mercredi 31 octobre 2012

Saint-Cyr: aucun cadre n'était présent

Aucun cadre de l'école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan n'était présent lors de l'exercice nocturne qui a entraîné la mort d'un élève officier, a indiqué aujourd'hui le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.

Lors d'une conférence de presse, le procureur a estimé que la traversée d'un étang d'une cinquantaine de mètres par de jeunes recrues dans la nuit de lundi à mardi présentait "un certain risque" et aurait dû "être encadrée". Il a dit que l'enquête pourrait être ouverte pour homicide involontaire, comme le réclame la famille de la victime.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/31/97001-20121031FILWWW00552-saint-cyr-aucun-cadre-n-etait-present.php

Haute-Saône : un sanglier arrache le mollet d'un chasseur

Un chasseur a été grièvement blessé par un sanglier alors qu'il était en train de chasser avec sa fille en Haute-Saône, selon une information de l'Est républicain.
Vers 11h30, l'homme âgé de 44 ans dans un bois situé dans la commune d’Angirey pour y chasser la bécasse lorsqu'il surprend un sanglier qui était tapi dans les fourrés. L'animal charge le quadragénaire qui n’a pas le temps de réagir. Dans son élan l’animal sauvage emporte avec lui le mollet d’une jambe du chasseur, sans doute avec ses défenses.

Le chasseur a réussi à appeler son épouse qui a alerté à son tour les secours. Sur place, les pompiers et le SAMU de la Haute-Saône ont pris en charge le père de famille, qui a été héliporté sur le centre hospitalier de Besançon.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/haute-saone-un-sanglier-arrache-le-mollet-d-un-chasseur-31-10-2012-2281181.php

Saint-Izaire. Elle accouche en bord de route

Lundi après-midi, le centre 15 à Rodez a reçu un appel qui n'a certainement pas dû laisser indifférent. Un couple parti d'un hameau de la commune de Cassagnes-Bégonhès circulait sur la route départementale 25 pour rejoindre la maternité de l'hôpital de Saint-Affrique, à une soixantaine de kilomètres de leur domicile (1), quand les événements se sont précipités : le bébé avait décidé d'arriver plus vite que prévu et les futurs parents doutaient de pouvoir atteindre leur destination à temps… Une intuition qui s'est rapidement vérifiée : la maman a perdu les eaux à Broquiès.
Dans le contexte du bébé lotois décédé le 19 octobre sans avoir pu rallier l'hôpital, l'aventure des parents cassagnols avait de quoi inspirer la plus grande prudence (lire l'encadré).
Le véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) des pompiers de Saint-Affrique est donc parti à la rencontre des parents, arrêtés à Broquiès. Dans le même temps, le véhicule radio-médicalisé du même centre de secours était engagé, avec à son bord le médecin urgentiste et une sage-femme de l'hôpital émile-Borel.
Arrivés sur place, les secours ont pris en charge les parents et le VSAV a continué sa route en direction de Saint-Affrique. Mais pas pour longtemps : moins de 10 km plus tard, le véhicule devait s'arrêter, à Saint-Izaire : il était 16 h 30 et le petit Louis ne voulait plus attendre. C'est donc là qu'il est né, à l'entrée du village. Un garçon qui se porte très bien - tout comme sa maman - et qui aura eu son moment de célébrité.
Les parents et l'enfant ont ensuite été conduits à la maternité où ils sont choyés par toute l'équipe de cette structure de proximité.
À Saint-Izaire, cette naissance met fin à presque 20 ans de disette : les registres d'état civil n'avaient pas enregistré de naissance depuis 1993.
(1) Il faut noter que les parents, dans ce cas, pouvaient disposer d'un hôpital plus proche de chez eux, l'hôpital de Rodez ne se trouvant qu'à une trentaine de kilomètres de chez eux.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/31/1478807-saint-izaire-elle-accouche-dans-le-vehicule-des-pompiers.html

Un inconnu saute dans le canal pour sauver le chien de la noyade

Hier matin, un homme n'a pas hésité à plonger dans l’eau plus que fraîche du Canal royal pour aller sauver un chien en mauvaise posture dans l’eau.
Il est venu, il a “sautu” et il est “repartu”. Voilà le simple résumé de l’exploit effectué hier matin par un anonyme sur le Canal royal. Alors qu’un commercial de Midif se trouvait sur le trottoir devant son entreprise, située sur le quai Aspirant-Herber, il a vu, sur le quai de la Marine, un homme d’une trentaine d’années se déshabiller.

Chaleur insupportable ? Exhibitionnisme ? Non. Sauvetage.
En caleçon, l’homme a plongé dans l’onde plus que fraîche pour aller chercher un chien en mauvaise posture dans l’eau. Il a traversé le canal et a tendu le canidé au commercial qui s’était approché le plus près possible.
"Après, il l’a tiré de l’eau. Cet homme était bleu de froid", explique-t-on dans cette société. Le sauveteur s’est ensuite réchauffé dans la voiture du commercial avant d’être ramené sur l’autre quai où il a récupéré ses affaires, puis a repris son chemin.
Le chien, un fauve basset de Bretagne, tremblant de froid, s’est réchauffé dans un carton rempli de chiffons et collé à un radiateur. Et à midi, il a reçu une belle ration de croquettes.... pour chat. Dont il s’est régalé.
Les employés de Midif l’ont même amené chez un vétérinaire. Mais le chien n’est pas tatoué et ne porte pas de puce. Hier soir, il devait être hébergé chez l’un des employés. En attendant il s’est réchauffé sur les genoux de Rachel, la secrétaire.

http://www.midilibre.fr/2012/10/30/un-chien-sauve-de-la-noyade-par-un-anonyme,586168.php

Bordeaux : la porte automatique de la supérette s'est refermée sur elle

«Je ne demandais rien à personne et maintenant, me voilà dépendante », fulmine Jacqueline Delagrange, nonagénaire bouscataise. « Je me fatigue à rester debout, je marche beaucoup moins et moins bien qu'avant. » Avant un accident survenu cet hiver au Simply Market de l'avenue Counord, à Bordeaux.
Jacqueline Delagrange était une habituée de la supérette, située sur sa ligne de tramway depuis le Bouscat. Le 2 mars 2012 - elle s'en souvient comme si c'était hier - était un vendredi. Elle sortait de chez le coiffeur car le lendemain devait se fêter l'anniversaire de son petit-fils. Le temps de quelques emplettes au Simply Market et, juste après le passage en caisse, sa vie a basculé.

« La porte automatique s'est refermée sur moi, témoigne Jacqueline Delagrange. Ce bruit, je l'ai eu dans la tête pendant plus d'un mois. C'était comme une tornade, cela m'a repoussée en arrière et je me suis retrouvée par terre avant de réaliser ce qu'il m'était arrivé. »
Elle se souvient d'un bruit de talons qui accourent. « J'étais sonnée, incapable de bouger tellement j'avais mal. » Son sac en toile a protégé sa jambe droite, mais elle s'est réceptionnée sur le dos et le côté gauche. Un vigile la maintient debout, une chaise arrive, puis les pompiers, et sa fille, qui a été alertée. Elle est transportée d'urgence à la clinique de Bordeaux-Nord, l'établissement le plus près du lieu de l'accident et de son domicile. Une radiographie révèle nettement une fracture du coude. « Sur la hanche, c'est plus trouble, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien », avance la nonagénaire.
Elle rentre chez elle le soir-même, l'anniversaire du lendemain est annulé. Les jours passent mais pas la douleur. « Je ne pouvais pas me coucher, pas marcher, pas poser mon pied sans ressentir une horrible douleur », explique-t-elle. Elle avait en fait une triple fracture du bassin, qui la handicape encore. Consécutive à la chute selon son entourage, mais pas selon le magasin. Une procédure, engagée par Jacqueline Delagrange, est donc en cours entre les deux parties. « Cette action en justice, c'est parce que je trouve inadmissible leur attitude de déni et le fait qu'ils ne veuillent pas prendre leurs responsabilités. » Et parce qu'elle a engagé des frais médicaux importants à la suite de cet incident.
Jacqueline Delagrange se sent diminuée physiquement et psychologiquement, et ne le supporte pas. « Cela m'a tapé sur le moral et ça continue », peste-t-elle. Elle qui adorait se promener hésite désormais à sortir de chez elle. Des mois de kinésithérapie et de soins ont amélioré sa motricité mais « ce n'est plus comme avant. Je trouve que c'est profondément injuste. »
Jacqueline Delagrande croit se souvenir que, le jour de sa chute, des clients ont dit que ce n'était pas la première fois qu'une telle mésaventure se produisait. Ici ou dans un autre magasin de l'enseigne. Mauvais réglage ? Loi des séries ? Elle recherche d'ailleurs ces précieux témoins.
Sollicitée hier, la direction du magasin - personne de l'actuelle direction n'était présent le 2 mars dernier - ne souhaite pas faire davantage de commentaires. « Une procédure est en cours, nous attendons son issue. » Tout comme Jacqueline Delagrange
http://www.sudouest.fr/2012/10/30/violemment-ejectee-par-la-porte-de-la-superette-864760-2780.php

mardi 30 octobre 2012

Du différend conjugal à la saisie de cannabis

Aujourd'hui, la circulation risque d'être fortement perturbée dans l'avenue De Gaulle à Charleville-Mézières. Cœur d'Ardenne y effectue depuis lundi des travaux sur les canalisations afin de résorber. Ainsi la circulation a été interdite dans le sens Warcq-Charleville. Les ouvriers doivent ce jour procéder à la pose de l'enrobé. Bien que programmé par la Ville de Charleville-Mézières pendant les vacances scolaires, le chantier a provoqué des bouchons jusqu'à La Mal Campée. De même, rue de Warcq à Manchester, des travaux sur les canalisations provoquent de graves perturbations. Prenez vos précautions.
Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, une jeune femme appelle le commissariat de Charleville-Mézières pour dénoncer des violences conjugales. À l'arrivée des policiers, l'auteur présumé des violences était déjà parti. La jeune femme explique également que son compagnon serait impliqué dans un trafic de cannabis : ce qui ne semble pas tout à fait farfelu puisqu'une centaine de grammes sont retrouvés dans l'appartement. Les policiers mettent en place un dispositif de surveillance dans les environs.
Le véhicule du mis en cause est d'abord localisé dans la rue du stade. L'homme est interpellé quelques instants plus tard, alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui en compagnie de deux hommes. Il est six heures du matin : pour ces trois-là, la garde à vue débute.
Ils sont âgés de 25 à 30 ans. L'un est un ancien militaire tandis qu'un deuxième est considéré comme déserteur. Suite aux premières auditions, les policiers du groupe Stups de la sûreté urbaine débarquent au domicile de la belle-mère de l'ancien militaire, dans le quartier de la Ronde couture.

