lundi 30 septembre 2013

Braquage à Marseille : le procureur retient "la légitime défense" du buraliste

Aucune poursuite n'est "envisagée pour l'instant" à l'encontre du buraliste des quartiers sud de Marseille qui a tiré lundi matin avec un gomme-cogne sur trois malfaiteurs cagoulés qui tentaient de le braquer, blessant légèrement l'un de ses agresseurs, a annoncé lundi soir le procureur.

Le buraliste qui a blessé un braqueur lundi matin avec un fusil à pompe a agi en état de "légitime défense" et aucune poursuite n'est "envisagée pour l'instant" contre lui, a indiqué le procureur de la République de Marseille , Brice Robin, lors d'une conférence de presse. "Les investigations en cours me permettront vraisemblablement d'ici le début de soirée de remettre en liberté l'auteur de ces deux tirs, car le fait justificatif de légitime défense m'apparaît caractérisé", a expliqué M. Robin.
"Il a fait usage d'un fusil qui ne lui appartient pas, qui appartient à son neveu, qui est le gérant de droit du bar. Ce fusil a été régulièrement déclaré, avec une autorisation en préfecture, une acquisition qui remonte, je crois, à 2011, une arme de cinquième catégorie", selon le magistrat. En outre, le fusil du gérant était armé avec des munitions traditionnelles de calibre 12, et non des munitions type gomme cogne, comme l'avaient indiqué certaines sources initialement.

La reconstitution du braquage
Le procureur est également revenu sur les circonstances précises du braquage telles qu'elles ont pu être reconstituées par les enquêteurs, grâce aux images collectées par les trois caméras de surveillance présentes dans l'établissement, et qui permettent, selon lui, d'établir que "les conditions de la légitime défense semblent réunies". "Vers 6h50, un bar-tabac a fait l'objet d'une tentative de vol à main armée, vraisemblablement par quatre individus, un étant resté dans le véhicule", selon le récit du procureur.

"Devant l'arrivée de ces trois individus armés" d'un fusil à pompe et d'armes de poing, le gérant de droit "a eu le réflexe de fermer une porte vitrée munie d'une gâche automatique installée lors d'un précédent braquage" le 13 août dernier, selon le procureur. Après avoir braqué le gérant et les clients présents, les braqueurs "ont tenté de casser cette porte vitrée (...), ce qui a conduit le gérant à s'armer d'un fusil à pompe et à faire feu à deux reprises en direction des trois auteurs".

"L'un des malfaiteurs a été touché. Il vient d'être opéré vraisemblablement pour une fracture du fémur", a ajouté le procureur. Le malfaiteur a été placé en garde à vue, qui devrait être prolongée dans la soirée. Les trois autres individus, en fuite, n'ont pas encore été identifiés.
Climat de tension chez les commerçants
 

Rugby : Alexandre Barozzi opéré des cervicales et plongé dans un coma artificiel

Les nouvelles ne sont pas rassurantes concernant le pilier de Lannemezan Alexandre Barozzi, ex-professionnel de Biarritz et Brive gravement blessé dimanche au cours d'un match de Fédérale 1. Le joueur de 26 ans a été opéré à la tête et plongé dans un coma artificiel.
"Il a été opéré d'une fracture d'une vertèbre cervicale dans la nuit à l'hôpital Rangueil de Toulouse et a été plongé dans un sommeil artificiel. On en saura plus après la période de veille médicale".

Barozzi, entré en jeu après la pause contre Bagnères-de-Bigorre, ne s'est pas relevé lors d'une mêlée effondrée à l'heure de jeu et a été rapidement soigné par les pompiers, qui l'ont accueilli dans un véhicule de secours.
Dans un premier temps, le joueur n'était plus en mesure de bouger aucun de ses membres, un état qui a incité les secours à faire appel à un hélicoptère qui a atterri sur la pelouse, le match ayant été préalablement interrompu à dix minutes de son terme.
"Il était conscient avant son départ en hélicoptère et avait retrouvé un tout petit peu de sensibilité", a précisé Alain Dassain, le président du CA Lannemezan.

Selon lui, Alexandre Barozzi était "très bien préparé physiquement, comme un professionnel" et il n'était pas "victime d'un excès de fatigue", étant entré sur le terrain 20 minutes avant l'action de jeu, selon un principe établi en début de saison avec une rotation des deux piliers droits à la mi-temps de chaque rencontre.
Originaire de Tarbes, Barozzi a été formé à Auch, où il a joué trois saisons en Pro D2 puis en Top 14 avant de signer à Biarritz puis à Brive qu'il a quitté en 2013 après deux années sous les couleurs corréziennes.

http://www.sudouest.fr/2013/09/30/rugby-alexandre-barozzi-opere-des-cervicales-et-plonge-dans-un-coma-artificiel-1184760-4756.php

Lille-Sud : un piéton grièvement blessé après avoir été renversé par une voiture rue du Faubourg-d'Arras

Le jeune homme venait juste de descendre du bus à l’arrêt rue de l’Oise, lorsqu’il a voulu prendre le passage pour piétons situé juste devant son bus. « Il a voulu traverser vite et a pris le passage piétons en courant, explique un témoin. Juste à ce moment, une voiture qui doublait le bus (la rue est une deux fois deux voies), n’a pas pu s’arrêter et l’a percuté. Il a fait un salto et est retombé sur une bordure. Je le vois encore voler… »
Les pompiers de la caserne Littré et le Samu l’ont retrouvé inanimé sur le terre-plein central. Soigné un long moment sur place, il a été hospitalisé. Il est grièvement atteint notamment au bassin et à un fémur. La conductrice de la 206 qui l’a percuté était elle très choquée. Elle a aussi été emmenée à l’hôpital par les pompiers. Les policiers, eux, ont débuté leur enquête et entendu tous les témoins. Selon l’un d’eux, la 206 roulait à « 30 - 40 » au moment de l’impact.

« Une rue dangereuse ! »

Pendant les opérations de secours, des riverains en colère se sont rassemblés pour dénoncer la « dangerosité » de la rue du Faubourg-d’Arras en général – une des dernières autoroutes urbaines, sans voies cyclables – et de ce passage pour piétons en particulier. « Il n’y a pas de contrôles ni de ralentisseurs, ici, les gens roulent comme des dingues. Il y a toujours des accidents, et le passage pour piétons est mal signalé. » Un autre confirme : « Quand je dois traverser, les gens ne s’arrêtent pas malgré le passage protégé. Je suis obligé de crier, de faire des grands gestes et surtout faire très attention. Ça ne peut pas continuer comme ça ! »

http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-sud-un-pieton-grievement-blesse-apres-avoir-ia19b0n1581512

Frappé à mort pour un téléphone portable

La cour d’assises de Haute-Garonne juge aujourd’hui et durant trois jours un Toulousain de 39 ans, Trevor Mokhtar, accusé du meurtre de Robert Abdessadok, le 16 juillet 2010, dans le quartier de Bagatelle, à Toulouse. Une affaire, sur fond d’alcool et de toxiques, où le degré de violence atteint un paroxysme pour un mobile aussi futile qu’incompréhensible : le vol d’un téléphone portable.
Car selon l’accusé, un homme sans emploi déjà condamné 13 fois, c’est bien la disparition de son téléphone qui aurait déclenché un tel acharnement sur celui qu’il désigne comme responsable du vol, trois jours auparavant. Ce 16 juillet 2010, les deux hommes se retrouvent dans un hall d’immeuble, rue Vestrepain. La discussion dérape.
Robert Abdessadok reçoit un déluge de coups au visage, coups de poing, coups de genou en rafale. Son agresseur prend la fuite. Du sang est retrouvé sur les murs. La victime demeure inconsciente lorsque les secours arrivent. Quelques heures plus tard, Robert Abdessadok, 32 ans, succombe à ses graves blessures à la tête, au CHU Purpan. Une enquête pour homicide est ouverte fin juillet et confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale. Des témoignages du quartier orientent très vite les enquêteurs sur la piste de Trevor Mokhtar, contre lequel un mandat d’amener est délivré.

Acharnement

Interpellé le 16 septembre à Bourg-en-Bresse, Mokhtar reconnaît avoir porté des coups pour une histoire de téléphone volé. Histoire de lui infliger une punition. «C’est l’explication qu’il a toujours fournie aux enquêteurs en contestant l’intention d’homicide», ajoute son avocat, Me Jean-Louis Pujol. Un mobile auquel ne croit pas la partie civile représentée par Me Pierre Alfort : «Rien ne peut justifier une telle violence et un tel acharnement. Cet homme a pris la fuite pour échapper à ses responsabilités». Affaiblie par une forte consommation d’alcool ce jour-là et visiblement vulnérable, la victime ne représentait aucune menace directe pour son agresseur. L’accusé encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Verdict mercredi. Frédéric Abéla

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/30/1719985-frappe-a-mort-pour-un-telephone-portable.html

Cahors : un retraité retrouvé mort, un homme se présente à la police

Un homme s'est présenté de lui-même à la police et a été placé en garde à vue, dimanche à Cahors, après la découverte du cadavre d'un septuagénaire présentant une plaie à la tête, sur un chemin longeant le Lot.

