonctionnaires, après avoir été placé en garde à vue et auditionné, reconnaîtra avoir siphonné des réservoirs sur des engins de travaux publics. Le gérant de l'entreprise de travaux basée à Laon a déposé plainte, hier, au commissariat de police.
Le voleur de carburant devra répondre de ses actes devant la justice, le 3 mai prochain. Il fait l'objet d'une composition pénale.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/saint-quentin-vol-de-carburant-un-suspect-apprehende

jeudi 29 mars 2012

Jugé pour la mort du cycliste graulhétois

Cet accident avait secoué toute la communauté graulhétoise. Le dossier a été jugé hier par le tribunal de Castres dans une composition faite de juges et de jurés citoyens. Le drame s'était produit le 13 septembre dernier vers 18 h 30 et un Graulhétois de 52 ans, Julien Mazelier, y avait perdu la vie ! Ce jour-là, au carrefour de la RD631 et de la RD43, un jeune homme de 24 ans, paysagiste à Gaillac, s'en revenait de son travail au volant de sa Volkswagen. Il connaît donc bien ce trajet. A cette heure-là, le soleil est bas et éblouissant, et l'entrée de la voie qu'il doit rejoindre sur sa gauche est plongée dans une zone d'ombre. Aussi enlève-t-il ses lunettes de soleil. Il s'avance, en seconde, « 20-30 km/heures », précise-t-il à la barre. « Il aurait dû tout simplement s'arrêter », a affirmé hier le procureur de la République, Manuela Garnier. Il reste, en effet, vrai que le conducteur, pour réaliser sa manœuvre, doit franchir une bande cyclable. Et justement, à peine a-t-il entamé le franchissement que, sur sa droite, survient un cycliste : Julien Mazelier, un quinquagénaire sportif, adepte de marathon et de vélo, et intermittent du spectacle de son état professionnel (notamment coordinateur du festival d'été de Graulhet). Le cycliste est violemment projeté au sol.

Il décède à Rangueil

Grièvement polytraumatisé, ce père de famille de trois enfants décédera vers 21 h 45 au centre hospitalier de Toulouse-Rangueil où il avait été transféré. Les dépistages sur le conducteur de véhicule s'avéreront tous négatifs. Le jeune est un garçon sans histoire. Même pas un excès de vitesse… « Une affaire délicate que vous avez à juger », reconnaîtra le ministère public. Mais il n'était évidemment pas là pour l'absoudre de toutes responsabilités : « Les automobilistes se doivent d'être particulièrement vigilants dans ces zones-là. Il se devait de prendre toutes les précautions utiles..» Le procureur a réclamé une peine de 8 mois avec sursis, et, surtout, une suspension du permis durant 18 mois. Une revendication qui ne tient pas compte « de la faute et du degré d'imprudence », a plaidé Me Hervé Renier. Et d'insister : « Il y a eu une légère imprudence de l'automobiliste et une malchance importante
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/29/1317565-juge-pour-la-mort-du-cycliste-graulhetois.html

Accusé du décès d'un retraité, le patron de bar est remis en liberté

"Ce qui nous préoccupe, c’est qu’en vous remettant en liberté, qu’est-ce qui nous garantit que vous ne referez pas ce que vous avez déjà fait deux fois ? Conduire en état d’ivresse ?", interroge le président de la chambre d’instruction.
David R., tête basse, répond tout de go : "J’ai toutes les garanties nécessaires". À savoir qu’il ne conduira pas et qu’il sera hébergé dans le Gard.
Ivre, Il percute et tue un retraité en 2001
Cet homme de 45 ans est en prison depuis trois mois et demi. À l’origine du décès d’un septuagénaire, le 23 octobre 2001, à Saint-Drézéry. À bord de sa Renault Laguna, ce patron de bar de Teyran avait quitté la D 21 et percuté l’utilitaire Berlingo de la victime qui rentrait de la chasse avec ses deux chiens. Le chauffard a été blessé mais il ne se souvient de rien.
Et pour cause : il avait 1,8 g d’alcool dans le sang. Car ce jour-là, c’était la finale de la coupe du monde de rugby entre la France et les Blacks et, dans son bar, tout le monde a attaqué au vin blanc et aux huîtres avant de basculer sur une brasucade géante. En fermant son bar, dans l’après-midi, il est allé s’en “jeter” un petit dernier chez un ami avant de reprendre le volant.
Remise en liberté
"Le maintien en détention est indispensable pour éviter le renouvellement des faits", estime l’avocat général, rappelant que le mis en cause avait déjà été pris ivre au volant en mai 2011.
"Il a déjà effectué presque quatre mois de prison, c’est donc une “pré-peine”. Le risque de renouvellement, on peut le prévenir avec un contrôle judiciaire strict et une interdiction de conduire", plaide, de son côté, Me Malgras, qui a été entendu puisque son client vient d’être remis en liberté.


http://www.midilibre.fr/2012/03/28/le-patron-de-bar-remis-en-liberte-apres-trois-mois-et-demi-de-prison,477913.php

Deux braconniers capturent 1 445 grenouilles

Le gros gibier n'est pas le seul à se faire braconner, les grenouilles aussi ! A Saint-Eulien, près de Vitry- le-François, deux hommes se sont fait prendre dans la nasse avec 1445 grenouilles rousses.

C'EST la plus grosse saisie jamais réalisée dans la Marne. On ne parle pas de contrefaçons ni de produits stupéfiants… mais de grenouilles ! Originaires du pays vitryat, deux braconniers se sont fait prendre la main dans la nasse avec 1 445 grenouilles rousses et deux crapauds communs qu'ils avaient piégés dans la forêt domaniale de Trois-Fontaines, près de Saint-Eulien.
La saisie a été réalisée par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). « Nous avions repéré une dizaine de nasses déposées autour de deux points d'eau alimentés par les méandres d'une rivière », explique Frédéric François, chef du service départemental de l'ONCFS.
« La surveillance mise en place à permis de surprendre les deux individus arrivés en voiture pour relever leurs pièges. Ils les avaient posés trois jours plus tôt. »

Prison et amende
Les 1 445 grenouilles ont été remises dans leur milieu naturel avec les deux crapauds. Interpellés la première fois pour ce type de faits, les braconniers, quant à eux, ont fait l'objet d'une procédure longue comme le bras : « enlèvement et capture de crapauds » (délit puni d'au plus 6 mois ferme et 9 000 € d'amende car il s'agit d'une espèce protégée) ; « capture des grenouilles en temps prohibé » (car période de reproduction), « utilisation d'engin prohibé » (les nasses), « pose de ces engins de nuit », « pêche sans carte » et « pêche sans être membre d'une association agréée » (autant de contraventions qui peuvent aller jusqu'à 1 500 € d'amende).

Appétit gargantuesque
Interrogés, les braconniers ont affirmé qu'ils se réservaient les 1 445 grenouilles… pour leur consommation personnelle ! Ce ne sont pourtant pas Gargantua père et fils, mais plutôt deux fieffés menteurs qui n'ont pas voulu reconnaître qu'ils escomptaient les revendre sous le manteau (ce qui aurait aggravé leur cas car en faire commerce illégalement est un délit supplémentaire).
Une grenouille rousse peut se revendre 30 à 40 centimes l'unité. Seules les personnes disposant d'une autorisation officielle de production sont autorisées à en vendre. Le marché clandestin peut alimenter de simples particuliers mais aussi, et surtout, les milieux de la restauration, comme en témoignent plusieurs affaires survenues dans des régions où le braconnage de batraciens est très répandu.
Ainsi, parallèlement à la saisie de 200 nasses remplies de 22 000 grenouilles en Haute-Saône, au mois de mars 2009, une série de contrôles dans onze restaurants avait épinglé deux d'entre eux incapables de produire un justificatif d'origine des grenouilles. Et tout récemment, le 12 mars, toujours en Haute-Saône (l'union du 18), l'Est républicain a révélé l'arrestation d'un braconnier qui en était déjà à 2 400 grenouilles rousses capturées depuis le début de la saison. D'après ses déclarations, il en avait vendu la moitié à des restaurateurs.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-braconniers-capturent-1-445-grenouilles

mercredi 28 mars 2012

Un lycéen tué et brûlé par 4 camarades ?

Quatre mineurs soupçonnés d'avoir tué lundi un de leurs camarades, âgé de 17 ans, et brûlé son corps dans une forêt, à Beauvoir-en-Lyons (Seine-Maritime), ont été interpellés et placés en garde à vue, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Dieppe.

Interpellés mardi, ces quatre jeunes, âgés de 15 à 17 ans, ont reconnu avoir décidé de tuer ce camarade parce qu'ils craignaient qu'il les dénonce pour un cambriolage qui se serait déroulé début mars. "Cela reste toutefois à vérifier compte-tenu de la distorsion entre les faits et la motivation", a indiqué Valérie Cadignan, procureur de la République à Dieppe.

Le corps à demi-calciné a été trouvé, dans la nuit de lundi à mardi, par un agent de l'Office national des forêts. La découverte sur place du téléphone portable de la victime et d'un morceau de sa carte bancaire a permis aux hommes de la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen de remonter rapidement jusqu'à ses fréquentations.

Selon la procureur, les quatre jeunes ont attiré leur camarade lundi soir "dans un piège", en bordure d'une forêt. Ils l'auraient fait asseoir sur un rondin et l'auraient abattu de deux balles dans la nuque avant d'asperger son corps d'essence et de le brûler. Selon la procureur, une information judiciaire va être ouverte pour assassinat et les quatre jeunes transférés jeudi au pôle de l'instruction de Rouen où ils devraient être mis en examen.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/28/97001-20120328FILWWW00590-un-lyceen-tue-et-brule-par-4-camarades.php

Des coups de feu tirés devant le lycée

Ce mercredi matin vers 10h30, une voiture blanche s'est arrêtée devant le lycée Charles-de-Gaulle à La-Croix-Saint-Ouen. Depuis le coffre, plusieurs individus - 2 ou 3 - tirent alors des coups de feu en l'air, devant l'établissement, racontent plusieurs élèves. Il n'y a pas eu de blessé.

«Je me suis enfuie»

Les coups de feu ont été tirés pendant la récréation. Une petite centaine d'élèves étaient alors présents devant l'établissement.

"Nous étions devant le lycée, il y avait beaucoup de monde . J'ai entendu des bruits, j'ai cru que c'était quelqu'un qui s'amusait avec des pétards" , explique Camille, 21 ans, en BTS hôtellerie. La jeune fille se trouvait avec Audrey, une camarade, qui elle a tout de suite pensé au pire "J'ai regardé ce qui se passait, j'ai vu la voiture, et une main tendue et une arme dirigée vers nous, je me suis immédiatement enfuie. J'ai eu très peur sur le coup mais maintenant c'est passé".

Coups de fusils ?

On ne sait pas précisément quelles armes ont été utilisées mais il s'agirait de fusils selon certains témoignages. Des incertitudes demeurent également sur le modèle de voiture employé, certains jeunes évoquant une 206, d'autres une 307...

La gendarmerie est sur les lieux pour recueillir les témoignages des professeurs et des élèves.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Des-coups-de-feu-tires-devant-le-lycee

Il cambriole avec sa voiture de société

C'est une belle affaire que viennent de boucler conjointement les gendarmes valenciens et du GELAC (groupe enquête de lutte anticambriolage) de Castelsarrasin. Ce week-end, trois individus qui avaient tenté de cambrioler les anciens chais de Saint-Loup (notre édition du 26 mars), ont été identifiés grâce aux indications livrées par la propriétaire des lieux. En effet, les voleurs avaient eu l'excellente idée de réaliser leur forfait avec leur véhicule de société. Les enquêteurs n'ont eu aucun mal à les identifier. Ils ont ainsi interpellé, à Donzac, un père de famille de 48 ans et son fils de 21 ans ainsi qu'un Valencien de 34 ans, le seul connu des gendarmes pour de multiples vols et cambriolages. Mis en garde à vue, les trois individus ont été entendus pour cette seule tentative. Usant d'un pied-de-biche, leur mode opératoire intéresse beaucoup les gendarmes, celui-ci ressemblant fort à d'autres tentatives de cambriolages commis sur Sistels et Lamagistère, la semaine dernière. Au terme de leurs auditions, le trio a été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel. Hier, les enquêteurs du GELAC ont bouclé une autre affaire, un cambriolage survenu en avril 2011, à Valence. Trahi par son ADN, le cambrioleur a été extrait de sa cellule et placé en garde à vue. Il a écopé d'une nouvelle convocation devant le tribunal.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/28/1316735-il-cambriole-avec-sa-voiture-de-societe.html

Soeurs fauchées sur l'A7 : enquête sur une mystérieuse voiture

L'enquête se poursuit dans le drame des trois soeurs fauchées sur l'A7 le 16 mars. L'avocat de la famille cherche toujours à savoir pourquoi "deux mineures sans titre ni argent, même accompagnées d'une majeure, ont été abandonnées sur le quai d'une gare".
Contrôlées dans le train

Les deux contrôleurs du train, un homme et une femme, ont témoigné auprès des enquêteurs que les soeurs leur avaient assuré qu'elles étaient majeures. "Elles ont laissé des dates de naissance" les donnant majeures, ce que les contrôleurs n'ont pu vérifier faute de papiers d'identité, a précisé une source proche de l'enquête.
"Ils disent qu'ils ont été trompés par leur aspect physique. Tout était fait pour passer pour plus âgées", y compris chez les deux plus jeunes soeurs, dont une avait les cheveux décolorés en blond, a ajouté cette source.
Priées d'en descendre par les contrôleurs
Deux témoignages de voyageuses confirment que les soeurs étaient à bord de ce train reliant Lyon à Marseille et avaient été priées d'en descendre par les contrôleurs, faute de billet, à la gare de Pierrelatte, dans la Drôme, quelques heures avant l'accident survenu le soir du 16 mars.
Une voiture sur les caméras de surveillance
L'une des témoins, étudiante, leur avait ensuite indiqué que le prochain train pour Marseille n'était que le lendemain à l'aube, ce qui a "catastrophé" les trois soeurs, sorties ensuite de la gare, visiblement pour faire du stop.
"Les caméras les voient sortir de la gare. On les voit ensuite un peu plus loin, en même temps qu'un véhicule s'arrête. Puis la caméra voit partir la voiture, mais n'a pas pu filmer un moment qui aurait pu être leur montée dans le véhicule", filmant un autre plan pendant ces secondes cruciales, raconte une source proche de l'enquête.
Il n'empêche que quand la caméra revient sur la scène, "la voiture s'éloigne et elles ne sont plus visibles", dit-elle. Retrouver cette voiture s'avère cependant problématique, la qualité du film ne permettant de déterminer ni la marque ni l'immatriculation.
Les enquêteurs étudient néanmoins l'hypothèse selon laquelle cette voiture les aurait déposées à une quinzaine de kilomètres sur une route longeant l'autoroute - bordée d'une barrière franchissable - non loin du lieu de l'accident.
Une proche de la famille, appelée par l'aînée juste avant l'accident, a confirmé aux enquêteurs qu'elle lui avait dit être perdue en bordure d'autoroute et ne pas savoir comment regagner Marseille, un état de stress qui pourrait expliquer que les trois soeurs aient tenté de traverser l'autoroute à pied.

http://www.midilibre.fr/2012/03/27/soeurs-fauchees-sur-l-a7-plainte-contre-la-sncf-et-enquete-sur-une-mysterieuse-voiture,477378.php

Le passager de 19 ans est décédé des suites de ses blessures

Baptiste Poulain n'a pas survécu à l 'accident survenu samedi, sur la RD9. «C'est un choc», confie le maire de Lonny, village où le jeune homme résidait depuis 2006.