Bouquet de barrettes

Cette dernière est alors vue en train de jeter par la fenêtre un bouquet de barrettes : 275 grammes de cannabis seront retrouvés, ainsi que quelques grammes de cocaïne. Un chien spécialisé dans la détection de stupéfiants, partagé par gendarmes et policiers, participe à la perquisition. Trois mille euros sont également saisis.
Les trois gardes à vue sont prolongées de vingt-quatre heures. À l'issue de ces dernières, deux des suspects, déjà connus des services de polices pour des affaires de stupéfiants, repartent avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour avril prochain. Le troisième homme, lui, ne sera pas poursuivi.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/du-differend-conjugal-a-la-saisie-de-cannabis

Nîmes : les braqueurs dérobent 200 000 € dans un distributeur d’argent

Deux hommes, visage encagoulé, gantés et munis d’une arme de poing sont parvenus à s’emparer de 200 000 €, ce vendredi 26 octobre, vers 10 heures dans le local technique d’un distributeur d’argent à Nîmes (Gard).

Les deux malfaiteurs ont profité de la présence d’un employé, chargé du rechargement en billets de l’automate, pour y faire irruption et s’emparer de leur butin.

Les deux malfrats ont aspergé les lieux avec de l’eau de javel avant de prendre la fuite. La police judiciaire a été chargée des investigations.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/nimes-les-braqueurs-derobent-200-000-eur-dans-un-distributeur-d-argent-30-10-2012-2278123.php

Une vieille dame de 84 ans agressée chez elle par des voleurs

Une vieille dame âgée de 84 ans a vécu de longues minutes d'angoisse, hier, à son domicile, non loin du quartier Roseraie, à Toulouse. Menacée par un homme armé d'un couteau, elle a assisté, choquée, au pillage de sa maison par des inconnus venus pour cambrioler. Les malfaiteurs ont quitté les lieux en emportant divers objets de valeur. Il était un peu moins de 10 heures, hier, chemin Michoun, lorsque trois individus s'introduisent au domicile de la vieille dame en brisant une vitre de la maison. Une fois à l'intérieur de la villa, les malfaiteurs font asseoir la victime âgée de 84 ans. L'un des individus pointe la lame de son couteau sous la gorge de la propriétaire. Pendant ce temps, ses acolytes fouillent la maison à la recherche d'objets de valeur et de bijoux. Tiroirs et placards sont méthodiquement passés en revue pour dénicher un hypothétique butin. Les malfaiteurs auraient mis la main sur au moins trois montres de marque type Breitling et auraient emporté des tableaux avant de prendre la fuite laissant la victime en état de choc. Une enquête a été ouverte. Ce cambriolage au préjudice d'une personne âgée illustre à quel point les personnes vulnérables peuvent être parfois des cibles faciles. Ces dernières semaines, des faux plombiers ou des faux policiers ont dérobé au domicile de leur victime de l'argent liquide et autres bijoux de valeur. Face à la recrudescence de ces vols par ruse, les services de police recommandent la plus grande prudence aux personnes âgées. Parmi les principaux conseils : ne jamais ouvrir sa porte à des inconnus

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/30/1477949-une-vieille-dame-de-84-ans-agressee-chez-elle-par-des-voleurs.html

Gujan-Mestras (33): elle accouche seule chez elle en attendant les secours

Ce sont des choses qui arrivent. Des fois, elles virent à la tragédie, mais pas là. Mardi 16 octobre, Carole Darrigade a accouché chez elle, à Gujan-Mestras, sous le seul regard de son concubin, en une petite demi-heure. Kahenza, 2,890 kg, 48 centimètres, est née dans sa maison, et les premières mains qui l'ont touchée, les premiers yeux qui l'ont vue, sont ceux de sa maman.
Ce jour-là, Carole et Maxime déjeunent et fêtent l'anniversaire de ce dernier. Après le gâteau, Carole va s'allonger. Elle est fatiguée. Certes, le terme est prévu le 3 novembre mais, rien à faire, elle est sûre d'accoucher avant, elle est même presque sûre qu'elle accouchera ici, chez elle. Oui, souvent, il se passe des choses bizarres dans la tête des femmes enceintes. « J'avais un pressentiment. » Une prémonition renforcée par le fait que son col était déjà ouvert.

« C'est le bon moment »
Elle est allongée, et elle a vraiment envie d'accoucher. Elle parle à son ventre et elle parle à sa fille : « C'est le bon moment, c'est le jour de l'anniversaire de ton père, allez, on t'attend ! » Sa fille est déjà obéissante : « Cinq minutes après, j'ai ressenti comme un éclatement dans mon ventre. J'avais perdu le bouchon muqueux. » Elle file aux toilettes.
La voilà entièrement submergée par la douleur, engloutie par des souffrances que seules les femmes enceintes connaissent. « Maxime était un peu paniqué. Je lui ai dit que je ne pouvais pas aller à l'hôpital, qu'on ne pouvait plus reculer. Qu'il devait remplir la baignoire pour que j'accouche dans l'eau. »
Il y a six ans, Carole avait accouché de Kylian dans l'eau, à l'hôpital. Et elle voulait recommencer. « L'arrivée est plus douce. Du liquide amniotique à l'eau, puis à l'air. » Carole a beaucoup réfléchi. « Un accouchement n'est pas anodin, ça se prépare. Il y a une histoire derrière. Il faut le ressentir. L'enfant ne doit pas naître dans le stress. »
Et la péridurale ? « Pas de péridurale. Le cerveau agit sur le corps. » À ce point ? « Oui. Enfin, s'il avait fallu, je l'aurais prise, hein ! »
Dans cette maison que l'arrière-grand-père de Carole a construite, la baignoire se remplit pour rien : « Je me suis levée, et la poche des eaux s'est rompue. Avec ma main, j'ai senti la tête. Maxime avait appelé les pompiers. J'ai poussé et la tête est sortie. J'ai poussé une seconde fois, et le bébé est entièrement sorti. J'ai accouché debout. J'ai pris le bébé. Elle avait les yeux fermés et elle ne criait pas. Je me suis à peine inquiétée parce que le cri est vite venu. J'ai relevé mon haut et je l'ai mise contre moi. Maxime m'a apporté une couverture et je me suis allongée avec ma fille. J'étais bien, euphorique, heureuse, j'aurais pu rester une heure avec mon bébé dans mes bras. »
Mais il a fallu partir à l'hôpital avec le Samu. Il y a toujours un moment où la société finit par s'en mêler : la délivrance, soit l'expulsion du placenta, qui marque la naissance sur le plan administratif, a eu lieu dans la maternité de La Teste-de-Buch. « J'ai dit non, et j'ai eu gain de cause. » Le lendemain, c'est donc à l'état-civil de Gujan-Mestras que son concubin a inscrit Kahenza.
Ainsi, ce sont des choses qui arrivent. Et des fois, c'est si beau et si émouvant et si parfait, qu'une maman veut le dire à la terre entière

http://www.sudouest.fr/2012/10/29/nee-a-la-maison-863972-2780.php

Arrestation d'une militante ETA : les enquêteurs oublient les scellés derrière eux

Les policiers qui ont arrêté dimanche à Mâcon une responsable présumée de l'ETA ont laissé derrière eux cinq sacs de scellés contenant des armes et des faux papiers, révèle le Journal de Saône-et-Loire.
"Les sacs ont été trouvés un quart d'heure après le départ de la police. Ils étaient à côté de nos poubelles", explique la responsable de la résidence hôtellière Le cours Moreau, Emilie Mathieu."J'ai contacté la police qui nous a demandé de les rentrer dans l'établissement le temps qu'ils arrivent". Selon le journal de Saône-et-Loire, "à l'intérieur des cinq sacs, se cachaient les armes des activistes ainsi que leurs faux papiers d'identité. Des munitions ont également été trouvées ainsi que des habits leur appartenant".

Interrogée lundi matin, la police ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet.
Izaskun Lesaka Argüelles a été arrêtée dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôtel de Mâcon par les policiers d'élite du RAID en compagnie d'un autre membre présumé du groupe, Joseba Iturbide. Elle est considéré comme un des trois principaux responsables du groupe séparatiste basque.
Les deux militants séparatistes présumés étaient tous deux en possession d'armes saisies lors de la perquisition menée pendant plusieurs heures par des hommes du RAID cagoulés et des enquêteurs de police, au milieu des clients de l'hôtel.

http://www.sudouest.fr/2012/10/29/militante-de-l-eta-arretee-les-enqueteurs-oublient-les-scelles-derriere-eux-864617-754.php

lundi 29 octobre 2012

Une fusillade fait 2 blessés à Mulhouse

Deux personnes ont été légèrement blessées aujourd'hui par arme à feu à Mulhouse (Haut-Rhin) par un homme interpellé et placé en garde à vue peu après les faits, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Un adolescent de 17 ans a été atteint au dos par une arme à grenaille, tandis qu'un homme de 33 ans a été blessé au visage par des éclats de verre, a précisé à Sipa cette même source. L'auteur présumé des faits, âgé de 29 ans, a été arrêté et placé en garde à vue à Mulhouse. L'arme utilisée n'a pas été retrouvée. D'après les premiers éléments de l'enquête, "un différent de longue date" serait à l'origine de la fusillade.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/29/97001-20121029FILWWW00539-une-fusillade-fait-2-blesses-a-mulhouse.php

Nord: une femme s'immole chez le maire

Une femme connue des services sociaux municipaux s'est immolée ce matin dans le bureau du maire d'Hazebrouck (Nord) avant d'être secourue par les pompiers. La femme, qui avait rendez-vous avec le maire Jean-Pierre Allossery lors de sa permanence, s'est aspergée d'essence et immolée dans son bureau. Elle souffre de brûlures au troisième degré sur l'avant et la partie basse du corps. Le maire n'a été que légèrement brûlé.