Le corps de l'homme de plus de 70 ans, qui vivait seul à Cahors , a été découvert dans le quartier de Cabessut, proche du centre-ville, a expliqué le procureur de la République, Nicolas Septe, au cours d'une conférence de presse en début de soirée. Une passante l'a trouvé à 08h30 sur un chemin de terre longeant la rivière, et a prévenu les secours. Le corps présentait deux plaies, l'une au front et l'autre à la main, provoquées par des objets contondants, selon le magistrat.
Un homme s'est ensuite spontanément présenté au commissariat pour expliquer qu'il était la dernière personne à avoir vu vivante la victime. Il a été placé en garde à vue. Selon les premiers éléments de l'enquête, le septuagénaire avait été vu errant dans le centre-ville et aurait été éconduit d'un bar. Au cours de l'autopsie, des analyses toxicologiques et ADN doivent être pratiquées, a-t-on précisé de même source.
 

dimanche 29 septembre 2013

Une banale opération qui tourne mal

Comment une opération bénigne a-t-elle pu se transformer en drame ? La question hante aujourd'hui la famille d'Elody, une jeune fille de 17 ans décédée mercredi au Port-Marly (Yvelines) après une erreur médicale, rapporte Le Parisien-Aujourd'hui en France, dimanche. Il y a une semaine, la lycéenne originaire de Sartrouville se plaint de maux de ventre. Son médecin traitant soupçonne une péritonite, lui prescrit une échographie et l'oriente vers l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye. Mardi matin, les analyses confirment une péritonite et un chirurgien décide de l'opérer. Mais, par deux fois, il perce l'aorte de la jeune fille
"Quand j'ai vu que je n'avais pas de nouvelles de ma fille, j'ai téléphoné. Une infirmière m'a dit qu'elle était toujours en bloc opératoire. J'ai commencé à paniquer. Pour une appendicite, on ne reste pas de 11 h 30 à 14 h 30 en bloc. Ce médecin m'a rappelée en me disant qu'elle avait fait une hémorragie sans me dire qu'il lui avait fait deux trous dans l'aorte. Il était très rassurant", raconte la mère d'Elody à RTL.

Un arrêt cardiaque

Malheureusement, Elody est victime de graves complications et est transférée vers le centre chirurgical de l'Europe, au Port-Marly. Sur le trajet, elle fait un arrêt cardiaque, selon Le Parisien-Aujourd'hui en France, qui s'appuie sur les premiers éléments de l'enquête. Les médecins parviennent à la réanimer, mais son état se dégrade. Elle meurt mercredi dernier à 8 h 40.
Les parents de l'adolescente ont décidé de porter plainte contre le chirurgien pour homicide involontaire, alors que l'avocat de la famille affirme que le chirurgien a reconnu son erreur. Le procureur de la République de Versailles a ouvert une information judiciaire

http://www.lepoint.fr/societe/une-banale-operation-qui-tourne-mal-29-09-2013-1736439_23.php

Arme de poing et marteau pour un braquage

Le magasin Vima situé rue Gay-Lussac de Mulhouse a été la cible d’un vol à main armée, cet après-midi, juste avant 15 h. Deux hommes casqués et gantés, équipés pour l’un d’une arme de poing, et pour l’autre, d’un marteau ont fait irruption dans le magasin où il n’y avait que très peu de clients et juste une caissière. Les deux individus ont pris la fuite après s’être fait remettre le contenu de la caisse du magasin, soit à peu près 1 000 € en liquide. Personne n’a été blessé au cours du braquage. Les deux hommes auraient pris la fuite sur un scooter. Le service de la sûreté départementale du commissariat central de Mulhouse a été saisi des faits.

http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2013/09/28/arme-de-poing-et-marteau-pour-un-braquage

Bouches-du-Rhône: deux vigiles de discothèque blessés par balle

Deux vigiles d'une discothèque de Rognac ont été blessés par balle dimanche au petit matin par un jeune homme, client de l'établissement, qui a pris la fuite.

Une sortie de boîte de nuit qui dégénère à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône. Dimanche au petit matin, deux vigiles d'une discothèque ont été blessés par balle par un jeune homme, client de l'établissement, qui a pris la fuite, selon des sources concordantes.

L'un d'entre eux, âgé de 30 ans, a été touché au ventre et transporté dans un état sérieux à l'hôpital nord de
Marseille , selon les sapeurs-pompiers, mais ses jours ne sont pas en danger. Son collègue, 32 ans, a été atteint au bras et évacué vers Marignane.

Tout est parti d'"une rixe sur le parking entre clients" peu avant 6 heures pour des raisons encore indéterminées, a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Les deux agents de sécurité ont "fait usage de gaz lacrymogène", et l'un des jeunes a répliqué en sortant une arme de poing et en tirant à deux reprises, blessant les vigiles. L'auteur des coups de feu est activement recherché par les gendarmes de la Section de recherches de Marseille, en charge des investigations.
 

Val d'Oise : Ils braquent une supérette mais l'employée ne connaît pas le code du coffre

Trois malfaiteurs ont braqué dimanche matin une supérette au Thillay dans le Val-d'Oise, sans réussir à ouvrir le coffre. L'employée sur laquelle ils avaient braqué leur pistolet ne connaissait pas le code.

Vers 5h30 dimanche matin, la responsable du rayon boulangerie d'un Super U situé dans un village non loin de Roissy et de la ville sensible de Gonesse est la première à ouvrir le magasin. Trois malfaiteurs cagoulés, gantés et armés la surprennent. Arme de poing sur la tempe et également sous la menace de bombes lacrymogènes, l'employée est conduite à l'endroit où se situe le coffre. "Mais la personne ne savait pas la combinaison du coffre, très peu la connaissent", a précisé Michel Nogier, 56 ans, propriétaire du magasin.
Vers 6h, les personnes chargées de livrer les journaux arrivent sur le parking. Inquiet de voir son collègue mettre un temps inhabituellement long pour la livraison, l'un des deux livreurs, resté dans sa camionnette, appelle les gendarmes. Les malfrats prennent finalement la fuite, sans doute aidés par un complice qui les attendait dehors dans une voiture, emportant seulement avec eux un tiroir-caisse.
Aucune interpellation n'a encore eu lieu, ont indiqué les gendarmes. Personne n'a été blessé, mais l'employée menacée par les braqueurs a été hospitalisée en état de choc, a-t-on appris auprès des pompiers. Ce Super U avait déjà été braqué à deux reprises ces quatre dernières années, a rapporté la direction du magasin.
 

Miélan. Un fourgon tombé dans le ravin: 3 blessés graves

Hier en milieu de matinée, à Miélan, un fourgon circulant dans le sens Auch-Tarbes, est tombé au fossé à environ trois mètres en contrebas de la nationale 21 après avoir échappé à son conducteur sur la chaussée glissante. Les deux hommes et la femme qui occupaient ce véhicule, ont été gravement blessés. Alors que le plus sérieusement atteint, âgé de 35 ans, a été héliporté vers un hôpital toulousain, la jeune femme, âgée de 25 ans, été évacuée sur l’hôpital de Tarbes tandis que l’autre homme, âgé de 23 ans, était dirigé vers celui d’Auch. Ces trois personnes participaient à un déménagement familial avec un fourgon de location. Parties de Villeneuve-sur-Lot, elles allaient aménager à Orleix, près de Tarbes. L’accident s’est produit dans les lacets en sortie de l’agglomération miélannaise. Pour une raison indéterminée, le fourgon a effectué un «tout droit» avant un virage à droite. Après avoir détruit le rail «de sécurité», il s’est abimé au fond du ravin où il s’est immobilisé, couché sur son flanc gauche. Toute la cargaison (meubles, électroménager, etc...) a été éparpillée autour de l’épave. Pour aller prodiguer les premiers soins puis pour remonter sur la route, les trois blessés sur des brancards avant leur évacuation, les sauveteurs n’ont pas eu la tâche facile. Cet accident a mobilisé de nombreux pompiers (Miélan, Mirande, Villecomtal), une équipe du Samu 65, l’équipage de l’hélicoptère qui s’est posé au stade, des agents de l’Equipement et de nombreux gendarmes. Sous les ordres de la capitaine Marlène Lafontaine commandant la compagnie de Mirande, ils ont notamment dû réguler la circulation pendant le temps des opérations de sauvetage. Sortir l’épave de sa fâcheuse posture et récupérer sa cargaison dispersée, a pris ensuite beaucoup de temps .

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/29/1719715-mielan-trois-blesses-grave-dans-le-fourgon-tombe-au-ravin.html

Florensac : les parents de Carla portent plainte contre le collège

Les parents de Carla Figuera ont déposé plainte à Béziers pour "homicide involontaire". Le 20 juin 2011, l’adolescente, âgée de 13 ans, avait été frappée à mort à la sortie des cours par le grand frère d’une autre élève, avec laquelle elle était en conflit.
Trois mois après la condamnation en appel de l’adolescent qui a frappé à mort leur fille devant le collège de Florensac (Hérault), les parents de Carla Figuera ont déposé plainte à Béziers pour "homicide involontaire". Une procédure qui vise notamment l’ancien chef d’établissement et la conseillère principale d’éducation (CPE), en poste au collège Voltaire, en 2011.
Le 20 juin, l’adolescente, âgée de 13 ans, avait été frappée à mort à la sortie des cours par le grand frère d’une autre élève, avec laquelle elle était en conflit. Le garçon, âgé de 15 ans au moment des faits, a été condamné le 28 juin dernier à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, par la cour d’appel de Montpellier.


"Dysfonctionnement"
"Depuis le début, les parents de Carla sont convaincus qu’il y a eu un dysfonctionnement au niveau du collège", indique Me Luc Abratkiewicz, l’avocat de la famille de la victime. Car dans les jours ayant précédé le drame, les responsables de l’établissement avaient été informés par les parents des deux adolescentes du conflit qui les opposait.
"Les parents avaient déjà déposé une plainte pour non-assistance à personne en danger, mais cette qualification n’était pas adaptée", poursuit l’avocat. "L’enquête pénale a mis en évidence tous ces dysfonctionnements qui, rassemblés, montrent qu’il y a eu de la part des responsables de l’établissement une faute caractérisée." Selon lui, le collège aurait dû renforcer le personnel de surveillance à la sortie des cours, ce qui aurait pu éviter le drame. "Ils veulent que chacun assume ses responsabilités."
La responsabilité de l'Etat mise en cause ?
La plainte a été enregistrée en début de semaine par le parquet de Béziers, où elle est actuellement "à l’étude", indiquait-on vendredi. Par ailleurs, une procédure est toujours engagée devant le tribunal administratif, visant à mettre en cause la responsabilité de l’État.
Enfin, un pourvoi en cassation a été initié par le parquet général de Montpellier contre la décision de la cour d’appel, le ministère public estimant que la peine infligée à l’auteur du coup mortel n’est pas à la hauteur des huit ans ferme requis à l’audience.
http://www.midilibre.fr/2013/09/28/mort-de-carla-le-college-vise,762952.php

samedi 28 septembre 2013

Gironde : il détournait les chéquiers oubliés au lieu de les détruire

Marcus Mayer avait un poste de confiance au sein de l’entreprise où il travaillait en contrat à durée déterminée. Il était chargé de récupérer, auprès de la Banque Courtois et du CIC Société bordelaise, les chéquiers que les clients n’étaient pas venus chercher dans les délais et il devait les transporter en un lieu sûr pour les passer au pilon.
Un jour, raconte-t-il, un sac se serait déchiré et 38 chéquiers en sont sortis. Ses yeux se sont écarquillés. La tentation était trop forte. Il n’a pas su résister. « La poche a éclaté, je les ai mis de côté », minimise le prévenu à la barre du tribunal correctionnel. « Vous les avez volés », rectifie le président du tribunal, Alain Reynal.
Marcus Mayer a très vite compris qu’il pouvait tirer quelque bénéfice avec toutes ces formules vierges. En jouant au foot, à Talence, il en parle à une de ses connaissances, Hervé Skitt. Les deux hommes tombent d’accord. Les chéquiers sont cédés pour 800 euros, en liquide.
Il y en aura d’autres, entre mai et septembre 2009. Car Hervé Skitt a des amis sur Paris capables de lui procurer des faux documents. Cartes d’identité, passeports, permis de conduire, etc. Il suffit de les établir aux noms et adresses figurant sur les chéquiers subtilisés pour pouvoir ensuite commettre une multitude d’escroqueries en toute tranquillité. « C’était malin, très astucieux, reconnaît le président Reynal. D’autant que la banque ne s’assurait pas de leur destruction. Ils ne pouvaient pas être déclarés volés car, en théorie, ils n’existaient plus. »
À Paris, une véritable filière a été mise en place afin de produire de fausses pièces d’identité pour approvisionner Hervé Skitt, qui avait proposé ses services à son copain Serge Yelamoko, dans le besoin à l’époque, auquel il cédait plusieurs chéquiers complets et des papiers pour 160 euros l’unité.
« On me livrait la marchandise à Paris dans les deux jours », avoue Hervé Skitt. Puis un autre copain d’enfance s’est rapproché de la bande et a profité du système. Mais Saint-Armel M’Bango a joué de malchance. Le 23 novembre 2009, les agents de la brigade de chemin de fer le contrôlent à la descente d’un train en gare Saint-Jean, à Bordeaux.
Il présente une carte d’identité qui met la puce à l’oreille des agents. Fouillé, il est trouvé en possession d’une carte de séjour et d’un permis de conduire avec deux autres noms. Il a aussi des chéquiers…
L’enquête des policiers de la Sûreté, puis de la police judiciaire saisie en raison de l’importance de l’affaire, permet de remonter jusqu’aux quatre comparses. Tous sont arrêtés et placés en détention provisoire, à l’exception de Marcus Mayer, seul à ne pas avoir de casier.
« J’ai trouvé la carte d’identité en faisant une photocopie à La Poste », tente d’expliquer sans trop de conviction M’Bango. « Racontez-nous comment ça s’est passé », tonne le procureur Yves Squercionni. « Il y a eu jusqu’à 3 000 chèques dans la nature », calcule le président Reynal, regrettant de ne pas pouvoir chiffrer précisément le préjudice en l’absence de partie civile au procès. « La lourdeur administrative était telle que vous avez eu le temps de voir venir. »
Les escrocs ont, en effet, rayonné un peu partout. « C’était pour nourrir ma famille », se défend Hervé Skitt. Tous affirment désormais avoir retrouvé le droit chemin. « La parenthèse est refermée », observe Me Yann Herrera, avocat de Marcus Mayer, condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis. Saint-Armel M’Bango écope de 18 mois dont 12 avec sursis. Hervé Skitt et Serge Yelamoko ont quitté le tribunal avec chacun une peine de deux ans de prison dont 14 mois assortis du sursis, à accomplir.

http://www.sudouest.fr/2013/09/28/il-detournait-des-chequiers-1182628-2780.php

Main dans la machine apéricubes : Bel relaxée

Le 19 juillet 2011, un ouvrier en contrat à durée déterminée à l’usine de la fromagerie Bel, à Lons-le-Saunier, a mis la main dans la machine à Apéricubes, ces petits fromages à tous les goûts frappés de la célèbre Vache Qui Rit. Il voulait récupérer des carrés tombés par terre, ce que le protocole de sécurité prévoit de faire avec une barre ou un appareil à soufflet. Erreur : sa main est restée coincée à l’intérieur et, deux ans plus tard, il est toujours partiellement paralysé de ce membre. La victime, qui ne travaille plus chez Bel, a porté plainte. Une enquête a été ouverte et la société Bel s’est retrouvée vendredi matin devant le tribunal. Considérant qu’elle n’était coupable d’aucune faute pénale, le tribunal l’a relaxée. L’affaire va désormais se poursuivre devant le tribunal des affaires de sécurité sociale

http://www.estrepublicain.fr/justice/2013/09/27/main-dans-la-machine-apericubes-bel-relaxee

Deux voitures de trafiquants brûlées à l'Hospitalet

Des voitures ont brûlé mercredi soir sur le parking de la gare de l’Hospitalet. Sentaient-elles le tabac brun ou le tabac blond ? Car sur les trois véhicules brûlés, deux (une Laguna et une Rover) étaient clairement des véhicules servant à la contrebande de cigarettes. Ceci a été révélé hier lors de l’audience de comparution immédiate des auteurs à l’origine de l’incendie. Il s’agit d’un couple de Toulousains, Nathalie et Vincent, qui étaient montés au Pas- de-la-Case pour faire le plein de tabac et d’alcool. Ils avaient pris le train puis le bus. Le tribunal a rappelé à Vincent qui est au RSA, que le conseil général ne lui donne pas de l’argent pour acheter des denrées andorranes. Dans l’après-midi, le couple est redescendu par le bus jusqu’à l’Hospitalet. Sur place, ils ont bu deux litres de Pina Colada, un coktail costaud «Ils étaient cuits» dira Colette Perrault, présidente du tribunal. Ils font la sieste, mais vers 16 heures il faut redescendre vers Toulouse. Ils décident de voler une voiture. Un témoin les verra rentrer dans une voiture. I y resteront un bon moment à fouiner pour débloquer le volant qui sera finalement cassé. Vincent avait utilisé une perche à neige puis un tuteur, sans réussir à démarrer le véhicule. Finalement il dérobera l’auto radio de la voiture et la brûlera pour faire disparaître les traces. Ce qui fait sourire le procureur Cozar : de nos jours plus personne ne vole des autoradios. C’est ringard. «Alcool et bêtise» voilà comment il caractérise l’affaire en laissant les juges fixer le quantum de peines de prison ferme. La partie civile, en l’occurrence la mairie de l’Hospitalet qui a subi des dommages sur son parking sera fixée sur les réparations ultérieurement (le 13 février). Si quelqu’un s’est manifesté pour les dégâts sur le premier véhicule brûlé, on se doute bien que les contrebandiers n’ont rien réclamé en dommages et intérêts sur leur stock de cartouches de cigarettes brûlées. Vincent qui avait déjà été condamné trois fois écope de cinq mois de prison ferme dès la sortie de l’audience, sa compagne est condamnée à trois mois avec sursis. Sans le savoir les condamnés ont fait le boulot des fonctionnaires des douanes.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/28/1718830-deux-voitures-de-trafiquants-brulees-a-l-hospitalet.html

Cinq blessés légers après une descente dans un lycée du Val-d'Oise

Quatre élèves et un employé ont été légèrement blessés vendredi à la suite d'une descente d'une bande de jeunes dans le lycée Van-Gogh d'Ermont, dans le Val-d'Oise, ont indiqué des sources concordantes. "Des jeunes d'un quartier de Deuil-la-Barre sont venus en découdre avec des jeunes du quartier des Chênes à Ermont dans ce qui s'apparente à un règlement de comptes", a expliqué Denis Christouphol, chef de cabinet de la direction académique du Val-d'Oise.
"Il y a eu une intrusion d'au moins cinq personnes avec des béquilles, des pieds de chaise, qui ont forcé le passage (pour entrer dans l'établissement). Ils ont porté des coups et sont ensuite ressortis. C'est grave de voir que les rivalités extérieures se règlent à l'intérieur du lycée", a-t-il poursuivi. "Cinq personnes ont dû être transportées à l'hôpital d'Eaubonne", ont confirmé les pompiers du département.
Aucune interpellation pour l'instant
D'autres élèves auraient également été indisposés par l'usage d'une bombe lacrymogène lors de l'agression. Des pompiers et des policiers sont arrivés sur les lieux et ces derniers ont effectué des patrouilles aux heures de sortie pour éviter de nouvelles violences. 
Aucune interpellation n'a encore été réalisée, a précisé une source judiciaire, qui ne privilégie aucune piste. La direction du lycée n'était pas joignable vendredi en fin d'après-midi
 

vendredi 27 septembre 2013

Eysines (33) : il lance des pierres et touche un enfant, quatre mois de prison avec sursis

Même l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Bordeaux, mercredi après-midi, n’est pas parvenue à éclairer ce qui s’était réellement passé le 26 juillet dernier dans la résidence du Grand-Caillou, à Eysines. Seule certitude, au cours de la soirée, alors que plusieurs groupes de jeunes gens du quartier s’étaient invectivés pour des raisons qui ont été difficiles à déterminer, un petit garçon de 5 ans a été touché par des pierres et une barre de fer, fort heureusement sans gravité. Sa mère avait déposé plainte dès le lendemain et désigné plusieurs personnes, dont l’auteur du jet des projectiles.
Ce dernier est toutefois resté introuvable. Jusqu’au début de cette semaine, où il a été interpellé à l’occasion d’un banal contrôle, alors qu’il circulait à scooter.

