Incontestablement, les dieux étaient du côté de Saint-Nicolas-de-la-Grave hier où l'office du dimanche devait, comme à l'accoutumée, se dérouler à 11 heures. Mais une heure plus tôt, une partie du plafond de cet édifice du XVe siècle est tombé. Par chance, l'église était encore vide à cet instant. Par chance également cette partie supérieure de l'édifice constituée de plâtres et de bois, située à hauteur des cloches s'est effondrée sur un balcon inférieur, épargnant ainsi en grande partie le cœur de l'église. Joël Capayrou, le maire de la commune, en convient : « Nous avons eu de la chance ». Le premier magistrat Nicolaïte confirme que la structure de l'église était un peu fatiguée et que des travaux étaient envisagés. Les vieilles pierres de l'église n'auront donc pas attendu la venue des maçons. « Dès mardi, nous allons envisager la situation et mesurer l'ampleur des dégâts », précise encore le maire. En attendant, l'église située au centre du village est fermée « jusqu'à nouvel ordre». Hier, les paroissiens ont dû rejoindre Caumont pour suivre leur messe.
Il est encore trop tôt pour expliquer les raisons de cet éboulement. Il est possible que les dernières pluies abondantes aient fait travailler le terrain et bousculé un peu plus un édifice déjà fragilisé. Dernièrement, d'autres églises du département (à Lafrançaise et Montauban notamment) ont subi des dommages de même nature, semble-t-il provoqués par des mouvements de terrain.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363455-si-vous-avez-entre-16-et-90-ans.html
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