"M. Allossery va bien. Il a été partiellement brûlé au cou mais sans conséquences. Il était sur le point de rentrer chez lui pour voir un médecin cet après-midi. Il n'a pas dû être hospitalisé. Il ne sera pas à l'Assemblée nationale cet après-midi", a indiqué son attachée parlementaire Angélique Lefebvre.

La victime, mère de deux grands enfants, était prise en charge "depuis longtemps" par les services sociaux, selon la mairie d'Hazebrouck. Elle s'était précédemment enchaînée au bâtiment. Elle s'est présentée dans le bureau du maire vêtue d'un survêtement en nylon, un tissu très inflammable, s'est aspergée d'essence et immolée, puis s'est jetée sur le maire, a relaté la mairie. Ce dernier l'a repoussée vers le couloir.

Un début d'incendie a été rapidement maîtrisé dans le bureau du maire. Il n'y avait pas d'autre habitant présent à ce moment pour la permanence. Un adjoint du maire a tenté d'éteindre la victime puis les secours sont arrivés rapidement. Elle devait être héliportée vers le service des grands brûlés de Lille.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/29/97001-20121029FILWWW00399-nord-une-femme-s-immole-chez-le-maire.php

Gendarme tué à Maureville : le chauffard mis en examen et écroué

L'enquête pour retrouver le chauffard à l'origine d'un accident, jeudi matin, dans le Lauragais, au cours duquel un gendarme de 44 ans, père de deux enfants, avait trouvé la mort et un autre avait été grièvement blessé n'a pas traîné. La réponse judiciaire non plus.
Retrouvé du côté de Châteauroux dans l'Indre puis transféré en Haute-Garonne, ce maçon de 35 ans, a été placé en garde à vue puis déféré, hier, en fin d'après-midi, devant un juge.
«Il a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires aggravés par le délit de fuite et la violation délibérée d'une obligation de sécurité à savoir le franchissement d'une ligne blanche, a relaté hier le procureur de la République, Michel Valet. Il a été placé en détention provisoire».
Cet homme, qui conduisait une Jaguar avait voulu doubler une voiture. En face, les deux gendarmes en permission avaient essayé de l'éviter mais étaient entrés en collision avec le véhicule doublé. Après l'accident dans lequel le chef Serge Cuq a trouvé la mort, le chauffard s'était enfui et avait abandonné son véhicule sur un parking balmanais.
Les obsèques du gendarme devraient se tenir mardi dans le Tarn.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/29/1476729-gendarme-tue-le-chauffard-mis-en-examen-et-ecroue.html

Le candidat au permis de conduire menace l’inspectrice : 3 mois avec sursis

Un Ligérien, sans casier judiciaire, vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne à trois mois de prison avec sursis et 140 heures de travaux d’intérêts généraux pour avoir menacé une inspectrice du permis de conduire à l’issue d’un examen.
Deux plaintes avaient été déposées, l’une par l’inspectrice et l’autre par son employeur, la direction départementale des territoires (DDT 42), qui est un service d’État.
Dans sa plaidoirie, l’avocate de la victime a insisté sur le fait que lorsque les menaces fréquentes dont font l’objet les fonctionnaires de police par exemple, commencent à s’étendre à d’autres corps de métier et qu’il fallait mettre immédiatement un terme à ces pratiques. 1 500 euros ont été alloués à l’inspectrice du permis de conduire au titre des dommages et intérêts et 800 euros pour le remboursement des frais de justice.
Ce dossier n’est pas un cas unique dans la Loire : trois autres concernant des agressions verbales ou des menaces de mort de candidats à l’encontre des inspecteurs du permis de conduire font actuellement l’objet de procédures judiciaires.
Pour le directeur de la DDT 42, la protection de l’action publique est une préoccupation majeure : « Ces derniers mois, nous avons eu ce type de problèmes sur le code, le permis B, mais aussi le permis poids lourd » rappelle Philippe Estingoy.
Le nouveau centre d’examen pour Loire Sud, qui a ouvert ses portes à La Ricamarie le 22 octobre, devrait permettre de limiter ce type de problèmes. Jusqu’ici disséminée sur divers sites, la dizaine d’inspecteurs de Loire sud est regroupée sur le nouveau centre vidéosurveillé. Les fonctionnaires seront en outre équipés d’un BIP qui permettra d’appeler leurs collègues en cas de problème.
En septembre, dans le Rhône, la trentaine d’inspecteurs avait fait valoir son droit de retrait après l’agression d’un des leurs par un candidat de 26 ans. Il n’avait pas pu passer son permis moto, pour un problème de délai.

http://www.leprogres.fr/loire/2012/10/29/le-candidat-au-permis-de-conduire-menace-l-inspectrice-3-mois-avec-sursis

Bergerac (24) : une jeune fille agressée près de son lycée

Elle s'en tire avec un traumatisme crânien et une fracture au nez, mais son entourage peine à croire que les blessures dont elle fait l'objet sont seulement physiques. Vendredi après-midi, Manon (1), 16 ans, élève en classe de première au lycée professionnel Jean-Capelle de Bergerac, a été sauvagement agressée à la sortie des cours par un jeune homme extérieur à l'établissement à qui elle avait calmement refusé de donner son prénom et son âge, dix minutes plus tôt.
Elle a perdu connaissance

La victime, qui passe pour être une élève sérieuse et une interne sans histoires, se trouvait avec trois garçons et une fille de son âge sur le terrain de basket voisin du lycée quand un jeune inconnu l'a subitement abordée pour lui faire des avances. « "Et comment tu t'appelles ? Et c'est quoi, ton âge ?" Le jeune homme qui s'en est pris à mon enfant l'avait apostrophée auparavant de manière franchement très lourde, explique la mère de Manon. Pour toute réponse, ma fille lui a dit que tout ça ne le regardait pas. »
Le jeune homme, vexé, n'a pas insisté et a passé son chemin, avant de revenir dix minutes plus tard, accompagné d'un copain. Il s'est alors jeté sur Manon, qu'il a frappée à plusieurs reprises au visage, et a dissuadé ses camarades de lui porter secours en brandissant un couteau dans leur direction. « Les amis de ma fille ont assisté au drame sans pouvoir bouger, ni même savoir quoi faire, raconte la mère de la victime. Ils étaient en état de choc, on peut comprendre qu'ils n'aient pas réagi en voyant Manon en si mauvaise posture. »
Sous les coups de son agresseur, Manon est tombée au sol et a perdu connaissance. Impossible pour elle de dire avec exactitude ce que lui a fait subir l'auteur des violences, ni même ce à quoi il pouvait bien ressembler. « Elle ne se souvient absolument plus de rien », confie sa mère, qui se retient, pour l'heure, de lui poser trop de questions après la « nuit affreuse » qu'elle a passée à l'hôpital et l'audition qui y a fait suite au commissariat.
L'agresseur de Manon et son acolyte - qui n'a pas porté de coups contre elle, mais ne lui a pas non plus porté assistance alors qu'elle était en danger - ont eu le temps de prendre la fuite, avant que les amis de la victime n'aient le réflexe de leur courir après.
Les parents sont choqués
La menace du couteau évanouie, les lycéens se sont organisés pour transporter leur camarade jusque dans l'enceinte du lycée, où les pompiers ont été prévenus. Les parents de Manon, qui habitent Boulazac, se sont aussitôt rendus à l'hôpital de Bergerac pour y retrouver leur fille, placée en observation pour la nuit. « Cela nous a fait un choc de voir notre fille avec le nez cassé, alitée au service des urgences, poursuit sa mère. On n'imagine pas que son enfant puisse être agressé de la sorte à la sortie d'un lycée comme celui de Jean-Capelle. »
Encore sous le coup de l'émotion, le père de Manon ne tiendrait pas vraiment à ce que sa fille retourne au lycée Jean-Capelle après les vacances de la Toussaint. Mais Manon, qui prétend aujourd'hui « aller bien », ne partage pas forcément son avis. « On va lui laisser le temps de récupérer un peu pendant les vacances, et nous verrons ce qu'il en est après, temporise sa mère. Ma fille aimerait poursuivre sa scolarité au lycée Jean-Capelle, où elle a déjà toutes ses habitudes, mais il faut attendre de voir si elle s'y sentira bien de nouveau. » Hier soir, l'agresseur de Manon était toujours recherché par les services de police.
(1) Le prénom a été changé pour préserver l'anonymat de la victime

http://www.sudouest.fr/2012/10/28/agressee-pres-de-son-lycee-863574-1733.php

dimanche 28 octobre 2012

Masseube. La lycéenne perd plusieurs doigts dans l'accident de car

La lycéenne la plus gravement blessée lors de l'accident de bus scolaire survenue vendredi à Villefranche près de Simorre a dû être amputée de plusieurs doigts. Cette américaine de 15 ans originaire de Washington où demeurent ses parents, est scolarisée depuis plusieurs années à l'institut Saint-Christophe de Masseube. Sitôt après l'accident du car à bord duquel elle se rendait avec 40 autres lycéens à Toulouse en ce jour de départ en vacances, beaucoup craignaient qu'il faille l'amputer d'une main. «Finalement après une opération de plusieurs heures, le chirurgien toulousain a pu lui sauver le pouce et l'index. Mais concernant le sauvetage de l'index je viens d'apprendre que rien n'est encore certain... Nous sommes vraiment très malheureux pour elle qui vient d'être rejointe par son papa à l'hôpital Purpan» nous affirmait hier en fin d'après-midi Lionel Fauthoux, directeur adjoint chargé de la communication du lycée massylvain. Il précisait en outre que cinq garçons et une fille ont été admis à l'hopital d'Auch vendredi. Si tous les garçons sont sortis dans la soirée, «entre 22 h 30 et minuit» après examens pour tous et soins pour l'un d'eux («six points de suture»), la jeune fille n'a quitté le centre hospitalier avec ses parents qu'hier matin après une nuit d'observation.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/28/1476209-masseube-la-lyceenne-perd-plusieurs-doigts-dans-l-accident-de-car.html

Une responsable présumée de l'ETA arrêtée à Macon

Isaskun Lesaka, une responsable présumée de l'organisation indépendantiste basque ETA, a été arrêtée près de Macon, a annoncé ce dimanche le ministère espagnol de l'Intérieur.
Isaskun Lesaka, considéréé comme l'un des trois plus hauts responsables du groupe armé, a été arrêtée en compagnie d'un autre membre présumé de l'organisation par les policiers d'élite du RAID près de Macon, à 70 kilomètres au nord de Lyon. Tous les deux étaient en possession d'armes, a ajouté le ministère dans un communiqué. L'identité de la deuxième personne interpellée n'a pas été révélée.
Cette arrestation porte un sérieux coup à l'organisation, frappée par une série d'interpellations ces derniers mois et qui a annoncé il y a un an, le 20 octobre 2011, qu'elle mettait fin définitivement à la violence après plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du pays basque et de la Navarre. L'ETA, dont seuls quelques dizaines de membres actifs seraient encore en liberté, refuse cependant de se dissoudre et de rendre les armes, comme le réclament l'Espagne et la France.
Mais l'affaiblissement du groupe armé a ouvert la voie à une percée politique de la gauche indépendantiste basque, qui est arrivée en deuxième position dimanche dernier aux élections régionales au Pays basque, derrière le parti nationaliste conservateur PNV. L'ETA, placé sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne, est tenu pour responsable de la mort de 829 personnes. Son dernier attentat sur le sol espagnol remonte à août 2009

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/28/1476585-une-responsable-presumee-de-l-eta-arretee-a-macon.html

La Rochelle : les Brésiliens jonglaient avec les comptes bancaires

S'il est attesté que de très nombreux Brésiliens font des prouesses acrobatiques avec un ballon rond, il a été démontré jeudi, devant le tribunal correctionnel de La Rochelle, que trois ressortissants de ce vaste pays savaient aussi parfaitement jongler avec les comptes bancaires ouverts avec de faux papiers. Ces derniers avaient été achetés dans l'environnement d'un café-brasserie d'Ivry-sur-Seine, la Clef d'Or.
Une piste de faussaires que les enquêteurs de la gendarmerie nationale, une fois les trois hommes interpellés début septembre 2011, à Châtelaillon (près de La Rochelle), avait creusée sans débusquer les malfaiteurs.

Alias et cavalerie
Avant de se retrouver en détention provisoire (quatorze mois pour deux qui étaient aussi en situation irrégulière, huit mois pour le troisième), les trois hommes, dotés de la nationalité portugaise grâce à des faux documents administratifs, utilisèrent, courant 2011, des moyens de paiement (cartes bancaires et chéquiers) mis à leur disposition. Et ce dans différentes banques situées à La Rochelle, son agglomération, Niort mais aussi dans la petite commune de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres).
Chacun des prévenus avait utilisé plusieurs alias, ce qui multipliait les combinaisons, d'autant que les uns et les autres se faisaient des virements pour alimenter un temps les comptes, afin de ne pas se faire repérer par un découvert trop flagrant.
Les trois hommes avaient mis en place un processus financier, dit de cavalerie. Ce qui leur permit de vivre surtout à crédit et d'améliorer leur quotidien à Châtelaillon, où ils avaient élu résidence. Le loyer était payé rubis sur l'ongle.
De temps en temps, du liquide ou des chèques tombaient sur certains des comptes. Ces versements provenaient de travail effectué au noir ou encore, pour l'un des prévenus, de la vente illégale, au Portugal, de trois voitures de location, dont les contrats de mise à disposition avaient été effectués à La Rochelle ou alentours.
Préjudice et flux
La machine à « faire des sous » était donc bien rôdée mais au fur et à mesure, la liste des commerçants, avec des chèques non honorés par les banques, s'agrandissait. Le préjudice, du moins celui des parties civiles constituées à l'audience, s'élevait à 26 600 euros. Parmi les différents commerçants, seules deux banques demandaient leur dû.
Quant à la procureure, Valérie Gaillot-Mercier, tout en dénonçant le fait que les trois prévenus avaient profité, « en France, terre de liberté, des failles de notre système basé sur le déclaratif », elle insistait sur un flux financier entre les très nombreux comptes : « Il se situe à hauteur de 150 000 euros. »
La magistrate requérait des peines entre deux et trois ans de prison ferme, avec interdiction du territoire français pendant cinq ans et maintien en détention pour les deux prévenus se trouvant dans le box.
L'ombre de l'affaire Kerviel
Alors que toute l'audience avait tourné autour de l'existence d'une escroquerie en bande organisée, les deux avocats, Me Erik Sainderichin et Me Victor Domingues, éreintèrent en des termes plus ou moins crus et militants le système bancaire accusé d'avoir participé, par sa logique commerciale, à ses propres déboires.
La palme de la critique à l'allure libertaire revenait au premier défenseur. Plaidant la relaxe de ses deux clients, il fustigeait les réquisitions du ministère public en les mettant en balance avec la récente condamnation, en appel, de l'ancien trader de la Société générale, Jérôme Kerviel.
Le tribunal condamnait deux prévenus à dix-huit mois de prison ferme avec interdiction du territoire français pendant cinq ans. Le maintien en détention était ordonné. Le troisième écopait de vingt-quatre mois de prison. Les trois hommes doivent, pour l'essentiel, rembourser solidairement les parties civiles.

http://www.sudouest.fr/2012/10/27/les-bresiliens-jonglaient-avec-les-comptes-bancaires-862325-1391.php

samedi 27 octobre 2012

Un cueilleur de champignons porté disparu

D'intenses recherches étaient en cours samedi dans l'Hérault où un retraité de 71 ans, parti cueillir des champignons avec des amis, est porté disparu depuis deux jours.
Après des battues infructueuses menées depuis jeudi, les recherches ont repris samedi avec l'aide de quatre chiens pisteurs de la gendarmerie. C'est jeudi en fin d'après-midi que les deux amis du septuagénaire, qui avaient perdu sa trace au col de l'Espinousse à Rosis, ont donné l'alerte.
Mais en raison du mauvais temps et d'un épais brouillard, l'hélicoptère n'a pas pu être utilisé. Au sol, des pompiers, des gendarmes et des chiens ont ratissé en vain une zone touffue et escarpée. Les battues devaient se poursuivre samedi jusqu'à la tombée de la nuit, a précisé le Groupement de gendarmerie de l'Hérault.
 

Chartres: un mort à un passage à niveau

Un homme de 34 ans a été tué et quatre autres personnes grièvement blessées ce matin dans une collision en Eure-et-Loir à un passage à niveau entre un train, un mini-bus et une voiture.

L'accident s'est produit vers 8 h 10 au passage à niveau d'Amilly-Ouerré (Eure-et-Loir), à une dizaine de kilomètres de Chartres. Pour une raison encore indéterminée, une motrice de fret, qui tractait deux wagons, a percuté de plein fouet le mini-bus dans lequel se trouvaient cinq personnes, et une voiture qui arrivait dans le sens opposé, selon la préfecture.

Le mini-bus aurait été traîné sur une centaine de mètres. Son conducteur a été tué, tandis que les quatre passagers ont été grièvement blessés. Leur pronostic vital ne serait pas engagé, selon les pompiers et la préfecture. Le conducteur de l'autre voiture et celui du train ont été légèrement blessés. Les occupants du minibus, membre d'une association sportive de Chartres, se rendaient à un stage BAFA.

La circulation des trains sur la ligne Paris-Le Mans via Chartres est totalement interrompue entre Chartres et Nogent-le-Rotrou.

Une enquête interne a été ouverte par la SNCF qui a mis en place un service de substitution avec des bus à hauteur de Nogent-le-Rotrou, La Loupe et Chartres.
Selon certains témoins cités par la préfecture, les barrières auraient pu subir un dysfonctionnement, mais rien n'est confirmé pour le moment.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/27/97001-20121027FILWWW00343-chartres-un-mort-a-un-passage-a-niveau.php

Décès de Céline à Castres : l'ex-gynéco mis en examen

Dans l'affaire du décès de Céline Tondo, jeune Castraise de 32 ans morte au cours d'une intervention chirurgicale il y a un an et demi à l'hôpital de Castres, le praticien a été mis en examen mais la famille craint que l'enquête ne s'englue dans les expertises.
L'affaire dramatique du décès de Céline Tondo, le 8 avril 2011, survenu pendant une intervention chirurgicale gynécologique à l'hôpital du Pays d'autan de Castres-Mazamet, se trouve depuis de longs mois maintenant sur le terrain judiciaire. Une information judiciaire est ouverte devant le juge d'instruction de Castres pour «homicide involontaire» et on vient d'apprendre que le gynécologue obstétricien qui avait réalisé l'opération chirurgicale était mis en examen dans le cadre de ce dossier. Il s'agissait d'une cœlioscopie destinée à permettre à cette jeune femme de 34 ans d'avoir une nouvelle grossesse. Un examen réputé banal mais au cours duquel le praticien, qui a depuis quitté l'établissement, aurait accidentellement sectionné une artère. Malgré tous les efforts des équipes du bloc opératoire de Castres, Céline Tondo est décédée.