Au tribunal, il a indiqué ne plus se trouver à Eysines en raison des obligations liées à un placement sous contrôle judiciaire dans le cadre d’un autre dossier.
La maman du petit garçon l’avait également mis en cause pour un cambriolage commis début juillet, dans son appartement. Ce qui aurait été à l’origine de l’altercation du 26 juillet. Elle a soutenu que le jeune homme qui avait lancé les projectiles était l’auteur du cambriolage et qu’il voulait, ce soir-là, faire pression sur elle afin qu’elle retire sa première plainte. L’enquête de police a cependant fait apparaître qu’un certain trouble avait régné au cours de cette soirée.
Relation sentimentale
Il est surtout apparu que tous les acteurs, amis des uns et copains des autres, vivent là et se connaissent. Me Laurence Barre, qui assurait la défense du prévenu, tout juste âgé de 18 ans, a même révélé qu’une relation sentimentale avait lié son client quelque temps plus tôt avec la victime du cambriolage, de dix ans son aînée.
« Les témoignages ont été difficiles à recueillir. Les policiers se sont heurtés à un mur de silence », relevait le vice-procureur Philippe Jaegle. Il demandait quatre mois de prison dont trois avec sursis et mise à l’épreuve et un placement sous mandat de dépôt, « pour mettre un coup d’arrêt au glissement dans la délinquance » du jeune prévenu.
L’avocate de ce dernier demandait au contraire la relaxe. Pour elle, « la victime avait peut-être d’autres motifs que ceux invoqués pour déposer une plainte contre mon client ».
Le tribunal, présidé par Philippe Darphin, a jugé le jeune homme coupable d’avoir lancé pierres et barre de fer et l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec, comme obligations, l’interdiction de se rendre à Eysines et d’entrer en contact avec les victimes. Il devra aussi trouver un travail ou une formation.

http://www.sudouest.fr/2013/09/27/un-mur-de-silence-au-grand-caillou-1181223-2780.php

Entre dix et douze ans requis dans le procès de la rixe mortelle à Etauliers (33)

Pour l'avocate générale Dominique Hofflack, c'est bien un meurtre qui est jugé puis mercredi par la cour d'assises de la Gironde. Celui de Maxime Bouillon, adolescent de 17 ans, atteint de deux coups de couteau portés dans la régions du œcœur le 18 décembre 2010 à Etauliers.
Elle a requis ce matin "entre dix et douze ans de réclusion criminelle" contre l'auteur du coup de couteau, Nicolas Liégeois. "Pour un magistrat, c'est un échec de constater que la violence gangrène à ce point le corps social". 

Elle a décrit les jeunes impliqués dans la bagarre générale comme ayant "alcool et cannabis comme seuls codes sociaux. Une jeunesse oisive qui bascule dans l extrême violence pour se fondre dans le groupe et n'existe que dans la surenchère".
Deux des frères de Nicolas Liégeois comparaissaient pour violences en réunion. Ils avaient appelé leur aîné en renfort. L'avocate générale a requis leur acquittement, estimant qu'il ne fallait "pas confondre responsabilité morale et responsabilité pénale". Le verdict est attendu ce vendredi soir après les plaidoiries de la défense et les délibérations.

http://www.sudouest.fr/2013/09/27/entre-dix-et-douze-ans-requis-dans-le-proces-de-la-rixe-mortelle-a-etauliers-33-1182089-2865.php

Un cadavre retrouvé sur un bateau du port de Mandelieu

Un corps momifié a été retrouvé mercredi en fin de journée sur un petit voilier du port de Mandelieu.
Une enquête est en cours pour tenter de determiner l'identité de la victime et les circonstances de son décès. Une autopsie aura lieu la semaine prochaine.
Qui est la personne retrouvée? Selon les premiers éléments de l'enquête, l'emplacement du bateau est au nom de Patrick Signoret, un épicier-boulanger de Gréolières "disparu" du village depuis près d'un an.
En rupture familiale, l'homme de 55 ans est connu pour être solitaire, ce qui expliquerait que personne n’ait signalé sa disparition.
Toute personne possédant des renseignements peut s'adresser à la gendarmerie de Mandelieu au 04.93.49.27.97.

http://www.nicematin.com/cannes/un-cadavre-retrouve-sur-un-bateau-du-port-de-mandelieu.1457613.html

Albi. L'adolescent menace l'éducateur du foyer avec une arme

Un grave incident s’est produit hier, en début d’après-midi, au centre éducatif et professionnel Saint-Jean-du-Caussels, à Albi. Vers 12 h 50, un garçon de 16 ans, placé dans ce foyer de l’ANRAS (association nationale de recherche et d’action solidaire) par le juge des enfants de Cahors, a sorti un pistolet à grenaille, braquant cette arme sur la tempe d’un éducateur. La scène s’est déroulée après le repas, à la sortie du réfectoire. Les raisons de ce «pétage de plombs» restent encore à éclaircir. L’adolescent a pu être maîtrisé et désarmé par le personnel qui a fait appel à la police. À noter qu’un éducateur a été légèrement blessé. Le commissariat d’Albi a dépêché deux patrouilles sur place ainsi que plusieurs OPJ de permanence. L’interpellation du mis en cause s’est déroulée dans un climat tendu. L’adolescent lotois s’était retranché dans sa chambre et ne voulait pas se rendre. Les policiers ont réussi à le faire sortir. Mais un attroupement de quelques dizaines de jeunes de ce foyer s’était formé devant le bâtiment. Trois autres garçons, accusés d’avoir caillassé des véhicules du commissariat, ont aussi été interpellés. Les auditions se poursuivaient hier soir à l’hôtel de police d’Albi, dans les bureaux de la brigade de sûreté urbaine. La garde à vue du jeune Lotois devrait être prolongée jusqu’à aujourd’hui.

Un geste «inacceptable» pour le directeur

Joint hier soir, le directeur du CEP Denis Leroy souligne «l’inacceptable de ce geste» et «la stupéfaction» qu’il a suscité, «même si on a su après que cette arme n’était pas chargée».
Il salue la réactivité des «deux ou trois éducateurs qui se trouvaient là et ont pu maîtriser le jeune». «Nous allons faire un débriefing en interne et relever les mesures de sécurité ce soir avec les surveillants de nuit».
Le CEP Saint-Jean-du-Caussels accueille 100 à 120 jeunes dans ses différentes structures. Parmi eux, une quinzaine d’adolescents difficiles, venus de tout le Grand Sud, placés à Albi sur décision de justice. Le jeune Lotois qui a sorti ce pistolet à grenaille suit une formation cuisine au CEP. Jusqu’ici il n’avait pas créé de problème sérieux au foyer. «Jamais rien de ce niveau-là», confirme le directeur.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/27/1718070-albi-adolescent-menace-educateur-foyer-arme.html

Le chauffard meurtrier risque lourd

Nancy. Rude sortie de la salle d’audience, pour David Tracz. Après un long passage à la barre de la cour d’appel de Nancy, ce jeune majeur a dû affronter la présence digne mais campée devant lui, et le regard tourné de façon ostentatoire en sa direction, de plusieurs dizaines de jeunes de Longlaville et du Pays Haut. Tous d’anciens copains et camarades de Lucas, une innocente de victime de 19 ans, décédée l’hiver dernier sur une petite route de Longlaville, victime de ce chauffard inconséquent.
Les faits, que relate avec une sobre précision le président Wagner, transpirent le scénario de l’absurde et du dramatique. Pas de permis, pas d’assurance et un degré anormalement élevé de traces de stupéfiants dans le sang : ce jeune apprenti a broyé une vie et l’existence de ses proches dans un rodéo routier absurde le 23 mars, juste après avoir acquis un véhicule d’une puissance démesurée. Une vitesse excessive, un virage brutal, et le véhicule termine son embardée contre un arbre, tuant sur le coup le passager. Des débris seront retrouvés à plusieurs dizaines de mètres.

« Les règles sociales ne sont pas pour lui »

La suite des récits et des témoignages ne rajoute pas une coloration flatteuse au portrait du détenu qui n’a suivi ni les conseils de ses proches, n’écoutant que lui-même et son frisson de la vitesse. Pendant quinze minutes après le choc, il se plaindra d’être "fichu car il n’a pas le permis" aux témoins qui s’approchent, tentant même de déplacer le corps décédé du passager pour essayer de faire croire qu’il conduisait… Puis envisageant de prendre la fuite, avant que quelqu’un ne lui intime fermement son devoir de rester. Et ses réponses aux questions du président sont du même tonneau. Pourquoi n’avait-il pas d’assurance ? " Je ne pouvais pas, je n’avais pas de permis ". Pourquoi un véhicule d’une telle puissance ? Ben parce qu’il " avait envie".
" D’évidence, les règles sociales ne sont pas pour lui " déplore l’avocat général M. Laumosne. David Tracz avait été condamné en première instance à quatre ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve. Le ministère public a fait appel et réclame de la cour d’appel qu’il applique la sanction réclamée par le tribunal correctionnel : cinq ans, dont 18 mois de sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans, soit près du double de prison ferme. Une peine assortie d’une interdiction de solliciter le permis et de conduire pendant trois ans. Jugement le 24 octobre.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/09/27/le-chauffard-meurtrier-risque-lourd

jeudi 26 septembre 2013

Essonne : le père enferme sa fillette dans une boîte

Les policiers sont arrivés juste à temps. Ce jeudi matin, une mère de famille est allée porter plainte contre son mari qui avait frappé à plusieurs reprises leur enfant de 5 ans dans leur domicile conjugal de Montgeron (Essonne). Les policiers ont alors essayé de pénétrer dans la maison du couple. L’homme s’est retranché dans les toilettes avec un couteau, menaçant de se suicider.
 
