mercredi 24 octobre 2012

L'escroc louait sur une durée… illimitée

Une pelleteuse, une projeteuse et divers matériaux electro portatifs de BTP… C'est une véritable caverne d'Ali Baba évaluée à plusieurs dizaines de milliers d'euros qu'ont découvert, ce week-end, les gendarmes valenciens lors d'une perquisition qu'ils effectuaient avec le concours des policiers de la brigade de sûreté urbaine (BSU), chez un artisan plâtrier maçon de Castelsarrasin (notre édition du 21 octobre). Du matériel acquis en liquide par l'acheteur résultant pour l'essentiel de vols sur l'agglomération toulousaine et d'autres dont les numéros de séries grattés seraient de provenances douteuses.

Il se constitue prisonnier à la gendarmerie

Des investigations lancées, peu après, les révélations d'un Valencien de 35 ans, venu, vendredi, se constituer prisonnier à la communauté de brigade de gendarmerie (COB) de Valence-d'Agen. Ce dernier qui n'est pas inconnu des militaires, est, en effet, sous le coup d'un contrôle judiciaire qu'il n'a vraisemblablement pas respecté depuis des semaines. Mis en examen dans une vaste affaire de vols et usage frauduleux de chéquier, escroquerie et abus de confiance à l'encontre de plusieurs sociétés de location de matériel de BTP du Gers et du Tarn-et-Garonne (notre édition du 1er juin), l'homme a-t-il eu voulu solder ses comptes avec la justice ou a t-il peur de l'un de ses complices ? Difficile à dire pour l'heure.
Placé en garde à vue et longuement auditionné, le trentenaire a confirmé aux enquêteurs valenciens avoir volé un chéquier et des documents administratifs dans une entreprise de la commune. Un moyen de paiement dont il a, une fois de plus, usé pour abuser un loueur de matériel BTP de Golfech. Laissant une fausse caution, il a loué une mini-pelle qu'il n'a jamais restituée. L'engin n'a, pour l'heure, pas été retrouvé.

Confessions

C'est durant ses confessions que le mis en cause donnait l'adresse de l'un de ses clients, un artisan castelsarrasinois. Ce dernier a également été placé en garde à vue et entendu dans cette affaire avant d'être remis en liberté.
C'est désormais un travail de fourmi qui attend les gendarmes qui doivent retrouver l'origine des engins identifiés chez le plâtrier castelsarrasinois. L'enquête se poursuit aussi pour retrouver d'éventuels intermédiaires. Un dossier qui pourrait bien gagner le bureau de la juge d'instruction montalbanaise Florence Bru qui a déjà ouvert une information judiciaire sur la précédente et vaste escroquerie de ce Valencien, originaire de Seine-Saint-Denis.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/24/1473013-l-escroc-louait-sur-une-duree-illimitee.html

Aucun commentaire: