Deux patrouilles. Six gendarmes au total, tous du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Thionville, sont les premiers sur place, dimanche. Ce sont ces hommes dont l’action reste toujours incomprise des victimes et témoins de la soirée cap-verdienne, qui ont été les premiers à gérer une situation compliquée. Ils se sont également retrouvés confrontés à des événements ne correspondant absolument pas à ceux décrits initialement par le Cog (Centre opérationnel de gendarmerie). L’un des gendarmes précise: « Nous sommes saisis à 5h pour intervenir à la cité où un individu armé aurait été repéré circulant dans une voiture. Nous trouvons des gens devant la cité qui appellent au secours, nous avertissent que ça chauffe à l’intérieur. Dans la salle, un homme est effectivement à terre, pris violemment à partie par un groupe. Nous utilisons des bombes lacrymogènes pour disperser les assaillants et la victime réussit à s’enfuir. Ses agresseurs se sauvent, d’autres nous prennent à partie et lorsque nous sortons, les deux voitures aux vitres brisées sont cernées par une cinquantaine d’individus. On les repousse comme on peu et on file pour appeler du renfort. Il était évident que nous allions être vite débordés de toute part. Nous n’étions pas là dans l’objectif de gazer et de fuir mais c’était le mieux à faire après avoir sauvé cet homme d’un péril certain. Nous sommes ensuite revenus avec des renforts constitués mais les fauteurs étaient partis ».
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire