jeudi 30 juin 2011

Camion en feu à la station d'essence

A26 - Explosif ! Un camion en flammes sur l’autoroute s’arrête en urgence lundi midi sur l’aire de repos de Guignicourt. A quelques mètres d’une station d’essence...

On a frôlé le drame, lundi midi sur l'A26. Un poids lourd avec une remorque en flammes, à quelques mètres d'une station d'essence… Tous les ingrédients étaient réunis. Mais le sang-froid des secours a permis d'éviter le pire.
Il est midi et demi lorsqu'un automobiliste klaxonne. Alerté, le chauffeur du camion, qui transporte des livraisons de la Redoute et roule vers Reims, aperçoit les flammes.
En urgence, il s'arrête à la première aire de repos, celle du Mont-de-Nizy, à hauteur de Guignicourt… à deux pas d'une station d'essence Avia.

Matelas et machines à laver
Aussitôt, les employés de la station avertissent les secours. Le poids lourd en flammes se trouve à une cinquantaine de mètres des pompiers. Pompiers et gendarmes interviennent immédiatement. En une demi-heure, l'incendie est maîtrisé. C'est un gendarme du Peloton d'autoroute de Laon qui a la présence d'esprit de séparer la remorque en flammes du camion. Le chauffeur, lui est à ce moment-là en proie à la panique.
Au final, le chargement de matelas et machines à laver est calciné, la remorque aussi. Il ne reste plus rien du contenant et du contenu.
Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer. L'intervention rapide a permis de limiter l'incident à des dégâts matériels.
Durant le temps de l'intervention, les autorités ont circonscrit le secteur.
Aucun particulier ne se trouvait heureusement à proximité de l'incendie. La circulation n'a pas été interrompue sur cette portion d'autoroute, seul l'accès à l'aire de repos a été limité durant un laps de temps assez court.
Les militaires travaillent à présent à déterminer les raisons exactes du sinistre. Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait s'agir d'un échauffement d'essieu. L'hypothèse reste à confirmer. La chaleur du climat actuel n'a en tout cas certainement pas aidé.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/camion-en-feu-a-la-station-dessence

Bijouterie braquée à Nice: trois suspects interpellés

Il y a eu ce fusil à pompe brandi à la vue des passants, devant Sonia Bijoux à Nice. Les tirs essuyés par les policiers cagnois, après le braquage de Ferret à Cap 3000. Puis cette balle logée dans la tête d’un bijoutier niçois, qui s’en sortira légèrement blessé.

Trois épisodes emblématiques de la série de vols à main armée (huit en un trimestre) qui avait visé les bijouteries azuréennes, l’automne dernier, dans une inquiétante escalade de la violence.

Une série noire enrayée par la police judiciaire au fil des interpellations. Les affaires Sonia Bijoux et Ferret étaient résolues. Restait à élucider le violent braquage du 25 novembre dernier, chez De Sable et d’Or, avenue de la Californie à Nice. Aux yeux des enquêteurs, c’est désormais chose faite. Ils ont interpellé lundi et mardi trois suspects, les deux auteurs présumés et leur complice.

Âgés de 18 à 23 ans

Il aura fallu sept mois d’investigations, d’écoutes téléphoniques et de recoupements. Mais la ténacité de la brigade de répression du banditisme a payé. Trois suspects, habitants des quartiers sensibles de Nice (deux aux Moulins, un à l’Ariane) ont été appréhendés sans heurt. L’un d’eux séjournait d’ailleurs en… prison, écroué début juin pour une autre affaire. Tous trois sont jeun es : 23 ans pour le complice, 21 et 18 ans pour les braqueurs présumés. Mais ils auraient versé dans un « banditisme de cité », à l’instar des braqueurs de Sonia Bijoux, qu’ils fréquentaient.

http://www.nicematin.com/article/faits-divers/bijouterie-braquee-a-nice-trois-suspects-interpelles

Une femme disparaît à Combas : un appel à témoins est lancé

Valérie Ropert (surnommée Gaëlle), une femme âgée d’une quarantaine d’années, a quitté son domicile de Combas jeudi 23 juin vers 14 heures et n’a depuis plus donné de nouvelles.
Les recherches menées par les gendarmes avec l’appui d’un hélicoptère n’ont pour le moment rien donné.
Valérie Ropert mesure 1,65 m, elle a des cheveux bruns frisés, les yeux verts et est d’une corpulence menue. Au moment de sa disparition, elle était vêtue d’un jean, de chaussures de marche mais ne portait pas ses lunettes.
Les personnes l’ayant aperçue depuis cette date ou susceptibles d’apporter des renseignements peuvent joindre la gendarmerie de Saint-Chaptes au 04 66 81 20 73.

http://www.midilibre.fr/2011/06/30/appel-a-temoins-apres-une-disparition-a-combas,346393.php

Arnaque immobilière dans la rue de Verdun


Un hôtel particulier au riche passé historique muré de parpaings et d’une porte métallique, en plein secteur sauvegardé, forcément, ça fait désordre. Et pourtant, l’hôtel particulier Castanier-Laporterie, situé au 77, rue de Verdun, n’appartient pas à un propriétaire immobilier négligent ou irrespectueux du patrimoine carcassonnais. Bien au contraire ! Il est même l’illustration d’une arnaque immobilière présumée qui intéresse, en ce moment, la justice du côté de Marseille.

Pourquoi la cité phocéenne ? Tout simplement parce que nombre de victimes, réparties sur l’ensemble du territoire français, en sont originaires.

Parmi elles, Jean-Pierre Ghilini, un ingénieur retraité qui croyait faire une bonne affaire en participant, via la fameuse loi Malraux, à la rénovation d’un bâtiment au charmant cachet. "Je suis originaire de Saint-Girons, je connais donc cette fabuleuse ville de Carcassonne : investir dans une opération défiscalisée, comme le veut la loi, sur un bel immeuble et permettre à des gens de catégories sociales défavorisées de revenir en centre-ville grâce à des loyers modérés m’intéressait", confie ce dernier.

Nous sommes en décembre 2000. Abordé par des cabinets spécialisés qui œuvrent pour le compte du groupe Quarante, le retraité se laisse séduire : forcément puisqu’avec la défiscalisation, c’est une opération blanche sur neuf ans qui lui est promise. Il achète donc un T2 de 42 m2 pour 30 000 € auxquels il faut ajouter 70 000 € de travaux, et contracte un prêt pour ces deux opérations. Une association foncière urbaine libre (Aful) est constituée avec les 27 autres propriétaires qui, forcément disséminés sur la France entière, ne se connaissent pas. Tout semble bien donc engagé.

Sauf qu’au bout d’un an, rien ne bouge. Pire : la moitié des fonds sont prélevés alors que les autorisations spéciales de travaux n’ont même pas été obtenues. Au bout de trois ans, c’est la totalité des fonds qui sont captés par les responsables de l’opération. Alors pourquoi les copropriétaires ne réagissent pas ? "Nous réagissions régulièrement, seulement on nous mettait en confiance. On nous disait que le projet avait été rejeté par les Bâtiments de France, qu’il fallait recommencer ; que la société qui devait faire les travaux, CMTO, avait des difficultés financières mais qu’on n’avait pas à s’inquiéter ; qu’il ne fallait pas engager de procédure, sinon l’on perdait la défiscalisation...", se souvient Jean-Pierre Ghilini.

La situation dure jusqu’en 2007, date à laquelle CMTO est placée en liquidation judiciaire et les délais de prescription approchent : entre temps, en 2005, plainte est tout de même déposée (lire ci-dessous).

Aujourd’hui, avec les différents frais inhérents à l’affaire, Jean-Pierre Ghilini a perdu ses économies : 120 000 €. "Mais le préjudice est loin d’être terminé, avance le retraité. Parce que le bâtiment continue à se dégrader. J’ai été élu nouveau président de l’Aful et on a dû se résoudre à murer le bâtiment pour éviter que quelqu’un n’entre au risque de se blesser gravement. A une catastrophe financière, nous ne voulons pas que s’ajoute un drame humain !"

Au total, sur l’ensemble de cette opération, les 28 propriétaires auront perdu la bagatelle de quatre millions d’euros. Ils espèrent revendre leur bien...



Un homme d’affaires montpelliérain en examen

L’affaire de l’hôtel Castanier-Laporterie ne serait pas la seule menée par le groupe Quarante. Pas moins de 28 bâtiments seraient en effet concernés sur la France et une centaine de victimes auraient été recensées pour un préjudice total avoisinant les 80 M€ ! Après la plainte déposée en 2005 par un médecin marseillais, le juge Duchaine, de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, a été chargé de l’instruction.

Une instruction qui devra démontrer pourquoi, sur les 28 chantiers lancés par CMTO, branche du groupe assurant “la réhabilitation d’immeubles classés historiques et situés dans des secteurs sauvegardés à des fins de défiscalisation” (rappelons que CMTO a été placée en liquidation judiciaire en 2007), pratiquement aucun n’a commencé. Représentant une trentaine de victimes, Me Renucci-Papretx, du barreau de Marseille, explique le fonctionnement de l’engrenage : « On retrouve globalement les mêmes personnes dans la société qui vend, celle qui fait les travaux, et celle qui défiscalise.

Des associations foncières urbaines libres étaient créées : à Carcassonne, le président avait une fonction honorifique. Un directeur, lui aussi lié au groupe, avait été nommé : il avait la totalité des pouvoirs bancaires lui permettant de collecter les fonds ».

Le dirigeant de CMTO, originaire de Montpellier, a été mis en examen vendredi dernier pour “escroquerie et abus de confiance aggravé” : il reste présumé innocent. Son avocat, Me Scheuer, était hier injoignable
.
http://www.midilibre.fr/2011/06/29/arnaque-a-la-loi-malraux-dans-la-rue-de-verdun,345880.php

Fameck : le dossier est entre les mains du préfet

Si le procureur de la République de Thionville, Jean-François Mailhes, annonçait dès lundi, la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs (deux individus sont toujours en garde à vue) des violences et dégradations à Fameck, c’est au tour du préfet, lui-même, de se pencher sur l’épineux dossier : « Les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’intervention des gendarmes sont en cours d’examen, précisait, hier, le sous-préfet de Thionville, François Marzorati . On sait que c’est à 5 h que les gendarmes ont pris la mesure de ce qui se passait à Fameck alors même qu’ils ne venaient pas pour des bagarres. Que des gaz ont été utilisés dans des conditions qui restent à définir précisément ».
Aussi, les agendas des représentants de l’autorité ne cessent de se noircir depuis les violences qui ont émaillé, dimanche, la soirée organisée à la Cité sociale par l’association des Capverdiens.