BAPTISTE Poulain, le jeune homme de 19 ans, passager du véhicule 206 Peugeot, qui a été gravement blessé lors de l'accident de la route, samedi à 8 h 30, sur la RD 9, entre Warcq et Belval (nos éditions de dimanche et hier), est décédé des suites de ses blessures.
Après l'accident, le passager du véhicule conduit par son père, n'avait manifestement pas perdu conscience. Il était, en revanche, bloqué dans le véhicule et les pompiers avaient dû découper l'amas de tôle froissée afin de le désincarcérer.
Une fois extrait et alors qu'il était dans l'ambulance du Samu, le jeune homme avait fait un malaise cardiaque. Massé sur place par les secours, puis emmené en urgence à l'hôpital de Manchester, l'état de santé de la victime s'est dégradé, ce qui a entraîné son transfert, samedi après-midi vers le CHU de Reims dans une unité spéciale de réanimation.
Le soir, vers minuit, le décès du jeune homme a été annoncé à sa famille.
Baptiste Poulain résidait à Lonny depuis sept ans avec ses deux frères et ses deux sœurs. Les habitants de la commune ont appris la triste nouvelle.
« C'est un choc, confiait le maire de la commune, Régis Gilloux. J'ai appris l'accident par la presse dimanche, et j'ai tout de suite fait le rapprochement car je connais la famille. C'est d'ailleurs le père qui m'a appris le décès de son fils. Un jeune homme courageux, très respectueux de l'autorité, avec qui j'ai eu l'occasion de discuter avec d'autres jeunes de son âge à côté de l'église où ils avaient l'habitude de se réunir. Ce décès est encore plus triste, surtout lorsqu'on connaît les circonstances de l'accident. »
L'accident n'a rien à voir ni avec la vitesse, ni avec l'alcool. Selon les éléments de l'enquête, le véhicule conduit par le père (40 ans) de la victime a mordu le bas-côté, provoquant une sortie de route.
Le conducteur a perdu le contrôle de la voiture qui, en revenant sur le bitume, a effectué plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser sur ses roues.
Depuis dimanche, toute la famille de Baptiste était réunie à Lonny pour lui rendre hommage. Le corps médical a déclaré le décès de Baptiste le jour même de l'accident, aux environs de minuit, quelques heures après son transfert au CHU de Reims.
Baptiste Poulain, qui vivait depuis 2006 à Lonny, a vécu pendant de nombreuses années à Charleville-Mézières dans le quartier de la Ronde Couture. Il avait une formation d'électricien et faisait depuis quatre semaines un stage de tourneur dans une entreprise du chef-lieu. Le jeune homme était aussi connu dans le milieu du sport car il a joué au football au club de l'Olympe de Charleville et qu'il a pratiqué de 2002 à 2006 un art martial dans un club des Ardennes.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/carte-le-passager-de-19-ans-est-decede-des-suites-de-ses-blessures

mardi 27 mars 2012

Haute-Saône : il se perfore le poumon en prenant la fuite

Tout a commencé dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 h 30. Un témoin résidant Grande-Rue, à Chassey-lès-Scey, prévient le centre opérationnel de la gendarmerie de Vesoul qu'un cambriolage a lieu dans la maison située en face de chez lui. Une patrouille de Scey-sur-Saône se rend sur place et constate la présence de deux véhicules à proximité de la maison en question. Alors qu'ils éclairent les lieux avec leurs torches, ils entendent un bruit puis un cri de douleur, et demandent alors des renforts. Ils constatent également qu'un volet a été ouvert à l'arrière de l'habitation. A l'arrivée du PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Vesoul, des premières recherches sont effectuées à l'intérieur, sans succès. Un maître chien est engagé et très vite, l'animal découvre une piste à l'arrière de la maison. Deux individus planqués dans les fourrés sont interpellés. Plus loin, le chien découvre un troisième homme. D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait de trois jeunes âgés d'une vingtaine d'années résidant à Besançon, Gray et Vesoul.
Immédiatement placé en garde à vue avec ses deux compères, l'homme interpellé en dernier se plaint alors de difficultés pour respirer. Il explique avoir fait une chute de plusieurs mètres dans les bois à l'arrière de l'habitation. Le directeur d'enquête appelle le service des urgences de Vesoul, qui conduit le blessé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Vesoul. D'après les médecins donc, l'homme souffrirait d'une perforation d'un poumon, et son pronostic vital serait engagé.
Les premiers éléments de l'enquête indiqueraient que la thèse du cambriolage serait vraisemblable et laissent penser que d'autres personnes étaient en cause et ont pu s'enfuir

Un TGV rate l'arrêt, fait marche arrière

Un TGV assurant la liaison Tours-Vendôme-Paris a dû faire machine arrière aujourd'hui pour récupérer des passagers en gare de Vendôme (Loir-et-Cher), où il ne s'était pas arrêté en raison d'une erreur de "transmission de données", a-t-on appris auprès de la SNCF.

Peu avant d'arriver en gare de Vendôme, le conducteur s'est rendu compte que son train n'était pas programmé pour s'arrêter en raison d'une "transmission de données qui s'est mal faite", a expliqué une porte-parole de la SNCF Région Centre, Laurence Gaillot.

Le convoi, parti de Tours à 7h11, n'a donc pas pu s'arrêter comme prévu à la gare de Vendôme, où attendaient plusieurs dizaines de passagers. Il a dû faire machine arrière sur "quelques mètres" pour récupérer les voyageurs, une manoeuvre qui a entraîné un retard "d'une bonne demi-heure" à l'arrivée à Paris, selon la porte-parole.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/27/97001-20120327FILWWW00419-un-tgv-rate-l-arret-fait-marche-arriere.php

La querelle de voisinage finit à coups de hache

Un homme de 29 ans s'en est pris à un couple de voisins, dimanche, en fin de journée, route de Seysses à Toulouse. Violent, il a d'abord aspergé un jeune homme de gaz lacrymogène avant de partir chercher une hache. Il a été interpellé.
Un différend entre voisins s'est réglé à coup de gaz lacrymogène et de hache, dimanche, en fin de journée, route de Seysses à Toulouse. Depuis plusieurs mois, les voisins, des hommes de 29 ans et 31 ans, ne s'apprécient guère. Au mois d'août déjà, leur inimitié s'était soldée par des violences et une plainte avait été déposée. Dimanche, peu avant 18 h 30, l'homme de 31 ans rentrait à son domicile en voiture avec sa compagne.
Décidé à en découdre, son voisin lui aurait coupé la route puis bousculé la jeune femme. Excédé par cette scène, le compagnon assène alors un coup-de-poing à l'agresseur. La riposte ne se fait pas attendre. Le voisin sort une bombe lacrymogène et asperge sa victime. Insultes, menaces de mort, il s'en prend vertement à son vis-à-vis.
Puis il s'en va et rentre dans son immeuble. Loin de se calmer, il se saisit d'une hache, « un marteau de plâtrier », dira-t-il, et ressort du hall de l'immeuble en menaçant le couple qui s'enfuit. Il les poursuit, hache à la main, en promettant : « Je vais te couper ».

Plantations de cannabis

Il décide finalement de s'en prendre à leur véhicule. Avec violence, il donne un coup de hache dans le pare-brise arrière qui explose puis il s'en prend à la plage arrière qu'il jette au sol. Puis il recommence à poursuivre ses victimes avant que la police n'arrive sur les lieux. Il s'enfuit alors et regagne son appartement. C'est là que ce jeune homme de 29 ans sera interpellé.
À l'intérieur du logement, les policiers ont rapidement repéré une forte odeur de cannabis. En explorant les lieux, ils ont en effet découvert deux petites serres et des plantations illégales. Au total, douze plants de cannabis ont été trouvés ainsi que le matériel nécessaire à cette culture. Il a été placé en garde à vue.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1316351-la-querelle-de-voisinage-finit-a-coup-de-hache.html

Saïd Abouchiche : victime d’une erreur judiciaire ?

Le 29 août 2010, le corps d’Abderhamane Zelmati, froidement tué de deux balles de 7,65 mm, était retrouvé dans les toilettes de son appartement, rue Chartran, à Carcassonne.
Saisis de l’enquête, les policiers de la PJ de Perpignan mettront cinq mois pour identifier l’auteur présumé de cet assassinat. C’est ainsi que Saïd Abouchiche a été interpellé devant la gare SNCF de Carcassonne, le 25 janvier 2011, avant d’être mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.

