dimanche 30 juin 2013

Lunéville : vol à main armée dans une bijouterie

Il était environ 12 h 30 hier à midi lorsque deux individus, cagoulés, gantés et casquettes sur la tête, ont fait irruption dans ce commerce. « ‘’Haut les mains, fermez là’’, nous ont dit les hommes dont on ne distinguait que les yeux », raconte la vendeuse de la bijouterie. Elle se trouvait au comptoir avec deux clientes au moment des faits. Ces dernières se sont pressées vers le fond du magasin, effrayées par les deux hommes dont l’un les menaçait avec son pistolet.
« Un des deux individus s’est dirigé directement vers une petite vitrine qui contient les bijoux en or et a cassé la vitre avec un marteau ». Un bruit fracassant qui a interpellé la buraliste, située en face. « Je me suis douté de quelque chose quand j’ai entendu le bruit de verre cassé. J’ai d’abord cru à un accident », indique la commerçante qui remplaçait avec son mari, les propriétaires du bureau de tabac. Ils bouclaient leur dernière journée hier. « Je suis allée dans la vitrine pour prendre un magazine et là, j’ai aperçu un homme en noir qui coinçait la porte automatique avec son pied puis dans le fond, une femme, les bras en l’air ». Avec son mari, ils ont aussitôt appelé la police.
Les deux hommes sont ressortis au bout de deux minutes environ avec leur butin. Dans la rue, une personne qui se trouvait sur leur passage, arrêtée devant un distributeur de billets, s’est fait fortement bousculer. Traumatisée, elle n’a pu être entendue par les enquêteurs.

Fuite en voiture noire

Les deux braqueurs se sont ensuite engouffrés dans leur véhicule, garé près de la banque. « C’était une voiture noire avec une bande rouge sur l’arrière », indique la buraliste qui était dehors au moment de leur démarrage en trombe. Il semblerait qu’elle soit de la marque italienne Alfa Roméo.
Arrivés rapidement sur place, les policiers lunévillois ont été rejoints par leurs collègues de la PJ de Nancy, saisie par le procureur. Ils ont passé une bonne partie de l’après-midi sur les lieux du braquage pour auditionner les différents témoins. D’après les forces de l’ordre, une caméra de la ville aurait filmé le véhicule utilisé pour ce casse.
Dans la bijouterie, l’heure était au bilan. La vitrine cassée, vide, était nettoyée. Derrière le comptoir, le patron secouait dans une main un listing. L’inventaire des pièces manquantes va occuper le reste de son week-end. Sa vendeuse a assuré la fermeture. Elle confie : « Je me suis déjà retrouvée dans des situations de vol. Mais là, je n’ai pas osé bouger et j’ai eu hâte qu’ils partent. Nous exerçons un métier difficile… »
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/30/vol-a-main-armee

Hauts-de-Seine: un trafiquant aguerri écroué

Arrêté mardi à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), un quadragénaire soupçonné de vendre de la résine de cannabis depuis une quinzaine d'années a été mis en examen et écroué vendredi, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
Originaire du Val-d'Oise, cet homme de 48 ans, connu des services de police, avait été appréhendé en flagrant délit dans un bar où il revendait ses produits stupéfiants, au terme d'investigations initiées il y a six mois sur la base d'un renseignement. Lors de l'opération, les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) des Hauts-de-Seine et du Groupement d'intervention régional (GIR) des Hauts-de-Seine avaient retrouvé 800 grammes de résine de cannabis et 10.000 euros en espèces. Sur les comptes bancaires du suspect figuraient la somme de 100.000 euros qui proviendrait de son activité illicite.

samedi 29 juin 2013

Dangereuse surchauffe à Malteurop

AU moins 25 pompiers de tout le département étaient sur place hier. L'entreprise de fabrication de malt, Malteurop, dans la zone industrielle Marolles-Vitry, a dû évacuer 46 salariés dans l'après-midi. « Un échauffement sur une cellule de coproduits, contenant des granulés, a été signalé », explique le directeur de l'entreprise, Stéphane Tadyszak. La société voisine, Dalkia, a donné l'alerte en début d'après-midi en apercevant de la fumée se dégager d'un silo. « Les granulés d'orge sont combustibles, prévient le commandant Frédéric Goulet, venu de Châlons. Il y avait un risque lié à l'explosion de poussières : c'était notre hypothèse de départ. On pensait à une explosion dans l'élévateur, qui se serait propagée dans le silo. » En fait, il n'y avait ni fumée ni matière en combustion. Donc ni dégâts matériels, ni blessés à déplorer. Vers 17 h 30, le personnel des entreprises environnantes, confiné dans ses locaux par sécurité, a pu quitter la zone industrielle. Ceux de l'entreprise Malteurop avaient, eux, été évacués plus tôt. « On va devoir procéder à une vidange en vidant la cellule de stockage, et mesurer la température de ce qui en sort, précise Frédéric Tadyszak. On va vider la matière dans un silo de stockage extérieur et dans un endroit sécurisé. La matière en cause ne sera plus utilisable. » Un roulement sur élévateur serait à l'origine de l'échauffement. Les gendarmes de Vitry ont établi un périmètre de sécurité. L'opération a pris fin dans la soirée
*
http://www.lunion.presse.fr/region/dangereuse-surchauffe-a-malteurop-jna3b24n83094

Affaire Alexandre Junca : l’étrange appel du 26 juin

C’est un coup de fil qui ne change pas tout, mais qui aurait peut-être pu accélerer l’enquête sur la mort d’Alexandre Junca. Cet appel est passé le 26 juin 2011, c’est-à-dire le jour où le fémur de l’adolescent, disparu depuis le 4 au soir, est retrouvé dans le Gave de Pau.
Fatima Ennajah, la compagne de Mickaël Baehrel (1) appelle le « 17 », un numéro qu’elle compose régulièrement, pour tout et n’importe quoi. Ce jour-là, elle parle de l’affaire Junca. Et, selon deux sources proches du dossier, accuse son compagnon d’être impliqué dans le meurtre de l’adolescent.

Ce que confirmait hier le parquet, sans préciser la date : « Elle téléphone à la police en disant que c’est son compagnon qui a tué Alexandre ».
Me Véronique Rolfo, l’avocate de Fatima Ennajah, nuance : « C’est la version du policier qui a reçu l’appel. Ma cliente conteste et dit qu’elle les a simplement incités à fouiller dans le milieu des SDF palois. »
Fatima Ennajah assure désormais qu’elle ne sait rien du meurtre du collégien. Hier, lors de son audition par la juge d’instruction, elle aurait expliqué ces conseils de l’époque par « des dons de divination ».
Jamais transmis à la PJ
Etonnament, cet appel au commissariat de Pau n’aurait pas été inscrit sur le registre de « Police secours » et, surtout, n’aurait pas été signalé à la police judiciaire chargée de l’enquête sur la mort d’Alexandre. À l’époque, pourtant, les enquêteurs vérifiaient tout, même ce qui pouvait paraître farfelu.
La PJ n’aurait découvert son existence qu’il y a quelques mois, lorsque la piste Baehrel et ses complices présumés est apparue, en examinant les fadettes (2) des suspects. Pourquoi cet élément ne leur a-t-il pas été communiqué plus tôt ? Les agents qui étaient de permanence à « Police secours » ce jour-là ont été auditionnés, récemment, pour s’en expliquer. « Il semblerait qu’ils ne l’aient pas prise au sérieux. Sans doute parce qu’elle appelait tous les quatre matins le ‘‘17’’ et était souvent délirante », confie un proche de l’affaire. Reste que ce coup de téléphone du 26 juin a été longuement évoqué hier pendant l’audition de Fatima Ennajah par la juge d’instruction Lucile Pichenot. « On lui a expliqué que son compagnon avait dit ‘‘Si l’autre n’avait pas appelé, on n’en serait pas là’’», indique son avocate.
Le couple-clé fissuré ?
Mickaël Baehrel aurait lancé cette phrase lors de son audition devant la juge d’instruction jeudi après-midi. Des mots qui auraient ébranlé Fatima Ennajah. La mère de famille entretient encore aujourd’hui une relation épistolaire avec son compagnon, lequel répète son innocence à longueur de courrier.
Jusqu’à hier, les deux formaient encore un couple soudé. « Maintenant, elle commence à se poser des questions, convient Me Rolfo. Cela fait plusieurs fois qu’on lui dit que c’est chacun pour soi. » Fatima Ennajah se serait par ailleurs fait confirmer hier la relation homosexuelle de Baehrel avec Claude Ducos.
Le retraité de Cabidos est lui aussi mis en examen pour « assassinat de mineur de 15 ans précédé ou accompagné d’actes de tortures et de barabarie » et « enlèvement de mineur en bande organisée », tout comme Mike Bonnet, un marginal de 25 ans qui a été entendu hier matin avant Fatima Ennajah. « L’audition a duré 2 h 30, il est resté sur sa position », a confié son avocat maître Phillipe Dana.
Fatima Ennajah, elle, a répété qu’elle était innocente. C’est dans cet esprit qu’elle formulera la semaine prochaine une demande de remise en liberté auprès de la chambre de l’instruction.
(1) Le principal suspect du meurtre de l’adolescent depuis sa mise en examen le 6 avril). (2) Facturation détaillée de la téléphonie.

http://www.sudouest.fr/2013/06/29/l-intrigant-appel-du-26-juin-1100744-4071.php

Un Tourquennois de 45 ans condamné à huit ans de prison pour avoir grièvement brûlé son épouse

Des brûlures au deuxième et troisième degrés s’étendant sur 30 % du corps, des douleurs horribles nécessitant une anesthésie générale et estimées à 6 sur une échelle de 7, des greffes de peau, des chairs à vif qui saignent tellement que les médecins sont dans l’obligation - vitale - d’effectuer des transfusions sanguines, des septicémies, une antibiothérapie, une longue rééducation à l’hôpital maritime de Zuydcoote, le port de tissus compressifs, une incapacité permanente fixée à 15 %...A voir Michelle* témoigner de son parcours devant la Cour d’Assises de Douai, on a peine à imaginer son « calvaire ». Et tout ce qu’elle va encore endurer pour « se reconstruire ».
Digne, elle ne vient pas réclamer vengeance. « Elle voudrait seulement que justice soit rendue, explique Me Sophie Lefrançois, son avocate. Il faut qu’elle soit entendue aujourd’hui, c’est la chose la plus importante pour elle ». La Tourquennoise, brûlée vive un soir de juillet 2010, était venue chercher des réponses de la part de son mari. Qu’il lui explique les raisons de cette immolation. Elle aura obtenu des excuses de celui qu’elle dit « aimer encore » mais qu’elle sait ne « jamais pardonner ». « Je voudrais lui dire mes plus profonds regrets et lui demander pardon », balbutie Olivier Gourdin. Quelques secondes plus tôt, son avocat, Me Nicolas Brazy, venait d’annoncer à la cour qu’il ne contestait plus l’intention homicide, « même si dans mon for intérieur, je suis persuadé que ce soir-là, il ne voulait pas la tuer ».

