Il est rare que le procureur de la République Yves Badorc donne de la voix dans une audience correctionnelle. Mais face au comportement de ce couple ancré dans la toxicomanie depuis plusieurs années et qui continue manifestement à nier l’évidence la plus élémentaire à propos de sa consommation conjointe d’héroïne, ce coup de semonce était louable.
Reste à savoir s’il a eu les effets escomptés. Pas sûr vu la réaction des deux personnes, visiblement la tête ailleurs. « On a baissé notre consommation, ce n’est plus comme avant… Ça ne s’explique pas… », résument de concert Jean-Pierre Crucy et Jessica Perouze.
Interpellés le 16 mai dans le cadre d’une autre affaire de stupéfiants, les deux tourtereaux reconnaissent avoir acquis (à Vandœuvre auprès d’un certain « Zahia ») et consommé de l’héroïne depuis le 1 er février 2012, date du début de la prévention ciblée à Tronville-en-Barrois. « Une quinzaine de grammes pour nous deux tout au plus, 5 g en début de mois quand j’avais ma paye, puis 1 g de temps en temps… », explique JP. « On avait tout arrêté mais parfois, comment vous expliquer, y’a des envies qui reviennent… », justifie sa compagne. « Vous indiquez qu’il y a eu un moment une mésentente entre vous et vous replongez ensemble ? C’est difficile à comprendre ! », appuie le président Brisquet (...)
Le tribunal a condamné Jean-Pierre Crucy à 8 mois de prison ferme, ajoutés à 6 mois supplémentaires d’un précédent sursis révoqué et Jessica Perouze à 8 mois de prison dont 4 mois avec sursis et mise à l’épreuve sur deux ans, avec 2 mois supplémentaires (sursis révoqué), à une obligation de travail et de soins.
http://www.estrepublicain.fr/justice/2012/05/30/y-a-des-envies-qui-reviennent
Faits divers multiples...revue de la presse régionale des évènements de notre société
jeudi 31 mai 2012
Un réseau de proxénétisme démantelé : 8 arrestations
Après plusieurs mois d'enquête, Les services de gendarmerie ont interpellé 8 individus mis en cause dans un réseau de proxénétisme en bande organisée.
Le trafic d'êtres humains est une triste réalité qui entache depuis des années le littoral audois et héraultais.
Hier, à 6 heures du matin, après plusieurs mois d'une enquête menée dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction de Narbonne, les gendarmes de la section de recherches de Montpellier et du groupement de gendarmerie départementale de l'Aude ont déclenché une vaste opération judiciaire, dans l'Aude et l'Hérault. Huit personnes ont été arrêtées. Sept sont de nationalité roumaine. Le huitième est Français.
L'office européen de police basé à La Haye, « Europol », ayant pour objectif la lutte contre la criminalité transnationale grave, a détaché sur place deux analystes qui, à l'aide de leur « Mobile Office », ont pu se connecter, sur le terrain, aux bases de données de cette agence européenne et ainsi assister les gendarmes français.
Trois des huit proxénètes soupçonnés ont été interpellés dans des campements à Lespignan et Béziers.
Les cinq autres logeaient dans des appartements à Carcassonne, Narbonne et Béziers. Placés en garde à vue pour 96 heures, ils vont être entendus à Narbonne. Ils risquent 20 ans de réclusion.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/31/1365803-un-reseau-de-proxenetisme-demantele-8-arrestations.html
Le trafic d'êtres humains est une triste réalité qui entache depuis des années le littoral audois et héraultais.
Hier, à 6 heures du matin, après plusieurs mois d'une enquête menée dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction de Narbonne, les gendarmes de la section de recherches de Montpellier et du groupement de gendarmerie départementale de l'Aude ont déclenché une vaste opération judiciaire, dans l'Aude et l'Hérault. Huit personnes ont été arrêtées. Sept sont de nationalité roumaine. Le huitième est Français.
Plaintes d'élus et de citoyens
Une conférence de presse tenue par le procureur de la République de Narbonne, David Charmatz entouré des responsables de la gendarmerie chargés de l'enquête, a confirmé les informations. « Le parquet de Narbonne est à l'origine du dossier suite aux plaintes d'élus et de citoyens, notamment du littoral, choqués de la présence de prostituées le long des routes et appelant à mettre fin à ce spectacle dégradant ». Une véritable généralisation de ce phénomène de la prostitution en bordure des voies audoise s'est confirmée depuis 2009, avec des prostituées venant principalement de Roumanie.Une centaine de prostituées
Cinq mois d'enquête ont permis d'identifier une centaine de prostituées principalement dans l'Aude. L'opération d'hier matin a été conduite par 150 gendarmes avec le concours des militaires du groupement de gendarmerie départementale de l'Hérault, de l'escadron de gendarmerie mobile 21/6 de Hyères, d'un hélicoptère du détachement aérien de gendarmerie de Hyères et de quatre équipes cynophiles, dont deux spécialisées dans la détection des billets.L'office européen de police basé à La Haye, « Europol », ayant pour objectif la lutte contre la criminalité transnationale grave, a détaché sur place deux analystes qui, à l'aide de leur « Mobile Office », ont pu se connecter, sur le terrain, aux bases de données de cette agence européenne et ainsi assister les gendarmes français.
Trois des huit proxénètes soupçonnés ont été interpellés dans des campements à Lespignan et Béziers.
Les cinq autres logeaient dans des appartements à Carcassonne, Narbonne et Béziers. Placés en garde à vue pour 96 heures, ils vont être entendus à Narbonne. Ils risquent 20 ans de réclusion.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/31/1365803-un-reseau-de-proxenetisme-demantele-8-arrestations.html
Ryan 12 ans sauve une femme de la noyade
s’appelle Ryan, n’a que 12 ans et ce petit bonhomme a sauvé une mère de famille de la noyade. Il est environ 16 h 30, hier, au lieu-dit Réals, une base de canoé-kayak et un site de baignade prisé, au fil de l’Orb, en aval de la commune de Cessenon, à vingt kilomètres de Béziers. Une Cazouline de 52 ans, accompagnée de son fils, s’engage dans la rivière pour se rafraîchir.
À cette époque de l’année, le courant est encore très fort et l’endroit est connu pour ses trous d’eau. La dame perd pied, avant d’être emportée soudainement par le bouillonnement de la rivière qui charrie 50 m3 à la seconde, au niveau de l’usine électrique. Sur la berge, Ryan s’aperçoit de la détresse de la quinquagénaire. N’écoutant que son courage, il se jette à l’eau. Il parvient à la ramener vers le bord. La dame est inconsciente et est prise en charge par des baigneurs.
Mais Ryan, à son tour, est emporté par le courant de plus en plus fort. Les événements vont ensuite s’emballer. Un jeune homme, âgé de 18 ans, plonge pour tenter de sauver l’adolescent en perdition. Alerté par les cris, l’adjudant-chef Coquard, un gendarme de Clermont-l’Hérault, en repos, saute à son tour dans la rivière, rejoint le jeune majeur et l’aide à ramener le gamin vers la rive.
Le garçon de 12 ans et la Cazouline sont alors pris en charge par les pompiers venus des casernes de Murviel-lès-Béziers et de Cessenon. Un hélicoptère des pompiers arrive sur place. Les gendarmes de Béziers interviennent également. La Cazouline a repris ses esprits mais se trouve en hypothermie. Le petit héros, lui, est blessé au genou et souffre de contusions occasionnées par les rochers affleurant.
Les deux victimes ont été transportées au centre hospitalier de Béziers. Le sénateur ..... lire la suite sur ce lien....http://www.midilibre.fr/2012/05/30/a-12-ans-il-sauve-une-femme-de-la-noyade,508960.php
À cette époque de l’année, le courant est encore très fort et l’endroit est connu pour ses trous d’eau. La dame perd pied, avant d’être emportée soudainement par le bouillonnement de la rivière qui charrie 50 m3 à la seconde, au niveau de l’usine électrique. Sur la berge, Ryan s’aperçoit de la détresse de la quinquagénaire. N’écoutant que son courage, il se jette à l’eau. Il parvient à la ramener vers le bord. La dame est inconsciente et est prise en charge par des baigneurs.
Mais Ryan, à son tour, est emporté par le courant de plus en plus fort. Les événements vont ensuite s’emballer. Un jeune homme, âgé de 18 ans, plonge pour tenter de sauver l’adolescent en perdition. Alerté par les cris, l’adjudant-chef Coquard, un gendarme de Clermont-l’Hérault, en repos, saute à son tour dans la rivière, rejoint le jeune majeur et l’aide à ramener le gamin vers la rive.
Le garçon de 12 ans et la Cazouline sont alors pris en charge par les pompiers venus des casernes de Murviel-lès-Béziers et de Cessenon. Un hélicoptère des pompiers arrive sur place. Les gendarmes de Béziers interviennent également. La Cazouline a repris ses esprits mais se trouve en hypothermie. Le petit héros, lui, est blessé au genou et souffre de contusions occasionnées par les rochers affleurant.
Les deux victimes ont été transportées au centre hospitalier de Béziers. Le sénateur ..... lire la suite sur ce lien....http://www.midilibre.fr/2012/05/30/a-12-ans-il-sauve-une-femme-de-la-noyade,508960.php
Une femme gêne ses voisins « En pleine nuit, elle fait sa crise »
Les habitants d'un immeuble se plaignent de leur voisine. Beaucoup feraient des démarches pour déménager et une pétition évoque agressivité, violences et cris.
«MA fille ne dort plus ! » C'est en premier lieu, assure-t-elle, pour son enfant de 7 ans qu'une Soissonnaise enchaîne les démarches afin de ne plus avoir à subir le comportement, qu'elle décrit gênant, d'une sexagénaire. Elle est l'une de ses plus proches voisines, dans un immeuble de la rue Pierre-Curie et affirme supporter des cris, des odeurs désagréables et un manque d'hygiène, quand ce ne sont pas des menaces. « L'autre jour, elle était derrière ma porte, un couteau à la main, et faisait le geste de me planter ! » Autour d'elle, d'autres habitants du bâtiment confirment et une pétition a même été signée par une vingtaine de personnes. « C'est la deuxième », affirme cette mère de famille qui ne veut pas en rester là. Elle parle de faire appel à la justice et, pourquoi pas, à un ministre.
Les témoins se plaignent de vacarme, notamment au milieu de la nuit. Des vociférations - des noms d'oiseaux adressés en l'air, face à des personnes ou encore derrière une porte - et des coups sur les meubles qui réveilleraient notamment la petite. « Ça a eu des répercussions à l'école, la maîtresse m'a dit qu'elle semblait fatiguée. J'ai dû lui expliquer. » C'est au moment de ces « crises », comme les appellent les résidants, que cette femme se promènerait dehors en sous-vêtements, souvent à 4 heures du matin. Les locataires affirment même avoir fait appel aux forces de l'ordre.
Plus de porte
De pudeur, la dame ne semble pas en avoir beaucoup : « Elle change de culotte devant ma porte », explique la fameuse voisine, dans les lieux depuis trois ans, à peu près comme d'autres, également témoins.
Plusieurs auraient engagé, ou se disent sur le point de le faire, des démarches pour quitter l'immeuble. Deux « dossiers de transfert » seraient présentés en fin de semaine à la mairie de Soissons. Le maire aurait ainsi été sollicité pour régler le problème ainsi que l'Odes, bailleur de ces logements ainsi que l'organisme chargé de la curatelle dont cette personne ferait l'objet.
Organisme qui aurait changé récemment. Même la famille aurait été contactée. Selon les plaignants, leur vis-à-vis aurait même fait un séjour dans un établissement spécialisé durant un mois. Une période de répit suivie d'une autre car « elle était sous traitement ». Ce dernier a dû cesser ou être interrompu, si l'on en croit les témoignages.
En tout état de cause, le logement est ouvert à tous vents, « la porte est encore cassée », comme la fenêtre, obstruée. Ce dernier détail en choque certains, estimant que vivre dans l'obscurité n'est pas décent pour cette femme.
Cette dernière serait souvent absente la journée et l'intérieur de son logement, dont la propreté laisserait à désirer est donc visible de tous, sacs poubelle et déchets compris…
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-femme-gene-ses-voisins-en-pleine-nuit-elle-fait-sa-crise
«MA fille ne dort plus ! » C'est en premier lieu, assure-t-elle, pour son enfant de 7 ans qu'une Soissonnaise enchaîne les démarches afin de ne plus avoir à subir le comportement, qu'elle décrit gênant, d'une sexagénaire. Elle est l'une de ses plus proches voisines, dans un immeuble de la rue Pierre-Curie et affirme supporter des cris, des odeurs désagréables et un manque d'hygiène, quand ce ne sont pas des menaces. « L'autre jour, elle était derrière ma porte, un couteau à la main, et faisait le geste de me planter ! » Autour d'elle, d'autres habitants du bâtiment confirment et une pétition a même été signée par une vingtaine de personnes. « C'est la deuxième », affirme cette mère de famille qui ne veut pas en rester là. Elle parle de faire appel à la justice et, pourquoi pas, à un ministre.
Les témoins se plaignent de vacarme, notamment au milieu de la nuit. Des vociférations - des noms d'oiseaux adressés en l'air, face à des personnes ou encore derrière une porte - et des coups sur les meubles qui réveilleraient notamment la petite. « Ça a eu des répercussions à l'école, la maîtresse m'a dit qu'elle semblait fatiguée. J'ai dû lui expliquer. » C'est au moment de ces « crises », comme les appellent les résidants, que cette femme se promènerait dehors en sous-vêtements, souvent à 4 heures du matin. Les locataires affirment même avoir fait appel aux forces de l'ordre.
Plus de porte
De pudeur, la dame ne semble pas en avoir beaucoup : « Elle change de culotte devant ma porte », explique la fameuse voisine, dans les lieux depuis trois ans, à peu près comme d'autres, également témoins.
Plusieurs auraient engagé, ou se disent sur le point de le faire, des démarches pour quitter l'immeuble. Deux « dossiers de transfert » seraient présentés en fin de semaine à la mairie de Soissons. Le maire aurait ainsi été sollicité pour régler le problème ainsi que l'Odes, bailleur de ces logements ainsi que l'organisme chargé de la curatelle dont cette personne ferait l'objet.
Organisme qui aurait changé récemment. Même la famille aurait été contactée. Selon les plaignants, leur vis-à-vis aurait même fait un séjour dans un établissement spécialisé durant un mois. Une période de répit suivie d'une autre car « elle était sous traitement ». Ce dernier a dû cesser ou être interrompu, si l'on en croit les témoignages.
En tout état de cause, le logement est ouvert à tous vents, « la porte est encore cassée », comme la fenêtre, obstruée. Ce dernier détail en choque certains, estimant que vivre dans l'obscurité n'est pas décent pour cette femme.
Cette dernière serait souvent absente la journée et l'intérieur de son logement, dont la propreté laisserait à désirer est donc visible de tous, sacs poubelle et déchets compris…
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-femme-gene-ses-voisins-en-pleine-nuit-elle-fait-sa-crise
mercredi 30 mai 2012
Antony : des collégiens incommodés après un jet de bouteille
Quatre enfants du collège Anne-Frank à Antony (Hauts-de-Seine) ont été légèrement incommodés mercredi matin par les émanations d'une bouteille contenant une substance non déterminée, qui a explosé. Le flacon avait été lancé juste avant vers 10 heures dans la cour de l'établissement, selon des sources policières. Les circonstances restent à établir.
Cette bouteille d'eau de 25 cl, était remplie d'une substance «grisâtre», «un liquide vraisemblablement toxique», selon l'une des sources. Quatre collégiens ont été légèrement incommodés par ces émanations, et pris en charge par l'infirmerie du collège, avant de reprendre leur cours. La substance pourrait être «de l'acide avec de l'aluminium».
Trois jours plus tôt, le dimanche 27 mai, également à Antony, une bouteille remplie d'une substance suspecte «de couleur jaunâtre», avait été retrouvée dans un square pour enfants de la commune, selon l'une des sources. Des enfants avaient joué avec, avant de la laisser par terre. Elle avait explosé quelques instants après, selon l'une des sources. Aucun lien n'a pour l'heure été formellement établi entre les événements.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/antony-des-collegiens-incommodes-apres-un-jet-de-bouteille-30-05-2012-2024228.php
Cette bouteille d'eau de 25 cl, était remplie d'une substance «grisâtre», «un liquide vraisemblablement toxique», selon l'une des sources. Quatre collégiens ont été légèrement incommodés par ces émanations, et pris en charge par l'infirmerie du collège, avant de reprendre leur cours. La substance pourrait être «de l'acide avec de l'aluminium».
Trois jours plus tôt, le dimanche 27 mai, également à Antony, une bouteille remplie d'une substance suspecte «de couleur jaunâtre», avait été retrouvée dans un square pour enfants de la commune, selon l'une des sources. Des enfants avaient joué avec, avant de la laisser par terre. Elle avait explosé quelques instants après, selon l'une des sources. Aucun lien n'a pour l'heure été formellement établi entre les événements.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/antony-des-collegiens-incommodes-apres-un-jet-de-bouteille-30-05-2012-2024228.php
Générosité bien mal récompensée
En octobre 2010, un habitant de la région parisienne se laisse attendrir par
un coup de téléphone de l'UNADEV (Union nationale des Aveugles et Déficients
Visuels), une association qui dresse des chiens d'aveugles. Quelques jours plus
tard, il reçoit un formulaire de don mais aussi un coup de fil lui demandant ses
coordonnées bancaires, qu'il fournit en toute confiance. En fin d'année,
pourtant, il se rend compte que ses subsides ne vont pas seulement aux
croquettes des braves toutous: sur ses relevés bancaires figurent les noms de la
Blanche Porte, société de vente par correspondance, et de la Lufthansa,
compagnie aérienne allemande.
L'UNADEV confirme aux policiers qu'elle sous-traite ses recrutements de donateurs à une plate-forme téléphonique basée au Maroc. Dans cette dernière, pour toute garantie, les employés n'ont pas le droit de venir au travail avec un stylo, un papier ou leur téléphone portable...