Pendant ce temps, d’autres enquêteurs fouillaient la maison et ont trouvé sous une couette le deuxième enfant du couple. Cette fillette de trois ans était enfermée dans une caisse en plastique fermée par un couvercle, elle-même cachée sous la couette. Les yeux révulsés, elle était en plein malaise. Elle a été plongée dans un coma artificiel par les médecins qui l’ont transportée d’urgence à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Le pronostic vital de la fillette est engagé.

L’homme a finalement été interpellé vers 11 heures. Il est placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale de l’Essonne, à Evry. Son état mental pourrait lui valoir un internement. Le garçon de 5 ans, pris en charge également par les secours, portait des traces de coups à la , comme sa petite sœur.

http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-une-fillette-retrouvee-inconsciente-dans-une-boite-26-09-2013-3171787.php

Disparition de Bourcefranc-Le-Chapuis (17) : le milieu ostréicole attend l'enquête

La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de l’île d’Oléron est rentrée à 20 h 45, une fois la nuit tombée, mercredi soir. Sans avoir pu retrouver Thierry Bordas. Âgé de 45 ans, cet ostréiculteur n’a plus donné signe de vie depuis mardi midi. « Le Tlaloc », la barge ostréicole de 7 mètres sur laquelle il avait pris place en fin de matinée, pour rejoindre le parc ostréicole de Saint-Froult, au large de Port-des-Barques, avait été retrouvée peu avant 23 heures, mardi. Vide.
Fin des recherches

http://www.sudouest.fr/2013/09/26/un-ostreiculteur-porte-disparu-1180028-1675.php

Halluin: dans la maison incendiée, une arme, des munitions et de la drogue

Ce jeudi matin, vers 8h, un spectaculaire incendie a totalement détruit une maison située rue Polydore-Delaere, à Halluin. À leur arrivée sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Bousbecque et de Roubaix ont été confrontés à un feu généralisé au rez-de-chaussée avec une propagation des fumées au premier étage. « La porte d’entrée était entrouverte, explique un témoin et l’habitation était vide d’occupants ». Deux lances dont une alimentée sur la grande échelle ont été nécessaires pour venir à bout du sinistre et éviter sa propagation aux maisons mitoyennes. Au total, 17 pompiers ont été mobilisés pour éteindre les flammes et déblayer le bâtiment sinistré.
Mercredi soir, la même habitation avait déjà été la cible d’un premier incendie puisqu’une persienne avait été détruite par le feu pour une raison encore indéterminée. Une enquête a été ouverte par le commissariat de police de Tourcoing pour déterminer l’origine du sinistre. Dans les déblais, une arme à feu, des munitions ainsi qu’un paquet contenant de l’herbe de cannabis ont été retrouvés par les forces de l’ordre. À elles d’en retrouver le propriétaire.

http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-dans-la-maison-incendiee-une-arme-des-munitions-ia0b0n1571529

Agression d'un automobiliste à Empalot : les suspects sortent libres du tribunal

Sept personnes ont été interpellées mardi matin à Empalot, suspectés d’avoir agressé un automobiliste. La nuit suivante, policiers et pompiers ont été pris à partie. Quatre hommes ont comparu hier devant le tribunal. Ils sont repartis libres. Le Parquet a été prié de revoir sa copie.
Les deux affaires sont-elles liées ? Des pompiers et des policiers qui intervenaient, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 0 h 45, avenue Jean-Moulin, dans le quartier d’Empalot à Toulouse, pour un véhicule en feu ont été copieusement caillassés. Depuis les étages d’un immeuble, ils ont reçu de multiples projectiles de sorte que le véhicule banalisé de la police a vu sa lunette arrière et son pare-brise exploser. Coïncidence ou non, le matin même, les services de police avaient effectué une descente dans le quartier et interpellé sept personnes.
Ces sept personnes étaient soupçonnées d’avoir participé, le lundi 22 juillet, à l’agression d’un automobiliste au croisement de la rue Tivoli et de l’avenue De Lattre-de-Tassigny, dans ce même quartier d’Empalot (nos éditions précédentes). Ce jour-là, une voiture et un scooter étaient entrés en collision. Les deux hommes à bord du deux-roues, âgés de 20 ans et 26 ans, habitants d’Empalot, avaient été grièvement blessés. Le conducteur de la voiture, accompagné de sa femme enceinte, avait été pris à partie par une bande de riverains qui lui imputaient la responsabilité de l’accident. Il avait été frappé à plusieurs reprises avant de parvenir à se mettre à l’abri et d’être conduit aux urgences.

Information judiciaire

Parmi les sept personnes interpellées mardi, quatre ont comparu hier après-midi devant le tribunal correctionnel. Ces hommes sont âgés de 21 ans, 23 ans, 26 ans et 32 ans. L’un d’entre eux présente un casier judiciaire vierge, un autre ne compte que deux mentions au casier. Le passif est plus lourd pour les deux derniers avec 10 et 18 condamnations. Représentés par Mes Etelin et Prunet, ils ont demandé le renvoi de l’affaire. «Je déplore l’expectative dans ce dossier», a souligné Me Etelin. Un point de vue rejoint par la présidente Rivière qui a sollicité des actes supplémentaires au Parquet. Les quatre hommes, qui bénéficiaient de garanties de représentation, sont repartis libres sans contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte et confiée à un juge d’instruction.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/26/1717699-agression-automobiliste-empalot-suspects-sortent-libres-tribunal.html

Des policiers visés par des projectiles à Empalot

Des policiers ont essuyé des jets de projectiles divers la nuit dernière dans le quartier d'Empalot à Toulouse.
Les incidents se sont produits vers une heure ce mercredi matin au moment où les pompiers, accompagnés d'une escorte de police, intervenaient sur un véhicule en feu. Un véhicule de la police a alors été visé par des projectiles de toutes sortes provenant des étages des immeubles du quartier. Le pare-brise et la lunette arrière ont été brisés. Il n'y a pas eu de blessé.
Au début du mois d'août, trois pompiers venus porter secours à une vieille dame à La Reynerie avaient été violemment pris à partie par des jeunes. Un jeune homme a été arrêté dans cette affaire qui avait suscité un vif émoi. Il sera jugé le 15 octobre. A la suite de cette agression, le préfet de la Haute-Garonne, Henri-Michel Comet, a rencontré Pierre Izard, le président du conseil général, le directeur du Service départemental d'incendie et de secours et les syndicats de pompiers pour tenter de définier les moyens d'améliorer la sécurité des interventions dans les ecteurs sensibles.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/25/1716919-des-policiers-vises-par-des-jets-de-projectiles-a-empalot.html

mercredi 25 septembre 2013

Paris : un homme découvert mort au pied d’un immeuble

Le d’un homme a été découvert, ce mercredi vers 3 h 30 du matin, boulevard Jourdan dans le XIVe arrondissement à .

Selon les premières constatations, la victime, âgée de 26 ans, aurait pu faire une chute depuis la fenêtre d’un appartement, situé au 7 e étage de l'immeuble au pied duquel elle a été retrouvée. 



 Une a été ouverte.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-un-homme-decouvert-mort-au-pied-d-un-immeuble-25-09-2013-3168633.php

Il fait avorter son ex-compagne en lui faisant ingérer une pilule

« C'est un acte effroyable. Son détachement aujourd'hui à la barre fait peur », explique dans son réquisitoire le substitut du procureur. Vincent, 37 ans, comparaissait hier au tribunal correctionnel de Beauvais pour « admission de substance nuisible aggravée par deux circonstances ».

