C'est un ami du couple qui a contacté les forces de l'ordre, après qu'il a pénétré dans l'appartement et aperçu le corps gisant au sol. L'ami de la malheureuse, âgé de 52 ans, a été interpellé sans opposer de résistance aux policiers. Il a aussitôt été placé en garde à vue. Hier soir, il niait toute implication dans le décès de son amie, qui serait maman d'une petite fille. Les premières constatations font état d'une mort causée par des coups portés au moyen d'une arme blanche, a priori un couteau.
Autopsie à Bordeaux
Le corps de la victime devait être autopsié hier en fin d'après-midi, à l'institut médico-légal de Bordeaux. Le parquet de Bergerac devait, dans la soirée, se dessaisir de l'affaire, au profit de Périgueux, où un juge d'instruction décidera des suites à donner. Notamment à qui confier l'enquête, aux policiers du commissariat de Bergerac ou à leurs collègues de la police judiciaire.La rue Buffon est un petit axe du centre-ville de Bergerac. Elle relie la place des Deux-Conils, à la rue Sainte-Catherine, au pied de l'église de Bergerac. Au numéro 1, se dresse l'immeuble du drame. Son aspect extérieur, peu engageant, laisse présager de l'état des appartements qu'il abrite. D'ailleurs, le maire de Bergerac, Daniel Garrigue, devait s'y rendre hier matin pour une visite concernant la salubrité des logements. Visite finalement annulée.
« Beaucoup de passage »
Dans l'artère, peu de commerces, des garages, de petits immeubles. Le ballet des forces de l'ordre et des ambulances a bien été repéré, sans que les témoins ne sachent ce qui se passait. « On voyait tout le temps des gens qui rentraient, qui sortaient. Il y avait souvent du monde », confie une voisine, se refusant à en dire plus. Quelques numéros plus loin, un autre habitant n'a rien remarqué, si ce n'est le ballet des gyrophares jeudi après-midi, et n'a « aucune idée de qui est la victime ». « Vous savez, il y a beaucoup de passage dans cette rue. Les gens se garent sur la place pour rejoindre les commerces, de l'autre côté. On ne fait pas attention à tout le monde. »Nombreux sont les riverains à évoquer un « squat », au sujet de cet immeuble. Mais les logements étaient tous loués, et non occupés illégalement.
S'il semble acquis que la victime et l'homme placé en garde à vue entretenaient une relation, l'un et l'autre avaient chacun un logement. Lui serait un ancien sans domicile fixe, très défavorablement connu par les services de police de Bergerac.
http://www.sudouest.fr/2015/01/17/une-femme-retrouvee-morte-son-ami-arrete-1799759-1733.php
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