Les chiens d'aveugles recrutent au Maroc Les limiers remontent sans peine à celui qui a reçu colis et billets d'avion. Il s'agit d'Ulrich, un Congolais de 36 ans, résidant à l'époque dans un foyer de travailleurs migrants. Hier, cet «ultime maillon d'une très longue chaîne», selon son avocat Me Stéphane Daquo, a été condamné par le tribunal correctionnel à deux mois de prison avec sursis pour complicité d'escroquerie. Il soutient pourtant qu'il pensait simplement «rendre service». Il avait été appelé du royaume chérifien par un compatriote, membre de la même ethnie que lui: «On a parlé en patois, on a évoqué le pays. On a sympathisé... » Son interlocuteur lui aurait demandé d'accepter des colis pour le compte de son frère, sans papier ni adresse. Ce dernier et d'autres venaient de Paris en train ou voiture. Ils le récompensaient d'un billet de 20€. «Il fallait quand même être bien naïf pour ne pas se douter de quelque chose...», estime le procureur Éric Boussuge.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Generosite-bien-mal-recompensee
L'UNADEV confirme aux policiers qu'elle sous-traite ses recrutements de donateurs à une plate-forme téléphonique basée au Maroc. Dans cette dernière, pour toute garantie, les employés n'ont pas le droit de venir au travail avec un stylo, un papier ou leur téléphone portable...
Les chiens d'aveugles recrutent au Maroc Les limiers remontent sans peine à celui qui a reçu colis et billets d'avion. Il s'agit d'Ulrich, un Congolais de 36 ans, résidant à l'époque dans un foyer de travailleurs migrants. Hier, cet «ultime maillon d'une très longue chaîne», selon son avocat Me Stéphane Daquo, a été condamné par le tribunal correctionnel à deux mois de prison avec sursis pour complicité d'escroquerie. Il soutient pourtant qu'il pensait simplement «rendre service». Il avait été appelé du royaume chérifien par un compatriote, membre de la même ethnie que lui: «On a parlé en patois, on a évoqué le pays. On a sympathisé... » Son interlocuteur lui aurait demandé d'accepter des colis pour le compte de son frère, sans papier ni adresse. Ce dernier et d'autres venaient de Paris en train ou voiture. Ils le récompensaient d'un billet de 20€. «Il fallait quand même être bien naïf pour ne pas se douter de quelque chose...», estime le procureur Éric Boussuge.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Generosite-bien-mal-recompensee
Il frappe sa victime et lui mange l'oreille
Vendredi soir le long week-end de Pentecôte débute. Du côté du pont des Consuls vers 21 h 30 un individu semble avoir arrosé à fortes doses d'alcool cette journée. Il a le vin (ou la bière) mauvais(e) et très belliqueux déclenche une bagarre. La rixe l'oppose entre autres à un individu de plus petite taille, père de famille âgée de 42 ans et qui a le tort de se trouver sur son chemin. Outre des coups de poing et de pied l'énervé serre sa victime et dans une sorte de geste de cannibalisme avéré lui mange à coups de mâchoires les deux tiers de l'oreille droite. On ne sait d'ailleurs où il a recraché les morceaux. Les enquêteurs et policiers n'ont rien retrouvé dans le périmètre de la rixe… La victime ensanglantée sur tout le côté droit est prise en charge par les pompiers et évacuée sur le CH de Montauban pour y revoir. Pendant ce temps-là les policiers avec plusieurs équipages et le renfort de la police municipale sont sur place pour interpeller l'auteur de cet acte inqualifiable : un SDF de 31 ans, qui est aussi un étranger en situation irrégulière. Outre son état d'ivresse manifeste, il fait plus que des difficultés envers les policiers qui l'interpellent. Il les insulte, leur crache dessus et rudoie même un représentant de l'ordre. Il est placé en garde à vue et comme les chefs d'accusation à son encontre sont nombreux et graves cette procédure passe ensuite par le parquet, la présentation au magistrat de permanence et un placement en détention provisoire. Pour aboutir à une comparution immédiate hier en début d'après-midi. Il arrive sous escorte dans le box.
Mais une fois la lecture des faits par la présidente effectuée son avocate demande le report du procès et surtout une expertise psychiatrique. Argumentant sa requête sur le fait que ce pont de Pentecôte ne lui a pas permis d'avoir accès à toutes les pièces du dossier.
El Bouazati étant d'après son casier judiciaire lourd de plusieurs condamnations en récidive légale pour des faits de violence. Le tribunal se retire et accède à cette demande en ordonnant le maintien détention du prévenu. Il sera jugé le mardi 3 juillet à 14 heures.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1364805-il-cogne-puis-mange-les-deux-tiers-de-l-oreille-droite-de-sa-victime.html
Mais une fois la lecture des faits par la présidente effectuée son avocate demande le report du procès et surtout une expertise psychiatrique. Argumentant sa requête sur le fait que ce pont de Pentecôte ne lui a pas permis d'avoir accès à toutes les pièces du dossier.
El Bouazati étant d'après son casier judiciaire lourd de plusieurs condamnations en récidive légale pour des faits de violence. Le tribunal se retire et accède à cette demande en ordonnant le maintien détention du prévenu. Il sera jugé le mardi 3 juillet à 14 heures.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1364805-il-cogne-puis-mange-les-deux-tiers-de-l-oreille-droite-de-sa-victime.html
Souris, cafards et autres bestioles... la CGT donne l’alerte à la Part-Dieu
Dans l’arrière-boutique du magasin Loisirs et Créations, une responsable retire des dossiers des étagères : « Là, c’est un trou qu’avaient fait les souris et que j’ai rebouché. Mais il y en a un nouveau qui est apparu ailleurs. C’est un problème récurrent, car notre mur est mitoyen avec un quai de chargement d’une grande surface alimentaire. On a le sentiment que l’on n’en viendra jamais à bout. »
Le phénomène est-il préoccupant ? « Je dirais que c’est à peu près une fois par mois. Soit on en trouve une, soit on a l’odeur. Bien sûr, on a notre contrat de dératisation, mais avant d’arriver chez nous, il a bien fallu que ces souris passent par les parties communes. On n’a l’impression que rien n’est fait et que tout le monde se renvoie la balle. »
La Part-Dieu serait-elle infestée de nuisibles… « Si on cherche, bien sûr que l’on trouvera toujours quelque chose. Mais dire que c’est la norme et que l’on s’en fiche, c’est faux », rétorque Eric Amsellem, président des commerçants.
« D’importants moyens financiers sont mis en œuvre pour la dératisation, mais dans ce domaine, tout le monde sait que l’on fait surtout du curatif, et qu’il est impossible d’être à 100 % tout le temps. Surtout dans un lieu où il y a un tel brassage de marchandises. C’est dommage, sous prétexte de vouloir s’en prendre à quelques enseignes, d’en faire un cliché qui fait du mal à tout le monde », ajoute-t-il.
Un cliché ? Pas pour le syndicat CGT qui a récemment tiré la sonnette d’alarme : « La présence de nuisibles devient selon nous préoccupante, notamment dans les enseignes alimentaires et de restauration. Nous ne voulons pas exagérer le phénomène, mais pas le nier non plus. Dans des enseignes sensibles, le premier travail des employés est de gratter chaque matin des crottes. Les nombreux témoignages qui nous reviennent nous amènent à penser que la dératisation n’est pas efficace et qu’il faut réagir », explique Marie-Hélène Thomet, déléguée du centre commercial.
Pour la CGT........LIRE LA SUITE SUR CE LIEN...... http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/30/souris-cafards-et-autres-bestioles-la-cgt-donne-l-alerte-a-la-part-dieu
Le phénomène est-il préoccupant ? « Je dirais que c’est à peu près une fois par mois. Soit on en trouve une, soit on a l’odeur. Bien sûr, on a notre contrat de dératisation, mais avant d’arriver chez nous, il a bien fallu que ces souris passent par les parties communes. On n’a l’impression que rien n’est fait et que tout le monde se renvoie la balle. »
La Part-Dieu serait-elle infestée de nuisibles… « Si on cherche, bien sûr que l’on trouvera toujours quelque chose. Mais dire que c’est la norme et que l’on s’en fiche, c’est faux », rétorque Eric Amsellem, président des commerçants.
« D’importants moyens financiers sont mis en œuvre pour la dératisation, mais dans ce domaine, tout le monde sait que l’on fait surtout du curatif, et qu’il est impossible d’être à 100 % tout le temps. Surtout dans un lieu où il y a un tel brassage de marchandises. C’est dommage, sous prétexte de vouloir s’en prendre à quelques enseignes, d’en faire un cliché qui fait du mal à tout le monde », ajoute-t-il.
Un cliché ? Pas pour le syndicat CGT qui a récemment tiré la sonnette d’alarme : « La présence de nuisibles devient selon nous préoccupante, notamment dans les enseignes alimentaires et de restauration. Nous ne voulons pas exagérer le phénomène, mais pas le nier non plus. Dans des enseignes sensibles, le premier travail des employés est de gratter chaque matin des crottes. Les nombreux témoignages qui nous reviennent nous amènent à penser que la dératisation n’est pas efficace et qu’il faut réagir », explique Marie-Hélène Thomet, déléguée du centre commercial.
Pour la CGT........LIRE LA SUITE SUR CE LIEN...... http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/30/souris-cafards-et-autres-bestioles-la-cgt-donne-l-alerte-a-la-part-dieu
Tabassé devant la discothèque
Un Rethélois, âgé de 25 ans, a été emmené à l'hôpital de Reims dans un état critique.
Dimanche matin, vers 6 heures, il a été retrouvé dans un piteux état devant la porte d'entrée de la discothèque La Marlière, après avoir été passé à tabac. Il souffre de plusieurs contusions et a plusieurs côtes cassées. La victime a été transportée, dans un premier temps, à l'hôpital de Manchester, mais les médecins ont jugé son état suffisamment grave pour envisager son transfert au centre hospitalier et universitaire de Reims où le jeune homme a été placé en soins intensifs.
Pour savoir ce qui s'est réellement passé à l'intérieur et à l'extérieur de la discothèque, pour connaître l'auteur de cette agression, le parquet de Charleville-Mézières a confié l'enquête à la communauté de brigades de Flize qui lance un appel à témoin auprès des personnes qui étaient présentes à la discothèque dans la nuit de samedi à dimanche, afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cette violente agression.
Les militaires souhaitent aussi recueillir les témoignages de hockeyeurs qui se trouvaient, a priori, sur le parking de la discothèque au moment des faits, selon un premier témoin interrogé.
Contacter la brigade de Flize au 03.24.54.01.05. ou le capitaine Philippe Patelet, directeur d'enquête, au 06.72.17.11.08.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/tabasse-devant-la-discotheque
Dimanche matin, vers 6 heures, il a été retrouvé dans un piteux état devant la porte d'entrée de la discothèque La Marlière, après avoir été passé à tabac. Il souffre de plusieurs contusions et a plusieurs côtes cassées. La victime a été transportée, dans un premier temps, à l'hôpital de Manchester, mais les médecins ont jugé son état suffisamment grave pour envisager son transfert au centre hospitalier et universitaire de Reims où le jeune homme a été placé en soins intensifs.
Pour savoir ce qui s'est réellement passé à l'intérieur et à l'extérieur de la discothèque, pour connaître l'auteur de cette agression, le parquet de Charleville-Mézières a confié l'enquête à la communauté de brigades de Flize qui lance un appel à témoin auprès des personnes qui étaient présentes à la discothèque dans la nuit de samedi à dimanche, afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cette violente agression.
Les militaires souhaitent aussi recueillir les témoignages de hockeyeurs qui se trouvaient, a priori, sur le parking de la discothèque au moment des faits, selon un premier témoin interrogé.
Contacter la brigade de Flize au 03.24.54.01.05. ou le capitaine Philippe Patelet, directeur d'enquête, au 06.72.17.11.08.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/tabasse-devant-la-discotheque
mardi 29 mai 2012
« Marre des agressions ! »
La situation avait tendance à s’arranger. Le directeur de Keolis (CTPM), Jean-Claude Vetter, le confirme. « Depuis plusieurs mois et la mise en place des agents d’ambiance, les résultats s’amélioraient. Je ne dis pas qu’ils sont satisfaisants. Ils sont moins pires. La situation semblait plus calme ». Mais en l’espace de 24 heures, trois faits de violence se sont produits. Le premier vendredi soir aux Buis à Valentigney (notre édition de dimanche). Un bus mais aussi plusieurs véhicules ont été pris pour cible dans un caillassage en règle, à la suite d’une interpellation. Samedi soir, rebelote. Cette fois les faits se sont produits dans un bus à Audincourt. Selon Jean-Claude Vetter, l’agression a eu lieu à 19 h hier, en approche du temple d’Audincourt. Un groupe de trois marginaux (dont une femme) fortement pris de boisson a commencé à perturber la tranquillité des passagers. Des agents de la CTPM sont intervenus, ce qui n’a pas été au goût d’un des marginaux, connu déjà pour des faits de violence et qui a rossé violemment deux agents, cassant une dent à l’un et tuméfiant l’œil de l’autre.
« On en a marre des agressions », tonnaient, ce matin, les chauffeurs de bus qui se sont mis en grève. Un mouvement suivi à « 95 % », assurait Hugues Métille, délégué Unsa. Lui et ses collègues réclamaient une réunion d’urgence sur la sécurité. Elle a eu lieu dans l’après-midi, avec autour de la table, les syndicats, la direction de Keolis, le sous-préfet, des représentants de la gendarmerie et de la police, mais aussi Jacques Hélias, vice-président de l’agglo chargé des questions de transports et le maire de Valentigney. La présence de ce dernier était fortement souhaitée par les syndicats. « Il y a un problème de sécurité sur Les Buis », déclare encore Hugues Méthyle.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/29/marre-des-agressions
« On en a marre des agressions », tonnaient, ce matin, les chauffeurs de bus qui se sont mis en grève. Un mouvement suivi à « 95 % », assurait Hugues Métille, délégué Unsa. Lui et ses collègues réclamaient une réunion d’urgence sur la sécurité. Elle a eu lieu dans l’après-midi, avec autour de la table, les syndicats, la direction de Keolis, le sous-préfet, des représentants de la gendarmerie et de la police, mais aussi Jacques Hélias, vice-président de l’agglo chargé des questions de transports et le maire de Valentigney. La présence de ce dernier était fortement souhaitée par les syndicats. « Il y a un problème de sécurité sur Les Buis », déclare encore Hugues Méthyle.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/29/marre-des-agressions
Meurtre à Saint-Blaise : la piste de la guerre des dealeurs
Un règlement de comptes entre dealeurs sur fond de trafic de drogue : trois jours après la mort d’un homme de 24 ans, abattu en pleine rue samedi matin dans le quartier Saint-Blaise (XXe), voilà la thèse que privilégiaient lundi les policiers de la 2e division de police judiciaire chargée de l’enquête. La victime, domiciliée dans le secteur et décrite comme un jeune homme sans histoires par ses amis, est en fait déjà très connue des services de police pour des affaires de stupéfiants.
L’un de ses frères est mort il y a deux ans, abattu dans le cadre d’un règlement de comptes. Un autre frère est actuellement en détention. « Et lui-même était considéré comme une personnalité montante du trafic de drogue dans cette zone du sud du XXe », indique-t-on dans l’entourage de l’enquête. A-t-il été victime d’une guerre de « territoire »? D’une transaction qui tourne mal?
Le quartier placé sous haute surveillance policère
Seule certitude à ce stade de l’enquête : il a été tué de deux balles dans l’abdomen par un homme âgé d’une vingtaine d’années qu’il connaissait visiblement et avec qui il venait d’avoir une violente altercation verbale. La scène s’est jouée en quelques minutes samedi peu après midi, au bas de la rue Saint-Blaise très fréquentée à cette heure et sous les yeux de nombreux témoins médusés.
Selon plusieurs d’entre eux, le tireur a très rapidement sorti une arme et a fait feu à bout portant sur sa victime avant de s’enfuir à pied. L’auteur présumé des tirs aurait été identifié et son domicile perquisitionné. Mais hier soir, d’après nos informations, les hommes de la police judiciaire n’avaient pas encore pu l’interpeller. Durant tout le week-end, dans les environs de la rue Saint-Blaise placés sous haute surveillance, la présence policière est cependant restée extrêmement discrète. Histoire de ne pas envenimer l’atmosphère dans un quartier considéré comme « sensible ». Frédérique Calandra, la maire (PS) du XXe arrondissement qui est allée à la rencontre des riverains hier après-midi, a fait part de sa « consternation » après ce meurtre en pleine rue. Mais elle a aussi appelé à « ne surtout pas stigmatiser tout un quartier de Paris après ce drame ».
.« Le secteur Saint-Blaise, très dense, très enclavé, est une aberration urbanistique héritée des années 1970 que l’on essaie d’améliorer dans le cadre du GPRU (grand projet de renouvellement urbain). On y rencontre des problèmes de petite délinquance, des problèmes d’incivilités. Mais ce qui s’est passé ici samedi relève d’une tout autre dimension du banditisme. Une dimension heureusement rarissime dans le XXe comme dans le reste de la capitale », conclut l’élue.http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75020/meurtre-a-saint-blaise-la-piste-de-la-guerre-des-dealeurs-29-05-2012-2022361.php
L’un de ses frères est mort il y a deux ans, abattu dans le cadre d’un règlement de comptes. Un autre frère est actuellement en détention. « Et lui-même était considéré comme une personnalité montante du trafic de drogue dans cette zone du sud du XXe », indique-t-on dans l’entourage de l’enquête. A-t-il été victime d’une guerre de « territoire »? D’une transaction qui tourne mal?
Le quartier placé sous haute surveillance policère
Seule certitude à ce stade de l’enquête : il a été tué de deux balles dans l’abdomen par un homme âgé d’une vingtaine d’années qu’il connaissait visiblement et avec qui il venait d’avoir une violente altercation verbale. La scène s’est jouée en quelques minutes samedi peu après midi, au bas de la rue Saint-Blaise très fréquentée à cette heure et sous les yeux de nombreux témoins médusés.
Selon plusieurs d’entre eux, le tireur a très rapidement sorti une arme et a fait feu à bout portant sur sa victime avant de s’enfuir à pied. L’auteur présumé des tirs aurait été identifié et son domicile perquisitionné. Mais hier soir, d’après nos informations, les hommes de la police judiciaire n’avaient pas encore pu l’interpeller. Durant tout le week-end, dans les environs de la rue Saint-Blaise placés sous haute surveillance, la présence policière est cependant restée extrêmement discrète. Histoire de ne pas envenimer l’atmosphère dans un quartier considéré comme « sensible ». Frédérique Calandra, la maire (PS) du XXe arrondissement qui est allée à la rencontre des riverains hier après-midi, a fait part de sa « consternation » après ce meurtre en pleine rue. Mais elle a aussi appelé à « ne surtout pas stigmatiser tout un quartier de Paris après ce drame ».
.« Le secteur Saint-Blaise, très dense, très enclavé, est une aberration urbanistique héritée des années 1970 que l’on essaie d’améliorer dans le cadre du GPRU (grand projet de renouvellement urbain). On y rencontre des problèmes de petite délinquance, des problèmes d’incivilités. Mais ce qui s’est passé ici samedi relève d’une tout autre dimension du banditisme. Une dimension heureusement rarissime dans le XXe comme dans le reste de la capitale », conclut l’élue.http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75020/meurtre-a-saint-blaise-la-piste-de-la-guerre-des-dealeurs-29-05-2012-2022361.php
Quatre voleurs interpellés hier dans une casse auto
La casse auto Tilt auto, route de Narbonne à Nissan-lès-Ensérunes, a été cambriolée dans la nuit de dimanche à lundi pour la troisième fois depuis le début de l’année. Les militaires de la compagnie de Béziers ont interpellé quatre des six auteurs présumés de ce cambriolage après une rocambolesque course-poursuite qui aura duré un peu plus de six heures de temps entre Nissan-lès-Ensérunes et Montady.
Il était 3 h, quand les gendarmes d’Olonzac sont appelés par les deux vigiles de l’entreprise. Un service de gardiennage mis en place il y a peu de temps. Ils leur signalent qu’un cambriolage de la casse est en cours et que des individus ont pénétré dans l’enceinte de Tilt auto. Les militaires arrivent sur place et sont immédiatement rejoints par des renforts du Peloton de surveillance et d’investigation de la gendarmerie (Psig) et encore d’autres de la brigade de recherche de la compagnie de Béziers
.Les mis en cause ont garé un véhicule, en l’occurrence une camionnette, derrière les bâtiments de la société à l’abri des regards, mais prêt à être rempli de matériel volé. Pendant leur cambriolage, les suspects ont jeté des pneus, mais aussi des bas de caisse et encore de nombreux autoradios par-dessus la clôture afin de les charger plus tard.
Les hommes du lieutenant Rieux, commandant la brigade de Capestang, se sont installés en planque. Ils vont réussir à interpeller deux hommes qui venaient récupérer la camionnette afin de la charger. Tous les deux sont originaires des pays de l’Est et viennent de Perpignan.
Les quatre autres suspects prennent alors la fuite à travers les vignes, dans le noir. Les gendarmes ne parviennent pas à les rattraper. Un peu plus tard, dans le début de matinée des témoins signalent aux gendarmes que quatre individus suspects font du stop sur la route de Capestang. Ils souhaitent être conduits à Perpignan. Les enquêteurs se rendent aussitôt sur place, mais encore une fois, tous s’enfuient.
Le commandant de la compagnie de Béziers, Rudy Ropital, demande alors des renforts aériens pour repérer les fuyards qui sont, à nouveau, cachés dans les vignes et donc difficilement visible depuis le sol. Douze militaires sont aussi appelés en renfort. Grâce à ces moyens, un individu est retrouvé au domaine de Soustre avec le concours de témoignages. Un autre sera aussi récupéré à Poilhes, toujours grâce à des témoins et alors qu’il fait du stop.
Tous ont été placés en garde à vue à la brigade de Capestang. Une enquête est ouverte pour interpeller l’ensemble des protagonistes de cette affaire.
http://www.midilibre.fr/2012/05/28/quatre-voleurs-interpelles-hier-dans-une-casse-auto,508103.php
Il était 3 h, quand les gendarmes d’Olonzac sont appelés par les deux vigiles de l’entreprise. Un service de gardiennage mis en place il y a peu de temps. Ils leur signalent qu’un cambriolage de la casse est en cours et que des individus ont pénétré dans l’enceinte de Tilt auto. Les militaires arrivent sur place et sont immédiatement rejoints par des renforts du Peloton de surveillance et d’investigation de la gendarmerie (Psig) et encore d’autres de la brigade de recherche de la compagnie de Béziers
.Les mis en cause ont garé un véhicule, en l’occurrence une camionnette, derrière les bâtiments de la société à l’abri des regards, mais prêt à être rempli de matériel volé. Pendant leur cambriolage, les suspects ont jeté des pneus, mais aussi des bas de caisse et encore de nombreux autoradios par-dessus la clôture afin de les charger plus tard.
Les hommes du lieutenant Rieux, commandant la brigade de Capestang, se sont installés en planque. Ils vont réussir à interpeller deux hommes qui venaient récupérer la camionnette afin de la charger. Tous les deux sont originaires des pays de l’Est et viennent de Perpignan.
Les quatre autres suspects prennent alors la fuite à travers les vignes, dans le noir. Les gendarmes ne parviennent pas à les rattraper. Un peu plus tard, dans le début de matinée des témoins signalent aux gendarmes que quatre individus suspects font du stop sur la route de Capestang. Ils souhaitent être conduits à Perpignan. Les enquêteurs se rendent aussitôt sur place, mais encore une fois, tous s’enfuient.
Le commandant de la compagnie de Béziers, Rudy Ropital, demande alors des renforts aériens pour repérer les fuyards qui sont, à nouveau, cachés dans les vignes et donc difficilement visible depuis le sol. Douze militaires sont aussi appelés en renfort. Grâce à ces moyens, un individu est retrouvé au domaine de Soustre avec le concours de témoignages. Un autre sera aussi récupéré à Poilhes, toujours grâce à des témoins et alors qu’il fait du stop.
Tous ont été placés en garde à vue à la brigade de Capestang. Une enquête est ouverte pour interpeller l’ensemble des protagonistes de cette affaire.
http://www.midilibre.fr/2012/05/28/quatre-voleurs-interpelles-hier-dans-une-casse-auto,508103.php
Aux dires de son avocat, un Châlonnais « passé à tabac » par les policiers
Les policiers châlonnais auraient-ils eu la main leste ? Me Jessy Lefèvre en est convaincu. Photos à l'appui, il montre dans quel état il a trouvé son client à l'issue d'une garde à vue.
«PAS de commentaires tant que l'enquête n'est pas bouclée. » Porte verrouillée, côté police. Mais grande ouverte, côté défense.
Avocat de permanence, Me Jessy Lefèvre a trouvé préoccupant l'état dans lequel se trouvait le Châlonnais qu'il devait assister au cours d'une audience devant le juge des libertés et de la détention vendredi après-midi. « Il présentait des marques de coups sur le visage, au niveau de son œil et de son arcade sourcilière gauches. D'abondantes traces de sang maculaient également sa chemise. »
A en croire les policiers, expose-t-il, son client les aurait insultés. « Il était violent et en situation de rébellion, ce qui justifiait selon eux le recours à la force. Mais en aucun cas de façon si disproportionnée. »
Tout commence jeudi après-midi au magasin Match dans le quartier du Verbeau. Ahmed Mandi s'y trouve accompagné de son amie. « Une altercation éclate entre lui et deux autres individus », raconte Me Lefèvre.
Arrêt vasculaire cérébral
Le vigile intervient pour les séparer. Sujet à des crises d'épilepsie, précise l'avocat sparnacien, le Châlonnais de 41 ans n'y coupe pas. Appelés en renfort, les policiers l'interpellent malgré tout. Ils le placent en garde à vue. « Avant ou après, lui tapent dessus. » L'avocat sparnacien n'hésite pas à parler de « passage à tabac ». En plus de dénoncer la violence des policiers châlonnais, il s'étonne que les secours n'aient pas été appelés au magasin Match alors que son client faisait une crise d'épilepsie. Il doute de la version policière, selon laquelle Ahmed Mandi aurait cherché à en découdre avec eux.
« Il est taillé comme une crevette », décrit-il, « plutôt maigre et pas très musclé. En situation de handicap depuis un arrêt vasculaire cérébral survenu en 1999, il est loin d'être au mieux de sa forme. »
Mais le Châlonnais n'a pas que des antécédents médicaux. « Il est connu des services de police. » Son casier judiciaire comporte ainsi 9 mentions. Et peut-être bientôt une de plus, après passage ce mardi devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne selon la procédure de comparution immédiate.
Marques de coups au visage ou pas, il est poursuivi pour des faits d'outrages, rébellion et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, ainsi que pour des faits de violences sur le vigile du magasin. Ce, en état d'ivresse et de récidive légale.
Il est aussi poursuivi pour avoir détenu et transporté des produits stupéfiants. En l'occurrence, 9 grammes de résine de cannabis.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/aux-dires-de-son-avocat-un-chalonnais-passe-a-tabac-par-les-policiers
«PAS de commentaires tant que l'enquête n'est pas bouclée. » Porte verrouillée, côté police. Mais grande ouverte, côté défense.
Avocat de permanence, Me Jessy Lefèvre a trouvé préoccupant l'état dans lequel se trouvait le Châlonnais qu'il devait assister au cours d'une audience devant le juge des libertés et de la détention vendredi après-midi. « Il présentait des marques de coups sur le visage, au niveau de son œil et de son arcade sourcilière gauches. D'abondantes traces de sang maculaient également sa chemise. »
A en croire les policiers, expose-t-il, son client les aurait insultés. « Il était violent et en situation de rébellion, ce qui justifiait selon eux le recours à la force. Mais en aucun cas de façon si disproportionnée. »
Tout commence jeudi après-midi au magasin Match dans le quartier du Verbeau. Ahmed Mandi s'y trouve accompagné de son amie. « Une altercation éclate entre lui et deux autres individus », raconte Me Lefèvre.
Arrêt vasculaire cérébral
Le vigile intervient pour les séparer. Sujet à des crises d'épilepsie, précise l'avocat sparnacien, le Châlonnais de 41 ans n'y coupe pas. Appelés en renfort, les policiers l'interpellent malgré tout. Ils le placent en garde à vue. « Avant ou après, lui tapent dessus. » L'avocat sparnacien n'hésite pas à parler de « passage à tabac ». En plus de dénoncer la violence des policiers châlonnais, il s'étonne que les secours n'aient pas été appelés au magasin Match alors que son client faisait une crise d'épilepsie. Il doute de la version policière, selon laquelle Ahmed Mandi aurait cherché à en découdre avec eux.
« Il est taillé comme une crevette », décrit-il, « plutôt maigre et pas très musclé. En situation de handicap depuis un arrêt vasculaire cérébral survenu en 1999, il est loin d'être au mieux de sa forme. »
Mais le Châlonnais n'a pas que des antécédents médicaux. « Il est connu des services de police. » Son casier judiciaire comporte ainsi 9 mentions. Et peut-être bientôt une de plus, après passage ce mardi devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne selon la procédure de comparution immédiate.
Marques de coups au visage ou pas, il est poursuivi pour des faits d'outrages, rébellion et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, ainsi que pour des faits de violences sur le vigile du magasin. Ce, en état d'ivresse et de récidive légale.
Il est aussi poursuivi pour avoir détenu et transporté des produits stupéfiants. En l'occurrence, 9 grammes de résine de cannabis.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/aux-dires-de-son-avocat-un-chalonnais-passe-a-tabac-par-les-policiers
lundi 28 mai 2012
Saint-Nicolas. Le plafond de l'église s'effondre
Incontestablement, les dieux étaient du côté de Saint-Nicolas-de-la-Grave hier où l'office du dimanche devait, comme à l'accoutumée, se dérouler à 11 heures. Mais une heure plus tôt, une partie du plafond de cet édifice du XVe siècle est tombé. Par chance, l'église était encore vide à cet instant. Par chance également cette partie supérieure de l'édifice constituée de plâtres et de bois, située à hauteur des cloches s'est effondrée sur un balcon inférieur, épargnant ainsi en grande partie le cœur de l'église. Joël Capayrou, le maire de la commune, en convient : « Nous avons eu de la chance ». Le premier magistrat Nicolaïte confirme que la structure de l'église était un peu fatiguée et que des travaux étaient envisagés. Les vieilles pierres de l'église n'auront donc pas attendu la venue des maçons. « Dès mardi, nous allons envisager la situation et mesurer l'ampleur des dégâts », précise encore le maire. En attendant, l'église située au centre du village est fermée « jusqu'à nouvel ordre». Hier, les paroissiens ont dû rejoindre Caumont pour suivre leur messe.
Il est encore trop tôt pour expliquer les raisons de cet éboulement. Il est possible que les dernières pluies abondantes aient fait travailler le terrain et bousculé un peu plus un édifice déjà fragilisé. Dernièrement, d'autres églises du département (à Lafrançaise et Montauban notamment) ont subi des dommages de même nature, semble-t-il provoqués par des mouvements de terrain.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363455-si-vous-avez-entre-16-et-90-ans.html
Il est encore trop tôt pour expliquer les raisons de cet éboulement. Il est possible que les dernières pluies abondantes aient fait travailler le terrain et bousculé un peu plus un édifice déjà fragilisé. Dernièrement, d'autres églises du département (à Lafrançaise et Montauban notamment) ont subi des dommages de même nature, semble-t-il provoqués par des mouvements de terrain.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363455-si-vous-avez-entre-16-et-90-ans.html
La voiture fonce sur la BNP
L'accident s'est produit hier matin, à 8 heures, à La Patte-d'Oie à Séméac, autrement appelé le Bout-du-Pont. Un automobiliste, qui arrivait apparemment un peu trop vite d'Aureilhan et se dirigeait vers Séméac, aurait mal négocié la légère courbe à cet endroit. Il a poursuivi son chemin tout droit, arrachant un potelet en bois au bord du trottoir pour finir sa course dans l'entrée de l'agence séméacaise de la BNP, à quelques centimètres du distribanque. Si celui-ci a été épargné, l'entrée de la banque et la cloison ont littéralement explosé, laissant apparaître la salle située derrière le distributeur de billets, des rouleaux de papier jonchant le sol. Sous le choc, l'avant de la Saxo a complètement été désintégré. Les passagers, apparemment au nombre de deux, n'ont semble-t-il pas été blessés et se sont enfuis. Quand les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux, il n'y avait plus personne.
Après l'arrivée des policiers, des barrières de protection ont été installées devant la banque et un agent de sécurité, alerté à 8 heures par la sirène, assurait la surveillance. Les nombreux passants et riverains, qui fréquentent en ce dimanche matin cette entrée de la ville de Tarbes particulièrement animée en raison de la présence de plusieurs commerces de proximité, n'hésitaient pas à faire une halte pour discuter, interrogeant pour savoir ce qui avait pu se passer, pensant que l'agence bancaire avait été cambriolée.
« Heureusement que personne ne retirait des billets ou ne passait à ce moment-là sur le trottoir. Il aurait pu y avoir un drame », soulignait un monsieur posté devant l'établissement bancaire.
Une enquête est en cours pour retrouver le propriétaire du véhicule, qui a été évacué dans la casse de l'entreprise de dépannage Grisenti.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363389-la-voiture-fonce-sur-la-bnp.html
Après l'arrivée des policiers, des barrières de protection ont été installées devant la banque et un agent de sécurité, alerté à 8 heures par la sirène, assurait la surveillance. Les nombreux passants et riverains, qui fréquentent en ce dimanche matin cette entrée de la ville de Tarbes particulièrement animée en raison de la présence de plusieurs commerces de proximité, n'hésitaient pas à faire une halte pour discuter, interrogeant pour savoir ce qui avait pu se passer, pensant que l'agence bancaire avait été cambriolée.
« Heureusement que personne ne retirait des billets ou ne passait à ce moment-là sur le trottoir. Il aurait pu y avoir un drame », soulignait un monsieur posté devant l'établissement bancaire.
Une enquête est en cours pour retrouver le propriétaire du véhicule, qui a été évacué dans la casse de l'entreprise de dépannage Grisenti.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363389-la-voiture-fonce-sur-la-bnp.html
Dans la nuit, le feu dévaste le camp rom
Petit à petit, la vie a repris son cours dans ce camp de fortune en face du Zénith Sud. Mais la désolation prévalait hier matin.
Dans la nuit de samedi à dimanche, peu après 2 h, un incendie s’est déclaré à bord d’une caravane. Les flammes vont se propager et détruire neuf caravanes et cinq voitures avant que l’important dispositif de pompiers ne parvienne à circonscrire le feu. Sur ce terrain (l’un des trois terrains tolérés par la mairie avec ceux d’Euromédecine et de Grammont), tous les Roms étaient affairés à tenter de remettre en état ce qui pouvait l’être.
Le campement a été légèrement déplacé mais les 150 personnes qui le composent n’ont pas voulu le quitter. Selon un proche de l’enquête, "les Roms n’ont pas souhaité être relogés. Ils préfèrent rester sur le camp."
Un incendie a priori d’origine accidentelle
L’enquête a été confiée à la direction départementale de la Sécurité publique qui a dépêché, hier matin, une équipe du Lips, le Laboratoire interrégional de police scientifique. Ce dernier était sur place pour procéder aux premières constatations. "Il faudra plusieurs jours pour analyser les indices que nous avons relevés mais nous partons sur un incendie accidentel, dont la cause est indéterminée."
L’impressionnant sinistre en pleine nuit a mobilisé les casernes de Montaubérou et de La Paillade, une trentaine d’hommes, trois lances et une lance à mousse. Selon un pompier sur place, "la proximité des véhicules a permis aux flammes de se propager rapidement. Dans ce genre de campement, ça part très facilement."
Fort heureusement, le feu n’a pas touché les caravanes habitées. Il n’y a pas de blessé à déplorer.
http://www.midilibre.fr/2012/05/27/dans-la-nuit-le-feu-devaste-le-camp-rom,507620.php
Dans la nuit de samedi à dimanche, peu après 2 h, un incendie s’est déclaré à bord d’une caravane. Les flammes vont se propager et détruire neuf caravanes et cinq voitures avant que l’important dispositif de pompiers ne parvienne à circonscrire le feu. Sur ce terrain (l’un des trois terrains tolérés par la mairie avec ceux d’Euromédecine et de Grammont), tous les Roms étaient affairés à tenter de remettre en état ce qui pouvait l’être.
Le campement a été légèrement déplacé mais les 150 personnes qui le composent n’ont pas voulu le quitter. Selon un proche de l’enquête, "les Roms n’ont pas souhaité être relogés. Ils préfèrent rester sur le camp."
Un incendie a priori d’origine accidentelle
L’enquête a été confiée à la direction départementale de la Sécurité publique qui a dépêché, hier matin, une équipe du Lips, le Laboratoire interrégional de police scientifique. Ce dernier était sur place pour procéder aux premières constatations. "Il faudra plusieurs jours pour analyser les indices que nous avons relevés mais nous partons sur un incendie accidentel, dont la cause est indéterminée."
L’impressionnant sinistre en pleine nuit a mobilisé les casernes de Montaubérou et de La Paillade, une trentaine d’hommes, trois lances et une lance à mousse. Selon un pompier sur place, "la proximité des véhicules a permis aux flammes de se propager rapidement. Dans ce genre de campement, ça part très facilement."