«Une faute caractérisée»

Avant-hier, le juge d'instruction a reçu une nouvelle fois la famille Tondo, partie civile, accompagnée de son avocat Georges Catala : «Nous disposons maintenant du rapport d'expertise qui a été confié à deux experts parisiens. Il conclut de façon éclatante à la responsabilité du chirurgien qui a commis une faute caractérisée» indique l'avocat toulousain.
En revanche, Maître Catala est inquiet sur la tournure que prend l'affaire, et notamment la posture de la défense: «Nous nous trouvons maintenant face à un médecin qui fuit sa totale responsabilité dans l'accident et considère qu'il y a eu carence de l'hôpital, lequel aurait été incapable de stopper l'hémorragie de cette pauvre femme.»

Un dossier qui risque de traîner

«Certes, en matière médicale, les choses sont complexes. Mais nous ne voulons pas d'une nouvelle expertise qui remette tout à zéro. On peut éventuellement pratiquer un complément d'expertise mais certainement pas tout remettre à plat.» L'avocat de la famille, qui justement est en train de plaider à Toulouse une autre affaire datant de 2006 ajoute : «Je veux mettre en garde sur les pièges et risques d'errements qui n'auraient pour objectif que d'engluer le dossier. Et de le faire traîner inutilement dans le temps.»
Des errements qui ont déjà été nombreux dans cette affaire. à commencer par l'ouverture d'une enquête qui ne s'est faite que deux mois après le décès, puis du côté des assurances qui ont longtemps traîné des pieds pour verser une provision à la famille et puis enfin, une fâcheuse erreur administrative, avec l'envoi de la facture de l'autopsie de Céline à son compagnon.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/26/1474955-hopital-l-ex-gyneco-mis-en-examen.html

Tentative d’enlèvement d’enfant : le prévenu a été libéré et ne sera pas renvoyé aux assises

Le 15 juin 2011, dans un immeuble de Bourg-en-Bresse, derrière la gare, un enfant de 4 ans avait été entraîné de force dans les étages par un homme. Au moment où il allait le faire entrer dans un grenier, la sœur de l’enfant, âgée de 13 ans, avait accouru et elle avait réussi à lui faire lâcher prise. Elle était partie se réfugier chez elle avec son petit frère, mais l’homme avait tenté par deux fois d’entrer dans l’appartement avant d’être mis en fuite par le père des enfants.

Cet homme de 59 ans était placé en détention provisoire depuis les faits. Des expertises médicales ayant établi qu’une prise massive de médicaments ce jour- là avaient influé sur son comportement, la juge d’instruction avait écarté le renvoi devant une cour d’assises au profit de poursuites correctionnelles pour « violences » légères. Une décision que la famille de l’enfant avait contestée.
La chambre de l’instruction a rendu jeudi un arrêt confirmant le renvoi du prévenu devant un tribunal correctionnel. Elle a aussi ordonné sa libération et son placement sous contrôle judiciaire strict, avec notamment une assignation à résidence.


http://www.leprogres.fr/ain/2012/10/26/tentative-d-enlevement-d-enfant-le-prevenu-a-ete-libere-et-ne-sera-pas-renvoye-aux-assises

l'aide-ménagère dépouille la vieille dame de 80 ans

Il y a les faits et leurs conséquences… Paulette, 80 ans, venait de subir une intervention chirurgicale. Au quotidien, elle avait un besoin évident d’aide-ménagère pour l’épauler dans ses tâches quotidiennes. Sans le savoir, le ver s’est alors insidieusement glissé dans le fruit. Il aura fallu la vigilance des enfants de la dame pour découvrir le pot aux roses.
Karen, une Audincourtoise de 28 ans, déjà connue pour une affaire de drogue, a profité de la situation et de la vulnérabilité de sa « patiente » pour mettre la main sur les chéquiers de l’octogénaire. Entre le 1 er juin et le 27 juillet 2012, elle a ainsi détourné quatorze chèques qu’elle a utilisés par la suite pour alimenter le compte de son fils. Au final, le préjudice avoisine les 2 500 €.
« Comment vous est venue l’idée ? », demande le président Troilo. « Sais pas ! C’était une folie. Je m’excuse énormément… », répond la prévenue, se retournant en cherchant brièvement du regard sa victime, assise au premier rang. La vielle dame ne veut rien dire. Juste entendre les explications de sa voleuse plus prompte à jouer du stylo pour contrefaire les signatures que pour expliquer son geste.
La substitute qualifie les faits, « d’infraction détestable ». Elle pense à cette vieille dame à la confiance trahie « qui aura bien du mal à avoir recours à une autre aide-ménagère alors qu’elle en a grand besoin ».
Une fille de la victime signale que, grâce à une assurance, l’ensemble du préjudice a été réparé. Le ministère public requiert trois mois de prison avec sursis et l’interdiction de travailler avec les personnes âgées pendant une durée de six mois.
Le tribunal a suivi pour le quantum de la peine, pas sur le reste. En outre, l’indélicate Karen devra verser 1 000 € à Paulette au titre des dommages et intérêts.

http://www.estrepublicain.fr/justice/2012/10/25/vieux-charmont-(25)-indelicate-aide-menagere

vendredi 26 octobre 2012

Malaises de caissières : Carrefour condamné

Le groupe Carrefour a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Tours à verser 6.000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois caissières de la station-service d'un de ses magasins, victimes de malaise, a-t-on appris auprès de leur avocat.
Carrefour était poursuivi pour avoir employé des salariés dans un local à pollution spécifique sans respecter les règlements d'aération ou d'assainissement. Selon leur avocat, Me Philippe Baron, les caissières de la station-service du Carrefour du centre commercial Les Atlantes à Saint-Pierre-des-Corps, en périphérie de Tours, avaient commencé à alerter leur employeur en février 2008 sur "des odeurs insoutenables" ressenties dans le cadre de leur travail. Mais, malgré ces alertes, la situation n'avait pas évolué.
 

Légionellose mortelle

Une octogénaire habitant un immeuble situé rue des Champs-de-l’Essart à Audincourt est décédée mi-octobre des suites d’une légionellose déclarée le 11 à l’Agence régionale de santé. « Elle avait de sérieux problèmes pulmonaires et de diabète. La légionellose n’a fait qu’aggraver son état de santé », explique le docteur Françoise Simonet, directrice de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS.
Des analyses effectuées le 15 ont révélé la présence de la bactérie en faible quantité dans l’eau de l’immeuble voué à la destruction. Selon toute vraisemblance, la vingtaine de logements inoccupés serait à l’origine de la contamination. « L’eau stagnante a eu le temps de refroidir », explique Simon Spada, directeur territorial du patrimoine locatif de Néolia.
Le bailleur social a lancé un traitement au chlore mardi et a fait remplacer tous les pommeaux de douche de l’immeuble (la légionellose n’est pas contagieuse mais s’attrape en inhalant des gouttes d’eau contaminées). Des nouvelles analyses ont été pratiquées hier. En attendant les résultats, Néolia et l’ARS recommandent aux personnes de prendre des bains plutôt que des douches. L’eau du robinet est consommable.
Un second cas a été recensé à Audincourt le 23 octobre, mais il n’y aurait aucun lien avec le premier selon l’ARS. Le lieu de contamination reste indéterminé. Le malade étant un employé de la commune, des analyses et des purges ont été réalisées dans tous les établissements recevant du public, vestiaires et douches des gymnases et des ateliers municipaux notamment

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/26/legionellose-mortelle

Bagnères-de-Bigorre. Deux obus trouvés intacts dans une cave

«Quand nos gars m'ont dit qu'il y avait des obus dans la cave et ne sachant pas s'ils étaient désamorcés, on a appelé la gendarmerie», raconte Rémy Latge, qui travaille pour l'entreprise Nettoyage et Services Midi-Pyrénées.
Implantée en Haute-Garonne et dans le Tarn, cette société a été mandatée par le propriétaire de la maison.
En l'occurrence, il s'agit d'une association qui la faisait vider, hier, après en avoir hérité. Les gendarmes ont aussitôt demandé que soit établi un périmètre de sécurité et les travaux ont été suspendus. Jusqu'à l'arrivée, vers 14 heures, de deux démineurs de la Sécurité civile basés à Saint-Martin-de-Seignanx, dans les Landes.
Leur premier réflexe est d'identifier ces munitions. Accompagné de Luc Laffont, François-Xavier Humbert a la quasi-certitude qu'ils datent de la Première Guerre mondiale. «Ce n'est pas un diamètre allemand, ni français ni anglais, si c'est du 11,2 cm, c'est du russe», analyse ce spécialiste.
Et d'expliquer qu'en 1914, les Allemands ont récupéré des munitions russes, «ce qui explique qu'elles ont pu être ramenées du front français…».
Il note par ailleurs que «ce sont des obus non tirés, intacts, potentiellement chargés en explosifs».
Mesurant 70 cm de long, les engins sont de taille respectable. Cependant, ces professionnels très expérimentés savaient qu'ils pouvaient les transporter «et les ramener dans les Landes, où ils seront détruits».

Il est fréquent d'en trouver

On apprend que le poids permet de déterminer si la munition est vide ou pleine. De plus, la fusée va être identifiée.
Il est fréquent de trouver des explosifs. C'est pourquoi 300 démineurs sillonnent l'Hexagone. Ces deux spécialistes s'apprêtent d'ailleurs à partir «sur un gros chantier dans le centre de la France», où 2 t d'explosifs seront enlevées puis détruites dans un camp militaire. Ils rappellent qu'en 1946, des centaines de milliers de tonnes de munitions ont été ramassées.
Il est donc fréquent que des gens en trouvent. Voici les consignes à respecter : «On ne touche pas l'engin, on appelle la police ou la gendarmerie et, surtout, on ne l'amène pas en déchetterie. L'intervention est gratuite et anonyme».
Hier, à Bagnères, le passé a refait surface.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/26/1475015-deux-obus-trouves-intacts-dans-une-cave.html

Une policière écrouée pour trafic de stupéfiants en Seine-Saint-Denis

Une policière de la direction territoriale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis a été mise en examen et écrouée en Seine-Maritime dans le cadre d'une enquête sur un trafic international de stupéfiants.
 
