samedi 31 janvier 2015

Évadé d'un hôpital psychiatrique, il tue un inconnu

Un homme qui, après une permission, n'avait pas réintégré le centre psychiatrique de Clermont (Oise) dans lequel il était interné, a tué un sexagénaire à son domicile avant de se rendre.
L'homme de 41 ans s'est présenté de lui-même à la gendarmerie de Clermont vendredi vers 18 heures.
Selon les premiers éléments de l'enquête rapportés par le Courrier Picard, il ne connaissait pas la victime, un homme d'une soixantaine d'années qui habitait le quartier des Sables, à Clermont.  
http://www.sudouest.fr/2015/01/31/evade-d-un-hopital-psychiatrique-il-tue-un-inconnu-1816278-7.php

Un corps calciné retrouvé près d’une poubelle à Arras

Un corps calciné a été retrouvé par les pompiers près d’une poubelle en feu à proximité d’un cours d’eau d’Arras dans la nuit de vendredi à samedi.
«Quelqu’un a été retrouvé vers minuit à moitié carbonisé (...) à proximité du quai d’un cours d’eau d’Arras», a indiqué le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) du Pas-de-Calais.
Le corps a été laissé à disposition des pompes funèbres, a-t-on précisé sans pouvoir donner davantage de précisions quant aux causes et aux circonstances de la calcination. Le procureur de la République s’est rendu sur place.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/01/31/un-corps-calcine-retrouve-pres-d-une-poubelle-a-arras

vendredi 30 janvier 2015

Mystérieuse tentative d'homicide au Pont-de-Beauvoisin

À l'origine de cette tentative d'homicide, un différend dont l'objet n'a pas été précisé par les gendarmes. Les faits se sont produits ce vendredi 30 janvier à 1h25 du matin sur la commune de Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Pour une raison inconnue, l'auteur des coups de feu a pris pour cible le véhicule où se trouvait la victime. Blessée au visage, celle-ci a pu malgré tout prévenir les secours et se rendre à l'hôpital par ses propres moyens.

Les gendarmes de la Tour-du-Pin ont interpellé trois personnes à 7h15. Le Parquet de Bourgoin-Jallieu a demandé l'ouverture une enquête.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/01/30/mysterieuse-tentative-d-homicide-au-pont-de-bonvoisin-643955.html

Landes : une octogénaire récupérée alors qu'elle errait au milieu de la 2x2 voies

Une dame de 83 ans, habitant Pontonx-sur-l'Adour, dans les Landes, a été secourue ce jeudi matin par un jeune automobiliste, alors qu'elle s'était perdue au beau milieu de la deux fois deux voies RD824, qui relie Dax à Mont-de-Marsan.
Le jeune homme qui se rendait à son travail, a réalisé avec stupeur en doublant des véhicules, qu'il avait  frôlé une personne âgée blottie contre la rambarde de sécurité. "J'ai alors appelé la Gendarmerie avec mon portable", raconte l'intéressé.
 
"Ils m'ont dit qu'ils avaient déjà été alertés et venaient d'envoyer une patrouille. Ils m'ont conseillé de ne rien faire mais je leur ai dit que j'allais quand même chercher cette dame pour ne pas la laisser plus longtemps en danger"
 
"Je me suis dirigé vers la vieille femme toute tremblante et paralysée par la peur. Après l'avoir portée et aidée à traverser les voies, je l'ai recueillie dans ma voiture et je suis sorti de la voie rapide pour attendre les forces de l'ordre. Les Gendarmes sont arrivés 15 minutes plus tard environ.
Ils m'ont précisé que les appels avaient été nombreux pour signaler cette personnes en détresse, sans même que ces automobilistes n'aient eu le bon sens de s'arrêter. Cela m'a un peu interloqué et choqué. Comment auraient-ils réagi si cette octogénaire avait été leur mère ou leur grand-mère?"
Le jeune sauveteur anonyme a sans doute évité un drame. Totalement affolée, l'octogénaire a ensuite raconté aux Gendarmes qu'elle était partie de chez elle à pied dès 7 heures, pour faire ses courses à Dax.
Les forces de l'ordre l'ont ramené à son domicile mais ont pris soin de faire un signalement aux services sociaux et à la famille afin que cette dame ne se remette pas en danger.

http://www.sudouest.fr/2015/01/29/landes-une-femme-de-83-ans-recuperee-alors-qu-elle-errait-au-milieu-de-la-route-1813872-3452.php

Un chauffard arrêté après 3 mois de traque

Un adolescent avait été renversé début octobre à Toulouse. Le chauffard, qui avait pris la fuite, a été interpellé mardi. Présenté à la justice hier, cet homme de 23 ans sera jugé au mois de mars.
C'était un vendredi d'octobre, en milieu d'après-midi. Lucas, 13 ans, marchait rue de Cugnaux à Toulouse quand il a été percuté par une voiture qui arrivait derrière lui. Projeté au sol, l'adolescent a passé de longues semaines à l'hôpital, victime de multiples fractures (côtes, clavicule), de traumatismes et d'un pneumo-thorax. Après le choc, le conducteur, responsable de l'accident ne s'est même pas arrêté et a rapidement disparu.
«On n'avait rien ou presque, juste un signalement d'une voiture, peut-être une Polo», se souvient un enquêteur de la brigade des accidents, au commissariat central. Malgré un appel à témoin, aucune trace du chauffard. En revanche, l'incendie volontaire d'une Volkswagen Polo, deux jours après l'accident, a intéressé les enquêteurs. La propriétaire avait signalé le vol de sa voiture la veille. Un hasard ? Les policiers ont vite trouvé cette coïncidence «particulière» et ils ont alors multiplié vérifications et investigations.

Sans permis…

Un travail de fond qui a permis de placer en garde à vue la propriétaire de la Polo début janvier. Cette femme de 28 ans a fini par avouer, non sans de longues réticences, avoir signalé le vol de son véhicule à la demande de son compagnon… Un homme de 23 ans sans réel antécédent judiciaire mais qui conduisait sans permis de conduire. Les policiers ont eu du mal à le «loger» dans le quartier de la gare qu'il fréquentait.
«On a fini par distribuer sa photo à tous les services», prévient un proche de l'enquête. Méthode gagnante. Mardi, une patrouille de la brigade anticriminalité a repéré le suspect place Belfort. Placé en garde à vue, ce garçon de 23 ans a vite reconnu sa responsabilité dans l'accident. Hier il a été présenté au parquet et, dans la foulée, présenté devant le tribunal correctionnel dans le cadre des comparutions immédiates.
Comme il en a la possibilité, il a demandé un délai pour préparer sa défense. Son avocat, Me Alexandre Martin, a obtenu son placement sous contrôle judiciaire dans l'attente de l'audience fixée au mois de mars. Une décision qui surprit la famille de la jeune victime.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/30/2040052-un-chauffard-arrete-apres-3-mois-de-traque.html

jeudi 29 janvier 2015

Dordogne : trois blessés dans un accident de la route à Mescoules

Un accident de la circulation impliquant deux véhicules a fait trois blessés, mercredi, peu après 11 h 30
Il a eu lieu au carrefour de la D15E et de la D933. Il semble qu'un refus de priorité soit à l'origine de l'accrochage.
Dans le premier véhicule, se trouvaient une femme de 43 ans et sa fille de 4 ans, originaires de Razac-d'Eymet, non loin de là. La petite est sortie indemne.
Dans le second véhicule, qui circulait sur le 933 en direction de Bergerac, un couple, 61 et 68 ans, a également été blessé. Leur petite-fille de 8 ans, qui se trouvait à l'arrière, n'a subi aucun dommage.
Les trois blessés ont été évacués vers l'hôpital de Bergerac.
http://www.sudouest.fr/2015/01/29/dordogne-trois-blesses-dans-un-accident-de-la-route-a-mescoules-1813404-1980.php

Méningite à Isola 2000: un homme dans un état sérieux

Un homme de 31 ans, agent des remontées mécaniques à Isola 2 000, était toujours dans le coma ce mercredi après le diagnostic de la méningite.
« Nous avons géré cette situation avec l''Agence régionale de santé (ARS), note le maire Jean-Marie Bogini. Les personnes qui ont été en contact ont pris des médicaments et nous avons doublé avec des vaccins », poursuit le premier magistrat très affecté par cette nouvelle. « Tous ses collègues ont subi un choc ».
Quelles mesures mises en place ?
L'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) a pris toutes les mesures nécessaires et habituelles pour protéger les personnels comme les estivants et maîtriser le risque de transmission de la maladie au sein de la population.
Dans un communiqué, l'agence relate le déroulé des faits et des mesures.«Le 22 janvier 2015, une personne travaillant à la station a présenté les premiers signes d'une infection invasive à méningocoque. Elle a été transférée le 24 janvier à l'hôpital Saint-Roch à Nice et prise en charge en service de réanimation. Son état de santé reste très préoccupant. Dès le 22 janvier l'ARS est intervenue pour identifier et protéger les proches de la personne malade et prendre toutes les mesures contre la propagation éventuelle de la bactérie. Ainsi, quatorze personnes, essentiellement des personnels de la station, se sont vues proposer un traitement antibiotique préventif. Les personnes ayant assuré les soins ont également bénéficié du même traitement préventif. La personne malade étant atteinte du méningocoque de type C, la vaccination a été proposée à onze personnes au sein de l'entourage proche du patient.
«Aucun nouveau cas d'infection invasive à méningocoque n'a été identifié sur la commune ».
Infection des méninges
La méningite est une infection des enveloppes entourant le cerveau, les méninges, causée par plusieurs types de virus, de bactéries, ou de champignons.
Les méningocoques constituent les causes majeures de méningites aiguës.
La méningite à méningocoque survient généralement dans la petite enfance et chez le jeune adulte.
Elle associe le plus souvent un syndrome infectieux (fièvre, maux de tête violents, vomissements) et un syndrome méningé (raideur de la nuque, léthargie, troubles de la conscience, voire coma).
Les méningocoques se transmettent par des contacts étroits (moins d'un mètre), directs et prolongés (plus d'une heure), via les sécrétions naso-pharyngées.
Une victime à Cannes : une méningite suspectée
En début de semaine, une jeune femme de 24 ans est décédée à son domicile cannois.
La victime présentait des symptômes similaires à une méningite.
Des analyses sont en cours afin de déterminer les causes exactes de cette mort foudroyante.
http://www.nicematin.com/isola/meningite-a-isola-2000-un-homme-dans-un-etat-serieux.2082378.html

mercredi 28 janvier 2015

Incendie dans une maison de retraite

Selon le Parisien, un incendie dans une maison de retraite a fait un mort, une femme de 73 ans, ainsi que six blessés légers, dans le 3e arrondissement de Paris. Les pompiers ont été appelés dans la nuit de mardi à mercredi pour un sinistre dans un studio de 20 m2. Une enquête a été ouverte.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/28/97001-20150128FILWWW00282-incendie-dans-une-maison-de-retraite.php