Fort heureusement, le feu n’a pas touché les caravanes habitées. Il n’y a pas de blessé à déplorer.
http://www.midilibre.fr/2012/05/27/dans-la-nuit-le-feu-devaste-le-camp-rom,507620.php
Dégradations au cimetière d'Orzy
Des plaques cassées, des croix fendues, des vases pulvérisés, des pots de fleurs éparpillées, le local de la commune dégradé, les vitres brisées, les affiches décollées… et l'allée principale habituellement fleurie complètement ravagée, c'est ainsi que le gardien a découvert l'état déplorable du cimetière d'Orzy, vendredi soir, vers 19 heures.
Des dégradations observées essentiellement sur des tombes situées dans la deuxième allée.
Immédiatement alertés, les services de gendarmerie se sont rendus sur place, et ont procédé aux constatations d'usage.
Un Revinois concerné par ces faits, la croix reposant sur la tombe d'un de ses aïeux ayant été brisée, est venu nous alerter hier matin. Présent sur les lieux le soir même, il raconte, encore choqué et consterné : « C'est lamentable et honteux. Je n'en ai pas dormi de la nuit. En arrivant, il y avait une bouteille d'alcool vide à l'entrée par terre. On a retrouvé des plaques commémoratives jusque sur les grilles d'évacuation des eaux. Vraisemblablement, ils ont dû attraper des plaques et les jeter contre les tombes. Je ne sais pas ce qui a pu leur traverser la tête pour faire ça ! J'espère que le ou les coupables seront vite retrouvés et qu'ils prennent conscience de ce qu'ils ont fait. Imaginez les personnes qui viennent visiter leurs défunts, au 1er novembre par exemple, et qui voient ça ! Le cimetière n'est pas un lieu de récréation ! ». Ce Revinois estimant avoir été le moins touché par ces profanations, n'a pas voulu porter plainte mais reste catastrophé et attristé par ces comportements indécents et pour le moins irrespectueux.
Par contre, hier soir, une famille, victime également de ces dégradations est allée déposer plainte auprès des services de la gendarmerie. Une enquête a été ouverte par la compagnie afin d'identifier et retrouver le ou les auteurs de ces actes de vandalisme.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/degradations-au-cimetiere-dorzy
Des dégradations observées essentiellement sur des tombes situées dans la deuxième allée.
Immédiatement alertés, les services de gendarmerie se sont rendus sur place, et ont procédé aux constatations d'usage.
Un Revinois concerné par ces faits, la croix reposant sur la tombe d'un de ses aïeux ayant été brisée, est venu nous alerter hier matin. Présent sur les lieux le soir même, il raconte, encore choqué et consterné : « C'est lamentable et honteux. Je n'en ai pas dormi de la nuit. En arrivant, il y avait une bouteille d'alcool vide à l'entrée par terre. On a retrouvé des plaques commémoratives jusque sur les grilles d'évacuation des eaux. Vraisemblablement, ils ont dû attraper des plaques et les jeter contre les tombes. Je ne sais pas ce qui a pu leur traverser la tête pour faire ça ! J'espère que le ou les coupables seront vite retrouvés et qu'ils prennent conscience de ce qu'ils ont fait. Imaginez les personnes qui viennent visiter leurs défunts, au 1er novembre par exemple, et qui voient ça ! Le cimetière n'est pas un lieu de récréation ! ». Ce Revinois estimant avoir été le moins touché par ces profanations, n'a pas voulu porter plainte mais reste catastrophé et attristé par ces comportements indécents et pour le moins irrespectueux.
Par contre, hier soir, une famille, victime également de ces dégradations est allée déposer plainte auprès des services de la gendarmerie. Une enquête a été ouverte par la compagnie afin d'identifier et retrouver le ou les auteurs de ces actes de vandalisme.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/degradations-au-cimetiere-dorzy
dimanche 27 mai 2012
Un enfant s'est échappé d'une crèche
La mère d'un enfant de 2 ans et demi a déposé plainte après que son fils s'est échappé de sa crèche au Barp (Gironde) pour traverser une rue très fréquentée avant d'être recueilli sain et sauf par une commerçante, indique aujourd'hui la gendarmerie.
Les faits se sont produits vendredi en fin de matinée. L'enfant, prénommé Enzo, aurait échappé à la surveillance du personnel de la crèche municipale du Barp, au sud de Bordeaux, et profité d'une porte laissée entrouverte pour sortir du bâtiment. Il a alors réussi à traverser une rue très fréquentée qui relie la commune à l'autoroute A63, avant d'être recueilli par une esthéticienne travaillant en face de la crèche.
Entre-temps, un automobiliste qui avait dû freiner pour laisser passer l'enfant avait de son côté prévenu la maire du Barp, Christiane Dornon, selon le quotidien régional Sud Ouest. La mère d'Enzo, Aurore Forment, est ensuite venue le récupérer. Elle a déposé plainte samedi à la brigade de gendarmerie de Belin-Beliet qui est chargée de l'enquête, a indiqué la gendarmerie.
"C'est inadmissible. Mon fils aurait pu se faire écraser (...) Il y a quand même quatre portes à franchir pour sortir, des portes dont les poignées sont hors de portée des enfants", a-t-elle déclaré à Sud Ouest. Sollicitée par l'AFP, Mme Dornon n'était pas joignable dimanche.
"C'est une faute professionnelle très grave", a toutefois réagi l'élue auprès de France Bleu Gironde. "Je suis atterrée (...) Je me sens responsable du personnel qui a été d'une incompétence flagrante", a-t-elle ajouté, rappelant que le jour où Enzo s'est échappé, cinq adultes encadraient les 16 enfants présents. Une enquête administrative a été diligentée par la mairie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/27/97001-20120527FILWWW00232-un-enfant-s-est-echappe-d-une-creche.php
Les faits se sont produits vendredi en fin de matinée. L'enfant, prénommé Enzo, aurait échappé à la surveillance du personnel de la crèche municipale du Barp, au sud de Bordeaux, et profité d'une porte laissée entrouverte pour sortir du bâtiment. Il a alors réussi à traverser une rue très fréquentée qui relie la commune à l'autoroute A63, avant d'être recueilli par une esthéticienne travaillant en face de la crèche.
Entre-temps, un automobiliste qui avait dû freiner pour laisser passer l'enfant avait de son côté prévenu la maire du Barp, Christiane Dornon, selon le quotidien régional Sud Ouest. La mère d'Enzo, Aurore Forment, est ensuite venue le récupérer. Elle a déposé plainte samedi à la brigade de gendarmerie de Belin-Beliet qui est chargée de l'enquête, a indiqué la gendarmerie.
"C'est inadmissible. Mon fils aurait pu se faire écraser (...) Il y a quand même quatre portes à franchir pour sortir, des portes dont les poignées sont hors de portée des enfants", a-t-elle déclaré à Sud Ouest. Sollicitée par l'AFP, Mme Dornon n'était pas joignable dimanche.
"C'est une faute professionnelle très grave", a toutefois réagi l'élue auprès de France Bleu Gironde. "Je suis atterrée (...) Je me sens responsable du personnel qui a été d'une incompétence flagrante", a-t-elle ajouté, rappelant que le jour où Enzo s'est échappé, cinq adultes encadraient les 16 enfants présents. Une enquête administrative a été diligentée par la mairie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/27/97001-20120527FILWWW00232-un-enfant-s-est-echappe-d-une-creche.php
Six mois ferme pour les dealers ambulants
Jugés selon la procédure de comparution immédiate avant-hier à Châlons, un couple de trafiquants de kétamine vivant en camionnette à Villers-aux-Bois, et un client vertusien de 21 ans, ont été condamnés l'un à 18 mois de prison dont douze avec sursis, l'autre à six mois avec sursis entraînant certaines obligations.
LE travail d'écoute, de surveillance et les investigations des gendarmes de la brigade de recherche d'Épernay débutés en décembre dernier, ont véritablement porté leurs fruits ce mardi puisqu'ils ont interpellé un jeune couple, trafiquant de kétamine, couple résidant en camionnette sur le territoire communal de Villers-aux-Bois. Un Vertusien de 21 ans, qui se fournissait auprès du duo a lui aussi été pincé.
Trois individus au total comparaissaient donc avant-hier après-midi à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate.
Les faits sont clairs et reconnus par les prévenus. Concernant le mode opératoire tout d'abord, le jeune couple s'est rendu à six reprises au Royaume-Uni et en Belgique afin de « faire le plein » de kétamine. Il s'agit d'une molécule utilisée comme anesthésique général en médecine humaine et vétérinaire, mais détournée en l'occurrence de son usage pour ses propriétés stupéfiantes et donc ses effets : sentiment d'apaisement, d'euphorie, de flottement du corps, hallucinations, flash-backs et troubles neurologiques. Et ce, que la substance soit injectée (liquide) ou sniffée (en poudre).
Le couple âgé de 25 et 24 ans importait ainsi ces produits sous forme liquide après les avoir transvasés dans des bouteilles d'eau minérale avant de ventiler cette dope, notamment sur les rave-parties. Concrètement, les prévenus chauffaient le liquide dans une poêle afin qu'il se transforme en cristaux ensuite « commercialisés » dans de petits paquets. Interpellé il y a six jours par les gendarmes, le jeune couple a dû se séparer de plusieurs bouteilles qui ont été analysées en laboratoire, mais également d'une balance, de la poêle en question, et d'une coquette somme : 5 570 euros en espèces.
« Ils ont reconnu se livrer à ce trafic, avoir importé l'équivalent d'1,2 kg et revendu 900 grammes », assure Christian de Rocquigny du Fayel, procureur de la République de Châlons-en-Champagne.
Concernant le troisième larron, il s'agit d'un jeune habitant de Vertus qui reconnaît avoir acheté 85 grammes de kétamine et en avoir cédé 60 grammes.
Le casier des trois prévenus ne faisait l'état d'aucune condamnation jusqu'alors. Après avoir délibéré, le tribunal correctionnel a condamné les deux trafiquants à 18 mois de prison dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve entraînant une obligation de travail et de soins. Les 5 570 euros leur furent confisqués. Le jeune Vertusien, client puis revendeur, écope pour sa part d'une peine de 6 mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve courant sur deux ans et entraînant une obligation de travail et de soins également.
« Les services de gendarmerie ont effectué un travail de longue haleine qui a payé en mettant ces individus hors d'état de nuire », conclut le représentant du ministère public.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/six-mois-ferme-pour-les-dealers-ambulants
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/six-mois-ferme-pour-les-dealers-ambulants
LE travail d'écoute, de surveillance et les investigations des gendarmes de la brigade de recherche d'Épernay débutés en décembre dernier, ont véritablement porté leurs fruits ce mardi puisqu'ils ont interpellé un jeune couple, trafiquant de kétamine, couple résidant en camionnette sur le territoire communal de Villers-aux-Bois. Un Vertusien de 21 ans, qui se fournissait auprès du duo a lui aussi été pincé.
Trois individus au total comparaissaient donc avant-hier après-midi à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate.
Les faits sont clairs et reconnus par les prévenus. Concernant le mode opératoire tout d'abord, le jeune couple s'est rendu à six reprises au Royaume-Uni et en Belgique afin de « faire le plein » de kétamine. Il s'agit d'une molécule utilisée comme anesthésique général en médecine humaine et vétérinaire, mais détournée en l'occurrence de son usage pour ses propriétés stupéfiantes et donc ses effets : sentiment d'apaisement, d'euphorie, de flottement du corps, hallucinations, flash-backs et troubles neurologiques. Et ce, que la substance soit injectée (liquide) ou sniffée (en poudre).
Le couple âgé de 25 et 24 ans importait ainsi ces produits sous forme liquide après les avoir transvasés dans des bouteilles d'eau minérale avant de ventiler cette dope, notamment sur les rave-parties. Concrètement, les prévenus chauffaient le liquide dans une poêle afin qu'il se transforme en cristaux ensuite « commercialisés » dans de petits paquets. Interpellé il y a six jours par les gendarmes, le jeune couple a dû se séparer de plusieurs bouteilles qui ont été analysées en laboratoire, mais également d'une balance, de la poêle en question, et d'une coquette somme : 5 570 euros en espèces.
« Ils ont reconnu se livrer à ce trafic, avoir importé l'équivalent d'1,2 kg et revendu 900 grammes », assure Christian de Rocquigny du Fayel, procureur de la République de Châlons-en-Champagne.
Concernant le troisième larron, il s'agit d'un jeune habitant de Vertus qui reconnaît avoir acheté 85 grammes de kétamine et en avoir cédé 60 grammes.
Le casier des trois prévenus ne faisait l'état d'aucune condamnation jusqu'alors. Après avoir délibéré, le tribunal correctionnel a condamné les deux trafiquants à 18 mois de prison dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve entraînant une obligation de travail et de soins. Les 5 570 euros leur furent confisqués. Le jeune Vertusien, client puis revendeur, écope pour sa part d'une peine de 6 mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve courant sur deux ans et entraînant une obligation de travail et de soins également.
« Les services de gendarmerie ont effectué un travail de longue haleine qui a payé en mettant ces individus hors d'état de nuire », conclut le représentant du ministère public.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/six-mois-ferme-pour-les-dealers-ambulants
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/six-mois-ferme-pour-les-dealers-ambulants
Ivre et à contresens sur l'A57, il percute un véhicule des CRS
Un automobiliste sous l'emprise de l'alcool s'est engagé dimanche matin à contresens sur l'autoroute A57 à Solliès-Pont (Var) où il a percuté un véhicule de CRS dont l'équipage a été très légèrement blessé.
Les faits se sont produits peu après 4 heures. L'homme, dont l'identité, l'âge et le taux d'alcoolémie n'ont pas été communiqués, a emprunté la voie sud de l'autoroute en direction de Nice alors qu'il pensait se diriger vers Toulon.
Interpellé par les CRS, il a été placé en chambre de dégrisement. L'enquête a été confiée au peloton autoroutier de la gendarmerie du Luc-en-Provence.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/ivre-et-a-contresens-sur-l-a57-il-percute-un-vehicule-des-crs-27-05-2012-2019119.php
Les faits se sont produits peu après 4 heures. L'homme, dont l'identité, l'âge et le taux d'alcoolémie n'ont pas été communiqués, a emprunté la voie sud de l'autoroute en direction de Nice alors qu'il pensait se diriger vers Toulon.
Interpellé par les CRS, il a été placé en chambre de dégrisement. L'enquête a été confiée au peloton autoroutier de la gendarmerie du Luc-en-Provence.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/ivre-et-a-contresens-sur-l-a57-il-percute-un-vehicule-des-crs-27-05-2012-2019119.php
Paris : incendie et explosion sur les Maréchaux
L’explosion a retenti un peu avant 15 heures. Un incendie, survenu sur la terrasse au 7e étage d’un immeuble du boulevard Berthier (XVIIe), a provoqué samedi l’explosion d’une bonbonne de gaz de 13 kg, utilisée pour des travaux. Si tout le quartier a sursauté, aucune victime n’est à déplorer. 67 sapeurs-pompiers à bord de 18 véhicules sont très vite venus à bout de l’incendie.
Les locataires voisins ont alors pu regagner leurs appartements en toute sécurité.
http://www.leparisien.fr/paris-75/incendie-et-explosion-sur-les-marechaux-27-05-2012-2018966.php
Les locataires voisins ont alors pu regagner leurs appartements en toute sécurité.
http://www.leparisien.fr/paris-75/incendie-et-explosion-sur-les-marechaux-27-05-2012-2018966.php
Deux morts dans une sortie de route en ville
Sous la violence du choc, la voiture a plié en deux un poteau téléphonique au 37 avenue Vincent-Cibiel à Villefranche-de-Rouergue. Jeudi soir, vers 22 h, deux jeunes Lotois âgés de 20 et 21 ans sont décédés dans un accident de la route survenu aux portes de la bastide. Les deux victimes - les passagers du véhicule qui arrivait de Cajarc par la route de Toulonjac - étaient originaires de Saint-Jean-de-Laur et de Cajarc dans le Lot.
Le conducteur est, quant à lui, sorti de l’accident "pour ainsi dire indemne", confirme la gendarmerie. Âgé de 22 ans, le Villefranchois s’en tire avec des blessures superficielles mais restait, hier, toujours très choqué. Placé en garde à vue, il devait être présenté dans les plus brefs délais au procureur de la République qui s’est refusé, hier soir, à tout commentaire.
Personne ne s’explique comment le conducteur a pu perdre le contrôle de son véhicule sur une ligne droite en plein centre-ville. Les plus circonspects étant les riverains de l’avenue Vincent-Cibiel, aux premières loges ce soir-là quand le véhicule, une Renault Clio, a quitté la route avant de s’encastrer dans un poteau téléphonique.
Selon les premières constatations de la gendarmerie, il semblerait en effet, que la Clio a d’abord heurté le trottoir avant de percuter le poteau, puis un mur. Elle ne s’est immobilisée que 50 mètres plus loin. "Nous sommes encore très choqués par ce que nous avons vu. Nous n’avons pas dormi de la nuit". Cette habitante a été le premier témoin du drame. Le véhicule s’est fracassé presque sous ses fenêtres alors qu’elle se trouvait dans son jardin où, hier encore, des éclats de pare-brise parsemaient toujours sa pelouse. "Le bruit de l’impact a été terrible. Le poteau téléphonique était en flamme, la voiture ne s’est arrêtée que bien après, raconte-t-elle encore très émue. Je suis alors parti chercher mon mari qui n’a rien pu faire. C’est incompréhensible qu’un événement comme ça se produise à cet endroit. Nous vivons ici depuis bientôt sept ans et nous n’avions jamais vu d’accident auparavant."
Un peu plus loin, un autre riverain observe les gendarmes venus hier matin relever les premiers indices. Lui non plus ne s’explique pas le drame. "Nous ne sommes pas sur une autoroute, la circulation est réglée par des feux et il y a un rond-point un peu plus loin qui ralentit la circulation."
La vitesse était-elle en cause ? Les victimes, passagers à l’avant et à l’arrière du véhicule, avaient-elles bouclé leur ceinture de sécurité ? L’enquête de la brigade de gendarmerie de Villefranche se devra d’éclaircir ces zones d’ombres.
http://www.midilibre.fr/2012/05/26/deux-morts-dans-une-sortie-de-route-en-ville,507098.php
Le conducteur est, quant à lui, sorti de l’accident "pour ainsi dire indemne", confirme la gendarmerie. Âgé de 22 ans, le Villefranchois s’en tire avec des blessures superficielles mais restait, hier, toujours très choqué. Placé en garde à vue, il devait être présenté dans les plus brefs délais au procureur de la République qui s’est refusé, hier soir, à tout commentaire.
Personne ne s’explique comment le conducteur a pu perdre le contrôle de son véhicule sur une ligne droite en plein centre-ville. Les plus circonspects étant les riverains de l’avenue Vincent-Cibiel, aux premières loges ce soir-là quand le véhicule, une Renault Clio, a quitté la route avant de s’encastrer dans un poteau téléphonique.
