vendredi 30 novembre 2012

Le Mans. Un policier de la Bac renversé par un chauffard

Un policier de la brigade anticriminalité (Bac) a été renversé par un chauffard, jeudi, vers 18 h 30, au Mans.
Jeudi, en fin d’après-midi, les fonctionnaires de police avaient repéré une voiture volée en stationnement, rue du Quatre-Septembre, dans le quartier Saint-Lazare, au Mans. Ils ont mis en place un dispositif pour interpeller le conducteur en plaçant des véhicules banalisés au début et à la fin de cette rue à sens unique.
Au bout de quelques instants, deux hommes se sont installés dans la voiture volée. Le conducteur a démarré.
Un policier traîné sur 3 ou 4 mètres
Une première voiture de police serait sortie de son stationnement pour géner la progression du véhicule volé. Un policier à pied, portant son brassard siglé, aurait ouvert la porte du passager, mais le conducteur aurait brusquement fait marche arrière.
Le policier à pied a alors été percuté par la portière et traîné sur 3 à 4 mètres. Heureusement la deuxième voiture de police stationnée derrière a stoppé le chauffard. Les deux occupants du véhicule, deux Sarthois de 19 ans déjà connus des services de police pour des affaires de vols, ont été interpellés et sont actuellement en garde à vue.
Traumatisme crânien
Blessé, le fonctionnaire de police a été conduit à l’hôpital d’où il est ressorti dans la soirée. Âgé d’une trentaine d’années, il souffrirait d’un traumatisme crânien.
 

Saint-Caprais. Deux retraités séquestrés et volés : un suspect en prison

Vol avec violence, séquestration et enlèvement de moins de sept jours, extorsion avec violence ! Voilà ce qui est reproché à un jeune Lot-et-Garonnais de 25 ans qui attend son procès à la maison d'arrêt de Mont-de-Marsan depuis mercredi. Son incarcération est un soulagement pour Renée, 77 ans, et pour François, son compagnon âgé de 81 ans, qui ont passé tous les deux un «sale quart d'heure», dans la nuit du 21 au 22 novembre.
Rappel des faits. Jeudi 22 novembre, à 1 heure du matin, le couple sort du casino de Castéra-Verduzan pour rentrer chez lui à Saint-Caprais. Mais, à leur sortie du véhicule, les deux retraités sont plaqués au sol, menacés à l'aide d'un couteau et d'un poinçon. Les deux auteurs les conduisent ensuite à leur domicile. L'un garde un œil sur les victimes tandis que l'autre fouille la maison et dérobe argent et bijoux. Ensuite, les agresseurs soutirent la carte bleue d'une victime et conduisent le couple à Gimont, sous la contrainte de leurs armes. A Gimont, les deux victimes restent dans le véhicule des auteurs avec l'un d'eux alors que le second effectue un retrait d'argent dans un guichet automatique. Ils repartent en direction de Saint-Caprais et déposent les deux victimes sur le bord de la route, à 1 km de leur domicile. Rentrés chez eux, les retraités préviennent évidemment la gendarmerie. Une heureuse initiative, car les investigations et les opérations de police technique et scientifique menées par les gendarmes de la brigade de recherche d'Auch et de la COB de Gimont permettent de déterminer que les victimes ont été suivies par leurs agresseurs depuis la sortie du casino. Deux individus de 29 et 25 ans, tout deux originaires du Lot-et-Garonne et défavorablement connus des forces de l'ordre, sont identifiés par la gendarmerie grâce aux caméras du casino. «Ces jeunes étaient arrivés vers 20 heures et jouaient tous les deux comme n'importe quel client, confie le directeur du casino. Des jeunes très polis, très courtois, qui étaient déjà venus il y a six ou sept mois. Le genre de jeunes que l'on remarque. L'un, très bavard, nous a dit que son frère jouait en première division de football !»
Seulement voilà, lundi 26 novembre, ce sont les gendarmes de la brigade de recherches d'Auch qui marquent le premier but en localisant les suspects dans le secteur de Sainte-Livrade (47).
Un dispositif est mis en place avec le concours du PSIG D'Auch, des personnels de Lot-et-Garonne (PSIG, COB). Vers 20 h 30, un des auteurs est interpellé par le PSIG d'Auch au volant du véhicule qui a servi à l'agression.
Âgé de 25 ans, sans profession, il est connu pour des infractions relatives aux stupéfiants. Il est arrêté en possession d'une arme blanche ayant servi à l'agression. Autrement dit, il est fait aux pattes. Rapatrié dans le Gers, il est placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d'Auch. Sur directives du procureur de la République, il est présenté au parquet le 28 novembre à l'issue de son audition, et incarcéré dans la foulée à la maison d'arrêt de Mont-Mont-de-Marsan dans l'attente du jugement.
Son complice, le jeune de 29 ans qui est aussi connu pour des vols avec violence, est activement recherché.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/30/1502157-saint-caprais-deux-retraites-sequestres-et-voles-un-suspect-en-prison.html

Sète : les usagers dans la galère après le drame du TER

Le suicide d'une automobiliste sexagénaire, jeudi à Vic, a provoqué une grosse pagaille dans les gares.

Vingt passagers, dont deux personnes âgées, circulaient jeudi matin au bord du
TER accidenté. Ils ont été évacués en véhicules 4 x 4 et à pied le long des voies avant d’être acheminés en bus vers la gare de Montpellier. L’opération a duré plus de 2 h 30. Dans le même temps, tous les trains ont été bloqués à Montpellier et Sète et dans les gares en amont jusqu’à la reprise du trafic, vers 11 h 30. Et les usagers ont pris leur mal en patience.
Bus réquisitionnés
Combien étaient-ils à faire les cent pas dans les halls de gare ? Difficile, voire impossible, à établir. "Nous avons réorganisé complètement le plan de circulation, explique-t-on à la SNCF. Les trains bloqués à Sète ont fait demi-tour et sont repartis vers Narbonne par exemple. Parallèlement, des bus, une dizaine, ont été réquisitionnés pour assurer la rotation entre les deux villes".
Reste que les naufragés du petit matin se sont sentis abandonnés. En tout cas laissés dans l’inconnu pendant plusieurs heures. Franck, un Sétois étudiant à Montpellier, avait prévu de prendre le train de 7 h 30. Pas de chance, pour une fois qu’il était à l’heure, il a dû rebrousser chemin et récupérer sa voiture pour rejoindre la fac. "Pas un agent, pas une info à part la mention “Retard” sur le tableau d’affichage", explique-t-il.
Mobilisation rapide
Pourtant, la SNCF met désormais l’accent sur l’information en cas de perturbations. "Nous avons très vite mobilisé nos 'VI', nos volontaires d’informations qui sont reconnaissables à leurs gilets rouges. Hier, ils étaient une vingtaine répartis entre Sète et Montpellier. Ils sont là pour renseigner les voyageurs et les aiguiller sur les solutions alternatives de transports." Il faut cependant leur laisser le temps d’arriver.
Pour être encore plus efficace, la SNCF utilise aussi les techniques de communication. Le site SNCF direct donne en temps réel l’état du trafic. Sans toutefois être toujours en mesure de signaler les retards avec précision. Un autre service existe (TER/trafic) qui informe les abonnés de certaines lignes par SMS. Pas toujours suffisant pour éviter de se faire piéger.

http://www.midilibre.fr/2012/11/29/sncf-un-drame-et-des-usagers-dans-la-galere,602973.php

Bergerac (24) : Sabrina toujours introuvable

Sa famille est toujours sans nouvelle. Sabrina Millotte, une Bergeracoise de 31 ans, n'a plus donné de signe de vie depuis maintenant dix jours.
La semaine dernière, une enquête a été ouverte pour disparition inquiétante. Aujourd'hui, cela fait désormais deux semaines qu'elle a quitté le domicile qu'elle occupait avec son compagnon. Le lendemain, et le jour d'après, elle s'est rendue à son travail. Selon plusieurs témoignages, elle était soucieuse. Puis, plus aucune nouvelle lors du week-end qui a suivi.

Sa voiture aurait été repérée à Bergerac, en panne, selon les premières constatations. Paradoxe, ce même véhicule, une Ford fiesta de couleur grise, immatriculé 56 (Morbihan), a été flashé à 118 km/ h sur une route à proximité de Tours le mardi suivant.
Toutefois, rien ne permet d'affirmer que c'est Sabrina Millotte qui le conduisait à l'instant où l'infraction a été commise. La photo prise par le radar ne montre que l'arrière de la voiture.
Sabrina Millotte, selon son père, souffre de troubles psychologiques qui nécessitent la prise d'un traitement lourd et quotidien. De nombreuses questions entourent sa disparition, sachant également que la jeune femme, placée sous curatelle simple, serait sans ressource suite au blocage de sa carte bleue. Il semble également qu'elle n'aurait pas émis de chèque depuis deux semaines.
Sa famille semble privilégier une fugue, suite à une rupture amoureuse. La police, elle, continue ses investigations.

http://www.sudouest.fr/2012/11/29/sabrina-toujours-introuvable-893263-1733.php

jeudi 29 novembre 2012

Il fonce en voiture sur un couple et son enfant

Les esprits se sont échauffés, dimanche, rue de Cernay à Reims. D'après les déclarations des uns et des autres, une altercation a éclaté vers 17 heures entre un Rémois de 33 ans, son ex et le nouveau compagnon de celle-ci. Le père de la dame assiste à la dispute. Il brandit un fusil de chasse pour calmer tout le monde.
Le couple quitte alors l'appartement avec un enfant, mais l'ex n'a pas dit son dernier mot. Il rejoint sa voiture - alors qu'il a bu - et fonce sur les trois personnes qui courent se réfugier dans une boulangerie. Les deux adultes ripostent en exhibant une arme de poing et une matraque télescopique.
Intervention de la police, fin des hostilités.
Au terme des auditions, le couple a fait l'objet d'un rappel à la loi pour les ports d'armes prohibés tandis que l'automobiliste, Eric Dasso, a été jugé mardi en comparution immédiate.
Le tribunal l'a condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme avec maintien en détention. Les dix-huit mois avec sursis sont assortis d'une mise à l'épreuve comprenant l'obligation de travailler, de suivre des soins alcoologiques et d'indemniser les victimes (1 100 euros au total).

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-fonce-en-voiture-sur-un-couple-et-son-enfant

Lambersart : deux cuisiniers en garde à vue dans l'affaire du détergent dans la purée

Deux cuisiniers sont en garde à vue depuis ce jeudi matin dans l’affaire du détergent trouvé dans la purée servie aux enfants de l'Accueil mère-enfant situé à Lambersart.

L’Accueil mère-enfant de Lambersart près de Lille, est un établissement de l'EPSADE (Soins d'adaptation et d'éducation), accueillant des femmes enceintes et des mères isolées avec des enfants de moins de trois ans, qui nécessitent un soutien matériel et psychologique.
C'est là, jeudi dernier vers 11 h, qu'une quinzaine d'enfants de l'établissement sont réunis pour prendre le déjeuner. Au menu, de la purée. Mais juste avant de servir, deux adultes, une auxiliaire puéricultrice et une stagiaire d'école, décèlent une odeur anormale de... pamplemousse. Par précaution, les deux agents goûtent la purée. Et ressentent vite des brûlures à la gorge.
« Elles ont tout de suite donné l'alerte », expliquait lundi Thierry Fontaine, le directeur de l'Accueil mère-enfant.
Les repas ont été immédiatement retirés, aucun enfant n'a pu y toucher.
L'établissement a déposé plainte, soupçonnant qu'un « détergent qui a la même odeur de pamplemousse » a été mélangé à la purée, de façon accidentelle ou intentionnelle

http://www.lavoixdunord.fr/region/lambersart-deux-cuisiniers-en-garde-a-vue-dans-l-affaire-ia0b0n862436

Lacroisille. Blessé dans une embardée sur la RN 126

Ce mercredi, aux environs de 14 h 15, un accident de la route s'est produit sur la RN 126, au lieu dit «En Rivière-de-Len», commune de Lacroisille, entre Puylaurens et Cuq-Toulza. Alors qu'il circulait dans le sens Castres-Toulouse, un automobiliste a perdu le contrôle de son pick-up Fiat blanc, lequel a traversé la chaussée avant de percuter un arbre puis s'immobiliser près d'un second, à quelques mètres. Souffrant de plusieurs fractures, notamment au niveau d'une jambe et d'un bras, Jean-Marc Miquel, quadragénaire, domicilié à Cuq-Toulza, a été secouru par les sapeurs-pompiers de Puylaurens, de Lavaur, de Castres et le SMUR. Un véhicule de désincarcération a été dépêché sur place pour dégager le conducteur de son véhicule.
Les opérations de secours ont été dirigées par le lieutenant Jean-Michel Satgé, en présence de trois militaires de la brigade de gendarmerie de Puylaurens et quelques hommes de la Dirso (Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest). Un dispositif de secours parfaitement géré, qui a permis au trafic routier de rester fluide.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/29/1501361-lacroisille-blesse-dans-l-embardee-sur-la-rn-126.html

Meurtre d'Orleix : le tueur reconnu irresponsable, ne sera pas jugé

Ludovic Vicente, soupçonné d'avoir tué son père à la hachette avant de le découper à la scie et brûler son corps dans la cheminée à Orleix en 2011, a été reconnu pénalement irresponsable mardi par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Pau. Il ne sera donc probablement pas jugé, ont indiqué ce mercredi la justice et son avocat.
Mardi, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau a décidé que Ludovic Vicente, aujourd'hui âgé de 33 ans et interné, était en état d'irresponsabilité lors de la nuit d'horreur du 24 au 25 janvier 2011 au cours de laquelle il a supprimé son père dans leur maison d'Orleix après une querelle sur la propreté de l'évier. De dérisoires traces laissées par son père dans le receveur de la cuisine ont servi de déclencheur à un homme dont la grande dangerosité, observée par son avocat et les experts, avait échappé à quasiment tout le monde jusqu'alors.
Ludovic Vicente, qui a dit au juge être prêt à recommencer parce que sa curiosité de sensation n'avait pas été assouvie devant le crâne fracassé de son père selon son avocat, ne s'était signalé que par des faits de violences ordinaires. Il ne faisait l'objet d'aucun suivi psychiatrique ou social, indique encore son avocat, Me Jacques Bertrand. Tout au plus les confrères de celui-ci ou des voisins l'avaient-ils trouvé bizarre, mais "il avait un travail et pouvait paraître sans histoire", dit son conseil.

20 ans d'internement

Aujourd'hui interné à l'Unité pour malades difficiles de Montfavet, dans le Vaucluse, service spécialisé dans le traitement des malades mentaux très dangereux, Ludovic Vicente parle de son crime avec précision et détachement. Ce jour-là, "le diable est entré en (lui) pour (qu'il) punisse son père" quand celui-ci a laissé des marques dans l'évier. Il a alors frappé son père, un retraité de 60 ans. Quand celui-ci est resté immobile au sol, il est allé chercher une hachette et une scie. Vicente a ensuite pris toute la nuit pour brûler le cadavre dans la cheminée, avant d'appeler les gendarmes.
Selon son avocat, la chambre de l'instruction a ordonné son internement pendant 20 années, sauf évolution de son état. Les experts ne sont pas très optimistes et "s'il devait sortir un jour, il faudrait qu'un collège d'experts apprécie sa dangerosité".

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/28/1500700-meurtre-d-orleix-le-suspect-reconnu-irresponsable-ne-sera-pas-juge.html

Le camion tue un automobiliste et prive 300 foyers de courant

Hier vers 7 h 30, un poids lourd a heurté un pylône électrique après avoir été percuté de plein fouet par une voiture entre Reims et Neufchâtel-sur-Aisne. L'automobiliste est mort sur le coup. 300 foyers ont été privés de courant une partie de la matinée.
L'importance des moyens déployés témoigne du caractère peu commun de l'accident. Venus de Reims, Châlons-en-Champagne et Épernay, une trentaine de pompiers sont longuement intervenus, hier matin, sur la RD 966, entre Bourgogne et Brimont, sur les lieux d'un accident au bilan dramatique.
Un automobiliste a perdu la vie, tué lors d'une collision frontale avec un poids lourd dont la cargaison de matières présumées dangereuses, ajoutée à la rupture d'un pylône de 20 000 volts percuté à la suite du choc, a grandement compliqué l'intervention des services de secours.
La victime est un Ardennais de 51 ans, Fabrice Gavrel, employé de maintenance domicilié à Saint-Germainmont, près d'Asfeld. Vers 7 h 30, l'automobiliste seul à bord venait de franchir le carrefour giratoire de la RD 30 Loivre - Bourgogne, en direction de Reims, lorsqu'il a perdu le contrôle de sa Citroën C5 en pleine ligne droite, au début de la montée précédant l'arrivée sur Brimont. L'auto s'est déportée sur la voie de gauche où elle a percuté de plein fouet le camion qui circulait en sens inverse.
Sous la violence du choc, la Citroën a été renvoyée sur le bas-côté droit de la route tandis que le poids lourd allait heurter un pylône en béton soutenant une ligne moyenne tension de 20 000 volts. Le poteau est tombé sur la cabine, qui l'a retenu dans sa chute.
Périmètre de sécurité
Si le chauffeur routier n'a été que légèrement blessé, les premiers secours n'ont pu que constater le décès du quinquagénaire. Ils ont également remarqué la présence menaçante de la ligne électrique au-dessus de la voiture accidentée et d'une quarantaine de fûts dans la remorque du camion. Décision fut prise d'établir un périmètre de sécurité, pendant que la RD 966 était coupée du rond-point de Bourgogne au carrefour de Brimont, avec mise en place d'une déviation par la traversée de cette commune dans le sens Reims - Neuchâtel, par Bourgogne et Bétheny en sens inverse. « Nous avons attendu que la ligne électrique soit mise hors tension, pendant deux heures, avant de sortir le corps du véhicule, explique le capitaine Pierre Machillot, commandant des opérations de secours. Évidemment, dans le cas où il y aurait eu une personne encore vivante à secourir, nous serions intervenus sans délai avec les précautions d'usage, mais comme nous avons constaté le décès de la victime dès notre arrivée, nous avons préféré ne pas exposer inutilement nos personnels. »
Risque chimique
La seconde préoccupation liée à la cargaison du camion a nécessité l'engagement de la Cellule mobile d'intervention chimique. « Il y avait une quarantaine de fûts remplis de déchets industriels. Deux d'entre eux ont fui à l'intérieur du camion et sur le bas-côté, environ une quarantaine de litres, mais les vérifications de la CMIC ont permis d'apprendre qu'il s'agissait de résidus de peinture qui ne sont pas considérés comme des matières dangereuses. Le chauffeur assurait leur transport de la Saône-et-Loire vers le Nord. »
La mise en sécurité du pylône électrique a privé de courant 300 foyers pendant une partie de la matinée (lire par ailleurs), suivie de son remplacement achevé seulement en fin de journée. Malaise du conducteur ? Moment d'inattention ? Dérapage sur la chaussée humide ? Venus procéder aux constatations, les gendarmes ont ouvert une enquête pour tenter de connaître l'origine de cet accident mortel, le troisième en un mois sur les routes de l'arrondissement de Reims.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-camion-tue-un-automobiliste-et-prive-300-foyers-de-courant

mercredi 28 novembre 2012

Neige : 300 camions bloqués en Haute-Loire

La neige et les vents ont paralysé mercredi la RN 88 au niveau du col du Pertuis, en Haute-Loire, bloquant 300 camions, avant que la situation ne revienne à la normale dans la soirée, la RN 88 Sud, qui relie Le Puy à Mende et Aubenas étant toutefois fermée pour la nuit, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Un épisode neigeux a débuté mercredi à 13H00 au col du Pertuis à 1.000 mètres d'altitude environ, entraînant des difficultés de circulation pour les camions et voitures, a précisé la gendarmerie, confirmant une information de La Montagne. Environ 200 camions d'un côté du col et 100 de l'autre, ont été "stockés" le long de la route le temps que les engins de déneigement entrent en action. La situation s'est débloquée autour de 17H00.
 

Elle survit à une chute du 6e étage

Une fillette de 5 ans a survécu aujourd'hui à une chute depuis le 6e étage d'un immeuble à Chamonix (Haute-Savoie), le choc ayant été amorti par la pelouse et la neige, a annoncé la gendarmerie. "Elle s'en tire bien. Les médecins n'ont diagnostiqué aucune fracture", a dit le capitaine Jean-Luc Louvat, confirmant une information du Dauphiné Libéré. "Quand je suis intervenu, je m'attendais au pire", a-t-il déclaré.

Vers 9H00 aujourd'hui, La fillette a fait une chute d'environ 20 mètres, depuis le balcon de l'appartement familial, où elle se trouvait seule. Sa mère était partie accompagner son autre fille à la crèche. La fillette a pris une chaise dans la cuisine, ouvert une porte-fenêtre puis s'est penchée au balcon "peut-être pour voir la neige qui est tombée" hier, selon le capitaine Louvat. Elle est tombée sur de la pelouse recouverte de neige, ce qui "a amorti la chute", a ajouté le gendarme.