Lot-et-Garonne : l'homme renversé mardi par une voiture est décédé

Âgé de 67 ans et originaire de la commune du Passage-d'Agen, l'homme renversé par un véhicule alors qu'il se promenait avec son épouse sur la commune d'Estillac, est décédé mardi soir, peu après 21 heures. Son épouse, âgée quant à elle de 66 ans, est toujours dans un état grave mais stable.
L'accident s'est produit, hier mardi, à 17 heures, sur le chemin de la Justice, à Estillac. Un véhicule a percuté un couple de Passageois qui s'y promenait.
La femme, âgée de 66 ans, avait été hospitalisée à Agen. Tout comme son mari, âgé de 67 ans, et dont l'état de santé semblait déjà plus préoccupant. En effet, à l'arrivée des pompiers, l'homme qui souffrait de plusieurs traumatismes, avait perdu conscience et se trouvait en arrêt cardiaque. Les secours étaient parvenus à le réanimer, sans pour autant pouvoir se prononcer sur son pronostic vital.
gendarmes n'ont pas encore pu auditionner les deux jeunes hommes, en état de choc
À l'heure de l'accident, il faisait encore jour.© Photo photo Émilie Drouinaud

Enquête en cours

À bord du véhicule, se trouvaient deux jeunes demeurant à Estillac et Layrac. Ni le conducteur, jeune majeur, ni son passager, âgé de 17 ans, n'ont pu expliquer les raisons de ce drame. Le dépistage d'alcoolémie pratiqué sur le conducteur s'est révélé négatif. Mardi en début de soirée, les gendarmes n'avaient pas encore pu auditionner ces deux jeunes hommes, transportés à l'hôpital Saint-Esprit, choqués par les faits qui venaient de se dérouler.
L'enquête cherchera à déterminer les circonstances de cet accident, survenu sur une petite voie sans trottoir, traversant les champs et bordée de quelques maisons, située à la frontière du Passage-d'Agen et d'Estillac.

Cinquième décès sur les routes depuis le 1er janvier

Depuis le début de l'année, il s'agit du cinquième accident mortel qui touche le Lot-et-Garonne. Le dernier décès remonte à la journée du 19 janvier où un jeune conducteur avait percuté un arbre sur la commune de Condezaygues. Jeudi 15 janvier, un homme de 25 ans avait déjà perdu la vie lors d'un accident sur la commune de Bourlens. Le 12 janvier, c'est un homme en fauteuil roulant qui était renversé à Tonneins. Il n'avait pas survécu, lui non plus, à ses blessures. Le 7 janvier, un homme de 69 ans était décédé sur la route d'Estillac.

http://www.sudouest.fr/2015/01/28/deux-promeneurs-renverses-1811757-3603.php

Laurence, la sage-femme qui a sauvé la vie du petit Ange à Nice

Pour avoir pratiqué un massage cardiorespiratoire, cette sage-femme de la PMI Lyautey a sauvé la vie de ce bébé cyanosé. Un acte qui lui a valu la médaille d’honneur du département
Maman de trois enfants, Audrey Biscini, 30 ans, était venue, jeudi dernier, avec son dernier né, au centre de protection maternelle et infantile (PMI) de son quartier, avenue Lyautey, service dépendant du conseil général des A.-M., pour une consultation de puériculture.
Avec pesée et prise de mensurations, pour vérifier la croissance d'Ange, ce tout petit bonhomme de trois mois, né grand prématuré. Une visite ordinaire qui aurait pu tourner au drame sans la réactivité du personnel et le sang-froid de la sage-femme Laurence Stalla-Mabed.
En voyant le bébé « tout bleu » dans les bras de sa maman en détresse, elle s'est précipitée sur lui pour le réanimer. Un geste décisif qui a sauvé la vie de ce petit Ange.
« Aidez-moi ! »
Quatre jours après cette intervention in extremis, tous les protagonistes étaient réunis, hier matin, à la PMI Lyautey en fête pour la visite du président du conseil général, Eric Ciotti. Tout en saluant « le professionnalisme » de l'équipe, il a remis la médaille d'honneur du département à Laurence Stalla-Mabel, cette sage-femme si réactive, devant la maman d'Ange très émue.
« C'est grâce à cette dame que mon fils est en vie aujourd'hui. » Les larmes dans la voix, Audrey raconte alors sa détresse. Son angoisse, lorsque jeudi dernier, en poussant la porte de cette PMI, elle s'aperçoit que son bébé était sans réaction.
« J'avais beau lui tapoter le dos, il était inerte dans mes bras,souffle-t-elle. C'est ce que j'ai dit à Crystelle, la secrétaire : "aidez-moi, mon bébé ne répond plus".»
« Les quatre plus longues minutes de ma vie »
Ni une, ni deux, cette dernière appelle Laurence, la sage-femme, qui passant justement à l'accueil, aperçoit le bébé d'Audrey. « Il était quasi-violet, signe d'une cyanose grave. D'un arrêt cardiorespiratoire. »
Se saisissant d'Ange, Laurence lui pratique un massage cardiaque, tout en lui insufflant de l'air dans le nez pour le ventiler. « C'est par le nez que les nourrissons respirent. »
Autour d'elle, l'équipe se mobilise pour l'aider et appeler le SAMU.
Malgré ses trente-trois ans d'expérience, commence pour Laurence, « les quatre plus longues minutes de ma vie. Des réanimations postnatales, j'en ai faites, mais pas dans ces conditions,avoue-t-elle.Tout en lui faisant un massage cardiaque, je lui répétais sans cesse "allez, bébé, reviens". Puis son cœur est reparti, une fois, puis deux... C'était gagné. »
« Une deuxième naissance »
Quelques instants plus tard, le SAMU prenait le relais pour transporter le petit Ange aux soins intensifs de l'hôpital Lenval, où depuis, il va bien.
«À la fin de la semaine prochaine, mon fils quittera l'hôpital. Mais avant de rentrer à la maison, nous viendrons vous voir,assure Audrey, la voix entrecoupée de larmes de bonheur. Vous toutes, maintenant, faites partie de notre famille. Pour Ange, vous êtes toutes ses Tatas. »
Audrey et son mari Sébastien, employé à la Métropole, n'oublieront jamais. À leurs yeux, cet accident, la mobilisation du personnel, l'intervention décisive de Laurence, la bonne fée d'Ange, représentent « comme une deuxième naissance » de leur fils.
Quant à la médaille d'honneur, elle a déjà trouvé sa place : « sur mon bureau, précise Laurence, pour la partager avec toute l'équipe de la PMI. »

http://www.nicematin.com/nice/laurence-la-sage-femme-qui-a-sauve-la-vie-du-petit-ange-a-nice.2079346.html

Besançon: écroué pour le meurtre d'un voisin

Un homme de 20 ans suspecté d'avoir mortellement poignardé un voisin venu lui demander de faire moins de bruit a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi soir à Besançon, a-t-on appris de source judiciaire. Le meurtrier présumé reconnaît être l'auteur du coup, mais il dit que la victime, âgée de 60 ans, l'a menacé avec un objet en métal et qu'elle s'est empalée sur l'arme, a précisé le procureur de Besançon, Edwige Roux-Morizot.

L'un des frères du principal suspect a par ailleurs été mis en examen pour "complicité d'homicide volontaire", et écroué également. Un deuxième frère, poursuivi pour "non-assistance à personne en danger", a été laissé libre sous contrôle judiciaire, a précisé une autre source judiciaire. Les faits ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h30, dans le quartier sensible de Planoise, à Besançon. La victime a frappé à la porte de son voisin, qui faisait une fête, pour lui demander de faire moins de bruit.

Une altercation a éclaté et le sexagénaire a appelé la police. En descendant au pied de l'immeuble pour attendre les policiers, il a rencontré les occupants de l'appartement et il a reçu un seul coup de couteau mortel au niveau du coeur. La victime a été transportée par les secours au CHRU de Besançon où elle est décédée. Un couteau pouvant correspondre à l'arme du crime a été retrouvé sur les lieux de l'agression. Les policiers ont interpellé cinq personnes au total, dont deux femmes qui ont été remises en liberté

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/27/97001-20150127FILWWW00561-besancon-ecroue-pour-le-meurtre-d-un-voisin.php

mardi 27 janvier 2015

Nord : un an de prison pour avoir abandonné son bébé dans les toilettes

L'affaire sous fond de secret familial avait fait grand bruit dans la région. Une jeune femme de 18 ans a été condamnée mardi à Valenciennes (Nord) à quatre ans de prison dont trois avec sursis pour avoir abandonné son nouveau-né vivant dans une cuvette de toilettes de salle des fêtes le 22 juin 2013.
La jeune femme, poursuivie pour tentative d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans, avait expliqué à l'audience avoir agi par crainte d'être «éjectée de la cellule familiale», selon son avocat. «Elle savait qu'elle était enceinte mais cela ne se voyait pas», a-t-il souligné: «Elle n'a jamais osé avouer qu'elle était enceinte».

Le bébé avait survécu par miracle

Elle avait été interpellée quelques jours après avoir mis au monde un petit garçon - prénommé depuis Alban - dans les toilettes de la salle des fêtes de Raismes (Nord) où elle participait à la fête de l'école de sa petite soeur. Le bébé, dont la température corporelle atteignait à peine 26 degrés et qui a survécu, avait été découvert par un employé municipal et hospitalisé. Sa mère avait reconnu les faits.