Il clame son innocence
Incarcéré à Perpignan depuis le 2 février 2011, Saïd Abouchiche, 50 ans, clame toujours son innocence. Depuis peu, c’est Me Fabien Large-Jaeger, du barreau de Perpignan, qui a repris le dossier en mains. "Nous sommes en pleine erreur judiciaire", martèle le pénaliste catalan.
Il faut dire que, dans cette affaire de nature criminelle, toujours à l’instruction au pôle de Narbonne, "le gros problème résulte de l’absence de preuves matérielles. C’est le dossier de la rumeur, des fantasmes et de la vengeance..."
Des témoignages
Selon nos informations, les enquêteurs de la PJ n’auraient en leur possession que des témoignages selon lesquels Saïd Abouchiche aurait confié avoir tué “Abdé”, l’une des personnes ayant déposé ayant même fait part d’un détail sur la scène de crime que seul le tueur pouvait connaître.
En revanche, aucune trace du revolver de calibre 7,65 qui aurait servi à tuer Abderhamane Zelmati. Et pourtant, selon un patron de bar carcassonnais victime d’un cambriolage en 2008, c’est Saïd Abouchiche qui lui a volé cette arme : "Il s’en est vanté auprès d’amis. C’est sûr que c’est lui..."
Pour Me Fabien Large-Jaeger, "c’est le monde à l’envers ! Depuis que ce patron de bar est revenu sur sa déposition pour son agression, tout le monde évoque la dangerosité d’Abouchiche".
Aucune preuve matérielle
Autre point sur lequel la défense s’insurge : la non-communication du rapport balistique depuis près de deux ans. "Les premières constatations ont mis en avant que le tireur devait mesurer 1,80 m. Or ce n’est pas le cas de Saïd Abouchiche... Dans ce dossier, on va donner du crédit à des témoins indirects, mais on n’apporte aucune preuve matérielle. Mais je suis déterminé à obtenir ce rapport, sans lequel il n’y aura pas d’issue favorable pour Saïd Abouchiche !"
Concernant son client, Me Fabien Large-Jaeger estime qu’il présente "un profil qui n’est pas celui de quelqu’un qui commet le crime parfait. C’est un sanguin qui va se battre spontanément, ce n’est pas un calculateur. Et il n’y a pas de mobile sérieux. Dans cette affaire, la méthode choisie pour tuer Zelmati est celle du grand banditisme !"
Une exécution liée au grand banditisme ? Pourquoi pas...
Mais cette affaire pourrait aussi être liée à un règlement de comptes, dans le cadre d’une transaction de drogue qui aurait mal tourné. C’est du moins ce que défend Saïd Abouchiche, qui affirme qu’“Abdé” aurait été tué par une tierce personne, suite à une transaction de drogue où, en guise de cocaïne, il se serait fait remettre du sucre en poudre, pour la somme de 25 000 €.
"C’est une version qui était vérifiable... Cet assassinat, ce n’est pas du petit Abouchiche qui n’a jamais eu deux sous devant lui. C’est un paumé. Il consomme de la cocaïne, certes, mais c’est pas un revendeur !"
On le voit, de nombreuses zones d’ombre persistent dans cette affaire, pour laquelle Me Large-Jaeger sera à nouveau devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier, demain, pour plaider une nouvelle demande de remise en liberté de son client.
http://www.midilibre.fr/2012/03/26/said-abouchiche-victime-d-une-erreur-judiciaire,476769.php

Un enfant meurt noyé dans une mare

Ce dimanche après-midi à Aubenton, un petit garçon de 2 ans et demi est mort des suites d’une noyade dans une mare, située à environ 150 mètres, à l’arrière de la maison familiale à Ribeauville.

Ce drame a provoqué une grande émotion dans ce hameau de Ribeauville, de même qu’au centre bourg d’Aubenton (Aisne).

Pour rappel, ce samedi après-midi,
un autre accident mortel avait endeuillé la Thiérache, à Plomion, à quelques kilomètres du hameau de Ribeauville.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-enfant-meurt-noye-dans-une-mare

lundi 26 mars 2012

6 ans pour un vol à l'arraché mortel

Un mineur âgé de 15 ans au moment des faits a été condamné cet après-midi à 6 ans de prison ferme pour avoir entraîné la mort d'une vieille dame en 2011 à Marseille lors du vol à l'arraché de son sac à main, a-t-on appris auprès de l'avocate de la famille de la victime.

Le condamné, âgé de 17 ans aujourd'hui, a été maintenu en détention à l'établissement pour mineurs de la ville. Huit ans de prison avaient été requis à son encontre devant le tribunal pour enfants statuant en matière criminelle, a précisé l'avocate, Me Myriam Greco.

Les faits s'étaient produits en janvier 2011 alors que la victime, âgée de 74 ans, attendait le bus dans un quartier du 15e arrondissement de la ville. Deux jeunes à scooter s'étaient portés à sa hauteur pour lui arracher son sac, mais elle avait résisté. Tirée sur plusieurs mètres, elle avait succombé quelques jours plus tard à ses blessures.

Le mineur condamné lundi conduisait le scooter. Son passager, qui a arraché le sac, âgé de 17 ans au moment des faits, et deux autres jeunes, dont un mineur à l'époque, accusés de recel, doivent encore être jugés devant la cour d'assises des mineurs, selon la même source. Tous avaient reconnu les faits devant les enquêteurs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/26/97001-20120326FILWWW00618-6-ans-pour-un-vol-a-l-arrache-mortel.php

Ajimi: les deux policiers condamnés quittent la Bac

Les policiers grassois Jean-Michel Moinier et Walter Lebeaupin, qui ont fait appel du jugement du tribunal correctionnel de Grasse, ont changé de service en accord avec leur hiérarchie
Ils ont rangé leur brassard au placard. En accord avec leur hiérarchie, Jean-Michel Moinier et Walter Lebeaupin, les deux policiers de la brigade anti-criminalité de Grasse condamnés pour homicide involontaire sur la personne d'Haikm Ajimi*, viennent officiellement de changer de service. Les deux agents ne font plus partie de la Bac grassoise. Toutefois, ils continueront de travailler au sein du commissariat.
Toujours en poste à Grasse
« Il y a eu une réorganisation du service. Jean-Michel Moinier et Walter Lebeaupin ont souhaité quitter la Bac. C'était compliqué pour eux de continuer de travailler dans ces conditions », confirme Laurent Martin de Frémont, du syndicat Unité SGP-Police. Prochainement, le syndicat rédigera une lettre qui sera adressée au procureur de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. William Ajuelos, le secrétaire départemental d'Unité SGP-Police, conduira la délégation qui rencontrera le procureur.
Sur les sept policiers de la Bac restant, aucun ne serait donc allé au bout des démarches de démission entreprises par l'ensemble du service il y a quelques semaines.
Le 27 février, en soutien à leurs deux collègues condamnés en première instance à 18 et 24 mois de prison avec sursis, les policiers de la Bac avaient remis à leur hiérarchie un rapport de démission. « Pour des raisons opérationnelles et logistiques, c'est très compliqué de valider ces rapports de démission », confie Laurent Martin de Frémont.
Devant le conseil de discipline
Le 29 février, un rassemblement de policiers du département était organisé devant les commissariats de Grasse et des Moulins, à Nice. Une union sacrée clamée à haute voix, alors que les prévenus faisaient appel.
Aujourd'hui, la Bac de Grasse serait toujours constituée de neuf personnes. Les deux départs ont donc été remplacés.
Dans l'attente du jugement en appel, aucune procédure disciplinaire n'a été engagée. Cette procédure, indépendante de la procédure pénale, se réfère au code de déontologie de la police uniquement. Mais, visiblement, l'administration a décidé d'attendre l'issue du procès en appel pour statuer. « Dans tous les cas, les policiers seront convoqués devant le conseil de discipline quelle que soit la procédure pénale », explique Laurent Laubry, secrétaire départemental du syndicat Alliance.
*Hakim Ajimi est mort en 2008 à la suite d'une interpellation musclée à Grasse.

Sainte-Geneviève : des grenades devant la poubelle !

Des sacs-poubelles, des encombrants et au milieu… des explosifs! Hier, à 10 heures, des habitants de Sainte-Geneviève-des-Bois ont eu la drôle de surprise de constater des colis suspects devant une poubelle à l’angle de la route de Longpont et de l’allée de l’Orge. Prévenus, police, pompiers et équipe de déminage établissent sur place un important périmètre de sécurité.
Une attention particulière en ces temps de plan Vigipirate renforcé. Les démineurs neutraliseront trois mortiers et deux grenades. « Souvent, les habitants ont dans leur grenier des objets datant de la guerre. Quand ils rangent ces greniers, ils s’en débarrassent en les jetant à la poubelle comme n’importe quel objet. Ils ne se rendent pas compte que cela peut être dangereux », note un fonctionnaire de police. L’opération s’est déroulée sans problème

http://www.leparisien.fr/sainte-genevieve-des-bois-91700/sainte-genevieve-des-grenades-devant-la-poubelle-26-03-2012-1924410.php

Un jeune conducteur de scooter heurte un panneau et décède

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3h30 du matin, un accident, dont les circonstances précises restent à déterminer, s’est produit au niveau du pont de Brogny, sur le rond-point de la Minoterie, à Annecy-le-Vieux. Un scooter, sur lequel se trouvaient deux jeunes gens mineurs, est sorti de la route, suite semble-t-il à une perte de contrôle. L’engin est allé percuter un panneau de signalisation. Blessé et transporté sur le Centre hospitalier de la région annécienne (CHRA), le conducteur, né en 1994, domicilié à Pringy, y est décédé quelques heures plus tard. Le passager lui est indemne.
Une enquête, sous l’égide du Parquet, est ouverte pour déterminer les causes exactes de la mort du jeune motard.
Dans le cadre de cette enquête, une autopsie va être pratiquée, a précisé hier soir la substitut du procureur.


http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/03/25/a-annecy-le-vieux-un-jeune-conducteur-de-scooter-decede-apres-avoir-heurte-un-panneau

Coffre bien chargé Quatre armes de chasse et 300 cartouches

Jeudi dernier vers 12 h 15, les douaniers ont mené une série de contrôles au niveau du rond-point de Maison-Blanche, à Blacy, près de Vitry-le-François. Ils ont arrêté un véhicule conduit par un Estonien, qui était accompagné de sa femme et de ses deux enfants.
Dans le coffre, ils ont découvert quatre armes de chasse, environ 300 cartouches, et un jeu de plaques d'immatriculation.
Placé en rétention douanière, l'Estonien a été remis en début d'après-midi aux militaires de la compagnie de gendarmerie de Vitry-le-François. Les armes, cartouches et jeu de plaques d'immatriculation retrouvés proviendraient de vols commis dans le Loiret. Aujourd'hui remis en liberté, l'Estonien devra répondre de ses actes devant le tribunal de grande instance de Montargis le 12 mai prochain.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/blacy-coffre-bien-charge-quatre-armes-de-chasse-et-300-cartouches

dimanche 25 mars 2012

Flagrant délit de vol Un mois avec sursis pour deux Châlonnais

Jeudi vers 17 h 30, les fonctionnaires de police d'Epernay sont appelés par le personnel de La Halle aux chaussures, zone commerciale de Pierry. Deux individus viennent de voler deux paires de souliers à l'entrée du magasin.
Grâce au signalement donné et à l'indication que les voleurs sont entrés dans une autre boutique de la zone, les policiers cueillent rapidement les deux voleurs. Une pince coupante est découverte sur l'un d'eux. La perquisition de leur véhicule permet de trouver les deux paires de chaussures, plus une autre paire provenant du magasin Decathlon.
Placés en garde à vue, les deux hommes, des Châlonnais de 33 et 39 ans, ont été entendus et ont reconnu les faits reprochés. Présentés au magistrat pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, ils ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et ont été remis en liberté.
 


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/pierry-flagrant-delit-de-vol-un-mois-avec-sursis-pour-deux-chalonnais

Mystérieuse profanation d’un caveau en Corbières

Stupeur et émotion à Albières, petit village des Hautes Corbières, près de Mouthoumet, où la profanation d’un caveau funéraire a été découverte mercredi après-midi.
Le monument, qui date du siècle dernier, est édifié sur un terrain privé, à l’embranchement de la route de Couiza et de celle qui conduit à ce petit village de 70 habitants. Il a été construit par une famille de notables, dont aucun descendant n’habite plus sur place.

C’est un octogénaire appartenant à cette famille, demeurant dans un département voisin, qui a découvert les faits, lors d’un séjour à Albières. Hier, il n’a pu être contacté, comme les autres membres de sa famille.
"On a d’abord cru qu’il s’agissait d’un simple feu, comme un écobuage qui déborde", témoigne pour sa part Jacques Villefranque, le maire de la commune.
La porte du caveau forcée
Mais très vite, c’est une vision particulièrement choquante qui est apparue : après avoir escaladé les grilles d’enceinte, le ou les intrus ont forcé la porte métallique du caveau, avant de se livrer à une odieuse profanation.
De sources judiciaires, on confirme que trois des six cercueils ont été extraits. L’un a même été vidé des ossements qu’il contenait, dont certains ont disparu. Un feu a ensuite été allumé, qui a réduit en cendres les ornements funéraires déposés par la famille dans ce lieu dédié à la mémoire de six de ses aïeux, décédés au cours du siècle dernier.
Sous l’autorité du parquet de Carcassonne, les gendarmes de la brigade de Mouthoumet ont entamé leurs investigations pour tenter d’identifier le ou les profanateurs. L’enquête s’annonce difficile, car les faits, en l’absence de tout témoin, n’ont pas pu être datés.
Quant à la motivation des profanateurs, le parquet a indiqué hier n’écarter aucune hypothèse, du vandalisme le plus sordide jusqu’à des actes liés à des rites satanistes, dans un secteur où la proximité de Bugarach suscite tant de comportements hors normes. Jusqu’aux plus ignobles ? La question est posée.
http://www.midilibre.fr/2012/03/24/mysterieuse-profanation-d-un-caveau-en-corbieres,475999.php

Accident du travail La chute a été mortelle

Les pompiers castels ont été appelés, jeudi pendant midi, à Condé-en-Brie. Claude Perot, employé chargé de l'entretien de la 4CB, communauté de communes du canton de Condé-en-Brie, venait de chuter d'une échelle. Il travaillait dans la salle communale à une hauteur de deux mètres lorsque l'accident s'est produit.
Grièvement blessé à la tête, l'homme âgé de presque soixante ans (il allait les fêter en avril prochain), a été transporté au centre hospitalier castel avant d'être transféré à Reims. Là, son état de santé s'est aggravé et le sexagénaire est décédé.
Domicilié à Condé-en-Brie, né à Baulne-en-Brie, il était embauché au sein de la 4CB depuis neuf ans. Jacques Larangot, maire de Condé, qui le connaissait bien dit avoir perdu « un homme consciencieux, travailleur et gentil ». La gendarmerie, avisée, a ouvert une enquête et a saisi l'inspection du travail. Hier, le personnel des bureaux de la 4CB, attristé, avait décidé de ne pas ouvrir la structure intercommunale. Elle rouvrira ses portes lundi 26 mars.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/conde-en-brie-accident-du-travail-la-chute-a-ete-mortelle

samedi 24 mars 2012

Retraitée agressée : un suspect de 13 ans interpellé

L’enquête de la gendarmerie de Lézignan-Corbières sur la violente agression d’une dame de 64 ans a rapidement abouti, une semaine après, à l’identification puis à l’interpellation d’un suspect.
Hier après-midi, un adolescent - qui n’a que 13 ans et demi - a été présenté à un juge au tribunal de Narbonne, mis en examen, placé dans un foyer pour mineurs à Perpignan et soumis à un contrôle judiciaire.

S’il a reconnu avoir volé le sac à main de la sexagénaire, il a nié avoir tapé sa tête contre un trottoir à plusieurs reprises pour l’obliger à le lâcher. La malheureuse aurait heurté le sol en tombant quand il a tiré fortement sur le sac.
Le suspect confondu grâce à la vidéo
"Nous sommes passés très près de la catastrophe. La victime aurait pu être tuée ou être très grièvement blessée", indique le substitut Jean-Philippe Rey. La sexagénaire s’est vue prescrire dix jours d’interruption totale de travail.
C’est grâce aux images des caméras de vidéoprotection implantées non loin du lieu de l’agression que le suspect - qui avait pris soin de changer de vêtements entre-temps, avant de rejoindre un groupe de jeunes - a été reconnu par sa victime.
Si le garçon n’a jamais été condamné, il est déjà soupçonné d’avoir commis un fait similaire en novembre 2011 à Lézignan : un sac à main arraché à une retraitée. Pour cela, il sera jugé dans deux semaines par le tribunal pour enfants.
http://www.midilibre.fr/2012/03/24/retraitee-agressee-le-suspect-un-recidiviste-de-13-ans,476000.php