Un couple en déconfiture

« J’ai la sensation que ces deux jours de procès ont été utiles, souligne l’avocat. En plaidant l’accident, je ne veux pas détruire tout ce que cette audience a reconstruit. Je ne veux pas mettre à néant cette communication naissante entre les deux et qui n’existait plus depuis des années. Le procès aura finalement contribué à cela : pour la première fois depuis longtemps, ils se sont écoutés ».
L’histoire de ces deux là, c’est l’histoire d’un couple en déconfiture. « Ils étaient à bout de souffle, dira l’avocat général. Leur relation se dégrade encore plus lorsque Olivier Gourdin tombe au chômage et lorsqu’il s’agit de gérer la maison des parents de la victimes, tombés malades. Les tensions ne sont plus latentes mais patentes ».
Des coups, des claques, des disputes, des menaces, des insultes « pour des pécadilles » puis le « paroxysme ».
« La victime a tout encaissé par devoir d’épouse et de mère. Elle a consumé sa vie jusqu’au bout », continue l’avocat général qui évoque « la symbolique du feu purificateur » : « Ce soir-là, l’accusé a la volonté d’avoir raison une fois pour toute. Il gifle sa femme qui chute au sol, s’empare du bidon d’essence et fait le choix de se séparer d’elle par le feu. Si elle a échappé à la mort, c’est parce qu’elle a pu étouffer les flammes avec les mains ». Il réclame 12 ans de réclusion.
Me Brazy évoque lui un concours de circonstances. « C’est un couple qui avait tout pour être heureux, qui voulait tout construire et qui se finit par un naufrage. Le soir du drame, mon client n’était plus celui qu’il était auparavant. Sa femme dit qu’elle avait le visage d’un monstre. Il n’était plus celui qui se contentait d’hurler sur sa femme et de la maltraiter. La cocotte-minute, sous pression depuis des mois, venait d’exploser. Et dans les minutes qui suivent, il prend la mesure de ce qu’il vient de faire en appelant les pompiers et en éteingnant les flammes avec un chiffon. A ce moment-là, il a un comportement de bon père de famille ».
Verdict : 8 ans de prison ferme et suivi socio-judiciaire durant trois ans. A l’issue de l’audience, le quadragénaire est retourné en détention.

http://www.lavoixdunord.fr/region/un-tourquennois-de-45-ans-condamne-a-huit-ans-de-prison-ia0b0n1370919

Un trafic de drogue démantelé dans une école primaire du Pas-de-Calais

Un mini réseau de trafiquants de drogue impliquant trois enfants de 11 ans et un autre de 17, a été démantelé cette semaine dans une école à Saint-Laurent-Blangy, près d'Arras (Pas-de-Calais), a appris l'AFP vendredi de sources concordantes. 
Après signalement des faits (c'est-à-dire consommation et vente de cannabis) le 20 juin par le directeur de l'école Paul-Langevin, le principal accusé, un enfant de 11 ans scolarisé en CM2, a été convoqué mercredi au commissariat d'Arras, puis déféré au parquet et présenté au juge des enfants jeudi, ont indiqué à l'AFP des porte-parole de la police et du parquet de la ville.
Un adolescent de 17 ans désigné comme fournisseur


Il a été placé en liberté surveillée préjudicielle, c'est-à-dire soumis à un suivi éducatif par des éducateurs spécialisés, et confié à l'Aide sociale à l'enfance qui l'a placé dans un de ses établissements, a précisé le vice-procureur Julien Haquin, confirmant une information de La Voix du Nord. L'enfant ayant désigné un adolescent de 17 ans comme son fournisseur de produits stupéfiants, celui-ci a aussi été présenté jeudi au juge des enfants, qui l'a mis en examen et placé de même en liberté surveillée préjudicielle, a poursuivi le magistrat.
Le père fumait du cannabis lors de la perquisition
Deux autres enfants de 11 ans, à qui le premier cité aurait demandé de revendre de la résine et de l'herbe de cannabis, ont été convoqués le 13 novembre devant le juge des enfants, a-t-il encore indiqué. Lors d'une perquisition au domicile du principal accusé de 11 ans, les policiers ont par ailleurs trouvé le père en train de fumer deux grammes de cannabis, selon une source policière, mais aucun lien n'a été établi avec les faits incriminés.

http://www.midilibre.fr/2013/06/28/un-trafic-de-drogue-demantele-dans-une-ecole-primaire-du-pas-de-calais,724183.php

vendredi 28 juin 2013

Cigarettes : un réseau clandestin démantelé

La justice belge a découvert une fabrique clandestine de cigarettes de contrefaçon, dont l'impressionnante production était probablement destinée au marché britannique, a annoncé vendredi le parquet de Mons, dans le sud-ouest du pays.
Alertée par les douanes, la police est intervenue jeudi dans les sous-sols d'un hangar désaffecté d'une zone industrielle à Ghlin. Les enquêteurs y ont découvert plus de 25 tonnes de tabac et de grandes quantités de filtres et de papier à cigarette, ainsi que des machines capables de fabriquer environ 10.000 cigarettes à l'heure. Les enquêteurs ont également saisi plus de 400.000 cigarettes prêtes à la commercialisation.
Les paquets contrefaits portaient la marque "Regal King Size", généralement commercialisée en Grande-Bretagne au prix de 8 euros pièce. Ces paquets étaient également vendus 3,5 euros sur internet.
Sept travailleurs clandestins moldaves ont également été découverts. Ils étaient hébergés sur place dans un loft aménagé dans le hangar. Au total, celui-ci aurait pu accueillir une vingtaine de personnes. Ils ont été remis en liberté. Deux Polonais ont en revanche été placés en détention provisoire et inculpés de contrefaçon et d'appartenance à une association de malfaiteurs. Un troisième homme était entendu par les enquêteurs vendredi.
 

Gironde : amputé d’un bras après un coup de fusil

Un jeune homme de 22 ans a été évacué en urgence sur l’hôpital Pellegrin à Bordeaux hier vers 2 heures. Il venait de recevoir un coup de fusil de chasse dans un bras et a dû être amputé hier après-midi.
Rivalité amoureuse ?

Ce coup de feu est venu solder une altercation qui avait débuté un peu plus tôt alors qu’une soirée barbecue se déroulait dans cette maison de Cussac-Fort-Médoc. Elle a opposé la victime avec un autre participant de la soirée pour une raison semble-t-il de rivalité amoureuse. Les gendarmes ont par la suite interpellé deux personnes, un homme de 50 ans et son fils d’une vingtaine d’années. L’un d’eux a tiré, après être parti chercher le fusil. Les gendarmes tentent de comprendre le scénario exact de cette soirée.
http://www.sudouest.fr/2013/06/28/ampute-d-un-bras-apres-un-coup-de-fusil-1099742-2780.php

Procès Tapella : 18 ans de prison requis

L'avocat général a requis aujourd'hui devant les assises du Pas-de-Calais 18 à 20 ans de prison à l'encontre de Jimmy Van Mullem, conducteur du véhicule qui avait fauché un gendarme en juillet 2010 et provoqué son décès quatre mois plus tard, estimant que l'acte était volontaire.

Le principal enjeu du procès, alors que Jimmy Van Mullem a reconnu être le conducteur du véhicule incriminé, roulant sous emprise d'amphétamines et sans permis, est de déterminer s'il s'agissait d'un geste intentionnel. M. Van Mullem le nie formellement et parle d'accident. Les faits remontent au 19 juillet 2010. Jimmy Van Mullem était contrôlé ce jour-là, à Thélus dans l Pas-de-Calais, par une patrouille de la brigade de gendarmerie de Vimy, à 144 km/h, alors que la vitesse était limitée à 90 km/h. L'adjudant Tapella et son collègue Julien Pauchet s'étaient alors placés des deux côtés de la chaussée pour intercepter le véhicule, qui ne s'est pas arrêté et a percuté violemment l'adjudant Tapella.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/28/97001-20130628FILWWW00340-proces-tapella-18-ans-de-prison-requis.php

Tarbes. Massacre de l’octogénaire : «Je n'ai jamais vu autant de sang»

«Ça a toqué à la porte, il est rentré de lui-même, couvert de sang, j’étais surpris» raconte Gino (1), 25 ans, prié d’expliquer à la barre ce qui s’est passé le 21 juin 2010, 2, Place au Bois, à Tarbes. Hier, au second jour du procès de Jérémy Priour, qui comparaît pour le meurtre atroce de Colette Tanguy, 81 ans, le président Le Maître s’est employé à savoir qui était avec qui et où, il y a trois ans, le jour de la Fête de la musique. Ce jeune Tarbais était un ami et même un cousin de l’accusé. «Il m’a dit qu’il a eu des problèmes à la cité Mouysset, qu’il a dû se défendre, raconte-t-il. Il m’a demandé si j’avais des affaires à lui prêter.» Du sang, il y en avait vraiment partout : le jeans, le tee-shirt, la casquette, les baskets. Il se souvient aussi avoir vu un cutter orange, assez gros sur l’évier. Ces vêtements ensanglantés, il les a laissés par terre demandant au frère de Gino de les jeter ou de les brûler.