Consciente après sa chute, "elle a crié et a réussi à alerter des voisins qui sont sortis et l'ont mise au chaud", a relaté le capitaine Louvat. La fillette a été conduite en ambulance à l'hôpital de Genève pour y subir des examens.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/28/97001-20121128FILWWW00551-elle-survit-a-une-chute-du-6e-etage.php

SNCF : le Marseille-Bordeaux bloqué par des ... sangliers

La collision avec deux sangliers s'est produite à 23H35 entre Aiguillon et Marmande. Après avoir réparé le robinet de purge de la motrice, le train est reparti vers minuit pour rallier Marmande d'où il n'a pu repartir, le chasse-pierre étant trop endommagé pour continuer le trajet. Faute de bus pour les transporter, les 23 passagers sont partis en taxi de Marmande pour Bordeaux peu avant 2 heures du matin.

"La prolifération de gibiers et de sangliers en particulier est un véritable fléau national pour la
SNCF depuis quelques semaines et a déjà occasionné de nombreux dégâts", indique la SNCF. Des mesures ont été prises, avec notamment la multiplication de "tournées pour vérifier l'état des grillages le long des voies et les réparer s'ils sont endommagés"; des battues sont également organisées "pour déloger le gibier le long des voies", a précisé la SNCF qui expérimente actuellement l'utilisation d'un répulsif.
 

Coups de feu à Juillan : le mari était fortement alcoolisé

Hier, l'homme de 71 ans qui a pointé un fusil de chasse sur son épouse, samedi soir, dans leur maison de Juillan, n'est toujours pas audible, indiquait, hier, Jean-Luc Puyo, vice-procureur de la République. Rappelons que lorsque les enquêteurs sont arrivés sur les lieux, ils l'ont retrouvé endormi sur le lit, dans un état second.
À la demande du médecin tarbais qui l'avait pris en charge aux urgences, il a été hospitalisé sous contrainte en psychiatrie à Lannemezan et s'y trouve encore. Si les résultats toxicologiques ne sont pas encore connus, selon les premiers éléments de l'enquête, il y a eu, manifestement, prise de médicament. Plus précisément, du Lexomil mélangé à de l'alcool. Car il semble désormais établi que le retraité, qui consommait une bouteille par jour, était un alcoolique chronique, capable de devenir violent. Depuis son hospitalisation, il aurait reconnu, «avoir fait une très grosse bêtise». On apprend, par ailleurs, que l'arme va être expertisée «pour voir comment l'épouse a pu se blesser». Elle luttait avec lui en tenant le fusil lorsque le premier coup est parti. Afin de se mettre hors de danger, cette dame de 60 ans aurait eu la présence d'esprit d'appuyer sur la détente pour faire partir le deuxième. À Juillan, cette tentative d'assassinat continue de susciter la plus vive émotion

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/28/1500387-le-mari-etait-fortement-alcoolise.html

L'habile système de l’arnaque aux logements

Des dizaines de personnes ont payé des pots-de-vin pour des promesses de logements bidons à Montpellier.
Pas une semaine ne passe sans que de nouveaux “pigeons” se manifestent. L’escroquerie, qui consistait à promettre des logements sociaux en accession à la propriété contre des pots-de-vin versés en présence d’une employée d’ACM, semble avoir fait plusieurs dizaines de victimes dans la ville, certainement plus de soixante.

Des personnes, très modestes pour la plupart, vulnérables en raison de leurs problèmes de logement, et qui s’aperçoivent aujourd’hui de leur naïveté. Elles décrivent aussi un système habile, avec plusieurs niveaux intermédiaires, mis en place depuis environ vingt mois. Moyennant des sommes allant de 1500 € à 6 000 € versés en liquide, les candidats à l’accession recevaient la promesse de voir leur dossier placé "en haut de la pile" lors des réunions de la commission d’attribution.
Certains ont tenté de récupérer leur argent eux-mêmes
Mais tous ceux qui se manifestent aujourd’hui n’ont rien vu venir, sinon un coupon les alertant que leur dossier avait bien été pris en compte par ACM... comme des milliers d’autres.
En octobre dernier, les indications décrivant cette arnaque ont été jugées suffisamment solides par le bailleur social pour qu’une procédure de licenciement soit déclenchée contre son employée. Plusieurs victimes ont également déposé plainte auprès de la police. D’autres ont fait une croix sur leur argent ou ont tenté de le récupérer par leurs propres moyens

http://www.midilibre.fr/2012/11/27/l-arnaque-aux-logements-j-ai-fait-le-mechant-pour-recuperer-15-000-eur,601783.php

Arudy (64) : un homme de 66 ans retrouvé noyé dans une rivière

Un Espagnol de 66 ans a été retrouvé noyé, lundi soir, vers 21 heures, dans le Lamisou, rue du Caou, près de l'usine Laprade à Arudy.
L'alerte avait été donnée peu avant 20 heures. Lorsque les secouristes ont repêché son corps, l'homme était décédé. Une douzaine de pompiers sont intervenus, dont le Grimp (groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux).
Selon les premières constatations, l'homme aurait chuté d'une quinzaine de mètres alors qu'il était en surplomb de la rivière.
Le parquet de Pau a requis un examen de corps pour vérifier qu'aucune trace de violence n'était présente sur le corps.

http://www.sudouest.fr/2012/11/27/vallee-d-ossau-un-homme-se-noie-dans-le-gave-a-arudy-891678-4344.php

mardi 27 novembre 2012

Il vole depuis dix ans : un an ferme

« J'ai fait ce que je sais faire… j'ai un peu ça dans le sang… » Voilà comment Nicolas Moinat a justifié, hier, son expédition du 31 octobre dernier, dans un domicile où il a dérobé de nombreux objets dont un imposant matériel de plongée, une voiture et un chéquier. Interpellé vendredi à Soissons alors qu'il s'était trompé d'appartement, croyant s'introduire chez son amie, il a été jugé, hier, en comparution immédiate. Sa franchise pourrait être désarmante. Elle n'a pas empêché les juges de lui infliger une peine d'un an de prison ferme, deux autres années étant assorties d'un sursis mise à l'épreuve.
Le magistrat du parquet a été intraitable dans ses réquisitions : le procureur de la République souhaitait voir le prévenu subir une peine de trois ans de prison avec mandat de dépôt. « Ou est-ce que vous vous croyez ? », avait demandé Jean-Baptiste Bladier, évoquant les efforts de la justice lui ayant consenti encore du sursis mise à l'épreuve à la douzième condamnation. « Lorsque vous n'êtes pas en taule, vous volez ! », s'écriait-il dans un langage inhabituel de sa part, sortant de ses gonds.
Voiture brûlée
Ce garçon de 27 ans, condamné pour la première fois à 17 ans, a eu beau expliquer, avec une élocution remarquable, qu'il n'avait commis ce larcin que parce qu'il était « à la rue » et n'avait pas à manger. Ajoutant qu'il avait renoncé à vendre les objets mais s'était rhabillé en utilisant les chèques. Il a provoqué plus de sourires et de stupéfaction que d'empathie.
Il a encore précisé qu'il avait brûlé le véhicule volé, le 15 novembre dernier, pour éviter d'impliquer des personnes qu'il aurait transportées et dont l'ADN aurait été retrouvé. Là aussi, il a évoqué son savoir-faire, expliquant avoir pris les précautions nécessaires pour éviter toute propagation, « on apprend des choses en prison ». Il alla même jusqu'à évoquer son enfance, brossant un tableau à la Zola : la perte de sa mère et la vie avec son père « qui m'insupportait »… Le procureur, lui, a évoqué le désarroi du propriétaire du véhicule réduit en un tas de cendres.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-vole-depuis-dix-ans-un-an-ferme

Disparue depuis vendredi, Léa, 15 ans, a été retrouvée à la gare

Disparue depuis vendredi après-midi de Prades, Léa, 15 ans, a été retrouvée à la gare dans le centre-ville de Perpignan.
Selon L'Indépendant, Léa Putet, collégienne à Prades, avait quitté le domicile de sa grand-mère qui l'héberge, à Sainte-Marie, vendredi vers 13 h 30. Elle était partie en bus pour voir des amis à la cité Bellus à Perpignan. Depuis plus rien. La jeune fille était sans téléphone portable, sans carte d'identité, et sans argent.

La jeune fille a été remise à la gendarmerie de Canet puis rendue à sa famille.

http://www.midilibre.fr/2012/11/27/appel-a-temoins-une-adolescente-de-15-ans-a-disparu-depuis-vendredi,601328.php

Croix-Daurade. Un violent incendie détruit un entrepôt de papeterie

Un violent incendie s'est déclaré hier, peu avant 17 heures, à l'angle de la rue de la Jalousie et du chemin Lapujade, dans le quartier de Croix-Daurade à Toulouse. Le feu a pris dans les locaux de l'entreprise JPP services, un spécialiste de la papeterie et de la bureautique. De très importants moyens ont été déployés par les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne pour maîtriser ce sinistre.
Le travail des secours a été rendu d'autant plus difficile que l'accès à cette rue est très étroit. Très vite, une épaisse fumée noire a envahi les abords immédiats de l'entreprise.
Bien qu'impressionnant, l'incendie n'a pas fait de victime dans cet entrepôt où travaillent habituellement six personnes et un directeur qui pourraient se retrouver au chômage technique. Les 250 mètres carrés de l'entrepôt ont entièrement brûlé. Une grande quantité de matériel de bureau (papiers, crayons, cahiers, cartouches d'encre, classements) est partie en fumée.
Il a fallu plus d'une heure aux sapeurs-pompiers pour venir à bout du sinistre.
Leur déploiement ainsi que la mise en place d'un périmètre de sécurité par les services de police ont entraîné d'importants problèmes de circulation dans ce quartier à une heure où de nombreux véhicules empruntent cet axe. La situation est peu à peu revenue à la normale en début de soirée.
Fin avril, boulevard Griffoul-Dorval, une entreprise, MustManager, avait déjà été détruite par les flammes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/27/1499194-toulouse-un-violent-incendie-detruit-un-entrepot-de-papeterie.html

Un squat de migrants évacué à Rennes

Les forces de l'ordre ont commencé mardi peu après 06h00 l'évacuation d'un squat dans une ancienne maison de retraite à Pacé, près de Rennes, "réquisitionnée" par l'association Droit au logement (DAL) et où 250 demandeurs d'asile étaient installés depuis le 4 mai, a constaté l'AFP.
Peu après 04h00 les gendarmes ont bloqué les accès du site et à 06h00 des renforts sont arrivés sur place afin de procéder à l'expulsion qui a commencé dans le calme tandis que plusieurs dizaines de militants du Dal et de RESF (Réseau éducation sans frontières) étaient regroupés devant le bâtiment.
 