Trois enfants opérés : le danger des billes aimantées

Cent quatre-vingt-dix billes aimantées extraites chez trois petits patients depuis le début de l'année. Trop pour le Docteur Emmanuel Mas, gastro-entérologue à l'hôpital des enfants de Toulouse. « À Lyon, des collègues ont opéré deux patients le mois dernier. Ça m'interpelle sur la législation et sur l'accessibilité de ces objets vendus initialement pour des adultes », souligne le médecin.
Dans les trois cas, l'enfant avait ingéré des billes aimantées, des « Neobille » ou « Buckyball », que l'on trouve en vente sur internet. Leur assemblage permet de composer cubes, étoiles et autres figures. Un jeu pour adultes qui a plu aux enfants. Et dont les conséquences auraient pu être plus graves. Une fois ingérés ces aimants très puissants peuvent aller jusqu'à perforer les parois des membranes digestives.
À Toulouse, c'est d'abord une fillette de 12 ans qui se présente après avoir avalé 28 billes aimantées un mois plus tôt, chez elle à Carcassonne. Placée dans un premier temps sous surveillance radiologique, une côloscopie révèle la présence de 18 billes dans le côlon et dix autres dans l'intestin grêle qui seront enlevées par chirurgie. La fillette restera dix jours hospitalisée. En février, c'est une fille de six ans qui arrive à l'hôpital des enfants. Ses parents racontent qu'elle a avalé, pendant qu'elle jouait, six billes assemblées en petit bracelet. Repérées dans le côlon, elles lui sont enlevées par côloscopie.
Dans le troisième cas, ce sont au total 124 billes qu'un garçon de 11 ans a avalées, sur plusieurs jours et hors de la vue de ses parents. « Elles étaient toutes dans l'estomac. L'endoscopie a été très compliquée, il a fallu plus de deux heures d'intervention », explique le Docteur Mas. « Les enfants avalent tout et n'importe quoi mais ce qui est dangereux là, c'est l'action aimantée. Ces billes s'attirent réciproquement et peuvent se mettre de part et d'autre de la paroi intestinale. On peut aller jusqu'à la perforation. J'ai vu que certaines de ces pièces pouvaient ne mesurer que quelques millimètres, si elles passent par les voies aériennes, ça peut devenir très compliqué », conclut le Docteur Emmanuel Mas qui souhaite alerter les parents du danger de ce jeu. Il vient d'en informer le député Gérard Bapt ainsi que le groupe francophone d'hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatriques et la société française d'endoscopie digestive.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1314203-trois-enfants-operes-le-danger-des-billes-aimantees.html

Bas-Rhin/vol mortel: 12 ans de réclusion

Deux jeunes majeurs âgés d'une vingtaine d'années ont été condamnés aujourd'hui à 12 ans de réclusion par la cour d'assises de Strasbourg pour avoir tenté à scooter d'arracher le sac d'une octogénaire qu'ils avaient fait tomber, provoquant sa mort en juin 2010. Cédric Dziurda avait tiré le sac de la vieille dame alors que Kamal Jabir conduisait le scooter.

Deux autres jeunes hommes, mineurs au moment des faits, ont été condamnés à six ans de prison pour avoir fait le guet lors de cette équipée mortelle. Le parquet avait requis des peines de 15 ans et 10 ans d'emprisonnement. "Les réquisitions étaient sévères et la décision me semble sévère car il n'y a jamais eu intention de tuer ou de blesser", a regretté Me Renaud Bettcher, avocat d'un des accusés, en précisant qu'il n'y aurait vraisemblablement pas d'appel interjeté.

Les deux plus âgés avaient déjà eu affaire à la justice par le passé. Yvonne Keller, une "octogénaire dynamique" née en 1930, se rendait à la piscine lorsqu'elle a été agressée ce matin du 9 juin 2010. Elle est violemment tombée à terre lorsque les jeunes à scooter ont tenté de lui arracher son sac. Cette femme "très active", comme l'ont présentée ses proches, a été mortellement blessée. Son sac ne contenait que 30 euros.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/23/97001-20120323FILWWW00664-bas-rhinvol-mortel-12-ans-de-reclusion.php

Un enfant de 6 ans perdu le long de la nationale

Mercredi soir, un enfant de 6 ans a été recherché par les gendarmes pendant plus d'une heure aux alentours de Ressons-le-Long. C'est un Vicois qui l'a retrouvé, perdu le long de la RN31.

L'HISTOIRE se termine bien, mais l'issue aurait pu être plus dramatique. Mercredi soir, un garçonnet de 6 ans a disparu pendant plus d'une heure, nécessitant la mise en œuvre par les gendarmes d'un plan de recherches.
Baptiste (*) avait été déposé par son père chez sa grand-mère, qui habite Ressons-le-Long, à 17 heures. Vers 19 heures, l'enfant croit apercevoir la voiture paternelle devant le domicile. Il sort, afin d'aller à la rencontre de son papa, mais le véhicule ne s'arrête pas. Sûr de son fait sans doute, Baptiste entreprend de le suivre… à pied.
Très vite, la grand-mère constate la disparition de son petit-fils et alerte aussitôt la gendarmerie. La brigade de Vic-sur-Aisne est mobilisée et lance des recherches.


De trois à quatre kilomètres à pied
Une équipe cynophile de Chantilly (Oise) est aussi sollicitée. Si les journées rallongent avec l'arrivée du printemps, le temps est compté et l'angoisse des proches grandit évidemment au fur et à mesure que s'égrènent les minutes.
Vers 20 h 15, Guillaume Battefort est au volant de sa voiture sur la RN31. Alors qu'il arrive au carrefour de la Vache-Noire, à Vic-sur-Aisne, à 3 ou 4 kilomètres de Ressons-le-Long, son attention est attirée par un enfant qui marche le long de cette nationale très fréquentée, qui relie Soissons à Vic-sur-Aisne. Il avait traversé la route. À tout moment, il risquait d'être happé par l'un des nombreux poids lourds qui circulent sur cet axe.
« J'étais avec un ami. J'ai aussitôt fait demi-tour et suis allé me garer sur le bas-côté. C'était surprenant, parce qu'il n'avait ni manteau, ni pull », raconte cet artisan installé à Fontenoy, aussi connu comme étant le « mari de la fleuriste » de Vic-sur-Aisne.


« Je lui ai demandé d'où il venait, mais il ne savait pas, puis où habitaient ses parents. « Au-dessus d'une banque », m'a-t-il répondu. Je l'ai donc amené devant la banque de Vic. Mais ça n'était pas là », confie Guillaume Battefort, qui a donc décidé de conduire Baptiste à la brigade de gendarmerie vicoise.
En confiance, le garçonnet aura, au cours de cette courte rencontre, tout de même eu le temps de lui raconter, pas peu fier, que s'il était en grande section de maternelle, il savait « déjà lire ». Baptiste a pu retrouver sa famille. Et aura appris à se méfier des voitures qu'il croit reconnaître !
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-enfant-de-6-ans-perdu-le-long-de-la-nationale

vendredi 23 mars 2012

Clermont : enquête sur la mort d'une jeune fille de 18 ans

Une jeune fille a été retrouvée morte, jeudi midi, dans un appartement du centre ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le corps a été découvert par les pompiers et le Samu, raconte la Montagne.

Les circonstances du décès ne sont pas encore connues mais selon les premiers éléments de l'
, la victime, âgée de 18 ans, aurait passé la soirée dans cet appartement en compagnie de deux autres filles et, selon newsAuvergne.com, de trois garçons, dont l'occupant des lieux. L'une des deux jeunes filles a porté plainte pour . Les trois garçons ont eux été placés en garde à vue.

Le corps de la victime ne présentait pas de trace de coups et le décès pourrait être lié à une overdose de médicaments et d'alcool. L'autopsie devra déterminer les causes exactes de la
.

http://www.leparisien.fr/clermont-ferrand-63000/clermont-enquete-sur-la-mort-d-une-jeune-fille-de-18-ans-23-03-2012-1920056.php

Le faux patron tente d'acheter deux vraies Porsche

Se faisant passer pour un patron luxembourgeois, un Picard a tenté d'acheter deux Porsche à Thillois. Il s'est également payé des séjours de luxe en détournant les références d'une carte bancaire.
Un client d'American Express peut en cacher un autre. Depuis une dizaine de jours, un jeune habitant de l'Oise s'offrait locations de voitures, billets d'avion et séjours dans des hôtels de luxe au détriment d'un touriste belge dont il utilisait les références de la carte bancaire.
Domicilié près de Senlis, Alex Plichon, 25 ans, s'est fait prendre lundi à Reims, non sans avoir tenté un dernier coup de maître : acquérir deux Porsche auprès de la concession de Thillois en se faisant passer pour un gérant de société luxembourgeois.