«Je crois que j'ai tué quelqu'un»

- «Était-il abattu ou énervé ? questionne le président ?
Réponse : «Il était très tendu. Il n’est pas toujours dans son comportement normal… Un peu à cran.»
- «Pourquoi est-il venu chez vous alors qu’il a un appartement ?»
- «Peut-être pour trouver du réconfort», tente d’expliquer Gino ajoutant, «c’est la première fois que je voyais quelqu’un avec autant de sang.»
Il a trouvé cela bizarre. «Je savais qu’il était bagarreur mais un tueur non. On ne serait pas restés avec lui» ajoute-t-il.
Puis, il cite les noms de trois autres copains qui sont venus le chercher. Et de glisser : «involontairement, il nous a fait du mal et suite à ça, on en est là.» De son côté, Jérémy Priour explique que systématiquement, après un vol ou une bagarre, il brûle ses vêtements. Le frère de Gino raconte pour sa part, que ce dernier était en état de choc et pleurait fort sous la douche. «Après son départ, j’ai nettoyé la salle de bains. Ça puait le sang. Il en a même laissé sur la poignée de l’appartement.» Personne n’est vraiment précis sur l’heure de son arrivée située dans l’après-midi ou la fin de l’après-midi. L’accusé, qui risque la perpétuité, semble toujours frappé d’amnésie. Lorry (1) le connaît de longue date. Selon elle, «ses fréquentations ont provoqué sa chute. Il est dans un milieu de fumette et d’alcool. Ce jour-là, il paraissait défoncé» Quant aux chaussures du meurtrier présumé, on les a retrouvées chez Florent (1) un autre copain qui lui en a prêté une paire toujours à cause du sang. Il lui aurait dit : «Franchement (...), je crois que j’ai tué quelqu’un». Il lui aurait également confié avoir «mis des coups de cutter». Cependant les témoignages des uns et des autres mettent au jour des contradictions soulignaient, hier, les avocats de la défense Me Blanco et Mesa qui souhaitent qu’une confrontation générale soit organisée.
(1) Les noms ont été changés

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/28/1660793-je-n-ai-jamais-vu-autant-de-sang.html

Lozère : une fillette coincée sous le godet d'un tracteur à Chaulhac

Ce jeudi matin, une fillette de huit ans s'est trouvée coincée sous le godet d'un tracteur au lieu-dit Nozeirolles à Chaulhac. Elle était bloquée au niveau des jambes. Les pompiers du Malzieu et de Saint-Chély-d'Apcher ont été mobilisés pour lui porter secours.
La fillette, blessée aux jambes, a été prise en charge et évacuée sur le CHU de Montpellier par le Dragon 34.

http://www.midilibre.fr/2013/06/27/une-fillette-coincee-sous-le-godet-d-un-tracteur-a-chaulhac,723538.php

jeudi 27 juin 2013

Bordeaux : les agresseurs du tram mis en examen

Les sept adolescents de 14 à 16 ans interpellés par les policiers de la brigade des violences de la Sûreté départementale à la suite d’agressions et de vols commis sur la ligne B du tramway, ont été déférés au parquet des mineurs.
Tous ont été mis en examen pour vols, extorsions et tentatives d’extorsions sous la menace d’une arme.

Ils ont été placés dans différents centres éducatifs fermés de la région. Le parquet a ouvert une information judiciaire qui va permettre aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations afin de déterminer si cette bande n’a pas commis d’autres faits. Pour l’instant, la procédure a permis d’établir une trentaine d’agressions et de vols sur des voyageurs, perpétrés aussi bien de nuit comme en plein jour. Certains ont été grièvement blessés.

http://www.sudouest.fr/2013/06/27/faits-divers-1098357-4584.php

Seine-Saint-Denis. Pris pour un policier, un enseignant se fait agresser

Dans la cité des Marnaudes dans la commune de Villemomble en Seine-Saint-Denis, un enseignant s’est fait agresser par des jeunes qui l’auraient pris pour un policier.
Ce professeur surveillait des épreuves du Brevet des collèges dans un établissement du secteur. A la pause déjeuner, il est sorti pour revenir un peu plus tard. A ce moment là, des collégiens qu’il aurait croisés l'ont pris pour un policier. L’enseignant a nié la chose mais les jeunes ne l’ont apparemment pas écouté, le rouant de coups et lui dérobant son argent. Ce mercredi, il a décidé de porter plainte.
Cette violence collégienne pourrait avoir pour cause une agression qui a eu lieu dans le quartier la veille au soir. Les forces de l’ordre intervenaient pour un refus d’obtempérer de la part d’un conducteur de scooter qui ne portait pas de casque comme son passager à l’arrière. Mais l’opération policière a dégénéré après l’interposition de plusieurs jeunes, qui se sont placés autour des fonctionnaires de police, qui ont utilisé des flashball et des grenades pour disperser la foule. Une mère de famille a malheureusement perdu un œil, à cause d’un projectile policier.
L’IGS enquête sur les circonstances de cette nuit de violence.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/27/1659865-seine-saint-denis-pris-policier-enseignant-fait-agresser.html

Carcassonne : trois miraculées extraites d'un amas de tôles

Spectaculaire accident de la route, mercredi 26 juin à 20 h, route de Toulouse. La conductrice ainsi que ses deux passagères, blessées, ont été transportées au centre hospitalier de Carcassonne. Quand on voit l’état du véhicule, et si les blessures ne s’avèrent finalement pas plus graves que ce que diagnostiquaient les secours, hier soir, on peut dire que la conductrice et ses deux passagères, âgées toutes les trois d’une trentaine d’années et résidant dans la Haute-Garonne, sont de véritables miraculées. Une enquête est ouverte Transportées au centre hospitalier de la ville par les pompiers de Carcassonne et leurs collègues d’Alzonne (venus en renfort), leurs jours ne seraient fort heureusement pas en danger ! Les policiers ont ouvert une enquête pour déterminer les origines exactes de cet accident pour le moins spectaculaire. La “Rover” circulait - sans doute à vive allure - dans le sens Toulouse - Carcassonne, quand elle a quitté sa trajectoire, heurté un poteau d’éclairage... pour finir sa course sur la bretelle voisine à la “113”, à hauteur du centre commercial Leclerc. Les pompiers ont dû désincarcérer la conductrice pour la libérer de l’amas de tôles qu’il reste de la “Rover” après le terrible choc.

http://www.midilibre.fr/2013/06/26/trois-miraculees-extraites-de-cet-amas-de-toles,723101.php

mercredi 26 juin 2013

Bondy : une femme blessée par un flash ball

Une femme a été gravement blessée à l'oeil après des tirs de flash ball par la police, lors d'un contrôle de jeunes en motos qui a mal tourné à Bondy mardi soir, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Une équipe de policiers avait été "violemment pris à partie" par plusieurs personnes, dont la femme blessée à l'oeil, peu après 20h15, selon la préfecture.
La police intervenait pour contrôler "plusieurs jeunes" qui se livraient à des "manoeuvres dangereuses" sur leurs motos non-homologuées, sans casque, près de la gare de cette ville de banlieue parisienne, selon cette source. "Les conducteurs ont pris la fuite" et "l'un a chuté" mais "il n'y a pas eu de course-poursuite avec les policiers", a-t-elle précisé. C'est alors que la police a été prise à partie par des personnes qui ont lancé des projectiles "contraignant (les forces de l'ordre) à utiliser les moyens collectifs de défense", c'est à dire le flash-ball, a-t-on ajouté.
Dans la nuit, plusieurs feux de poubelles et de voitures ont été recensés dans des cités de Bondy et de Villemomble, et des pompiers ont été pris à partie, a-t-on ajouté. Le calme est revenu vers 01H15 du matin mercredi. La sûreté territoriale a été saisie. L'IGS, la "police des polices", doit mener une enquête sur les conditions de l'intervention des forces de l'ordre.

Bordeaux : un gang du tram arrêté, sept ados en garde à vue

Certaines victimes ont été traumatisées à la suite de l’agression qu’elles ont subie dans le tramway. Parfois grièvement blessées à coups de pied dans la tête, elles ont eu le tort de résister à une bande de jeunes qui sévissait sur la ligne B depuis près de six mois.
Les voleurs, des adolescents de 14 à 16 ans, se montraient violents pour obtenir ce qu’ils recherchaient, le plus souvent un téléphone portable de dernière génération, une tablette ou un casque audio. Sept d’entre eux sont en garde à vue au commissariat central de Bordeaux et seront déférés devant un magistrat du parquet des mineurs aujourd’hui. Ils devraient être poursuivis pour vols avec violence et extorsion et tentative d’extorsion. Les policiers de la brigade des violences de la Sûreté départementale qui ont conduit les investigations leur attribuent une trentaine de faits.