Selon les premières constatations de la gendarmerie, il semblerait en effet, que la Clio a d’abord heurté le trottoir avant de percuter le poteau, puis un mur. Elle ne s’est immobilisée que 50 mètres plus loin. "Nous sommes encore très choqués par ce que nous avons vu. Nous n’avons pas dormi de la nuit". Cette habitante a été le premier témoin du drame. Le véhicule s’est fracassé presque sous ses fenêtres alors qu’elle se trouvait dans son jardin où, hier encore, des éclats de pare-brise parsemaient toujours sa pelouse. "Le bruit de l’impact a été terrible. Le poteau téléphonique était en flamme, la voiture ne s’est arrêtée que bien après, raconte-t-elle encore très émue. Je suis alors parti chercher mon mari qui n’a rien pu faire. C’est incompréhensible qu’un événement comme ça se produise à cet endroit. Nous vivons ici depuis bientôt sept ans et nous n’avions jamais vu d’accident auparavant."
Un peu plus loin, un autre riverain observe les gendarmes venus hier matin relever les premiers indices. Lui non plus ne s’explique pas le drame. "Nous ne sommes pas sur une autoroute, la circulation est réglée par des feux et il y a un rond-point un peu plus loin qui ralentit la circulation."
La vitesse était-elle en cause ? Les victimes, passagers à l’avant et à l’arrière du véhicule, avaient-elles bouclé leur ceinture de sécurité ? L’enquête de la brigade de gendarmerie de Villefranche se devra d’éclaircir ces zones d’ombres.
http://www.midilibre.fr/2012/05/26/deux-morts-dans-une-sortie-de-route-en-ville,507098.php
Braquages de deux bars-tabac : coup de filet dans l'Oise
La justice soupçonne cinq hommes d'avoir pris part, de près ou de loin, à cinq braquages de bars-tabac en trois mois, dont ceux de Folembray et de Villequier-Aumont. Quatre ont été écroués, le cinquième a été placé sous contrôle judiciaire.
ILS sont cinq et ont entre 19 et 25 ans. Quatre ont été arrêtés au saut du lit, mardi et mercredi, dans différents quartiers de Noyon dont le quartier Saint-Barthélémy. Le cinquième a, quant à lui, été extrait de sa cellule. « Il était incarcéré depuis quelques semaines pour tentative de meurtre sur un gendarme de l'Oise. Depuis, le magistrat instructeur a requalifié les faits en coups et blessures avec arme », explique une source proche de l'enquête.
Chasse à l'homme
Pas moins de cinquante gendarmes de Picardie ont été mobilisés pour ce double coup de filet mettant ainsi le point final à une chasse à l'homme qui durait depuis plusieurs mois.
Car, rapidement dans les premiers jours de l'année 2012, les gendarmes de la section de recherches d'Amiens se rendent compte qu'il existe un lien entre plusieurs braquages qui sont commis dans la région, « à cause notamment du mode opératoire peu courant ».
Une bande de braqueurs est donc en train d'écumer tous un secteur limitrophe entre le département de l'Oise et celui de l'Aisne.
Leurs cibles ? Uniquement des bars-tabac où ils pénètrent à deux, juste avant la fermeture, munis de ce qui semble bien être des fusils à pompe. Leur butin : l'argent de la caisse et des cartouches de cigarettes. A chaque fois, un complice les attend dehors au volant d'une petite voiture volée près à démarrer sur les chapeaux de roues.
Armés de fusils à pompe
Tous ces vols à main armée sont commis dans un rayon de moins de 30 km, dans l'Oise et dans l'Aisne. Des bars-tabac situés au bord d'axes routiers très fréquenté.
Malgré les précautions prises par les braqueurs pour ne pas être identifiés, - ils ont toujours agi encagoulés et gantés -, les gendarmes de la section de recherches ont réussi à les confondre dans cette série de vols à main armée et notamment grâce à des signalements, mais comment précisément ? « Ça, c'est le secret de l'enquête », botte en touche un gendarme.
Chantal Berger, procureur de la République à Senlis, qui a dirigé l'enquête a ouvert une information judiciaire. Les cinq braqueurs présumés, originaires du Noyonnais ont été mis en examen, jeudi soir, pour vols avec arme. Seul le plus jeune a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. L'enquête se poursuit maintenant sous commission rogataire.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/braquages-de-deux-bars-tabac-coup-de-filet-dans-loise
ILS sont cinq et ont entre 19 et 25 ans. Quatre ont été arrêtés au saut du lit, mardi et mercredi, dans différents quartiers de Noyon dont le quartier Saint-Barthélémy. Le cinquième a, quant à lui, été extrait de sa cellule. « Il était incarcéré depuis quelques semaines pour tentative de meurtre sur un gendarme de l'Oise. Depuis, le magistrat instructeur a requalifié les faits en coups et blessures avec arme », explique une source proche de l'enquête.
Chasse à l'homme
Pas moins de cinquante gendarmes de Picardie ont été mobilisés pour ce double coup de filet mettant ainsi le point final à une chasse à l'homme qui durait depuis plusieurs mois.
Car, rapidement dans les premiers jours de l'année 2012, les gendarmes de la section de recherches d'Amiens se rendent compte qu'il existe un lien entre plusieurs braquages qui sont commis dans la région, « à cause notamment du mode opératoire peu courant ».
Une bande de braqueurs est donc en train d'écumer tous un secteur limitrophe entre le département de l'Oise et celui de l'Aisne.
Leurs cibles ? Uniquement des bars-tabac où ils pénètrent à deux, juste avant la fermeture, munis de ce qui semble bien être des fusils à pompe. Leur butin : l'argent de la caisse et des cartouches de cigarettes. A chaque fois, un complice les attend dehors au volant d'une petite voiture volée près à démarrer sur les chapeaux de roues.
Armés de fusils à pompe
Tous ces vols à main armée sont commis dans un rayon de moins de 30 km, dans l'Oise et dans l'Aisne. Des bars-tabac situés au bord d'axes routiers très fréquenté.
Malgré les précautions prises par les braqueurs pour ne pas être identifiés, - ils ont toujours agi encagoulés et gantés -, les gendarmes de la section de recherches ont réussi à les confondre dans cette série de vols à main armée et notamment grâce à des signalements, mais comment précisément ? « Ça, c'est le secret de l'enquête », botte en touche un gendarme.
Chantal Berger, procureur de la République à Senlis, qui a dirigé l'enquête a ouvert une information judiciaire. Les cinq braqueurs présumés, originaires du Noyonnais ont été mis en examen, jeudi soir, pour vols avec arme. Seul le plus jeune a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. L'enquête se poursuit maintenant sous commission rogataire.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/braquages-de-deux-bars-tabac-coup-de-filet-dans-loise
samedi 26 mai 2012
Besançon : une nounou poursuivie pour maltraitance
« Si vous voulez faire peur à ma fille, il suffit de lui dire qu’elle va retourner chez sa nounou. Elle se calme immédiatement. » Témoignage parmi d’autres sur la dizaine de parents qui ont confié plusieurs années durant leurs chérubins à cette assistante maternelle du Haut-Doubs. A 39 ans, et mère de famille elle-même, elle doit répondre de « violences par personne ayant autorité » commis au cours de ses trois ans d’exercice, jusqu’à fin 2010.
« J’étais autoritaire oui, stricte si on veut, je grondais et punissais mais pour le reste non, je n’ai rien à me reprocher », affirme-t-elle devant les juges.
Le reste ? Ce sont des claques, un coup de fourchette sur la main d’un bambin qui crie, la couche mise sur la tête d’une autre parce qu’elle a fait pipi, les menaces (« tais-toi sinon je vais faire un meurtre ! »), les punitions (debout sur une jambe avec les mains sur la tête) et les gestes brutaux : exaspérée, elle aurait sorti un enfant de sa chaise haute et l’aurait posé par terre au point de lui occasionner un mois de plâtre à la jambe.
Autant de faits qui ont été portés à la connaissance de la police par l’ex-conjoint de la nounou et leur fille, alors âgée de 11 ans, qui à l’époque voulait partir vivre chez son père.
Reste, comme le souligne M e Masson, avocat des parties civiles, que « sa propre fille s’était confiée à deux amies avant de faire ses déclarations à la police. Et ce qu’elle a décrit comme brutalités cadre parfaitement aux hypothèse du médecin qui a constaté la fracture de l’un des enfants ! » Parmi les parents qu’il défend, ceux-ci se sont inquiétés lorsque leur fille leur a déclaré : « Il n’y a que nounou qui a le droit d’être méchante avec moi ».
« Normalement, une nounou, c’est censé être comme une deuxième maman… Pourquoi ma fille ne veut plus lui dire bonjour lorsqu’elle la croise ? », s’interroge également cette mère.
S’appuyant sur « les témoignages convergents » de plusieurs parents et reprenant les éléments de l’enquête, le procureur Grécourt estime que la prévenue, « impulsive et prompte à l’emportement, n’est pas faite pour être assistante maternelle ». Il requiert six mois avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins pour apprendre à se maîtriser et l’interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole en contact avec des enfants.
Pour la défense, M e Schwerdorffer parle de faits « grossis. Sur ses trois années d’exercice, elle a gardé une trentaine d’enfants, or si un parent avait vu le moindre bleu, il l’aurait signalé immédiatement et n’aurait pas attendu les déclarations de l’ex compagnon et de la fille de ma cliente. Si les parents n’ont rien vu, c’est peut-être qu’il n’y avait rien à voir. Les enfants peuvent mentir ! Et comme c’est un sujet extrêmement sensible, les adultes sont promptes à les croire. » La fracture ? « Ce type-là est très courant chez les nourrissons, sinon, le médecin aurait fait un signalement ! » Et de plaider la relaxe.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré. Décision le 29 juin.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/26/une-nounou-poursuivie-pour-maltraitance
« J’étais autoritaire oui, stricte si on veut, je grondais et punissais mais pour le reste non, je n’ai rien à me reprocher », affirme-t-elle devant les juges.
Le reste ? Ce sont des claques, un coup de fourchette sur la main d’un bambin qui crie, la couche mise sur la tête d’une autre parce qu’elle a fait pipi, les menaces (« tais-toi sinon je vais faire un meurtre ! »), les punitions (debout sur une jambe avec les mains sur la tête) et les gestes brutaux : exaspérée, elle aurait sorti un enfant de sa chaise haute et l’aurait posé par terre au point de lui occasionner un mois de plâtre à la jambe.
Autant de faits qui ont été portés à la connaissance de la police par l’ex-conjoint de la nounou et leur fille, alors âgée de 11 ans, qui à l’époque voulait partir vivre chez son père.
« J’avais moins de patience »
« Tout est lié à ce contexte de séparation conflictuel qui dure encore aujourd’hui », reconnaît la nounou qui a refait sa vie mais est toujours en bisbilles avec son ex quant à la garde de leur adolescente. « C’est vrai qu’à partir de la rupture, comme il me mettait la pression et que ma fille s’en mêlait, j’avais moins de patience avec les enfants. J’étais très stressée, je m’énervais rapidement mais c’était juste verbal, je ne les tapais pas ! »Reste, comme le souligne M e Masson, avocat des parties civiles, que « sa propre fille s’était confiée à deux amies avant de faire ses déclarations à la police. Et ce qu’elle a décrit comme brutalités cadre parfaitement aux hypothèse du médecin qui a constaté la fracture de l’un des enfants ! » Parmi les parents qu’il défend, ceux-ci se sont inquiétés lorsque leur fille leur a déclaré : « Il n’y a que nounou qui a le droit d’être méchante avec moi ».
« C’est rien, c’est les dents… »
En discutant avec d’autres parents, ils ont reconnu les symptômes de constipation chronique dont souffrait leur petite fille sans que les différents spécialistes puissent lui attribuer d’autre cause que psychologique. Il y a aussi ces autres parents qui, lorsqu’ils s’inquiétaient de voir leur enfant les joues toutes rouges lorsqu’ils venaient le chercher, entendaient la nounou leur répondre : « C’est rien, c’est les dents… ».« Normalement, une nounou, c’est censé être comme une deuxième maman… Pourquoi ma fille ne veut plus lui dire bonjour lorsqu’elle la croise ? », s’interroge également cette mère.
S’appuyant sur « les témoignages convergents » de plusieurs parents et reprenant les éléments de l’enquête, le procureur Grécourt estime que la prévenue, « impulsive et prompte à l’emportement, n’est pas faite pour être assistante maternelle ». Il requiert six mois avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins pour apprendre à se maîtriser et l’interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole en contact avec des enfants.
Pour la défense, M e Schwerdorffer parle de faits « grossis. Sur ses trois années d’exercice, elle a gardé une trentaine d’enfants, or si un parent avait vu le moindre bleu, il l’aurait signalé immédiatement et n’aurait pas attendu les déclarations de l’ex compagnon et de la fille de ma cliente. Si les parents n’ont rien vu, c’est peut-être qu’il n’y avait rien à voir. Les enfants peuvent mentir ! Et comme c’est un sujet extrêmement sensible, les adultes sont promptes à les croire. » La fracture ? « Ce type-là est très courant chez les nourrissons, sinon, le médecin aurait fait un signalement ! » Et de plaider la relaxe.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré. Décision le 29 juin.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/26/une-nounou-poursuivie-pour-maltraitance
Une vieille dame rossée par un voleur
Une octogénaire du plateau de Grazailles vivant seule s'est retrouvée face à un cambrioleur dans son domicile jeudi soir. L'alerte donnée par un voisin et l'intervention rapide de la police ont permis d'arrêter le voleur, et d'éviter de plus graves conséquences.
« Ouvre, ouvre, ouvre ! ». Quand l'alerte est donnée au commissariat de police par un témoin, un homme tambourine à la porte de la maison d'une vieille dame, âgée de 86 ans, veuve, qui vit seule dans un pavillon du plateau de Grazailles. Un homme tambourine contre une porte, et crie. Mais quand les policiers du GSP (groupe de surveillance de proximité) la donne a changé. Ils constatent que le portail d'entrée de la villa a été forcé. Arrivés près de la maison, les trois fonctionnaires qu'une porte vitrée est ouverte, que des débris de bois gisent sur le sol. Provenant de l'intérieur, ils entendent des vociférations. Ils s'approchent et, arrivant dans le séjour, découvrent qu'une octogénaire est assise sur une chaise avec un homme, au visage dissimulé sous une capuche, qui lui fait face, tenant le cou de la malheureuse d'une main et lui assénant des coups de l'autre main. Une scène d'une violence insoutenable. Voyant apparaître les policiers, la dame leur a fait un signe pour leur demander d'avancer encore, à l'insu de l'agresseur. Ce qu'ils ont évidemment fait.
Le suspect a tenté de prendre la fuite en courant vers l'arrière de la maison où il s'est retrouvé face à des grilles. Revenant vers les policiers, avec de mauvaises intentions, il a finalement été interpellé, sans opposer de résistance. La victime a été prise en charge par les pompiers. Elle présentait des traces de coups et une plaie au niveau d'un bras. Elle a été conduite à l'hôpital tandis que le suspect était embarqué par la police.
Hier soir, ce suspect déjà connu de la justice, a été placé en détention provisoire jusqu'au jour de son jugement, qui pourrait intervenir dès mardi dans le cadre d'une procédure rapide en comparution immédiate.
Par ailleurs, entre midi et 14 heures, hier, les policiers ont investi la cité Albignac et ont chargé trois fourgons d'objets suspects stockés dans des caves squattées. Des cyclomoteurs, de la hi-fi, de l'outillage, du matériel de musculation, des maillots de football de l'équipe de Cazilhac et bien d'autres choses. Il serait prématuré de les mettre en lien avec les activités délictuelles du suspect interpellé jeudi soir. En revanche, ils pourraient l'être avec une série de vol commis par effraction dans le secteur de l'Olivette et le Carcassonnais ces derniers mois. Aucun suspect n'a en tout cas été interpellé pour l'instant suite à ces saisies.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362681-une-dame-rossee-par-un-voleur.html
« Ouvre, ouvre, ouvre ! ». Quand l'alerte est donnée au commissariat de police par un témoin, un homme tambourine à la porte de la maison d'une vieille dame, âgée de 86 ans, veuve, qui vit seule dans un pavillon du plateau de Grazailles. Un homme tambourine contre une porte, et crie. Mais quand les policiers du GSP (groupe de surveillance de proximité) la donne a changé. Ils constatent que le portail d'entrée de la villa a été forcé. Arrivés près de la maison, les trois fonctionnaires qu'une porte vitrée est ouverte, que des débris de bois gisent sur le sol. Provenant de l'intérieur, ils entendent des vociférations. Ils s'approchent et, arrivant dans le séjour, découvrent qu'une octogénaire est assise sur une chaise avec un homme, au visage dissimulé sous une capuche, qui lui fait face, tenant le cou de la malheureuse d'une main et lui assénant des coups de l'autre main. Une scène d'une violence insoutenable. Voyant apparaître les policiers, la dame leur a fait un signe pour leur demander d'avancer encore, à l'insu de l'agresseur. Ce qu'ils ont évidemment fait.
Le suspect a tenté de prendre la fuite en courant vers l'arrière de la maison où il s'est retrouvé face à des grilles. Revenant vers les policiers, avec de mauvaises intentions, il a finalement été interpellé, sans opposer de résistance. La victime a été prise en charge par les pompiers. Elle présentait des traces de coups et une plaie au niveau d'un bras. Elle a été conduite à l'hôpital tandis que le suspect était embarqué par la police.
Écroué hier soir
Avant cela, les fonctionnaires ont trouvé sur lui des objets dérobés à l'octogénaire, en particulier des bijoux ainsi que l'alliance qu'il lui a enlevée de force… Lors des constatations dans le logement, ils ont pu constater que le cambrioleur présumé avait arraché les fils du téléphone dans la maison. Bref, l'homme était déterminé. Il s'agit d'un Carcassonnais SDF depuis peu (sa compagne l'aurait mis à la porte voici quelques jours), qui vivait dans une voiture « abandonnée » et qui fréquentait la cité Albignac.Hier soir, ce suspect déjà connu de la justice, a été placé en détention provisoire jusqu'au jour de son jugement, qui pourrait intervenir dès mardi dans le cadre d'une procédure rapide en comparution immédiate.