La fonctionnaire, qui porte le grade de brigadier, a été mise en examen avec quatre autres personnes par une juge d'instruction du Havre et placée en détention à Rouen le 19 octobre, selon une source proche de l'enquête, qui confirme une information parue sur le site du quotidien Paris-Normandie jeudi soir.
L'enquête a été ouverte en 2011 à la suite de l'interception au Havre d'un go-fast transportant plusieurs dizaines de kilos de cannabis. Agée d'une trentaine d'années, la policière est soupçonnée d'être la maîtresse du chef présumé du réseau, également interpellé, et d'avoir consulté sur son lieu de travail des fichiers lui permettant d'informer son partenaire sur les investigations et de repérer des voitures banalisées.

Le couple, qui vivait en
Seine-Saint-Denis, affichait un train de vie très supérieur à ses moyens de subsistance légaux, selon Paris-Normandie. Le parquet du Havre n'a pas souhaité commenter ces informations.
 

La Rochelle : 918 grammes de résine de cannabis dans le sac

Hier, Benjamin Malem, 21 ans, demeurant en région parisienne, interpellé vendredi soir par les douanes en gare de La Rochelle, a fait l'objet d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de La Rochelle. Poursuivi pour infraction à la législation sur les stupéfiants, il a accepté d'être jugé.
Flairé par le chien

Vendredi, lors du contrôle, le jeune homme se trouvait encore dans le train en provenance de Paris, lorsque le chien des douanes a marqué devant un sac. À l'intérieur, se trouvait 918 grammes de résine de cannabis conditionnés en barrettes et plaquettes, les formats propices à la revente.
Dans un premier temps, le jeune homme niait être le propriétaire du sac puis, placé en garde à vue au commissariat de La Rochelle, il affirmait qu'un homme à qui il devait plusieurs milliers d'euros, lui avait demandé d'acheminer le sac à La Rochelle. Quant à l'identité du donneur d'ordre, les enquêteurs de la sûreté départementale n'en savent pas plus.
Il en fut de même, mercredi, pour la justice. Déjà condamné à plusieurs reprises mais pas pour des faits en rapport avec la drogue, le jeune homme a été condamné à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Poitiers-Vivonne.

http://www.sudouest.fr/2012/10/25/918-grammes-de-resine-de-cannabis-dans-le-sac-860483-1391.php

jeudi 25 octobre 2012

Enfants/puits: la mère mise en examen

La mère qui s'était jetée dans un puits à Targé (Vienne) avec ses deux enfants âgés de 5 mois et 5 ans, et dont l'aînée n'avait pas survécu à la chute, a été mise en examen mercredi pour "meurtre et tentative de meurtre aggravée", a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Légèrement blessée lors de la chute, comme le nourrisson, la mère de famille, très choquée, avait été hospitalisée aux urgences du CHU puis en milieu psychiatrique. A sa sortie, elle avait été placée en garde à vue puis présentée à un juge d'instruction de Poitiers, qui l'a mise en examen et placée en détention, a-t-on précisé de même source.
Agée de 30 ans, cette femme, qui vivait une séparation, avait tenté de mettre fin à ses jours ainsi qu'à ceux de ses deux enfants, le 10 octobre, un mercredi après-midi dans le jardin de l'habitation familiale.

Selon les enquêteurs, la mère a dans un premier temps précipité sa fille de 5 ans dans le puits, d'un mètre de diamètre et d'une profondeur de 25 mètres. Elle aurait ensuite sauté avec le nourrisson dans ses bras dans ce puits contenant 3,80 m d'eau. Arrivés sur place, les pompiers ont découvert au fond du puits la jeune femme et les deux enfants. La mère avait auparavant appelé une proche pour lui dire "qu'elle allait faire une bêtise". C'est cette personne qui a donné l'alerte. La police était déjà intervenue chez ce couple, qui venait d'acquérir cette maison, après une précédente tentative de suicide de la jeune femme.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00761-enfantspuits-la-mere-mise-en-examen.php

Lot-et-Garonne : il vole une ambulance avec un patient malade du coeur à l'intérieur

C'est aux alentours de midi que l'homme s'est présenté aux urgences du centre hospitalier Saint-Cyr de Villeneuve-sur-Lot. Cet habitant de Sauvagnas, né en 1983, venait demander de l'aide pour sa belle-mère. Peu démobilisé par l'invitation à attendre du personnel soignant, le requérant s'installait au volant d'une ambulance au moteur encore allumé de la société Ambulances Alliance de Sainte-Livrade, et prenait la direction de la caserne des pompiers pour renouveler son appel à l'aide.
Problème de taille, l'ambulance n'était pas libre. C'est à dire qu'un patient né en 1949 et malade du coeur, attendait qu'on le ramène vers sa maison de retraite. L'alerte a donc été diffusée immédiatement et la géolocalisation a permis de retrouver rapidement le fuyard et le véhicule volé. Les policiers villeneuvois sont finalement venus le cueillir au centre de secours. L'intervention s'est déroulé sans problème.

Après enquête, il a été établi que sa belle-mère n'était pas du tout souffrante. Quant au voleur, qui travaille comme aide médico-psychologique à la Candélie, a été admis dans l'établissement qui l'emploie afin d'y suivre des soins.

http://www.sudouest.fr/2012/10/25/lot-et-garonne-il-vole-une-ambulance-avec-un-patient-malade-du-coeur-a-l-interieur-860649-3900.php

Le pied de l'ouvrier happé par la moissonneuse

Hier, un ouvrier agricole a été victime d'un terrible accident du travail. Alors qu'il était occupé à arracher des oignons, l'homme est descendu de la moissonneuse-batteuse quand il a eu le pied happé par la machine. Un accident survenu, aux environs de 16 h 30 alors qu'il travaillait dans un champ, tout près de la route des Mercières, au lieu-dit Colombiès à Villasavary , où il est employé. Les sapeurs -pompiers bramais ont été appelés sur les lieux pour désincarcérer le malheureux. «Une opération délicte puisqu'il avait le pied coincé entre la trémie et un carénage. Nous avons dû tronçonner des pièces mécaniques pour le libérer», explique le chef du centre de secours bramais, le lieutenant Ragou qui remercie les mécaniciens des établissements Cazes de Castelnaudary, venus prêter main-forte. Sur place également, une infirmière de Montréal, le Smur de Castelnaudary ainsi qu'un véhicule du centre de secours chaurien.
Il aura fallu tout de même plus d'une heure trente pour dégager l'ouvrier. qui aura finalement été évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Toulouse ou de Perpignan. Il souffre d'une fracture ouverte de la cheville et du pied.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/25/1473915-villasavary-le-pied-de-l-ouvrier-happe-par-la-moissonneuse.html

Mulhouse/policier agressé : les suspects interpellés

Six personnes soupçonnées d’avoir participé à l’agression d’un policier, mi-septembre, à Mulhouse, ont été interpellées, selon les informations recueillies par Europe 1. Le fonctionnaire, âgé de 37 ans, avait été agressé dans la nuit du samedi au dimanche, le 16 septembre vers une heure du matin, dans le quartier de Kingersheim, peu de temps après avoir quitté son service. Sa voiture avait été en partie incendiée.
Un premier suspect avait été interpellé fin septembre, un autre la semaine dernière, dans la Drôme. Mercredi et jeudi matin, les enquêteurs de la police judiciaire de Mulhouse et de la BRI de Strasbourg ont interpellé quatre autres jeunes, dont un mineur.
Selon les informations d’Europe 1, le policier avait travaillé il y a plusieurs mois dans ce quartier et, à ce titre, avait été amené à contrôler certains de ces jeunes, qui pourraient s’en être pris à lui par vengeance. Les suspects sont déjà connus de la police pour des violences, du trafic de stupéfiants ou des vols.
 

Périgueux : ils ont sauvé la vie d'un copain

Des héros ? Patrick Santos et Romain Roos, 18 ans, n'iraient sûrement pas jusque-là. Mais c'est ce qu'ils ont entendu ces derniers jours après le sauvetage d'un de leurs camarades. Jeudi 11 octobre, lorsque les deux étudiants en 1re année AES s'apprêtent à entrer en cours, vers 8 h 30, ils aperçoivent un camarade de promo, Mathieu, par terre, dans le hall du campus Périgord.
Jeunes sapeurs-pompiers depuis le mois d'avril, ils comprennent tout de suite qu'il y a un problème. Et démarrent les premiers gestes de sauvetage appris chez les pompiers. « On a vérifié sa conscience, il ne répondait pas. On a vérifié sa respiration et son pouls : il n'y avait rien. On l'a retourné et on a commencé le massage cardiaque », racontent les deux étudiants habitant Vergt, et rattachés au centre des pompiers de cette commune. Entourés de dizaines d'élèves, ils font un massage cardiaque pendant 5 à 10 minutes.

