Aussi, les agendas des représentants de l’autorité ne cessent de se noircir depuis les violences qui ont émaillé, dimanche, la soirée organisée à la Cité sociale par l’association des Capverdiens.
Tenter d’y voir plus clair
Une conférence de presse sera donnée aujourd’hui par le député-maire, Michel Liebgott : « Pour moi, il ne devrait jamais y avoir eu polémique, car elle est inutile et disproportionnée ». Pour l’élu, il s’agira surtout, devant micros, caméras et stylos, de rappeler l’essentiel : « Il faut sanctionner les fauteurs de trouble, et c’est déjà dans ce sens que vont les choses mais aussi assurer la sécurité de la population ». En ce qui concerne la gestion de la crise, dimanche, par les gendarmes, Michel Liebgott estime qu’« elle restedécalée par rapport aux attentes de la population. La sécurité publique a besoin du concours de tous ». Uneréunion vendredi verra le procureur de la république, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Thionville et le député-maire prendre place à la table du sous-préfet pour, à nouveau, tenter d’y voir plus clair. Le seul appel enregistré par le Centre opérationnel de la gendarmerie (Cog) à 4 h 53, parole de chargée de la communication de l’État-major (lire RL d’hier), n’a jamais fait état de violences en cours.Il semble pourtant aujourd’hui évident qu’un phénomène d’hallucinations collectives ne se soit pas subitement abattu sur les convives capverdiens, victimes et autres témoins, présents à la Cité sociale dimanche.
Pour l’attester, le journal d’appels de nombreux cellulaires où le 17 est bel et bien composé. Ces personnes appelaient à l’aide. Dès 4 h 15 affirme un animateur. Elles n’ont jamais été entendues.
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