Oloron (64) : victime d'une myopathie, une aide-soignante met en cause un vaccin

France Bleu Béarn rapporte qu'une ancienne aide soignante de l'hopital d'Oloron, Martine Sampietro, 46 ans, vivant à Agnos, a dû cesser son travail depuis qu'elle souffre d'une forme de myopathie inflammatoire, la myofasciite à macrophages.
Selon elle, elle a contracté cette maladie dans les années 90 après un vaccin contre l'hépatite B.

Elle met en cause un adjuvant à base d'aluminium contenu dans ce vaccin et se bat aujourd'hui pour être reconnue comme une accidentée du travail.
Avec d'autres malades de ce même vaccin, elle va entamer aujourd'hui une grève de la faim à Paris.
La myofasciite à macrophages est une maladie dégénérative rare des douleurs musculaires et articulaires, une importante faiblesse musculaire, une fatigue chronique, une fièvre modérée, des perturbations digestives chroniques, des neurotransmissions défectueuses (yeux, toucher, oreilles, etc.) et des troubles neuro-cognitifs.

http://www.sudouest.fr/2012/11/26/oloron-64-victime-d-une-myopathie-une-aide-soignante-met-en-cause-un-vaccin-890688-4321.php

lundi 26 novembre 2012

Hourtin (33) : Sauvetage au large du Médoc

« Le Solitaire », un fileyeur d'Arcachon appartenant à l'armateur Franck Lalande, par ailleurs président du Syndicat des pêcheurs, a été victime d'un accident de mer, dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu'il était au mouillage sur les 4 milles, au sud d'Hourtin. Une déferlante a brisé les vitres de la passerelle, provoquant une coupure de courant et surtout la chute du patron du bateau, Frédéric Bereau, 46 ans. Blessé à la tête, il a été secouru par l'hélicoptère de la marine, basé à La Rochelle, et transporté à l'hôpital Pellegrin à Bordeaux d'où il est sorti hier après-midi.
Dans le même temps, un autre bateau d'Arcachon, le « Voluntas Dei » qui se trouvait à proximité, s'est porté au secours des quatre autres hommes d'équipage du « Solitaire » dont les moteurs fonctionnaient toujours. Hier, un canot de la SNSM de la Cotinière a aidé « Le Solitaire » à rejoindre le port de La Rochelle d'où le poisson sera rapatrié ce matin en camion vers Arcachon

http://www.sudouest.fr/2012/11/26/sauvetage-au-large-du-medoc-889967-4778.php

L'opération de la dernière chance pour la petite Léa

Né prématurément à 25 semaines, le nourrisson doit subir une opération à cœur ouvert à l’hôpital Necker à Paris. Mais la prise en charge de son transfert, médicalisé, cause problème

La vie a-t-elle un prix ? En refermant la porte de la chambre de Léa et Calysta, en pédiatrie, au centre hospitalier intercommunal Bonnet à Fréjus, la question interpelle. Ces petites jumelles, nées prématurément à 25 semaines et 800 grammes, suite à une amniocentèse, doivent se battre pour vivre.

Calysta, opérée du canal artériel à 14 jours va mieux. Ses jours ne sont plus en danger même si elle présente des faiblesses pulmonaires. Mais ceux de sa sœur sont en suspens... Léa n'a pas eu autant de chance, pourrait-on dire maladroitement.

Un combat médical et administratif

Six mois après sa naissance, son état est jugé très grave. Et seule une opération, à l'hôpital Necker, pourrait la sauver... dans 50 % des cas !

Pour Roland Baba et Jessica Ouazana, également parents de Valentin, 11 ans et Ema, 2 ans 1/2, cela fait six mois qu'ils vivent un enfer. Sans jamais baisser les bras. Pour que leurs jumelles grandissent ensemble.

Un combat qui sort malheureusement du cadre purement médical. « Notre fille va beaucoup mieux depuis qu'elle est à Fréjus. Le chef de service de la pédiatrie, le Dr Zehani et son équipe, sont formidables. Mais aujourd'hui, nous nous confrontons à des problèmes administratifs et financiers. C'est aberrant alors qu'il est question de la vie de notre enfant ».

Si le couple a reçu, daté du 23 novembre, un accord préalable de la sécurité sociale pour le transfert médicalisé de Léa vers l'hôpital Necker, rien n'est encore finalisé. Et pas question pour eux, d'accepter un transfert en ambulance jusqu'à Paris. « Léa, sous oxygène, ne le supporterait pas. Elle doit être opérée à cœur ouvert car en quelque sorte, son cœur est inversé. Il faut revoir le sens des ventricules, de la circulation sanguine, une gaine sera posée en guise d'artère. Lorsque nous sommes allés la première fois à Necker, alors que les petites étaient en réanimation à Larchet, il a fallu quinze jours de paperasses. Fin octobre, nous y sommes retournés pour faire faire des examens à Léa. Necker avait demandé une prise en charge pour le retour. Qui nous a été refusée. Nous sommes redescendus en voiture. 14 heures de route avec les bouteilles d'oxygène ! »

Roland et Jessica souhaitent que leur fille soit transférée par avion pour limiter sa souffrance. Mais rapidement. Car le professeur Risky, référence européenne dans ce type de pathologies qui les a contactés pour tenter l'opération de la dernière chance, souhaite opérer Léa dès jeudi matin. Le bloc est prêt. Aucun report n'est envisageable. Il en va de la vie du bébé. Qui plus est, le Professeur Risky s'envolera dès le lendemain pour l'Afrique, où il doit opérer des enfants malades.

«Je ne veux pas que ma fille meure»

Mardi au plus tard, Léa devra être là-bas. Mais hier, ses parents étaient toujours dans le doute. « Si rien n'est fait ce lundi, nous prendrons notre fille sous le bras, un train et nous l'emmènerons par nos propres moyens. Je ne veux pas que ma fille meure ! » insiste Jessica, plus déterminée que jamais. « Léa se bat seconde après seconde. Elle est incroyable. Nous ne baisserons pas les bras ».

Installée dans son cosy, entre sondes et tuyaux, Léa regard le monde qui l'entoure tandis que sa sœur l'observe. « Dès qu'on les sépare, elles s'énervent, ne mangent plus, ne dorment plus ». C'est bien là l'autre problème. Car une fois à Paris, impossible de garder Calysta à la Maison des parents. « Ils n'acceptent que les adultes. Mais j'allaite mes filles. Comment faire d'autant que la maison des familles affiche complet ». Autant de casse-tête administratifs dont la famille se passerait bien à l'heure où la vie de leur petite Léa ne tient qu'à un fil...

http://www.nicematin.com/derniere-minute/loperation-de-la-derniere-chance-pour-la-petite-lea.1063387.html

Juillan. Il tente de tuer son épouse à coups de fusil

Dans la soirée de samedi, un peu avant 22 heures, un retraité de 71 ans a tenté d'assassiner son épouse à coups de fusil, dans leur maison de Juillan. L'enquête commence à peine.
Au n°26 de la rue de la Fontaine à Juillan, une petite maison blanche à un étage, coquette et soignée. C'est là que samedi, un peu avant 22 heures, une femme de 60 ans a failli perdre la vie. Une femme dont les enquêteurs ont pour l'instant refusé de donner l'identité, par souci de protection et par souci d'enquête, bien sûr, puisque c'est sur son seul témoignage que cette même enquête a débuté. Cette dame venait tout juste de rentrer sa voiture en marche arrière dans le garage attenant à la maison et qui communique par une porte dans un petit hall menant directement au salon. Et c'est là, selon ses premières déclarations aux enquêteurs, que son mari, Joseph M., l'attendait, armé d'un fusil de chasse et lui aurait crié : «Cette fois, je vais te tuer !».
Courageusement, elle aurait saisi le canon de l'arme et dirigé le fusil vers le plafond. Une lutte s'est engagée entre les deux époux et les deux coups sont partis. La bagarre s'est poursuivie, où la dame aurait reçu plusieurs coups de la part de son mari : elle a été blessée à la main. Elle a tout de même réussi à s'enfuir et à se réfugier chez des voisins qui ont aussitôt donné l'alerte. Pompiers, Samu et gendarmes sont arrivés très vite, à 22 h 15, ainsi que le vice-procureur de la République, Jean-Luc Puyo.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple n'en serait pas à sa première dispute. Des disputes, toujours selon les déclarations de l'épouse, sur fond d'alcool un peu trop présent, voire de médicaments. Le retraité avait-il bu ce samedi ? On ne le sait pas encore. Quand les enquêteurs sont arrivés sur place, ils l'ont retrouvé endormi sur le canapé du salon, manifestement dans un état second : il a été immédiatement transporté aux urgences de l'hôpital de Tarbes où il a été pris en charge. Hier, des analyses étaient toujours en cours pour savoir s'il y avait eu prise d'alcool ou de toxiques, ou les deux à la fois.
«Ce monsieur n'a toujours pas été entendu. Nous avons ouvert notre enquête sur le seul témoignage de la dame. Une information a été ouverte pour tentative d'assassinat, puisqu'il y a eu guet-apens et préméditation. Mais nous n'excluons aucune piste pour l'enquête et nous avons encore de nombreuses vérifications à faire», nuançait, hier matin, le procureur Puyo.

Un couple très discret

Hier, la rue de la Fontaine était pratiquement déserte et les voisins chez qui s'est réfugiée la dame étaient interrogés par les gendarmes. Quelques maisons plus loin, un petit attroupement s'était formé, intrigué par le ballet des voitures de gendarmerie et le fourgon de l'identification criminelle : «Nous n'avons rien entendu, aucun coup de fusil. Par contre, nous avons vu plein de pompiers et de gendarmes, hier soir. On ne sait pas ce qui s'est passé». Normal que les voisins n'aient rien entendu puisque les coups de feu ont éclaté à l'intérieur de la maison. Quant au couple, il est décrit comme «discret. On ne les voyait presque pas, on les croisait très peu. Bonjour, c'est tout. On ne les connaît pas vraiment».
En milieu d'après-midi, hier, Joseph M. était envoyé à l'hôpital psychiatrique de Lannemezan, à la demande du médecin tarbais qui l'avait pris en charge après son arrivée aux urgences : «Dès qu'il sera audible, nous l'entendrons et nous prendrons sa version des faits, ajoutait Jean-Luc Puyo, en fin d'après-midi. Pour l'instant, il ne semble pas qu'il soit en état d'être entendu».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/26/1498557-chloe-raconte-son-enlevement-sur-m6-j-ai-eu-peur-de-mourir.html

L’étudiant chinois a-t-il pu tromper les psychiatres ?

