dimanche 30 juin 2013

Lunéville : vol à main armée dans une bijouterie

Il était environ 12 h 30 hier à midi lorsque deux individus, cagoulés, gantés et casquettes sur la tête, ont fait irruption dans ce commerce. « ‘’Haut les mains, fermez là’’, nous ont dit les hommes dont on ne distinguait que les yeux », raconte la vendeuse de la bijouterie. Elle se trouvait au comptoir avec deux clientes au moment des faits. Ces dernières se sont pressées vers le fond du magasin, effrayées par les deux hommes dont l’un les menaçait avec son pistolet.
« Un des deux individus s’est dirigé directement vers une petite vitrine qui contient les bijoux en or et a cassé la vitre avec un marteau ». Un bruit fracassant qui a interpellé la buraliste, située en face. « Je me suis douté de quelque chose quand j’ai entendu le bruit de verre cassé. J’ai d’abord cru à un accident », indique la commerçante qui remplaçait avec son mari, les propriétaires du bureau de tabac. Ils bouclaient leur dernière journée hier. « Je suis allée dans la vitrine pour prendre un magazine et là, j’ai aperçu un homme en noir qui coinçait la porte automatique avec son pied puis dans le fond, une femme, les bras en l’air ». Avec son mari, ils ont aussitôt appelé la police.
Les deux hommes sont ressortis au bout de deux minutes environ avec leur butin. Dans la rue, une personne qui se trouvait sur leur passage, arrêtée devant un distributeur de billets, s’est fait fortement bousculer. Traumatisée, elle n’a pu être entendue par les enquêteurs.

Fuite en voiture noire

Les deux braqueurs se sont ensuite engouffrés dans leur véhicule, garé près de la banque. « C’était une voiture noire avec une bande rouge sur l’arrière », indique la buraliste qui était dehors au moment de leur démarrage en trombe. Il semblerait qu’elle soit de la marque italienne Alfa Roméo.
Arrivés rapidement sur place, les policiers lunévillois ont été rejoints par leurs collègues de la PJ de Nancy, saisie par le procureur. Ils ont passé une bonne partie de l’après-midi sur les lieux du braquage pour auditionner les différents témoins. D’après les forces de l’ordre, une caméra de la ville aurait filmé le véhicule utilisé pour ce casse.
Dans la bijouterie, l’heure était au bilan. La vitrine cassée, vide, était nettoyée. Derrière le comptoir, le patron secouait dans une main un listing. L’inventaire des pièces manquantes va occuper le reste de son week-end. Sa vendeuse a assuré la fermeture. Elle confie : « Je me suis déjà retrouvée dans des situations de vol. Mais là, je n’ai pas osé bouger et j’ai eu hâte qu’ils partent. Nous exerçons un métier difficile… »
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/30/vol-a-main-armee

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