samedi 30 avril 2011

Ivre, le conducteur s’écroule devant les policiers

Exincourt._ Il est minuit quarante-cinq, ce samedi. Une patrouille de police circule rue des Mines. Soudain, elle repère un véhicule qui effectue des embardées de droite à gauche. Une conduite « catastrophique » qui les incite à interpeller l’automobiliste. L’homme est tellement saoul que les fonctionnaires doivent le soutenir quand il sort du véhicule. Puis l’individu va s’allonger sur le bas-côté pour reprendre ses esprits. Placé en garde à vue quelques minutes plus tard, il refuse de se soumettre à tous les contrôles d’alcoolémie : éthylotest, éthylomètre, prise de sang… Dans le même temps, les policiers s’aperçoivent que cet habitant d’une petite commune du Territoire de Belfort, âgé de 49 ans, roule malgré une annulation du permis.
Après avoir « cuvé » toute la nuit, le Belfortain, apparemment sans casier judiciaire, a été entendu samedi matin. Il a expliqué avoir bu, vendredi soir, des apéritifs chez un ami et englouti ensuite, alors qu’il était garé à Exincourt, une bouteille de whisky dans sa voiture. Le conducteur a reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés et s’est excusé pour son comportement dû, selon lui, à de gros problèmes personnels, à un mal-être. Il sera reconvoqué aujourd’hui lundi au commissariat de Montbéliard.
http://www.estrepublicain.fr/fr/fil-info/info/5016863-Exincourt-(-25-)-ivre-le-conducteur-s-ecroule-devant-les-policiers

Flashé à 182 Km/h au lieu de 70

Selon la radio RTL, un jeune conducteur de 20 ans a été flashé jeudi soir à 182 Km/h sur une route départementale du Lot-et-Garonne là où la vitesse est limitée à 70 Km/h. Le conducteur, au volant d'une Opel Astra, est récidiviste, selon les gendarmes. Son permis lui avait déjà été retiré et il était détenteur d'un permis probatoire. Contrôlé positif au cannabis, le jeune homme avait de plus été verbalisé l'après-midi même de ce nouveau contrôle. Son véhicule a été saisi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/30/97001-20110430FILWWW00429-flashe-a-182-kmh-au-lieu-de-70.php

Paris en ligne : soupçons de truquage autour de la L2

Les opérateurs français de paris en ligne ont retiré de leurs sites la rencontre Tours-Genoble de L2 (33e journée), qui se disputait vendredi soir. Ils ont été alertés par la Ligue de football professionnel (LFP) qui a constaté des mises inhabituellement élevées sur une victoire de Grenoble et soupçonné des tentatives de truquage. 
Les paris étaient en revanche possible sur les plateformes domiciliées à l'étranger, comme le note L'Equipe dans son édition de samedi. Dans la soirée, tous les paris concernant cette sopirée de L2 ont été bloqués

«La LFP a été informée que des encours de paris anormaux avaient été pris sur le match Tours-Grenoble. Ceux des opérateurs de paris en ligne qui ont constaté un nombre anormal d'opérations autour du match l'ont retiré de la liste des paris possibles», explique la Ligue dans un communiquée. «La LFP a donné instruction à ses délégués de vérifier avec la plus grande vigilance le déroulement de cette rencontre afin de relever les éventuelles anomalies», précise-t-elle.

La rencontre s'est soldée par un match nul (2-2), notamment grâce à une égalisation tourangelle de Sartre à la dernière minute, un scénario qui, pour l'entraîneur de Tours, Daniel Sanchez, met «fin à toutes les rumeurs». «En revenant de 0-2 à 2-2 on a mis fin a toutes les rumeurs. Il n'y a pas à être étonné car ce scénario Tours-Grenoble est conforme à celui de Boulogne-Tous la semaine dernière (ndlr. 3-3)», a déclaré Daniel Sanchez. Grenoble reste dernier, tandis que Tours (9e) grimpe de deux places. Le président tourangeau, interrogé par L'Equipe, était scandalisé par cette rumeur de truquage : «C'est scandaleux et on veut la vérité sur cette histoire. Car ce n'est pas envisageable que le club puisse être suspecté.»  

http://www.leparisien.fr/sports/paris-en-ligne-soupcons-de-truquage-autour-de-la-l2-30-04-2011-1429824.php

Castelsarrasin. Le corps du lycéen repêché dans l'océan à Socoa

Le drame (« La Dépêche du Midi » du dimanche 3 et du lundi 4 avril) s'était déroulé le soir du vendredi premier avril sur une plage d'Anglet. Deux jeunes élèves du lycée hôtelier de Toulouse en stage dans un centre de thalassothérapie d'Anglet, marchaient au bord de l'eau sur la plage des Cavaliers. Une plage en déclivité située non loin de l'embouchure de l'Adour. Tout à coup une vague puissante et haute de plus de deux mètres de type « shore break » s'abattait sur le bord et emportait un des deux adolescents domicilié à Castelsarrasin. Des surfeurs l'avaient vu disparaître dans le courant créé par une baïne. L'alerte était donnée et d'importants moyens de recherches étaient mis en œuvre -hélicoptère de la gendarmerie , jet ski des pompiers et deux bateaux pêche-promenades privés avaient été engagés pour les recherches qui étaient restées infructueuses. Les parents du jeune Nathan se rendaient sur place dès l'annonce de la disparition de leur fils. Mais rentraient au début de la semaine suivante quand les recherches infructueuses jusqu'alors furent abandonnées. Il y a juste une semaine a-t-on appris hier un corps a été repêché à Socoa un hameau de Ciboure dans la baie de Saint-Jean-de-Luz. Une localité située en dessous d'Anglet et non loin de Saint-Jean-de-Luz.Son corps, identifié a été repêché en mer, le 23 avril au matin, par la gendarmerie maritime, après avoir été signalé par un plaisancier.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/30/1071230-Castelsarrasin-Le-corps-du-lyceen-repeche-dans-l-ocean-a-Socoa.html

Coups de feu dans la devanture d’une agence immobilière

Il était aux alentours de minuit, dans la nuit de mercredi à jeudi, quand Pascal Berbudeau, qui habite dans le quartier, a entendu des détonations. Il a d’abord pensé à des pétards. Mais le lendemain, en constatant l’impact sur la vitrine de son agence immobilière, boulevard Naquet, en face de l’hypermarché Leclerc, il a compris que ce n’était pas le cas.
À l’intérieur, un mur situé derrière un bureau, dans l’axe d’un des deux impacts, portait les traces d’une volée de plombs.
Qui a tiré ces coups de fusil ? Pascal Berbudeau et la police s’interrogent.
Au début du mois, cette même agence Berbudeau avait déjà été victime d’un acte de vandalisme : un jet de peinture noire. Mais d’autres commerces de la ville en avaient été également victimes. L’agence a-t-elle, deux fois, été frappée au hasard ? Est-elle visée ? Et si oui pourquoi ? Autant de questions qui restent sans réponse. Mais, du coup, le responsable de l’agence, dont la façade était en rénovation avant ces coups de feu, a décidé de s’équiper de caméras de vidéo-surveillance qu’une entreprise (“Monde-sécurité.com) était en train d’installer hier matin. Avis aux peintres et aux tireurs nocturnes…
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/04/29/coups-de-feu-dans-la-devanture-d-une-agence-immobiliere

50 jeunes manifestent devant la mairie de Corbeil-Essonnes

Une cinquantaine de jeunes ont manifesté devant la mairie de Corbeil-Essonnes, ce vendredi soir, où se tenait un conseil municipal. Ils sont arrivés vers 19h30 et ont tenté de pénétrer dans l’hôtel-de-ville. Mais ils en ont été empêché par la sécurité, rapidement renforcée par d’importants effectifs de police. 
Ces habitants des quartiers de Montconseil, La Nacelle et les Tarterêts réclamaient «du travail, des formations et des vacances, promises par le maire» Jean-Pierre Bechter (UMP), «pendant les élections municipales» de décembre dernier.

Le maire a refusé de rencontrer les manifestants. «On veut bien les recevoir, mais plus tard, pas sous la pression», expliquait-on dans son entourage. Les jeunes se sont finalement dispersés vers 21 heures, sans provoquer d’incident. Le conseil municipal, quant à lui, n’a pas pu se tenir, mais pour de toutes autres raisons : les élus n’étaient pas assez nombreux

http://www.leparisien.fr/corbeil-essonnes-91100/50-jeunes-manifestent-devant-la-mairie-de-corbeil-essonnes-29-04-2011-1428626.php

vendredi 29 avril 2011

Affaire de Charnoz-sur-Ain : l'ex-concubin écroué

L'homme de 43 ans, accusé par son ex-compagne de s'être introduit à son domicile et d'avoir tenté de l'étrangler, a finalement reconnu les faits. Il a été placé en détention.
L'homme, domicilié à Caluire, avait été interpellé mercredi matin au domicile de ses parents à Vaulx-Milieu, dans le nord-Isère.
Quelques heures plus tôt, son ex-compagne, dont il était séparé depuis 2008, s'était présentée à la gendarmerie affirmant que son ancien concubin s'était introduit chez elle en passant par le toit et avait essayé de l'étrangler.
Placé en garde à vue, le suspect avait fermement nié tous les faits. L'affaire contenait de nombreuses zones d'ombres et le parquet de Bourg-en-Bresse se voulait très prduent.
L'ex-concubin a finalement reconnu les faits. Il a été écroué et une information judiciaire a été ouverte pour tentative d'assassinat.
L'instruction va notamment permettre des investigations psychiatriques pour tenter d'expliquer son passage à l'acte.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/04/29/affaire-de-charnoz-sur-ain-l-ex-concubin-ecroue

Un jeune irlandais meurt intoxiqué par sa friteuse

Pompier volontaire à Peyrat-le-Château, un jeune irlandais de 22 ans a été retrouvé mort hier matin, probablement intoxiqué au monoxyde de carbone. Il s'agirait d'un accident domestique.