Les enfants de Sylvie Brazès, la secrétaire de l’université tuée en janvier 2010, n’acceptent pas que Quing Ye soit déclaré irresponsable pénalement, et espèrent un procès.
S’il est déclaré irresponsable, on aura du mal à l’avaler. C’est comme si c’était lui qui devenait la victime." Julie Brazès, une étudiante perpignanaise de 22 ans, et son frère Guillaume, 29 ans, viendront jeudi devant la cour d’appel de Montpellier, pour demander une nouvelle expertise psychiatrique de l’homme qui a tué leur mère. "On veut montrer aux magistrats que c’est une affaire qui nous tient à cœur. On espère que Quing Ye soit reconnu responsable de ses actes
Quing Ye est cet étudiant chinois de 29 ans qui, le 13 janvier 2010, a tué à coups de couteau Sylvie Brazès, 49 ans, la secrétaire du département de sociologie de l’Université de Perpignan, et blessé deux professeurs et un étudiant. Depuis, la justice s’interroge sur cet acte, en privilégiant l’acte d’un malade mental. Qui a donné, juste après son arrestation, des explications irrationnelles :
"Ce matin j’étais désespéré, extrêmement désespéré, j’ai entendu qu’en Chine j’allais avoir la peine de mort, que j’allais être condamné. Je suis sorti de chez moi pour décompresser, j’ai mis deux couteaux dans un sac. Je suis allé à l’Université pour rencontrer quelques professeurs qui sont en rapport avec ma condamnation en Chine pour discuter avec eux", avait expliqué Quing Ye juste après son arrestation.
Le psychiatre qui l’examine alors déclare son état incompatible avec une garde à vue. Désormais, le jeune homme est interné à l’Unité des malades difficiles (UMD) de l’hôpital psychiatrique de Montfavet, près d’Avignon. Le juge d’instruction de Perpignan ne l’a mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinat que le 24 mai dernier, soit plus de deux ans après les faits. Et a demandé, après cet interrogatoire, une expertise complémentaire "pour déterminer si les déclarations de Quing Ye peuvent relever d’une stratégie de manipulation de l’institution médicale et/ou judiciaire".
Manipulateur ? Dissimulateur ? Julie Brazès en est convaincue. Pendant les cinq mois qui ont précédé le drame, elle a côtoyé au quotidien le jeune homme : elle était étudiante en sociologie, dans la même promotion. "J’étais la fille de la secrétaire, la déléguée de classe." Comme d’autres étudiantes, elle avait noté ses attitudes insistantes de dragueur un peu maladroit. "J’ai la fâcheuse tendance, depuis dix ans, de piquer les copines des autres", lui lâche-t-il un jour. Au fil des semaines, plusieurs filles reçoivent des textos de sa part. "On n’a jamais su comment il a eu les numéros. Un jour je l’ai envoyé un peu paître", se souvient Julie.
Courant octobre 2009, les rapports se tendent. "Il passait parfois ses cours à regarder fixement les élèves. Il suivait des filles après des cours." Puis tient des propos inquiétants : "Je vais disparaître de la fac à cause de vous.» Julie l’avoue : «On se demandait s’il était suicidaire.» Sa mère lui dit de faire attention. "Je pensais à un syndrome persécuteur/persécuté", note la jeune fille. Les étudiantes s’en ouvrent leurs professeurs, et Quing Ye, après une entrevue avec un médecin, accepte un court séjour à l’hôpital psychiatrique.
Il en ressort avec un traitement, mais surtout... un sujet pour un devoir universitaire. "C’était plutôt bien écrit, il a eu une bonne note", se souvient Julie. "C’est là qu’on peut se rendre compte que c’est un manipulateur. Il a profité d’être un patient pour être sociologue. Comme un acteur, il s’est imprégné d’un rôle", souligne son frère Guillaume. Par la suite, Quing Ye va aussi se montrer très pressant avec certains de ses professeurs, parce qu’il craignait d’avoir de mauvaises notes, et Syvie Brazès va devoir faire barrage. "Je sais qu’il y a eu une altercation avec ma mère en décembre." Le 13 novembre, cette dernière a sans doute payé de sa vie le fait de lui avoir refusé un contact avec des enseignants, alors en réunion.
"Ce serait bien qu’il y ait un œil neuf sur cet homme, et que l’expert visionne aussi son audition en garde à vue", souligne Me Gérard Deplanque, l’avocat des enfants Brazès. "Il faut qu’on ait une certitude sur cette stratégie manipulatoire."

http://www.midilibre.fr/2012/11/25/l-etudiant-chinois-a-t-il-pu-tromper-les-psychiatres,600424.php

« Une année très difficile » pour les gendarmes de Soissons

Le travail des gendarmes de l'arrondissement de Soissons a été salué dans un contexte de baisse des dépenses publiques et de hausse de la délinquance.
LA COQUETTE église Saint-André de Septmonts était trop petite pour accueillir en son sein les gendarmes de l'arrondissement de Soissons venus célébrer la Sainte-Geneviève, vendredi soir.
Après la messe, donnée par l'abbé Maximin Noudehou, une cérémonie militaire, en présence des sonneurs et des porte-drapeau, a été l'occasion de mettre à l'honneur quatre gendarmes de la compagnie, lesquels se sont illustrés dans la résolution d'enquêtes compliquées

« Samu social »

Dans son allocution, le chef d'escadron Olivier Lefebvre a mis en exergue cette « proximité entre nous ». Un « socle » nécessaire pour faire face à une « pression délinquante très forte ». « Ce fut une année très difficile, a confié le commandant Lefebvre. Il n'y a pas une journée sans qu'on nous mette en difficulté. On est là la nuit, le jour. C'est difficile de faire face mais on tient le coup. »
Il a évoqué ce rôle de « samu social » de la gendarmerie, auprès des familles en proie aux violences, « toujours sur fond d'alcool et de stups ».
Il a aussi fustigé cette délinquance qui vient de l'extérieur, de la région parisienne notamment.

Cambriolages : la hausse jugulée

La présence des militaires sur le terrain a permis voici quelques jours, lors d'un simple contrôle du Psig de Soissons à Largny-sur-Automne, d'interpeller l'auteur présumé du cambriolage d'une librairie à Soissons. Cette présence a aussi contribué à juguler la progression fulgurante du nombre de cambriolages. C'est la seule compagnie à avoir réussi ce défi dans l'Aisne. « Votre travail paie », leur a assuré le lieutenant-colonel Bernard Griet, commandant en second le groupement de gendarmerie de l'Aisne. Une affaire sur deux est résolue dans l'arrondissement de Soissons, un chiffre en hausse.
Des résultats obtenus malgré l'exigence de réduction des coûts dans le service public. « Il fallait serrer les dents en voyant les effectifs baisser », a observé M. Griet. Après plusieurs années de vache maigre, la compagnie devrait gagner deux postes prochainement. Comme l'a rappelé le sous-préfet, Frédéric Brassac, la sécurité et la justice sont des priorités du gouvernement.
Le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier, a quant à lui mis en lumière les grandes valeurs qui animent les gendarmes, la solidarité, par contraste avec l'individualisme ambiant, l'intérêt général, contre l'intérêt particulier.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/une-annee-tres-difficile-pour-les-gendarmes-de-soissons

dimanche 25 novembre 2012

Accident dans les deux sens sur l’A 36

Hier à 18 h une voiture, tractant une remorque, a fait une embardée sur l’A36, alors qu’elle circulait dans le sens Belfort-Mulhouse, au niveau d’Angeot, après le péage de Fontaine.
Les occupants du véhicule n’ont pas été blessés, mais la caravane s’est disloquée. Des débris de la caravane ont été projetés de l’autre côté de l’autoroute.
Un accident s’est produit pratiquement simultanément dans le sens inverse. Le conducteur, incarcéré dans son véhicule, était hier soir dans un état grave. Il a été pris en charge par les pompiers d’Alsace. Il était trop tôt hier pour savoir si le suraccident avait été provoqué par les débris.
La circulation a été très ralentie, dans les deux sens, en attendant que les véhicules accidentés soient dégagés.

http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2012/11/25/accident-dans-les-deux-sens-sur-l-a-36

Sainte-Juliette. Ils cambriolent le château à cinq reprises en trois jours

À cinq reprises en trois jours, quatre jeunes individus, pour le moins persévérant, ont cambriolé le château de La Baratie, à Sainte-Juliette. Avec deux véhicules et une remorque ce quatuor de Lotois, tous originaires de Montcuq, et âgés de 20 à 24 ans, ont littéralement vidé la grande demeure datant du XIIIe siècle. N'étant pas équipés pour transporter les meubles, l'électroménager, l'outillage ainsi qu'une moto et un scooter, la petite bande qui était informée de l'absence du propriétaire pour une longue durée, n'a pas hésité entre dimanche et mercredi dernier à revenir sur les lieux pas moins de cinq fois.

Une étrange odeur de métal brûlé trahit les cambrioleurs

C'est finalement par un double concours de circonstances que les quatre individus ainsi que leur complice -un Lauzertin de 19 ans les ayant informé du lieu et de l'absence du propriétaire du château- ont été arrêtés en flagrant délit de vols.
Mercredi soir, en effet, une patrouille de gendarmes de la brigade de Lauzerte qui effectue un banal contrôle routier, intercepte un véhicule avec trois personnes à bord. Son conducteur qui n'est pas titulaire du permis de conduire, est verbalisé par les militaires. Ce n'est toutefois pas cette infraction qui surprend les gendarmes, mais l'odeur de ferraille brûlée à l'intérieur du véhicule. Le lendemain, un artisan serrurier qui doit effectuer des travaux dans le château de Sainte-Juliette, donne l'alerte. Sur place pour réaliser les constatations du cambriolage, les gendarmes lauzertins rejoints par les limiers du groupe enquête de lutte anticambriolage (Gélac) de Castelsarrasin, sont d'emblée saisis par la forte odeur de métal brûlée qui se dégage dans la bâtisse. Celle d'un coffre-fort que les voleurs ont visiblement tenté, sans y parvenir, de percer au chalumeau. Les enquêteurs ne mettent pas longtemps à associer le contrôle de la veille avec cette affaire.