Le tribunal a ordonné le retrait de l'autorité parentale et a assorti la période de sursis d'une mise à l'épreuve de deux ans, contre trois ans requis par le parquet à l'audience du 7 novembre. Le juge a également prononcé une obligation de soins, de travail ou de formation et d'indemnisation avec une provision de 5000 euros en attendant les résultats d'une expertise de l'enfant.

«Cette décision m'apparaît juste et empreinte d'humanité», a commenté l'avocat de la jeune femme, Me Eric Tiry. «Cette décision va être acceptée par ma cliente qui a compris aujourd'hui la mesure de la gravité de son geste», a-t-il déclaré.


http://www.leparisien.fr/nord-pas-de-calais/nord-un-an-de-prison-pour-avoir-abandonne-son-bebe-dans-les-toilettes-27-01-2015-4483319.php

Il blesse une policière à coups de barre de fer

Une jeune policière a été blessée d'un coup de barre de fer, dans la nuit de lundi à mardi à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), asséné par un automobiliste qu'elle tentait d'appréhender et qui a pris la fuite, selon une source policière.

Un peu plus tôt, l'homme avait forcé un barrage de police mis en place dans la cadre d'une opération de dépistage systématique d'alcoolémie à Saint-Nazaire. Pris en chasse par un véhicule de police, l'automobiliste avait fini par abandonner son véhicule, et avait poursuivi sa course à pied, poursuivi par deux gardiens de la paix. Alors que ces derniers tentaient de l'interpeller, il avait assèné un coup de barre de fer à une jeune policière.

Conduite au centre hospitalier de Saint-Nazaire, la jeune femme a été placée en observation pour la nuit, selon la même source. Rapidement identifié, l'auteur présumé des faits, déjà connu des services de police, était toujours recherché ce mardi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/27/97001-20150127FILWWW00230-il-blesse-une-policiere-a-coups-de-barre-de-fer.php

SDF tuée à coups de planche : il voulait lui faire mal mais surtout pas la tuer

Hier matin a débuté, devant la cour d'assises, le procès de Bernard Ogando, un jeune SDF qui avait tué une jeune femme, SDF elle aussi, à coups de planche.
Il est arrivé dans le box avec un air fatigué, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte. Manifestement, Bernard Ogando est sous calmants. Ce qu'il explique : «J'ai un traitement de substitution à la méthadone. J'ai aussi des neuroleptiques et des somnifères». Ça se voit. Le jeune homme de 24 ans s'exprime avec quelques difficultés, d'une voix pâteuse. Mais il est clair dans ses déclarations. Le 24 juin, lors des fêtes de Tarbes, Ogando rencontre par hasard Dominique Descors, dite Dom, et ses amis, sur la place du Foirail, en soirée. Dès qu'il l'aperçoit, Ogando «voit rouge», ramasse une planche de palette qui traînait à côté d'un manège, et frappe violemment Dom sur le côté. Il assène ensuite un violent coup sur la tête de Mike, le copain de Dom, venu la secourir (voir nos précédentes éditions). Dans la matinée qui suit, Dom est prise de vomissements, puis fait une série de malaises. Ses amis décident, vers 13 heures, d'appeler les secours. Dom est conduite à l'hôpital : hélas, elle y décédera le lendemain matin, à 6 h 30. La rumeur de ce décès se répand très vite dans le petit monde des SDF et des bénévoles qui les entourent. C'est une bénévole des Restos du cœur qui va alerter la police. Elle raconte qu'il y a quelques mois, en février, Ogando était venu aux Restos, avait insulté, menacé d'un jet de canette. La retraitée va le raconter à la barre : «ça m'a fait très peur. Il était tout près de moi, il hurlait et il menaçait, complètement surexcité. Il y avait de l'alcool, mais pas que ça. C'est Dom qui s'est interposée. Avec ses amis, ils l'ont ceinturée et éloigné. Après, je ne sais pas ce qui s'est passé vraiment.» Après, ce sont les autres qui vont le raconter : Dom a «engueulé Bernard et elle lui a mis une claque dans la gueule. Et elle lui a dit que s'il ne se cassait pas, il allait recevoir une branlée». Bernard Ogando cède, mais la mort dans l'âme, brûlé d'humiliation d'avoir été remis à sa place «par une femme». Il va le confirmer dans le box. Alors, quand il la recroise en juin, il explose. «C'est vrai que j'ai vu rouge quand je l'ai croisée. J'ai tapé. C'est vrai que je voulais la taper, lui faire mal, après qu'elle m'avait vexé. Je voulais faire mal, mais surtout pas la tuer, ça non.» Bernard Ogando va raconter sa vie à la cour. Une vie pas très reluisante, avec un père violent, alcoolique et fumant force pétards. Une éducation pour les enfants qualifiée de «post-soixante-huitarde» par le président Bobille. Une enfance finalement ravagée, ballottée de foyer en foyer, débouchant très vite sur l'alcool et les stups : cannabis, héroïne, coke… Ce qui justifie ses actes, selon lui. A quoi le président rétorque : «Si ça peut en partie expliquer, cela ne saurait excuser. Et d'autre part, l'alcool et des drogues ne sont pas des circonstances atténuantes, bien au contraire». En fin d'après-midi, les amis sont venus décrire Dom. Et il en ressort un trait dominant : une brave fille, avec un caractère fort. Quelqu'un de juste. «Elle ne méritait pas ça. J'ai du mal à imaginer que je ne vais plus la voir. Plus jamais».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/27/2037050-il-voulait-lui-faire-mal-mais-surtout-pas-la-tuer.html

lundi 26 janvier 2015

Rouen : après une course poursuite avec la police, ils brûlent leur véhicule

Ce lundi 26 janvier vers 3h00, une brigade de police secours intervient pour une tentative de vol dans un commerce à Rouen. Après avoir sectionné la grille du magasin, deux individus tentent de forcer, avec un pied de biche, la porte de la boutique de luxe Hermès située rue du change. A la vue des policiers, prévenus par la société de sécurité du magasin, les malfaiteurs parviennent à rejoindre leur voiture pour fuir la police.

Commence alors une course poursuite dans les rues de Rouen. Leur véhicule, une BMW, roule à vive allure sur la chaussée glissante. Le conducteur grille plusieurs feux rouges et emprunte les voies réservées aux TEOR. Les individus auraient même lancé des briques en direction des véhicules de police.

La course poursuite continue au niveau des quais en direction de l’A150. Une voiture de police est placée au niveau de l’avenue du Mont Riboudet pour faire barrage. La voiture des malfaiteurs fait alors demi-tour et les policiers la perdent de vue au niveau du quai du Havre. Vers 4h00, la BMW est retrouvée incendiée à Grand-Quevilly.

Au total, ce sont quatre véhicules de police qui tentent de stopper es deux malfaiteurs, toujours recherchés ce lundi (26 janvier). L’enquête est menée par la brigade de sûreté départementale.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2015/01/26/rouen-apres-une-course-poursuite-avec-la-police-ils-brulent-leur-vehicule-640365.html

Chelles : le corps d’un homme trisomique découvert au domicile de son père décédé

Macabre découverte ce samedi à Chelles, en Seine-et-Marne. Une société de nettoyage a découvert samedi le corps d’un homme de 40 ans, trisomique, dans l’appartement qui appartenait à son père, un homme de 74 ans décédé début janvier, rapporte Le Parisien.
C’est une histoire assez mystérieuse. Tout a commencé par le décès d’un homme début janvier. Alors que les agents de nettoyage venaient s’occuper de son appartement ce week-end, ils sont tombés sur le corps de son fils. Cet homme atteint de trisomie 21 était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis la mort de son père.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux et une autopsie devrait être réalisée pour déterminer les circonstances exactes du décès.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/26/2036609-chelles-corps-homme-trisomique-decouvert-domicile-pere-decede.html

dimanche 25 janvier 2015

En Haute-Savoie, une randonneuse britannique portée disparue a été retrouvée morte à Montriond

Le corps sans vie d'une randonneuse britannique, âgée de 55 ans, a été retrouvé cette nuit vers minuit à proximité de la barre rocheuse d'Ardent à Montriond en Haute-Savoie. Elle était portée disparue depuis samedi midi. Le dispositif de recherches a été déclenché à 16 heures par la gendarmerie.
Le corps de la randonneuse britannique, âgée de 55 ans, portée disparue depuis samedi midi sur la commune de Montriond, a été retrouvé cette nuit vers 00h45 à l'aplomb de la barre rocheuse d'Ardent. Elle a fait une chute mortelle alors qu'elle se baladait en raquettes.

Partie seule samedi matin du télécabine d'Ardent pour une journée de marche, la victime originaire du Royaume-Uni n'a pas retrouvée hier midi son mari comme prévu. C'est donc ce dernier qui a donné l'alerte.

Les secours déployés sur place - le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix, assisté d'un hélicoptère et d'une équipe cynophile - ont retrouvé son corps sans vie à proximité de la barre rocheuse de l'Ardent cette nuit.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/01/25/en-haute-savoie-une-randonneuse-britannique-portee-disparue-ete-retrouvee-morte-montriond-639673.html

Milly-sur-Thérain : un blessé grave dans un accident

Un accident de la circulation s’est produit samedi soir à Milly-sur-Thérain, au nord de Beauvais (Oise). Vers 23 heures, alors qu’il roulait sur la D 901, un jeune homme de 24 ans a perdu le contrôle de sa BMW série 3, il a fini sa course dans un champ après avoir effectué plusieurs tonneaux sur une centaine de mètres.