Tenter d’y voir plus clair

Une conférence de presse sera donnée aujourd’hui par le député-maire, Michel Liebgott : « Pour moi, il ne devrait jamais y avoir eu polémique, car elle est inutile et disproportionnée ». Pour l’élu, il s’agira surtout, devant micros, caméras et stylos, de rappeler l’essentiel : « Il faut sanctionner les fauteurs de trouble, et c’est déjà dans ce sens que vont les choses mais aussi assurer la sécurité de la population ». En ce qui concerne la gestion de la crise, dimanche, par les gendarmes, Michel Liebgott estime qu’« elle restedécalée par rapport aux attentes de la population. La sécurité publique a besoin du concours de tous ». Uneréunion vendredi verra le procureur de la république, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Thionville et le député-maire prendre place à la table du sous-préfet pour, à nouveau, tenter d’y voir plus clair. Le seul appel enregistré par le Centre opérationnel de la gendarmerie (Cog) à 4 h 53, parole de chargée de la communication de l’État-major (lire RL d’hier), n’a jamais fait état de violences en cours.
Il semble pourtant aujourd’hui évident qu’un phénomène d’hallucinations collectives ne se soit pas subitement abattu sur les convives capverdiens, victimes et autres témoins, présents à la Cité sociale dimanche.
Pour l’attester, le journal d’appels de nombreux cellulaires où le 17 est bel et bien composé. Ces personnes appelaient à l’aide. Dès 4 h 15 affirme un animateur. Elles n’ont jamais été entendues.
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers

mercredi 29 juin 2011

Un homme se noie dans les Hautes-Alpes

Un Ecossais de 48 ans qui pratiquait du canoë-kayak avec des amis est mort noyé aujourd'hui dans les Hautes-Alpes, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'homme, qui pratiquait ce sport depuis une vingtaine d'années, naviguait sur le torrent de La Gyronde, un affluent de La Durance, avec trois amis lorsque son embarcation a chaviré mercredi vers midi, au niveau de la commune des Vigneaux, selon le substitut du procureur de Gap, Rémy Avon. La victime a réussi à s'extirper de son embarcation, mais s'est noyée dans le cours d'eau et a été récupéré inconscient par un des ses amis médecin venu à son aide qui a tenté de le réanimer en vain.

L'homme était équipé d'une casque et d'un gilet de survie et aucun élément ne "contre-indiquait" la pratique du canoë-kayak dans ce torrent "au débit important en raison de la fin de la fonte des neiges", a précisé Rémy Avon.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/29/97001-20110629FILWWW00590-un-homme-se-noie-dans-les-hautes-alpes.php

Un chauffeur de taxi suspecté de viol et d'agressions sexuelles

Un salarié d'une entreprise de transport pour personnes handicapées est formellement accusé par quatre de ses « clientes » atteintes de déficiences physiques et mentales de viol et d'agressions sexuelles. Celui-ci clame son innocence en dépit d'éléments suspects et doit être déféré ce matin au parquet de Reims.

PLUTÔT trapu, le crâne dégarni, Stéphane Bruneau, un homme marié de 44 ans, pourrait passer au-dessus de tout soupçon. Chauffeur de taxi pour le compte d'une société marnaise, il a d'ailleurs dû montrer patte blanche pour décrocher son emploi qui l'a conduit jusque-là à effectuer chaque jour le transport sanitaire de personnes handicapées particulièrement vulnérables et dépendantes. Un emploi fortement réglementé qui n'autorise en effet aucun écart de conduite et nécessite obligatoirement un casier judiciaire vierge.
Pourtant, depuis lundi matin, celui-ci est entendu par les gendarmes de la brigade territoriale d'Aÿ au sujet d'un certain nombre de gestes à caractère sexuel dont l'accusent quatre de ses passagères régulières, dont une veuve de 72 ans, handicapée physique, ainsi que trois femmes atteintes d'un fort handicap mental, âgées de 31 et 37 ans.
Les gendarmes sont venus le cueillir lundi, vers 9 heures du matin, à son domicile situé au 1 de la route de Cumières, à Hautvillers, qu'il partage depuis un an environ avec sa femme, infirmière hospitalière de profession. Aussitôt placé en garde à vue, laquelle a été prolongée de 24 heures, il doit être désormais déféré ce matin au parquet de Reims, devant le vice-procureur de la République, Laurent de Caigny, qui devrait le poursuivre pour viol et agressions sexuelles aggravés. Il est fort probable qu'une information judiciaire soit ouverte à son encontre.

« Il est innocent et ce sera prouvé »

Les faits qui lui sont aujourd'hui reprochés ont été portés à la connaissance des gendarmes au cours du mois de mai, peu de temps après un viol qu'il aurait commis sur l'une de ses passagères, atteinte d'un handicap mental. La victime, vivant à Hautvillers, à quelques centaines de mètres d'ailleurs de son domicile, s'est alors confiée à sa tutrice qui l'a encouragée à porter plainte. A la brigade territoriale d'Aÿ, la pauvre femme a en l'occurrence raconté qu'à l'occasion d'un de ces transports sanitaires, Stéphane Bruneau se serait arrêté sur la route, sur le secteur d'Hautvillers, avant de lui imposer, muni d'un préservatif, un rapport sexuel.
Cependant, malgré la gravité des faits rapportés, le parquet de Reims n'en a pas moins décidé d'user de la plus grande prudence, préférant engager la procédure la plus rigoureuse possible en raison du profil de la victime et de son handicap, avant d'en interpeller l'auteur présumé. Des examens psychiatriques ont ainsi été pratiqués sur la jeune femme, de même que des examens médicaux. De nombreux éléments techniques ont été vérifiés, en particulier sur des vêtements et des objets sur lesquels des traces ont été relevées. Les gendarmes ont également saisi un certain nombre de données informatiques auprès de son employeur dont les véhicules sont équipés d'un système de géolocalisation très pointu permettant de retracer les trajets établis à la minute près.
Mais surtout, les gendarmes ont eu la mauvaise surprise, au cours de leur enquête d'environnement, de découvrir l'existence de trois autres victimes, ne se connaissant pas entre elles, qui auraient subi de la part du chauffeur de taxi des agressions sexuelles, notamment des attouchements sur les fesses et sur les seins, lors de transports effectués entre Reims et Epernay, entre les mois de septembre et d'octobre 2010.
Des allégations à leur tour scrupuleusement vérifiées qui ont conduit les gendarmes, au regard d'éléments suspects suffisants, à interpeller Stéphane Bruneau, lundi matin, à son domicile.
Celui-ci, néanmoins, ne manque pas, depuis, de clamer son innocence. Tout comme sa femme, rencontrée hier après-midi devant le domicile conjugal alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre son lieu de travail : « Pour moi, il est innocent et ce sera prouvé, déclare-t-elle. Je sais des choses que je ne dirai pas. On verra ce que conclura l'enquête ». Une enquête qui devrait désormais se poursuivre sous l'égide d'un juge d'instruction et qui, le cas échéant, devrait s'attacher, entre autres, à déterminer l'existence éventuelle d'autres faits ou d'autres victimes. En attendant, il n'est pas exclu que Stéphane Bruneau soit placé, dès aujourd'hui, en détention provisoire.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-chauffeur-de-taxi-suspecte-de-viol-et-dagressions-sexuelles

Air France : le trafic très perturbé au départ de Roissy et Orly

Un «incident informatique» survenu tôt ce mercredi retarde l'exploitation des vols Air France au départ des aéroports parisiens d'Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle. Selon la compagnie, des vols moyen-courrier sont annulés et d'importants retards sont constatés sur l'ensemble des vols.
Mercredi dans la matinée, près de 100 techniciens étaient mobilisés pour résoudre la panne. Air France assure que le retour sera progressif dans la journée.
Un mouvement social perturbe aussi le trafic

Simultanément, un mouvement social du personnel navigant des compagnies Régional et BritAir, qui sont des filiales d'Air France, perturbe aussi le trafic aérien de ce mercredi. 90 vols court et moyen-courrier de Regional ont été annulés et d'autres retardés depuis et vers des aéroports de l'hexagone. Jeudi, quatre vols seront aussi annulés. La liste complète de ces vols supprimés est disponible sur le site
regional.com.

Air France invite par conséquent les passagers qui souhaitent reporter leur voyage à se faire connaître : ils auront jusqu'au 6 juillet pour partir. Ils peuvent par ailleurs consulter les informations mises à jour en temps réel avant de se rendre à l'aéroport sur le site
airfrance.fr, rubrique «infos vols et destinations» ou par téléphone au 3654 (0,34 euros la minute).http://www.leparisien.fr/transports/air-france-le-trafic-tres-perturbe-au-depart-de-roissy-et-orly-29-06-2011-1513453.php

Braquage d'une bijouterie à Paris

Une bijouterie située dans le IIIe arrondissement de Paris a été braquée hier par trois individus armés qui se sont emparés d'un butin estimé à "au moins 500.000 euros" avant de prendre la fuite, selon une source policière, confirmant une information du Parisien.

Mardi vers 15 heures, un homme entre seul dans cette bijouterie Fred implantée récemment rue des Francs-Bourgeois, dans le quartier du Marais à Paris, et entame une discussion, a raconté cette source. Mais quelques minutes plus tard, deux hommes masqués, gantés et armés, porteurs également de masses, s'introduisent dans la bijouterie.

Le trio parvient à s'emparer de collections de montres d'une valeur estimée à "au moins 500.000 euros", a assuré la source. Les trois braqueurs ont ensuite pris la fuite sur deux scooters avant de les abandonner dans le IIIe arrondissement pour prendre une voiture, elle aussi abandonnée un peu plus tard dans le XIXe arrondissement, selon la même source.

L'enquête a été confiée au 1er district de police judiciaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/29/97001-20110629FILWWW00358-braquage-d-une-bijouterie-a-paris.php

Zahia snobe la justice

Depuis quelques mois, Zahia, mise en cause dans l'enquête sur des faits de proxénétisme et de "sollicitation de prostituée mineure" dans le milieu du football, ne répond plus aux convocations du juge d'instruction, révèle ce matin RTL. Celle qui a désigné Frank Ribéry et Karim Benzema comme ses clients a fait savoir par le biais de son avocat qu'elle n'avait pas apprécié la façon dont s'était passée sa première confrontation avec Karim Benzema et qu'elle avait de toute façon déjà tout dit dans ce dossier.