Sorti du coma
« Il y avait beaucoup de monde. Des professeurs sont venus nous voir et on leur a dit qu'on était pompiers volontaires. Ils ont fait évacuer les personnes qui se trouvaient autour », se souviennent les jeunes gens. « J'ai crié en demandant le défibrillateur. Quelqu'un nous l'a apporté. Mais les pompiers sont arrivés à ce moment-là. Ils ont pris la situation en main », explique Patrick.
Après près de trois quarts d'heure de massage cardiaque, ils arrivent à faire repartir le cœur de leur camarade. Celui-ci est alors transporté à l'hôpital de Périgueux. Dans le coma, il s'est réveillé en début de semaine dernière, « sans séquelles », précisent Patrick et Romain avec un grand sourire. « On est allé le voir jeudi dernier. On a discuté avec lui. Il nous a demandé ce qui s'était passé et on lui a raconté. »
Avec le recul, ils avouent que le sauvetage était particulièrement stressant. « Quand on part en intervention comme pompier, on est en tenue, on a préparé le matériel. Là on ne s'y attendait pas. » « Et il fallait aussi gérer le stress avec toutes ces personnes qui regardaient. »
Malgré la cellule psychologique mise en place pour les élèves de la promo jeudi 11 octobre, la pression n'est retombée qu'en milieu de semaine dernière. « Quand on nous a dit qu'il s'était réveillé, on a pu souffler un peu. On peut se dire qu'une étape est franchie. »
Les deux jeunes sapeurs-pompiers volontaires ont reçu les félicitations de leur hiérarchie et des pompiers de Périgueux, qui ont pris le relais ce jeudi-là. Une médaille pourrait même leur être décernée.
Les deux Périgourdins ont désormais un message à faire passer : « Des camarades sont venus nous voir en nous disant : "Moi, je n'aurais pas su quoi faire." Il faudrait que tout le monde dès le collège apprenne les gestes de premiers secours. C'est important, quand on sait qu'un massage cardiaque est plus efficace lorsqu'il est fait dans les cinq premières minutes. »

http://www.sudouest.fr/2012/10/24/des-heros-ordinaires-859132-1980.php

mercredi 24 octobre 2012

Le militaire vendait du cannabis à son régiment

Nicolas avait 12 ans quand il a fumé son premier joint. C'est un copain, de deux ans son aîné, qui l'y a incité. Il a pris goût à la résine de cannabis. Consommant environ 80 grammes de stupéfiants par mois. « Vous avez déclaré fumer un joint par jour en semaine », indiquait le président de l'audience, « et huit à dix joints le week-end. » Le prévenu, âgé de 20 ans, acquiesçait.
Pour s'approvisionner, il se rendait à Metz. Nicolas y achetait 50 à 60 grammes de résine de cannabis par voyage, pour un montant avoisinant les 600 euros. « Vous en fumiez 20 et en revendiez 40 à vos petits copains militaires », précisait le président Jacquey. Ce, par pochons de 1,5 gramme, cédés 20 euros pièce.
L'affaire débute le 13 octobre par un contrôle de police. L'un de ses dix « clients » est pris la main dans le sac, trahi par les résultats du dépistage auquel il est soumis. Le militaire raconte s'être fourni auprès de lui. Une enquête est ouverte. «Il apparaît que vous devez aller à Metz le 20 octobre pour chercher de la drogue. » C'est à son retour que le prévenu est cueilli par les gendarmes.
Jugé selon la procédure de comparution immédiate, il faisait profil bas lundi après-midi. D'autant que son casier comportait déjà quatre mentions, dont trois concernant des infractions aux produits stupéfiants.
« Ultime chance »
Considérant qu'il avait suffisamment abusé de la clémence du tribunal, la substitut requérait six mois d'emprisonnement à son encontre, dont trois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. « Ce n'est pas un mauvais bougre », assurait Me Adélaïde Curfs. « Il ne va pas bien du tout. Il a tenté de se suicider il y a peu. Fumer lui permet de se détendre. Mon client a surtout besoin d'être aidé. »
Jugé coupable d'avoir fait usage de résine de cannabis, d'en avoir acquise et cédée, Nicolas qui ne parvenait à retenir ses larmes a été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement entièrement assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve. Pendant deux ans, il devra se soigner et travailler.
« C'est l'ultime chance que nous vous laissons », le prévenait le président Vincent Jacquey, « tout au moins sur le plan pénal. » D'un point de vue professionnel, le jeune engagé risque gros.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-militaire-vendait-du-cannabis-a-son-regiment

Sols argileux : Vandoeuvre classée état de catastrophe naturelle

L’ensemble du périmètre de la commune de Vandoeuvre bénéficie de l’état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel du 21 octobre. Cet état de catastrophe naturelle a été reconnu pour les dommages non assurables provoqués par des mouvements de terrains, entre le 1er avril 2011 et le 30 juin 2011. Il s’agit d’affaissements consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, qui provoquent des fissures dans les maisons individuelles et les immeubles. Ce dossier de catastrophe naturelle a été monté par la mairie de Vandoeuvre, sur la base de trente sinistres signalés par des particuliers. L’ensemble des Vandopériens qui estimeraient être victimes de dégats similaires à leurs habitations ont jusqu’au 1er novembre 2012 pour faire jouer cet état de catastrophe naturelle auprès de leur assurance.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/24/sols-argileux-vandoeuvre-classee-etat-de-catastrophe-naturelle

L'escroc louait sur une durée… illimitée

Une pelleteuse, une projeteuse et divers matériaux electro portatifs de BTP… C'est une véritable caverne d'Ali Baba évaluée à plusieurs dizaines de milliers d'euros qu'ont découvert, ce week-end, les gendarmes valenciens lors d'une perquisition qu'ils effectuaient avec le concours des policiers de la brigade de sûreté urbaine (BSU), chez un artisan plâtrier maçon de Castelsarrasin (notre édition du 21 octobre). Du matériel acquis en liquide par l'acheteur résultant pour l'essentiel de vols sur l'agglomération toulousaine et d'autres dont les numéros de séries grattés seraient de provenances douteuses.

Il se constitue prisonnier à la gendarmerie

Des investigations lancées, peu après, les révélations d'un Valencien de 35 ans, venu, vendredi, se constituer prisonnier à la communauté de brigade de gendarmerie (COB) de Valence-d'Agen. Ce dernier qui n'est pas inconnu des militaires, est, en effet, sous le coup d'un contrôle judiciaire qu'il n'a vraisemblablement pas respecté depuis des semaines. Mis en examen dans une vaste affaire de vols et usage frauduleux de chéquier, escroquerie et abus de confiance à l'encontre de plusieurs sociétés de location de matériel de BTP du Gers et du Tarn-et-Garonne (notre édition du 1er juin), l'homme a-t-il eu voulu solder ses comptes avec la justice ou a t-il peur de l'un de ses complices ? Difficile à dire pour l'heure.
Placé en garde à vue et longuement auditionné, le trentenaire a confirmé aux enquêteurs valenciens avoir volé un chéquier et des documents administratifs dans une entreprise de la commune. Un moyen de paiement dont il a, une fois de plus, usé pour abuser un loueur de matériel BTP de Golfech. Laissant une fausse caution, il a loué une mini-pelle qu'il n'a jamais restituée. L'engin n'a, pour l'heure, pas été retrouvé.

Confessions

C'est durant ses confessions que le mis en cause donnait l'adresse de l'un de ses clients, un artisan castelsarrasinois. Ce dernier a également été placé en garde à vue et entendu dans cette affaire avant d'être remis en liberté.
C'est désormais un travail de fourmi qui attend les gendarmes qui doivent retrouver l'origine des engins identifiés chez le plâtrier castelsarrasinois. L'enquête se poursuit aussi pour retrouver d'éventuels intermédiaires. Un dossier qui pourrait bien gagner le bureau de la juge d'instruction montalbanaise Florence Bru qui a déjà ouvert une information judiciaire sur la précédente et vaste escroquerie de ce Valencien, originaire de Seine-Saint-Denis.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/24/1473013-l-escroc-louait-sur-une-duree-illimitee.html

Vigneux : cinq interpellations après des heurts avec la police

Cinq individus ont été interpellés aux alentours de 22 heures, ce mardi, dans le quartier sensible de la Croix-Blanche à Vigneux-sur-Seine (Essonne). C'est un attroupement sur la voie publique qui a alerté les forces de l'ordre. Celles-ci ont été prises à parti par un groupe de jeunes du quartier et ont essuyé un jet de cocktail Molotov.
Aucun fonctionnaire de police n'a été blessé. Les cinq individus interpellés ont eux été placés en garde à vue au commissariat de Draveil.

Dimanche déjà à
Vigneux des heurts avaient eu lieu, une trentaine de personnes prenant à partie trois policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Draveil qui poursuivaient deux hommes suspectés d'effraction. Les deux hommes avaient pris la fuite en direction du quartier de la Croix-Blanche. Arrivés dans la cité, les policiers avaient été molestés par une trentaine de personnes armées de pierres et de bâtons. Ils avaient dû faire usage d'une grenade de désencerclement et d'un tir de gomme-cogne (flashball) pour se dégager
 

Bordeaux : des fraudes à la carte bancaire

Depuis le début du mois d'octobre, les enseignes Conforama de Bègles, Boulanger de Bordeaux-Lac et Villenave-d'Ornon, et Auchan à Bouliac, ont constaté plusieurs achats ou tentatives d'achat d'ordinateurs, téléviseurs et consoles de jeux, pour des montants allant de 700 à 1 400 euros.
Vendredi dernier, la police a été avertie de la présence à Villenave-d'Ornon de deux hommes en possession de cartes bancaires étrangères avec lesquelles ils avaient acquis du matériel informatique. Grâce à ces informations, la brigade anticriminalité s'est mise sur les traces de ces individus qui ont été repérés et interpellés un peu plus tard à Bordeaux-Lac.