Dans un état très grave, le conducteur originaire de Saint-Léger-en-Bray a été transporté au centre hospitalier d’Amiens (Somme).

http://www.leparisien.fr/oise-60/milly-sur-therain-un-blesse-grave-dans-un-accident-25-01-2015-4477129.php

Un chauffeur de bus agressé

Un chauffeur de bus de la commune de Colomiers a été agressé, vendredi, par trois individus. Une altercation verbale, sur fond de moqueries, aurait d'abord eu lieu entre les protagonistes. L'un des trois usagers, énervé, s'en est pris au chauffeur du bus auquel il a porté des coups de poing. L'homme a été blessé et a dû être secouru. Il s'est vu prescrire quatre jours d'interruption totale de travail. De leur côté, les services de police chargés de l'enquête ont interpellé plusieurs personnes. L'une d'entre elles a reconnu les faits en indiquant que la victime était le premier à avoir porté des coups. À l'issue de sa garde à vue, il a reçu une convocation devant le tribunal de police.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/25/2036033-un-chauffeur-de-bus-agresse.html

samedi 24 janvier 2015

Une Auscitaine soustrait ses enfants à leur père

Une Auscitaine a organisé une expédition avec plusieurs personnes pour récupérer ses enfants qu'elle «partage» au niveau de la garde avec leur père, domicilié dans le Pays basque. Qui a porté plainte pour violences. Les faits se sont déroulés devant l'école des enfants.
Les faits se sont déroulés jeudi matin dans le Pays basque. La petite commune de La Bastide-Clairence, où vit un millier d'habitants dans les Pyrénées-Atlantiques, a été le théâtre d'un fait divers sur fond de séparation difficile, révélé par nos confrères de Sud Ouest. Il s'agit d'un différend au sein d'un ancien couple qui se livre une guerre sans merci pour la garde des enfants, âgés de 4 et 7 ans.
La mère, environ 40 ans, est domiciliée à Auch, le père dans le Pays basque. Estimant qu'il ne lui avait pas «rendu» les enfants à temps, eu égard au calendrier défini par le juge pour enfants du tribunal correctionnel d'Auch, elle a organisé une expédition avec plusieurs personnes pour venir les récupérer. Manu militari. Et ce devant l'école et en présence de témoins.

Tous interpellés, tous libérés

Le père a déposé plainte pour violences, évoquant même un gazage à la bombe lacrymogène. Au nombre de six ou sept, les individus, dont deux femmes, sont âgés entre 40 et 60 ans. Ils ont tous été interpellés peu avant midi au péage d'Artix, toujours dans les Pyrénées-Atlantiques, par le peloton motorisé de la gendarmerie locale. «Une fois que l'alerte a été donnée, ils ont été rapidement interceptés et placés en garde à vue. Tous ont été libérés hier soir (jeudi, N.D.L.R.). Et il est certain que ça a eu un retentissement local dans cette petite commune…», indique Samuel Vuelta-Simon, le procureur de Bayonne, saisi pour les faits présumés de violence commis sur le père.

Les enfants ne voulaient pas rentrer chez leur mère

La dimension familiale au sujet de la garde étant entre les mains du tribunal d'Auch. «Suite à ce qu'il s'est passé, le juge pour enfants a ordonné le placement des petits chez leur père», indique Pierre Aurignac, le procureur.
Car en réalité, il ressort que ce sont les enfants eux-mêmes qui ne voulaient pas rentrer à Auch évoquant, entre autres, le fait que leur mère ne s'occuperait pas d'eux, leur préférant son nouveau concubin. Pas d'histoire de violences, ou pire encore, mais les petits seraient «livrés à eux-mêmes» d'après le procureur. Une enquête des services sociaux avait d'ailleurs été diligentée en ce sens pour évaluer l'environnement le plus serein pour eux. «Il ressort clairement qu'ils sont en sécurité chez leur père, précise Pierre Aurignac. Ce qui ne veut pas dire non plus qu'ils ne font pas l'objet de certaines manipulations d'un côté comme de l'autre. Mais là, c'est allé loin...»
Désormais, le juge pour enfants va recevoir les deux parties pour décider des suites à donner au dossier. «Il faut dépassionner les débats : les parents s'étripent mais ce sont les enfants qui en souffrent», déplore le magistrat auscitain. En l'état, pas question de parler d'enlèvement sur le plan juridique, étant entendu que les deux parents ont l'autorité parentale : ils étaient en garde partagée. Mais il n'est pas certain que cet épisode joue en la faveur de la mère.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/24/2035586-une-auscitaine-soustrait-ses-enfants-a-leur-pere.html

Un jeune homme suspecté de la séquestration d’un hémiplégique sexagénaire

L’affaire remonte au 6 octobre dernier. Ce jour-là, vers 15 heures, rue des Aciéries, un homme de 67 ans, hémiplégique met en route sa Peugeot 306, lorsqu’un homme menaçant surgit.
Le sexagénaire est placé sans ménagement sur la banquette arrière et l’homme démarre. Il roule une vingtaine de minutes ainsi avant de s’arrêter dans un chemin forestier, sur la commune de La Tour-en-Jarez. Là, le sexagénaire est abandonné au sol et son agresseur s’enfuit au volant de sa voiture. C’est une automobiliste qui, ayant entendu ses appels au secours, viendra porter assistance à la victime.
Le suspect est incarcéré pour une autre affaire
L’affaire rebondit le 7 novembre, lorsqu’on retrouve la Peugeot volée passage du Pré-des-soeurs (quartier Vivaraize) à Saint-Étienne. La police la passe au peigne fin et en extrait un profil ADN qui la conduira, ces derniers jours, à un individu incarcéré depuis quelques semaines, pour une autre affaire, à la maison d’arrêt de La Talaudière.
Il s’agit d’un homme âgé de 23 ans, demeurant à La Ricamarie. Il est bien connu des services de police. 
Le suspect aurait dû être jugé vendredi après-midi en comparution immédiate devant la troisième chambre correctionnelle pour « vol en récidive, arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivi d’une libération avant le septième jour et violences sur personne vulnérable ». Mais, comme la loi le lui permet, il a demandé et obtenu un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a renvoyé l’examen de ce dossier au 27 février.
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/01/24/un-jeune-homme-suspecte-de-la-sequestration-d-un-hemiplegique-sexagenaire

vendredi 23 janvier 2015

Saint-Maur : deux blessés graves lors d’un accident de la circulation

C’est vraisemblablement un malaise du conducteur qui a provoqué ce grave accident de la circulation. Ce jeudi peu avant 23 heures, une voiture a percuté plusieurs véhicules en stationnement à l’angle de la rue du Four et du boulevard Maurice-Berteaux à Saint-Maur mais également un piéton.

Ce dernier et le conducteur de la voiture âgé de 65 ans ont été hospitalisés dans un état très grave. Leur pronostic vital était engagé jeudi soir. La passagère de la voiture souffre d’une fracture de la jambe. « La collision a été tellement forteque les véhicules étaient très éloignés les uns des autres », rapporte un riverain, arrivé sur place peu après l’accident
http://www.leparisien.fr/saint-maur-des-fosses-94100/saint-maur-deux-blesses-graves-lors-d-un-accident-de-la-circulation-23-01-2015-4472643.php

Carcassonne : un ex-légionnaire interpellé après avoir menacé "de faire exploser" la mosquée

Un périmètre de sécurité a été instauré ce vendredi midi autour d'un véhicule suspect stationné non loin de la mosquée de Carcassonne, après l'interpellation d'un ex-légionnaire.
"L'homme a menacé de faire exploser la mosquée. La police l'a interpellé à proximité et un périmètre de sécurité a été mis en place", a indiqué la préfecture de l'Aude.
Le service de déminage était sur place vers 14h. La police a confirmé qu'un homme avait été "conduit dans (ses) services", sans être en mesure de donner plus de précision.
http://www.sudouest.fr/2015/01/23/carcassonne-un-ex-legionnaire-interpelle-apres-avoir-menace-de-faire-exploser-la-mosquee-1807047-6093.php

Arbonne-la-Forêt : les escrocs piègent une retraitée et lui dérobent 5000 €

La retraitée de quatre-vingt-quatre ans d’Arbonne-la-Forêt, n’y a vu que du feu. En ouvrant sa porte jeudi dans la matinée, à une femme qui se dit employée de mairie, elle l’a cru. L’intruse, fort aimable, lui a expliqué qu’elle intervenait dans le cadre d’une enquête sur ses habitudes de vie.

L’octogénaire a répondu aux questions. Et c’est au cours de l’entretien que deux hommes se présentent à son domicile. Ils se disent policiers. D’ailleurs pour la rassurer, ils lui présentent des cartes de police tricolores. Ils lui indiquent qu’il y a de nombreux vols dans le quartier et lui montrent une assiette. Ils lui demandent si elle lui appartient. En fait, l’objet avait été subtilisé au préalable par la fausse employée de mairie qui l’avait discrètement remis à ses deux complices. .
Le piège est en place. Aussi lorsque les faux policiers l’invitent à regarder dans sa chambre pour s’assurer qu’on ne lui a rien volé de plus, l’occupante des lieux les précède et montre que les 5000 € en numéraires qu’elle a mis de côté sont bien là. Ils s’en saisissent sous prétexte que des empreintes peuvent être trouvées sur les billets. «Il faut donc les analyser», assurent-ils à la vieille dame. Promis, dès que les vérifications seront faites, elle récupérera son argent. D’ailleurs à 13 h 30, un équipage de police se présentera ce même jour à son domicile pour qu’elle vienne porter plainte.
La retraitée attend alors sagement l’heure du rendez-vous. Mais en vain. Personne ne vient. C’est alors qu’elle décide d’alerter les gendarmes, qui vont lui dévoiler qu’elle a été victime d’une bande d’escrocs. Un bon réflexe mais trop tard. La gendarmerie lance donc un message d’alerte et surtout de vigilance auprès des personnes âgées. Elle recommande de ne pas laisser entrer n’importe qui à son domicile, de ne pas garder des sommes d’argent aussi importantes chez soi et surtout d’appeler le 17 Police Secours en cas de doutes.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/les-escrocs-piegent-une-retraitee-et-lui-derobent-5000-eur-23-01-2015-4472371.php

Epinal : tué pour une dette de 50 €

Epinal. Brahim Filali n’a que 23 ans et risque fort de passer les prochaines années derrière les barreaux. Il est soupçonné d’avoir tué d’un coup de couteau Djamel Khenchoul, 39 ans, lundi soir sur un trottoir au pied d’un immeuble de la rue Henri-Sellier à Epinal. Après 48 heures de garde à vue, Filali a été présenté hier après-midi à un juge d’instruction puis au juge des libertés et de la détention qui a décidé de sa mise en examen du chef d’homicide volontaire. Brahim Filali avait été interpellé au domicile de son père mardi en fin de matinée. Durant ces deux jours il a partiellement répondu aux questions des enquêteurs. Il reconnaît avoir été présent sur le plateau de la Justice lundi soir, avoir croisé Djamel Khenchoul qui lui devait de l’argent et avoir exigé qu’il le lui rende. Puis il l’a frappé mais soutient ne pas l’avoir tué. La victime n’a pas riposté.