Il a été retrouvé mort, dans son salon, probablement saisi par ce gaz incolore et inodore qu'est le monoxyde de carbone.

C'est du moins l'hypothèse privilégiée qui était avancée hier après-midi après la découverte du corps sans vie de Jamie Henry, quelques heures plus tôt, vers 11 heures du matin, à Peyrat-le-Château.
Dans cet appartement au coeur du bourg, situé place de l'Eglise, au-dessus d'un salon de coiffure, habitait ce jeune homme, âgé de 22 ans.
Irlandais d'origine, il était venu vivre en Limousin il y a environ 5 ans avec ses parents, domiciliés également dans la commune.
Le matin, des connaissances inquiètes de ne pas avoir de ses nouvelles ont appelé les secours.
Quand les pompiers ont pénétré à l'intérieur de son domicile, ils ont découvert le corps sans vie du jeune homme et quelques mètres plus loin l'explication de sa mort : le gaz était encore allumé, sous une friteuse et des fumées avaient noirci l'un des murs de cette pièce.
« Selon le légiste, il s'agit effectivement d'une émanation de monoxyde », indiquait le maire de la commune, Michel Ballot, « très affecté, comme tous les habitants de la commune. La communauté anglaise, très implantée à Peyrat, a appelé à la mairie toute la journée en apprenant la nouvelle ».
« Il était très bien intégré, avait beaucoup d'amis sur Peyrat. Il travaillait en tant que maçon avec son papa et il était chez les sapeur-pompiers volontaires. c'était quelqu'un de bien, vraiment très agréable », ajoutait un habitant.
Le monoxyde, gaz responsable de la mort de 90 personnes par an en France, aurait donc paralysé Jamie Henry. Il se serait alors effondré sur le sol, sans pouvoir réagir avant d'être pris de convulsions.
Les premières constatations restent néanmoins à confirmer. Des spécialistes de la police technique et scientifique ont été appelés sur les lieux hier après-midi.
Vêtus de leur combinaison blanche, ils ont effectué toute une série de prélèvements à l'intérieur du domicile. Une cellule psychologique a été mise en place à la caserne de Peyrat pour aider les collègues du jeune Jamie.
L'une des sapeurs-pompiers étant intervenue dans l'appartement de Jamie Henry a également été surprise par le gaz mais n'a été que légèrement intoxiquée. Elle a dû être conduite au CHU de Limoges. http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/un_jeune_irlandais_meurt_intoxique_par_sa_friteuse@CARGNjFdJSsBEBwGBxs-.html

Marseille : qui a tué le parrain des quartiers Nord?

Les derniers éléments de l'enquête ont permis de reconstituer la scène au moment du crime mais personne ne sait encore qui a tué Saïd Tir.
Qui a tué Saïd Tir ? Depuis le règlement de comptes dont a été victime l'homme de 60 ans, mercredi en début d'après-midi, chemin de la Madrague-Ville (15e), cette question-là résonne dans tous les quartiers Nord, où l'annonce de la mort du sexagénaire a fait l'effet d'une bombe.
Les derniers éléments de l'enquête ont permis de reconstituer la scène au moment du crime. Alors que l'homme ralentissait devant un feu rouge, une Renault de couleur sombre l'a dépassé et l'a bloqué. Le passager est sorti avec un fusil à pompe et a fait feu à deux reprises dans la direction de la victime, touchée par deux gerbes de gros plombs, au niveau de l'oreille et du cou.
Mais les témoignages manquent pour mieux reconstituer les circonstances de l'assassinat et la PJ cherche des personnes susceptibles de leur apporter des informations : 08 05 01 07 07.
http://www.laprovence.com/article/region/marseille-qui-a-tue-le-parrain-des-quartiers-nord

Devant la juge, Dominique Cottrez répète avoir été violée par son père

Dans l'instruction sur les infanticides de Villers-au-Tertre, Dominique Cottrez, la mère des nouveau-nés retrouvés morts en juillet 2010, a été à nouveau entendue par la juge d'instruction Céline Marilly, hier. ...

Elle n'avait pas réapparu au palais de justice de Douai depuis ses révélations fracassantes du 2 février, dans lesquelles elle indiquait avoir été victime d'inceste de la part de son père, dès l'âge de huit ans et encore après son mariage.

Remise en liberté ?

Hier matin, la juge d'instruction voulait encore interroger Dominique Cottrez sur ses révélations. La silhouette amaigrie, Mme Cottrez s'est engouffrée dans le palais de justice peu avant 8 h 30 pour n'en sortir que vers 15 heures. « Elle a confirmé avoir été victime d'inceste », indique Me Marie-Hélène Carlier, son avocate. Avec une « nouvelle dimension » toutefois, selon l'avocate : « Son comportement a changé du tout au tout. Elle est plus précise. Elle est manifestement soulagée de s'être débarrassée d'un fardeau incroyable, d'être délivrée d'un secret qui l'étouffait. Elle est plus en accord avec elle-même, plus apaisée. » Avec surtout un nouveau statut à défendre : celui d'une « victime » pour laquelle le « père était l'homme de sa vie ».
Pour la défense, voilà un nouvel axe à creuser après avoir abandonné celui du déni de grossesse. Avec, en point de mire, la remise en liberté : « J'attends encore le retour d'expertises psychiatriques pour faire une demande de remise en liberté car je pense que Mme Cottrez n'a plus rien à nous révéler », indique Me Carlier. Une demande qui pourrait intervenir dans les prochaines semaines, en tout cas « avant l'été ».
En attendant, l'instruction se poursuit. La juge doit tenter de dater les naissances des nouveau-nés : une étape cruciale pour encadrer strictement dans le temps les faits reprochés et qui n'est pas sans difficulté compte tenu des « oublis » de Dominique Cottrez et de l'état des corps retrouvés.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/04/29/article_devant-la-juge-dominique-cottrez-repete.shtml

Saint-Maur-des-Fossés : une enseignante agressée par une mère d'élève

Une enseignante a été brièvement hospitalisée jeudi après avoir été agressée à la sortie de l'école primaire Auguste-Marin de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) par une mère d'élève, qui a été placée en garde à vue.

A la sortie des cours jeudi vers 17 heures, la maman, âgée de 32 ans, est arrivée et a rapidement pris à partie la maîtresse d'école de 33 ans.  D'après nos informations, la mère serait venue demander des comptes à l'enseignante après avoir appris qu'un signalement avait été émis par l'école au sujet de son fils, suspectant de mauvais traitements.

Elle a également reproché que son fils soit «diabolisé» et systématiquement «mis de côté». La mère s'en est alors pris à l'enseignante, lui assénant des coups au visage et lui tirant violemment les cheveux. «A l'arrivée des services de secours, la victime présentait une plaie au nez, un hématome au visage et de nombreux cheveux arrachés», a indiqué une source policière, précisant que l'enseignante avait été brièvement admise à l'hôpital intercommunal de Créteil.

Après le dépôt d'une plainte par l'enseignante, la mère a été interpellée et placée en vue, a ajouté la source policière.
«Le recteur et l'inspecteur d'académie condamnent fermement cet agissement», a dit la porte-parole du rectorat, précisant que l'élève de CM2 avait été rescolarisé dans une autre école primaire.
http://www.leparisien.fr/creteil-94000/saint-maur-des-fosses-une-enseignante-agressee-par-une-mere-d-eleve-29-04-2011-1428346.php

Savigny-sur-Orge : l’épicerie parallèle fonctionnait sur commande

Il pensait avoir trouvé la petite combine qui rapporte gros. Et, pendant au moins un an, ce fut le cas. Mais le week-end dernier, les policiers du commissariat de Savigny-sur-Orge ont mis fin au stratagème d’un homme de 44 ans, qui a été placé en garde à vue et qui comparaîtra le 12 juillet devant le tribunal correctionnel d’Evry pour vol. 
Son épouse, également de la partie, est poursuivie pour recel.

Le système mis en place était simplissime : l’homme, employé depuis plusieurs années d’une société basée dans une commune voisine et spécialisée dans la vente de produits frais aux professionnels dans tout l’Hexagone, détournait une partie de la marchandise à son profit. Mieux, il la revendait ensuite aux habitants de son quartier à des prix défiant toute concurrence. A ceux qui posaient des questions, il prétendait bénéficier de ristournes du fait de son appartenance à l’entreprise. Ainsi, avec le temps, ses « clients » établissaient eux-mêmes des listes de courses qui déterminaient les futurs vols! Lors de la perquisition réalisée au domicile de l’employé, l’une de ces listes a été retrouvée : la formulation, assez succincte, montre que le manège se déroulait entre initiés et depuis un certain temps.
Chez lui, les enquêteurs ont surtout retrouvé un congélateur et deux réfrigérateurs remplis à ras bord de denrées alimentaires (crevettes et poissons surgelés, œufs…) toutes dérobées, comme le révèlent les numéros de série, pour un montant d’environ 300 €. Quel était réellement le rôle de son épouse, âgée de 35 ans? A minima, on sait qu’elle prenait les listes de courses, mais on ignore si elle recevait des acheteurs chez elle.
Après avoir nié dans un premier temps, l’employé indélicat, interpellé vendredi après-midi sur son lieu de travail, a fini par avouer. D’après ses dires, le trafic durait depuis un an, mais il n’a pas précisé le nombre de « clients » de sa petite « épicerie parallèle ». Visiblement, il aurait commencé à se servir dans les stocks pour son usage personnel puis, au fur et à mesure, il aurait décidé de monter un petit business.
Reste à chiffrer le manque à gagner pour l’entreprise, qui va maintenant éplucher sa comptabilité pour tenter d’y retracer précisément ces détournements. Le montant du préjudice pourrait s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Une chose est sûre : le couple vivait au-dessus de ses revenus affichés. Même si son appartement ne comportait pas de mobilier onéreux, l’homme a été trahi par sa voiture, un gros 4 x 4 dont le prix « équivaut à plusieurs mois de salaire d’un smicard », comme le résume un enquêteur.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/savigny-sur-orge-l-epicerie-parallele-fonctionnait-sur-commande-28-04-2011-1425729.php