Tous les objets volés retrouvés à Montcuq

Ils convoquaient derechef l'automobiliste lotois indélicat à la brigade de Lauzerte. Placé en garde à vue, l'individu de 23 ans était bien à mal de nier sa présence sur les lieux du cambriolage. Ces comparses étaient, dès lors, tous appréhendés à Montcuq. Durant les perquisitions, les hommes de l'adjudant-chef Éric Mercadié, patron de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin et du major Daniel Delmas, découvraient un impressionnant capharnaüm d'objets. Tous identifiés comme volés à La Baratie. Au cours de leurs auditions, les quatre individus dont une jeune femme de 20 ans, avouaient avoir voulu se meubler pour rien et vendre le reste sur des vide-greniers du secteur. Vendredi soir au terme de leur garde à vue, le quatuor a écopé d'une convocation devant le tribunal correctionnel de Montauban pour vols aggravés ainsi que leur acolyte lauzertin pour complicité. L'intégralité des biens volés a été restituée à la famille de châtelain.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/25/1497952-sainte-juliette-ils-cambriolent-le-chateau-a-cinq-reprises-en-trois-jours.html

Seine-Saint-Denis : le tueur aux mocassins en garde à vue

Un homme, mis en examen pour assassinat et et remis en liberté par erreur le 23 octobre, a été interpellé, ce vendredi 23 novembre, à sa sortie du palais de de . Kodjo B.H., 32 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
La justice le soupçonne d’avoir voulu se procurer une arme de puis sa sortie de prison. Ce soir, il était toujours entendu par les enquêteurs. Il pourrait être déféré, lundi, devant un juge d’instruction parisien.
Interpellé, en flagrant délit, le 8 juin 2011, après le meurtre d’un automobiliste à Pantin, celui qui a été surnommé «le tueur aux mocassins», - il était habillé en costume lors des faits -, a également été mis en examen pour le meurtre d’un homme à Saint-Ouen en 2009. «Mon client respectait à la lettre son contrôle judiciaire en venant pointer tous les jours au commissariat depuis sa remise en liberté, relate Me Joseph Cohen-Sabban, l’avocat de Kodjo B.H. La justice a tout tenté pour rattraper son erreur. J’attends désormais de voir ce qu’on lui reproche réellement». De son côté, l’avocate de la concubine d’une des victimes présumées du suspect, Me Delphine Millet, a saisi vendredi le Conseil supérieur de la magistrature. Elle demande l’ouverture d’une enquête sur la «faute commise», à l’origine de la libération de Kodjo B.H.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-le-tueur-aux-mocassins-en-garde-a-vue-24-11-2012-2352045.php

Charente-Maritime : il écoulait ses faux billets en boîte de nuit

Tout commence samedi dernier. Le responsable de la boîte de nuit le Végas, à Saintes, appelle le commissariat de police pour signifier qu'un jeune vient d'essayer d'écouler un faux billet de 20 euros. Placé en garde à vue, l'intéressé, âgé de 25 ans, porte sur lui deux autres faux billets de 20 et 10 euros.
Au bout d'un moment, il balance le nom de celui qui les lui a donnés. C'est un homme de 42 ans résidant dans les environs de Royan. Le faussaire est interpellé chez lui rapidement. Les forces de l'ordre retrouvent à son domicile des billets de 10, 20 et 50 euros reproduits à l'aide d'une imprimante multifonctions
Imitations grossières
« Ce sont des imitations assez grossières, mais l'individu les écoulait dans les bars de nuit, là où il n'y avait pas trop de lumière. Il opérait dans les secteurs de Saintes, Royan et Rochefort, indique le commissaire de Saintes, Florence Corridor. Il faut maintenant qu'on rassemble toutes les plaintes. »
Le faussaire amateur a déclaré aux enquêteurs avoir écoulé pour 500 euros de faux billets. « Sauf qu'il a commencé son petit manège en plein milieu du mois d'août. On peut donc penser que la somme écoulée est plus importante que ça », précise le commissaire.
L'individu a également assuré n'avoir reçu l'aide de personne dans son entreprise artisanale d'imitation. Laissé libre, il devra répondre de ses actes devant la justice. « D'où l'intérêt pour un commerçant, lorsqu'il tombe sur un billet contrefait, de nous alerter immédiatement », insiste Florence Corridor.

http://www.sudouest.fr/2012/11/24/il-ecoulait-de-faux-billets-888454-1531.php

samedi 24 novembre 2012

Chloé raconte sa captivité sur M6

La jeune Chloé lève le voile pour la première fois sur sa semaine de captivité entre le Gard et l'Allemagne dans un témoignage diffusé demain soir sur M6, où elle avoue avoir eu "peur de mourir" tout en restant évasive sur d'éventuelles agressions sexuelles de son ravisseur. Cette interview n'était initialement pas prévue, précise la chaîne, mais l'adolescente de 15 ans, dont les parents avaient demandé de respecter la vie privée lors d'une conférence de presse à son retour d'Allemagne, est apparue alors que l'équipe du magazine "66 Minutes" interrogeait sa mère, et a finalement accepté de répondre à quelques questions, le visage flouté.

Le 9 novembre, Chloé rentre en scooter à son domicile de Barjac (Gard). "Je me suis garée près du garage et il y a un homme qui est rentré dans la cour (...) J'essaie de partir en courant, je suis tombée, il m'a menée jusqu'à la voiture", raconte-t-elle, selon le script de l'interview. Commence pour la jeune fille une longue épreuve. Enfermée pendant des heures dans le coffre du véhicule, elle se retrouve en Italie avant de rejoindre l'Allemagne. Au cours de cette semaine, elle dit n'avoir bu qu'un litre et demi d'eau et avoir peu mangé, ne pas s'être lavée et n'être sortie de la voiture que quand elle et son ravisseur se trouvaient dans des endroits isolés.


"Au début, ça a été difficile", confie-t-elle. "J'ai baissé les bras et je me suis dit, je ne rentrerai jamais chez moi (...) et là, ça a été horrible pendant plus de 24 heures, j'étais anéantie". "Quand on vous enlève de votre famille et de votre vie, on ne peut pas faire autrement qu'avoir peur. C'était l'inconnu pour moi. Oui, j'ai eu peur. J'ai eu peur de mourir, de ne jamais rentrer chez moi", souligne Chloé. Son ravisseur présumé, Kamel Bousselat, toujours détenu en Allemagne, "ne voulait pas (lui) faire de mal directement", assure l'adolescente, avant d'ajouter: "Après, ça ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres choses mais c'est tout ce que je pourrai dire".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/24/97001-20121124FILWWW00434-chloe-raconte-sa-captivite-sur-m6.php

Un détenu handicapé se suicide à Roanne

Un homme à mobilité réduite, âgé d'une quarantaine d'années, s'est suicidé dans la nuit de vendredi à samedi dans sa cellule au centre de détention de Roanne (Loire). Il n'était pas connu comme étant suicidaire mais se plaignait d'être réduit à l'état de "légume", selon la CGT.

Ce détenu qui ne posait pas de problème s'est pendu et son corps inanimé a été découvert lors d'une ronde matinale. L'administration pénitentiaire n'était pas joignable en milieu de journée pour confirmer cette information
 

Au centre Leclerc Elle franchit les caisses avec deux ordinateurs

Il fallait un certain culot pour franchir la caisse avec deux ordinateurs portables sous les bras. C'est pourtant le tour de passe qu'a réalisé une jeune ressortissante roumaine, mercredi, au sein des établissements Leclerc, à Saint-Brice-Courcelles.
Il était environ 18 h 15 quand les vigiles ont surpris la jeune femme, âgée de 22 ans, alors qu'elle venait de passer aux caisses, sans payer, en possession de deux MacBook de marque Apple, d'une valeur avoisinant les 3 000 euros.
Au tribunal en février
Remise aux policiers, elle a reconnu, au cours de sa garde à vue, s'être rendue jusqu'au rayon informatique du supermarché avant de retirer les antivols puis de quitter le magasin comme si de rien n'était avec les deux ordinateurs sous les bras. Ces derniers ont été restitués, mais la jeune femme, sans domicile fixe, devra désormais répondre de ses actes devant la justice.
A l'issue de son audition, elle a en effet quitté libre l'hôtel de police avec une convocation en poche devant le tribunal correctionnel de Reims. Date de l'audience : le 11 février 2013.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/saint-brice-courcelles-au-centre-leclerc-elle-franchit-les-caisses-avec-deux-ordinateu

Deux cambrioleurs en prison, et leurs parents avec eux

Le tribunal était très surveillé hier pour éviter tout dérapage après les incidents de jeudi. Et si l'ambiance a été tendue, et le délibéré rendu par le tribunal correctionnel marqué par beaucoup de pleurs, aucun incident n'a éclaté.
Jeudi, à Frouzins, au cours d'une surveillance, les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de Colomiers et la brigade anti-cambriolage ont constaté le comportement suspect de deux individus. Ils les ont suivis en voiture. Nicolas et Charles, 20 ans, ont alors tenté d'échapper aux gendarmes, mettant la vie de leurs poursuivants et des autres conducteurs en danger. Ils ont finalement été interpellés alors qu'ils essayaient de se cacher. Après des recherches, les gendarmes ont découvert qu'une maison venait d'être cambriolée (notre édition d'hier).
«On a fait demi-tour car un gendarme a pointé une arme sur nous et on a eu peur», explique un des prévenus. «On faisait du porte à porte. Quand on a vu qu'il n'y avait personne, on est entré dans la maison et on a pris du matériel informatique et des bijoux. On s'excuse auprès des victimes…».
Me Glock, avocat des gendarmes, regrette ce moment «où tout dérape et pour échapper aux sanctions, on va considérer que la vie des autres est moins importante que sa liberté». Le procureur Farge réclame 6 mois contre Charles et 18 mois à l'encontre de Nicolas, déjà condamné dans le passé. La défense, Me Parra-Bruguière, réclame «une chance» pour Charles. Concernant Nicolas, l'avocat regrette : «Dans son histoire, il lui a certainement manqué l'apprentissage de l'interdit». Le tribunal a condamné Charles à 4 mois de prison et 12 mois contre Nicolas, plus l'annulation de son permis de conduire. Les deux cousins sont retournés en prison après l'audience.

Le soutien vire au pugilat

L'arrestation des deux cousins a provoqué, comme souvent chez les gens du voyage, un soutien immédiat de la famille devant la caserne du groupement de gendarmerie de Saint-Michel, à Toulouse. Mais cette présence, d'abord bon enfant, est devenue au fil de l'après-midi de jeudi plus tendue avant de virer à l'affrontement. Profitant de l'arrivée d'un médecin, la mère d'un des suspects a pénétré dans la caserne, s'est précipitée dans un bureau où elle a été arrêtée par deux gendarmes. L'un des militaires a alors été profondément griffé. Et à l'extérieur, un cousin et le père d'un des suspects ont menacé les gendarmes, les ont copieusement insultés. Des coups ont été échangés. Tous les deux ont été interpellés et placés en garde à vue. Dans la nuit le père, délirant, a été placé d'office à l'hôpital après avis du médecin et décision du préfet. Quant à la mère et au cousin, placé en détention hier soir, ils seront jugés dès lundi devant le tribunal correctionnel, dans le cadre des comparutions immédiates.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/24/1497219-deux-cambrioleurs-en-prison-et-leurs-parents-avec-eux.html

240 000 € dans le coffre-fort de la petite marchande ambulante

Affaire rocambolesque, hier, devant le tribunal correctionnel de Narbonne. Une marchande ambulante catalane a été sommée de s’expliquer sur l’origine d’une importante somme d’argent découverte dans un coffre-fort qu’elle louait à la Caisse d’Épargne de Perpignan.
240 000 € dans le coffre

La banque avait décidé de transférer le contenu de plusieurs coffres à son agence de Narbonne. Faute de nouvelles de Fouzia (40 ans), pourtant avertie par lettre recommandée, le coffre a dû être ouvert en présence d’un huissier. A l’intérieur se trouvaient 214 000 € en euros, dollars et en bons au porteur, ainsi que des assurances vie.
Des traces de cocaïne
Soupçonnant le fruit d’une opération de blanchiment, une enquête a été menée par le SRPJ. Si des traces de cocaïne ont été retrouvées sur certains billets, elles ne sont pas significatives. Une quantité très importante de billets est ainsi souillée.
Justes des économies ?
Fouzia est toutefois soupçonnée de travail au noir et de blanchiment du produit de ce travail dissimulé et de fraude fiscale. La commerçante qui vendait des vêtements sur les marchés, s’est défendue en expliquant que cet argent avait été patiemment économisé depuis vingt ans. Mais, à raison de 600 à 700 € de revenu mensuel, les juges estiment que c’est peu probable.
Délibéré au 21 décembre.
http://www.midilibre.fr/2012/11/23/dma-un-etrange-pactole-decouvert-dans-un-coffre-fort,599459.php

Il traite une actrice des "Feux de l'Amour" de prostituée, son frère lui tire dessus

La scène se déroule à Creil, dans l'Oise, rue Herbeval pour être plus précis. Deux quinquagénaires vivant chez leur mère se disputent à propos du programme diffusé à la télévision. Au cœur du conflit ? "Les feux de l'amour", qu'ils regardaient ensemble. L'un des deux hommes traite une actrice de la série de "prostituée". Ni une ni deux, son frère s'empare d'un Magnum 357 et lui tire dessus.
C'est la scène surréaliste que nous décrit le site web du Parisien. Les faits se seraient déroulés lundi en fin d'après-midi. L’agresseur, apparemment fervent admirateur de l’actrice, s’est énervé.

Visiblement à bout d’arguments, il est allé chercher une arme pour menacer son frère. Et il a tiré. Il aurait apparemment fait exprès de mal viser. Son frère a cependant été légèrement blessé par les éclats du projectile.
Plusieurs armes et plusieurs centaines de munitions, que l'homme détenait en toute illégalité, ont été saisies au domicile par la police. L'homme serait coutumier de ce type de comportement bien qu'il ne soit apparemment pas, jusqu'ici, passé à l'acte. La victime a été hospitalisée. Le tireur aussi, pour des problèmes cardiaques. Il a été mis en examen pour tentative d’homicide.

http://www.sudouest.fr/2012/11/23/il-traite-une-actrice-des-feux-de-l-amour-de-prostituee-son-frere-lui-tire-dessus-887838-7.php

vendredi 23 novembre 2012

Roubaix: 88 000 euros escroqués auprès d'une banque avec la complicité d'une conseillère clientèle

Les faits ont été commis au préjudice d'une agence bancaire de Roubaix entre février et mai derniers. Six individus se sont présentés dans cette agence bancaire pour ouvrir chacun un compte bancaire et bénéficier d'un crédit à la consommation. A peine l'argent était versé sur le compte qu'il était retiré. Et les titulaires introuvables au moment d'honorer les échéances de remboursement du prêt. Une enquête a donc été ouverte par la brigade financière de la sûreté urbaine de Lille. Les policiers ont constaté qu'à chaque ouverture de compte, les suspects étaient accompagnés du concubin d'une conseillère clientèle de l'agence bancaire récemment embauchée. Les comptes auraient été ouverts avec des documents falsifiés sur lesquels la conseillère n'aurait pas été particulièrement regardante. Au total, 88 000 euros ont été dérobés. Le 20 novembre dernier, sept individus, dont la conseillère clientèle, ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils ont reconnu avoir ouvert les comptes frauduleusement. Poursuivi pour escroquerie et complicité d'escroquerie en bande organisée, les suspects comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Lille en mai 2013. Le compagnon de la conseillère clientèle a été placé sous mandat de dépôt dans l'attente du jugement.

http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-88-000-euros-escroques-aupres-d-une-banque-avec-ia24b0n845805

Vire-sur-Lot. La voiture prend feu, il sauve la conductrice

Le pire a peut-être été évité, mercredi après-midi au lieu-dit Goulepdan, à Vire, lorsqu'un homme a réussi à stopper un véhicule qui prenait feu et à mettre en sécurité sa conductrice. Avant-hier, vers 17 heures, la voiture en provenance de Puy l'Évêque et conduite par Marie-Thérèse Marty de Lacapelle-Cabanac prend feu. Roulant en sens inverse, Benoît Vertu de Touzac se rend compte de la gravité de la situation. Malgré les appels de phares il ne peut se faire comprendre. Arrivé à la hauteur du véhicule en feu, il s'arrête et court pour le stopper, demandant à l'occupante de sortir au plus vite. Il l'obligera même à s'éloigner de l'automobile pour se mettre à l'abri. Les gendarmes ont bloqué la circulation dans les deux sens pour permettre aux pompiers d'agir, afin que les flammes n'atteignent pas le réservoir d'essence. La propriétaire du véhicule, un peu traumatisée, s'en sort bien grâce à la présence d'esprit d'un jeune homme courageux.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/23/1496608-vire-sur-lot-la-voiture-prend-feu-il-sauve-la-conductrice.html

Essonne : 2 policiers légèrement blessés après avoir été pris à partie

Mercredi vers 19H30, deux policiers en patrouille ont voulu procéder à  l'interpellation d'un homme, "surpris en plein trafic de stupéfiants", selon le  syndicat Alliance Police Nationale. Selon des sources policières, plusieurs personnes se sont alors interposées et ont donné des coups aux policiers.
"Les deux fonctionnaires de police, présentant de multiples contusions,  hématomes au visage et sur le corps,ont de suite été admis aux urgences", a  précisé le syndicat Alliance dans un communiqué. Il n'y a pas eu d'interpellation, selon ces sources.

Soutien de Manuel Valls


Dans un communiqué, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, fait part "de son profond soutien" à ces fonctionnaires blessés "alors qu'ils tentaient d'interpeller une personne prise en flagrant délit de trafic de stupéfiants".
Ils "se sont fait vivement prendre à partie par plusieurs individus qui leur ont porté de multiples coups", ajoute le communiqué. "Cet événement illustre l'implication quotidienne des policiers et des gendarmes pour assurer la sécurité de nos concitoyens", poursuit le communiqué.
 

Trente ans pour son coup de folie meurtrière

Au terme de trois jours d'audience, Yohann Buchart a été reconnu coupable du double meurtre de Tours-sur-Marne et condamné à 30 ans de réclusion criminelle mercredi. La deuxième plus lourde peine dans l'échelle des peines françaises.
«Je demande pardon aux familles d'Anthony et David. Je regrette ce que j'ai fait. Je ferai ce qu'il faut pour assumer mes responsabilités. Je paierai pour ce que j'ai fait. »
Il avait plaidé « coupable » au premier jour de son procès, après trois années de déni… Des aveux « d'opportunité » selon Jocelyn Poul, l'avocat général, qui n'y a pas cru… mettant en exergue un « cynisme forcené » au-delà de l'indécence.
Cynisme et mensonge
« Il a plaidé coupable après trois années de déclarations aussi fantaisistes que virevoltantes qui ont conduit les enquêteurs sur de multiples pistes et les familles à se demander si elles sauraient un jour. Il a déclaré avoir avoué par « respect pour les victimes »… Mais avant d'en arriver à ses aveux, il a superbement ignoré les conséquences de son déni à un moment où les familles avaient besoin de mettre des mots sur ce double meurtre. » Jocelyn Poul, à l'image des avocats des parties civiles, l'a martelé aux jurés. « Durant trois ans, Yohann Buchart a clamé avec l'énergie folle qu'il était innocent, qu'il était victime d'une erreur judiciaire. Il a manipulé les enquêteurs… »
Sur ce point l'avocat général a tenu à rappeler les propos de Yohann Buchart le jour de la reconstitution des faits, lorsque le juge d'instruction lui a demandé ce que ça lui faisait d'être là ? « Ça m'a fait mal. Pour moi le 24 décembre, c'est fini. J'ai perdu deux potes… Je ne demande qu'une chose, c'est qu'on retrouve le 3e homme. »
"Un pardon sincère"

Pendant trois ans, Yohann Buchart a en effet nié les faits, rejetant la faute sur un tueur fantomatique… Un « mensonge » qui, pour l'avocat général, « a eu pour effet d'afficher un véritable mépris pour les gendarmes, mais également un certain cynisme à l'égard des victimes qui ont dû attendre, elles, de leur côté, qu'il veuille bien assumer ses actes. Buchart a-t-il changé de positionnement devant vous parce qu'enfin il aurait été touché par la raison ? J'ai bien peur que la responsabilité de l'aveu ne soit avant tout la crainte de la sanction. N'oublions pas l'enjeu : la réclusion criminelle à perpétuité… Yohann Buchart est quelqu'un de dangereux. Il a montré sa capacité de tuer coup sur coup deux personnes, dont l'une n'avait pour seule faute que de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ».