Deux ADN sur le couteau

« C’est une agression à sens unique », selon Etienne Manteaux, le procureur de la République. Le mobile pourrait être lié à des contentieux sur fond de stupéfiants. La dette insignifiante : 50 €. L’arme retrouvée sur les lieux du drame, un couteau de cuisine volé quelques heures avant les faits dans un commerce du centre-ville d’Epinal, a été soumise à des analyses. Ces dernières ont permis de retrouver l’ADN de l’auteur présumé mais également le sang de la victime. L’autopsie du corps de Djamel Khenchoul a révélé un unique coup de couteau porté sur le haut de l’épaule gauche du haut vers le bas. La lame de 17 cm a, dans un premier temps, perforé le poumon et ensuite sectionné la crosse aortique entraînant une hémorragie interne fatale.
Hier en milieu d’après-midi, l’auteur présumé est ressorti du bureau du JLD l’air hagard. Il a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Il encourt 30 ans de réclusion. Son casier judiciaire fait état de dix mentions dont quatre pour des faits de violence qui lui ont déjà valu des peines d’emprisonnement. Car Filali est décrit comme « très très impulsif » par le procureur Manteaux. Hier dans les geôles du palais de justice d’Epinal, il a abîmé les murs de la cellule à grands coups de pied parce qu’une cigarette lui avait été refusée
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/01/23/tue-pour-une-dette-de-50

jeudi 22 janvier 2015

Trafic de drogue en Charente-Maritime : un 10e homme mis en examen

Un dixième homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi dans le cadre d'un vaste trafic de cannabis et de cocaïne mis au jour dans le département (Saintes, secteur de Rochefort et Île d'Oléron) mi-janvier.
Au cours des perquisitions, les militaires avaient saisi 360 pieds de cannabis, plusieurs kilogrammes d'herbe, de la cocaïne, 76000 euros en liquide et des armes à feu, dont deux mitraillettes Sten de la Seconde Guerre mondiale. Des montres de luxe ainsi que plusieurs véhicules avaient également été saisis.
Au sujet du cannabis, retrouvé à Contré près de Saint-Jean-d'Angély, une personne proche du dossier indique aujourd'hui que "c'est la première fois qu'une telle structure indoor est neutralisée dans le département voire dans la région".

Six personnes déjà incarcérées

Le 13 janvier, l'interpellation spectaculaire d'un convoyeur en gare de Saintes, en possession d'1,2 kg de cocaïne, avait déclenché les interpellations du responsable parisien de l'approvisionnement du réseau et de 23 revendeurs locaux.
Sur les neuf suspects mis en examen à l'issue de l'opération, six ont déjà été incarcérés et trois placés sous contrôle judiciaire. Un quatrième les a donc rejoints ce mercredi.
L'enquête avait débuté en avril 2014. Plus de 80 gendarmes du groupement de gendarmerie de Charente-Maritime ont pris part aux opérations avec des renforts de pelotons d'intervention et d'équipes cynophiles
http://www.sudouest.fr/2015/01/22/trafic-de-drogue-en-charente-maritime-un-10e-homme-mis-en-examen-1805596-1552.php

Le rédacteur en chef de France 3 pas assez réactif sera remplacé

Régis Poullain, rédacteur en chef de l’édition nationale du 12/13 de France 3, va être remplacé à la suite de son manque de réactivité le 7 janvier dernier, jour de l’attaque contre Charlie Hebdo, a déclaré France Télévisions.
L’horrible nouvelle venait juste de tomber, à la mi-journée. Quand tous les médias télévisés centraient leurs informations sur la tuerie qui venait de se produire dans les locaux de l’hebdomadaire satirique, le journal de France 3 avait décidé de ne pas modifier ses titres, axés sur les soldes et les baignades hivernales. « Il y a eu une erreur d’évaluation de la part du rédacteur en chef Régis Poullain », a estimé le directeur délégué à l’information en charge des rédactions de France 2 et France 3, Pascal Golomer. Le désormais ex-rédacteur en chef va occuper un autre poste au sein de la rédaction, et sera remplacé par Philippe Peaster, l’actuel rédacteur en chef adjoint du 19/20.

Un « crash éditorial » selon les syndicats

La directrice adjointe de la rédaction Agnès Molinier a également été « missionnée » « dans un rôle très opérationnel » pour aider l’équipe de rédaction en chef à la réalisation du journal. Il s’agit « d’agir pour qu’à l’avenir, la couverture de l’actualité soit à la fois plus complète, plus réactive et plus pertinente, quelle que soit l’édition », a affirmé Golomer.
Des syndicats ont dénoncé un « crash éditorial », et ont déposé un préavis de grève d’une heure pour obtenir les résultats de « l’enquête interne » sur le traitement de la tuerie pour l’édition nationale du 7 janvier. Selon eux, les journalistes et les dépêches de l’AFP « auraient permis de modifier le conducteur et de dérouler le journal à la hauteur de l’évènement ». La direction de France Télévisions va examiner en détails la couverture des évènements survenus entre le 7 et le 11 janvier par les rédactions de France 2, France 3 et Francetvinfo.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/22/2034226-redacteur-chef-france-3-assez-reactif-sera-remplace.html

SNCF : trafic coupé entre Paris et Rouen suite à une collision entre un camion et un train

La ligne Paris-Rouen va être coupée une grande partie de cette journée de jeudi après la collision entre un camion et un train de frêt.
Le trafic ferroviaire a été interrompu  jeudi matin dans les deux sens entre Paris et Rouen à la suite d'une collision  à un passage à niveau dans les Yvelines entre un poids-lourd et un train de  marchandises, a-t-on appris auprès de la SNCF.
L'accident s'est produit près de Bonnières, à la limite entre les Yvelines  et l'Eure, à un passage à niveau automatique, vers 05H50. Le conducteur du  camion a été blessé. "Le trafic restera interrompu une grande partie de la  journée", a indiqué une porte-parole de la SNCF.
 

mercredi 21 janvier 2015

Sarlat (24) : ivre, refusé en discothèque, il se venge en dégradant trois voitures

Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homme de 19 ans, qui s'était vu refuser l'entrée dans la boîte de nuit Le Griot de Sarlat (24), a dégradé trois véhicules sur le parking de l'établissement (vitres cassées et rayures sur la carrosserie).
Interpellé mardi matin, il sera convoqué prochainement devant le tribunal de police de Sarlat.

http://www.sudouest.fr/2015/01/21/faits-divers-1803970-4584.php

Seine-Saint-Denis : ils percutent délibérément une voiture de police, trois policiers blessés

Selon les premiers éléments de l'enquête, les malfaiteurs roulaient à bord d'une voiture volée mardi soir à Epinay-sur-Seine quand il se sont aperçus qu'ils étaient suivis. Ils ont alors fait demi-tour "et ont volontairement foncé" sur les forces de l'ordre.
Les deux malfaiteurs ont été arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux de la PJ de Seine-Saint-Denis. Trois policiers ont été blessés, dont un grièvement, mardi soir après avoir été percutés délibérément par deux malfaiteurs, un homme et une femme, qu'ils avaient pris en chasse à Epinay-sur-Seine, ont indiqué des sources concordantes. 
L'accident s'est produit vers 17h15, rue de l'Yser, a informé une source policière. Selon les premiers éléments de l'enquête, la patrouille de police aurait pris en chasse une voiture volée lundi dans les Yvelines, sous la menace d'une arme. Deux personnes, un homme et une femme, se trouvaient à bord. "Quand ils ont réalisé qu'ils étaient suivis, ils ont fait demi-tour et ont volontairement foncé sur la voiture de police", a poursuivi cette source.
Un choc "très violent"
"Peut-être voulaient-ils seulement prendre la fuite. Mais il n'y a eu aucune trace de freinage", a assuré une source proche de l'enquête, qui fait état d'un choc "très violent". Blessés à des degrés divers, les trois fonctionnaires ont été hospitalisés. L'un d'eux, le conducteur, n'a été que légèrement blessé. L'un des passagers a été touché aux jambes, et le second, qui se trouvait sur la banquette arrière, au bassin et à la tête.
"Il souffre de fractures multiples", a relaté la source proche de l'enquête, qui fait état de "blessures graves". "Son pronostic vital n'est pas engagé", précise toutefois la source policière. Les véhicules, "complètement détruits", ont été saisis pour les besoins de l'enquête, a précisé la source policière. Une procureure adjointe au parquet de Bobigny s'est rendue sur les lieux de l'accident.

mardi 20 janvier 2015

Incendie à Andeville, 3 morts. Et si le père avait tué sa femme et son fils ?

L'enquête avance après l'incendie dans un pavillon à Andeville (Oise) où trois corps calcinés ont été retrouvés, samedi 17 janvier. Lundi après-midi, c'est la piste du drame familial qui se profilait.

Un enfant handicapé


Un couple et leur fils vivaient dans ce pavillon. Tout porte à croire qu'ils sont les victimes, même si à ce stade seul l'ADN de la mère et épouse a pu être prélevé.

Martine Merien, 52 ans et employée chez Faurecia à Méru (Oise), vivait avec Bruno Grégoire, un retraité d'EDF âgé de 57 ans, et leur fils Adrien, 27 ans. Ce dernier travaillait dans un centre depuis qu'un accident l'avait rendu handicapé.

"Le père était à bout psychologiquement", confie le vice-procureur de Beauvais, Luc Pèlerin
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Tuée par arme à feu


 Dans les décombres après l'incendie, une arme à feu a été découverte. Elle a été extraite par les enquêteurs dans "un carton de 140 cm", confie une source proche de l'enquête, donnant ainsi un indice sur le type d'arme concerné. Enfin, selon l'autopsie de son corps, Martine Merien aurait été tuée par balle, et non par l'incendie...

"Les éléments de l’enquête donnent à penser qu’il s’agit peut-être d’un drame familial", admet le vice-procureur. Il précise l'hypothèse sur laquelle travaillent principalement les enquêteurs : "Il y a la possibilité que l’une des personnes, peut-être le père - mais je le dis sans caractère formel -, a peut-être commis l’irréparable, avant de retourner l’arme contre lui."