Montauban. Le voisin sauve de la noyade le bambin tombé dans la piscine

La présence d'esprit et le sang-froid d'un habitant d'un ensemble résidentiel de la zone Nord de Montauban ont permis de ramener à la vie et de sauver un petit bambin de 2 ans. Celui-ci avait échappé un instant à la surveillance de sa maman et était tombé dans la piscine contiguë au domicile. L'incident qui se termine heureusement pour ne pas dire miraculeusement bien a mobilisé dans un second temps les pompiers et le SAMU 82 qui ont dirigé le petit garçon sur les urgences du CH de la ville. Que le bambin a quitté après vingt-quatre heures d'observations. Tout débute donc mardi vers 16 heures. Cette mère de famille (1) s'occupe de ses deux autres enfants. Le dernier juste âgé de deux ans quitte son champ visuel, escalade un muret et malgré une protection se tombe dans la piscine qui jouxte plusieurs des habitations individuelles de cette résidence qui possède une autre plus grande piscine pour l'ensemble des habitants. Quand elle s'aperçoit de cela la maman plonge et alerte le voisinage. Le bébé ne respire plus, le voisin le plus proche lui pratique la respiration artificielle et les pompiers et le SAMU 82 poursuivent la réanimation avant une prise en charge médicalisée en milieu hospitalier. Au travers de ces quelques lignes la maman tient à exprimer sa vive gratitude à celui qui a sauvé la vie de son garçonnet qui s'en est sorti sans la moindre séquelle. Elle désire que ce drame évité de justesse incite les autres parents à redoubler d'attention autour des piscines. Où parfois les protections ne sont pas garantes d'une sécurité totale comme ce fut le cas il y a trois jours dans ce secteur des « Jardins de Compostelle ».
(1) Il se pourrait qu'une plainte soit déposée par la mère pour protections de sécurité insuffisantes autour de cette piscine sise dans un espace locatif privé.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/29/1070585-Montauban-Le-voisin-sauve-de-la-noyade-le-bambin-tombe-dans-la-piscine.html

Fillettes harcelées à Bondoufle : la directrice porte plainte contre le père des jumelles

http://aujourdhuicheznous.blogspot.com/2011/04/radia-et-sophia-jumelles-de-10-ans.html

L'inspection académique de l'Essonne a indiqué ce jeudi que la directrice d'une école de Bondoufle, mise en cause par un père d'élèves dans une affaire de fillettes harcelées en classe par ses camarades, portait plainte contre le papa en question.Une réaction qui fait suite à la parution dans Le Parisien du 28 avril d'un article révélant l'affaire et la plainte déposée par ce parent contre la directrice de l'établissement estimant que rien n'avait été fait contre les brimades et insultes vécues par ses jumelles de 10 ans. 
Selon l'inspecteur académique de l'Essonne Christian Wassenberg - qui contacté mardi et mercredi, n'avait pas fait suite à nos demandes d'entretien - "l'origine du conflit se situe hors de l'école", indiquant à l'AFP que ce sont "deux familles qui ont un différend".
"Ce père, très vindicatif voire menaçant, a sollicité la directrice puis l'inspectrice de circonscription pour demander une dérogation (autorisant la scolarisation de ses filles dans un autre établissement, ndlr). Il lui a été répondu que ce n'est pas du ressort de l'Education nationale, mais du ressort de la mairie, puisqu'il s'agit d'une école primaire", a ajouté l'inspecteur académique. Le père des fillettes, a "assailli le secrétariat de l'inspection, qui a fait le relais entre la mairie et la famille. La mairie n'a pas jugé opportun d'accorder la dérogation à ce moment-là". Les jumelles ont été inscrites dans une école privée en mars.
"Bouleversée" par l'affaire, la directrice portant plainte aura le soutien de sa hiérarchie a aussi souligné l'inspecteur

http://www.leparisien.fr/essonne-91/fillettes-harcelees-a-bondoufle-la-directrice-porte-plainte-contre-le-pere-des-jumelles-28-04-2011-1426843.php

Hérault Quarante : le passager en fuite

En attendant la marche blanche organisée cet après-midi à 14 h par les proches de Grégory Cros, 20 ans, fauché vendredi soir par un chauffard à Quarante (Hérault), les gendarmes sont toujours à la recherche d’un des passagers de l’Opel Corsa qui a pris la fuite.
Selon les auditions du suspect, un Biterrois de 19 ans, incarcéré au centre pénitentiaire du Gasquinoy à Béziers, le fuyard aurait, en effet, "eu une emprise psychologique sur lui, le poussant à agir ainsi", lâche le vice-procureur de la République de Béziers, Henri Melchior. Et ce, bien qu’il soit descendu de la voiture au moment de l’accident.

Selon l’enquête, menée par les gendarmes de la compagnie de Béziers, le drame s’est noué à la suite d’un comportement routier qui a dégénéré entre les trois occupants d’une Renault 19 et ceux d’une Opel Corsa, au nombre de quatre, dont deux jeunes filles installées à l’arrière.
Après les invectives lancées par la fenêtre, deux passagers de la R 19, dont la future victime, en seraient venus aux mains avec le passager de la Corsa, actuellement en fuite. Une petite bagarre au terme de laquelle ce dernier aurait perdu l’une de ses chaussures. Ce serait finalement en revenant à hauteur de ses “adversaires”, pour leur demander sa chaussure, que le drame a eu lieu.
Au volant de la Corsa, le Biterrois de 19 ans a en effet foncé dans le tas, faisant un mort et un blessé.
http://www.midilibre.fr/2011/04/28/quarante-le-passager-en-fuite,311070.php

jeudi 28 avril 2011

Mort Pisier : médicaments et alcool

Des analyses ont révélé des médicaments et un taux important d'alcool, dans le sang de l'actrice Marie-France Pisier, selon une source proche du dossier. Des éléments qui accréditent la thèse du suicide, que les enquêteurs privilégient depuis quelques jours.

"Un taux d'alcoolémie important a été détecté par les analyses, qui ont mis en évidence la présence d'antidépresseur et d'antalgique à doses thérapeutiques," a déclaré une source proche du dossier. Selon elle, "ces prises conjuguées à l'alcool ont pour effet d'altérer la réactivité et les réflexes".

L'enquête, qui n'est pas criminelle comme l'a précisé dès le début la justice, se poursuit dans l'attente des résultats d'autres expertises médico-légales, qui "peuvent prendre plusieurs jours".

Pour autant, l'hypothèse de la noyade, ni "confirmée ni infirmée par l'autopsie", qui n'avait pas trouvé beaucoup d'eau dans les poumons, n'est pas écartée.

L'actrice, décédée à 66 ans, sera inhumée samedi à Sanary-sur-Mer, dans le caveau de famille de son époux Thierry Funck-Brentano, haut responsable du groupe Lagardère.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/28/97001-20110428FILWWW00661-mort-pisier-medicaments-et-alcool.php

Elle vivait avec son frère… mort depuis plusieurs jours

Gravement malade, une femme a vécu sans le savoir auprès de son frère décédé, à l'étage. Une maison où personne ne pénétrait…
PATRICK Lebrun a été retrouvé mort mardi matin, chez lui. Trisomique, Patrick était très connu à Vervins, ville qu'il parcourait tous les jours pour se rendre chez les commerçants et toujours, apparemment, après 17 heures…
Il habitait au 27 de la rue du Général-Foy, en plein centre de la ville sous-préfecture. C'est dans cette maison que ce quinquagénaire a été retrouvé mardi matin par les pompiers et les gendarmes locaux. il était alité mais, d'après un témoignage, dans un réduit et au sein d'une maison qui se caractérisait par une saleté indescriptible. D'après les premières analyses, la mort remonterait à mardi ou mercredi de la semaine dernière.
Patrick ne vivait pas seul, mais en compagnie de sa sœur, Nelly, née en 1942, une retraitée des Postes et télécommunications souffrant notamment de graves problèmes aux jambes car podagre, et qui vivait, elle, au rez-de-chaussée. C'est là que cette affaire prend une intensité largement dramatique.
Nelly aurait ainsi vécu plusieurs jours, dans la même maison, sans se rendre compte de la mort de son frère !
« Pendant la période de neige, Patrick sortait pour faire ses courses, mais il s'accrochait au mur, puis il est tombé sur la place. Mon épouse l'avait raccompagné devant chez lui », témoigne un riverain. Et, toujours selon ce dernier, Patrick ne serait plus sorti depuis, soit plus de 3 mois.

« Tout allait bien »

Patrick et Nelly vivaient dans une maison où personne d'autre ne pénétrait. Ce que tout le monde confirmait ce mercredi à Vervins. « Il m'est arrivé de leur rapporter un pack d'eau, mais je le laissais sur la marche », ajoute le même riverain. Même chose pour un boulanger local, qui déposait la commande sur un appui de fenêtre. Des fenêtres qui n'auraient pas été ouvertes depuis… 17 ans, cela remonterait à la date de la mort de la mère de Nelly et Patrick. D'ailleurs, les produits livrés par le boulanger auraient été retrouvés tels quels, n'ayant pas été consommés. Il en serait de même pour des colis arrivant à la poste puis retirés, et qui n'étaient jamais déballés.
Le même riverain ajoute qu'il avait prévenu la municipalité il y a plusieurs semaines.
Premier adjoint de Jean-Pierre Balligand, Jean-Paul Bodson indiquait ce mercredi qu'il avait demandé à « une personne de confiance » de téléphoner récemment à Nelly, qui aurait répondu que tout allait bien. « Je ne vois pas pourquoi j'aurais défoncé la porte », rétorque l'adjoint au maire, à ceux qui pensent que la municipalité n'a pas fait le nécessaire depuis que Patrick avait déserté les rues de Vervins.
« Municipalité, CCAS, je peux confirmer qu'on a toujours alerté pour bien s'assurer qu'il n'y avait pas péril », ajoute le premier adjoint.
Mardi matin, tous ces éléments ont malgré tout incité la gendarmerie à agir, avec l'aide d'une intervenante sociale.
Nelly Lebrun a été emmenée au centre hospitalier de Vervins. Côté gendarmerie, la thèse de la mort naturelle a été confirmée.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elle-vivait-avec-son-frere-mort-depuis-plusieurs-jours

«C'est identitaire, c'est différent»

Le jeune homme, 20 ans et crâne rasé, se tient droit à la barre du tribunal d'Amiens. Le 4 février, peu après minuit, les gendarmes l'ont interpellé rue Pierre-Legrand à Flixecourt (Somme). Ce n'est pas le comportement de l'automobiliste qui intrigue les militaires, mais un drapeau, placé sur la lunette arrière de la voiture. Le drapeau de couleur noir présente une croix celtique. Le jeune homme devait répondre devant la justice pour «provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse».

Car si le symbole n'a rien de répréhensible en Bretagne où l'on trouve son origine, il a été repris par des groupuscules d'idéologie identitaire et nationaliste, voire néonazie.
La présidente: - «Pourquoi avez-vous acheté ce drapeau sur internet
Le prévenu: - «Parce que c'est identitaire».
- «Parce que vous partagez ces idées?», questionne-t-elle.
- «Oui.» Et le jeune homme de se lancer dans une explication peu argumentée : «Les croix gammées, c'est néo-nazi. Là, c'est identitaire, c'est différent.»


- «Et quelles idées voyez-vous dans ce symbole?», poursuit la présidente.
- «Tout ce qui est en rapport avec l'islam en France. (...) Pour moi, la France, c'est catholique.»


Les juges semblent interloqués par les propos du jeune prévenu. Il sera néanmoins relaxé. Avant que les juges ne se retirent pour délibérer, le représentant du procureur de la République avait indiqué qu'il fallait prouver l'acte de provocation: «Il faudrait dire qui est discriminé et comment il est discriminé (...) Je vous laisse apprécier la valeur du symbole ». Le jeune «identitaire» est reparti libre et sans aucun doute sur ses idées.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/C-est-identitaire-c-est-different

Deux fillettes harcelées à l’école pendant deux ans

Radia et Sophia*, jumelles de 10 ans, rentrent aujourd’hui de l’école avec le sourire. Pourtant, pendant deux ans, elles ont été victimes de brimades, bousculades et insultes, parfois à caractère racial. Alors qu’elles sont scolarisées en primaire dans le groupe scolaire Saint-Exupéry de Bondoufle (Essonne), leur père, Kader*, les a inscrites dans un établissement privé en mars.
« Elles pleuraient chaque soir. Je ne le supportais plus », dit-il. Il a porté plainte le mois dernier contre la directrice de l’établissement.

Tout commence en mai 2009. Un groupe de filles s’en prend à Radia et Sophia. « De la jalousie au regard de leurs bonnes notes », estime Kader. Il en parle à l’institutrice. « Elle a dit aux élèves que si elles continuaient, je porterai plainte. Depuis ce jour-là, mes enfants ont été définitivement prises en grippe », raconte le père. Il obtient une dérogation pour changer d’établissement. « Mais la directrice m’a juré qu’elle allait résoudre la situation. J’ai passé l’éponge », explique-t-il.

Tout se calme en 2010. Mais, en juillet, une élève envoie des e-mails insultants aux filles de Kader. « Sale chienne, va faire le trottoir », « sois bien prête à te battre sans appeler ta sœur et tes parents »… « Tout ça à 9 ans, lance le père. J’ai appelé la maman de cette enfant. Elle m’a dit que c’était impossible que sa fille ait fait ça. Cela annonçait une rentrée 2011 difficile… » se souvient Kader.
Insultes à caractère raciste

Effectivement, les brimades continuent. Le 24 janvier, un élève vole et cache les lunettes de Sophia. « Elle les cherchait, en pleurs. Heureusement, des camarades l’ont aidée », raconte Kader, qui écrit à l’institutrice. « Je poserai les questions nécessaires afin de trouver l’enfant ayant fait cette blague de très mauvais goût », répond par écrit l’enseignante. Les demandes d’entrevue, via le carnet de correspondance, avec la directrice n’aboutissent pas.

Tout dérape le 5 mars. La femme de Kader et ses deux filles sont au centre commercial Evry 2. Une altercation éclate avec la mère d’une fillette accusée de harceler Radia et Sophia. Les deux mères portent plainte. Kader dépose également plainte contre la directrice de l’école. « Elle ne fait manifestement pas son travail et elle est donc responsable du harcèlement que vivent mes filles », déclare le père aux gendarmes. Il mentionne que ses enfants « ont fait l’objet d’insultes à caractère raciste » à l’école.

Après cet événement, Radia et Sophia sont mises en arrêt maladie pour deux semaines. Kader demande une dérogation pour changer d’établissement. Impossible, répond l’inspection académique, car cela « arriverait trop tardivement dans l’année et serait préjudiciable à la scolarité des enfants ». Le père obtient une radiation. Il inscrit ses enfants dans une école privée à Athis-Mons. Cela lui coûte 500 € par mois. « Au début, on ne croit pas ses gamins, on se dit qu’ils se chamaillent, que ce sont des histoires de leur âge. Et puis en face, il y a l’Education nationale. C’est une institution respectable, à laquelle on fait confiance et à laquelle on confie nos enfants. En fait, pour mes filles, c’était la jungle », conclut Kader. Contactée, l’inspection académique n’a pas souhaité faire de commentaire

* Les prénoms ont été changés.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/deux-fillettes-harcelees-a-l-ecole-pendant-deux-ans-28-04-2011-1425899.php

Bagarre entre bandes au commissariat d'Evry

La soirée de mercredi a été tendue à Evry (Essonne) après qu'une bagarre opposant une vingtaine de jeunes de quartiers rivaux a éclaté en plein commissariat. Un peu avant 21 heures, un groupe provenant du quartier des Pyramides à Evry se trouvait là pour déposer plainte à la suite d'un vol de vélo. Sur place, le groupe est tombé nez-à-nez avec des jeunes issus des Tarterêts à Corbeil-Essonnes. Il n'en n'a pas fallu plus pour qu'une rixe éclate. Des renforts policiers de tout le département ont dû être appelés pour séparer les jeunes, qui n'ont pas été blessés et n'ont pas souhaité porter plainte

http://www.leparisien.fr/essonne-91/bagarre-entre-bandes-au-commissariat-d-evry-27-04-2011-1425489.php

Chauffard tueur à 19 ans

Un drame terrible pour rien du tout. Le cas typique d’une bêtise qui se termine en affaire pénale grave : Grégory Cros, 20 ans, a perdu la vie pour un différend en voiture. Une queue de poisson, ou une manœuvre douteuse...
Le jeune homme a été percuté par un véhicule en descendant de sa propre voiture, vendredi à 21 h, route de Béziers à Quarante. Le chauffard a pris la fuite après le drame.

Un suspect, un Biterrois de 19 ans, a été interpellé par les gendarmes samedi à Béziers. Il a été présenté au parquet et mis en examen par le juge d’instruction.
"Il est aujourd’hui incarcéré au centre pénitentiaire du Gasquinoy, confirme le procureur Melchior, et mis en examen pour homicide volontaire et violence avec arme. Il semble que ce drame se soit déroulé en plusieurs étapes et qu’au final il ait foncé délibérément sur sa victime avant de prendre la fuite. C’est un drame qui semble être parti d’un problème de comportement routier et qui a dégénéré."
Selon nos informations, il semble que la victime et le suspect, qui ne s’étaient jamais rencontrés, se soient poursuivis en voiture sur la route de Béziers avant l’entrée dans Quarante.
Des manœuvres pas très catholiques de part et d’autre auraient fait monter le ton entre les deux fougueux conducteurs. L’auteur présumé des faits aurait fini par suivre sa victime jusqu’à son village, Quarante. C’est là, route de Béziers, en agglomération, que la victime serait sortie de son véhicule alors que, derrière lui, arrivait le Biterrois.
La suite, on la devine. Pas de discussion et le suspect fonce sur sa victime, qui est accompagnée d’un ami, également blessé dans le drame. Grégory est laissé au sol.
Sur place, des témoins avancent : "Le conducteur a peut-être eu peur parce qu’ils sont descendus à deux ou trois de la voiture du Quarantais." Ce sera aux militaires de la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Béziers, chargée de l’enquête, de le déterminer.
En attendant, les techniciens de la gendarmerie ont fait tous les prélèvements nécessaires sur le véhicule du mis en cause. Une information judiciaire a été ouverte par le juge d’instruction. De nombreux témoins pourraient être entendus dans les tout prochains jours par les enquêteurs.
http://www.midilibre.fr/2011/04/27/chauffard-tueur-a-19-ans,310505.php

mercredi 27 avril 2011

Audition des proches de Pisier

L'enquête ouverte après la découverte du corps de Marie-France Pisier dans sa piscine du Var, se concentrait mercredi sur l'audition des enfants et des proches de l'actrice, pour tenter de cerner quel était son état psychologique avant sa mort, a-t-on appris de source proche du dossier.

Les auditions ont commencé mardi et se poursuivaient mercredi. Les experts de la gendarmerie ont aussi procédé à des investigations techniques sur le téléphone portable et l'ordinateur de Marie-France Pisier. Aucun élément n'a filtré de ces investigations. L'enquête, qui n'est pas criminelle comme le rappelle le parquet à Toulon, est aussi dans l'attente des résultats des analyses médico-légales et notamment toxicologiques, attendues au mieux en fin de semaine.

Les premiers éléments recueillis n'avaient pas laissé apparaître un état dépressif chez la comédienne, qui "avait des projets professionnels et confirmé sa présence à l'hommage rendu à Jean-Paul Belmondo au Festival de Cannes". Mais les enquêteurs s'interrogent sur les circonstances du décès, le corps ayant été retrouvé au milieu de la piscine enchevêtré "dans une lourde chaise en fer forgé". Ils s'inquiètent aussi des raisons pour lesquelles elle portait des bottes en caoutchouc lorsqu'elle a été retrouvée dans le bassin.

La présence de la chaise et le port des bottes pourraient orienter l'enquête vers l'hypothèse d'un suicide.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/27/97001-20110427FILWWW00591-audition-des-proches-de-pisier.php

Marseille/réglement de comptes: 1 mort

Un homme d'une soixantaine d'années, connu des services de police, a été tué par un commando armé vers 14h30 aujourd'hui dans les quartiers nord de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Selon les premiers éléments recueillis sur place, la victime se trouvait dans son véhicule près du chemin de la Madrague-Ville (15e arrondissement), non loin du marché aux Puces, quand elle a été prise pour cible par un commando composé de trois personnes installé à bord d'une autre voiture. La voiture des agresseurs a ensuite été apercue en train de prendre la fuite par des témoins.

Touché par plusieurs balles de gros calibre, l'homme a été trouvé porteur d'une arme à la ceinture, "ce qui démontre qu'il se savait menacé", selon la source proche de l'enquête. Les investigations ont été confiées par le parquet à la brigade criminelle de la PJ, déjà en charge de plusieurs assassinats sur fond de trafics de stupéfiants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/27/97001-20110427FILWWW00508-marseillereglement-de-comptes-1-mort.php

Ligonnès «s’est présenté comme un prêtre tireur d’élite »

Xavier Dupont de Ligonnès a tenté d’acquérir une arme de poing en mars dernier. Il s’est présenté dans une armurerie de la région nantaise pour obtenir des informations, révèle ce mercredi «le Parisien» - «Aujourd'hui en France». Il a laissé là-bas un souvenir impérissable : « Il s’est présenté comme un prêtre tireur d’élite », assure le patron.« Il racontait un peu son passé de tireur et, après, il a demandé comment faire pour acquérir une arme de poing », se souvient-il.
Mais sans autorisation administrative pour détenir ou transporter une arme, Xavier Dupont de Ligonnès n’a même pas pu apercevoir les armes de poing qu’il espérait acquérir. Très vite, le discours du père de famille a suscité le doute. « Nous, on l’a pris pour un mythomane, assure l’armurier. Quand on a vu sa façon d’être, on s’est dit il est un peu bizarre ce monsieur, il y a quelque chose qui ne va pas dans sa tête ». Pourtant, dans le souvenir du commerçant, on est très loin du mauvais comédien. « Il était posé, calme, il n’était pas énervé », assure-t-il.

Xavier Dupont de Ligonnès est donc reparti sans arme de poing, mais il n’était pas pour autant désarmé. A la même période, des témoins affirment l’avoir vu au club de tir qu’il fréquentait depuis décembre une carabine dans les mains. L’arme, de marque Unique X-51bis, est équipée d’un chargeur de 10 balles et est classée en quatrième catégorie. Elle était munie d’un silencieux. C’était l’arme de son père. Il en avait hérité à sa mort, en février dernier.

Il se retranche chez lui avec une arme

L'homme menaçait de se suicider et de tirer sur la police, après une rupture amoureuse, hier, vers 11h45, à Amiens. Il a été maîtrisé deux heures plus tard.


Décrit comme dépressif, le jeune homme vit mal la séparation d'avec sa concubine. Hier, en fin de matinée, la jeune femme s'est rendue dans l'appartement qu'elle partageait jusqu'alors avec lui et c'est à cet instant que l'homme a sorti son arme. Son ex-petite amie est parvenue à quitter les lieux. Elle a donné l'alerte.

Prévenue, la police n'a alors pris aucun risque. Un maximum d'effectifs est appelé sur place. Une partie du quartier, situé au sud-ouest d'Amiens, est bouclée. Le boulevard de Strasbourg est notamment fermé à la circulation.

Les hommes du groupement d'intervention de la police nationale, en poste à Lille (Nord) sont demandés. En attendant leur arrivée, un hélicoptère de la gendarmerie survole le quartier pour prendre des photos de la configuration des lieux.

A 15 heures, le forcené finit par sortir de son studio, répondant à la demande des policiers. Il est interpellé sans incident, avant d'être aussitôt emmené au commissariat d'Amiens pour être placé en garde à vue. L'arme a été retrouvée. Il s'agit d'une arme de poing, qui était chargée, probablement de calibre 9mm.

«Tout semblait normal, il arrosait même ses fleurs»


Dans le quartier, on a assisté au déploiement de policiers avec surprise : «J'en ai jamais vu autant ici! D'habitude, c'est très calme», explique ce voisin. « Je rentrais chez moi, les policiers m'ont empêché de passer. Je me demandais ce qu'il se passait», commente Nadège, une habitante de la rue.

Aux abords du studio où se sont produits les faits, personne ne semble connaître le forcené. «Cela ne faisait pas longtemps qu'il s'était installé là avec sa copine, un mois ou un mois et demi pas plus, explique ce voisin. Je l'ai vu pas longtemps avant que la police arrive. Tout semblait normal. Il arrosait même les fleurs sur ses bords de fenêtre !» «Il était poli, disait bien bonjour. On n'a jamais eu de problème avec lui», poursuit ce témoin.

Vers 15 heures, la rue a retrouvé son calme habituel. Le forcené devrait subir un examen psychiatrique. Il devrait être poursuivi en justice à l'issue de sa garde vue. L'homme est déjà connu des services de police pour violences et vol avec violence.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Il-se-retranche-chez-lui-avec-une-arme

Meurtre de P. Nasica: Yacine Sid demande sa liberté

Yacine Sid, 18 ans, mis en examen et actuellement en détention provisoire dans le cadre de l’affaire du meurtre de Pierre Nasica, 15 ans, demande ce mercredi matin à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon d’être remis en liberté.
Joint hier matin, son avocat Me Alain Dreyfus-Schmidt, avance « qu’aucune charge sérieuse n’existe dans ce dossier qui pourrait justifier la prolongation de la privation de liberté dont fait l’objet mon client. L’enquête ne démontre rien à son encontre, et surtout pas qu’il ait pu participer à ce meurtre. Qu’il faille vérifier certains points, je le comprends, mais cela fait maintenant depuis le mois de janvier que ce jeune homme est en prison et, je le répète, sans qu’aucune charge sérieuse soit apparue pour justifier cette décision de l’incarcérer. Nous n’avons rien à cacher. Yacine répond aux questions et est cohérent. Nous espérons donc que le principe de publicité de l’audience, que prévoit la loi concernant le débat sur la détention devant la chambre de l’instruction, sera respecté. Nous n’avons rien à cacher et nous espérons donc une audience publique à Besançon mercredi matin », avance le bâtonnier de Belfort, qui évoque des difficultés pour exercer les droits de la défense dans des dossiers d’instruction ou des enquêtes en cours.
« J’ai dû attendre cinq semaines pour obtenir une copie du dossier d’instruction, alors que mon client était en prison. Comment voulez-vous qu’une défense sérieuse s’organise sans dossier à discuter ? Le cas n’est pas isolé. Dans une affaire où je défends à Montbéliard un adolescent qui est victime et qui a perdu un oeil suite à un tir de flash-ball par la police, cela fait deux mois que je réclame communication du dossier. Pour le moment, nous n’avons rien. Il a perdu son oeil, alors qu’il n’avait rien à voir avec les faits pour lesquels la police intervenait, et nous ne savons rien. C’est silence radio. » termine-t-il.
Me Dreyfus-Schmidt évoque, ici, une affaire qui s’est déroulée en février 2011 à Audincourt, et pour laquelle l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) a été saisie.
http://www.estrepublicain.fr/fr/fil-info/info/4996210-Affaire-Nasica-Meurtre-de-P.-Nasica-Yacine-Sid-demande-sa-liberte

«Xavier de Ligonnès pensait décrocher le jackpot»

Le mystère de l’activité professionnelle de Xavier Dupont de Ligonnès s’éclaircit. Patrick* a très bien connu le suspect no 1 dans l’affaire de la tuerie de Nantes
Entre 2003 et 2008, les deux hommes ont travaillé étroitement ensemble : Patrick, imprimeur de profession, comptait le père de famille parmi ses meilleurs clients.