Carte d'identité italienne
Il s'agit de deux ressortissants nigérians, dont l'un était en possession d'une carte d'identité italienne. Les deux hommes ont été placés en garde à vue par la brigade financière de la Sûreté départementale.
Les enquêteurs se sont d'abord attachés à identifier clairement les deux hommes, dont l'un se disait mineur. Ce qui n'est pas le cas.
Ils ont également perquisitionné le domicile de celui qui était en possession d'une adresse bordelaise. Ils ont ainsi mis la main sur des documents, notamment une liste de numéros de cartes bancaires, une somme de 300 euros en liquide et un téléviseur neuf.
Ils ont également découvert l'adresse de l'amie de l'occupant de ce premier appartement.
La perquisition chez la jeune femme a permis de découvrir d'autres matériels (un téléviseur, une console de jeux) neufs, ainsi que des factures. Tous les achats identifiés par les policiers l'ont été avec des cartes bancaires étrangères, notamment de la Wells Fargo.
Les enquêteurs de la brigade financière tentent désormais d'établir si d'autres achats ont pu être effectués et d'identifier toutes les cartes bancaires qui ont été utilisées.
Les deux hommes interpellés doivent quant à eux être déférés au parquet en vue d'une ouverture d'information judiciaire. Ils pourraient alors être placés en détention provisoire.

http://www.sudouest.fr/2012/10/23/fraudeurs-a-la-carte-bancaire-858099-2780.php

mardi 23 octobre 2012

Vierzon : une directrice d'école maternelle agressée par une mère d'élève

La directrice d'une école maternelle de Vierzon (Cher) a été agressée mardi par la mère d'une élève de 3 ans qui lui a serré le cou et tiré les cheveux, pour un différend à propos de la cantine, a-t-on appris de sources concordantes.
L'agression s'est déroulée aux alentours de midi, dans une salle de l'école maternelle publique Tunnel-Château, à Vierzon. Dans des circonstances encore floues, un différend a éclaté entre la mère, âgée de 21 ans, et la directrice de l'école au sujet de la cantine, à laquelle n'était pas inscrite l'élève ce jour-là.
La mère a alors serré le cou et arraché des cheveux à la directrice, qui est également l'institutrice de sa fille. "La directrice a été agressée de manière assez forte, c'est inadmissible", a réagi Michel Moreau, directeur des services académiques du Cher, en soulignant que l'enseignante, "une maîtresse expérimentée" selon lui, avait été "très très choquée".
Légèrement blessée, elle bénéficie de deux jours d'ITT (incapacité temporaire de travail), selon lui. La mère de famille a été placée en garde à vue au commissariat de Bourges, avant d'être relâchée quelques heures plus tard. Elle est convoquée devant le tribunal correctionnel de Bourges le 5 avril pour "violences sur personne chargée d'une mission de service public", a-t-on appris de source judiciaire.
 

Il tente de se suicider sur son lieu de travail

Le geste n'est pas anodin, même si pour l'instant rien ne permet de le relier à sa situation professionnelle. L'entreprise pour laquelle il travaille se porte bien, son emploi n'est pas menacé. Et pourtant, vendredi, cet homme a tenté de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail.
Il ne doit son salut qu'à un collègue. « Le hasard… Je n'étais pas censé être présent à ce moment-là, vers 8 h 15. J'avais oublié quelque chose alors je suis revenu. Et c'est là que je l'ai trouvé. Il venait de se pendre dans une pièce où l'on stocke du matériel. Je me suis débrouillé pour le détacher », raconte cet employé, encore ému de la scène à laquelle il a assisté. Un livreur, qui se garait justement dans la cour de l'entreprise, lui a prêté main-forte pour libérer cet homme de l'emprise de la corde qu'il avait vraisemblablement apportée de chez lui. Ils ont ensuite appelé les pompiers qui l'ont transporté vers le CHU de Lille, où il a notamment été placé dans un caisson hyperbare.
L'homme, dont l'état de santé est jugé préoccupant, n'a pas laissé de lettre expliquant ses motivations.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-tente-de-se-suicider-sur-son-lieu-de-travail

Seine-Saint-Denis : un distributeur attaqué à la pelleteuse

Un distributeur de billets a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) par des malfaiteurs à l'aide d'une pelleteuse pour détruire le mur d'une Banque postale dont le local a ensuite été "éventré".
Les faits se sont déroulé rue Danielle-Casanova mardi peu après 01h00 du matin. Grâce à l'engin volé sur un chantier voisin, les trois malfaiteurs ont pu atteindre le local où était situé le distributeur de billets. Les voleurs ont ensuite pris la fuite sur un scooter à l'arrivée des policiers qui ont trouvé au sol "trois caissettes closes de billets".
Le montant du préjudice n'est pas encore établi. L'enquête a été confiée au service départemental de la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis.
 

Paulhac. Cambriolés pendant leur sommeil

Caroline et Christophe sont encore sous le choc. Dans ce lotissement en dessous de la salle des fêtes, leur maison n'est pas isolée, les rues sont plutôt escarpées et ne permettent pas une fuite très rapide, et pourtant ils ont été la cible d'un ou plusieurs malfaiteurs dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le couple et leurs deux enfants en bas âge dorment à l'étage. Claire, sœur de Caroline sur le canapé du salon. Il est trois heures. Claire entend du bruit dans la pièce, se dresse sur son lit et voit dans le coin cuisine une silhouette qu'elle prend pour son beau-frère et se rendort. À l'étage, Caroline entend aussi du bruit et pense que c'est sa sœur qui se lève et n'y prête pas plus attention. Ce n'est qu'au matin qu'ils s'aperçoivent qu'il manque l'ordinateur professionnel de Christophe, un téléphone portable, des jeux de clés et surtout la voiture de Claire, une Seat Ibiza neuve a disparu.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Montastruc. Caroline et Christophe supposent que les malfaiteurs sont rentrés par la porte du garage qu'ils ont trouvée ouverte : par la chatière, ils ont pu accéder au système d'ouverture de la porte. Au passage, ils se sont servis en champagne, foie gras, mais aussi jus de fruit et lait… puis sont entrés dans la pièce de vie, ont emporté les clés ce qui était sur leur passage avant de sortir par la porte d'entrée.
Caroline relativise «que se serait-il passé si ma sœur avait crié ou si les enfants avaient pleuré ?» Néanmoins, un vol est toujours traumatisant et un sentiment d'insécurité s'installe, d'autant plus que cette même semaine, deux voitures ont été «visitées» dans ce lotissement.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1471756-paulhac-cambrioles-pendant-leur-sommeil.html

Malgré les renforts, Jeanne Delenne, 78 ans, reste introuvable

Lundi, 130 gendarmes et pompiers étaient à la recherche de la septuagénaire partie se promener avec son neveu pour cueillir des champignons. En vain.
C’était le quiproquo du jour. Un couple de Clermont-Ferrand venu à Pied-de-Borne demander des nouvelles de leur tante Jeanne Delenne, disparue depuis jeudi sur le plateau du Roure ; vingt minutes de palabres pour découvrir qu’il s’agissait d’une homonymie... L’affaire a retenti au-delà du seul village. Si la présence massive de forces de l’ordre dans ce cadre montagnard et bucolique fait parler les habitants des villages alentour, les renforts d’hier ont secoué cette vallée d’habitude si paisible. Des bars aux épiceries, on ne cause plus que de ça.

Car de cinquante pompiers et gendarmes, les effectifs sont passés hier à 130, avec des renforts de gardes mobiles venus de Grasse et d’Orange, en Paca, et la présence de gendarmes de haute montagne d’Osséja, dans les Pyrénées-Orientales. Mètre par mètre, c’est un triangle de 3 km² qui a été fouillé, sous les ordres du colonel Renard, chef du groupement de gendarmerie de Lozère. Ce dernier gardait encore espoir hier matin : "Il y a des cas où une personne peut survivre pendant dix jours, sans manger, pourvu qu’il y ait de l’eau." Alors, voilà, le ballet des 4 X 4, des motos, des militaires en pantalons de Kevlar a recommencé. Une nouvelle fois sans succès.
Partie aux champignons avec son neveu
Le tout, sous l’œil du neveu qui avait accompagné Jeanne Delenne, 78 ans, aux champignons. Roland Souchon est un solide paysan de 52 ans, qui possède 230 brebis et une dizaine de vaches, au Ranc, un hameau sur le territoire de Prévenchères, ainsi qu’une exploitation rachetée il y a deux ans au Bleymard. C’est lui qui a - un peu tardivement - prévenu les pompiers de la disparition de la sœur de son père. Ils s’étaient séparés pendant une heure et demie sur ce chemin que, l’un comme l’autre, ils connaissaient bien. Vendredi, il a été entendu pendant quatre heures par les gendarmes de Villefort. Son étable, sa maison et son pick-up tout-terrain ont été fouillés. Une procédure on ne peut plus classique.
Les recherches continuent ce mardi
Hier, le préfet, Philippe Vignes, est venu sur place. On pensait qu’il mettrait fin aux recherches. Elles continueront aujourd’hui. Avec un effectif abaissé à cinquante gendarmes et pompiers. Le représentant de l’État refuse de parler de journée de la dernière chance et préfère évoquer "une course contre la montre". Jeanne Delenne, elle, n’en portait pas à son poignet quand elle a disparu.

http://www.midilibre.fr/2012/10/22/malgre-les-renforts-jeanne-delenne-reste-introuvable,582217.php

Son virus a touché 17.000 smartphones : le hacker n'avait "pas conscience des risques"

Le jeune hacker arrêté mardi à Amiens, soupçonné d'avoir mis au point un virus ayant infecté 17.000 smartphones pour plus de 500.000 euros de préjudice, affirme qu'il n'avait "pas conscience des risques" dans un entretien au Courrier Picard paru ce lundi.
"Je n'avais pas conscience des risques: pour moi, les gens qui téléchargeaient les applications que j'ai copiées étaient dans l'illégalité. Elles sont payantes et ils les obtenaient gratuitement sur des sites illégaux", a expliqué le jeune homme de 20 ans, originaire d'Amiens, au quotidien.

Le hacker aurait mis au point plusieurs dizaines de types de virus depuis 2011, à destination de smartphones fonctionnant avec le système d'exploitation de Google, Android, selon l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication.
Le jeune homme mettait à disposition des logiciels gratuits à télécharger qui, sans que l'utilisateur ne s'en rende compte, composait des numéros de téléphone surtaxés. Les utilisateurs recevaient alors des SMS contenant des codes qui permettaient, à leur tour, des micro-paiements via des sites piratés.
Diagnostiqué comme surdoué avec un QI de 150, le jeune homme s'est lancé dans ce piratage par jeu, selon le Courrier Picard. "J'étais au lit, et j'ai eu cette idée. Je n'avais jamais travaillé sur Android. Je suis allé à mon PC et je l'ai fait. Ça m'a pris une heure", a-t-il raconté.
Il ajoute avoir ensuite laissé le système tourner sans "mesurer les conséquences".
Le jeune homme a été mis en examen pour escroquerie et piratage et placé sous contrôle judiciaire. Il est convoqué pour une audience le 8 novembre devant le tribunal correctionnel d'Amiens.

http://www.sudouest.fr/2012/10/22/son-virus-a-touche-17-000-smartphones-le-hacker-n-avait-pas-conscience-des-risques-857566-4725.php