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/01/19/incendie-andeville-3-morts-et-si-le-pere-avait-tue-sa-femme-et-son-fils-636256.html

Mutinerie en cours dans une prison à Bourg-en-Bresse (Ain)

Une mutinerie a éclaté ce matin au centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse (Ain). D'après le syndicat UFAP, les détenus ont refusé de regagner leurs cellules et se sont retranchés dans une salle d'activité. Un surveillant a été blessé pendant les événements et évacué pour être transporté à l'hôpital de Bourg-en-Bresse.

Un départ d'incendie a par ailleurs été circonscrit par les services de sécurité. L'ERIS (Equipe Régionale d'Intervention et de Sécurité) est actuellement en intervention pour tenter de maîtriser les mutins et de ramener le calme dans l'établissement pénitentiaire de Bourg-en-Bresse.

La prison de Bourg-en-Bresse avait déjà connu des événements similaires le 1er août 2013. Le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, construit en 2010, compte 700 places.

http://www.ain.phplefigaro.fr/flash-actu/2015/01/20/97001-20150120FILWWW00173-mutinerie-en-cours-dans-une-prison-a-bourg-en-bresse-

Meurtre de Patrick Isoird à Sète : son frère indigné par la lenteur de l'enquête

S ix mois après l'assassinat de Patrick Isoird, à Sète (Hérault), son frère Marc s'indigne de la lenteur de l'enquête et de l'inertie du juge.
Je suis plus qu'en colère face à ces juges qui n'ont pas l'air de se rendre compte de ce qui se passe ! Cette femme est la dernière à avoir vu mon frère vivant, c'est elle qui l'a amené dans cette grotte où on l'a retrouvé mort, et elle est toujours en liberté ? Pourquoi ? Ce n'est pas normal !" À Sète, Marc Isoird, ostréiculteur, avoue son incompréhension face à la tournure prise par l'enquête concernant l'assassinat de son frère Patrick, dont le corps en partie carbonisé a été découvert le 17 juillet dernier, à l'intérieur d'une galerie souterraine creusée sous le mont Saint-Clair. Car selon lui, l'enquête menée par le SRPJ de Montpellier a clairement identifié deux suspects, qui, après avoir été interrogés pendant 24 h, sont ressortis libres de garde à vue, malgré les soupçons pesant sur eux.
"Elle lui a fait du rentre-dedans" 
Âgé de 49 ans, Patrick Isoird travaillait depuis une vingtaine d'années comme chauffeur à l'hôpital de Sète. Cet homme divorcé depuis quelques années, père d'une fille de 13 ans, menait une vie sans aspérités, à l'image de tant d'autres dans Ile Singulière. "Il vivait chez ma mère depuis son divorce, il allait jouer aux boules ou aux cartes avec ses copains. Il venait me donner un coup de main sur le mas quand j'en avais besoin." Côté cœur, Patrick Isoird n'avait pas de relation suivie depuis son divorce. Lorsqu'une ancienne amie reprend contact avec lui, au printemps, après avoir appelé chez sa mère pour obtenir son numéro de téléphone, il s'en étonne presque, et fait écouter les messages qu'elle lui laisse à ses collègues. "Elle lui a fait du rentre-dedans" assure son frère. Le lundi 23 juin, il quitte son travail pour se rendre au rendez-vous qu'elle lui a fixé, non loin de l'hôpital, à l'arrêt de bus situé en face du cimetière le Py, là où est enterré Georges Brassens.
L'un des collègues de Patrick Isoird aperçoit la jeune femme vers 16 h 30. Mais plus personne ne reverra le Sétois vivant. Le lendemain, sa famille s'inquiète : son scooter, avec son blouson et son téléphone portable sont retrouvés face au cimetière. En manipulant l'appareil, Marc Isoird trouve le numéro de la jeune femme et la rappelle. "Je lui ai demandé si c'était elle qui avait eu rendez-vous avec mon frère, elle m'a dit : “On a marché devant le cimetière et il m'a laissée en plan."
"Dans le week-end, elle s'est pendue dans le garage"
Selon Marc Isoird, elle a donné la même version aux policiers de la PJ qui l'interrogent le 7 juillet. Mais 10 jours plus tard, le corps partiellement carbonisé de Patrick Isoird est découvert au fond d'une galerie souterraine située à deux pas du lieu de rendez-vous. Il a été ligoté avec du ruban adhésif, et tué de deux coups de fusil. Il ne sera identifiable que grâce à un tatouage dans son dos, représentant Jim Morrisson, le chanteur des Doors. "Un véritable traquenard" lâche à l'époque une source judiciaire, d'autant qu'une autre personne se retrouve au centre des soupçons : un coiffeur sétois, qui a conduit la jeune femme sur les lieux du rendez-vous, et qui connaissait bien Patrick Isoird. "Il était déjà venu chez ma mère lui parler, ils étaient restés une demi-heure à la porte" affirme Marc Isoird. De quoi avaient-ils pu parler ? Peut-être de la mort dramatique de la femme du coiffeur, qui s'est suicidée en 2009. "Elle travaillait à l'hôpital et mon frère avait eu une relation avec elle, un vendredi soir où elle avait fêté sa titularisation. Dans le week-end, elle s'est pendue dans le garage."
Le placement en garde à vue du couple, début juillet, avant la découverte du corps, n'avait pas permis de faire progresser l'enquête. Depuis, tout semble au point mort. "On a écrit à la juge pour lui dire qu'on se portait partie civile, mais elle ne nous a pas répondu. Elle ne nous a pas reçus non plus" Aujourd'hui, Marc Isoird est déterminé à prendre un avocat, ce qu'a déjà fait l'ex-compagne de son frère. En espérant ainsi arriver à comprendre pourquoi l'enquête sur ce crime peu courant a si peu progressé depuis l'été dernier.
http://www.midilibre.fr/2015/01/19/pourquoi-cette-femme-est-elle-encore-en-liberte,1113071.php

lundi 19 janvier 2015

Feu de Carpiagne : le légionnaire condamné à du sursis

Après cinq ans de bataille judiciaire, l'adjudant Philippe Fontaine, 48 ans, a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés.Le légionnaire était jugé pour avoir ordonné des tirs de balles traçantes à l'origine d'un important incendie dans les calanques de Marseille en 2009. Le militaire a été condamné à six mois de prison avec sursis. Le tribunal s'est déclaré incompétent sur l'indemnisation des parties civiles.
Le feu avait démarré dans le camp militaire de Carpiagne, au-dessus des calanques de Marseille, le 22 juillet 2009, avant de franchir les crêtes des collines. Circonscrit au bout de trois jours, il avait dévoré 1.077 hectares aux portes de Marseille faisant également deux blessés et 67 victimes matérielles.  

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2015/01/19/feu-de-carpiagne-le-legionnaire-condamne-du-sursis-635926.html

Bergerac : il reconnaît être l’auteur du meurtre de sa compagne

Le voile se lève sur le meurtre commis à Bergerac jeudi dernier. Il laisse entrevoir un huis clos sordide qui s'est déroulé dans un petit appartement décrépit du centre-ville, au 1 de la rue Buffon.
C'est ici que vivait un couple dans la semi-marginalité. La femme de 42 ans, originaire de Seine-Saint-Denis, sortait d'une importante addiction à l'alcool qu'elle avait soignée en cure. Mère d'une fille qui avait été placée, elle travaillait parfois dans des associations à caractère social.
Son compagnon, de dix ans son aîné, vivait dans une profonde dépendance à l'alcool. D'après son audition lors de sa garde à vue, le drame trouverait son origine dans cette addiction.

Des traces de viol à l'autopsie

Il semble que, jeudi après-midi, en rentrant chez lui, sa compagne lui aurait reproché son état d'ivresse. La conversation se serait envenimée jusqu'à ce qu'il lui porte plusieurs coups de couteau.
Vers 15 heures, un voisin, peut-être alerté par le bruit, a frappé à leur porte. Contrairement à son habitude, l'occupant de l'appartement ne l'a pas laissé entrer. Passant outre, le voisin a constaté qu'une forme recouverte d'un drap gisait sur le lit.
Immédiatement, police secours est intervenue. Après le constat du décès de la dame, son compagnon a été placé en garde à vue. Niant les faits dans un premier temps, il a fini par avouer être l'auteur du crime.
Au même moment, une autopsie de la victime était ordonnée. L'examen a permis de montrer qu'au moins trois coups de couteau, dont deux dans le thorax et un dans le dos, ont pu être mortels. Mais elle a aussi révélé un second aspect du drame : la femme aurait été violée.

Déjà condamné en 2007

Le casier du prévenu n'est pas vierge. Il a déjà purgé une peine de huit ans de prison, prononcée en 2007 en Haute-Garonne, pour viol. À sa sortie, elle avait été assortie d'une surveillance judiciaire effectuée avec un bracelet électronique. Ce suivi avait cessé en février 2014, si bien que, au moment des faits, il n'était plus sous le coup d'une mesure judiciaire.
Le parquet de Bergerac a été dessaisi de cette affaire au profit de celui de Périgueux. Le procureur a ouvert une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction qui a entendu le principal suspect samedi après-midi.
Placé en détention provisoire, il a été mis en examen pour homicide, précédé, suivi ou concomitamment à un viol. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
http://www.sudouest.fr/2015/01/19/chaniers-17-une-jeune-femme-de-27-ans-tuee-sur-la-route-1801954-1391.php

Mitry-Mory : braqué et gazé pour sa voiture

Cet habitant de Mitry-Mory était en train de garer sa Golf 6 TDI, dans la nuit de dimanche à lundi aux alentours d’1 h 15, quand deux hommes casqués montés sur un scooter, se sont jetés sur lui. Vraisemblablement armés d’une arme de poing, ils ont braqué l’automobiliste âgé de 26 ans afin de lui voler son véhicule.