« Au départ, on se voyait juste pour le boulot. Et puis on a sympathisé : on a souvent mangé ensemble, au restaurant, mais aussi chez moi. » A l’époque de leur rencontre, Xavier vient de reprendre la gestion de la Selref, cette société énigmatique dont il est aujourd’hui encore le patron et l’unique salarié. Véritable intrigue pour les enquêteurs, l’entreprise avait « une activité réelle », souligne Patrick. « Le but de la Selref était de créer un réseau d’hôtels et de restaurants dans lesquels les représentants de commerce auraient droit à des avantages, détaille-t-il. Toute la journée, Xavier allait démarcher ces établissements, qu’il souhaitait lui-même tester. S’il correspondait aux critères, Xavier leur proposait alors d’intégrer le réseau, par le biais d’un formulaire que ma société imprimait. En contrepartie, l’établissement s’engageait à accorder une ristourne aux VRP membres. »
Sa grande passion : l’Amérique
Le réseau prend la forme d’un site Internet, appelé la Route des commerciaux. « C’était en fait le nom commercial de la Selref. Il s’agissait de la même société. » L’établissement hôtelier qui souhaitait figurer dans l’annuaire devait verser une modique somme d’argent. De son côté, le VRP adhérent s’acquittait également d’un faible montant, lui donnant accès à une carte de membre et aux avantages liés à celle-ci. Xavier de Ligonnès était très fier de son concept. « Il y croyait très fort. Il pensait qu’avec cette idée il allait décrocher le jackpot. » De fait, les factures de l’imprimeur sont payées rubis sur l’ongle. Mais le chiffre d’affaires ne décolle pas. « On a beaucoup réfléchi à la manière d’améliorer l’affaire, notamment la façon de séduire les établissements visés. Xavier était optimiste : il disait qu’avec le temps ça finirait par marcher. »


Lorsqu’il ne parle pas boulot, Xavier évoque sa grande passion : l’Amérique. « Il disait qu’il y avait vécu plusieurs années. Il était très fier de ses gros 4 x 4 américains, et de sa collection de chapeaux de cow-boy. C’était un homme adorable, très affable et souriant. Je ne comprendrais jamais comment il a pu en arriver là. »

Par ailleurs, la marche blanche qui s’est déroulée hier à Nantes en hommage à Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants était empreinte d’émotion et de gravité. Près de 500 jeunes ont défilé avec une rose blanche ou un lys à la main, qu’ils ont ensuite déposé devant le domicile de la famille assassinée dont les obsèques se dérouleront jeudi, avant l’inhumation samedi. Dans un communiqué diffusé mardi, le procureur de Nantes a annoncé que
Xavier Dupont de Ligonnès est désormais recherché dans le monde entier par diffusion Interpol.
* Le prénom a été changé.
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/xavier-de-ligonnes-pensait-decrocher-le-jackpot-27-04-2011-1424472.php

Un ouvrier gravement blessé sur le chantier du centre hospitalier

Un ouvrier a été retrouvé dans une tranchée, grièvement blessé, par ses collègues de travail. L’un d’entre eux a immédiatement appelé les sapeurs-pompiers qui ont dépêché deux véhicules sur place. Ils sont venus au secours de l’homme touché à la tête et au bassin.
Il reste à établir les circonstances de l’accident, mais il apparaît que la victime a été heurtée violemment par une plaque en béton.
Cet homme de 35 ans a été évacué vers l’hôpital tout proche. Il souffre d’un traumatisme crânien et d’un autre au bassin.
Rappelons qu’un chantier de grande envergure a actuellement lieu au Chicas. Il doit se poursuivre jusqu’au 1 er semestre 2015.

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/04/26/un-ouvrier-gravement-blesse-sur-le-chantier-du-centre-hospitalier

Avignon El Jabri respire la liberté

Amaigri mais rempli d’allégresse, le cheveu devenu rare mais "heureux" : hier matin Abderrahim El Jabri a pris son temps pour sortir de la prison du Pontet, près d’Avignon (84), sous les applaudissements de sa famille et des familles de détenus. Après 13 ans "et trois jours" derrière les barreaux pour le meurtre - qu’il a toujours nié -, d’un trafiquant de haschisch en 1997.
Arborant le “V” de la victoire, il a rempli goulûment ses poumons de "l’air de la liberté", a multiplié les embrassades, avec sa famille, notamment ses sœurs. Un peu perdu, il a fait spontanément une déclaration. "Vive la liberté ! Je suis sorti dans le cadre d’un aménagement de peine", a-t-il immédiatement précisé sous les rais d’un soleil printanier. "J’attends impatiemment la procédure de révision. C’est une guerre qu’on mène, un combat très long. Je n’ai pas de haine et je ne suis pas dans un esprit de vengeance. Mais dans une quête de liberté et de vérité." La nuit d’avant sa libération, "excité", il a peu dormi.

Abderrahim El Jabri "Mes premières pensées vont à ma mère et à mon père, décédé il y a un an, qui a dû vendre sa petite maison pour m’aider. À l’avocat général : c’est grâce à lui, un peu, que l’on s’achemine vers la révision du procès." Un peu plus tard, il se confiera davantage : "Je suis rentré en prison à 32 ans. J’en sors à 45 ans : je suis fatigué. Et j’appréhende la vie quotidienne. J’appréhende “dehors”."
Très vite, El Jabri devra honorer plusieurs obligations : travailler. Ce sera le cas puisqu’il a signé un CDI dans une entreprise de maçonnerie à Lille. Il devra rembourser ses victimes et ne pas se rendre dans le département de l’Hérault.
Yeux brillants, sans aucune acrimonie dans la voix, il promet qu’avec Abdelkader Azzimani, condamné et libéré comme lui, mais en janvier 2009, pour le même meurtre qu’ils nient, "nous demanderons une indemnisation à la hauteur de ce que nous avons enduré : un crime que nous n’avons jamais commis. On ne va pas baisser les bras. Mon père a vendu sa petite baraque pour m’aider. Un sacrifice. On dit souvent que ce qui ne tue pas nous rend plus fort. C’est peut-être vrai mais j’ai souffert et je m’attends encore à souffrir de la prison, même dehors".
Des trémolos dans la voix, sa compagne, Seloua, renchérit : "Je suis heureuse. Il a tenu le coup." Avant de se jeter, enfin libre, dans les bras de son ami Abdelkader Azzimani.
http://www.midilibre.fr/2011/04/26/el-jabri-respire-la-liberte,310005.php

mardi 26 avril 2011

Une ex-élue de Trappes condamnée

Une ancienne adjointe au maire de Trappes (Yvelines) a été condamnée aujourd'hui à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu'elle n'a jamais obtenus. Condamnée pour "trafic d'influence" et "abus de confiance" entre 2008 et 2010, Khadija Aram, 64 ans, a également été condamnée pour cinq ans à une interdiction des droits civiques et civils.

En proie à des difficultés financières, la sexagénaire, née au Maroc, avait proposé à huit ressortissants de ce pays de leur obtenir des papiers contre de l'argent. Ne voyant rien venir, les huit sans-papiers avaient réclamé le remboursement. La sexagénaire avait alors utilisé deux chèques de l'association "Femmes de Trappes", qu'elle préside, pour "cautionner" des remboursements. A la barre, d'une voix quasi inaudible, l'ancienne élue a dit "regretter" les faits. "Elle s'est trouvée au coeur d'un système qu'elle n'a pas maîtrisé", a plaidé son avocate Me Virginie Badier-Charpentier, ajoutant que sa cliente avait "reconnu avoir perçu la somme globale de 18.500 euros", tandis que la justice lui reproche d'avoir reçu 31.500 euros.

"Je lui ai fait confiance parce que c'est une élue et on est du même pays", a déclaré Tawfik, une des victimes. "Elle m'a proposé de l'aide en me disant qu'il vaut mieux prendre l'ascenseur que l'escalier et elle m'a montré la carte de visite de quelqu'un bien placé au ministère de l'Intérieur." Après avoir rappelé que la peine encourue était de dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende et pointé les "mensonges" de la prévenue, le procureur avait requis trois ans de prison, dont deux avec sursis. "Il y a une trahison derrière le trafic d'influence, une trahison par rapport à des individus et une trahison des électeurs", avait insisté la magistrate.

La ville de Trappes, qui s'est constitué partie civile, a obtenu un euro de dommages et intérêts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/26/97001-20110426FILWWW00671-une-ex-elue-de-trappes-condamnee.php

Un éleveur encorné au ventre par un de ses taureaux

Eleveur de vaches de race Gasconne installé depuis 25 ans à Labastide-Esparbaïrenque, Nicolas Lassalle a été victime lundi dans l’après-midi d’une charge d’un de ses taureaux. C’est alors qu’il travaillait dans son étable que le quinquagénaire a été encorné au ventre par une de ses bêtes.
Transporté par hélicoptère sur le centre hospitalier toulousain de Rangueuil, l’homme a été opéré ce matin et se trouve toujours en soins intensifs. Aucun organe vital n’a heureusement été touché lors de l’incident.

Président de la Fédération audoise bovine, Nicolas Lassalle possède une exploitation de plus de 100 bêtes.


http://www.midilibre.fr/2011/04/26/encorne-par-son-taureau-l-eleveur-opere,309823.php

Amandine, 17 ans, en fugue et malade, a été retrouvée

La jeun fille de 17 ans qui , malade et sans médicaments, avait fugué depuis plusieurs jours, a été retrouvée ce mardi au domicile de son ami. Amandine avait quitté son domicile de la banlieue roubaisienne après une dispute avec son père pour une histoire de téléphone portable. C'était le 17 avril dernier, et depuis, ses parents n'avaient aucune nouvelle. La jeune fille, âgée de 17 ans et atteinte d'une malformation cérébrale, était en danger car elle était partie sans ses médicaments.
A cause de sa malformation, la jeune fille est sujette aux convulsions. «Elle a déjà été victime d'une paralysie faciale», raconte un enquêteur dans Nord Eclair. Ses parents étaient terriblement inquiets parce qu'Amandine n'avait pas son traitement sur elle, mais aussi parce que si la jeune fille avait déjà fugué, ça n'avait jamais duré aussi longtemps.
Opérée prochainement
Un appel à témoin avait été lancé dans les transports en commun de l'agglomération lilloise, puis dans la presse régionale. «Nous avons fait le tour de toutes ses amies. Nous avons téléphoné partout. Nous avons aussi transmis à la police le numéro d'une de ses copines auquel nous n'arrivons jamais à joindre personne», énumèrait ce mardi le père d'Amandine dans Le Parisien.
La fillette doit être prochainement opérée de sa malformation cérébrale. L'avis précisait d'ailleurs que quiconque retrouvant la jeune fille était invité «à la conduire ou à la faire conduire dans un service d'urgences hospitalières». Celà n'aura pas été nécessaire, Amandine était en bonne santé ce mardi quand elle a été retrouvée.
http://20min.fr/a/713323

Haute-Savoie: décès sur un chantier

Un homme de 35 ans est décédé électrocuté aujourd'hui sur un chantier à Rumilly (Haute-Savoie), un arc électrique s'étant créé entre un engin de levage et une ligne à moyenne tension, a-t-on appris auprès des pompiers.

La victime, qui se "trouvait au pied d'un engin de levage destiné au montage d'une grue", a reçu une décharge électrique de 20.000 volts, selon le parquet.

"Le courant aurait dû être coupé, des essais avaient été réalisés avant l'accident pour le vérifier", a précisé la même source.

Une enquête de l'inspection de travail est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/26/97001-20110426FILWWW00528-haute-savoie-deces-sur-un-chantier.php

Amandine, 17 ans, fugueuse en danger

Chaque jour qui passe accroît leur angoisse. Hier, cela faisait neuf jours que leur fille n’avait plus donné signe de vie. Amandine, 17 ans, a disparu du domicile familial de Lys-lez-Lannoy (Nord), dans l’agglomération de Roubaix, le dimanche 17 avril au soir, après une dispute avec son père au sujet de son téléphone portable.
Ses parents, Edouard et Micheline Lecomte, ont d’abord pensé à une simple fugue nocturne, car cela était déjà arrivé. Mais le lendemain matin, Amandine n’est pas revenue. Or la jeune fille, qui souffre d’une malformation cérébrale, n’a pas emporté ses médicaments. Sa vie est en danger.

« Elle a un traitement quotidien. Si elle ne le prend pas, elle risque de faire des convulsions », explique son père, la voix nouée d’inquiétude. Vite alertée, la brigade des mineurs du commissariat de police de Roubaix a pris l’affaire très au sérieux et décidé de lancer un appel à témoins. Le signalement et la photo d’Amandine ont été diffusés dans les transports en commun de la métropole lilloise.
Elle doit être opérée prochainement
La jeune fille mesure 1,68 m, a les cheveux châtains et portait, le soir de sa disparition, un jean clair, un haut et un gilet blancs et des baskets en toile. L’avis précise que toute personne qui la retrouverait est invitée « à la conduire ou à la faire conduire dans un service d’urgences hospitalières ». « Nous avons fait le tour de toutes ses amies. Nous avons téléphoné partout. Nous avons aussi transmis à la police le numéro d’une de ses copines auquel nous n’arrivons jamais à joindre personne », explique Edouard Lecomte.


En formation CAP dans le secteur social dans un lycée de Roubaix, Amandine devait prochainement se faire opérer de son grave problème au cerveau. Le premier rendez-vous, dans un grand hôpital parisien, était pris pour juin. Au quotidien, la véritable addiction de la jeune fille à son téléphone portable était l’objet de fréquentes disputes avec ses parents. « C’était du 24 heures sur 24, décrit son père. C’est pourquoi il m’arrivait de le lui confisquer. Cette fois-ci, j’avais décidé de lui retirer sa carte SIM. On se demandait où elle s’était procuré l’argent pour racheter une recharge et elle n’a pas voulu répondre. » Amandine est partie de chez elle en emportant son téléphone, vide de carte, et son chargeur.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/amandine-17-ans-fugueuse-en-danger-26-04-2011-1422879.php

Il abandonne ses moutons et les laisse mourir

Abel n'est pas venu au tribunal. Et pour cause : personne ne sait où il est exactement. L'homme, qui se décrit comme un « écrivain-berger », a passé toutes les bornes en matière d'élevage : ses 17 brebis et sa chèvre n'avaient aucune identification, première infraction. Deuxième infraction : aucune prophylaxie n'avait été pratiquée : « ça ne sert qu'à graisser les vétérinaires ! », a déclaré Abel aux gendarmes. Troisième infraction : abandon de cadavres sans transport chez un équarrisseur : « ça sert à rien puisque les vautours s'en chargent très bien et nettoient la nature mieux que personne ». Mais il y a bien plus grave.
Alors qu'il s'était installé sur un terrain qui ne lui appartenant pas, à Ferrières, avec caravane et animaux, le pseudo-berger a disparu comme il était venu, mais en laissant ses animaux derrière lui, en plein mois de novembre. Affamées, les pauvres bêtes ont tenté de passer sous les ronces, où elles pouvaient trouver une herbe maigre sous la neige. Mais comme elles n'étaient pas tondues, elles se sont empêtrées dedans : certaines en sont mortes. Beaucoup d'autres sont mortes de faim, avant d'être récupérées par une association de protection animale.
Les habitants du village, dont le maire, avaient eux aussi tenté de secourir les animaux. « Je ne sais pas si c'est un poète, mais ce n'est certainement pas un berger, s'emporte la présidente Gadoullet. Tout ce qu'il a trouvé à dire, c'est qu'il voulait faire un pacage extensif pour la diversité des papillons dans des Pyrénées ! Il aurait mieux fait de s'occuper de ses malheureuses bêtes plutôt que des papillons… » Du côté de la procureure Myriam Dasté, l'indignation n'est pas moindre : « Je demande 3 mois de prison avec sursis, 1.500 € d'amende pour les infractions et l'interdiction définitive de détenir des animaux ». Le tribunal va suivre intégralement.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/26/1068055-Il-abandonne-ses-moutons-et-les-laisse-mourir.html

Tuerie de Nantes : quand la mère assassinée se confiait sur Internet

Les recherches se poursuivaient hier tous azimuts pour retrouver Xavier Dupont de Ligonnès, dont toute la famille a été retrouvée abattue le 21 avril à Nantes.                             
Selon Lefigaro.fr, le suspect serait seul dans sa cavale et aurait changé de téléphone portable. Les analyses de plusieurs bandes de vidéosurveillance sont en cours pour le localiser. Par ailleurs, une marche silencieuse en hommage aux disparus se déroulera à Nantes cet après-midi. Si la personnalité du père de famille en fuite s’avère de plus en plus complexe, de nouveaux éléments soulignent le mal-être de la mère de famille assassinée, qui avait l’habitude de confier sa détresse au sein de groupes de discussion sur Internet.
De terribles paroles
Agnès se sentait seule, très seule même. Sur différents forums, elle se confie à plusieurs reprises en 2004 et en 2008. « Je ne vais pas bien, je suis malheureuse. Mon homme refuse de se pencher sur la question. Il est absent toute la semaine. Et voilà ce soir, il rentre tard et moi je n’aurai qu’une envie encore et encore : pleurer! A l’aide! » La mère de famille revient régulièrement sur ses problèmes de couple. Elle décrit son mari, Xavier Dupont de Ligonnès, comme étant « trop cassant, trop sec, trop rigide, trop militaire ». A une période, elle recherche un psychologue à Nantes. Agnès dit qu’elle a peur que son mari découvre ses discussions sur Internet, elle change de pseudo à plusieurs reprises. « C’est un mari qui est très vieux jeu, dans sa façon d’être dans la famille : le père est le chef, il donne un ordre, on l’exécute sans avoir à questionner ni à comprendre.

Suivent également de terribles paroles évoquant l’ambiguïté des sentiments de son mari face à la mort. « Lui demander si on est heureux? La réponse de mon mari est toujours la même : Oui, mais si on pouvait tous mourir demain, quel pied. » Elle évoque également des soucis d’argent. « On a de gros problèmes de fric. Il a monté sa boîte il y a quatre ans (NDLR : en 2000) avec mon argent, et ça traîne, ça traîne, ça traîne… Ça coince! C’est aussi un énorme stress pour moi car je n’ai plus rien. C’est vrai je lui en veux, c’est terrible, comment ne pas lui en vouloir. Il a perdu tout mon argent. »
Agnès évoque également son mal-être à travers ses problèmes de poids. Elle a même créé un blog sur lequel elle évoque son régime. « J’ai pris 20 kg depuis que nous sommes mariés. Je ne suis pas bien dans ma peau. Je ne peux pas raconter ma vie entière, ce serait trop long. Je suis seule… Désespérément seule. »
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/tuerie-de-nantes-quand-la-mere-assassinee-se-confiait-sur-internet-26-04-2011-1422871.php

Escroquerie : deux Agathois interpellés

Un couple a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur une vaste escroquerie au crédit bancaire. L’homme et la femme, âgés d’une trentaine d’années et domiciliés au Cap d’Agde, ont été interpellés vendredi vers 15 h à Narbonne.
Le duo venait chercher une remorque qu’il avait commandée au magasin Norauto situé Zac de Bonne-Source.

Un organisme de crédit sur internet, qui avait été lésé, a signalé l’arrivée du couple par un coup de téléphone au commissariat de Narbonne. Les fonctionnaires les ont appréhendés sans difficulté. La combine était parfaitement au point. À l’aide de faux papiers d’identité et de documents administratifs falsifiés, ils ouvraient des comptes auprès de banques ou obtenaient des crédits à la consommation auprès d’organismes spécialisés.
Grâce aux cartes de crédits ainsi frauduleusement obtenues, le couple aurait effectué de nombreux achats : mobilier, matériel vidéo, table de billard... Les Agathois auraient sévi dans tout le Sud de la France. Le préjudice est estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
À la suite de la police narbonnaise, c’est le service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Perpignan qui a poursuivi les investigations.
Une perquisition au domicile du couple a permis de saisir plusieurs dizaines de cartes de crédit. Une information judiciaire a été ouverte afin de permettre au juge d’instruction de recenser toutes les victimes.
Le couple a été présenté samedi au parquet du tribunal de Narbonne. Ils ont été mis en examen pour escroquerie, faux et usage de faux. Lui a été placé en détention provisoire, alors qu’elle a été laissée libre mais sous contrôle judiciaire. En effet, si la jeune femme n’avait jamais eu affaire à la justice jusque-là, ce n’est pas le cas de son compagnon. Il a déjà été condamné pour le même type d’infractions.
http://www.midilibre.fr/2011/04/25/escroquerie-deux-agathois-interpelles,309389.php

lundi 25 avril 2011

Ils attaquent le distributeur de billets à l'explosif

Ils ont voulu employer la manière forte mais ça pas marché. Cette nuit, peu avant 4 h, des malfaiteurs ont attaqué à l’explosif le distributeur de billets de l’agence du Crédit Agricole située avenue des Thermes, à Balaruc-les-Bains.
Le DAB a résisté, les voleurs sont repartis bredouilles, après avoir tout de même massacré la façade de la banque. La section de recherches de la gendarmerie a ouvert une enquête.