À l'hiver 2013, l'homme met des cachets dans la boisson de sa compagne. Six heures plus tard, le 12 février 2013 à Cambrone-les-Clermont, des maux de ventre, des contractions font hurler de douleur la jeune femme de 36 ans, enceinte de 4 mois. Puis elle perd les eaux. Emmenée à l'hôpital de Creil, elle perdra aussi son enfant tandis que son ex-compagnon s'enfuit avec les restes du repas. « J'étais dans un grand désespoir. Je n'avais plus la maîtrise de moi-même. J'ai voulu mettre fin à mes jours, mais je n'avais pas le courage. »



La défense plaide la relax
 

Le prévenu a eu l'immense courage de mettre des comprimés « spécial avortement » - achetés sous le manteau dans le quartier Barbès de Paris- dans le verre de son ex-compagne. Les raisons de « ce geste odieux » ? La présidente du tribunal Cécile Simon, a tenté pendant deux heures de comprendre. Le couple venait de se séparer après vingt ans de vie commune. « Je ne voulais pas d'enfant. J'ai appris que j'allais être père par les gendarmes le 8 décembre » explique à la barre Vincent. Il voulait plus de liberté, revient sur son enfance. « J'ai subi des services et je ne voulais pas que cela survienne à l'enfant si je ne vivais plus avec ma femme. »

Ces propos sont « hallucinants » pour l'avocat de la partie civile qui pointe le rapport du prévenu avec l'argent. Dès le 9 décembre après l'annonce de la grossesse, Vincent a viré 115 000 euros (un héritage de son ex-compagne) sur un compte écran. « Il avait alors changé de comportement. Il voulait que j'avorte absolument. J'avais peur », explique la jeune femme à la barre. Elle avait alerté le procureur de la République dès le 12 décembre. « Tout est réuni pour condamner le prévenu », lance la substitut du procureur qui requiert quatre ans de prison dont un an avec sursis. L'avocat de la défense lui oppose la relax car « il n'y a pas de lien de causalité entre l'ingestion des cachets et la fausse couche. » L'avocat met en avant les expertises médicales qui stipulent que ces comprimés ne déclenchent les contractions que 12 heures au minimum après l'ingestion. « Dans cette affaire, on parle de six heures. »

Les juges devaient se prononcer dans la soirée.


http://www.courrier-picard.fr/region/il-fait-avorter-son-ex-compagne-en-lui-faisant-ingerer-une-ia186b0n193909

Mayenne. Il plonge dans la rivière et sauve une automobiliste

Vers 11 h 30, ce mardi matin, une voiture a fini sa course dans la Mayenne, sous le viaduc. La conductrice a été secourue par un jeune homme de 26 ans, Thomas Fouquet. Il témoigne.
« J’arrivais au stop. Là, j’ai vu une voiture dans la Mayenne, l’eau arrivait au pare-brise. Avec le courant, la voiture a tourné et là, j’ai vu une silhouette. Alors je me suis garé. J’ai enlevé ma veste, mes papiers, mon portable. Je suis allé près de l’écluse et j’ai sauté du ponton », raconte Thomas Fouquet, qui a sauvé mardi une conductrice dont la voiture était tombée dans la Mayenne. »
« L’eau était très froide et il y avait beaucoup de courant. Ce n’est pas un lac ! J’étais bon nageur avant, mais avec le courant… C’est bien plus difficile qu’en piscine ! Je sentais le reste de mes vêtements qui me gênaient. Les chaussettes, le tee-shirt. J’aurais dû les enlever. »
« Je n’avais plus de force »
« Dans l’eau, j’ai tout donné pour arriver au plus vite. Le temps que j’arrive, elle était sortie de la voiture. Elle m’a dit qu’elle ne savait pas nager. Je ne savais pas trop comment faire. Je l’ai encerclée d’un bras et avec l’autre j’essayais d’avancer. Mais elle paniquait et se débattait. C’était très difficile. Je ne voyais que le viaduc et j’avais l’impression de ne pas avancer. Je n’avais plus de force. Je me voyais finir au fond de l’eau avec elle. »
« Et puis j’ai vu qu’on me lançait une corde. Au départ, je n’arrivais pas à l’attraper. Ensuite, je m’y suis agrippé. À un mètre de la berge, j’ai vu que les pompiers arrivaient. Heureusement, parce que si j’ai bien des vieilles notions de secourisme, j’étais tellement fatigué que je n’aurais rien pu faire. »
« Quand on voit quelqu’un en danger, on va l’aider »
« Les pompiers m’ont donné une couverture de survie. Celui qui m’a lancé la corde m’a apporté une chemise. Il faudra que je la lui rende d’ailleurs. J’ai demandé à la dame ce qu’il s’était passé mais elle ne savait plus. Elle avait même oublié où elle habitait. Le choc sûrement. Je l’ai recroisée à l’hôpital, on était chacun dans notre chariot. Elle semblait aller mieux. »
« Tout s’est bien fini finalement. Je suis très fatigué et j’ai mal au dos. Demain, je retourne travailler. Si c’est un bel acte ? Oui, mais pour moi c’est surtout un acte civique. Quand on voit quelqu’un en danger, on va l’aider. »
 

Montréal. Percuté par une voiture, un SDF à l'agonie

Il était 20 h 30 lundi soir quand un terrible accident s’est produit sur la commune de Montréal où un piéton d’environ 25 ans a été fauché par une voiture tandis qu’il marchait sur le bord de la RD109.
Selon un témoin de l’accident, gendarme de profession, le jeune a fait un écart et s’est retrouvé au milieu de la chaussée alors que la voiture conduite par le curé de Fanjeaux arrivait à sa hauteur.
Il a été trés grièvement blessé et a été transporté à l’hôpital Purpan de Toulouse où il se trouvait encore hier soir dans un état jugé préoccupant.
Selon les premiers éléments, la victime est sans domicile fixe et se rendait à pieds dans un centre d’accueil de l’Ariège, à Mirepoix précisément.
Le dépistage d’alcoolémie du conducteur de la voiture est négatif. Les gendarmes attendent les résultats des analyses toxycologiques pratiquées sur la victime

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/25/1716553-carcassonne-montreal-percute-voiture-sdf-agonie.html

mardi 24 septembre 2013

Enfant martyr : le beau-père et la mère connaîtront le verdict mercredi soir

Le beau-père et la mère accusés d'avoir fait vivre un véritable martyre à leur enfant de quatre ans connaîtront demain soir le verdict. La cour d'assises du Bas-Rhin continuait aujourd'hui à examiner cette pénible affaire.
Des vidéos ont été visionnées aujourd'hui par les jurés des assises du Bas-Rhin, où sont jugés la mère et le beau-père d’un enfant de 4 ans qu’ils sont accusés d’avoir violé, notamment au parloir d’une prison.
La partie civile a demandé un huis clos partiel pour la projection de ces images, filmées par la mère à l’aide de son téléphone portable.

Ces images ont été récupérées par les enquêteurs lors des perquisitions.
Interrogés sur les faits mardi matin, les deux accusés sont restés sur leurs déclarations: la mère a affirmé n’avoir agi que sur instruction et sous les «menaces» de son compagnon.
Ce dernier a reconnu avoir violé l’enfant lors d’une visite au parloir de la prison de Toul. La mère aurait été complice de ce crime.
Les surveillants de la prison n’avaient apparemment pas remarqué les faits. Selon des éléments de l’enquête, des sacs poubelle obstruaient la porte vitrée du parloir de cette prison où, comme dans d’autres établissements pénitentiaires, selon les avocats, une certaine tolérance est acceptée pendant les visites conjugales.
Le verdict pour les deux accusés, qui encourent jusqu’à 20 ans d’emprisonnement, sera prononcé mercredi.

http://www.dna.fr/actualite/2013/09/24/enf

1,3 tonne de cocaïne dans un avion : 5 suspects déférés devant les juges

Cinq personnes arrêtées vendredi dans le cadre de l'enquête sur la saisie record de cocaïne (1,3 tonne), embarquée à Caracas à bord d'un vol Air France à destination de Paris, vont être présentées cet après-midi à deux juges d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris.
Les cinq individus, trois Italiens et deux Britanniques, ont été déférés ce mardi matin en vue d'une éventuelle mise en examen. Quant à la garde à vue de la sixième personne, également arrêtée vendredi, elle a été levée lundi.
Les enquêteurs devront éclaircir plusieurs points :
Comment la drogue a-t-elle pu être embarquée dans l'avion, alors que les trente valises dans lesquelles elle se trouvait ne correspondaient à aucun passager du vol.
Ils devront également découvrir pourquoi la cocaïne, arrivée en France le 11 septembre, n'a été saisie que le 20.


http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/24/1716052-1-3-tonne-cocaine-avion-5-suspects-deferes-devant-juges.html

Un requin sur une plage du Morbihan

Un requin féroce (Odontaspis ferox), une espèce qui fréquente habituellement les eaux profondes et chaudes, s'est échoué sur une plage du Morbihan, intriguant les scientifiques, a annoncé aujourd'hui l'association d'étude et de sauvegarde des requins Apecs.

Le corps du requin, de 3,24 m pour un poids de 220 kilos, a été découvert samedi matin sur la plage de Pénestin (Morbihan), selon un communiqué de l'Association pour l'étude et la conservation des sélaciens (Apecs) de Brest. Selon l'association, cette espèce de requin, qui tient son nom de "sa mâchoire impressionnante et de son corps massif, (...) reste cependant inoffensive pour l'homme".

Ce requin est très rare dans sur la côte Atlantique. Avant 2012, le dernier signalement datait de 1930, dans le golfe de Gascogne, lors d'une capture au chalut par 250 m de fond. Mais en 2012, un autre requin féroce s'était échoué sur une plage à Agon-Coutainville, dans le département de la Manche. Échoué vivant, le requin avait pu être remis à l'eau, précise l'APECS.

"Voilà donc deux signalements, très proches dans le temps, qui intriguent les scientifiques de l'Apecs et de la station biologique de Concarneau. Mesuré et pesé dimanche, le requin de Pénestin a été autopsié ce lundi matin. Aucun élément ne permet de connaître les causes exactes de cet échouage", note l'association, qui lance un appel à témoins auprès des professionnels de la pêche pour tenter de découvrir comment ce requin féroce a pu arriver sur une plage bretonne.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/23/97001-20130923FILWWW00636-un-requin-sur-une-plage-du-morbihan.php

lundi 23 septembre 2013

Des dizaines de lingots d'or volés à Roissy

Jeudi dernier, les employés de la Brinks chargent 300 kg de lingots d'or dans un avion à destination de Zurich. Mais à l'arrivée, il manquait 44 kg d'or... Montant du préjudice : 1,5 million d'euros.