Après avoir gazé leur victime avec une bombe lacrymogène, les braqueurs sont repartis avec la voiture. Ils sont toujours recherchés par la police.
http://www.leparisien.fr/mitry-mory-77290/mitry-mory-braque-et-gaze-pour-sa-voiture-19-01-2015-4459625.php

Un assassin présumé de 87 ans

Vesoul. Un homme de 87 ans doit comparaître à partir de ce mercredi 21 janvier dans le box des accusés de la cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Germain Hayaux, poursuivi pour assassinat et mise en danger de la vie d’autrui, est soupçonné d’avoir tiré à deux reprises avec un fusil de chasse sur une assistante maternelle de 50 ans à Malans, près de Pesmes, en janvier 2013. Touchée à la tête et au thorax, plongée dans le coma, Marielle Paris était décédée trois semaines plus tard.
Détenu à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas en raison de problèmes de santé, Germain Hayaux devait être transféré vendredi à Besançon. Il est prévu qu’il rejoigne la maison d’arrêt de Vesoul mardi pour se présenter devant la cour d’assises le lendemain. « J’aimerais que le procès se tienne », commente Me Marjorie Weiermann, l’avocate de la famille de la victime. « Ça n’apportera peut-être pas beaucoup d’explications, mais ça aide quand même à tourner la page. »

Un geste a priori incompréhensible

Depuis le drame, les proches de Marielle Paris – ses trois enfants, son mari, ses parents et ses quatre frères et sœurs, tous partie civile au procès – cherchent à comprendre un geste a priori incompréhensible. Selon l’enquête de gendarmerie qui a conduit à la mise en examen de Germain Hayaux, ce dernier aurait prémédité son geste.
Le scénario que les gendarmes ont reconstitué ? Ce jeudi 31 janvier 2013, en fin de matinée, le voisin de la victime se poste sur un muret devant chez lui, avec son arme, en attendant l’arrivée de Marielle Paris. Quand la nounou passe à pied devant chez lui, avec une enfant de deux ans et demi dans une poussette, il ouvre le feu. À un peu plus de huit mètres de sa cible, cet ancien chasseur l’atteint à deux reprises. L’homme rentre alors déjeuner avec sa compagne comme si de rien n’était.
L’octogénaire, qui reconnaît les faits, aurait confié aux enquêteurs qu’il en voulait à la victime, sans qu’on sache pourquoi. Dans le village, beaucoup estiment que c’est la personnalité du vieil homme qui est en cause. Problèmes de voisinage, incivilités, menaces… En 2009, le maire de la commune avait alerté les autorités de sa dangerosité, pétition des habitants à l’appui.
Pour l’avocat de l’accusé, ses problèmes de santé ne seraient pas étrangers à son passage à l’acte. « Il avait fait plusieurs AVC et en gardait des grosses séquelles au niveau du cerveau », avance Me Alexandre Liard. « Différents traitements étaient en cours, avec certains médicaments connus pour pouvoir modifier le comportement. »
Les débats programmés de mercredi à vendredi devraient confirmer ou non cette hypothèse. Si c’est le cas, une question se posera avec d’autant plus d’intérêt : pourquoi Germain Hayaux pouvait-il détenir une arme à feu à son domicile en toute légalité ?
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/01/19/un-assassin-presume-de-87-ans

dimanche 18 janvier 2015

Deux morts dans l'incendie d'une maison en Haute-Saône

La maison a été entièrement détruite par le sinistre à Amance . Un père et son fils sont décédés.
Un septuagénaire et son fils d'une trentaine d'années sont morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie de leur maison à Amance (Haute-Saône), ont indiqué les pompiers et la gendarmerie.

La maison a été entièrement détruite par le sinistre, qui s'est également partiellement propagé à la toiture de la maison mitoyenne.
Un autre fils de la famille, présent sur place au moment où l'incendie s'est déclaré, vers une heure du matin, a pu sauter par la fenêtre pour échapper aux flammes. Il est blessé mais ses jours ne sont pas en danger.

Accident de chasse mortel en Gironde : le tireur remis en liberté

Placé en garde à vue samedi après-midi, après le drame qui a coûté la vie à une femme de 47 ans qui participait à une battue au sanglier dans le village sud-girondin de Loupiac, le chasseur à l'origine du tir, un homme de 63 ans, a été remis en liberté, samedi vers 21h.
Les premières investigations réalisées samedi confirmeraient en effet la thèse d'un accident. L'enquête ouverte pour homicide involontaire confiée aux gendarmes de la compagnie de Langon se poursuit toutefois. Plusieurs des participants à la battue organisée par la Société de chasse de Loupiac doivent être entendus en qualité de témoins.
Des prélèvements sanguins ont été réalisés sur le tireur. Leurs résultats ne sont, pour l'instant, pas encore connus.
http://www.sudouest.fr/2015/01/18/accident-de-chasse-mortel-en-gironde-le-tireur-remis-en-liberte-1800889-2780.php

Cinq blessés dans une collision frontale

Une violente collision s'est produite hier, en fin de matinée, sur la RD 117, à la hauteur du lieu-dit Silence, sur la commune de Nalzen. Un véhicule conduit par un Mirapicien de 45 ans, qui se dirigeait vers Foix, a quitté son sens de circulation, sans doute piégé par la chaussée glissante.
La voiture a percuté de plein fouet un Berlingot qui arrivait en sens inverse, où se trouvaient quatre personnes, demeurant à Lavelanet.
Les occupants des deux véhicules ont été blessés au cours de cet accident, qui a mobilisé des pompiers de Foix, Lavelanet et Mirepoix. Les victimes, dont le pronostic vital n'était pas engagé, ont été transportées au centre hospitalier du Val d'Ariège et au centre hospitalier du Pays d'Olmes.
Ax-les-Thermes >Sortie de route. Un automobiliste a été légèrement blessé lors d'une sortie de route qui s'est produite hier matin, vers 8 h 40, dans la montée vers Ax-3-Domaines.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/18/2031116-nalzen-cinq-blesses-dans-une-collision-frontale.html

samedi 17 janvier 2015

Incendie d'une maison dans l'Oise : 3 morts

L'incendie samedi matin d'un pavillon à Andeville a causé la mort d'une famille : les parents et le fils, selon le Courrier Picard.
Ce sont les voisins et des automobilistes qui, voyant de la fumée, ont alerté les secours. Selon les informations du Courrier Picard, un incendie a pris au premier étage d'un pavillon d'Andeville, dans le sud de L'Oise.
Quand 25 pompiers sont intervenus, trois corps ont été petit à petit découverts dans les décombres : une femme de 52 ans, un homme de 57 ans et leur fils de 25 ans.

Bergerac : une femme retrouvée morte, son ami arrêté

Une femme âgée de 41 ans a été retrouvée morte, jeudi après-midi, dans l'appartement qu'elle occupait, rue Buffon, dans le centre-ville de Bergerac. C'est vers 15 h 30 que les policiers du commissariat de la sous-préfecture ont été prévenus, par téléphone. Arrivés sur les lieux, ils ont découvert le corps sans vie de la victime. Un homme, le compagnon de la victime, se trouvait sur place.
C'est un ami du couple qui a contacté les forces de l'ordre, après qu'il a pénétré dans l'appartement et aperçu le corps gisant au sol. L'ami de la malheureuse, âgé de 52 ans, a été interpellé sans opposer de résistance aux policiers. Il a aussitôt été placé en garde à vue. Hier soir, il niait toute implication dans le décès de son amie, qui serait maman d'une petite fille. Les premières constatations font état d'une mort causée par des coups portés au moyen d'une arme blanche, a priori un couteau.

Autopsie à Bordeaux

Le corps de la victime devait être autopsié hier en fin d'après-midi, à l'institut médico-légal de Bordeaux. Le parquet de Bergerac devait, dans la soirée, se dessaisir de l'affaire, au profit de Périgueux, où un juge d'instruction décidera des suites à donner. Notamment à qui confier l'enquête, aux policiers du commissariat de Bergerac ou à leurs collègues de la police judiciaire.
La rue Buffon est un petit axe du centre-ville de Bergerac. Elle relie la place des Deux-Conils, à la rue Sainte-Catherine, au pied de l'église de Bergerac. Au numéro 1, se dresse l'immeuble du drame. Son aspect extérieur, peu engageant, laisse présager de l'état des appartements qu'il abrite. D'ailleurs, le maire de Bergerac, Daniel Garrigue, devait s'y rendre hier matin pour une visite concernant la salubrité des logements. Visite finalement annulée.

« Beaucoup de passage »

Dans l'artère, peu de commerces, des garages, de petits immeubles. Le ballet des forces de l'ordre et des ambulances a bien été repéré, sans que les témoins ne sachent ce qui se passait. « On voyait tout le temps des gens qui rentraient, qui sortaient. Il y avait souvent du monde », confie une voisine, se refusant à en dire plus. Quelques numéros plus loin, un autre habitant n'a rien remarqué, si ce n'est le ballet des gyrophares jeudi après-midi, et n'a « aucune idée de qui est la victime ». « Vous savez, il y a beaucoup de passage dans cette rue. Les gens se garent sur la place pour rejoindre les commerces, de l'autre côté. On ne fait pas attention à tout le monde. »
Nombreux sont les riverains à évoquer un « squat », au sujet de cet immeuble. Mais les logements étaient tous loués, et non occupés illégalement.
S'il semble acquis que la victime et l'homme placé en garde à vue entretenaient une relation, l'un et l'autre avaient chacun un logement. Lui serait un ancien sans domicile fixe, très défavorablement connu par les services de police de Bergerac.
http://www.sudouest.fr/2015/01/17/une-femme-retrouvee-morte-son-ami-arrete-1799759-1733.php

AIN. Voiture accidentée en pleine nuit à Prévessin-Möens : une blessée grave

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un peu avant 4 heures du matin, les secours ont été appelés pour un accident de voiture sur la RD 78, à Prévessin-Moëns, au lieu-dit Brétigny, près du golf. Le bilan fait état d’une femme de 44 ans blessée gravement, souffrant de multiples fractures et qui a dû être désincarcérée par les sapeurs-pompiers. Son véhicule a été retrouvé sur le toit. Comme elle était seule en cause, les gendarmes cherchent à déterminer les circonstances de l’accident. Des prélèvements sanguins ont été réalisés (alcool et stupéfiants) et les résultats seront connus d’ici quelques jours. La victime a été transportée à l’hôpital cantonal suisse avec l’assistance du Smur de Saint-Julien-en-Genevois
http://www.leprogres.fr/ain/2015/01/17/voiture-accidentee-en-pleine-nuit-une-blessee-grave