Déjà condamné en décembre 2010 à trois mois de prison avec sursis pour escroquerie, peine prononcée par le tribunal de Senlis, le jeune homme a notamment travaillé au parc voisin d'Astérix, où un poste de commercial l'amenait à être en contact avec la clientèle. Il en a profité pour récupérer les références de la carte American Express du touriste belge avec lesquelles il a pu payer toute une série de réservations par Internet.
Alex Plichon a commencé par un séjour dans un palace de Lisbonne, du 8 au 12 mars. Prix des trois nuitées : 5 369 € ! L'hôtel n'y a vu que du feu car personne n'a demandé à voir sa carte American Express. A signaler que les billets d'avion ont été achetés auprès de la compagnie Air France selon le même procédé.


Le 13 mars, de retour en France, il réserve pour lui et un ami cinq nuitées (3 844 €) à l'Hôtel de la Paix, rue Buirette, au centre-ville de Reims. Ce même jour, endossant les habits d'un gérant de société luxembourgeois, il se présente à la concession Porsche de Thillois pour commander deux modèles : une Porsche Cayenne pour son entreprise, une Porsche Boxster (cabriolet deux places) pour son usage personnel.
Le client ne dispose d'aucun document justifiant de son activité professionnelle. Son comptable va se charger de les transmettre, répond-il. De fait, le concessionnaire reçoit quelques jours plus tard un courriel de l'expert-comptable qui se propose de venir en France pour remettre les documents. L'auteur du mail n'est autre qu'Alex Plichon…
Il n'ira pas plus loin dans la tentative d'escroquerie car entre-temps, l'Hôtel de la Paix a flairé l'entourloupe : une partie du paiement par American Express a été refusée. Saisis de l'enquête, les policiers du SRPJ de Reims apprennent que le suspect a loué une Opel puis une Volkswagen Passat à l'agence Hertz. Grâce au traceur de la Passat, ils l'interpellent lundi du côté de l'avenue de Laon, alors qu'il vient de récupérer un écran plat et un aspirateur commandés à la société Boulanger (1 700 €).


« Je fais ça pour impressionner autour de moi, pour paraître ce que je ne suis pas », a expliqué Alex Plichon lors de son procès hier en comparution immédiate. Il dit souffrir de problèmes psychiatriques - « trouble bipolaire » - qui l'amèneraient à commettre ses escroqueries, d'autant qu'il a récemment cessé de prendre son traitement.
Le jugement est tombé en début de soirée : deux ans d'emprisonnement dont neuf mois ferme, plus révocation du sursis de trois mois. Laissé libre, le prévenu pourra purger sa peine sous un mode aménagé. Un sursis avec mise à l'épreuve lui fait obligation de se soigner et de travailler.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-faux-patron-tente-dacheter-deux-vraies-porsche

Viol ou "flirt" au 48e RT ?

La brève relation sexuelle entre deux soldats du régiment agenais, en octobre 2008, était-elle contrainte ou librement consentie ? C'est tout l'enjeu du procès.
La mémoire de la jeune engagée volontaire du 48e Régiment de Transmissions qui accuse un soldat, alors âgé de 26 ans, de l'avoir violée, est restée sur les PV d'audition. Mais hier, pour la première journée du procès, plus de 3 ans après les faits, elle s'est souvent montrée incapable de répondre aux questions du président Benoît Mornet autrement que par « je ne sais pas » ou « je ne sais plus », parfois au désespoir de son avocat, Me Philippe Briat.

Jusqu'à 15 ans de prison

Défendu par Me édouard Martial, l'accusé, dont la chambre au quartier Toussaint se situait au même étage que celle de la jeune femme, qui avait alors un peu plus de 20 ans, ne nie pas avoir eu avec elle une brève relation sexuelle, ce 14 octobre 2008 vers 18 heures, dans la chambre de cette dernière - il l'aurait d'abord pénétrée « quelques minutes » avec ses doigts, puis « 15 ou 30 secondes » avec son sexe. Il nie en revanche une relation sous la contrainte, expliquant que la passivité qu'il a cru observer chez la jeune fille équivalait dans son esprit à un consentement, quand celle-ci dit qu'elle a d'emblée tenté de le repousser, d'abord lorsqu'il l'a « posée » sur une table pour essayer de l'embrasser, puis lorsqu'il l'a transportée dans ses bras jusqu'à l'un des quatre lits de la chambrée, qu'elle était alors seule à occuper, ce lit sur lequel ont eu lieu les pénétrations. Il dit avoir interrompu l'acte sitôt qu'elle en aurait exprimé la demande, à sa grande surprise. La parole de l'une contre la parole de l'un… sachant que si de nombreux points concordent dans les deux récits, la « subtilité » entre consentement et contrainte peut peser ici jusqu'à 15 années de prison. Et ce ne sont pas les parcours de vie plutôt lisses ni les profils psychologiques finalement assez « banals » des deux jeunes gens qui aideront les jurés à forger leur conviction, pas davantage que la brochette de témoignages de militaires du régiment agenais entendus hier, souvent d'une grande vacuité. Le seul à avoir vraiment marqué les esprits aura sans doute été celui de l'enquêtrice de la gendarmerie qui a auditionné la jeune femme à deux reprises, au lendemain et au surlendemain des faits, certaine d'avoir eu face à elle « une vraie victime », en dépit de sa méfiance initiale. Du pain bénit pour la partie civile… que l'avocat de l'accusé s'est appliqué à réduire en miettes, observant que les « réponses précises aux questions posées » évoquées par l'enquêtrice ne trouvent pas d'écho dans le procès-verbal - « qui ne comporte pas une seule question ! », tonne Me Martial. Les plaidoiries et les réquisitions sont pour aujourd'hui.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1313071-viol-ou-flirt-au-48e-rt.html

Malika Merabet : "J’accepterai ma peine"

Malika Merabet, la principale accusée, a reconnu hier devant les assises avoir effrayé et manipulé ses victimes.
Débuté lundi, le procès de Malika Merabet, Laurent Ledru et Stéphane Lefèvre s’égrène devant les assises des P-O. Au gré des extorsions avec violence et séquestrations sur personnes vulnérables, dont la dernière s’est terminée de façon tragique le 19 août 2009.

La victime Philippe Rocquemont a succombé suite à une chute par la fenêtre du logement de la principale accusée. A-t-il sauté ? A-t-il été poussé ? Malika Merabet continue d’accuser Ledru. Lui prétend que la victime s’est jetée dans le vide, pour "échapper aux coups". Et le médecin légiste ne peut confirmer une des versions. Toutefois, la famille du malheureux ne croit pas au suicide, notamment sa sœur, qui hier, a expliqué comment, avec cœur et persévérance, elle a fini par faire éclater la vérité concernant son frère et les autres dossiers.
"Essaye d’avoir de la dignité"
Tel celui de Jamel Bouazzaoui (décédé depuis), un handicapé moteur et physique "volontairement effrayé", "manipulé" par l’accusée. Laquelle, à chacune de ses visites, "l’aguichait", lui faisait la promesse de relation sexuelle et lui volait divers objets ainsi que quelques euros ponctionnés sur sa curatelle. "Je ne t’en veux pas", a lancé la mère de Jamel Bouazzaoui à Malika Merabet.
"Mais tu parles trop. Tu dis tout et son contraire et ce n’est pas crédible. Je veux que mon fils soit en paix et pour cela il faut qu’il te pardonne. Essaye d’avoir de la dignité et des silences pour peut-être récupérer un peu d’authenticité. J’espère que tu accepteras ta peine. Que tu le verras comme un chemin de vie. C’est sûr, c’est dur la vie en prison, mais tu sais, il y a des vies dures à vivre."
"J’ai mal grandi et j’ai fait beaucoup de mal autour de moi. J’accepterai ma peine, comme ça Jamel reposera en paix et je pourrai continuer à vivre en me disant que pour une fois j’ai accepté ce que je mérite", concède l’accusée, avec une ombre d’humanité. Ce souffle imperceptible qu’elle a fini par dévoiler quelques heures plus tôt en implorant sa mère, de l’autre côté de l’écran de visioconférence, pour lui arracher un simple signe. Ne récoltant que quelques mots d’une extrême froideur : "Pour nous, elle n’existe plus. On ne veut plus la voir".
http://www.midilibre.fr/2012/03/22/j-accepterai-ma-peine,475078.php

Condamnation après un accident mortel

Les juges ont condamné hier Réginald Delforge à six mois de prison pour avoir causé la mort d'un septuagénaire en 2010 lors d'une collision.