La confrontation avec
Abousofiane M., soupçonné d’avoir animé le réseau de prostitution au Zaman Café, n’a donc pas eu lieu. De quoi énerver passablement l’avocat du jeune homme, ex-candidat de Nouvelle star qui a passé six semaines en prison l’été dernier. Selon France Soir, Me Jérôme Boursican, a pris cette semaine sa plume pour manifester son courroux au juge d’instruction André Dando. Un courrier ironique en forme de "coup de gueule". "Pendant que Mme Zahia Dehar lance une affriolante collection de dessous sous la raison sociale avantageuse de Zahiadise, mon client […] a eu toutes les difficultés à trouver les fonds pour ses frais de voyage à Paris", écrit Me Boursican, qui réclame une confrontation avec son client. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/29/97001-20110629FILWWW00295-zahia-snobe-la-justice.php
Le 30 mai, une justiciable convertie à l’islam a été contrainte de quitter son voile lors de son entrée dans la salle d’audience. Elle était poursuivie pour non-présentation d’enfant. Elle avait été "offensée et touchée dans sa pudeur", avait-elle expliqué.
La jeune femme envisageait d’ailleurs de déposer une plainte auprès de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) si une nouvelle fois, on lui imposait de quitter ce signe ostentatoire. Elle voulait poursuivre le plus loin possible la justice française pour "abus d’autorité".
Hier, elle devait encore se présenter devant la justice pour la même affaire. Elle est venue accompagnée de 23 “grandes sœurs”, toutes portant le foulard. Provocation ou soutien ? Il n’y a finalement pas eu d’incident alors que toutes étaient entrées dans le prétoire. "Je suis contente, on ne m’a pas fait me dévoiler. On ne m’a pas discriminé par rapport à ma religion", confiait la prévenue à l’issue de l’audience.
http://www.midilibre.fr/2011/06/28/23-grandes-soeurs-accompagnent-la-justiciable,345163.php

« Un homme a été sauvé »

Deux patrouilles. Six gendarmes au total, tous du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Thionville, sont les premiers sur place, dimanche. Ce sont ces hommes dont l’action reste toujours incomprise des victimes et témoins de la soirée cap-verdienne, qui ont été les premiers à gérer une situation compliquée. Ils se sont également retrouvés confrontés à des événements ne correspondant absolument pas à ceux décrits initialement par le Cog (Centre opérationnel de gendarmerie). L’un des gendarmes précise: « Nous sommes saisis à 5h pour intervenir à la cité où un individu armé aurait été repéré circulant dans une voiture. Nous trouvons des gens devant la cité qui appellent au secours, nous avertissent que ça chauffe à l’intérieur. Dans la salle, un homme est effectivement à terre, pris violemment à partie par un groupe. Nous utilisons des bombes lacrymogènes pour disperser les assaillants et la victime réussit à s’enfuir. Ses agresseurs se sauvent, d’autres nous prennent à partie et lorsque nous sortons, les deux voitures aux vitres brisées sont cernées par une cinquantaine d’individus. On les repousse comme on peu et on file pour appeler du renfort. Il était évident que nous allions être vite débordés de toute part. Nous n’étions pas là dans l’objectif de gazer et de fuir mais c’était le mieux à faire après avoir sauvé cet homme d’un péril certain. Nous sommes ensuite revenus avec des renforts constitués mais les fauteurs étaient partis ».
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers

mardi 28 juin 2011

Enfant mort fauché en 2007 au rallye de Béthune : Fabien Véricel relaxé

Une peine de deux ans de prison avec sursis ainsi qu'une annulation du permis de conduire avaient été requises à l'encontre du pilote Fabien Vericel, lors de l'audience le 16 juin dernier. "Même en compétition, un pilote est tenu aux obligations de prudence", avait argumenté le parquet d'Arras.

L'accident s'était produit le 8 septembre 2007 vers 18H00 sur une route départementale. La voiture, une Toyota Corolla WRC, était sortie de la route dans un virage en épingle, avant d'aller percuter l'enfant qui assistait à l'épreuve avec ses parents. Le pilote roulait à 180 km/h avant d'aborder ce virage.

Le tribunal a estimé mardi qu'il "ne saurait être reproché à Fabien Vericel d'avoir roulé trop vite et d'avoir freiné trop tard".
Il a souligné que le contexte d'une course "impose au pilote des comportements de conduite (...) qui ne peuvent se situer qu'à la frontière extrême de ses possibilités". Pour le tribunal, "le pilote donne d'autant plus libre cours à sa virtuosité (...) qu'il a confiance en l'organisation qui, en principe, a entièrement sécurisé le circuit".

Pour l'avocat du pilote, Me Xavier Brunet, les juges "ont fait preuve de courage en considérant que l'on est dans le cadre d'une compétition automobile et que les règles sont autonomes et n'ont rien à voir avec celles du code de la route".

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/06/28/enfant-mort-fauche-en-2007-au-rallye-de-bethune-fabien-vericel-relaxe

Il ébouillante sa compagne: 8 ans ferme

Un homme de 22 ans a été condamné hier soir par le tribunal correctionnel de Marseille à huit ans de prison ferme pour avoir ébouillanté sa compagne, selon une source judiciaire.

Les faits s'étaient déroulés le 29 novembre 2009 dans un hôtel meublé du centre de Marseille. Après l'avoir bâillonnée, il l'avait obligée à se déshabiller, l'avait conduite dans la salle de bains, puis aspergée d'eau brûlante à 60 degrés pendant dix minutes.

Interrogé par le tribunal, il a reconnu avoir voulu "lui faire mal". La victime a été brûlée au second degré sur 20% de sa surface corporelle, rapporte le quotidien "La Provence" dans son édition d'aujourd'hui. Deux enfants de huit mois et 13 ans avaient assisté à la scène.

Le procureur avait réclamé une peine de 10 ans de prison. Le prévenu comparaissait en état de récidive légale pour avoir déjà été condamné à neuf reprises entre 2005 et 2008.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/28/97001-20110628FILWWW00349-condamne-pour-avoir-ebouillante-son-amie.php

Lavaur. Le mystère du corps calciné est levé

L'autopsie du corps découvert calciné, jeudi matin, à l'entrée de la déchetterie de Lavaur, a conclu à un suicide par immolation. Si les tests ADN ne sont pas encore connus, tout indique que la victime est bien Alain Desperon , un artisan de 55 ans.
Il n'y a plus d'énigme concernant le corps calciné d'un homme retrouvé sous sa voiture brûlée jeudi dernier à 4 heures du matin, à l'entrée du centre d'enfouissement technique des ordures ménagères aux Brugues, route de Castres, à Lavaur.
L'autopsie pratiquée à l'Institut médico-légal de l'hôpital Rangueil, à Toulouse, a permis de confirmer, ce week-end, ce qui était l'hypothèse privilégiée par les gendarmes depuis le début de leur enquête : il s'agit bien d'un suicide.
Même si les gendarmes avaient travaillé sur tous les scénarios,meurtre, accident ou suicide, un acte désespéré était, à leurs yeux, la piste la plus vraisemblable. L'autopsie a confirmé ce scénario horrible : le désespéré s'est donné la mort en s'immolant par le feu. Il se serait aspergé avec une bouteille de white spirit qui a été d'ailleurs retrouvée par les enquêteurs pas très loin de la victime. Le corps en flammes aurait alors provoqué l'incendie de la voiture, une Renault Clio blanche.

Une lettre laissée chez lui

Pourquoi la tête était-elle sous le véhicule ? C'est la seule question qui reste sans réponse précise à ce jour. Car l'identité de la personne ne laisse plus place au doute. Même s'il faudra attendre encore que les résultats définitifs des prélèvements ADN le confirment, la personne calcinée est un artisan vauréen, Alain Desperon. Ce dernier avait disparu dans la nuit de mercredi à jeudi. Deux heures environ avant qu'on ne retrouve cette voiture en feu, il avait quitté son logement, un appartement situé dans un ensemble résidentiel, route de Belcastel à Lavaur. Élément clé pour éclairer ce drame, une lettre a été retrouvée au domicile conjugal. En quelques mots adressés à sa famille, cet homme de 55 ans annonce qu'il compte mettre fin à ses jours. Mais il n'explique pas les raisons de son geste. Autre élément matériel, la voiture brûlée appartenait bien à Alain Desperon. L'autopsie a aussi démontré que la taille du corps calciné était identique à celle de l'artisan vauréen, de même que les cicatrices sur le torse correspondent à celles d'Alain Desperon. Cet homme discret avait cumulé les ennuis ces dernières années. Des déboires professionnels mais aussi de gros problèmes de santé.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/28/1116694-le-mystere-du-corps-calcine-est-leve.html

La PJ chez les Hells Angels

Dur réveil pour les bikers. Hier matin, à Nîmes comme dans d’autres localités du Gard et de l’Hérault, une demi-douzaine de Hells Angels ont eu la désagréable surprise de trouver, à l’aube, les silhouettes cagoulées des policiers montpelliérains à leur porte. Au même moment, le local de ce club d’amateurs de Harley Davidson, un vaste hangar sur un terrain situé à Marguerittes (Gard), en bordure de l’autoroute A9, était investi par la brigade de recherche et d’intervention (Bri), l’unité de choc de la PJ de Montpellier. "On a entendu un grand bruit, je crois que c’est quand ils ont ouvert la porte", raconte un voisin, témoin de l’intervention.
Tandis que les Hells, dont le président et le vice-président du club nîmois étaient placés en garde à vue, débutaient de longues perquisitions aux domiciles des suspects. "Plusieurs armes de poing et un fusil à pompe ont été saisis", indique Robert Gely, le procureur de la République de Nîmes.

L’enquête, dirigée par une juge d’instruction nîmoise, avait été déclenchée il y a plusieurs mois par le parquet. "Nous avions eu connaissance de faits d’extorsion de fonds, commis sur plusieurs boutiques de tatoueurs dans le Gard, précise le magistrat, et les éléments d’enquête ramenaient vers ce groupe, dont plusieurs membres ont déjà été condamnés pour des violences."
La brigade criminelle du SRPJ de Montpellier a donc poursuivi ces investigations sur "extorsion de fonds en bande organisée et association de malfaiteurs". Et a préféré employer les grands moyens face à ces bikers à la réputation sulfureuse. "Ce sont des gros bras, ça fait partie de leur initiation et de leur univers", précise une source proche de l’enquête.
Parmi les suspects, on trouve plusieurs adeptes de sports de combats, et des anciens de la Légion étrangère, à l’origine de la création de ce club de motos qui, avant de recevoir officiellement le label Hells Angels, s’appelait les Crazy Jockers.
Tous sont depuis interrogés sur ce club, que les policiers soupçonnent d’activités occultes. "La plupart de ces gars n’ont pas de véritable profession, or il faut de l’argent pour se payer ces bécanes", précise une source proche du dossier.
Afin d’en avoir le cœur net, la PJ a embarqué sept magnifiques Harley-Davidson, certaines de couleurs vives, d’autres arborant d’inquiétants dessins. "Il faut vérifier si ces motos ne sont pas volées ou maquillées", précise le procureur de la République. "On en saura plus dans les prochains jours."
Des rivalités parfois sanglantes
Il y a un an, presque jour pour jour, la cour d’assises de l’Aude condamnait deux Hells Angels de Toulouse à douze ans de réclusion criminelle pour avoir frappé à mort, le 3 août 2006, un membre d’un club de motards de Port-la- Nouvelle. Didier Baugé et Christophe Cazenave, invités à cette concentration organisée par le Only Brother Club, s’en étaient pris à l’un des Audois, Dominique Morisseau, parce qu’il se serait intéressé d’un peu trop près à la compagne d’un des Hells Angels, transgressant ainsi les règles entre motards. L’enquête, menée par les gendarmes, s’était heurtée pendant deux ans au climat de peur régnant parmi les motards audois, qui craignaient visiblement des représailles venant de la part des Hells Angels toulousains.