C'est au regard de ce cynisme que Jocelyn Poul avait requis 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans, un suivi sociojudiciaire de 10 ans et une peine complémentaire de 5 années s'il ne respectait pas ce suivi.
Un « cynisme » vivement démenti par Me Olivier Carteret, le conseil de Yohann Buchart. « Le ministère public estime n'être point convaincu par ses « aveux d'opportunités ». Il assure qu'une fois de plus il joue la comédie, qu'il a fait ceci afin que son sort soit le meilleur du monde. C'est un raccourci… »
Et le conseil de poser la question. « Mais mon dieu que fallait-il faire ? Fallait-il qu'il continue de nier ? Fallait-il qu'il vous envoie sur d'autres pistes ? Fallait-il qu'il vous joue la comédie ? Fallait-il qu'il fasse encore et encore souffrir les parties civiles ? Lorsqu'il veut endosser sa responsabilité, oui il l'endosse cette responsabilité. Lorsqu'il a dit coupable à l'aube de ce procès pénal on ne va même pas le croire et on va dire qu'il raconte n'importe quoi. Ce n'est pas ça ! Il a nié, il était dans le déni parce qu'on ne peut admettre qu'on a tué deux amis… Ça faisait trois ans qu'il avait ce lourd secret en lui… Il est arrivé à la barre en plaidant coupable. Je n'ai pas monté un scénario. C'est venu de lui. Quant au reste, je ne lui ai pas dit avouez à moitié, vous serez à moitié pardonné… Il l'a fait surtout pour les parents d'Anthony parce qu'il les connaît. Nous sommes dans le vif du sujet et pas dans le déni. Il a plaidé coupable pour que les familles terminent un deuil interminable. Ce n'est pas d'opportunité qu'il a avoué. Il aurait pu nier… qu'aurait-il encouru de plus ? »
La plaidoirie de l'avocat ne convainc pas
Point de jeu pour Me Carteret, mais « une amnésie due à un choc émotionnel. Il doit la vérité aux parents de ses victimes. Il ne peut la dire en entier, non pas par mensonge, non pas par comédie. Ce qu'il fait, c'est en toute sincérité. Aujourd'hui, c'est l'heure des comptes. C'est l'heure de demander un pardon qui lui sera vraisemblablement refusé. Ce pardon est véritablement sincère. Il a commis quelque chose d'irréparable. Il demande pardon et il paiera… Il a un trou noir. Il n'a plus souvenance, ce qui l'empêche de resituer les faits. Il n'a rien à gagner à cacher ce qui s'est passé. Il avoue les faits. Il ne se souvient plus dans quelles conditions… Il a des flashs. On n'est pas là pour élaborer un scénario. Il y a eu une empoignade entre deux jeunes consommateurs de cannabis qui a très mal tourné. Qui a frappé le premier ? Je ne sais pas. Personne ne peut le dire. Il y a eu ce coup de bouteille. Ce déchaînement de violence… Malheureusement cette folie meurtrière, qui n'altère pas sa responsabilité, l'a conduit à commettre l'irréparable. Mais dans ce temps de folie criminelle, pensez-vous qu'il s'est dit qu'il allait tuer un témoin ? Je n'en suis pas convaincu. Il n'a pas pu s'arrêter… Ce n'est pas un psychopathe, ni un violent. Ce n'est pas un tueur froid. Ce n'est pas un criminel dangereux ».
La cour n'a pas suivi. Après trois heures de délibéré, elle a reconnu Yohann Buchart coupable du meurtre de David Fernandez, lardé de 7 coups de couteau et achevé de 2 balles le 24 décembre 2009. Coupable du meurtre d'Anthony Ternisien, exécuté d'une balle dans la tête… avec cette circonstance aggravante « qu'il voulait l'empêcher de dénoncer les faits ». En répression, Yohann Buchart a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle sans période de sûreté, une peine assortie d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans et d'une peine complémentaire de 6 années en cas de non-respect de ses obligations, notamment de soins.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trente-ans-pour-son-coup-de-folie-meurtriere

jeudi 22 novembre 2012

Clermont-Ferrand : les transports urbains arrêtés après des violences

Ni tram, ni bus. Les transports de Clermont-Ferrand sont à l'arrêt depuis mercredi soir après des agressions répétées contre les chauffeurs de trams dans les quartiers nord et sud de la ville. Selon la régie de transports T2C, qui assure les transports publics dans la ville, les chauffeurs ont exercé leur droit de retrait et attendent de leur hiérarchie et des forces de l'ordre des mesures pour garantir leur sécurité. Une reprise progressive du trafic n'était pas attendue avant vendredi.

Le maire de Clermont-Ferrand, Serge Godard (PS), a indiqué à l'AFP qu'il était prêt à prendre avec le préfet "toutes les mesures qui s'imposent" pour que cessent les caillassages. Mais a-t-il ajouté, "il est complètement incompréhensible qu'un mouvement de retrait s'applique sur l'ensemble du réseau". "Je considère qu'il ne s'agit plus d'un droit de retrait mais d'une grève qui pénalise tous les Clermontois et les visiteurs", a-t-il expliqué. "Il faut que cela cesse et que le service public reprenne". "Je me sens solidaire de tous les citoyens clermontois qui sont victimes de mouvements injustifiés", a encore précisé l'élu.

Les chauffeurs de tram ont plusieurs fois ces derniers jours été la cible de caillassages dans les quartiers nord et le quartier Saint-Jacques de Clermont, avec des bris de vitres. Déjà dimanche soir, ils avaient arrêté la desserte le soir de ces quartiers dits sensibles, les transports étant assurés par des bus de substitution.
 

Trafic perturbé en Rhône-Alpes

La circulation des trains régionaux était perturbée jeudi en Rhône-Alpes, où les contrôleurs ont exercé leur droit de retrait, après l'agression de l'un d'eux sur la ligne Lyon-Genève, a-t-on appris auprès de la direction de la SNCF et des syndicats.
Selon la SNCF, le contrôleur a été "agressé par une voyageuse qui n'avait pas de titre de transport et qui a été interpellée". La SNCF évoque un trafic "très perturbé" et appelle les voyageurs à différer leur départ.
La direction régionale doit recevoir les organisations syndicales à la mi-journée pour une première entrevue, a-t-on appris auprès des syndicats.
 

Les deux mamans de Méwen veulent le mariage

En plein débat concernant le mariage pour tous sur fond de manifestations, nous avons rencontré Sabrina et Amélie, un couple de femmes, avec leur premier bébé Méwen.
Originaire de Bernac, près d'Albi, Sabrina Pech, 34 ans, est fonctionnaire de police dans la région parisienne. Tout comme sa compagne bretonne, Amélie Martel, 26 ans. Les deux jeunes femmes, qui en ont assez de la vie parisienne, rêvent d'une mutation dans le Sud-Ouest. Pour commencer, Sabrina est venue à Albi accoucher à la maternité de l'hôpital de son premier bébé, fruit d'une insémination, dont Amélie sera la mère adoptive. Une famille bientôt complétée, car Amélie souhaite à son tour avoir un enfant, d'ici deux ou trois ans.
Comme «rien ne sert de se cacher, sauf à s'empêcher de vivre», les deux jeunes femmes ont choisi de s'exprimer à visage découvert pour «La Dépêche du Midi». Manière aussi de démontrer qu'elles forment «une famille normale» et de répondre à ceux qui manifestent contre le mariage homosexuel. «Les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas. Ce sont juste des ignorants.» Amélie et Sabrina voient «une avancée» dans le projet de loi sur le mariage pour tous mais il reste «incomplet» à leurs yeux, faute de comprendre la procréation médicale assistée. «On peut se marier mais on ne nous donne pas le droit de faire des enfants. Je vais devoir adopter Méwen, ce qui ne sera pas facile», dit «maman Lilie».
Du fait «de sa situation», ce couple de femmes sait qu'il devra traverser nombre «d'épreuves». Cela va «des regards qui dévisagent et qui se bloquent» lorsque Sabrina et Amélie se promènent main dans la main dans les rues d'Albi à «l'accueil très froid» reçue lors de l'inscription dans une crèche de la police à Paris. Attitude qui contraste avec celle, très chaleureuse, tant des collègues policiers que des deux familles, tous très heureux de la naissance de Méwen. Ses mères craignent aussi pour lui «les railleries dans la cour de récréation».
Quoi qu'il en soit, ces deux mamans sont aux anges avec le petit Méwen, dont le prénom breton signifie heureux ; pour le jeune couple de femmes «c'est bien parti pour ça».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/22/1495171-albi-les-deux-mamans-de-mewen-veulent-le-mariage.html

Le haschich était importé du Maroc de père en fils

Dans la famille Akachar, on importait la résine de cannabis de père en fils. Les deux accusés ont été condamnés jusqu’à sept ans de prison pour un vaste trafic portant sur des centaines de kilos.
Jugés cette semaine, Driss Akachar, 63 ans, absent pour cause de grave maladie, et Chakir Akachar, 32 ans, ont, malgré les dénégations de ce dernier, écopé jusqu’à sept ans de prison pour un vaste trafic portant sur plusieurs centaines de kilos de drogue entre le Maroc, l’Italie et la France, entraînant dans leur chute quatre autres prévenus (*).

L’enquête a démarré du Maroc
Une fois n’est pas coutume, l’enquête a démarré du Maroc, du port de Tanger, où, entre janvier et septembre 2010, quatre passeurs sont interpellés par la police locale alors qu’ils comptent rallier la France ou l’Italie, leurs véhicules farcis de haschich : pas loin d’une demi-tonne est ainsi saisie.
Ces “mules”, condamnées au Maroc, passent rapidement à table et chargent le clan Akachar, le fils et surtout le père, modestes ouvriers agricoles. Elles expliquent avoir été recrutées au Petit-Bard, à Montpellier, ou Cavaillon (Vaucluse), où résident les mis en cause.
La marchandise désignée comme du henné, des oranges ou des oignons...
On leur a remis l’argent pour acheter une voiture, à charge pour eux de traverser la Méditerranée et de revenir, en contrepartie d’une poignée de milliers d’euros, avec la marchandise que l’on désigne comme du henné, des oranges ou des oignons...
"Il y a des oignons d’excellente qualité ici, mais non, on envoie des émissaires au Maroc pour en rapporter !", ironise la présidente Claudine Laporte face aux dénégations des prévenus. Elle rappelle aussi que certains convoyeurs étaient étranglés financièrement, comme Adam, Montpelliérain qui devait absolument payer les dialyses de sa mère en fin de vie.
Mises sur écoute
Pour épingler les Akachar et leur réseau, Interpol a facilité la coopération franco-marocaine et le SRPJ d’ici a filé et écouté sans relâche les suspects, ces derniers changeant fréquemment de numéro de téléphone et utilisant des puces italiennes.
Les conversations ambiguës interceptées et les grosses transactions d’argent, via Western Union, soit pour le Maroc (37 000 € envoyés à la famille Akachar) et 150 000 € arrivant d’Italie réceptionnés par Driss Akachar et sa belle-mère, ont fini de convaincre le juge d’instruction : en avril 2011, le coup de filet a été lancé.
Avec l’arrestation du père et du fils et du troisième maillon de la chaîne, Driss Ahssani, 43 ans, qui, à l’audience, a reconnu a minima trois livraisons représentant une cinquantaine de kilos de résine.
(*) Driss et Chakir Akachar et Driss Ahssani ont écopé de sept ans de prison ferme. Tous les trois avaient déjà été condamnés pour des affaires de hasch. Les trois autres prévenus ont été condamnés à deux ans ferme et un an avec sursis.

http://www.midilibre.fr/2012/11/21/le-haschich-etait-importe-du-maroc-de-pere-en-fils,598231.php