Par ailleurs, entre midi et 14 heures, hier, les policiers ont investi la cité Albignac et ont chargé trois fourgons d'objets suspects stockés dans des caves squattées. Des cyclomoteurs, de la hi-fi, de l'outillage, du matériel de musculation, des maillots de football de l'équipe de Cazilhac et bien d'autres choses. Il serait prématuré de les mettre en lien avec les activités délictuelles du suspect interpellé jeudi soir. En revanche, ils pourraient l'être avec une série de vol commis par effraction dans le secteur de l'Olivette et le Carcassonnais ces derniers mois. Aucun suspect n'a en tout cas été interpellé pour l'instant suite à ces saisies.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362681-une-dame-rossee-par-un-voleur.html
Fraude massive au péage : 8 mois de sursis pour le routier
Un routier roumain, sous-traitant de la société espagnole Giraud Iberica (filiale de Geodis), a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Perpignan à huit mois de prison avec sursis pour une fraude massive aux péages des Autoroutes du Sud de la France (ASF). Le camion, propriété de Giraud Iberica, a également été confisqué.
Les ASF (groupe Vinci Autoroutes) avaient déposé plainte le 7 mai suspectant les conducteurs de deux poids lourds immatriculés en Espagne "d'avoir commis 246 transactions frauduleuses entre le 3 janvier 2011 et le 6 mai 2012, pour un préjudice, pour ASF, de 10 878,30 €" selon une note communiquée à l'AFP.
L'un des camionneurs, âgé de 35 ans, a été arrêté en flagrant délit le 22 mai. Interpellé à la barrière de péage du Boulou (frontière espagnole), le chauffeur était en possession d'un ticket ne correspondant pas à la réalité du trajet effectué. Il était jugé vendredi en comparution immédiate.
Phénomène national
Selon Me Emmanuel Tricoire, avocat des ASF, "il s'agit d'une véritable organisation, impliquant une vingtaine de chauffeurs: ils s'échangent leurs tickets respectifs en se donnant rendez-vous à des aires d'autoroutes où les deux sens de circulation sont connectés", ce qui leur permet de réduire de façon colossale le coût de certains trajets.
Me Tricoire s'est réjoui en marge de l'audience de la confiscation du camion, cette disposition signifiant que le tribunal "ne croit pas à la bonne foi de l'entreprise, elle ne peut pas ne pas se rendre compte que les frais d'autoroute ne correspondent pas aux parcours réalisés".
Le phénomène est national, d'après Vinci Autoroutes. Un jugement a déjà été rendu à Bordeaux le mois dernier, un autre est attendu à Bayonne et une autre société d'autoroute française (Paris-Rhin-Rhône) aurait également engagé des poursuites.
http://www.midilibre.fr/2012/05/25/fraude-massive-au-peage-8-mois-de-sursis-pour-le-routier,506723.php
Les ASF (groupe Vinci Autoroutes) avaient déposé plainte le 7 mai suspectant les conducteurs de deux poids lourds immatriculés en Espagne "d'avoir commis 246 transactions frauduleuses entre le 3 janvier 2011 et le 6 mai 2012, pour un préjudice, pour ASF, de 10 878,30 €" selon une note communiquée à l'AFP.
L'un des camionneurs, âgé de 35 ans, a été arrêté en flagrant délit le 22 mai. Interpellé à la barrière de péage du Boulou (frontière espagnole), le chauffeur était en possession d'un ticket ne correspondant pas à la réalité du trajet effectué. Il était jugé vendredi en comparution immédiate.
Phénomène national
Selon Me Emmanuel Tricoire, avocat des ASF, "il s'agit d'une véritable organisation, impliquant une vingtaine de chauffeurs: ils s'échangent leurs tickets respectifs en se donnant rendez-vous à des aires d'autoroutes où les deux sens de circulation sont connectés", ce qui leur permet de réduire de façon colossale le coût de certains trajets.
Me Tricoire s'est réjoui en marge de l'audience de la confiscation du camion, cette disposition signifiant que le tribunal "ne croit pas à la bonne foi de l'entreprise, elle ne peut pas ne pas se rendre compte que les frais d'autoroute ne correspondent pas aux parcours réalisés".
Le phénomène est national, d'après Vinci Autoroutes. Un jugement a déjà été rendu à Bordeaux le mois dernier, un autre est attendu à Bayonne et une autre société d'autoroute française (Paris-Rhin-Rhône) aurait également engagé des poursuites.
http://www.midilibre.fr/2012/05/25/fraude-massive-au-peage-8-mois-de-sursis-pour-le-routier,506723.php
Le huis clos amoureux avait tourné au drame
Kheltouma Benkhemmassa est décédée le 31 décembre 2009, à l'âge de 51 ans, d'un coup de couteau à la cuisse… porté 9 jours auparavant. Depuis hier, la cour d'assises de la Marne se penche sur la responsabilité de son compagnon, Michel Toumert, auteur présumé du coup… Un coup qui n'était pas mortel à l'origine.
LE regard vide, presque apeuré, Michel Toumert, 57 ans, les cheveux grisonnants, peine à s'exprimer. Il ne se souvient « plus de rien ». Depuis deux ans, il souffre de problèmes de mémoire. De sa dispute avec Kheltouma Benkhemmassa, décédée le 31 décembre 2009 des suites d'un coup de couteau à la cuisse gauche, il n'a plus vraiment de souvenirs. « C'est regrettable… Je ne peux pas en dire plus… »
Debout, les bras croisés, tendu, il va se livrer avec réserve sur son passé, sa vie. Il va reconnaître des problèmes d'alcool, pour lui comme pour elle… Ils avaient uni leur consommation. Du whisky, de la bière au quotidien. « Elle buvait de trop… Je buvais moins qu'elle. »
Eloignés du monde, ils vivaient ensemble depuis 16 ans, reclus dans leur appartement du quartier Croix-Rouge. Une volonté commune de ne pas avoir de contacts avec l'extérieur. Ils n'avaient pas d'amis, aucun lien avec leurs familles… Ni l'un, ni l'autre. Ils ont fait le vide autour d'eux.
Au chômage, ils vivaient dans une extrême précarité. A deux avec 600 euros par mois. Souvent, Michel a voulu « en finir » avec la vie. Il a d'ailleurs fait huit séjours en hôpital psychiatrique. L'expert psychiatre relèvera d'ailleurs « une altération du discernement » au moment des faits.
Dans cette vie de misère sociale, ils vivaient leur amour à huis clos sur fond de disputes conjugales, de violences réciproques. Une relation violente, pathologique. Ils s'aimaient à leur façon. Michel parlera « de sentiments forts, d'un côté comme de l'autre ». Un coup de foudre. Ce qui n'empêchait pas la police de se rendre fréquemment à leur domicile… Huit interventions de police entre 2004 et 2009. La dernière en date remonte au 10 décembre 2009… seulement quelques jours avant ce qui sera leur dernière dispute.
« Elle voulait me tuer »
« Les disputes ont commencé dès les premiers jours », reconnaît Michel Toumert, condamné à trois reprises pour « violences conjugales » sur sa compagne. C'était leur mode de fonctionnement… Pour autant, elle le frappait aussi. « Elle, elle me tapait dessus avec des casseroles, des assiettes, un cul de bouteille… Elle a essayé de m'égorger… Elle était ivre. Je n'ai jamais porté plainte contre elle. Je n'osais pas… Elle m'a martyrisé pendant 16 ans. J'en ai jamais parlé. J'avais honte. »
Ce 22 décembre 2009, une dispute, comme il y en avait souvent, éclate. Une nouvelle scène de violence. « Elle était dans la cuisine, elle a pris un couteau… Elle a dit « mange, t'es mort ». J'étais alcoolisé et sous cachet. Elle aussi était alcoolisée. Elle a essayé de me tuer. Elle voulait me porter un coup à la gorge. Je l'ai désarmée, j'ai pris le couteau et je l'ai planté dans la cuisse… Je ne voulais pas. Elle m'a planté et moi j'ai fait la même chose. Ça saignait beaucoup. J'ai fait un garrot. Je lui ai demandé si elle voulait que j'appelle les secours, elle a dit non. Elle ne voulait pas quitter ses bébés (NDLR : son chien et ses deux chats). »
Kheltouma n'est plus jamais sortie de l'appartement. « J'ai appelé le Samu… Je ne me souviens plus… » Les souvenirs sont confus dans sa tête.
Lorsque les secours sont arrivés le 31 décembre 2009, à 5 h 35, Kheltouma était allongée au sol dans le salon, sur une simple couette, décédée des suites d'un choc hémorragique et d'un probable arrêt cardiaque. Dans un état de confusion extrême, Michel Toumert pensait que la dispute remontait à la veille au soir… Le coup de couteau avait été porté le 22 décembre entre 20 et 21 heures.
« Elle voulait pas aller à l'hôpital… » Interrogé sur le fait qu'il était sorti à quatre reprises de l'appartement entre le 22 et le 31 décembre, dont deux fois pour aller voir son médecin, et aurait donc pu alerter les secours, Michel Toumert n'a eu d'autres réponses. « Elle voulait pas… Elle voulait rien entendre. Elle était têtue pour ça. »
Soignée, Kheltouma serait encore en vie aujourd'hui (lire par ailleurs). La plaie n'était pas mortelle. Sa survie dépendait de soins chirurgicaux rapides…
Le procès va se poursuivre jusqu'à ce soir. L'Accusé encourt 20 ans de réclusion criminelle.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-huis-clos-amoureux-avait-tourne-au-drame
LE regard vide, presque apeuré, Michel Toumert, 57 ans, les cheveux grisonnants, peine à s'exprimer. Il ne se souvient « plus de rien ». Depuis deux ans, il souffre de problèmes de mémoire. De sa dispute avec Kheltouma Benkhemmassa, décédée le 31 décembre 2009 des suites d'un coup de couteau à la cuisse gauche, il n'a plus vraiment de souvenirs. « C'est regrettable… Je ne peux pas en dire plus… »
Debout, les bras croisés, tendu, il va se livrer avec réserve sur son passé, sa vie. Il va reconnaître des problèmes d'alcool, pour lui comme pour elle… Ils avaient uni leur consommation. Du whisky, de la bière au quotidien. « Elle buvait de trop… Je buvais moins qu'elle. »
Eloignés du monde, ils vivaient ensemble depuis 16 ans, reclus dans leur appartement du quartier Croix-Rouge. Une volonté commune de ne pas avoir de contacts avec l'extérieur. Ils n'avaient pas d'amis, aucun lien avec leurs familles… Ni l'un, ni l'autre. Ils ont fait le vide autour d'eux.
Au chômage, ils vivaient dans une extrême précarité. A deux avec 600 euros par mois. Souvent, Michel a voulu « en finir » avec la vie. Il a d'ailleurs fait huit séjours en hôpital psychiatrique. L'expert psychiatre relèvera d'ailleurs « une altération du discernement » au moment des faits.
Dans cette vie de misère sociale, ils vivaient leur amour à huis clos sur fond de disputes conjugales, de violences réciproques. Une relation violente, pathologique. Ils s'aimaient à leur façon. Michel parlera « de sentiments forts, d'un côté comme de l'autre ». Un coup de foudre. Ce qui n'empêchait pas la police de se rendre fréquemment à leur domicile… Huit interventions de police entre 2004 et 2009. La dernière en date remonte au 10 décembre 2009… seulement quelques jours avant ce qui sera leur dernière dispute.
« Elle voulait me tuer »
« Les disputes ont commencé dès les premiers jours », reconnaît Michel Toumert, condamné à trois reprises pour « violences conjugales » sur sa compagne. C'était leur mode de fonctionnement… Pour autant, elle le frappait aussi. « Elle, elle me tapait dessus avec des casseroles, des assiettes, un cul de bouteille… Elle a essayé de m'égorger… Elle était ivre. Je n'ai jamais porté plainte contre elle. Je n'osais pas… Elle m'a martyrisé pendant 16 ans. J'en ai jamais parlé. J'avais honte. »
Ce 22 décembre 2009, une dispute, comme il y en avait souvent, éclate. Une nouvelle scène de violence. « Elle était dans la cuisine, elle a pris un couteau… Elle a dit « mange, t'es mort ». J'étais alcoolisé et sous cachet. Elle aussi était alcoolisée. Elle a essayé de me tuer. Elle voulait me porter un coup à la gorge. Je l'ai désarmée, j'ai pris le couteau et je l'ai planté dans la cuisse… Je ne voulais pas. Elle m'a planté et moi j'ai fait la même chose. Ça saignait beaucoup. J'ai fait un garrot. Je lui ai demandé si elle voulait que j'appelle les secours, elle a dit non. Elle ne voulait pas quitter ses bébés (NDLR : son chien et ses deux chats). »
Kheltouma n'est plus jamais sortie de l'appartement. « J'ai appelé le Samu… Je ne me souviens plus… » Les souvenirs sont confus dans sa tête.
Lorsque les secours sont arrivés le 31 décembre 2009, à 5 h 35, Kheltouma était allongée au sol dans le salon, sur une simple couette, décédée des suites d'un choc hémorragique et d'un probable arrêt cardiaque. Dans un état de confusion extrême, Michel Toumert pensait que la dispute remontait à la veille au soir… Le coup de couteau avait été porté le 22 décembre entre 20 et 21 heures.
« Elle voulait pas aller à l'hôpital… » Interrogé sur le fait qu'il était sorti à quatre reprises de l'appartement entre le 22 et le 31 décembre, dont deux fois pour aller voir son médecin, et aurait donc pu alerter les secours, Michel Toumert n'a eu d'autres réponses. « Elle voulait pas… Elle voulait rien entendre. Elle était têtue pour ça. »
Soignée, Kheltouma serait encore en vie aujourd'hui (lire par ailleurs). La plaie n'était pas mortelle. Sa survie dépendait de soins chirurgicaux rapides…
Le procès va se poursuivre jusqu'à ce soir. L'Accusé encourt 20 ans de réclusion criminelle.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-huis-clos-amoureux-avait-tourne-au-drame
vendredi 25 mai 2012
Du sursis pour la conductrice retraitée impliquée dans un accident
Par maladresse ou imprudence, nul ne saura. Seule certitude, la conductrice impliquée dans l'accident de la circulation survenu le 18 mai 2010, sur les allées Jean-Jaurès à Lavaur, n'a eu de cesse de le dire mercredi, à la barre du tribunal correctionnel de Castres pour homicide involontaire: « J'ai toujours les mêmes souvenirs, je ne l'ai pas vue ! » Ce matin-là, à 9 h 50, à hauteur d'un passage protégé, cette retraitée âgée de 72 ans n'a pas vu un piéton traverser la chaussée : une mère de famille vauréenne, quinquagénaire, décédée peu de temps après avoir été transportée vers un hôpital toulousain, des suites d'un choc hémorragique à la rate. « Nous ne sommes pas là pour accabler cette conductrice, a déclaré Me Yves Salvaire, représentant l'époux de la victime. Elle empruntait un passage clouté, la visibilité est bonne et aucun obstacle n'est signalé sur la fiche de renseignements. Mais il ne faut pas banaliser ce genre d'accident. » Même analyse pour le ministère public, par la voix du procureur Manuela Garnier, laquelle souligne : « Il ne s'agit pas d'un choc pris de côté mais d'un choc frontal, avec un piéton qui rebondit. On a du mal à comprendre pourquoi vous ne l'avez pas vue ! A mon sens, madame, vous êtes responsable de ce qui s'est passé, c'est une faute d'inattention aux conséquences dramatiques. Je demande de prononcer une peine de 3 mois de prison avec sursis et une suspension du permis de conduire pendant 6 mois. » Une responsabilité assumée par la cliente de Me Albarède, « une femme seule, de 72 ans, qui est désolée, triste et acceptera la sanction ». Après les délibérations, le tribunal suivra les réquisitions du parquet.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361720-du-sursis-pour-la-conductrice-retraitee.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361720-du-sursis-pour-la-conductrice-retraitee.html
Côte d'Or : il rentre dans l'hôpital en moto
Scène surréaliste hier après-midi au centre hospitalier de Montbard. Un homme de 42 ans, apparemment pris de folie, a fait irruption vers 14 heures dans le hall de l’hôpital sur sa motocyclette 125 cc. Difficile de savoir réellement ce que voulait cet individu qui a apeuré certains personnels de l’hôpital. Selon un témoin, le motard a tenté de circuler dans les couloirs du rez-de-chaussée de l’établissement, ne blessant toutefois personne. Ayant gardé son casque, il s’est également fait remarquer en se tapant la tête contre le mur à plusieurs reprises. Aidés de militaires et de plusieurs membres du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, les urgentistes sont parvenus à maîtriser le forcené. Ce dernier a immédiatement été transféré vers le service psychiatrique de l’hôpital de Semur-en-Auxois. Il y restera pour une durée encore indéterminée. Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons qui ont poussé cet homme, originaire de Montbard, à agir de la sorte. Il sera entendu par les gendarmes, une fois sorti du centre hospitalier de Semur-en-Auxois.
http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/05/25/montbard-pris-de-folie-il-penetre-a-moto-dans-l-hopital
http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/05/25/montbard-pris-de-folie-il-penetre-a-moto-dans-l-hopital
Il fait feu sur les gendarmes
Un forcené de 48 ans qui réside dans la périphérie d'Arras (Pas-de-Calais) a ouvert le feu sur des pompiers puis des gendarmes avant de se rendre sans avoir fait de blessé, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Vers midi, le forcené, "dépressif" et "alcoolisé", a d'abord fait feu avec un fusil de chasse en direction des pompiers d'Arras, mais sans les toucher.
Ceux-ci intervenaient à son domicile, à la demande des parents, a indiqué cette source, confirmant une information de la Voix du Nord. Les sapeurs-pompiers ont alors fait appel à la gendarmerie. Après avoir tenté de dialoguer avec le forcené et de le raisonner à travers la grille de son habitation, les gendarmes se sont rendus compte que ce dernier les mettait en joue, toujours selon cette source. Les deux militaires se sont alors abrités dans l'attente de renforts et ont essuyé plusieurs coups de feu. Le forcené s'est ensuite rendu, après avoir posé son arme au sol et a été placé en garde à vue. Les deux gendarmes et les trois pompiers intervenus ont déposé plainte.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/24/97001-20120524FILWWW00835-il-fait-feu-sur-les-gendarmes.php
Ceux-ci intervenaient à son domicile, à la demande des parents, a indiqué cette source, confirmant une information de la Voix du Nord. Les sapeurs-pompiers ont alors fait appel à la gendarmerie. Après avoir tenté de dialoguer avec le forcené et de le raisonner à travers la grille de son habitation, les gendarmes se sont rendus compte que ce dernier les mettait en joue, toujours selon cette source. Les deux militaires se sont alors abrités dans l'attente de renforts et ont essuyé plusieurs coups de feu. Le forcené s'est ensuite rendu, après avoir posé son arme au sol et a été placé en garde à vue. Les deux gendarmes et les trois pompiers intervenus ont déposé plainte.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/24/97001-20120524FILWWW00835-il-fait-feu-sur-les-gendarmes.php
Un motard se tue près de chez lui
Hier, un homme de 26 ans a trouvé la mort sur la D9 à Oiry. Sa moto a percuté de plein fouet un engin agricole qui s'engageait dans la zone industrielle.