Ruffey-lès-Echirey. Un jeune homme tué et un autre grièvement blessé dans un accident.

Dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant minuit, la route départementale 28 a vécu, entre les villages de Ruffey-lès-Echirey et Saint-Julien, un drame dont on se souviendra longtemps. Il fait alors nuit noire lorsqu’un scooter et une Porsche entrent, pour une raison que l’enquête s’efforcera de déterminer, en collision.

Deux jeunes habitants du Val de Vingeanne

Au guidon du scooter, Thomas Boldrini, 19 ans. Derrière, son ami Axel Delorme de deux ans son aîné. A bord de la Porsche, Frédéric Tissot, 48 ans et son épouse, âgée de 43 ans. Le couple s’apprêtait à regagner le domicile conjugal situé à quelques encablures du lieu de l’accident. La violence du choc est terrible. A l’arrivée des secours, des morceaux de verre, de métal, de plastique, sont éparpillés sur la route. Le deux-roues a été réduit en cendres et la Porsche Carrera 4 est à demi calcinée. Des témoignages, recueillis sur place auprès d’automobilistes circulant dans le sens inverse de la voiture, évoquent « une gerbe d’étincelles », « des flammes », et « un scooter happé par le véhicule ».
« Je n’ai rien vu », ne cessera de répéter inlassablement le conducteur de la voiture de sport. L’intervention rapide des pompiers, du Samu et un lourd dispositif de gendarmerie, ne permettra pas de ramener à la vie Thomas Boldrini, ancien élève des Marcs-d’Or, qui avait préparé en 2008-2009 un CAP Constructeur bois.
Son ami et passager, Axel, 21 ans, résidant dans le village voisin de Saint-Seine-sur-Vingeanne, a, de son côté, été transporté au CHU de Dijon par le Samu. Selon nos dernières informations, son pronostic vital était hier soir toujours engagé. « Son état est bien sûr grave mais stationnaire », nous a-t-on précisé.

Recherche d’alcoolémie

Quant au couple Tissot, en état de choc, il a été transféré à la clinique de Chenôve avant d’en ressortir en fin de matinée.
Reste désormais aux enquêteurs, appartenant à la compagnie de gendarmerie d’Is-sur-Tille, de déterminer les causes du drame.
D’une part, des dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants ont été réalisés. A l’heure où nous écrivions ces lignes, les résultats n’étaient pas encore connus. D’autre part, de nombreuses questions restent posées aux enquêteurs : dans quel sens circulaient les deux jeunes à scooter, circulaient-ils, comme l’affirme le conducteur de la Porsche, phares éteints ?
Pour l’heure, aucune réponse n’a été apportée à ces interrogations. Le long et minutieux travail des enquêteurs commence.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/27/19-ans-emporte-par-la-mort

lundi 27 juin 2011

Lot/canicule: décès de 4.000 poulets

La canicule a causé de gros dégâts dans un élevage du Lot: 4.000 poulets d'un élevage industriel prêts à partir pour l'abattoir sont morts hier après-midi, asphyxiés dans leur poulailler, où la température a atteint 40 degrés, a-t-on appris ce lundi auprès de l'éleveur.

Le couple d'éleveurs du village de Cressensac (Lot) a eu beau ouvrir les portes et faire tourner des ventilateurs, 4.000 des 22.000 poulets de l'élevage sont morts, a précisé à l'AFP Céline Slesch, qui gère avec son compagnon cette exploitation des Causses du Lot qui compte également des vaches et des brebis. "Il a fait tellement chaud que les poulets se sont étouffés. Ils ont eu un coup de chaleur, on a passé toute la nuit à les sortir du poulailler", témoigne la jeune femme.

Céline Slesch et Christophe Boutot n'étaient pas propriétaires des volailles, élevées en batterie et engraissées pour le compte d'une société du Périgord, qui selon eux, refuse de prendre en charge l'équarrissage. "Déjà qu'on ne va rien gagner sur ces 4.000 poulets, si en plus il faut payer l'équarissage, on ne s'en sort pas", confie avec amertume l'agricultrice. Ce lundi, les 4.000 poulets de 35 jours gisaient au sol, devant les bâtiments de la ferme, selon Mme Slesch.

Déjà lors de la canicule de 2003, cet élevage lotois avait enregistré des pertes, moins importantes que celle d'hier. Dans la région de Cressensac au nord du Lot, le thermomètre affichait hier 35 degrés à l'ombre. Selon Météo France, la France connaît un "pic de chaleur", avec des records dans certaines régions, avant de retrouver dès mardi des températures plus proches des normales saisonnières.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/27/97001-20110627FILWWW00615-lotcanicule-deces-de-4000-poulets.php

Un médecin audois meurt sur le Canigou

Le docteur Francis Besse, médecin domicilié dans l'Aude, très aimé et apprécié à Gruissan, sportif aguerri âgé de 65 ans, est décédé des suites d'une chute dans la face est du pic Joffre alors qu'il s'entraînait pour la course du Canigou, à laquelle il participait régulièrement.
Un important dispositif de recherches, emmené par les CRS du Secours en montagne, avait été déployé dimanche dès l'annonce de sa disparition, en fin de matinée. La victime a finalement été retrouvée peu après 22 heures.

Une dizaine de CRS, appuyés par les gendarmes et le renfort de deux hélicoptères, ont sillonné le massif à la recherche de nombreux randonneurs blessés ou égarés tout au long de la journée de dimanche

http://www.midilibre.fr/2011/06/27/un-medecin-audois-meurt-sur-le-canigou,344388.php

Des convives d’un repas de chasse cibles de tirs de provenance inconnue

Les occupants de deux voitures ont essuyé les tirs d’un ou plusieurs individus, alors qu’ils dormaient sur le parking de la salle des fêtes de la petite commune du Nord Jura. Aucun blessé n’est à déplorer.
Les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits restaient encore très floues, hier soir. Ils se seraient produits quelque temps après la fin de la soirée de la société de chasse d’Amange. Les convives, une centaine, étaient réunis à la salle des fêtes du village pour partager un repas. On mange, on boit, on fait la fête, en toute amitié. Les enquêteurs, tout comme le Parquet, n’ont pas souhaité communiquer sur le sujet. Cependant, d’après nos informations, à la fin de la soirée, trois personnes seraient restées à l’intérieur de deux voitures et s’y seraient endormies. Ce n’est qu’à leur réveil qu’elles auraient constaté des impacts de balles sur les portières de leurs véhicules. L’un des murs de la salle des fêtes, celui qui donne sur la route de Romange, a aussi été touché. Les occupants de la Clio et de la 205 n’auraient apparemment pas été perturbés dans leur sommeil par le bruit des tirs et heureusement, personne n’est blessé. Les coups ont-ils été tirés avec une carabine 22 long rifle ? Une arme à air comprimé ? Il semblerait en tout cas que l’on ne s’est pas servi d’un fusil de chasse. « La soirée était calme, très conviviale, c’est une histoire incompréhensible, raconte une des participantes à la soirée, épouse de chasseur. Je pense que ce n’est pas un chasseur. C’est la troisième année que l’on fait ce repas à Amange, il n’y a jamais eu de souci. Cela aurait pu être une catastrophe. » Un autre témoin affirme également que la soirée s’est déroulée sans problème notable et qu’aucune bagarre quelconque n’a entaché les festivités. « Il n’y a pas eu de souci, souligne Vincent Gillot. Peut-être qu’il s’est passé des choses dehors mais j’ai tenu le bar toute la soirée et je n’ai rien remarqué de spécial. Je suis parti le dernier, j’ai fermé la salle à 5 h 30. » À l’issue du repas, tout le monde quitte donc les lieux, sauf les occupants des voitures, qui restent dormir sur place. Le ou les tireurs auraient donc agi entre l’heure de la fermeture et 8 heures du matin, au moment du réveil des passagers. Ils seraient passés à l’acte depuis la route qui mène à Romange.
Le président de la société de chasse, Patrick Charlemagne, n’a pas souhaité commenter cette affaire. Pour le maire d’Amange, c’est inexplicable. « C’est lamentable de tirer sur des voitures, avec des gens dedans en plus !, dénonce Nathalie Maréchal-Lyet. On peut supposer plein de choses mais c’est inadmissible. » Comme les victimes, elle envisageait aussi de porter plainte pour l’atteinte aux bâtiments communaux.
Pour l’heure, les circonstances exactes dans lesquelles on a tiré ne sont pas déterminées et aucun lien n’est actuellement établi entre la soirée et les faits. Reste également à trouver qui est à l’origine de ces tirs.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/06/27/des-convives-d-un-repas-de-chasse-cibles-de-tirs-de-provenance-inconnue

Sarthe: deux blessés à l'arme blanche

Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années soupçonné d'avoir porté plusieurs coups de couteau à deux autres jeunes ce matin à la sortie d'une boîte de nuit de La Chapelle d'Aligné (Sarthe) a été déféré dans la soirée devant un juge d'instruction, a-t-on appris auprès du parquet du Mans.

Le pronostic vital était réservé ce soir pour l'une des victimes, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site internet de Ouest-France. "L'altercation s'est déroulée dans un contexte alcoolique. La personne soupçonnée a reconnu les faits lors de sa garde à vue", a indiqué le parquet.