Régulièrement, la Brink's réalise des transports de fonds entre Paris et Zurich à bord d'avions d'une filiale d'Air France. Jeudi dernier, ce sont des lingots d'or que des employés de la Brink's viennent déposer. 300 kilos d'or en lingots, le tout en 9 colis. Comme le veut la procédure, ils chargent les lingots directement depuis le tarmac de l'aéroport de Roissy dans la soute de l'avion.
Or quand la Brink's vient récupérer le chargement à l'arrivée à Zurich... 2 colis, soit 44 kilos de lingots, manquent à l'appel, selon nos informations. Le montant du préjudice est évalué à 1,5 million d'euros. L'enquête a été confiée à la SRGTA, la gendarmerie des transports aériens.
 

Lyon: Circulation des trains totalement interrompue en gare de la Part-Dieu

Un dégagement de fumée a eu lieu et un TGV transportant 600 passagers aurait été évacué...
La circulation des trains a été totalement interrompue lundi en fin d'après-midi à Lyon à la suite d'un dégagement de fumée d'origine inconnue dans une rame de TGV, a-t-on appris auprès de la SNCF.
Le dégagement de fumée a entraîné une coupure de l'alimentation électrique dans toute la gare, pour permettre notamment aux pompiers d'intervenir, ce qui a provoqué l'arrêt de tous les trains, a-t-on précisé.

Pas de blessés

Selon une autre source, le feu a pris dans un TGV, dont les 600 passagers ont été évacués. Il n'y a pas eu de blessés.
La gare de Lyon-Part-Dieu est la principale gare de la ville. Elle accueille les trafics internationaux, nationaux et régionaux et est la première gare de transit de France.

http://www.20minutes.fr/societe/1226713-20130923-lyon-circulation-trains-totalement-interrompue-gare-part-dieu

Assises de Pau : le procès en appel du meurtre d'Henriette Santamaria a démarré

Le procès en appel d'Eric Aubin, le meurtrier présumé d'Henriette Santamaria à Moliets le 29 avril 2010, a débuté ce lundi matin à Pau.
L'accusé conteste les motifs de viols et assassinat qui lui ont valu 30 années de réclusion dont 20 ans de sûreté en première instance.

Ce lundi matin, l'accusé s'est donc présenté. "Je suis  Aubin Eric, né le 6/1/1962 dans le Val-d'Oise." Puis il a observé avec ses avocats, Me Griollet et David du barreau de Paris, la désignation des jurés. Les deux conseils ont usé de leur cinq possibilités de récusation. Le jury est composé à majorité d'hommes.
Les débats ont été suspendus à 10 heures pour que les magistrats puissent assister à l'audience de rentrée de la cour d'appel et doivent reprendre cet après-midi.

http://www.sudouest.fr/2013/09/23/assises-de-pau-le-proces-en-appel-du-meurtre-d-henriette-santamaria-a-demarre-1177400-4344.php

Rixe fatale au rond-point à Thionville

Le sexagénaire aura finalement succombé à ses blessures. Arrêt cardiaque en pleine rue, hier en milieu d’après-midi, dans la zone du rond-point Cormontaigne reliant Thionville à Yutz. Pour les sapeurs-pompiers en intervention, presque une heure à tenter de ranimer le blessé. En vain.
A l’origine, une bagarre entre trois individus, résidants du foyer Adoma de Thionville. Les trois hommes sont aperçus par des automobilistes qui remarquent une certaine agitation.
Des coups sont échangés entre l’aîné des trois, âgé de 63 ans et l’un de ses comparses, sous le regard du troisième. Le sexagénaire tombe alors à terre. Des témoins de la scène assurent avoir vu dans la rixe des coups de pied. Le visage de la victime a sérieusement été touché. En soirée, le duo était toujours entendu dans les bureaux du commissariat de Thionville.
L’enquête judiciaire, ouverte pour homicide volontaire, déterminera les circonstances de ce décès.
Comme le veut la procédure, le parquet de Thionville a été dessaisi de l’affaire au profit du parquet de Metz, compétent en matière criminelle.

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/09/23/rixe-fatale-au-rond-point

Policier rescapé de Cannes: "Pas un jour sans penser à cet accident"

Le 22 septembre 2012, à Cannes, un policier meurt dans une effroyable collision. Son collègue Mickaël Fillon survit. Aujourd’hui, il attend le procès du chauffard qui aura lieu en décembre
Mickaël Fillon n'oubliera jamais la nuit du 22 septembre 2012. Il y a un an, alors qu'il patrouille de nuit dans les rues de Cannes, avec son collègue Amaury Marcel, Adel Briki, ivre et au volant d'une puissante voiture de location, roulant à contresens percute leur véhicule.
Un choc d'une extrême violence qui coûte la vie à Amaury, 27 ans. Et laisse Mickaël dans un état critique. Une des passagères du chauffard multirécidiviste est également tuée dans la collision. Bilan : deux familles brisées par le chagrin, des proches sous le choc et un commissariat endeuillé. Un an après le drame, Mickaël Fillon est en pleine reconstruction.
Adel Briki sera jugé le 10 décembre, qu'attendez-vous de ce procès ?
De pouvoir passer à autre chose. Un an à attendre ce procès, ça commençait à faire long. Mais je connais bien la justice. S'il prend 12 ans, ça sera déjà bien. Ce n'est pas parce que je suis fonctionnaire de police que le résultat sera différent.
Le chauffard qui vous a percuté avait déjà été condamné à 14 reprises…
Des gars comme lui, j'en ai vu des centaines… Même s'il fait dix ans de prison, il recommencera. Il ne mesure absolument pas ses actes. Il a été accueilli à la prison de Grasse comme un héros, c'est un tueur de flic… Mais ce n'est pas le seul fautif, on ne l'a pas sanctionné au bon moment, quand on aurait dû le faire. Il a réussi pendant son année d'incarcération à reprendre 18 mois pour trafic de stupéfiant.
Êtes-vous en contact avec la famille d'Amaury ?
Oui, on est en contact régulier. J'essaye de les préparer au fait que ce n'est pas parce que le chauffard risque 20 ans qu'il va prendre 20 ans. J'espère vraiment que la déception ne sera pas trop profonde pour eux à l'heure du jugement.
Vous avez repris le travail ?
Oui, au mois de juin et contre avis médical. J'en avais besoin. Ça m'a fait du bien de faire autre chose que de la rééducation. Et j'ai pensé que c'était le bon moment pour revenir et essayer au maximum d'aider mes collègues et ma hiérarchie en ce début d'été.
Au même poste ?
Au moment de l'accident, j'effectuais mes dernières heures sur la voie publique. J'avais réussi l'examen d'officier de police judiciaire et je devais être affecté à un nouveau poste. C'est aujourd'hui chose faite. Je travaille au service du quart, toujours la nuit.
Quelles séquelles physiques gardez-vous ?
Je remarche presque sans boiter, mais je ne pourrai plus jamais courir. J'ai des vis et des plaques dans le pied gauche. Je dois me faire réopérer en décembre.
Et psychologiquement ?
Je vois un spécialiste pour gérer la douleur, l'anxiété, l'angoisse et mes problèmes de sommeil. Il ne se passe pas une journée sans que je pense à l'accident. Les souvenirs de cette soirée reviennent petit à petit. Le fait d'avoir été éjecté de la voiture m'a sauvé la vie. Ma hiérarchie et mes collègues ont été très présents, ils m'ont aidé de manière très positive.
Comment vous reconstruisez-vous ?
J'ai recentré mes priorités. On ne mérite pas de mourir pour son travail. Mais il y a des dates qui vous bouffent la vie, comme le 22 de chaque mois. Je suis allé déposer une fleur en sa mémoire sur le lieu de l'accident.

http://www.nicematin.com/cannes/policier-rescape-de-cannes-pas-un-jour-sans-penser-a-cet-accident.1453782.html

Pau. Le meurtrier des dunes à nouveau face à ses juges

Le meurtrier des dunes de Moliets, Éric Aubin, 51 ans, comparaît en appel à partir d’aujourd’hui devant les assises de Pau pour le viol et l’assassinat de Henriette Santamaria, 57 ans, le 29 mai 2010. En première instance, il a été condamné à 30 ans de réclusion avec 20 années de sûreté, mais il a fait appel.
La famille d’Henriette Santamaria va subir une nouvelle épreuve douloureuse cette semaine. Elle va se retrouver pour la deuxième fois face à celui qui a tué cette femme de 57 ans de neuf coups de couteau, le samedi 29 mai 2010, dans les dunes de Moliets proches de l’embouchure du courant d’Huchet, dans les Landes.
Alain, son mari va devoir affronter une nouvelle fois l’insupportable souvenir de la découverte du corps de son épouse, simplement partie profiter du soleil printanier. Au mois de novembre dernier, Éric Aubin, 51 ans a été condamné par les jurés de la cour d’assises des Landes à 30 années de réclusion criminelle, avec une peine de sûreté de 20 ans, après avoir été reconnu de viol et de meurtre avec préméditation. Mais il avait immédiatement décidé de faire appel.
«Que je prenne 20, 30 ou même 50 ans de prison, peu importe pour moi car je sais que j’ai brisé une vie. Mais la seule chose qui compte pour moi est de prouver mon innocence pour le viol et pour l’assassinat» avait-il affirmé pendant le premier procès.
Après avoir livré cinq versions différentes des faits pendant l’instruction, il avait alors en effet tenté de plaider, avec ses avocats, qu’il avait eu une relation sexuelle consentie avec sa victime, et qu’il n’avait pas prémédité son meurtre. Il l’aurait tuée simplement parce qu’elle l’aurait menacé de dévoiler cette relation à sa femme et aux gendarmes. À l’issue de cinq journées d’audience, les jurés landais n’avaient pas apporté le moindre crédit à cette présentation des faits qui ne collait ni à la personnalité de la victime, ni aux éléments du dossier.
Tous les témoignages avaient évoqué Henriette Santamaria comme une «super maman», «très bonne épouse, mère, grand-mère et belle-mère», mais aussi comme une auxiliaire de vie particulièrement attentionnée pour les personnes âgées dont elle s’occupait dans une maison de retraite d’Orthez. Elle était «reconnue à l’unanimité comme la joie de vivre incarnée» selon l’enquêtrice de personnalité. Les expertises ne laissaient non plus aucun doute sur les violences sexuelles subies.
Pour ce deuxième procès, Éric Aubin a changé d’avocats. Il devrait logiquement tenter de convaincre une nouvelle fois les jurés qu’il n’a pas violé Henriette Santamaria ni prémédité son meurtre. Les proches de celle-ci ont peu d’espoir de l’entendre dire la vérité.
Ils vont défendre à nouveau la mémoire et l’honneur de cet «ange» dont la vie a été volée dans un déchaînement de violence, au cœur de son «petit paradis» de Moliets.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/23/1715006-pau-meurtrier-dunes-nouveau-face-juges.html