Un important trafic international de cocaïne démantelé

Les gendarmes de Paca et de Paris ont démantelé un important réseau de trafic de cocaïne qui importait par voies maritime et aérienne environ 500 kg de cocaïne par an, selon les estimations des enquêteurs.
L’enquête a abouti mardi
à la saisie de 101 kg de cocaïne d’une «valeur de revente d’environ 15 millions d’euros": 96 kg dans les bagages de trois «mules» à Orly en provenance de Martinique, et 5 kg lors démantèlement d’un laboratoire de coupe dans le 13e arrondissement de Paris, ont précisé le procureur de la République de Marseille Brice Robin et le commandant de la région de gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur, le général David Galthié.
«En même temps, 17 personnes ont été interpellées, dont les 2 têtes pensantes du trafic», «l’un dans les Bouches-du-Rhône et l’autre en région parisienne», a précisé M. Robin.
«L’originalité de ce dossier», c’est l’importation de la drogue «par deux vecteurs, l’un maritime, l’autre aérien», a expliqué M. Robin. Le trafic se déroulait entre l’Amérique Latine et la Métropole, par avion et par voie maritime: «quatre dockers du port de Fos-sur-Mer» figurent parmi les interpellés. Ils avaient accès «aux listings de bateaux, au positionnement à quai, à la liste des conteneurs».
D’après les enquêteurs, «il y avait vraisemblablement eu, durant l’année 2014, 3 livraisons par voies maritimes et une par voie aérienne», soit un trafic d’environ 500 kg de cocaïne, a souligné le procureur. «Cent kg une fois coupés donne 250 kg» vendu 60 euros le gramme, a précisé le patron de la SR de Marseille, le colonel Sylvain Noyau.
Les gendarmes parisiens ont découvert, dans le laboratoire parisien, outre les 5 kg de drogue, 3 kg de produit de coupe, deux presses hydrauliques, deux machines de conditionnement, deux compteuses à billets et trois gilets par balles. Lors d’autres perquisitions dans le sud-est, trois armes de poing, un pistolet «scorpio» et 17.000 euros en liquide ont été récupérés.
Quatre personnes ont déjà été présentées au juge et mis en examen et deux écroués. Pour les 13 autres, qui doivent être présentées vendredi et samedi, le parquet a requis le placement en détention. Quatre suspects sont «en état de récidive légale», a précisé M. Robin.
L’enquête, menée depuis avril 2013 par un magistrat de Tarascon et les gendarmes d’Arles, a, à partir d’avril, été confiée à la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (JIRS, spécialisée dans le crime organisée) et les sections de Recherche de Marseille et de Paris en raison de l’ampleur du trafic.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/01/16/un-important-trafic-international-de-cocaine-demantele

vendredi 16 janvier 2015

Thionville : le tireur arrêté

Les faits s’étaient déroulés ce lundi 12 janvier 2015 sur le parking du magasin Décathlon . Un homme avait été gravement  blessé, atteint par deux projectiles à la cuisse et au mollet. Recherché dans le cadre d'un mandat d'arrêt, l’auteur des tirs rapidement identifié a été retrouvé ce jeudi 15 janvier 2015 dans un hôtel d’Amneville. Une opération menée par les hommes de la police judiciaire de Metz et des unités des forces spéciales.

Le délinquant âgé de 19 ans a déjà un lourd passé judiciaire, condamné à dix ans de prison pour des home-jacking d'une extrême violence commis dans le Nord Mosellan, et pour le braquage d'un établissement de banque postale, à Thionville, il avait profité d'une permission de sortie accordée par un juge pour ne pas regagner sa cellule.

Il  doit être déféré dans la journée à la justice et pourrait selon "
Le Républicain Lorrain" être aussi  impliqué dans les tirs qui ont résonné dans le quartier thionvillois du Crève Cœur dans la nuit du 31 décembre 2014, et dans un enlèvement avec demande de rançon, le lendemain
http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/2015/01/16/thionville-le-tireur-arrete-634126.html

Colombes : prise d'otages en cours dans un bureau de poste

Une prise d'otages est en cours depuis ce vendredi midi dans un bureau de poste de Colombes (Hauts-de-Seine), boulevard Charles-de-Gaulle, a-t-on appris auprès du parquet. Plusieurs personnes pourraient être retenues. Il pourrait s'agir d'un braquage qui a mal tourné.

 Selon l'AFP, l'homme s'est retranché dans les locaux, avec «une arme de guerre», selon une source policière, qui ne pouvait pas préciser combien de personnes se trouvaient à l'intérieur. Un hélicoptère de la Sécurité civile survole actuellement la zone où un important périmètre de sécurité a été mis en place.
Plusieurs utilisateurs de Twitter témoignent de la mobilisation des forces de l'ordre autour du bureau de poste.

Plusieurs sites de médias nationaux hors service

Plusieurs sites de médias nationaux (L'Express, Le Parisien, 20 Minutes, France Inter, Mediapart ou Marianne entre autres) sont actuellement indisponibles. Pour la plupart de ces sites, la page d'accueil reste accessible mais pas les rubriques ni les articles. L'hébergeur Oxalide, commun à ces sites, évoque un "incident" en cours de résolution. "Il touche le coeur de réseau", précise l'entreprise sur Twitter. L'origine de l'incident est inconnue pour le moment.

Les sites de presse ne sont pas les seuls touchés : d'autres plateformes hébergées par Oxalide sont actuellement indisponibles, comme Alinea.fr ou Kiloutou.fr.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/16/97002-20150116FILWWW00082-plusieurs-sites-de-medias-nationaux-hors-service.php

Incidents lors de la minute de silence dans les écoles tarn-et-garonnaises

En marge des grands rassemblements qui ont réuni, le week-end dernier, dans une même ferveur des milliers de Tarn-et-Garonnais et des millions de Français au soutien des victimes de Charlie-Hebdo et de l'épicerie Cacher de la porte de Vincennes, des clashs «anti-Charlie» ont eu lieu dans plusieurs établissements du département. Des lycéens à Montauban et Beaumont-de-Lomagne, des collégiens à Castelsarrasin et même une écolière à Montauban ont refusé, chacun à leur façon, de participer à la minute de silence tenue le 8 janvier dans tous les établissements scolaires du pays.
Hypersensible, le sujet demeure tabou, à tel point que l'information n'avait guère fuité jusqu'à ce jour les murs de l'inspection académique… Et pour cause, même si le nombre d'élèves concernés, une dizaine recensée, par ces actes, demeure marginal au vu des 43 000 scolarisés en Tarn-et-Garonne, les faits peuvent paraître choquants.

À Beaumont-de-Lomagne, la moitié d'une classe de CAP fait l'apologie des terroristes

Au lycée professionnel de Beaumont-de-Lomagne, c'est la moitié d'une classe de CAP comptant quinze élèves qui a perturbé le recueillement. Le proviseur Marie-Ange Balança qui s'est rendue dans chaque classe pour expliquer les raisons de ce deuil national (notre encadré), a dû faire face à des réponses pour le moins difficiles à entendre dans le contexte actuel. «On est des pro-terroristes si j'avais 18 ans, je serais en Syrie, aurait donc clamé le leader de ce petit groupe poursuivant par un discours favorable à la cause palestinienne. Les victimes de Charlie l'ont bien cherché, ils avaient dit que le Coran c'était de la merde… Si c'était des Palestiniens, on n'en aurait pas entendu parler.» La classe, qui a été immédiatement prise en charge par la chef d'établissement et des enseignants, a quand même tenu la minute de silence. Quant aux élèves concernés et leurs parents, ils ont tous été convoqués pour s'expliquer. L'auteur des propos «djihadistes» âgé de 16 ans qui doit être reçu en fin de semaine, assurait Marie-Ange Balança, n'échappera pas à ses responsabilités, le proviseur envisageant pour lui une mesure de responsabilisation l'obligeant à passer de nombreux mercredis auprès des aînés de l'Ehpad de la commune.

À Castelsarrasin, des quatrièmes perturbent la minute de silence

Au collège Jean-de-Prades, le principal Éric Soula n'a également pas transigé après que quatre de ses élèves âgés de 14 à 15 ans aient perturbé la minute de silence en proférant des propos anti-Charlie : «ça sert à rien pour un journal… Ils n'avaient qu'à pas se moquer de la religion et du prophète.» Tous convoqués devant le conseil de discipline, «ils ont hérité pour trois d'entre eux d'un blâme et du dernier d'une exclusion temporaire» confirmait le principal qui insistait pour dire que tous les parents avaient bien compris les raisons de cette sanction.

À Montauban, les lycéens de Bourdelle réfractaires invités à quitter la classe

Au lycée Antoine-Bourdelle, le proviseur Isabelle Ficat, alertée le jour même par des enseignants, décidait avant la tenue de la minute de silence de faire sortir les élèves réfractaires à ce temps de recueillement. Une quinzaine de lycéens auraient ainsi gagné les couloirs de l'établissement. «Devant le signalement d'éventuels problèmes qui pourraient avoir lieu et afin d'éviter tout incident, nous avons préféré faire ce choix, assurait la chef d'établissement qui insistait sur l'accompagnement individuel et pédagogique fait dans le même temps. Chaque élève sorti, a été entendu par un personnel du lycée et après des explications avec eux, certains ont fait la minute de silence dans le couloir.» Hier soir, le conseil de vie lycéenne de l'établissement était réuni pour faire le point sur ces événements, «trouver des réponses et agir sur le long terme» garantissait la chef d'établissement.
Enfin, le dernier fait signalé, pour l'heure, à l'inspection académique n'a pas manqué de troubler l'équipe pédagogique d'une école de la cité d'Ingres. Une fillette de 10 ans ayant ostensiblement craché durant le recueillement sur l'affiche symbolisant la minute de silence. Le «père de cet enfant est venu présenter des excuses aux enseignants» nous confirmait de son côté l'inspection par la voix d'Évelyne Priam.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/16/2030030-incidents-lors-minute-silence-soutien-charlie-unanime-ecole.html