http://www.midilibre.fr/2011/04/25/ils-attaquent-le-distributeur-de-billets-a-l-explosif,309290.php

Six conducteurs positifs aux stupéfiants

Suite à l’accident mortel qui, samedi, au sud-ouest de Lyon, a coûté la vie à quatre adolescents (avec des stupéfiants en cause), le capitaine Brachet, commandant l’Escadron départemental de sécurité routière, a diligenté une opération de contrôle routier, dans le bassin albertvillois.
Dans la nuit de samedi à dimanche, en compagnie de six militaires des brigades motorisées de gendarmerie d’Albertville et Moûtiers, ils ont multiplié les contrôles. Avec succès.
Six conducteurs différents ont été appréhendés après avoir fait usage de produits stupéfiants. « Et certains avaient des passagers à l’intérieur de leur véhicule », déplore l’un des gendarmes.
« En plus, deux d’entre eux ont fait l’objet d’une alcoolémie positive. Cela confirme que nombre de conducteurs n’ont pas peur, ni conscience du mélange détonnant “alcool plus stupéfiants” ».
Les six conducteurs ont fait l’objet d’une rétention administrative de 72 heures de leur permis de conduire, en attendant une probable suspension administrative, en fonction de leur prise de sang.
Quant aux deux automobilistes ayant mélangé alcool et stupéfiants, ils devraient être convoqués devant le parquet d’Albertville.

http://www.ledauphine.com/savoie/2011/04/24/six-conducteurs-positifs-aux-stupefiants

Marie-France Pisier: L'autopsie aura lieu mardi dans le cadre de l'enquête sur sa mort

Le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour «recherche des causes de la mort»...
L'enquête se poursuit. L'autopsie du corps de l'actrice Marie-France Pisier, retrouvé dimanche matin par son mari dans la piscine de la résidence du couple à Saint-Cyr-sur-Mer (Var), aura lieu mardi matin, a-t-on appris ce lundi auprès du parquet de Toulon. «L'autopsie aura lieu mardi matin à Marseille» a précisé à l'AFP un magistrat, précisant qu'«il n'y a pas d'autres éléments dans l'enquête».

«Pas une enquête criminelle»

Marie-France Pisier, âgée de 66 ans, séjournait dans sa résidence secondaire de Saint-Cyr-sur-Mer lorsque dans la nuit de samedi à dimanche. Son mari s'est aperçu de son absence dans la villa et a entrepris de la chercher. C'est en sortant dans le jardin qu'il a découvert le corps, selon ses déclarations aux enquêteurs.
Le parquet de Toulon a ouvert dimanche une enquête pour «recherche des causes de la mort», mais précisé qu'«il ne s'agit pas d'une enquête criminelle». L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Toulon.
http://www.20minutes.fr/article/712837/france-marie-france-pisier-autopsie-lieu-mardi-cadre-enquete-mort

Attaqués par des chiens féroces à Montlegun

Deux personnes ont été victimes de morsures de chiens jeudi dernier dans un lotissement du hameau de Montlegun. Ces chiens ont aussi fait des dégâts dans un poulailler. Les victimes blessées sont rentrées chez elles.
L'attaque, au sens propre du terme, peut être qualifiée de sauvage.
Jeudi, en fin d'après-midi, dans un lotissement du hameau de Montlegun, deux hommes ont été victimes d'une féroce attaque par deux chiens. L'un et l'autre ont été hospitalisés. Les canidés, courent toujours. Tout comme leur maître. Et sont, peut-être, recherchés.
Les faits se sont donc déroulés jeudi. Un électricien travaillait sur un chantier rue de l'Orme lorsqu'il a été attaqué par deux chiens. Le malheureux homme a eu un mollet en partie arraché par les crocs de l'un des animaux. Les sapeurs pompiers ont été prévenus et lui ont porté secours.
Tandis que cette première victime était prise en charge, une autre personne était victime de l'assaut des canidés féroces, chemin de Monfrein cette fois. Il s'agit d'un homme âgé de 75 ans environ, que les chiens ont d'abord fait tomber avant de s'acharner sur lui. Le malheureux retraité a été mordu au bras, aux fesses et à la cuisse. Un second équipage des pompiers s'est donc rendu sur place et, au final, les deux victimes ont été hospitalisées à Carcassonne. Après avoir bénéficié de soins, elles ont été transférées vers un hôpital toulousain afin d'y subir une vaccination antirabique. Les deux molosses, en effet, n'ont pas été retrouvés, pas plus que leur propriétaire n'a été identifié. Pourtant, cela fait déjà quelque temps que le duo de chien sévit dans les parages. Il a notamment passablement décimé un petit élevage de poulets et de canards et sa présence a été plusieurs fois signalée.
Selon nos sources, les deux victimes sérieusement blessées ont déposé plainte au commissariat de police. Aucune description précise de ces chiens n'a pu être portée à notre connaissance. Mais selon toute vraisemblance, il ne s'agirait pas de chien de la première catégorie. Le procureur de la République, en effet, n'avait pas été avisé hier ni des faits, ni des plaintes. Une enquête serait toutefois bel et bien en cours à la police et la brigade cynophile de la police municipale a fait plusieurs patrouilles dans le secteur ces derniers jours. Sans résultat.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/25/1067306-Attaques-par-des-chiens-feroces-a-Montlegun.html

Deux morts dans le crash d'un avion en Seine-et-Marne

Deux personnes sont décédées dimanche soir dans l'accident d'un petit avion biplace, pour une raison indéterminée, sur l'aérodrome de Fontenay-Trésigny. Les victimes sont le pilote âgé de 62 ans et son passager. L'appareil, un biplace de la Seconde Guerre mondiale, est totalement détruit.

Disparition : Où sont Jeanne et Charles ?

Emmanuelle Lepetit, 37 ans, n’a pas revu ses enfants depuis le 14 octobre dernier. Ce jour-là, son ex-mari, Eric Paroissien, 50 ans, a disparu avec Charles, 12 ans, et Jeanne, 10 ans, lors d’une audience devant un juge des enfants, à Paris. Depuis, Emmanuelle n’a plus aucune nouvelle. La semaine dernière, un avis de recherche a été diffusé par l’association SOS enfants disparus. Dans la foulée, la mère de famille, auteure pour enfants, a lancé un groupe Facebook, « A la recherche de Charles et Jeanne ». Depuis, plus de mille personnes l’ont rejointe et laissent des messages de soutien. Emmanuelle a décidé de se battre pour « faire cesser cette situation intolérable » et pour que Jeanne et Charles « retrouvent une vie normale ». Où sont-ils ? Dans la région de Nice où leur père était parti s’installer peu de temps avant l’enlèvement ? A l’étranger ? Emmanuelle craint aussi que le trio ait intégré une secte. L’instruction ouverte, le 28 octobre dernier, pour « soustraction et non représentation d’enfant », suit son cours.

Seule certitude, depuis l’automne 2010, Jeanne et Charles sont déscolarisés et leur père a coupé tout lien avec son ex-compagne. Emmanuelle ignore donc tout de leur vie.

Un rappel à la loi


Pourtant, après la séparation du couple, en 2006, une garde alternée s’était mise en place. Jeanne et Charles allaient à l’école dans le XXe arrondissement de Paris et voyaient régulièrement leur père. Mais, selon Emmanuelle, son ancien compagnon était « convaincu » qu’elle voulait lui « retirer » les enfants. A l’automne 2009, ce dernier lui fait part de son intention de quitter Paris pour Nice (Alpes-Maritimes). Une première fois, il lui parle de sa volonté d’inscrire leur fils aîné, Charles, dans une école bilingue. Il retient son fils pendant un mois et demi, début janvier 2010, chez lui, à Paris. Un juge aux affaires familiales fait un rappel à la loi. Charles retourne finalement à l’école mais ses relations avec sa mère deviennent de plus en plus tendues. Eric, quant à lui, quitte la capitale pour le sud de la France en juillet 2010. Une nouvelle médiation est effectuée : Charles part s’installer à Nice, quant à Jeanne, elle reste à Paris avec sa mère.

La piste d’une secte


Mais, après les vacances d’été, Emmanuelle note un changement dans le comportement de sa fille. « Jeanne a commencé à adhérer au discours de son père. Elle devenait désobéissante, refusait de se laver, de passer à table… Elle ne comprenait pas non plus pourquoi elle ne voyait pas son frère. » Les relations entre Emmanuelle et ses enfants se dégradent nettement. Et puis, le 20 août 2010, Eric Paroissien porte plainte contre son ex-femme pour « violences ». « Il a déclaré que je battais Jeanne et a demandé la garde », précise la trentenaire, qui nie cette accusation et qui a déposé plainte pour diffamation. 14 octobre 2010. Parents et enfants sont réunis devant un juge pour enfants à Paris. L’audience est suspendue. « Eric est parti précipitamment avec Jeanne. Il a fait savoir par un avocat qu’ils ne reviendraient pas », raconte Emmanuelle. « Il n’a pas d’argent et tient depuis six mois, soit il est aidé par une secte, soit par des amis », observe Me Anne Lassalle, l’avocate de la mère de famille. Deux mois après, Eric Paroissien se fait représenter par un avocat lors d’une audience devant un juge aux affaires familiales. Mais depuis, il n’a plus donné de nouvelles. « Il est dans une situation inextricable. Il répond probablement au désir de ses enfants de ne pas être placés. L'hypothèse avait été envisagée devant le juge des enfants, ça lui a fait peur », explique Me Guillaume Carré, son dernier avocat.

Aujourd’hui, Emmanuelle attend un signe de ses enfants : « Ils me manquent, j’aimerais qu’ils reviennent. A leur retour, tout se passera bien », promet-elle.