  • La ligne Bordeaux-Pessac
Les enquêteurs ont réalisé un travail de fourmi pour remonter la trace des suspects qui agissaient aussi bien à midi qu’à minuit, à 9 heures ou à 17 heures, en priorité sur la ligne de tramway reliant Bordeaux à Pessac. À l’affût, ils sillonnaient les rames à la recherche d’une proie facile et se jetaient ensuite sur elle pour la dépouiller. Les policiers ont d’abord analysé le mode opératoire des voleurs puis ils ont effectué des recoupements avec plusieurs centaines de plaintes recueillies entre 2012 et 2013.
Les investigations ont permis d’identifier un jeune de 15 ans vivant en famille d’accueil à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, mais ayant des copains à Bordeaux. Lundi, il a été arrêté par une patrouille d’îlotiers du secteur centre alors qu’il déambulait vers les quais. Les enquêteurs de la brigade des violences pilotaient le dispositif depuis le Centre d’information et de commandement (CIC) en liaison avec la police municipale qui actionnait les caméras de vidéoprotection. Les enquêteurs en avaient fait leur principal objectif avant de déclencher une opération d’envergure, hier matin.
  • Opération d’envergure
Car l’adolescent a été rejoint en garde à vue par ses six complices dont deux ont été interpellés dans les centres éducatifs fermés de Mont-de-Marsan et Moissannes (Haute-Vienne), un autre en foyer ouvert à Pessac et les trois autres à Bordeaux, Gradignan et Cenon.
La plupart sont déscolarisés et déjà connus de la justice.
Lors de leur audition, en garde à vue, ils auraient partiellement reconnu leurs agissements, expliquant que lorsqu’ils apercevaient un objet désiré, ils passaient systématiquement à l’acte. Des victimes ont été convoquées au commissariat et les ont formellement reconnus.
Les policiers auraient aussi établi que des téléphones de valeur ont été revendus auprès de connaissances.
Avec ces interpellations, le nombre de vols à l’arraché devrait sérieusement chuter sur Bordeaux et son agglomération au cours du second semestre.
http://www.sudouest.fr/2013/06/26/un-gang-du-tram-arrete-1096619-2780.php

800 kilos d'armes découverts à Amagne Un arsenal découvert grâce à des cambrioleurs

Bazooka, obus, grenades, fusils : les gendarmes viennent de mettre la main sur plus de 800 kilos d'armes, entassées dans une maison inhabitée d'Amagne. Tout est parti d'un simple cambriolage…

TOUT est parti d'une promenade. Il y a quelques jours, un habitant d'Amagne remarque que la maison de son ancien ami M. Huart, décédé depuis deux ans, a été « visitée ». Il prévient immédiatement le maire, puis la gendarmerie, qui se rend sur place, dans le centre du village.
A la recherche du moindre indice pouvant identifier les monte-en-l'air, les militaires font alors une découverte pour le moins inattendue : sous les tables, sur les chaises, dans des caisses et sur des cartons, la maison est remplie d'armes. Une collection privée d'armes anciennes dort ici depuis des années. Certaines remontent à la Première Guerre mondiale. Chez ce passionné de militaria, il y en a pour tous les goûts : beaucoup de cartouches et de douilles, mais aussi des munitions, des grenades, des obus, des fusils… Et le fin du fin : un Panzerfaust, sorte de bazooka antichar utilisé par la Wehrmacht durant la Deuxième Guerre mondiale !
Une fois passé l'effet de surprise, les gendarmes alertent le Service de déminage, basé à Châlons. Les spécialistes décident alors, samedi dernier, d'intervenir et de vider la maison de tout ce qui peut présenter un danger (lire nos éditions d'hier).
« Les grenades étaient pleines »
Selon les démineurs, beaucoup de pièces de ce musée confidentiel étaient encore dangereuses, car en état de marche. « Nous ne nous sommes occupés que de ce qui comportait un risque, expliquent-ils. Nous n'avons pas encore tout vérifié, mais la plupart des cartouches et des grenades étaient encore pleines. On a aussi trouvé des douilles avec des amorces non percutées, donc tout à fait actives… »
Les démineurs ont repartis à Châlons-en-Champagne avec les pièces les plus dangereuses. Au total, près de 800 kilos d'armes qui seront en grande partie détruites la semaine prochaine.
Les gendarmes de Rethel se chargent quant à eux des armes « démilitarisées ». Parmi elles, outre des obus remplis de terre et servant de pots de fleurs (!), on compte de nombreuses douilles et des fusils ancestraux.
Interrogé au sujet de cette surprenante affaire, le maire de la commune, Laurent Destrumelle, a apporté quelques éclaircissements. « M. Huart était un collectionneur d'armes, il se passionnait pour l'Histoire et la guerre. Il allait dans les bois avec une poêle à frire (un détecteur de métaux, ndlr). C'est seulement après le cambriolage qu'on a découvert tout ça. »
L'opération intervenant dans le cadre d'une succession, qui sait, les héritiers ne sont peut-être pas au bout de leurs surprises.


http://www.lunion.presse.fr/faitsdivers#

Tarbes. Entrés par effraction sur une aire d'autoroute

Un groupe de gens du voyage a pénétré par effraction, lundi, dans l’aire d’accueil des ASF, entre Juillan et Azereix. Ils ont cassé le cadenas et ont installé une quarantaine de caravanes sur le site.
«C’est la première fois que cela se produit», indique Philippe Marsais, directeur de cabinet du préfet.
Le problème, c’est que depuis juin, l’aire de grand passage du Grand Tarbes, située à La Gravette et susceptible d’accueillir 200 caravanes, n’est pas utilisable. Les pluies ont rendu le terrain trop humide pour pouvoir l’utiliser.
Aussi, Henri d’Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées, a réquisitionné, pour une durée limitée, l’aire des ASF pour accueillir un précédent groupe de gens du voyage qui avait auparavant squatté l’aérodrome de Laloubère. Ce groupe parti, la réquisition préfectorale n’allait pas au-delà. «L’aire des ASF n’a plus vocation à être une aire de grand passage. Le groupe qui s’y est installé lundi l’a fait sans autorisation et par effraction. Maintenant, il faut que l’aire de grand passage du Grand Tarbes joue sa fonction», indique Philippe Marsais.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/26/1658280-tarbes-entres-par-effraction-sur-l-aire-des-asf.html

Go fast mortel sur l'A9 : le mystère de l’otage menotté

Au lendemain de la mort d’un père de famille de 47 ans, percuté par la voiture d’un trafiquant de drogue sur l’A9 à Narbonne, les enquêteurs vont de surprise en surprise. La première, juste après l’accident a été de voir surgir d’une Clio rouge, abandonnée sur l’autoroute, un Perpignanais de 29 ans, couvert de sang et menotté. "Il a expliqué avoir été enlevé la veille par des gens qui l’ont mis dans le coffre d’une voiture, d’où il a réussi à s’échapper tout seul après l’accident", indique une bonne source.
Une série de perquisitions


Déjà connu de la police, soupçonné d’être lui-même lié à des trafiquants, il a été placé en garde à vue : les policiers se demandent s’il n’était pas le propriétaire, ou le gardien, des 180 kg de haschich trouvé dans la Mercedes accidentée de Laurent Morcillo, 30 ans, le repris de justice qui a provoqué l’accident mortel. Autre question que se posent les enquêteurs : pourquoi les malfaiteurs le ramenaient-ils vers Montpellier, dans ce coffre de voiture où se trouvait aussi une pelle... Pour le faire disparaître ?
Dès mardi matin, les policiers ont mené une série de perquisitions à Villeneuve-lès-Marguelone, chez des proches de Laurent Morcillo, originaire de cette commune voisine de Montpellier. Nouvelles surprises : dans une caravane, ils ont trouvé une centaine de kilos de résine de cannabis, et une dizaine d’armes, fusils à pompe et pistolets automatiques.
Trois autres gardes à vue
Dans la foulée, l’épouse du trafiquant et un autre membre de sa famille ont été placés en garde à vue. En fin de journée, la PJ a retrouvé la troisième voiture composant le go fast meurtrier, une Clio jaune disparue lors de l’accident, en roulant à vive allure sur la bande d’arrêt d’urgence, le long du bouchon qui s’était créé. Et l’un des participants supposé à ce convoi tragique a, à son tour, été localisé et placé en garde à vue à Montpellier.
Reste que les policiers du SRPJ sont désormais confrontés au mutisme de ces différents suspects, déjà rompus pour la plupart à la mécanique policière et judiciaire.
http://www.midilibre.fr/2013/06/25/go-fast-mortel-le-mystere-de-l-otage-menotte,722570.php

mardi 25 juin 2013

L'homme suspecté d'avoir tué par balle un homme et une femme, dont les corps ont été retrouvés dans la nuit de dimanche à lundi à Bonifacio, en Corse-du-Sud, a été arrêté aujourd'hui à Chasse-sur-Rhône, en Isère, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Le suspect, qui faisait l'objet d'une fiche de recherche, a été arrêté vers 15H30 au cours d'un contrôle routier. Les victimes avaient été découvertes dans les communs d'un immeuble composé de trois logements, dans lequel habitait aussi le suspect.

Les deux victimes, un septuagénaire né en 1939 et une femme née en 1964, qui habitaient dans deux logements distincts, ont été tuées "a priori par un fusil de chasse", selon une source judiciaire. L'occupant du troisième logement, lui aussi septuagénaire, était introuvable hier matin à la découverte des corps. Ce double homicide porte à treize le nombre des personnes tuées par balles dans l'île depuis le début de l'année.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/25/97001-20130625FILWWW00539-double-homicide-en-corse-le-suspect-arrete-en-isere.php

Pays basque : disparue depuis plus d'un an, sa mort reste un mystère

Le 22 février 2012, nous publions quelques lignes accompagnées de la photographie d’Évelyne B., 47 ans, pour disparition inquiétante. Quelques lignes en forme d’appel à témoins, à qui aurait aperçu cette Angloye, lors de sa dernière soirée, le samedi 18 février 2012 à Biarritz. Une femme aux cheveux blonds et bouclés, sortie pour se rendre à une invitation en robe noire, et dont la Dacia noire avait été retrouvée près du phare de Biarritz.
Évelyne B. n’est jamais reparue au domicile qu’elle partageait à Anglet avec ses deux fils, âgés de 17 et 14 ans, et son compagnon, qui signale sa disparition à la police lundi 20 février 2012. Depuis, ses proches n’ont pas cessé d’espérer. Mais hier après-midi, la chambre de conseil du tribunal de grande instance a examiné les éléments matériels permettant d’établir un jugement déclaratif de décès. Celui-ci devrait être prochainement rendu, selon Me Nouhou Diallo, avocat de la famille. Jugement qui officialisera le décès d’Évelyne B., permettant à ses proches d’organiser une cérémonie et de tenter de faire le deuil.

http://www.sudouest.fr/2013/06/25/evelyne-b-disparue-1095775-3944.php

La Richardais. Un corps découvert dans l’eau

Macabre découverte ce lundi vers 14h30 dans une crique à proximité du barrage de la Rance sur la commune de La Richardais (35). Un promeneur a découvert le corps d’une femme, âgée d’une soixantaine d’année qui flottait sur le ventre à proximité du rivage. On ne sait pas à l’heure actuelle s’il s’agit d’un accident ou d’un suicide. L’identité de la noyée n’a pas été dévoilée, on sait simplement qu’elle est domiciliée à Saint-Malo. Son corps a été transporté à la morgue par les pompes funèbres Letord. Une enquête est en cours et une autopsie va être effectuée à Rennes.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/la-richardais-un-corps-decouvert-dans-l-eau-24-06-2013-2148420.php

Flashé à plus de 250 km/h, il bloque le radar des gendarmes

Vendredi, alors que les gendarmes effectuaient leur traditionnelle opération de contrôle sur les grands axes routiers menant aux « 24 heures du Mans », ils ont été surpris par un chauffard roulant à plus de 250 km/h sur l’A28 entre Rouen et Alençon. L’automobiliste, d’origine britannique, roulait tellement vite qu’il a carrément bloqué les jumelles-radars des forces de l’ordre qui ne peuvent relever de vitesse supérieure à 250 km/h. La vitesse exacte du bolide, une Audi R8, n’a donc pas pu être relevée.