C'ÉTAIT le 1er novembre 2010. André Lavocat, 73 ans, demeurant à Sault-lès-Rethel, en compagnie de son épouse Dominique 70 ans et de leur fille Delphine, 38 ans revenaient du cimetière où ils avaient déposé un bouquet de fleurs sur le caveau de la famille. Vers 16 h 30, sur la RD 38 entre Perthes et Annelles, la Peugeot 206 d'André Lavocat entrait en collision avec un véhicule Toyota Celica conduit par Réginald Delforge, un homme de 26 ans au moment des faits et demeurant à Juniville. Le choc est frontal et d'une extrême violence.
Le bilan de l'accident a été terrible. André Lavocat qui conduisait a succombé sous la violence du choc. Son épouse qui se trouvait à ses côtés a été très choquée et sa fille qui se trouvait à l'arrière - qui a dû être désincarcérée - a été grièvement blessée. Les deux véhicules complètement hors d'usage se sont retrouvés projetés sur le bas-côté, sous la violence du choc..
Hier, Réginald Delforge, mis en cause dans l'accident était convoqué devant les juges du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour homicide involontaire en ce qui concerne la mort du conducteur et blessures involontaires pour ce qui concerne les deux passagères de la voiture. Le parquet avait aussi retenu comme circonstance aggravante, le fait que l'auteur de la collision avait fait usage de stupéfiant le jour des faits et qu'il avait maintenu en circulation une voiture sans contrôle technique.

Que la justice passe
Deux circonstances qui n'ont pas joué en sa faveur, malgré une plaidoirie offensive de Maître Patrick Manil, qui assurait sa défense. Réginald Delforge qui exerce la profession de chauffeur routier, a reconnu qu'il roulait vite ce jour-là : « Cet accident a bouleversé ma vie. Au début, j'ai eu du mal à me regarder dans une glace. J'ai pensé à me mettre la corde au cou et de laisser la famille dans sa souffrance. J'ai préféré prendre mes responsabilités. J'ai réglé mes problèmes de stupéfiants en allant voir un psychologue. Je me suis posé beaucoup de question depuis l'accident, je regrette et je m'excuse auprès de la famille ».
C'est le fils aîné de la famille qui à l'invitation du président du tribunal, a porté une réponse au conducteur qui a causé la mort de son père en lisant une lettre qui explique leur chagrin : « Ma mère est encore malade et elle ne m'a pas pu venir aujourd'hui. Depuis la mort de mon père, nous essayons de nous reconstruire. Nous n'avons pas de sentiments de haine encore le prévenu. C'est aussi la réaction spontanée de ma mère. Nous souhaitons simplement que la justice passe ».


L'avocat de la partie civile n'a pas mâché ses mots : « Le prévenu a des torts dans cette histoire. C'est lui qui circulait en fumant du cannabis alors qu'il est routier. Il a eu que le gros orteil de cassé, ce n'est pas le cas de tout le monde ».
La substitut du procureur a enchaîné en rappelant les circonstances douloureuses de l'accident : « Ce sont des dossiers douloureux. Ces personnes revenaient du cimetière où elles avaient déposé des fleurs à leurs proches. Il roulait vite sur une route de campagne alors qu'il a déjà une mention sur son casier pour excès de vitesse. Il est routier, il consomme des stupéfiants. Je pense que l'on n'aurait pas dû le laisser conduire un camion après l'accident. Je réclame l'annulation de son permis de conduire et 18 mois de prison dont 1 an ferme ».
« Une peine excessive, a lancé l'avocat de la défense vous devez tenir compte de l'évolution de mon client. Il a une famille. Il ne faut pas qu'il soit désociabilisé. Ces dossiers sont compliqués car il y a des victimes et les dommages sont collatéraux ».
Après avoir délibéré, les juges ont condamné Réginald Delforge à 1 an de prison dont 6 mois de sursis mis à l'épreuve pendant 5 ans. L'annulation du permis de conduire a été prononcée avec un délai de 6 mois avant qu'il ne le repasse.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/condamnation-apres-un-accident-mortel

jeudi 22 mars 2012

Meuse : elle ne veut pas aller chercher des croissants, il la jette dans l'escalier

Elle a les yeux rougis par les larmes. La victime s’avance à la barre pour expliquer les violences qu’elle a subies de la part de son ex-concubin. Elle dit avoir été frappée depuis le début de leur relation, il y a cinq ans. Mais ce n’est que pour deux séries de faits que Valentin Bubar, absent à l’audience, comparaît devant le tribunal correctionnel de Verdun.
Une dispute a d’abord eu lieu le 11 décembre 2011. Toute la nuit, le couple s’échange des coups et des insultes. Au petit matin, le Stainois jette sa compagne dans les escaliers car elle ne veut pas aller chercher des croissants à la boulangerie. Il la menace alors de mort : « Je vais faire le crime parfait. Je vais cramer la baraque, on va retrouver ton cadavre. »
Le 13 décembre, rebelote. Mais la victime n’a pas la même version que son agresseur. « Un ami m’avait offert un briquet avec un mot d’amour dessus. Valentin était jaloux. Il a voulu le récupérer. Il est venu en pleine nuit, dans ma chambre, m’a tirée par les pieds, m’a frappée », confie la victime au tribunal, tout en sanglotant. Sa mère, qui habite en dessous de son appartement, intervient alors qu’ils se bagarrent au sol. « Il était en train de m’étrangler. Ma mère n’arrivait pas à nous séparer. C’est alors que j’ai vu un couteau par terre. Je l’ai saisi et lui ai mis des coups pour pouvoir me dégager. »
Valentin, lui, assure avoir juste voulu se défendre ce jour-là contre une « hystérique » qui le menaçait avec une arme blanche.
« En cinq ans de vie commune, ma cliente n’a eu aucun moment de bonheur avec le prévenu. Il buvait, ça a commencé par des claques. Puis, les violences ont été plus loin. Tout cela devant leur enfant commun, en bas âge », souligne Me Loïc Schindler pour la partie civile qui réclame 2.000 € de dommages et intérêts.

« Je t’aime moi non plus »

La substitut Émily Bandel pense que le prévenu se victimise. Elle requiert contre lui de 10 à 12 mois de ferme. Car Valentin a un casier : il a déjà été condamné pour violences sur son ex-concubine. Au moment des faits, le couple s’était séparé.
« Mais il vient voir son fils et ensuite s’installe chez moi en disant qu’il est chez lui. Je n’ai rien dit, j’avais peur », explique la victime. Qui dit recevoir encore des menaces aujourd’hui, même la veille du procès.
Faux, soutient Me Béatrice Creton pour la défense. La victime a du mal à écouter la plaidoirie de l’avocate. « Dans ce couple, c’était Je t’aime moi non plus ! Mon client non plus n’a pas vécu le moindre instant de bonheur avec sa concubine. Lui aussi a subi des violences de la part de la partie adverse ! Elle nous dit qu’il la menace encore aujourd’hui ? Je n’y crois pas, qu’elle nous rapporte la preuve. Mon client est parti d’Étain pour rejoindre Bordeaux car il ne veut plus avoir de rapport avec elle. Il désire juste voir son enfant mais dans un lieu neutre. »
Pour l’avocate, « il ne s’est rien passé » ce mois de décembre 2011. « D’ailleurs, il se trouvait en région parisienne pour refaire sa vie. Mais elle l’a supplié de revenir en Meuse, ce qu’il a fait, car il avait toujours des sentiments pour elle. Ensuite, elle a dit avoir subi des violences… Mais c’est elle qui l’a agressé au couteau ! »
Le tribunal a décidé de condamner Valentin Bubar à 10 mois de prison ferme. Il devra régler la somme de 1.500 € à son ex-concubine.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/03/21/aucun-moment-de-bonheur