jeudi 31 mai 2012

Une femme gêne ses voisins « En pleine nuit, elle fait sa crise »

Les habitants d'un immeuble se plaignent de leur voisine. Beaucoup feraient des démarches pour déménager et une pétition évoque agressivité, violences et cris.
«MA fille ne dort plus ! » C'est en premier lieu, assure-t-elle, pour son enfant de 7 ans qu'une Soissonnaise enchaîne les démarches afin de ne plus avoir à subir le comportement, qu'elle décrit gênant, d'une sexagénaire. Elle est l'une de ses plus proches voisines, dans un immeuble de la rue Pierre-Curie et affirme supporter des cris, des odeurs désagréables et un manque d'hygiène, quand ce ne sont pas des menaces. « L'autre jour, elle était derrière ma porte, un couteau à la main, et faisait le geste de me planter ! » Autour d'elle, d'autres habitants du bâtiment confirment et une pétition a même été signée par une vingtaine de personnes. « C'est la deuxième », affirme cette mère de famille qui ne veut pas en rester là. Elle parle de faire appel à la justice et, pourquoi pas, à un ministre.
Les témoins se plaignent de vacarme, notamment au milieu de la nuit. Des vociférations - des noms d'oiseaux adressés en l'air, face à des personnes ou encore derrière une porte - et des coups sur les meubles qui réveilleraient notamment la petite. « Ça a eu des répercussions à l'école, la maîtresse m'a dit qu'elle semblait fatiguée. J'ai dû lui expliquer. » C'est au moment de ces « crises », comme les appellent les résidants, que cette femme se promènerait dehors en sous-vêtements, souvent à 4 heures du matin. Les locataires affirment même avoir fait appel aux forces de l'ordre.
Plus de porte
De pudeur, la dame ne semble pas en avoir beaucoup : « Elle change de culotte devant ma porte », explique la fameuse voisine, dans les lieux depuis trois ans, à peu près comme d'autres, également témoins.
Plusieurs auraient engagé, ou se disent sur le point de le faire, des démarches pour quitter l'immeuble. Deux « dossiers de transfert » seraient présentés en fin de semaine à la mairie de Soissons. Le maire aurait ainsi été sollicité pour régler le problème ainsi que l'Odes, bailleur de ces logements ainsi que l'organisme chargé de la curatelle dont cette personne ferait l'objet.
Organisme qui aurait changé récemment. Même la famille aurait été contactée. Selon les plaignants, leur vis-à-vis aurait même fait un séjour dans un établissement spécialisé durant un mois. Une période de répit suivie d'une autre car « elle était sous traitement ». Ce dernier a dû cesser ou être interrompu, si l'on en croit les témoignages.
En tout état de cause, le logement est ouvert à tous vents, « la porte est encore cassée », comme la fenêtre, obstruée. Ce dernier détail en choque certains, estimant que vivre dans l'obscurité n'est pas décent pour cette femme.
Cette dernière serait souvent absente la journée et l'intérieur de son logement, dont la propreté laisserait à désirer est donc visible de tous, sacs poubelle et déchets compris…

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-femme-gene-ses-voisins-en-pleine-nuit-elle-fait-sa-crise

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