D'autres chauffards britanniques contrôlés

Les gendarmes à moto du peloton routier de Courbépine ont pu cependant intercepter le conducteur-fou, ralenti par le flot de la circulation.  Le procureur de la République d’Evreux a, de son coté, ordonné l’immobilisation immédiate ainsi que la mise en fourrière du véhicule. Le conducteur, qui s’est vu retirer son permis, a dû payer sur-le-champ une amende de 1 500 euros et a été contraint de quitter le territoire français.
Six autres automobilistes britanniques ont été contrôlés ce week-end, sur la même autoroute, à des vitesses toutes supérieures à 190 km/h.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/25/1658015-flashe-plus-250-km-h-bloque-radar-gendarmes.html

Go fast sur l'A9 : un Audois victime de la folie d’un trafiquant

Le 4X4 d'un Audois a été percuté, lundi après-midi, sur l’A9 par un go fast chargé de 180 kg de hachisch lancé à 240 km/h pour semer les douaniers
Il a bloqué l’aiguille de vitesse à 240 km/h, dans sa puissante Mercedes classe E 55. Zigzagué entre les trois voies de l’autoroute A9, à la hauteur de Narbonne en frôlant les voitures. Quelques minutes plus tôt, trois motards des douanes ont fait signe à ce conducteur roulant vers Montpellier de se soumettre à un contrôle.
Un choc d'une violence extrême


L’homme a fait mine d’obéir, de les suivre sur l’aire de Bages. Puis, il a écrasé l’accélérateur, jusqu’à ce que sa folle conduite, au bout d’une dizaine de kilomètres, devienne impossible à maîtriser. À 13 h 15 ce lundi, après un ultime coup de volant, ce trafiquant de drogue a percuté par l’arrière le 4X4 Jeep Wrangler qui roulait tranquillement devant lui, sur la voie centrale. Le choc est d’une violence extrême : Marc Baptiste, un Narbonnais de 47 ans, est éjecté de sa Jeep, qui avait le toit ouvert : il meurt, atrocement mutilé, en retombant sur la glissière centrale.
Le trafiquant prend la fuite avant d'être arrêté
L’avant de la Mercedes est pulvérisé mais son conducteur, lui, en sort indemne : il prend ses jambes à son cou. Lorsque les motards des douanes, à qui il voulait échapper quelques kilomètres plus tôt, arrivent sur place, ils ne voient tout d’abord que de la fumée. Puis, une silhouette qui escalade le grillage et court. Le fuyard est rattrapé plusieurs centaines de mètres plus loin, maîtrisé difficilement et placé en garde à vue.
La raison de cette fuite ? Cinquante kilos de haschich, découverts immédiatement sur la banquette arrière. Puis, au moins 130 kg de plus, dissimulés dans des caches à l’intérieur du coffre de cette puissante berline.
Autoroute coupée
Sur l’autoroute, c’est la désolation. Pendant près de deux heures, la circulation est coupée en direction de Montpellier, le temps de l’intervention des enquêteurs et de l’évacuation des véhicules : un bouchon de plusieurs kilomètres se forme sur l’A9, mais aussi sur l’A61.
Depuis, le trafiquant de drogue, un repris de justice héraultais au passé déjà très chargé, est en garde à vue chez les douaniers narbonnais. Il doit dans la foulée être remis à la PJ de Montpellier, pour une enquête qui ne fait que débuter : les policiers s’interrogent sur la présence d’éventuels complices, dans d’autres voitures, au moment du drame. "C’est lui qui est à l’origine de la survenue de cet accident, en décidant de prendre le risque de tuer quelqu’un en roulant à cette vitesse, insiste David Charmatz, le procureur de la République de Narbonne. Les douaniers à moto ont maintenu la poursuite à distance, ils n’ont pris aucun risque pour les usagers de l’A9."
Des trafics venant d'Espagne
Les incessants trafics de drogue, arrivant d’Espagne, placent les forces de l’ordre chargées de les stopper dans une situation difficile. On a ainsi frôlé le drame en novembre dernier lors d’une intervention du GIGN sur l’A9 à Perpignan, ainsi qu’en 2011, sur le viaduc de Millau. Le trafiquant arrêté lundi devrait être présenté en fin de semaine à un juge d’instruction. Il pourrait être mis en examen pour cet accident mortel aggravé, ainsi que pour le trafic de drogue. Compte tenu de son casier judiciaire, il pourrait être considéré comme récidiviste : il risquerait alors vingt ans de prison.

http://www.midilibre.fr/2013/06/24/go-fast-un-audois-victime-de-la-folie-d-un-trafiquant,721982.php

lundi 24 juin 2013

Drôme : une femme tuée à l'arme blanche

Une jeune femme de 29 ans a été tuée lundi dans la Drôme, rapporte Le Dauphiné. C'est la mère de la victime qui l'a découverte à son domicile à Saint-Paul-Trois-Châteaux en fin d'après-midi. La jeune femme a été tuée de plusieurs coups de couteau.
La victime, mère de trois enfants, était en instance de séparation, selon le quotidien. Les enfants, âgés de 2 à 8 ans, sont recherchés par les gendarmes.
 

Mort pour avoir rendu service

Le procès de Cédric Paduch, le meurtrier présumé de Thierry Lannez abattu en juin 2010 en pleine brocante de Moÿ-de-l'Aisne, a débuté ce matin devant la cour d'assises de l'Aisne. L'accusé a maintenu sa version.
Ce dimanche-là, il assure qu'il voulait en finir avec la vie.
Apprenant que sa copine le trompait avec le voisin de Thierry, il s'était rendu à Moÿ avec une arme.
« Je ne voulais pas tirer sur quelqu'un, je voulais me suicider, » a-t-il réaffirmé.
Après avoir poignardé le chien, il a donné un coup de poing à sa compagne puis a menacé le reste des occupants de la maison avec son pistolet automatique.
Il a ensuite achevé le Jack-Russel d'une balle avant de se retrouver seul dans la maison.
« J'ai vu une ombre dehors, j'ai tiré dans le mur pour lui faire peur ».
Sauf que l'impact de balle n'a jamais été retrouvé dans le mur mais dans le dos de Thierry Lannez venu à la rescousse.  Il succombera un peu plus tard à l'hôpital.
Thierry Lannez est mort comme il a vécu, en aidant les autres. « Il rendait service à tout le monde », a témoigné sa veuve.
« Il n'avait peur que d'une chose, c'était de mourir, a complété sa fille. Et là, il a demandé qu'on le laisse partir tellement il souffrait. »
Le procès reprendra demain pour un verdict attendu mercredi soir.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/actualites/mort-pour-avoir-rendu-service

Mort d'un automobiliste percuté par un go-fast

Un automobiliste a été tué lundi sur l'autoroute A9 à Narbonne lorsque son véhicule a été percuté par un go-fast, puissante voiture servant à convoyer de la drogue, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le trafiquant présumé, qui roulait à 240 km/h, cherchait à échapper à une équipe des douanes qui l'avaient pris en chasse sur l'autoroute A9 dans le sens Perpignan/Béziers. Il est entré en collision avec un 4x4 dont le conducteur a été éjecté sous la violence du choc et est décédé.
Le suspect, un habitant de l'Hérault, a été interpellé et se trouvait en garde à vue lundi après-midi. L'accident a provoqué un bouchon de plusieurs kilomètres, sur l'A9 mais aussi sur l'A61, en direction de Béziers.
 

Accident : deux blessés grave dans le Doubs

Une collision frontale s’est produite dans des circonstances indéterminées, ce matin, à 7 heures, sur la RN 83, à hauteur de Pessans, un village du Doubs, à la limite, du Jura, dans le secteur de Quingey.
Deux blessés grave ont été désincarcérés par les sapeurs-pompiers, dont l’un a été héliporté vers le centre hospitalier de Besançon. L’accident et les opérations de secours ont interrompu la circulation sur cette route très fréquentée jusqu’à 9 h 30.


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/24/accident-deux-blesses-grave-dans-le-doubs

Yssingeaux : grièvement blessé en changeant une roue au bord de la RN88

Ce dimanche, aux environs de 16h30, un homme de 54 ans originaire de Saint-Julien-du-Pinet a été grièvement blessé alors qu’il changeait une roue sur le bas-côté de la RN88, à quelques centaines de mètres de la sortie d’Yssingeaux.

Selon les premières constations, sa voiture une Peugeot 305 break a été percutée par un « C4 » Picasso, immatriculé dans la Loire.
L’Yssingelais a été évacué vers l’hôpital Nord.


http://www.leprogres.fr/haute-loire/2013/06/23/yssingeaux-grievement-blesse-alors-qu-il-changeait-une-roue-sur-le-bord-de-la-rn88

dimanche 23 juin 2013

Hossegor (40) : un automobiliste grièvement blessé dans un accident de la route

Dimanche, vers 4h10, un automobiliste a pour une raison inconnue perdu le contrôle de sa voiture, avenue du Touring Club à Soorts-Hossegor, dans les Landes.
Le véhicule s'est encastré dans un arbre. et les pompiers ont dû désincarcérer le conducteur afin de le libérer de l'habitacle.