Nord-Isère : un octogénaire disparaît pendant un voyage organisé

D’importants moyens ont été engagés pour retrouver un Nord-Isérois disparu en Corse dans le cadre d'un voyage organisé.
Depuis mercredi, un habitant du village d'Ornacieux a disparu, alors qu'il participait, avec son épouse, à un séjour dans l'Ile de Beauté.
Hubert Boiron et son épouse ont visité la maison Bonaparte à Ajaccio mercredi. Une fois la balade terminée, vers 18 heures, la cinquantaine de personnes participant à l'excursion se sont dirigées vers la gare routière pour reprendre le bus.
En montant dans le bus, ils se sont rendus compte qu'Hubert Boiron n’était plus là. Dans la capitale de la Corse du Sud, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif important pour retrouver l’octogénaire. En vain. Il semble s’être volatilisé, avec pour seul bagage sa carte d’identité et 50 euros.
Selon nos confrères de Corse Matin, de nouvelles opérations de recherche devaient être engagées ce lundi matin.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/09/22/nord-isere-un-octogenaire-disparait-pendant-un-voyage-organise

dimanche 22 septembre 2013

Angoulême : un boulanger surprend son cambrioleur et le remet à la police

Samedi soir, à 22h30, un boulanger angoumoisin a surpris un jeune homme dans sa boutique. Celui-ci s'était introduit dans le commerce après avoir escaladé un mur.
Le boulanger est parvenu à maîtriser le cambrioleur et à appeler la police. Une patrouille a interpellé le voleur sur place et l'a conduit au commissariat d'Angoulême.

Jeune majeur connu des services de police, il se trouve en garde à vue pour tentative de vol avec effraction.

http://www.sudouest.fr/2013/09/22/angouleme-un-boulanger-surprend-son-cambrioleur-et-le-remet-a-la-police-1176379-813.php

Hanvec. Enquête après la découverte d'un cadavre

Les gendarmes de Landerneau et Daoulas, leurs collègues de l'identification criminelle de Quimper, le vice-procureur du parquet de Brest (Mme Kerisit), un médecin légiste et le maire d'Hanvec (Marie-Claude Morvan) se sont déplacés dans une habitation de Penn-ar-Menez, à Hanvec (29), ce samedi après-midi, après la découverte d'un cadavre dans la cuisine. C'est le médecin traitant de la victime qui avait fait la macabre découverte quelques heures plus tôt. L'homme, âgé de 56 ans, était mort depuis plusieurs jours. Si aucune hypothèse n'est pour l'instant exclue par l'enquête, la piste d'une mort accidentelle est privilégiée.

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/daoulas/hanvec/hanvec-enquete-apres-la-decouverte-d-un-cadavre-21-09-2013-2242179.php

1,3 tonne de cocaïne saisie dans un avion d'Air France

1,3 tonne de cocaïne pure a été récemment saisie à bord d'un avion d'Air France. La valeur de revente au détail est estimée à d'environ 200 millions d'euros.
1,3 tonne de cocaïne pure a été récemment saisie à bord d'un avion d'Air France, a annoncé samedi à Nanterre (Hauts de Seine) le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. S'adressant à des journalistes devant une trentaine de valises vides qui contenaient la drogue, rassemblées dans une salle de l'Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, dont le siège est à Nanterre, il a précisé que cette saisie, plus grosse jamais effectuée en région parisienne, avait une valeur à la revente en gros de 50 millions d'euros.
Une valeur de revente au détail d'environ 200 millions d'euros


Selon une source proche de l'enquête, le vol venait de Caracas. La drogue avait été dissimulée dans des valises qui ne correspondaient pas à des passagers enregistrés à bord de l'appareil. Selon la même source, cette quantité de cocaïne représente une valeur de revente au détail d'environ 200 millions d'euros. Le ministre a salué le "formidable travail des services de police et de justice qui a permis cette saisie exceptionnelle". Depuis le début de l'année quatre
http://www.midilibre.fr/2013/09/21/1-3-tonne-de-cocaine-saisie-dans-un-avion-d-air-france,760180.php

samedi 21 septembre 2013

Les fossoyeurs détroussaient les cadavres

Quatre fossoyeurs et un marbrier ont été présentés samedi à un juge lyonnais pour avoir volé des bijoux et des dents en or sur des cadavres et récupéré des stèles pour les revendre, a-t-on appris auprès de la police.
Ils ont été mis en examen pour "vol", "recel" et "atteinte à l'intégrité d'un cadavre" et le parquet a requis leur placement sous contrôle judiciaire, a précisé le directeur de la Sûreté départementale, Jean-Marc Rebouillat. La mise au jour de ces trafics a débuté fin août, lorsqu'une gardienne de cimetière a dénoncé à la directrice des pompes funèbres son ex-compagnon, fossoyeur de 33 ans, considéré par les enquêteurs comme la "tête de réseau".
Surveillé, cet homme qui travaillait "dans tous les cimetières de l'agglomération" a été surpris en train de démanteler des caveaux, mettre les stèles et piliers de côté et les livrer à des marbriers avec son camion de service, a raconté M. Rebouillat. Son ancienne concubine a de son côté été repérée "en train de vendre des dents en or" chez Or en cash, spécialiste du rachat des métaux précieux. Pour l'instant, elle n'a pas été mise en cause judiciairement, a poursuivi le responsable policier. L'enquête, qui se poursuit sous commission rogatoire et pourrait conduire à d'autres arrestations, a conduit à l'interpellation jeudi de quatre fossoyeurs et d'un marbrier, dont le trafic dure depuis 2009 et ne concerne que les concessions en état d'abandon.
 

Dordogne : le boulanger cultivait du cannabis

Chez cet habitant de Saint-Antoine-de-Breuilh, le cannabis était partout. À l’extérieur, cultivé sous serre ou à l’air libre, comme à l’intérieur de la maison. Chaque pièce répondait à un besoin bien précis de la culture de la plante. De telle sorte qu’entre les lampes à sodium, les tuteurs et le séchoir artisanal, il n’y avait même plus de place pour le propriétaire, obligé de coucher… dans un mobile-home.
Des 124 pieds recensés au domicile du prévenu, jugé hier en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bergerac, il ne reste plus rien : les gendarmes ont tout arraché avant de faire évacuer la montagne verte par un camion prêté par la municipalité. « Une belle prise », résumait hier le chef d’escadron Christophe Vanderplancke, avec la procureur de la République Frédérique Dubost.

Ce sont les gendarmes de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) qui, sur les déclarations d’un « agent de renseignement », lui-même consommateur de cannabis, ont informé la communauté de brigades de Vélines des soupçons de trafic qui pesaient sur cet habitant de Saint-Antoine-de-Breuilh. Envoyés sur place en reconnaissance mardi matin, les militaires de Vélines ont vite compris que l’affaire était sérieuse. « Rien qu’à l’odeur, on a immédiatement su qu’il y avait bel et bien du cannabis en grande quantité à l’adresse indiquée », a précisé l’adjudant-chef Lefebvre, de la brigade de Vélines.
Placé en garde à vue, l’occupant de la maison, un boulanger de 31 ans employé dans la grande distribution, a reconnu sans difficulté « cultiver du cannabis pour sa consommation personnelle » - soit cinq à dix joints par jour - et pour un cercle de consommateurs « amis », dont la liste a été retrouvée à son domicile par les gendarmes.
Dépendant au cannabis, qu’il consomme depuis l’âge de 17 ans, le prévenu a expliqué, à la barre du tribunal, « acheter des graines en Espagne et cultiver du cannabis pour ne pas avoir à l’acheter à prix d’or à des trafiquants ». Avec le risque, souligné par le ministère public, d’en devenir un à son tour. « De plus en plus de consommateurs se mettent à faire pousser de la drogue chez eux, en vendent aux amis et découvrent qu’il y a un bénéfice à poursuivre cette activité, quitte à la laisser prendre progressivement de l’ampleur », a résumé le procureur.
Dans le cas du prévenu, les sommes gagnées étaient coquettes - environ 10 000 euros de bénéfices par an - mais pas mirobolantes.
« L’argent, dont une partie (NDLR : 1 800 euros) a été retrouvée sous forme de liquide chez lui, lui servait à financer le quotidien et quelques petits voyages, mais nous ne sommes pas face à un délinquant qui conduit en Lamborghini ou en Maserati », ajoute Frédérique Dubost.
Le prévenu, dont la mère a fait une crise de panique durant l’audience, obligeant les sapeurs-pompiers à intervenir dans la salle de tribunal, a promis de tout arrêter.
Malgré les réquisitions sensiblement plus fermes du parquet, le tribunal a décidé de lui donner « une seconde chance » en le condamnant à une peine de trois ans de prison dont 26 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.

http://www.sudouest.fr/2013/09/21/cannabis-a-domicile-1175269-1980.php