Les deux victimes ont été retrouvées dans leur voiture au lieu-dit Les Daguenetières par une automobiliste qui a donné l'alerte. Trois autres personnes en état d'ébriété, également âgées d'une vingtaine d'années, se trouvaient à l'arrière du véhicule, dont la personne soupçonnée avoir donné les coups de couteau. Le parquet a réclamé son placement en détention

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/26/97001-20110626FILWWW00194-sarthe-gravement-blesse-a-l-arme-blanche.php

Un gigantesque brasier ravage toute la maison

CE sont les voisins de la ferme et d'un gîte voisins qui ont donné l'alerte, samedi soir, vers 22 heures, en ayant vu le ciel s'embraser soudainement, éclairé par de gigantesques flammes, s'échappant d'une grande et belle ferme (où l'on fabriquait autrefois du maroilles !) aujourd'hui transformée en maison d'habitation cossue, en bordure de la rue Jean-Rousseau, tant il est vrai que toutes les voiries portent un nom dans ce tout petit village de 60 âmes, à l'écart de Marlemont.
Aussi rapidement que possible, s'agissant d'une commune assez éloignée des grands axes, les sapeurs-pompiers sont alors arrivés sur les lieux, avec d'importants moyens, venant de Liart, Signy-l'Abbaye, Chaumont-Porcien et même de Rethel et Charleville, soit au total une bonne quarantaine de soldats du feu, sous l'autorité du capitaine Arnaud Donnet, avec cinq grosses lances mises en batterie et une grande échelle. Mais, malheureusement, il n'y avait plus grand-chose à faire, sauf éviter que le brasier, qui avait déjà ravagé le toit et les chambres à l'étage, ne s'étendre à l'ensemble des bâtiments.
Par chance, si l'on ose l'écrire, la maison était temporairement inoccupée, car ses propriétaires, Delphine Loreaux, infirmière à Hirson, et son compagnon, Johann Parmentier, qui travaille chez Citroën, sont actuellement en vacances dans le secteur d'Hammamet en Tunisie. Ils doivent d'ailleurs en revenir la semaine prochaine, ainsi que nous l'a confié Jean-Paul Loreaux, demeurant lui aussi dans la commune, « papi » de Lucas, Samuel et Evan, que le couple lui avait confié, en même temps que le chien, lorsqu'ils sont partis, heureux et insouciants, dimanche dernier. N'imaginant pas qu'ils allaient revenir sinistrés.

Emotion unanime

Bien qu'il les ait prévenus, par téléphone, de la catastrophe survenue en leur absence, il est peu probable, en effet, que ses enfants en aient mesuré toute l'ampleur.
A leur retour, ils vont, en effet, découvrir qu'ils ont absolument tout perdu, tout ayant été anéanti, sous l'effondrement de la charpente et de l'étage en feu. Y compris leur voiture toute neuve, stationnée devant la maison et gravement endommagée, les pompiers ayant évidemment eu d'autres priorités que de la déplacer, vu que les clés de contact étaient à l'intérieur.
Cet incendie spectaculaire, accompagné du ballet toujours impressionnant et tragique des véhicules de pompiers et de gendarmerie, a révolutionné toute la population, laquelle a d'ailleurs passé une bonne partie de la nuit dehors, à observer le déroulement des opérations de secours.
A commencer par le maire, Etienne Machaux, qui nous a dit l'émotion unanime de ses administrés et la sienne, s'agissant de cette famille, très appréciée, venue s'installer à Maranwez il y a quelques années, par amour de la nature et des animaux ; Johann Parmentier étant, d'ailleurs, conseiller municipal. Chacun s'est ainsi employé, tandis que les sauveteurs s'activaient, à déménager en hâte toute la paille et le foin, qui étaient entreposés dans la grange attenante. A la fois parce qu'elle est destinée aux deux chevaux boulonnais du couple, lesquels étaient heureusement dans une pâture lors du sinistre, mais aussi parce qu'en cette période de sécheresse et de pénurie, le moindre brin est toujours à sauvegarder.
Durant toute la journée d'hier, les ruines encore fumantes ont alimenté toutes les conversations.
Des éléments de mur et de charpente risquant à tout moment de s'affaisser, le maire a d'ailleurs dû prendre, sans délai, un arrêté de péril, afin de dissuader quiconque aurait la curiosité de pénétrer sur le site.
Quant aux gendarmes de Signy, qui avaient déjà procédé, durant la nuit, aux premières constatations, ils ont ouvert une enquête, nul ne s'expliquant (court-circuit ou surchauffe d'un appareil resté branché ?) comment le feu a pu prendre, à l'étage semble-t-il, alors que la maison était fermée depuis près d'une semaine

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-gigantesque-brasier-ravage-toute-la-maison

dimanche 26 juin 2011

Rueil-Malmaison: le racketteur de lycéens interpellé

Il n’a que 16 ans mais a été placé jeudi soir sous contrôle judiciaire. Ce jeune habitant de Rueil-Malmaison est poursuivi pour une série de vols avec violences. De mars à mai dernier, onze adolescents âgés de 11 à 17 ans se sont fait racketter dans les rues de la commune. Le scénario ne change pas d’un iota : quatre jeunes armés d’un pistolet à impulsion électrique type Taser et d’une matraque télescopique se font remettre, sous la menace, téléphones portables et lecteurs MP3.
Les onze victimes ont formellement reconnu un de leurs agresseurs sur des photos présentées par la police. Identifié, celui-ci a été interpellé à son domicile mercredi matin. Au cours de la perquisition, les enquêteurs ont retrouvé des vêtements identiques à ceux décrits par les victimes et, caché dans une gaine électrique d’un couloir, un Taser et une matraque. Placé en garde à vue, le jeune agresseur présumé nie en bloc. Il a été déféré jeudi et présenté à un juge. L’enquête se poursuivait ce week-end pour retrouver ses comparses.

http://www.leparisien.fr/rueil-malmaison-92500/rueil-malmaison-le-racketteur-de-lyceens-interpelle-25-06-2011-1507464.php

Les corps de 6 alpinistes retrouvés dans les Hautes-Alpes

Les corps de six alpinistes ont été retrouvés dimanche matin à 2700 mètres d'altitude sur la commune de Villar-d'Arène (Hautes-Alpes), selon les services de secours et la mairie.
D'après le maire, Xavier Cret, lui-même guide de haute-montagne, leur décès remonterait à samedi matin et c'est un randonneur qui aurait retrouvé les corps dimanche. «Les victimes étaient dans deux cordées. On suppose qu'il y a eu une coulée de neige et de pierres mêlées», a-t-il déclaré.
Les corps ont été transportés en hélicoptère au village, distant de 5 km, et où une chapelle ardente a été montée.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-corps-de-6-alpinistes-retrouves-dans-les-hautes-alpes-26-06-2011-1508996.php

Un trafic d'ecstazy démantelé

Au terme de plusieurs mois d'investigations, les enquêteurs du service régional de police judiciaire de Toulouse (SRPJ) viennent de démanteler un vaste réseau de trafiquants de drogues entre Toulouse et Paris. 2500 cachets d'ecstasy, sept kilos de cannabis et de la cocaïne ont été saisis au cours des perquisitions. L'ecstasy, destinée à arroser le milieu des « teufeurs » (fêtards), était fabriquée en région parisienne (Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) avant d'être acheminée vers Toulouse. Ces produits étaient ensuite vendus dans des rassemblements festifs de la Ville rose et de sa région. Huit personnes, âgées de 20 ans à 32 ans, ont été interpellées. Deux ont été incarcérées et deux placées sous contrôle judiciaire. En menant à bien cette opération, les enquêteurs du SRPJ ont mis fin à un trafic qui durait depuis plusieurs mois.
Les saisies d'ecstasy se multiplient ces derniers temps. Cette semaine, des milliers de pilules ont été saisies à Agen dans le Lot-et-Garonne. Facile à dissimuler et à transporter, cette drogue est de plus en plus prisée des trafiquants qui n'hésitent pas à la convoyer par milliers de cachets. Ils la revendent ensuite entre 2 € et 5 € la pilule.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/26/1115711-des-ecstasys-par-milliers.html

Un professeur accusé de vols au lycée Jean-Baptiste-Dumas

L’affaire n’est pas banale. En 2008, un enseignant du Greta (formation professionnelle continue), dont les locaux sont dans l’enceinte du lycée Jean-Baptiste-Dumas à Alès, a été filmé à son insu alors qu’il fouillait dans les sacs à l’interclasse, lorsque les élèves étaient en pause. Excédé par les vols à répétition dans sa classe, un élève avait voulu confondre l’auteur et avait caché sa caméra numérique pendant l’interclasse.
Vendredi, le jeune professeur se retrouvait au tribunal correctionnel d’Alès. Major de sa promotion, l’enseignant avait gravi tous les échelons. "Simple contractuel devenu éminent professeur. Un parcours parfait", plaide Me Gilles pour la défense.

Au domicile du prévenu, les enquêteurs vont retrouver une multitude de matériels appartenant au lycée, des composants électronique, des boîtes à outils... Mais l’Alésien nie les faits, affirme qu’il ne faisait que remettre en place les sacs, les refermer.
"Un hussard méritant de la République" Me Gilles
En totale contradiction avec la vidéo visionnée à l’audience. L’homme, sur les images, ouvre bien des cartables, retire un portefeuille et fouille à l’intérieur.
De l’enquête jusqu’à la barre, ses versions ont souvent changé. S’il a reconnu, un temps, lors de son audition, avoir fouillé, il a aussi affirmé rechercher un billet de 50 € qu’il aurait marqué d’un trait rouge, afin de confondre un voleur... Et le matériel retrouvé chez lui proviendrait d’achat aux puces d’Alès et non pas du lycée. "Un prof à qui l’on reproche d’avoir volé les élèves. Imaginez s’il s’agissait du contraire, qu’est-ce que l’on entendrait ici !", explique le substitut du procureur de la République, Patrick Bottero. Qui réclame 18 mois de prison avec sursis et une amende de 5 000 €, ainsi que la confiscation des scellés.
Parlant "d’un hussard méritant de la République", Me Gilles rappelle les nombreuses mises en garde du professeur lui-même, demandant à ses élèves de ne rien laisser dans la classe. Pour la défense, le dossier ne comporte pas la preuve des vols et l’avocat parle de "bouc émissaire", plaidant la relaxe de son client. Le lycée, lui, réclame 5 000 € de dédommagement. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 1er juillet.
http://www.midilibre.fr/2011/06/25/un-professeur-accuse-de-vols-au-lycee,343208.php

Un jeune homme de 22 ans écrasé dans la cabine du camion

Pour une raison indéterminée, le conducteur d'un camion chargé de bitume en fusion a heurté une voiture venant en face. Les deux occupants du poids lourd se sont retrouvés coincés dans la cabine. Le chauffeur est grièvement blessé et l'ouvrier qui l'accompagnait est décédé.

LES routes ardennaises ont fait, hier matin vers 8 h 15, de nouvelles victimes, lors d'une terrible collision qui s'est produite, une fois de plus, sur la dangereuse D 991, avec ses lignes droites et ses montagnes russes, qui va du carrefour de la Bascule jusqu'au Chesne.
Pour une raison encore indéterminée - probablement la vitesse - le conducteur d'un camion de la société Eurojoint, de Genay (Rhône), chargé de bitume en fusion, qui se rendait sur un chantier de la DRI, poser des « rustines » dans le secteur de Monthois, avec un collègue de travail à ses côtés, a brusquement fait un écart sur sa gauche, dans une légère courbe, juste après l'intersection de la D8, pile au moment où arrivait, en face, se dirigeant vers Chagny, la conductrice d'une petite 206 Peugeot.
Par miracle, celle-ci, Michèle Liès, de Verrières, secrétaire à Rethel, violemment heurtée sur l'avant et le côté gauche de sa voiture, s'est retrouvée projetée, sous l'effet du choc, dans un pré en contrebas, alors qu'elle aurait pu être littéralement broyée. Elle ne souffre « que » de coupures superficielles et de contusions multiples.
Il n'en est malheureusement pas allé de même pour les occupants du poids lourd, puisque, de façon incroyable, le véhicule, après une embardée, a ripé sur le bord de la route et s'est non pas couché sur le flanc, mais carrément retourné, roues en l'air !
Le conducteur, Florent Bene Manga, 31 ans, natif de Yaoundé (Cameroun), demeurant rue Georges-Houdin à Reims et son passager, Jessy Antoine, 22 ans, demeurant en foyer à La Houillère, originaire d'Osnes, intérimaire chez Addeco, se sont alors retrouvés coincés dans la cabine, écrasée dans le fossé, tandis que se répandait de la citerne éventrée, une large traînée visqueuse de goudron brûlant, rendue d'autant plus inquiétante au contact de bouteilles de butane et de propane, alimentant la chaudière destinée à la fusion.

Secourir les blessés et éviter l'explosion

D'où les mesures particulières qui furent prises, très rapidement, par les sapeurs-pompiers, sitôt l'alerte donnée par un proche riverain du drame. Roger Avelange, premier arrivé sur les lieux, avec son infirmière qui était justement en train de lui prodiguer des soins, ont porté assistance aux victimes.
Seule l'automobiliste, qui s'était extraite d'elle-même de son habitacle disloqué, a pu en bénéficier, les deux autres ne pouvant être touchés. L'un d'eux, le conducteur, jambe au dehors, hurlait de douleur et appelait à l'aide.
Ce furent bientôt une trentaine de sauveteurs, venus du Chesne, d'Attigny, de Poix-Terron avec du matériel de désincarcération, puis de Sedan avec une « berce » de sauvetage périlleux et de déblaiement qui, sous l'autorité de leurs chefs de groupes, les lieutenants Christophe Bieniara et Guy Brichet de Vouziers et du commandant Pascal Frenneaux, de l'état-major, s'employèrent à porter leur attention prioritaire aux blessés, tout en veillant au refroidissement des bouteilles de gaz, pour prévenir tout risque d'explosion.

Il a fallu soulever l'avant du camion

L'automobiliste, légèrement blessée, ayant été prise immédiatement en charge et évacuée vers l'hôpital, il allait falloir beaucoup plus de temps pour dégager Florent Bene Manga, coincé entre le volant et le siège et pouvoir le confier aux médecins du Samu, avant de l'emporter à son tour, grièvement blessé.
En revanche, il n'allait pas être possible de sauver le malheureux Jessy Antoine, dont l'extraction n'allait d'ailleurs pouvoir se faire, qu'après avoir réussi, non sans mal, à soulever la carcasse avant du camion, à l'aide de vérins, de palettes sciées et de structures gonflables. Le jeune ouvrier, très probablement tué sur le coup, lors de la collision, ayant ainsi succombé - ironie du sort - juste aux pieds d'une Vierge à l'enfant, dans sa petite chapelle érigée au bord de la route…
On notait, sur les lieux, la présence du sous-préfet de Vouziers-Rethel, Joël Dubreuil et du maire de Louvergny, Jean-Pierre Lelarge, tous deux commentant la dangerosité de cette route et l'injustice de mourir ainsi, à l'aube d'une nouvelle journée, sur le chemin du travail.
De leur côté, tandis que le garage Dumont procédait à l'enlèvement des épaves, les gendarmes de la compagnie de Vouziers, sous l'autorité du capitaine Philippe Frégnaux, qui avaient assuré la sécurité des lieux et interrompu toute circulation, assistés par leurs collègues motards de l'EDSR, effectuaient leurs relevés et entamaient déjà leur enquête, pour établir les causes de ce nouveau drame de la circulation (on en est au septième mort depuis le début de l'année, en zones gendarmerie).
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-jeune-homme-de-22-ans-ecrase-dans-la-cabine-du-camion

samedi 25 juin 2011

Yonne: un mort au pied d'une falaise

Le corps d'un jeune homme de 18 ans a été retrouvé cet après-midi au pied d'une falaise de l'Yonne, les Rochers du Saussois, a-t-on appris auprès de la gendarmerie qui a ouvert une enquête pour déterminer les causes de sa chute.

Avec un groupe de connaissances, il s'était installé hier pour camper au sommet de cette falaise connue comme site d'escalade, sur la commune de Merry-sur-Yonne. Ce matin à leur réveil, ses amis ne l'ont pas retrouvé et ont appelé les gendarmes. Le corps a été retrouvé en début d'après-midi au pied de la falaise d'une hauteur de 50 mètres à cet endroit.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/25/97001-20110625FILWWW00493-yonne-un-mort-au-pied-d-une-falaise.php

Voiture folle à Limoux : les 3 passagers entendus, le chauffeur recherché

La rumeur dont nous nous étions faits l'écho n'était pas infondée, puisque nous apprenions hier en milieu d'après-midi que les passagers de la voiture folle, qui avait sciemment percuté trois personnes le 18 juin dernier à l'aube devant le D'Click, ont été entendus au cours des dernières heures par les gendarmes de la brigade de recherche de Limoux. Il s'agit de trois personnes et non de quatre comme cela avait été dit par plusieurs témoins, au terme d'un épisode particulièrement agité, pouvant expliquer le manque de précision dans le détail. Le chauffeur de la voiture qui avait foncé à plusieurs reprises sur des groupes de personnes qui couraient au milieu du CD118 est toujours recherché, même si son identité n'est plus un mystère pour les enquêteurs, et si son témoignage demeure capital quant aux suites judiciaires qui seront données à cette affaire. L'audition du principal protagoniste déterminera, en effet, la distribution des rôles et les responsabilités de chacun, dans ce qui aurait pu tenir lieu de jeu de rôles ou de scénario pour film de série douteuse. Les trois personnes interrogées ont pu regagner leur domicile au terme de leur audition; elles vivraient dans la région immédiate. Le chauffeur, propriétaire du véhicule domicilié en Grande Bretagne, a-t-il regagné son pays pour préparer sa défense et répondre aux injonctions de la justice? Cela est parfaitement envisageable.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/25/1115389-limoux-voiture-folle-les-3-passagers-entendus-le-chauffeur-recherche.html

Cinq mois après, le dernier hommage à Laetitia

La cérémonie des obsèques de Laetitia Perrais, 18 ans, enlevée puis tuée en janvier près de Pornic, s'est déroulée samedi à La Bernerie-en-Retz, où elle vivait, en présence de plusieurs centaines de personnes. Le cercueil blanc contenant le corps de la jeune fille est entré dans l'église du village en musique, dans une atmosphère extrêmement digne, devant plusieurs centaines de personnes souvent porteuses de fleurs blanches, observant un profond silence respectueux
Une grande émotion et de nombreux sanglots ont précédé la cérémonie à laquelle assistait notamment la soeur jumelle de Laetitia, effondrée et soutenue par ses parents d'accueil. Beaucoup étaient arrivés dès 13 heures sur les lieux où d'innombrables gerbes et bouquets de fleurs ont été déposés devant le parvis ainsi que devant l'autel de l'église. Deux grandes photos de la jeune fille ont été installées sur les murs de l'église avec une inscription "Laetitia est dans notre coeur".

Un message des proches de Laetitia

Laetitia devait ensuite être inhumée dans cette commune où vivent sa famille d'accueil et sa soeur jumelle qui ont appelé "tous les Français et Françaises, surtout les victimes, à s'unir en communion avec nous pendant la célébration des obsèques".

Le permis d'inhumer de Laetitia a été délivré cette semaine par les juges d'instruction, cinq mois après sa mort, le 18 janvier au soir. Le 1er février, après deux semaines de recherches et de fouilles, les gendarmes avaient découvert la tête et les quatre membres de la jeune femme dans un étang. Le reste du corps a été trouvé le 9 avril dans un autre point d'eau, à plusieurs dizaines de kilomètres.

Une ancienne plagiste condamnée pour banqueroute

Une ancienne plagiste niçoise a été condamnée hier par le tribunal correctionnel à huit mois de prison avec sursis et à 4000 E d'amende. L'ancienne gérante de la SARL Forum Plage, Catherine Bozzi, 49 ans, était poursuivie depuis avril 2009 pour banqueroute par absence de comptabilité (1).
Sa société avait été placée en liquidation judiciaire en juin 2007 et sa reprise avait à l'époque suscité une douzaine de candidatures La SARL avait ensuite été radiée en octobre 2009 du registre du commerce pour insuffisance d'actifs. A l'audience d'hier, à laquelle la prévenue n'a pas comparu et ne s'est pas fait représenter par un avocat, le passif déclaré a été chiffré à plus de 182 000 E.
Au cours de l'enquête, a rapporté le président de la 6e chambre, Patrick Véron, il était apparu que « le comptable de la société avait toujours connu des difficultés avec elle », difficultés qu'il qualifiait de « négligences ». Selon la justice, l'ancienne gérante de Forum Plage est « sans domicile connu » et « serait partie à l'étranger en 2007 ».
En son absence, Catherine Bozzi a donc été condamnée par défaut, ce qui lui laisse la possibilité d'être rejugée après avoir fait opposition au jugement d'hier. Une décision conforme aux réquisitions du procureur, Olivier Caracotch.
(1) Précisons, à toutes fins utiles, que les actuels gestionnaires de Forum Plage n'ont rien à voir avec cette affaire.

Lavaur. Le corps calciné n'a pas livré tous ses secrets

Suicide ou meurtre ? Les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse après la découverte d'un corps calciné jeudi vers 4 h du matin à la déchetterie des Brugues à Lavaur.
Le corps calciné d'un homme retrouvé sous le chassis d'une voiture incendiée à l'entrée de la déchetterie des Brugues à Lavaur soulève toujours de nombreuses interrogations.
Les enquêteurs refusent pour l'instant de se prononcer aussi bien sur l'identité de la victime que sur les circonstances et les causes de ce drame. Examinons les questions soulevées par ce drame.
Qui est la victime ?
Il s'agirait d'un Vauréen de 55 ans, artisan. Alain Desperon a disparu du domicile conjugal vers deux heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Soit deux heures environ avant le drame. Depuis, il n'a plus donné signe de vie. Pour conforter cette thèse, le véhicule incendié, une Renault Clio de couleur blanche appartient bien à cet homme. Il faudra quelques jours encore pour que les prélèvements ADN permettent d'identifier de façon formelle la victime.
Suicide ?
Les gendarmes explorent toutes les pistes, y compris celle d'un accident. Mais de nombreux détails troublants plaident pour un suicide. S'il s'agit bien d'Alain Desperon, ses déboires professionnels et ses graves ennuis de santé pourraient l'avoir entraîné à commettre l'irrémédiable.
Les forces de l'ordre ont auditionné longuement la famille dès jeudi après midi pour mieux cerner les traits de personnalité de cet artisan qui est actuellement sans travail.
Indice essentiel : une bouteille de white spirit a été retrouvée non loin du corps calciné accréditant un peu plus la piste du suicide.
Meurtre ?
Cette hypothèse n'est toujours pas totalement exclue à l'heure actuelle. Pourquoi la victime était-elle en partie sous le véhicule ? La voiture a-t-elle brûlée avant le corps ou est-ce l'inverse ?
Ce qui est sûr c'est que les événements se sont produits très rapidement. A 4 h, à l'arrivée d'un technicien de la COVED sur le site des Brugues, rien ne lui a semblé anormal. Un quart d'heure plus tard, il alertait les sapeurs pompiers du centre de secours de Lavaur en voyant un véhicule en flammes.
Travail de fourmi
L'enquête minutieuse et scientifique réalisés par les gendarmes devrait, dans les prochains jours permettre d'élucider ce tragique fait divers qui reste encore très mystérieux.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/25/1115523-lavaur-le-corps-calcine-n-a-pas-livre-tous-ses-secrets.html

Incendie dans une tour à Lyon : 17 personnes conduites à l’hôpital

Hier soir dans le 8 e arrondissement de Lyon, un incendie particulièrement impressionnant a embrasé une partie d’une tour de quinze étages de la résidence Santy-Langlet et mis en émoi le quartier. Dans un premier temps, cinq personnes ont été prises en charge et hospitalisées, dont un enfant qui avait inhalé une importante quantité de fumée. Plus tard dans la nuit, douze autres occupants de la tour, également incommodés par la fumée, ont eux aussi été évacués vers divers hôpitaux. Ils font partie des cinquante personnes qui, après l’évacuation de l’immeuble, ont fait l’objet d’un bilan de santé sur les lieux de l’accident.
L’alerte a été donnée à 21 h 40. Un appartement situé au huitième des quinze étages de la « tour 100 », située avenue Paul-Santy, derrière la barre ornée depuis peu d’un mur peint sur le thème des rosiéristes lyonnais, était en feu.
« Les flammes sortaient par le balcon, on les voyait monter le long de la façade », explique une jeune femme qui cherche une voisine dans la foule massée devant la tour.
Par les balcons, les flammes sont montées jusqu’au dixième étage puis la chute de gravats enflammés a mis le feu, toujours par les balcons, aux appartements des septième et sixième étages.
L’intensité du sinistre, et la configuration de la résidence, qui présente une forte densité de population, ont nécessité le déploiement d’un énorme dispositif de secours : soixante pompiers, venus de plusieurs casernes de l’agglomération, dix-sept véhicules d’incendie ; une dizaine d’ambulances et trois échelles ont été engagées sur l’intervention, ainsi que deux unités du Samu.
Les services d’urgence de GrDF et d’ErDF étaient également sur place, ainsi que police.
Les pompiers ont procédé à l’extinction à la fois par l’extérieur, à l’aide d’échelles et de lances à débit variable, et par l’intérieur.
Vers 22 h 30, ils étaient maîtres du feu, et la tour 100, qui comporte quatre-vingt-seize appartements, a alors été entièrement évacuée. Des familles cherchaient des proches, se renseignaient auprès des pompiers et, avant minuit, toutes les personnes ayant inhalé de la fumée, ou simplement choquées par l’incendie, avaient été prises en charge. La plupart des occupants ont pu renter chez eux dans la nuit, après ventilation des locaux.
Cette nuit, on ne connaissait pas encore avec précision l’origine du sinistre. « On m’a parlé d’un court-circuit, disait hier soir un habitant de la tour voisine, mais ça m’étonne car l’électricité a été refaite il n’y a pas très longtemps ».
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/25/incendie-dans-une-tour-a-lyon-17-personnes-conduites-a-l-hopital

Tentative d'assassinat d'un élu: un ex-policier de la DST mis en examen

Un ex-policier de la Direction de la surveillance du territoire (DST) a été mis en examen vendredi pour "complicité" dans la tentative d'assassinat d'un élu du Val-de-Marne pour laquelle son épouse et un garde du corps de Bernard Accoyer ont été écroués, a-t-on appris de source judiciaire.
Interpellé et placé en garde à vue mercredi, cet ancien policier de la DST de 48 ans a été mis en examen pour "complicité de tentative d'assassinat". Le parquet de Créteil a sollicité son placement en détention provisoire.

"Les deux autres suspects l'ont impliqué. L'épouse de l'élu aurait fait appel à lui pour assassiner son mari avant visiblement de tenter de s'en charger elle-même", avait commenté jeudi une autre source judiciaire.

Cette femme de 44 ans avait été interpellée le 14 juin à Saint-Maurice (Val-de-Marne) vers minuit, armée d'un revolver 22 long rifle, cagoulée, casquée et entièrement vêtue de noir. Elle se trouvait alors aux abords du domicile de son mari, Christian Honoré, conseiller municipal (divers droite) à Valenton.

Mise en examen pour "tentative d'homicide avec préméditation", elle a été placée en détention il y a une semaine.

Un policier, membre du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), chargé notamment de la protection du chef de l'Etat, est soupçonné de lui avoir prêté assistance.

Cet homme, qui assurait depuis peu la protection du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, a été mis en examen pour "complicité de tentative d'homicide volontaire avec préméditation" et écroué à Fresnes.

L'enquête s'oriente vers la piste d'un règlement de comptes au sein du couple, qui avait deux enfants et qui était en instance de divorce.

Ex-élu UMP, M. Honoré est conseiller municipal d'opposition depuis 2008 dans le bastion communiste de Valenton sous la bannière du groupe "Ensemble pour Valenton".

Il est également depuis 2009 l'assistant parlementaire de Michel Guéri, sénateur des Français établis hors de France.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hs-Ou-3f0RGs4J8IHh4_IEpxEjvw?docId=CNG.a538ed6ce56361a6bd306c83078c4b06.821

Dijon : il tranche, au couteau

Dans la nuit du 21 décembre 2007, une altercation entre deux groupes de clients avait tourné au vinaigre. Après les insultes, deux clients – une vingtaine de personnes étant présentes dans l’établissement – en étaient venus aux mains. Le plus âgé des deux, un homme de 50 ans, avait frappé à plusieurs reprises son adversaire avec un couteau de poche utilisé, selon ses dires, « pour couper la viande ». Les deux protagonistes étaient particulièrement alcoolisés au moment des faits. Hier, le président Aubertin a longuement interrogé le prévenu et sa victime, partie civile. Comme le gérant du bar avait fait évacuer la salle au début de la bousculade, aucun témoin n’avait été en mesure de dire dans quelles circonstances les coups de couteau avaient été infligés. « J’ai ressenti une sorte de brûlure et après j’ai eu très chaud », a expliqué la victime au président. L’homme avait été transporté aux urgences de la clinique de Chenôve, toute proche, puis opéré. Le pronostic vital avait été un temps engagé.

Six entailles relevées sur la victime

« J’ai porté le coup de coteau après avoir reçu un coup-de-poing. J’ai jeté le couteau de colère (...) », a expliqué le prévenu qui n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi l’arme avait été retrouvée, 15 jours plus tard, derrière un radiateur du bar.
Pour la victime, le bilan est lourd. Les médecins ont relevé et recousus 6 estafilades dont une, 15 cm, de l’oreille à la clavicule. Il a perdu de la mobilité au niveau d’un bras. L’avocat de la défense a rappelé que son client n’avait pas de casier, qu’il était un homme travailleur (...) ,
Après délibération, Fernand Leal a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/24/dijon-il-tranche-au-couteau

vendredi 24 juin 2011

Tain-L'Hermitage : les deux jeunes cyclistes fauchés sont morts

Les deux adolescents fauchés par un camion alors qu'ils circulaient à vélo vendredi à Tain-L'Hermitage (Drôme) sont morts. L'accident est survenu à 13h35 «en plein centre du village, quasiment devant l'hôtel de ville», à quelques centaines de mètres de la marche silencieuse en hommage à Marie-Jeanne Meyer, dont le corps carbonisé a été retrouvé mardi soir en Ardèche, ont indiqué les pompiers.
Un pont sépare Tain-L'Hermitage de Tournon-sur-Rhône (Ardèche)

Si les deux jeunes gens ne se rendaient pas à la marche silencieuse, a souligné la préfecture au «Parisien», «la charge émotionnelle est très lourde, avec l'écho à cette affaire de Tournon. On a dû ouvrir un accueil à l'hôtel de ville de Tain-L'Hermitage pour s'occuper d'une dizaine de personnes très choquées», ont indiqué les pompiers.

Selon la gendarmerie, les deux jeunes se trouvaient à vélo et «un camion leur a roulé dessus», dans des circonstances encore indéterminées. «La jeune fille, dont l'âge est indéterminé, est morte décapitée, et le garçon, gravement blessé, a été médicalisé sur place». La gendarmerie a annoncé sa mort vers 18h30.

Fusillade à Marseille : 3 blessés

Trois hommes d'une trentaine d'années ont été blessés par balles, dont un grièvement, lors d'une fusillade vendredi après-midi dans les quartiers nord de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Vers 15h, les trois victimes qui étaient à bord d'une voiture ont été la cible de tirs dans un quartier du 13e arrondissement. Elles se sont d'abord réfugiées dans les immeubles alentour avant d'être transportées vers un hôpital à l'arrivée des secours.

Les tireurs ont pris la fuite et les premières recherches effectuées sur place n'ont rien donné, selon la même source. La piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est privilégiée.

La police judiciaire, déjà saisie d'une dizaine de règlements de comptes ou de tentatives survenus dans la ville depuis le début de l'année, a été saisie et un représentant du parquet s'est rendu sur place.