Grièvement blessé ce dernier a été évacué vers le CHU de Bordeaux, en hélicoptère.

http://www.sudouest.fr/2013/06/23/hossegor-40-un-automobiliste-grievement-blesse-dans-un-accident-de-la-route-1094244-3350.php

Jura : Accident mortel d’ULM à Arbois

Un homme de 71 ans est décédé hier dans un accident d’avion ULM (ultraléger motorisé) à Arbois, dans le Jura.
L’accident s’est produit vers 10 h, à environ 200 mètres de la piste de l’aérodrome d’Arbois, au moment où le pilote amorçait un atterrissage, a indiqué la gendarmerie.
L’ULM s’est écrasé dans une vigne et le sexagénaire est décédé sur place, malgré les tentatives de réanimation des secouristes.
Domicilié à Plasne, village situé au sud de Poligny, la victime était un pilote expérimenté, qui connaissait l’appareil. Il était seul à bord et les causes exactes de l’accident restent pour l’instant à déterminer.
Une enquête a été confiée à la gendarmerie d’Arbois et à la brigade de gendarmerie des transports aériens de Bâle-Mulhouse.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/23/accident-mortel-d-ulm-a-arbois

Huit jeunes agriculteurs «casseurs» interpellés

L’enquête relative au saccage de l’étang du Moura à Averon-Bergelle, à l’incendie de la trésorerie de Riscle et à d’autres exactions (voitures de l’administration incendiées à Auch, radars fixes vandalisés) vient d’ aboutir à l’interpellation de huit jeunes gersois
Huit gersois ont été interpellés ces deniers jours par les gendarmes dans le cadre de l’enquête judiciaire relative à divers actes criminels commis notamment à Riscle et à Averon Bergelle, en août 2012. «Il s’agit de jeunes agriculteurs installés dans la région d’Aignan» nous confirmait hier la procureur Alix Chaumeton avant de nous préciser «que sept d’entre eux ont reconnu les faits». La responsable du parquet du Gers ajoute que «l’enquête se poursuit» et que ces huit personnes sont désormais «sous contrôle judiciaire en attente de leur jugement devant le tribunal correctionnel». Ces jeunes hommes, «d’une moyenne d’âge d’environ 25 ans» selon la magistrate, ont donc reconnu, à l’exception de l’un d’entre eux, avoir incendié, de nuit, la porte de la trésorerie de Riscle, début août 2012. «Un fait d’autant plus grave, souligne la procureur, que ce bâtiment comporte un logement de fonction». Avant d’être la cible de ce début d’incendie, la trésorerie riscloise avait été «taggée». On pouvait lire notamment: «De l’eau pour le maïs, de l’eau ou ça va barde» (sic). «Barde» pour «barder» sans doute... Cet «épisode» était survenu alors que le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, sillonnait le Gers et que la question de l’irrigation était une nouvelle fois d’actualité après une récente interdiction (de deux jours) prise par la préfecture. Trois semaines plus tard, c’est le site Natura 2000 de l’étang du Moura propriété du conseil général qui était gravement vandalisé, à Averon-Bergelle. Etang de 17 hectares pratiquement vidé avec pour conséquences la mort de milliers d’alevins, de carpes, d’anguilles et même de tortues Cistitude, «cabane du pêcheur» incendié, installations gravement détériorées. Et là encore des inscriptions diverses...Les unes injurieuses pour le président du conseil géneral Philippe Martin, les autres dénonçant... «de l’eau pour les tortues». Sous-entendu: oui mais pas assez d’eau pour irriguer!

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/23/1656636-huit-jeunes-agriculteurs-casseurs-interpelles.html

Val d'Oise : quatre enfants, tombés dans une mare, entre la vie et la mort

Quatre enfants de 3 à 8 ans se trouvent ce soir entre la vie et la mort après être tombés dans un étang d'une zone industrielle de Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) où ils étaient logés dans un hébergement social. 
Les bambins faisaient partie d'un groupe de cinq enfants de 3 à 8 ans qui sont tous tombés à l'eau. Les premières informations faisaient état d'un pronostic vital engagé pour trois des cinq enfants. Une seule fillette parmi eux, âgée de 5 ans, est ce soir "hors de danger", selon la police et les pompiers. 
Selon les premiers éléments de l'enquête, un enfant serait d'abord tombé dans cette mare avant que les autres, se portant probablement à son secours, n'y plongent également, en fin d'après-midi, a indiqué une source policière.


 "Nous n'avons pas de témoin direct de la scène, l'enquête ne fait que commencer", a précisé sur place le procureur de la République adjoint de Pontoise, Eric Maurel.
C'est un employé de l'hôtel qui a donné l'alerte
En fin d'après-midi, les secours ont été avertis que "cinq enfants de 3 à 8 ans se trouvent en difficulté dans une pièce d'eau dans une zone d'activité à côté d'un hôtel", a décrit M. Nevache, ajoutant que l'information avait été donnée par un employé de l'hôtel. Cet hôtel accueillait les jeunes victimes, issues de trois familles différentes, au titre de l'aide sociale à l'enfance, selon le préfet.
Dans les trois cas, il s'agit d'enfants de mères isolées, qui ont été prises en charge par une cellule psychologique.
Un endroit dangereux 
L'étang se trouve derrière l'hôtel, à l'écart de la route, selon une journaliste de l'AFP. Edgar, un de ses employés, a indiqué à l'AFP avoir été alerté par un enfant venu le voir sur la terrasse pour lui dire que +des enfants sont dans le lac+". Il s'est rendu au bord de l'eau où il a vu des bambins inconscients, a-t-il ajouté.
L'hôtel bon marché loue des chambres à la nuit, à la semaine, au mois, est-il précisé sur ses documents de présentation. L'étang "est un endroit où les enfants jouent souvent. Il s'amusent à lancer des cailloux, des branches. Des fois, on leur a dit +n'allez pas là-bas, c'est dangereux+", a témoigné Mickaël Flour, un père de famille qui réside dans une caravane près des lieux du drame.

http://www.midilibre.fr/2013/06/22/val-d-oise-quatre-enfants-tombes-dans-une-mare-sont-entre-la-vie-et-la-mort,721136.php

samedi 22 juin 2013

Nanterre: un enfant tué par une voiture

Un enfant de neuf ans est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir été percuté à Nanterre (Hauts-de-Seine) par un véhicule tout-terrain qui roulait visiblement trop vite.

L'accident a eu lieu aux alentours de 21H00. Alors qu'il traversait la chaussée, en dehors du passage piéton, le jeune garçon a été heurté par un Range Rover et projeté à une centaine de mètres. Transporté dans un état critique à l'hôpital Necker à Paris, il est mort dans la nuit.

"Le conducteur roulait visiblement aux alentours de 80 à 90 km/h" dans une zone limitée à 50 km/h, a indiqué la source policière, précisant que les premiers dépistages à l'alcool et aux stupéfiants étaient négatifs. Le jeune homme, âgé de 21 ans, n'a pas tenté de prendre la fuite et a été placé en garde à vue.


 Selon les premiers éléments de l'enquête, le Range Rover était un véhicule loué à l'occasion d'un mariage.  Une centaine de personnes du quartier, dont étaient issus la victime et le conducteur, se sont rassemblées pour se recueillir dans la soirée, sans débordement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/22/97001-20130622FILWWW00293-un-enfant-tue-par-une-voiture.php

Narbonne : il avait risqué la vie des autres pour des cigarettes

Ivre et sous stupéfiant, il avait causé un accident le 24 mars 2012 à Ginestas. Sa victime, grièvement blessée, a subi de graves séquelles et se retrouve privée de revenu. Car l'artisan maçon ne peut plus travailler.  
"Vous avez failli tuer quelqu’un ! Vous avez brisé une vie ! J’aimerais que vous le compreniez !" Si le juge s’impatiente, c’est que Mathieu, 23 ans, est apathique. Renvoyé ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Narbonne pour “blessures involontaires” à la suite d’un accident de la circulation survenu le 24 mars 2012 à Ginestas, le jeune homme n’exprime, ni ne montre beaucoup d’empathie pour sa victime.
Victime très émue


Alors que celle-ci, plus de 14 mois après, est encore très émue à l’évocation des faits. La gorge nouée, le monsieur aux cheveux blancs et au dos voûté a du mal à s’exprimer et fond rapidement en larmes, soutenu par son épouse.
Multiples fractures
Miguel boîte et ses mouvements sont lents et difficiles. Et pour cause, le quinquagénaire conserve d’importantes séquelles après une perte de connaissance et de multiples fractures au bassin, à une vertèbre lombaire, aux côtes, aux bras... Qui lui ont valu 36 jours d’hospitalisation et 90 jours d’interruption totale de travail.
"Le couple est dans une panade financière"
Son avocate, Me Bérangère Lécéa, souligne combien la vie de celui qui était artisan maçon, a été bouleversée : "Il ne peut plus travailler car il n’en a plus les capacités physiques. Du coup, le foyer n’a plus de rentrée d’argent. S’il a bien reçu une provision de 20 000 € de la part de l’assurance, il n’a pas encore été indemnisé. Le couple est dans une panade financière. Et ils passent leur vie à demander des crédits ou des découverts à leur banque, avec, à chaque fois, d’importants agios".
1,8 g d'alcool dans le sang
Le jour de l’accident, Mathieu était à la fois sous l’emprise de l’alcool (1,8 g dans le sang) et de cannabis. "Mais il a pris le risque de tuer quelqu’un pour un motif impérieux : acheter des cigarettes au café de Cabezac", dénonce le substitut Jean-Philippe Rey.
La collision est survenue sur une longue ligne droite non loin du Somail. Mathieu, apparemment dans un état second, “s’amusait” à donner des coups de volant à gauche et à faire des appels de phare. Lorsqu’il a perdu le contrôle de sa voiture, percutant de plein fouet la voiture de Miguel qui roulait tranquillement sur la voie opposée.
"C'est une connerie. Cela me servira de leçon"
Mathieu qui n’avait pas d’avocat, a soufflé : "C’est une connerie. Cela me servira de leçon". Et d’ajouter, à peine audible, qu’il est "naturellement inexpressif". Et qu’il n’est pas insensible aux souffrances de sa victime.
Permis annulé et un an de prison avec sursis
Le jeune homme dont le casier judiciaire était vierge, a été condamné à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve de deux ans. Avec l’obligation de travail et de se soigner. Son permis est annulé et il ne pourra pas le repasser avant un délai d’un an. Les intérêts de la victime seront examinés lors d'une prochaine audience civile. 
http://www.midilibre.fr/2013/06/21/il-avait-risque-la-vie-des-autres-pour-des-cigarettes,720739.php

vendredi 21 juin 2013

Cognac : un accident du travail sur le chantier des Salons de la Cité

Une intervention est en cours, place François-Ier à Cognac, pour évacuer un ouvrier qui travaillait sur l'aménagement de l'immeuble des Salons de la Cité. Selon nos informations, il aurait été blessé lors d'une chute. L'échelle des pompiers a été déployée pour le ramener à terre.
La circulation est momentanément perturbée.

http://www.sudouest.fr/2013/06/21/cognac-un-accident-du-travail-sur-le-chantier-des-salons-de-la-cite-1092985-882.php

Franche-Comté : disparition inquiétante d'Alicia, 15 ans

Besançon. La gendarmerie de Morteau lance un appel à témoin suite à la disparition inquiétante d’une adolescente de 15 ans, à Gilley (25). Alicia Innesti a quitté le domicile familial mercredi, en fin d’après-midi, après une dispute avec sa maman. Elle n’est pas reparue depuis au 38, rue des Seignes.
Mesurant environ 1,60 m, Alicia est de corpulence mince, avec les cheveux mi-longs de couleur châtain clair et a les yeux bleus. Au moment de son départ elle était vêtue d’un short marron, d’un t-shirt beige, de sandales crocs bleu turquoise en plastique et ne portait pas de blouson.
Toute personne pouvant rassurer la famille ou signaler la présence de la jeune fille sur le secteur de Morteau est priée de contacter le numéro vert gratuit suivant : 0800.00.48.43.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/06/20/disparition-inquietante

Une escroquerie hippique de 800.000 €

Un homme a été mis en examen pour avoir escroqué des fans de courses hippiques, raconte Europe 1. Il leur proposait d'investir dans des chevaux sélectionnés, en devenant leur "co-propriétaire". En contrepartie de 10 ou 15% des parts du trotteur, les participants devaient recevoir une pourcentage sur le gain de course.

Le propriétaire proposait en outre de s'occuper de l'achat de poulains et des démarches administratives associées. Mais en réalité, les actionnaires n'étaient jamais déclarés à l'organisme qui régit les hippodromes, explique la radio. L'homme lui-même n'y apparaît plus depuis cinq ans.

L'escroquerie a été découverte lorsqu'un trotteur a gagné une course à Vincennes. Les investisseurs ont souhaité récupérer leur gain, mais l'escroc avait disparu. Il a été retrouvé à Belfort, dans l'est de la France, après plusieurs mois d'enquête. Une vingtaine de victimes auraient été recensées pour l'instant. Elles pourraient être une centaine, pour une arnaque estimée jusqu'à 800.000 euros.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/06/21/97002-20130621FILWWW00376-une-escroquerie-hippique-de-800000.php

jeudi 20 juin 2013

Besançon : " Elle a voulu me protéger, elle a bien fait."

« Elle a voulu me protéger, elle a bien fait. Sinon, je ne sais pas comment ça se serait terminé », explique Nesredine Hakkar, 40 ans, qui comparaît pour détention de stupéfiants et d’armes de guerre.
Lorsqu’ils débarquent chez lui, à Auxon-Dessus, ce 25 juillet 2010 à 10 h 50, les gendarmes découvrent 45 kg de cannabis, un 357 Magnum, un pistolet automatique P38 et des munitions. Quelques minutes plus tôt, la maîtresse des lieux les a appelés. En se réveillant ce dimanche matin, elle a découvert que son mari avait découché. Et lorsqu’il est revenu en coup de vent, il lui a intimé l’ordre de ne pas aller dans le garage. Une injonction à laquelle, sitôt son époux parti, elle désobéit. C’est ainsi qu’elle tombe sur les deux sacs de sport contenant la drogue.
Placé en détention provisoire, Nesredine Hakkar, bien connu des Bisontins pour diriger à l’époque l’épicerie Le P’tit Dèp sur le boulevard Churchill (son épouse gérant alors la sandwicherie La P’tite Pause juste à côté), donne successivement trois versions différentes à propos de la provenance des stupéfiants. Avant d’en avancer une quatrième à la barre.
D’où cette observation du président Lévêque : « Vous savez, l’honnête homme qui se défend a la vérité pour meilleur défenseur. Or avec quatre versions, vous avez au moins menti à trois reprises… »
Cette fois, Nesredine Hakkar invoque une dette qu’il aurait contractée auprès de malfrats à qui il aurait acheté des vêtements contrefaits afin de les revendre. Les vêtements n’ayant été vendus et ayant disparu, il s’est vu conduit au bois de Chailluz, attaché et battu. « J’ai eu peur et j’ai voulu protéger ma famille », dit-il pour expliquer les fluctuations de ses déclarations et le fait d’avoir accepté d’entreposer dans son garage les stupéfiants (estimés à quelque 100.000 € valeur d’achat de gros et 225.000 € à la revente).

« Scénario invérifiable »

Quant aux armes ? « J’avais trouvé les plus vieilles toutes rouillées dans une déchetterie et le Magnum, je l’ai acheté 100 € à un black de Planoise. C’était pour me défendre. »
Dubitatif, le procureur Vukadinovic oscille entre deux possibilités : « L’honnête commerçant persécuté ? Ou le trafiquant de drogue ? » Rappelant les cinq mentions au casier judiciaire de l’intéressé, dont une pour stupéfiants, le magistrat penche pour la seconde option, « d’autant que son scénario de harcèlement par des voyous est invérifiable. » Réquisitions : 4 ans dont un avec sursis et confiscation de la maison actuellement placée sous scellés.
À la défense, le bâtonnier Uzan invite le tribunal à raisonner par l’absurde. « S’il était un trafiquant, son épouse l’aurait su et n’aurait jamais appelé les gendarmes. En revanche, si elle pensait que son mari et sa famille se trouvaient en danger – ce qui était le cas – elle appelait les gendarmes, ce qu’elle a fait. » Étayant son raisonnement, le conseil rappelle que les comptes du couple ont été disséqués sans que rien d’anormal ne soit relevé : « Voiture, maison, train de vie : tout cadrait avec leurs revenus d’alors. Et où aurait-il trouvé les 100.000 € pour acheter cette drogue ? »
Dans son délibéré, le tribunal a relaxé Nesredine Hakkar pour l’acquisition. Reconnu coupable pour le reste, il s’est vu infliger trois ans ferme, mais sans mandat de dépôt. Ayant déjà effectué un an de détention provisoire, il devrait pouvoir solliciter une peine aménagée. Quant à la maison, le tribunal la lui ayant restituée, il va pouvoir la partager avec son ex-femme. En effet, suite à cette affaire, le couple a divorcé. À la demande de madame.

http://www.estrepublicain.fr/doubs/2013/06/20/le-p-tit-dep-balance-par-la-p-tite-pause

Disparition de Fiona : une nouvelle piste sur Perpignan

La petite Fiona est portée disparue depuis le 12 mai dernier à Clermont-Ferrand. Ce jour-là, la fillette de 5 ans jouait dans un parc de la ville quand elle s’est volatilisée, sa mère enceinte s’étant assoupie quelques minutes. Alors que l’enquête semblait au point mort, un nouveau témoignage vient relancer l’espoir de retrouver Fiona : la petite fille aurait été aperçue sur une plage de Perpignan par un témoin.
Le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, a expliqué ce mercredi soir : « Une dame s'est manifestée auprès d'une gendarmerie de Perpignan pour dire qu'elle avait vu Fiona ». Même si ce témoignage n’implique pas d’urgence, il est « pris au sérieux » par les enquêteurs.

La famille voulait s'installer à Perpignan

La mère de Fiona et son nouveau compagnon projetaient d’ailleurs de quitter l’Auvergne pour s’installer dans la région de Perpignan.
Après avoir passé au peigne fin le parc où a disparu la fillette et écarté de ce fait la piste de l’accident, le parquet avait décidé d’ouvrir le 14 mai dernier une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration ». Depuis, aucune piste probante n’a permis de retrouver la trace de Fiona. Un numéro vert est toujours actif pour récolter les témoignages : 0800 958 081

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/20/1654467-disparition-de-fiona-une-nouvelle-piste-sur-perpignan.html

Braquage à Montpellier : la chute du gang des "Daft Punk"

Arrêtés près de Marseille après un braquage mercredi à Narbonne. Le gang avait, il y a trois semaines, braqué une bijouterie au centre ville de Montpellier.
 

À la PJ de Montpellier, on les avait baptisés les "Daft Punk", à cause de leurs tenues sombres et de leurs casques évoquant le groupe électro, arborés lors du spectaculaire braquage d’une bijouterie du centre-ville, le 30 mai dernier.
Un braquage à l'identique de Montpellier, cette fois à Narbonne


Mercredi matin, le gang des Daft Punk semble bien être tombé dans les filets de la PJ, peu après avoir attaqué une autre bijouterie, à Narbonne, selon un mode opératoire identique. Arrivés sur deux scooters sur la place de l’Hôtel-de-Ville, ces quatre hommes armés d’un fusil à pompe et d’une arme de poing, ont fracassé les vitrines de la bijouterie Quintana, avant de prendre la fuite avec un important butin. Comme à Montpellier trois semaines avant, ils ont fait preuve d’un étonnant sang-froid, braquant les témoins sans paniquer.
Interpellés à Marseille
C’est alors que les policiers de la PJ de Marseille, qui avaient des suspects dans le collimateur, sont passés à l’action. Dans l’après-midi, dans les Bouches-du-Rhône, ils ont interpellé cinq personnes qui regagnaient leur domicile dans un fourgon. Ils ont saisi leurs tenues, des gilets pare-balles, deux armes correspondant à celles décrites par les témoins, et surtout des présentoirs à bijoux provenant a priori de la bijouterie narbonnaise.
Les suspects, en garde à vue, vont être interrogés sur le hold-up de Montpellier ainsi que sur un autre à Carcassonne : la tournée dans notre région du gang des Daft Punk est sans doute achevée.

http://www.midilibre.fr/2013/06/19/la-chute-du-gang-des-daft-punk,719706.php

mercredi 19 juin 2013

Un chauffeur de bus jugé pour homicide involontaire

En faisant une manœuvre précipitée pour quitter son stationnement, après avoir fait monter une adolescente agressée sur le trottoir, le chauffeur d'un bus de la Transdev a involontairement écrasé en 2011 une autre jeune fille, happée par les roues arrière du bus.
C'est un dossier humainement difficile et particulièrement tendu qu'a eu à juger mardi soir le tribunal correctionnel de Reims. Celui d'un chauffeur de bus accusé d'avoir par imprudence écrasé Sandy, une jeune Rémoise de 16 ans, après avoir porté secours à une autre adolescente, frappée et tombée à terre. Celui de parents meurtris qui ne pouvaient entendre ce que le conducteur avait à dire.
Il était 19 h 15 ce 16 février 2011. Quatre jeunes, deux garçons et deux filles, dont Sandy et Audrey, se trouvaient à bord du bus n° 350 de la Transdev, ligne D. Le ton est monté. Une dispute a éclaté, puis les jeunes sont descendus au terminus, à l'arrêt Jean-Jaurès, quartier La Neuvillette. C'est là que l'altercation a repris de plus belle. Le motif de la bagarre ? Audrey avait jeté la bouteille d'alcool de son ami, estimant qu'il avait trop bu… Ce dernier l'a frappée. Audrey est tombée à terre.
Happée sous les roues
Le conducteur du bus est alors sorti pour lui venir en aide et l'a fait monter à son bord. « Il l'a frappée. Il l'a piétinée. Ça m'a choqué, la jeune fille criait. Je ne pouvais pas la laisser », a expliqué le chauffeur. « Après, il m'a menacé. Il disait qu'il voulait me tuer… Mon PC m'a dit de quitter les lieux. »
Dans sa manœuvre précipitée, il a percuté les deux garçons dont l'un a été blessé au genou. Sandy, qui se trouvait à l'arrière, a été percutée côté arrière droit du véhicule et a été happée sous le bus au niveau des roues arrières droites et du châssis arrière droit. Il n'a pas senti le choc. Il a poursuivi sa route rue de la Liberté… C'est par son PC qu'il a appris l'accident, arrivé place Royale.
Depuis le début, tout comme hier à la barre, alors que la caméra de surveillance fait état d'un soubresaut du bus lorsqu'il a démarré, le conducteur n'a eu de cesse de le répéter : « Je n'ai rien ressenti. Si j'avais senti quelque chose, je me serais arrêté. J'étais en liaison avec mon PC. Ils m'avaient dit de quitter les lieux. J'étais paniqué. Il avait dit qu'il allait me tuer… Je ne sais pas ce qu'il s'est passé derrière. » Sandy, 16 ans, est décédée dans des conditions atroces le 16 février à 20 heures.
Un an avec sursis requis
Il n'a pas senti le choc. Il n'a pas conscience qu'il a écrasé la jeune fille… Une défense impossible à entendre pour les parents de Sandy. Effondré, son père a préféré quitter la salle d'audience. Avait-il conscience qu'il venait d'écraser quelqu'un ? Le parquet ne l'a pas vu ainsi, estimant « qu'il ne l'avait pas fait exprès. Il n'a pas été volontairement dangereux. Il n'a pas bu… Il a commencé par porter secours ».
Il a commis une imprudence, même s'il ne pouvait la voir. Pour cet homicide involontaire par imprudence, Romain Ducrocq, substitut du procureur, a requis hier soir un an de prison avec sursis, ainsi qu'une interdiction du permis de conduire. Depuis ce drame, le chauffeur n'a jamais pu reprendre le volant…
L'affaire a été mise en délibéré au 20 août.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-chauffeur-de-bus-juge-pour-homicide-involontaire

Retrouvé avec une balle dans le ventre à Compiègne

Un Compiégnois a été retrouvé, blessé, rue Notre-Dame de Bon-Secours, en centre-ville de Compiègne, hier à 1 h 50 du matin. Il avait une balle logée dans le bas-ventre.

Dans cette petite rue à
sens
unique, c'est l'étonnement. « Il y a parfois des bagarres dans notre cour, indique une bénévole du Secours catholique, un peu plus bas dans la rue. Mais cela ne concerne que les sans-abris qui viennent au café Sourire. Et ça ne va jamais plus loin que ça. C'est rare des coups de feu, à Compiègne. »

L'homme a été retrouvé devant l'entrée de l'entreprise Bon Appétit ! et le centre de remise en forme Fit & Zen, des locaux vides à cette heure tardive.
 


Des circonstances obscures
 

Un immeuble jouxte l'endroit où l'homme blessé a été trouvé. Un jeune locataire, dont l'appartement est situé côté rue, n'a rien entendu. « Je dormais. Mais je pense que s'il y avait eu un coup de feu, je me serais réveillé, explique cet étudiant. C'est vrai que parfois, tard le soir, c'est un peu mal fréquenté. Mais il n'y a jamais eu ce genre de choses, ici, dans cette rue. »

Un autre voisin, un sexagénaire, ne semble pas surpris. « Il y a de la drogue qui circule dans la rue, commente-t-il. Ça se sait et ça se voit. La police y fait des rondes régulières. Mais je n'ai rien entendu de particulier cette nuit. »

La police nationale a ouvert une enquête, pour éclaircir les circonstances « obscures et troubles » de cette affaire.

L'homme blessé, âgé de 33 ans et originaire du quartier des Sablons, a un casier judiciaire. Ce sont les pompiers qui l'ont récupéré, avant que la police n'arrive sur les lieux. Personne ne se trouvait sur place, sauf l'homme blessé. « Nous n'avons pas encore les tenants et les aboutissants de cette affaire », communique-t-on simplement du côté du commissariat.

http://www.courrier-picard.fr/region/retrouve-avec-une-balle-dans-le-ventre-a-compiegne-ia190b0n113056

Albi. La dispute pour un briquet se règle à coup de hache dans la rue

Une dispute sur fond d’alcool a failli tourner au drame, lundi soir, rue Toulouse-Lautrec. Il est 20 h 52 lorsque les pompiers d’Albi sont appelés dans cette artère pittoresque du Vieil Alby pour une agression… à la hache ! Rassurons tout de suite nos lecteurs, personne n’a été décapité ni démembré mais un homme a quand même reçu vilain coup de machette au niveau du flanc gauche. Épilogue sanglant d’une dispute au
mobile
vraiment futile. Deux SDF, âgés de 25 ans environ, discutent dans la rue lorsqu’ils sont abordés par un riverain. Cet homme âgé de 40 ans, fortement alcoolisé, prend un briquet appartenant à un des SDF et s’allume une cigarette. Les deux jeunes lui font remarquer qu’il aurait pu demander l’autorisation d’emprunter ce briquet. Le ton monte. Les sans domicile fixe décident alors de changer d’endroit pour éviter une embrouille mais le quadragénaire les suit et continue à les «chercher». Il finira par se faire rabrouer.

Un témoin a filmé la scène

Vexé, il rentre chez lui, à deux pas de là, pour récupérer une hache. Un genre de machette qu’il brandit sous le nez d’un des SDF. Se sentant menacé, celui-ci se saisit d’une barre. Avec cette barre, il réussit à désarmer l’homme à la machette, s’empare de cette arme pour porter un coup au quadragénaire. Un habitant de la rue, alerté par le bruit, va filmer une partie de la rixe et alerter la police. Le blessé est évacué sur l’hôpital d’Albi. Placé en observation, il s’en échappera pendant la nuit avant de revenir aux urgences ce mardi matin. L’esprit moins embrumé par l’alcool, il avait dû comprendre que sa plaie nécessitait quand même des soins. À sa sortie de l’hôpital, il sera interpellé par la police rejoignant les deux SDF en garde à vue. L’un avait été arrêté sur les lieux de la rixe lundi soir, l’autre, l’auteur présumé du coup de machette, s’est présenté de lui-même hier matin au commissariat. Les auditions des trois hommes se poursuivaient hier mardi soir à la brigade de sûreté urbaine. Le parquet d’Albi a ordonné une expertise psychiatrique des protagonistes.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/19/1652998-albi-dispute-briquet-regle-coup-hache-rue.html

Gard : mort mystérieuse à Aramon

Deux personnes d'une même famille sont décédées hier soir, aux alentours de 22 h 30, dans cette commune gardoise.
Ce mardi 18 juin au soir, une mère et son fils ont été retrouvés dans un mas, le long de la D19, sur la commune d'Aramon (Gard), entre Villeneuve-lès-Avignon et Avignon. Selon les premières informations communiquées sur place par le procureur de la République, Madame Beccuau, en présence du commandant en second du groupement de la gendarmerie du Gard, le colonnel Baillargeat, l'alerte a été donnée par un membre de la famille. Lorsque les secours sont arrivés sur place, ils ont retrouvés la maman et son fils encore en vie mais blessés. Ce n'est que finalement peu de temps après qu'ils sont décédés. Ces deux personnes auraient succombé à une mort violente vraissemblablement par arme à feu.
La demeure était isolée et située non loin de la centrale EDF.
Actuellement, les secours - gendarmes et pompiers - s'affairent sur les lieux. Un périmètre de sécurité a été installé pour éloigner les regards indiscrets et la presse.

http://www.midilibre.fr/2013/06/18/gard-mort-mysterieuse-a-aramon,718964.php