LA liste déjà bien trop longue d'accidents mortels sur les routes de la région s'est tristement allongée hier d'un nouveau nom. Un jeune motard de 26 ans a trouvé la mort après avoir percuté un tracteur alors qu'il circulait sur la D9, sur la commune d'Oiry.
Dramatique ironie du sort, la victime était originaire de ce village de 950 âmes installé sur le canton d'Avize.
Une enquête de gendarmerie, diligentée par la COB d'Avize, est toujours en cours pour déterminer les causes de l'accident. Il leur faudra pour cela entendre notamment le témoignage des automobilistes circulants sur la départementale à ce moment-là, mais également celui du conducteur du tracteur impliqué dans cette collision.
Cinq morts en 2012
Malgré tout, on sait déjà que le jeune motard se dirigeait vers le rond-point de Constantine, peut-être pour regagner son domicile, lorsqu'il a croisé la route du tracteur. L'agriculteur, originaire de Monthelon, circulait dans le sens inverse. La collision s'est produite vers 16 heures, au moment où l'engin agricole s'engageait dans la zone industrielle d'Oiry.
La grosse cylindrée du jeune Oiryat est alors venue percuter violemment l'avant droit du tracteur. Que s'est-il passé sur cette route particulièrement fréquentée, notamment aux heures de pointe ? Les conditions climatiques ne sont pas à mettre en cause, la chaussée étant sèche au moment du drame et le ciel bien dégagé.
Problème mécanique ? Défaut d'attention ? Une chose est aujourd'hui certaine, le dépistage d'alcoolémie effectué sur le conducteur du tracteur s'est révélé négatif. Il faudra en revanche attendre quelques jours pour connaître les résultats de la prise de sang faite sur la victime.
Rapidement sur place, les pompiers d'Épernay ainsi que l'équipe médicale du Smur d'Épernay ont tout tenté pour réanimer le jeune motard. Malheureusement le massage cardiaque entrepris sur lui a échoué. Sur place se trouvait également Daniel Bouillon, le maire d'Oiry, qui a eu ensuite la douloureuse tâche d'apprendre la nouvelle aux proches de la victime.
Durant les opérations de secours, la circulation sur la D9 a été fortement perturbée, les gendarmes d'Avize, de Vertus et ceux du Psig d'Épernay ont d'ailleurs mis en place une déviation dans le sens Avize/Epernay. Une circulation qui est revenue à la normale dès 18 heures.
Hier, il s'agissait de la 5e victime depuis le début de l'année 2012 sur la région d'Épernay.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-motard-se-tue-pres-de-chez-lui
LA liste déjà bien trop longue d'accidents mortels sur les routes de la région s'est tristement allongée hier d'un nouveau nom. Un jeune motard de 26 ans a trouvé la mort après avoir percuté un tracteur alors qu'il circulait sur la D9, sur la commune d'Oiry.
Dramatique ironie du sort, la victime était originaire de ce village de 950 âmes installé sur le canton d'Avize.
Une enquête de gendarmerie, diligentée par la COB d'Avize, est toujours en cours pour déterminer les causes de l'accident. Il leur faudra pour cela entendre notamment le témoignage des automobilistes circulants sur la départementale à ce moment-là, mais également celui du conducteur du tracteur impliqué dans cette collision.
Cinq morts en 2012
Malgré tout, on sait déjà que le jeune motard se dirigeait vers le rond-point de Constantine, peut-être pour regagner son domicile, lorsqu'il a croisé la route du tracteur. L'agriculteur, originaire de Monthelon, circulait dans le sens inverse. La collision s'est produite vers 16 heures, au moment où l'engin agricole s'engageait dans la zone industrielle d'Oiry.
La grosse cylindrée du jeune Oiryat est alors venue percuter violemment l'avant droit du tracteur. Que s'est-il passé sur cette route particulièrement fréquentée, notamment aux heures de pointe ? Les conditions climatiques ne sont pas à mettre en cause, la chaussée étant sèche au moment du drame et le ciel bien dégagé.
Problème mécanique ? Défaut d'attention ? Une chose est aujourd'hui certaine, le dépistage d'alcoolémie effectué sur le conducteur du tracteur s'est révélé négatif. Il faudra en revanche attendre quelques jours pour connaître les résultats de la prise de sang faite sur la victime.
Rapidement sur place, les pompiers d'Épernay ainsi que l'équipe médicale du Smur d'Épernay ont tout tenté pour réanimer le jeune motard. Malheureusement le massage cardiaque entrepris sur lui a échoué. Sur place se trouvait également Daniel Bouillon, le maire d'Oiry, qui a eu ensuite la douloureuse tâche d'apprendre la nouvelle aux proches de la victime.
Durant les opérations de secours, la circulation sur la D9 a été fortement perturbée, les gendarmes d'Avize, de Vertus et ceux du Psig d'Épernay ont d'ailleurs mis en place une déviation dans le sens Avize/Epernay. Une circulation qui est revenue à la normale dès 18 heures.
Hier, il s'agissait de la 5e victime depuis le début de l'année 2012 sur la région d'Épernay.http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-motard-se-tue-pres-de-chez-lui
jeudi 24 mai 2012
Lorraine : escrocs aux vols en montgolfière
C’est une vieille affaire qui revenait hier devant la cour d’appel de Nancy. De 2008 à 2010, la société Aerofly de Laneuveville-devant-Nancy a encaissé des paiements pour des milliers de baptêmes en montgolfière. La majorité des clients n’a jamais quitté le sol.
Les vols étaient toujours reportés au dernier moment pour des raisons farfelues. Une fois, la météo n’était pas favorable, une autre il y avait des problèmes techniques, parfois encore le poids des candidats à la promenade aérienne était en cause !
Les dirigeants de cette entreprise, dont l’escroquerie était la principale activité, étaient père et fils. William Haby, le père, semblait tirer les ficelles. Nicolas Haby, le fils, suivait sans protester.
Jugée en première instance le 7 juillet 2011, cette affaire a été conclue par de lourdes condamnations. Le père a été reconnu coupable d’escroquerie et harcèlement moral sur ses employés. Il a écopé de 3 ans de prison ferme et mise en faillite personnelle pendant 15 ans.
Le fils n’a pris que 18 mois avec sursis et interdiction de gérer pendant 5 ans. De lourdes compensations financières ont été infligées aux deux coupables, chargés d’indemniser les 570 victimes, personnes morales et personnes physiques.
Hier, cet épais dossier revenait devant la cour d’appel de Nancy par la volonté de Nicolas Haby. Le fils a fait appel, contrairement au père, lequel a visiblement accepté sa condamnation et a préféré ne pas risquer une sanction plus lourde encore.
Dans la salle, quelques victimes ont fait le déplacement. Elles écoutent, satisfaites, l’avocat général requérir une aggravation de la peine : deux ans de prison avec mise à l’épreuve au lieu des 18 mois précédemment décidés.
La diffusion de publicité mensongère ? Le fils aurait laissé faire sans concevoir ni distribuer lui-même les réclames litigieuses. Les fausses informations données aux salariés ? Le père tenait tout le monde sous sa coupe, son fils y compris. Nicolas Haby était, paraît-il, trop occupé par ses vols en montgolfière, matin et soir, pour avoir une quelconque prise sur les événements au sein de l’entreprise familiale… Il n’a rien fait pour éviter les escroqueries, certes. Mais, est-ce condamnable ?
Quant aux tarifs des vols, inférieurs à leur prix de revient, Me Kroell ne voit là que le résultat d’une mauvaise étude de rentabilité. « Une bonne idée n’a jamais fait une bonne entreprise », dit-il.
Si le fils n’est pas coupable et que la société a déposé le bilan, les victimes n’ont donc plus que les yeux pour pleurer… Pas sûr que ce raisonnement soit suivi par les juges. Décision le 4 juillet.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/24/escrocs-aux-vols-en-montgolfiere
Les vols étaient toujours reportés au dernier moment pour des raisons farfelues. Une fois, la météo n’était pas favorable, une autre il y avait des problèmes techniques, parfois encore le poids des candidats à la promenade aérienne était en cause !
Les dirigeants de cette entreprise, dont l’escroquerie était la principale activité, étaient père et fils. William Haby, le père, semblait tirer les ficelles. Nicolas Haby, le fils, suivait sans protester.
Jugée en première instance le 7 juillet 2011, cette affaire a été conclue par de lourdes condamnations. Le père a été reconnu coupable d’escroquerie et harcèlement moral sur ses employés. Il a écopé de 3 ans de prison ferme et mise en faillite personnelle pendant 15 ans.
Le fils n’a pris que 18 mois avec sursis et interdiction de gérer pendant 5 ans. De lourdes compensations financières ont été infligées aux deux coupables, chargés d’indemniser les 570 victimes, personnes morales et personnes physiques.
Hier, cet épais dossier revenait devant la cour d’appel de Nancy par la volonté de Nicolas Haby. Le fils a fait appel, contrairement au père, lequel a visiblement accepté sa condamnation et a préféré ne pas risquer une sanction plus lourde encore.
Dans la salle, quelques victimes ont fait le déplacement. Elles écoutent, satisfaites, l’avocat général requérir une aggravation de la peine : deux ans de prison avec mise à l’épreuve au lieu des 18 mois précédemment décidés.
Un mouton de Panurge
Voilà qui, en revanche, est loin de satisfaire l’avocat de la défense, Me Jean-Thomas Kroell, venu devant la cour pour demander la relaxe pure et simple de son client. Sa plaidoirie est longue, très longue. Mais son raisonnement est simple, très simple. Pour lui, le fils n’a fait qu’obéir aveuglément au père mais il n’est coupable de rien. « Il ne peut pas être déclaré coupable, c’est le mouton de Panurge », plaide-t-il. Et de faire une démonstration censée convaincre la cour. « Pour être poursuivi, Nicolas Haby doit avoir un rôle actif mais il n’en a pas eu ».La diffusion de publicité mensongère ? Le fils aurait laissé faire sans concevoir ni distribuer lui-même les réclames litigieuses. Les fausses informations données aux salariés ? Le père tenait tout le monde sous sa coupe, son fils y compris. Nicolas Haby était, paraît-il, trop occupé par ses vols en montgolfière, matin et soir, pour avoir une quelconque prise sur les événements au sein de l’entreprise familiale… Il n’a rien fait pour éviter les escroqueries, certes. Mais, est-ce condamnable ?
Quant aux tarifs des vols, inférieurs à leur prix de revient, Me Kroell ne voit là que le résultat d’une mauvaise étude de rentabilité. « Une bonne idée n’a jamais fait une bonne entreprise », dit-il.
Si le fils n’est pas coupable et que la société a déposé le bilan, les victimes n’ont donc plus que les yeux pour pleurer… Pas sûr que ce raisonnement soit suivi par les juges. Décision le 4 juillet.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/24/escrocs-aux-vols-en-montgolfiere
Paris : le commissaire était ivre au volant
De retour de congé, Dominique Dague, 49 ans, commissaire central de police du IVe arrondissement, est attendu aujourd’hui à son commissariat mais aussi par sa hiérarchie. Le « patron », qui dirige près de 250 hommes boulevard Bourdon (IVe) est dans le collimateur du parquet de Paris et de l’IGS, la police des polices, pour deux affaires délicates. « Il va passer en conseil de discipline », indique une source proche de l’enquête.
Début mai, à 2 heures du matin, alors qu’il n’est pas en service, celui que ses collègues appellent le « commissaire fêtard », connu pour aimer le monde de la nuit, est interpellé par les hommes de la BAC de nuit de Paris (brigade anticriminalité). En plein IIIe arrondissement, l’homme, manifestement ivre, est en train de remonter une file de bus à bord d’une voiture de l’administration policière, en brûlant des feux rouges et en rabotant un rétroviseur au passage. Les policiers le soumettent à l’alcootest, lequel se révèle positif.
Audition de policiers prévue
Sur décision de la préfecture, l’homme n’est pas placé en garde à vue. Le parquet n’est pas saisi immédiatement. Et le commissaire, saoul et agité, est raccompagné en voiture à son domicile par des policiers. Ce n’est que le lendemain qu’un haut fonctionnaire insiste en préfecture pour que le parquet soit saisi, ainsi que l’IGS. Dans la foulée, Dominique Dague est conduit à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu pour une analyse de sang et des tests capillaires.
Les enquêteurs de l’IGS rapprochent cet embarrassant esclandre d’une première affaire… Le week-end du 15 août 2011, vers minuit, le même commissaire, qui n’est pas en service, a un accident avec une voiture de l’administration. Au pont d’Austerlitz, entre les XIIIe et Ve arrondissements, il renverse un cycliste. Au lieu d’appeler l’état-major, Dominique Dague fait venir les hommes de son commissariat pour l’alcootest. Les pompiers appelés vont, eux, transférer à l’hôpital le cycliste, qui souffre d’un traumatisme crânien.
« Déontologiquement, le commissaire n’avait pas à choisir ses policiers, reconnaît un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur sous couvert de l’anonymat. Il aurait dû avertir l’état-major de Paris qui aurait saisi la BAC de nuit de l’arrondissement compétente », en l’occurrence, soit celle du Ve, soit celle du XIIIe. Au bout du compte, le test d’alcoolémie réalisé par les policiers du IVe arrondissement se révélera… négatif. De son côté, la préfecture ne parle que d’un « accident corporel sur la voie publique ».
Mais les enquêteurs de l’IGS veulent en savoir plus. Ils vont auditionner les policiers que le commissaire a fait venir. D’après une source proche du dossier, les enquêteurs auraient également retrouvé la patronne du café fréquenté par le commissaire. Cette dernière aurait confirmé que ce soir-là, son client était parti en voiture, ivre, ce que la préfecture de police dément. Certains fonctionnaires crient à l’omertà.
En préfecture, on finit par lâcher « qu’il y a bien une enquête de l’IGS en cours » mais qu’il faut attendre « leurs conclusions ». Un haut fonctionnaire des services de l’Etat affirme « qu’il y aura bien des poursuites judiciaires et administratives. Et on verra bien, ajoute-t-il, si il y a lieu de le maintenir »http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75003/le-commissaire-etait-ivre-au-volant-24-05-2012-2014539.php
Début mai, à 2 heures du matin, alors qu’il n’est pas en service, celui que ses collègues appellent le « commissaire fêtard », connu pour aimer le monde de la nuit, est interpellé par les hommes de la BAC de nuit de Paris (brigade anticriminalité). En plein IIIe arrondissement, l’homme, manifestement ivre, est en train de remonter une file de bus à bord d’une voiture de l’administration policière, en brûlant des feux rouges et en rabotant un rétroviseur au passage. Les policiers le soumettent à l’alcootest, lequel se révèle positif.
Audition de policiers prévue
Sur décision de la préfecture, l’homme n’est pas placé en garde à vue. Le parquet n’est pas saisi immédiatement. Et le commissaire, saoul et agité, est raccompagné en voiture à son domicile par des policiers. Ce n’est que le lendemain qu’un haut fonctionnaire insiste en préfecture pour que le parquet soit saisi, ainsi que l’IGS. Dans la foulée, Dominique Dague est conduit à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu pour une analyse de sang et des tests capillaires.
Les enquêteurs de l’IGS rapprochent cet embarrassant esclandre d’une première affaire… Le week-end du 15 août 2011, vers minuit, le même commissaire, qui n’est pas en service, a un accident avec une voiture de l’administration. Au pont d’Austerlitz, entre les XIIIe et Ve arrondissements, il renverse un cycliste. Au lieu d’appeler l’état-major, Dominique Dague fait venir les hommes de son commissariat pour l’alcootest. Les pompiers appelés vont, eux, transférer à l’hôpital le cycliste, qui souffre d’un traumatisme crânien.
« Déontologiquement, le commissaire n’avait pas à choisir ses policiers, reconnaît un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur sous couvert de l’anonymat. Il aurait dû avertir l’état-major de Paris qui aurait saisi la BAC de nuit de l’arrondissement compétente », en l’occurrence, soit celle du Ve, soit celle du XIIIe. Au bout du compte, le test d’alcoolémie réalisé par les policiers du IVe arrondissement se révélera… négatif. De son côté, la préfecture ne parle que d’un « accident corporel sur la voie publique ».
Mais les enquêteurs de l’IGS veulent en savoir plus. Ils vont auditionner les policiers que le commissaire a fait venir. D’après une source proche du dossier, les enquêteurs auraient également retrouvé la patronne du café fréquenté par le commissaire. Cette dernière aurait confirmé que ce soir-là, son client était parti en voiture, ivre, ce que la préfecture de police dément. Certains fonctionnaires crient à l’omertà.
En préfecture, on finit par lâcher « qu’il y a bien une enquête de l’IGS en cours » mais qu’il faut attendre « leurs conclusions ». Un haut fonctionnaire des services de l’Etat affirme « qu’il y aura bien des poursuites judiciaires et administratives. Et on verra bien, ajoute-t-il, si il y a lieu de le maintenir »http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75003/le-commissaire-etait-ivre-au-volant-24-05-2012-2014539.php
Cambriolage à Pavie: encore 5 000€ de cigarettes volés
« Ils ont fait très fort ! » Patrick Gago en sourirait presque de dépit si 5 000 € ne s'étaient pas envolés dans la nature ! 5 000 €, c'est en effet la valeur des 80 cartouches de cigarettes qui ont été volées dans son bureau de tabac, hier à Pavie. L'alarme a sonné chez lui peu avant 4 heures du matin. Le temps que Patrick Gago arrive sur place, les cambrioleurs avaient eu le temps de percer un trou de près d'1 m2 sur le côté du magasin, de pénétrer dans les toilettes et de percer un deuxième trou pour déboucher dans la réserve. « Lorsque je suis arrivé, j'ai vu une silhouette, raconte Patrick. J'ai lancé quelques noms d'oiseaux et j'ai crié : Bougez pas, j'arrive ! Ils ont eu peur ; ils sont partis. » Patrick cultive l'ironie, car il sait très bien que ce n'est pas sa grosse voix qui a mis les voleurs en fuite. Ce n'est pas non plus le fusil qu'il avait brandi en avril 2011, lors du dernier raid. À l'époque, il avait tiré dans les pneus des cambrioleurs et les gendarmes avaient confisqué son arme. Non, ce qui lui a permis de limiter les dégâts cette fois-ci, ce sont les conseils de ces mêmes gendarmes pour améliorer la sécurisation de son commerce. « J'ai fait installer des fumigènes. Ils se sont déclenché une minute après l'entrée des voleurs. Ils n'y voyaient plus rien. C'est à ce moment-là qu'ils sont partis. » Heureusement, car le préjudice aurait pu être bien pire si les cambrioleurs avaient eu le temps d'agir. « A priori, ils étaient quatre. Apparemment, ils se sont enfuis à bord d'une BMW, d'après un témoin », poursuit Patrick, bien décidé à ne pas baisser les bras.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/24/1360423-cambriolage-a-pavie-encore-5-000-de-cigarettes-voles.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/24/1360423-cambriolage-a-pavie-encore-5-000-de-cigarettes-voles.html
Par dépit amoureux, l’infirmière trahie vole sa collègue
C’est une affaire sentimentale dans le milieu des blouses blanches qui est venue aux esgourdes des policiers du Clapas, cette semaine. Ou l’histoire d’une quadragénaire, infirmière dans une clinique de la ville qui, par dépit amoureux, a décidé d’ourdir une vengeance.