Un homme d'une trentaine d'années avait été abattu dans la nuit du 8 au 9 juin dans un bar proche du Vieux-Port et le 11 mai, deux jeunes d'une vingtaine d'années avaient été tués d'une rafale de kalachnikov en plein jour à proximité d'une cité du troisième arrondissement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/24/97001-20110624FILWWW00564-fusillade-a-marseille-3-morts.php

Deux adolescents fauchés alors qu'ils se rendaient à la marche blanche pour la joggeuse disparue

Deux adolescents qui se rendaient à vélo à la marche blanche organisée ce vendredi en hommage à Marie-Jeanne Meyer, la joggeuse retrouvée morte mardi, ont été renversés par un poids-lourd à Tain l'Hermitage (Drôme), rapporte le site de France Info. Ils sont morts sur le coup.
Selon France Bleu Drôme-Ardèche, à 13h35, le garçon et la fille de 15 ans ont été accrochés puis écrasés par un camion dans le centre ville de Tain l'Hermitage alors qu'ils se dirigeaient vers le pont qui mènent à Tournon.
Une quinzaine de témoins ont vu la scène, et sont actuellement pris en charge par les secours à la mairie de Tain l'Hermitage, rapporte le site.
La jeune fille de 15 ans est morte sur le coup. A ses côtés, un jeune homme était en état de mort apparente selon la radio. Il doit être évacué sous assistance respiratoire à l'hôpital
http://www.20minutes.fr/article/747387/deux-adolescents-fauches-alors-rendaient-marche-blanche-joggueuse-disparue

Le drame s'est déroulé à Tain L'Hermitage. Deux adolescents qui se rendaient à vélo à la marche blanche organisée ce vendredi à Tournon-sur-Rhône en hommage à Marie-Jeanne, la joggeuse qui avait disparu le week-end dernier en Ardèche et dont le corps carbonisé a été retrouvé mardi, ont été renversés par un poids-lourd, selon une information de France Info. La jeune fille est  morte sur le coup.

Séquestrées et violées : la nuit d’horreur de deux adolescentes

la soirée au festival les Invites de Villeurbanne s’était agréablement déroulée. Les heures qui ont suivi l’événement ont été longues et traumatisantes pour deux adolescentes. Samedi soir vers 23 heures, à la station de métro Flachet, deux lycéennes sont abordées par un jeune homme de 19 ans. Il demande à l’une d’elles son numéro de téléphone. Econduit, il le lui arrache des mains, avant d’exhiber une arme de poing, qui s’avérera bien plus tard factice, ainsi qu’une bombe lacrymogène. Il les menace et les contraint de le suivre. Leurs pas les conduisent dans le quartier du Tonkin, boulevard du 11-Novembre. Les trois s’engouffrent dans un immeuble et se retrouvent au dernier étage sur des marches d’escaliers. Ils y resteront plusieurs heures. Tétanisées les lycéennes, âgées de 17 ans, font profil bas. Elles conversent avec lui, boivent l’alcool qu’elles avaient emporté pour la soirée. Toujours armé, il demande à l’une des deux de le suivre à l’étage en dessous. Selon la victime, il la viole et lui impose une fellation. Ils rejoignent ensuite celle laissée à un étage plus haut. Le Vaudais veut quitter les lieux mais pas tout seul. Les trois jeunes se retrouvent dans la rue. Le Vaudais rebrousse chemin et entre de nouveau dans l’immeuble. Cette fois-ci, il conduit les filles dans une cave. En pointant son arme sur les deux lycéennes, il leur demande laquelle va dormir ici ? Celle qui n’avait pas subi ses précédents assauts répond que ce sera elle. Le Vaudais s’en va avec la seconde. Au rez-de-chaussée, il la contraint de nouveau à un rapport sexuel. Au petit matin, dans ses errements, il l’emmène à la Guillotière à la recherche d’un hôtel, avant d‘atterrir dans les sous-sols de l’hôpital Edouard-Herriot. Pendant ce temps, celle qui était restée terrorisée dans la cave finit par sortir. Elle sera prise en charge par une patrouille de police près du parc de la Tête d’Or.
Dans les coursives de l’hôpital, le Vaudais cligne des yeux. il s’endort. La lycéenne, ôte ses chaussures, fuit et appelle les secours. L’enquête est confiée à la Brigade départementale de la protection de la famille.
Reconnu par les deux victimes, identifié par la police, l’homme est interpellé dans la nuit de lundi à mardi. Au métro Sans Souci, il venait de menacer de mort une jeune femme de 21 ans. Interrogé sur la soirée de samedi, le Vaudais a nié toute menace de sa part, toute séquestration et ne pas avoir été en possession de son arme (factice) ce soir-là. Selon sa version, il n’y a eu qu’un rapport sexuel avec l’adolescente mais celui-ci était consenti. Il a été mis en examen mercredi et écroué. Il est par ailleurs soupçonné d’avoir commis trois vols de portable sous la menace de son arme entre le 17 et 20 juin. Ce qu’il a reconnu partiellement
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/24/sequestrees-et-violees-la-nuit-d-horreur-de-deux-adolescentes

Soupçons de corruption à la sous-préfecture de Mantes

Un agent contractuel de la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie, âgé de 43 ans, a été placé en garde à vue, mardi, dans les locaux de la police aux frontières de Saint-Cyr-l’Ecole. Un ressortissant turc a fait l’objet de la même mesure.

La justice soupçonne le premier d’avoir tenté, en mars dernier, de faciliter la régularisation de sans-papiers d’origine turque en les faisant passer pour des Bulgares. « L’idée était de les faire passer pour des ressortissants d’un pays membre de communauté européenne », précise une source proche de l’affaire.

L’affaire a été dévoilée par les employés du service des étrangers, qui ont été soudoyés par un standardiste de la sous-préfecture.

Deux affaires similaires à Versailles

« Il leur a demandé de régulariser un Turc moyennant une somme de 4000 € », précise la même source. Interrogés durant pendant plusieurs heures, le fonctionnaire et le Turc ont nié farouchement les faits qui leur étaient reprochés. Mercredi, ils ont été remis en liberté. L’enquête va maintenant se poursuivre en préliminaire, c’est-à-dire sous la direction du parquet de Versailles.

Dans l’attente de la fin de l’enquête judiciaire, le sous-préfet, Thierry Hegay, a pris des mesures conservatoires contre cet agent, qui a été mis en congé d’autorité. Cet homme travaillait depuis plusieurs années au sein de cette administration et, jusqu’alors, n’avait pas fait parler de lui. « Cette affaire résulte de notre dispositif antifraude qui a bien fonctionné, rappelle le sous-préfet. Nous avons été rapidement informés et nous avons effectué un signalement au parquet. Aujourd’hui, nous attendons que l’enquête judiciaire suive son cours. » Thierry Hegay rappelle qu’il s’agit de la première fois que de tels soupçons frappent sa sous-préfecture. A Versailles, déjà, deux affaires similaires ont entaché le service des étrangers ces dernières années. L’une a été jugée cette année. L’autre en est encore au stade de l’instruction.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/soupcons-de-corruption-a-la-sous-prefecture-de-mantes-24-06-2011-1505857.php

Enquête. L’accident de Jean Michelot, vigneron expérimenté, relève surtout de la fatalité.

Chaleureux, amical, arrangeant : Jean Michelot va laisser un vide à Pommard. Parce qu’en plus de faire un vin assez renommé, c’était un homme jovial, apprécié de ses voisins, de ses amis. Alors comment lui, qui était pilote d’avion, dont l’expérience dans les vignes n’était plus à démontrer, n’a-t-il pu éviter le retournement de son enjambeur (voir notre édition d’hier) ?

Arceaux obligatoires

Les pistes de réflexion sont multiples. L’engin que conduisait Jean Michelot a été construit il y a près de cinquante ans. « Il avait une transmission mécanique. Il n’était pas à l’abri d’une chaîne qui casse. Et là, une fois que l’engin dévale la côte… Et avec ce type de transmission, quand la vitesse s’accélère, le véhicule devient plus difficile à ralentir », explique Thierry Bolot, responsable technique chez Faupin, à Beaune. Ironie du sort, Jean Michelot avait fixé des arceaux de sécurité sur sa machine. « Aujourd’hui, tous les engins agricoles en sont équipés. Mais pour être efficaces, ils ne doivent pas être plus bas que la hauteur de la tête », reprend Thierry Bolot, qui reste incrédule devant les photos de l’enjambeur renversé sur la chaussée. Aujourd’hui, les machines modernes sont plus rassurantes, grâce notamment à des transmissions hydrostatiques. Mais rien ne dit qu’avec cette technologie, l’accident ne se serait pas produit. « Ça reste des engins qui demandent une certaine maîtrise. Il existe d’ailleurs des formations pour les conducteurs, dispensées par le CFPPA ». À la MSA de Bourgogne, on explique que ce genre d’accident est somme toute assez fréquent. Selon Matthieu Danguin, responsable de la prévention des risques professionnels, « le renversement représente près de 10 % des décès annuels des agriculteurs en France ». Curieusement, ce ne sont pas les enjambeurs qui se retournent le plus souvent, mais les tracteurs.

Des protections contre le renversement

« Depuis le 1 er janvier 2010, tous les engins doivent être équipés d’une structure de protection contre le renversement. Une fois sur deux, couplée avec la ceinture, cette structure sauve le conducteur », explique encore Matthieu Danguin, qui ajoute que s’il existe des formations continues à destination des salariés, rien n’est proposé aux retraités. Et de conclure : l’essentiel, c’est d’évaluer les risques quand on conduit un engin agricole. Chose qu’avec son expérience, Jean Michelot avait faite. Alors pourquoi cet accident ? Une seule réponse vient à l’esprit pour le moment : la fatalité, couplée à une pente trop prononcée.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/23/incomprehension-a-pommard

jeudi 23 juin 2011

Un bébé se noie dans une mini-piscine

Un bébé de 19 mois qui avait échappé à la surveillance de sa famille s'est noyé dans une piscine gonflable aujourd'hui à Rabastens (Tarn), ont indiqué les gendarmes et les pompiers. Le petit garçon jouait vers 13h dans la cour de la maison familiale, où avait été installée une piscine gonflable de 70 cm de hauteur, a expliqué à une correspondante de l'AFP un responsable de la gendarmerie de Gaillac.

Il a réussi à escalader le rebord de la piscine et est tombé dedans. "La famille était à l'intérieur du domicile, tout proche, mais n'a rien entendu", a-t-il dit. Les pompiers et le Samu n'ont rien pu faire pour sauver le bébé. "Nous avons trouvé l’enfant en arrêt cardiaque et, malgré tous nos efforts, nous n’avons rien pu faire", a dit un responsable des pompiers.

"C’est une catastrophe", s'est émue Marie-Josée Blatgé, première adjointe à la mairie de Rabastens. "Nous sommes de tout coeur au côté de la famille qui a une petite fille scolarisée au collège et un autre garçon", a-t-elle dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/23/97001-20110623FILWWW00595-un-bebe-se-noie-dans-une-mini-piscine.php