Son ex-petit ami dans les bras de sa collègue
Alors, et parce qu’elle avait appris que son ex-petit ami était parti se lover dans les bras de l’une de ses collègues, l’infirmière trahie a décidé de voler des effets personnels dans le casier de sa rivale. En début d’année, puis à plusieurs reprises, elle a dérobé le chéquier de celle-ci, le numéro de sa carte bancaire, sa carte Vitale ou encore des papiers d’identité.
Sa collègue filme les vols
Intriguée par ces vols à répétition, la victime a, de son côté, décidé de mettre dans ledit casier une caméra pour démasquer la pie voleuse. Un stratagème qui a parfaitement fonctionné avec l’épilogue que l’on sait. Finalement, la voleuse présumée a été appréhendée par les fonctionnaires. Lesquels ont retrouvé plusieurs formules de chèques et les papiers à son domicile.
L'infirmière en garde à vue
Cette dernière a été placée en garde à vue et entendue. Ayant partiellement reconnu les faits, elle a reçu une convocation pour se présenter devant le délégué du procureur de la République en vue d’un sermon en bonne et due forme. Tout en s’engageant à rembourser le préjudice. Soit 182 €.
http://www.midilibre.fr/2012/05/23/par-depit-amoureux-elle-vole-sa-collegue,505471.php
Son ex-petit ami dans les bras de sa collègue
Alors, et parce qu’elle avait appris que son ex-petit ami était parti se lover dans les bras de l’une de ses collègues, l’infirmière trahie a décidé de voler des effets personnels dans le casier de sa rivale. En début d’année, puis à plusieurs reprises, elle a dérobé le chéquier de celle-ci, le numéro de sa carte bancaire, sa carte Vitale ou encore des papiers d’identité.
Sa collègue filme les vols
Intriguée par ces vols à répétition, la victime a, de son côté, décidé de mettre dans ledit casier une caméra pour démasquer la pie voleuse. Un stratagème qui a parfaitement fonctionné avec l’épilogue que l’on sait. Finalement, la voleuse présumée a été appréhendée par les fonctionnaires. Lesquels ont retrouvé plusieurs formules de chèques et les papiers à son domicile.
L'infirmière en garde à vue
Cette dernière a été placée en garde à vue et entendue. Ayant partiellement reconnu les faits, elle a reçu une convocation pour se présenter devant le délégué du procureur de la République en vue d’un sermon en bonne et due forme. Tout en s’engageant à rembourser le préjudice. Soit 182 €.
http://www.midilibre.fr/2012/05/23/par-depit-amoureux-elle-vole-sa-collegue,505471.php
Retrouvé agressé sur l'autoroute
Une enquête est ouverte pour tenter de déterminer les circonstances dans lesquelles un Rémois de 29 ans s'est retrouvé avec le visage ensanglanté sur l'A 26, lundi vers 23 heures, à proximité de l'échangeur Reims-Colbert.
Le jeune homme a prévenu lui-même les secours depuis une borne d'appel d'urgence. Présentant de nombreux coups à la face, il a simplement dit qu'il venait de se faire agresser par plusieurs individus, sans donner d'autres détails avant son transport à l'hôpital.
Les gendarmes du peloton autoroutier de Tinqueux attendent de pouvoir l'auditionner pour en savoir plus. Originaire du quartier Croix-Rouge, il semble avoir été victime d'un différend qui a mal tourné, mais cela reste à confirmer.
L'agression s'est-elle produite sur l'A 26 ou à proximité immédiate ? Les auteurs l'ont-ils frappé ailleurs puis abandonné à cet endroit après l'avoir expulsé de leur voiture ? Les jours prochains apporteront peut-être des éclaircissements.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/retrouve-agresse-sur-lautoroute
Le jeune homme a prévenu lui-même les secours depuis une borne d'appel d'urgence. Présentant de nombreux coups à la face, il a simplement dit qu'il venait de se faire agresser par plusieurs individus, sans donner d'autres détails avant son transport à l'hôpital.
Les gendarmes du peloton autoroutier de Tinqueux attendent de pouvoir l'auditionner pour en savoir plus. Originaire du quartier Croix-Rouge, il semble avoir été victime d'un différend qui a mal tourné, mais cela reste à confirmer.
L'agression s'est-elle produite sur l'A 26 ou à proximité immédiate ? Les auteurs l'ont-ils frappé ailleurs puis abandonné à cet endroit après l'avoir expulsé de leur voiture ? Les jours prochains apporteront peut-être des éclaircissements.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/retrouve-agresse-sur-lautoroute
mercredi 23 mai 2012
Châtillon-sur-Seine : un employé de banque détourne plus de 300000 €
A Châtillon-sur-Seine, l’affaire est au centre de toutes les conversations. Un employé de l’agence de la Caisse d’épargne de la ville a détourné à son profit plusieurs dizaines de milliers d’euros. Des faits que la direction régionale de la banque aurait décelés il y a une dizaine de jours grâce à son système informatique de contrôle des opérations. Aux alentours du 10 mai, la banque a envoyé une équipe de deux enquêteurs à l’agence de Châtillon-sur-Seine afin de faire des vérifications sur place.
« Nous avons diligenté une enquête interne qui a conduit à l’audition de l’employé soupçonné, lequel a reconnu les faits », indique François Dorsemaine, directeur des relations institutionnelles de la banque pour la Bourgogne et la Franche-Comté. L’homme, un habitant de Châtillon-sur-Seine âgé de 29 ans et travaillant depuis trois ans environ dans la succursale locale de la banque a été mis à pied dans l’attente de son licenciement. « Nous avons déposé plainte le 16 mai », indique par ailleurs M. Dorsemaine.
L’enquête interne étant toujours en cours, la Caisse d’épargne se dit dans l’incapacité, à ce stade, d’évaluer précisément les sommes concernées. Dans les rues de Châtillon-sur-Seine, toutefois, les rumeurs font état de sommes allant de 300 000 à 400 000 euros. Des chiffres encore invérifiables, même si l’ordre de grandeur, selon diverses sources, paraît réaliste.
Depuis une dizaine de jours, nombreux sont les clients de la banque à s’être inquiétés de l’état de leurs comptes. Et si l’on n’a pas constaté de ruée à la porte de l’agence, ils sont tout de même nombreux à s’y être rendus afin de lever leurs craintes.
Impossible à ce stade, également, de savoir quelle était la nature de ces escroqueries dont les premières auraient été commises dans le courant du mois d’avril. Il semble toutefois que ce sont les proches et les amis du conseiller bancaire indélicat qui en ont été les premières victimes. La gendarmerie, qui a accès à davantage de données, devrait pouvoir découvrir quel usage il a été fait de l’argent ainsi détourné et si d’autres personnes que l’auteur présumé aurait pu en bénéficier.
http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/05/23/chatillon-sur-seine-un-employe-de-banque-detourne-plus-de-300-000
« Nous avons diligenté une enquête interne qui a conduit à l’audition de l’employé soupçonné, lequel a reconnu les faits », indique François Dorsemaine, directeur des relations institutionnelles de la banque pour la Bourgogne et la Franche-Comté. L’homme, un habitant de Châtillon-sur-Seine âgé de 29 ans et travaillant depuis trois ans environ dans la succursale locale de la banque a été mis à pied dans l’attente de son licenciement. « Nous avons déposé plainte le 16 mai », indique par ailleurs M. Dorsemaine.
L’enquête interne étant toujours en cours, la Caisse d’épargne se dit dans l’incapacité, à ce stade, d’évaluer précisément les sommes concernées. Dans les rues de Châtillon-sur-Seine, toutefois, les rumeurs font état de sommes allant de 300 000 à 400 000 euros. Des chiffres encore invérifiables, même si l’ordre de grandeur, selon diverses sources, paraît réaliste.
Famille et amis premiers touchés
On ne dispose pas, en revanche, d’indications sur le nombre de clients de l’agence concernés par cette escroquerie à grande échelle. « Cela fait partie des éléments que nous sommes en train de vérifier. Si certains d’entre eux étaient victimes de ces malversations, nous garantissons qu’ils seront remboursés au centime près par la banque, y compris en cas de perte d’intérêts sur des placements. Nous assumerons toutes nos responsabilités », explique François Dorsemaine.Depuis une dizaine de jours, nombreux sont les clients de la banque à s’être inquiétés de l’état de leurs comptes. Et si l’on n’a pas constaté de ruée à la porte de l’agence, ils sont tout de même nombreux à s’y être rendus afin de lever leurs craintes.
Impossible à ce stade, également, de savoir quelle était la nature de ces escroqueries dont les premières auraient été commises dans le courant du mois d’avril. Il semble toutefois que ce sont les proches et les amis du conseiller bancaire indélicat qui en ont été les premières victimes. La gendarmerie, qui a accès à davantage de données, devrait pouvoir découvrir quel usage il a été fait de l’argent ainsi détourné et si d’autres personnes que l’auteur présumé aurait pu en bénéficier.
http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/05/23/chatillon-sur-seine-un-employe-de-banque-detourne-plus-de-300-000
Mort d'un nouveau-né : l'hôpital de Saintes mis en cause
Le centre hospitalier de Saintes est mis en cause par un rapport d'expertise sur la mort d'un nouveau-né, survenue le 3 août 2009. Ce jour-là, Frédérique Martin, une femme de 34 ans, avocate au barreau de Saintes et domiciliée à Fléac-sur-Seugne, vient d'accoucher d'une petite Marina-Victoria après terme et par césarienne. L'opération s'est bien déroulée. « On m'a alors placée en salle de réveil, dans un box isolé et fermé, se rappelle-t-elle précisément. Une sage-femme est entrée avec ma fille pour une tétée de premier accueil. Je lui ai dit non. Je ne m'en sentais pas capable. Elle a insisté et a posé le bébé sur mon sein, en position ventrale, avant de repartir. »
Après quelques minutes, son mari, présent dans la pièce, doit sortir pour un besoin pressant. « Il a prévenu des personnes présentes dans la salle de réveil. L'une d'elles l'a même accompagné jusqu'à la sortie », précise Frédérique Martin qui, trois ans après, a toujours autant de mal, les larmes aux yeux, à raconter le déroulement des faits. Épuisée, seule dans le box, elle s'endort avec sa fille contre son sein. Elle est réveillée par les hurlements d'une surveillante. Son enfant ne respire plus.
Et pour cause. Sa seule narine droite est dégagée. « Vraisemblablement victime d'un arrêt respiratoire (apnée) primitif entraînant un arrêt cardiaque terminal », comme l'indique le rapport d'expertise, Marina-Victoria ne sera pas sauvée malgré l'intervention rapide des pédiatres et un transfert vers le centre hospitalier de Bordeaux. Son décès est constaté le lendemain.
« Ça faisait plus de trois ans qu'on essayait d'avoir un bébé, confie Frédérique Martin. Cette histoire nous a démolis. Notre couple a failli voler en éclats. Depuis, on essaie d'avoir un autre enfant, mais nous n'y arrivons pas. Il existe certainement un blocage. On envisage maintenant une procréation médicale assistée. » Et, surtout, ils ont été rongés par la culpabilité. « Aujourd'hui, nous savons enfin que nous n'avons rien à nous reprocher. Nous allons pouvoir faire notre deuil. »
Un manque de surveillance
Le couple a déposé plainte, le 8 août 2009, et une enquête a été ouverte pour homicide involontaire par imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité. Un juge d'instruction de Niort a été saisi de l'affaire. « On attendait un rapport d'expertise depuis un an. Lorsqu'il est arrivé, il y a quelques jours, j'ai éclaté en sanglots. Je ne m'y attendais pas », avoue la plaignante qui, après l'autopsie de son enfant, était tombée de haut.
« Il y avait trois hypothèses pour le décès : la mort subite du nourrisson, la transmission d'une infection materno-foetal prénatale et l'étouffement. Pour nous, cette dernière était la plus crédible », reprend Frédérique Martin. C'est également ce qu'a souligné l'expert près la cour d'appel de Paris et agréé par la Cour de cassation, le docteur Jean-Claude Mselati.
Du coup, c'est le manque de surveillance qui est reproché à l'hôpital et au personnel présent ce jour-là dans la salle de réveil. La question essentielle étant « celle des modalités de surveillance d'un nouveau-né au décours de la première mise au sein chez une mère césarisée et installée en salle de réveil ».
Un procès en correctionnel ?
Dans son rapport, l'expert constate que « l'absence de sonnette d'alarme dans la pièce est sans conséquence en raison de l'endormissement de la mère ». Tout comme « un système vidéo n'aurait pas été très performant pour dépister un malaise grave chez l'enfant, compte tenu de sa position sur sa mère ». Et de faire remarquer que « la seule mesure préventive efficace aurait été la présence permanente d'un agent dans le box ou la mise en place d'un moniteur cutané de saturation en oxygène et de rythme cardiaque ».
« Dans ces conditions, termine le docteur Mselati, l'imprudence caractérisée par la non-surveillance du nouveau-né, de 12 h 30 à 12 h 45, le 3 août 2009, doit être considérée plus comme une faute dans l'organisation et la coordination des soins imputable au centre hospitalier de Saintes que comme une carence individuelle de la sage-femme. » Le personnel de la salle de réveil disponible « étant seul à savoir que le père avait quitté le box… »
Du côté de la plaignante, on considère que, lorsque la sage-femme est sortie du box, elle aurait dû demander à un agent hospitalier de prendre la relève pour une surveillance médicale. La présence du seul père, qui n'a pas les compétences nécessaires pour identifier un problème, ne pouvait suffire. Frédérique Martin espère maintenant que, sur la base de ce rapport d'expertise, un procès pourra avoir lieu.
http://www.sudouest.fr/2012/05/23/l-hopital-est-mis-en-cause-722456-1531.php
Après quelques minutes, son mari, présent dans la pièce, doit sortir pour un besoin pressant. « Il a prévenu des personnes présentes dans la salle de réveil. L'une d'elles l'a même accompagné jusqu'à la sortie », précise Frédérique Martin qui, trois ans après, a toujours autant de mal, les larmes aux yeux, à raconter le déroulement des faits. Épuisée, seule dans le box, elle s'endort avec sa fille contre son sein. Elle est réveillée par les hurlements d'une surveillante. Son enfant ne respire plus.
Et pour cause. Sa seule narine droite est dégagée. « Vraisemblablement victime d'un arrêt respiratoire (apnée) primitif entraînant un arrêt cardiaque terminal », comme l'indique le rapport d'expertise, Marina-Victoria ne sera pas sauvée malgré l'intervention rapide des pédiatres et un transfert vers le centre hospitalier de Bordeaux. Son décès est constaté le lendemain.
« Ça faisait plus de trois ans qu'on essayait d'avoir un bébé, confie Frédérique Martin. Cette histoire nous a démolis. Notre couple a failli voler en éclats. Depuis, on essaie d'avoir un autre enfant, mais nous n'y arrivons pas. Il existe certainement un blocage. On envisage maintenant une procréation médicale assistée. » Et, surtout, ils ont été rongés par la culpabilité. « Aujourd'hui, nous savons enfin que nous n'avons rien à nous reprocher. Nous allons pouvoir faire notre deuil. »
Un manque de surveillance
Le couple a déposé plainte, le 8 août 2009, et une enquête a été ouverte pour homicide involontaire par imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité. Un juge d'instruction de Niort a été saisi de l'affaire. « On attendait un rapport d'expertise depuis un an. Lorsqu'il est arrivé, il y a quelques jours, j'ai éclaté en sanglots. Je ne m'y attendais pas », avoue la plaignante qui, après l'autopsie de son enfant, était tombée de haut.
« Il y avait trois hypothèses pour le décès : la mort subite du nourrisson, la transmission d'une infection materno-foetal prénatale et l'étouffement. Pour nous, cette dernière était la plus crédible », reprend Frédérique Martin. C'est également ce qu'a souligné l'expert près la cour d'appel de Paris et agréé par la Cour de cassation, le docteur Jean-Claude Mselati.
Du coup, c'est le manque de surveillance qui est reproché à l'hôpital et au personnel présent ce jour-là dans la salle de réveil. La question essentielle étant « celle des modalités de surveillance d'un nouveau-né au décours de la première mise au sein chez une mère césarisée et installée en salle de réveil ».
Un procès en correctionnel ?
Dans son rapport, l'expert constate que « l'absence de sonnette d'alarme dans la pièce est sans conséquence en raison de l'endormissement de la mère ». Tout comme « un système vidéo n'aurait pas été très performant pour dépister un malaise grave chez l'enfant, compte tenu de sa position sur sa mère ». Et de faire remarquer que « la seule mesure préventive efficace aurait été la présence permanente d'un agent dans le box ou la mise en place d'un moniteur cutané de saturation en oxygène et de rythme cardiaque ».
« Dans ces conditions, termine le docteur Mselati, l'imprudence caractérisée par la non-surveillance du nouveau-né, de 12 h 30 à 12 h 45, le 3 août 2009, doit être considérée plus comme une faute dans l'organisation et la coordination des soins imputable au centre hospitalier de Saintes que comme une carence individuelle de la sage-femme. » Le personnel de la salle de réveil disponible « étant seul à savoir que le père avait quitté le box… »
Du côté de la plaignante, on considère que, lorsque la sage-femme est sortie du box, elle aurait dû demander à un agent hospitalier de prendre la relève pour une surveillance médicale. La présence du seul père, qui n'a pas les compétences nécessaires pour identifier un problème, ne pouvait suffire. Frédérique Martin espère maintenant que, sur la base de ce rapport d'expertise, un procès pourra avoir lieu.
http://www.sudouest.fr/2012/05/23/l-hopital-est-mis-en-cause-722456-1531.php
Inscription à :
Articles (Atom)