Quelques secondes pour se sauver. Un conducteur n’a pu que sauter hors de sa camionnette en feu lundi vers 14 heures, sur l’autoroute…
« J'ai senti du chaud sous mes pieds, au plancher. Je me suis arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence, et j'ai sauté dehors. »
Nicolas, employé de l'entreprise qui assurait le transport d'une mini-pelle entre Lille et La Ciotat dans le Sud, a eu la peur de sa vie, vers 14 h 30 sur l'autoroute A26 près de Saint-Quentin.
Il roulait dans le sens Calais-Reims, lorsqu'entre les deux sorties Saint-Quentin-Nord et Saint-Quentin-Sud, il a commencé à sentir la chaleur sous ses pieds.
Il n'a eu que quelques secondes pour se ruer hors de la camionnette.
« J'ai juste eu le temps de sortir, et puis, j'ai paniqué », répète-t-il.
Les secours, appelés, sont aussitôt arrivés sur place. Les sapeurs-pompiers de Saint-Quentin ont assez vite maîtrisé le sinistre.
Ils ont même réussi à préserver la remorque qui transportait la mini-pelle. Pas de dégât de ce côté-là.
En revanche, la camionnette qui tractait l'ensemble se retrouve, elle, réduite à l'état d'épave.
L'origine du sinistre, quant à elle, réside très probablement dans un ennui mécanique, selon les premiers éléments.
Le peloton de l'autoroute de la gendarmerie a géré le trafic, qui a été assez longuement perturbé. Avec l'aide les agents de la Sanef, société gestionnaire de l'A26, Un bouchon de plus d'un kilomètre s'est formé, la circulation étant réduite sur une voie.
Vers 16 heures, tout était revenu à la normale.
http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/trois-secondes-pour-sortir-du-camion-en-feu
Faits divers multiples...revue de la presse régionale des évènements de notre société
mercredi 4 juillet 2012
Marseille : deux ans ferme pour le motard dans l'accident mortel de Corbières
Il avait tué une mère et son fils en 2009. Les juges indemnisent l'enfant à naître
Ahmed Tazrart ne retournera pas en prison. Après avoir effectué six mois de détention provisoire, le tribunal correctionnel de Marseille lui a certes infligé une peine de 3 ans de prison, dont 2 ans ferme, mais il n'a pas assorti hier cette décision d'un mandat de dépôt à la barre.
L'affaire était lourde et le poids à porter immense. Deux morts sur la conscience: Karima Afassi, une mère de 31 ans, enceinte de 8 mois, et Mimen, son fils de 2 ans. Derrière eux marchait Mohamed, le père et mari qui ne sera pas blessé, mais assistera à l'agonie de toute sa famille. C'était le 13 juin 2009 et cette affaire, vers 23h20, avait surpris les Marseillais au seuil de l'été, en bordure de plage de Corbières, à L'Estaque. Ahmed Tazrart n'avait ni permis ni assurance. Il roulait à 63 km/h, si l'on croit les experts. Vitesse inadaptée, comme disent les magistrats. Dans sa décision, le tribunal l'a interdit de passer un permis moto avant un délai de 5 ans. Il lui a aussi infligé deux amendes de 300 euros.
"Une peine sévère s'impose"
"Au regard de la gravité et de la multiplicité des agissements commis, d'un comportement particulièrement dangereux et inconséquent, une peine sévère s'impose", écrivent les juges.
Les 19 parties civiles et membres de la famille, qui s'étaient constitués au procès, ont obtenu des dommages et intérêts, au titre du préjudice moral et affectif, pour des montants qui vont de 5 000 à 30 000 euros. Le père et mari a obtenu l'indemnisation la plus élevée, soit 30 000 euros. Mais le tribunal a aussi indemnisé le préjudice de l'enfant à naître, à hauteur de 12 000 euros . "La mère était enceinte d'une petite fille mesurant 47 cm et pesant 2 700 grammes", notent les juges.
"Il est constant que l'accident de la circulation routière causé par Ahmed Tazrart s'est produit alors que ce dernier pilotait une puissante moto de marque Yamaha Fazer FZ6, achetée quelques semaines auparavant, sans être titulaire du permis de conduire, en raison notamment de son échec à l'épreuve dite "plateau", écrit le tribunal, présidé par Fabrice Castoldi. "Les investigations effectuées démontrent également que ce dernier, qui transportait au surplus un passager, a été incapable, en situation d'urgence, de manier son engin."
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-deux-ans-ferme-pour-le-motard-dans-laccident-mortel-de-corbieres
Ahmed Tazrart ne retournera pas en prison. Après avoir effectué six mois de détention provisoire, le tribunal correctionnel de Marseille lui a certes infligé une peine de 3 ans de prison, dont 2 ans ferme, mais il n'a pas assorti hier cette décision d'un mandat de dépôt à la barre.
L'affaire était lourde et le poids à porter immense. Deux morts sur la conscience: Karima Afassi, une mère de 31 ans, enceinte de 8 mois, et Mimen, son fils de 2 ans. Derrière eux marchait Mohamed, le père et mari qui ne sera pas blessé, mais assistera à l'agonie de toute sa famille. C'était le 13 juin 2009 et cette affaire, vers 23h20, avait surpris les Marseillais au seuil de l'été, en bordure de plage de Corbières, à L'Estaque. Ahmed Tazrart n'avait ni permis ni assurance. Il roulait à 63 km/h, si l'on croit les experts. Vitesse inadaptée, comme disent les magistrats. Dans sa décision, le tribunal l'a interdit de passer un permis moto avant un délai de 5 ans. Il lui a aussi infligé deux amendes de 300 euros.
"Une peine sévère s'impose"
"Au regard de la gravité et de la multiplicité des agissements commis, d'un comportement particulièrement dangereux et inconséquent, une peine sévère s'impose", écrivent les juges.
Les 19 parties civiles et membres de la famille, qui s'étaient constitués au procès, ont obtenu des dommages et intérêts, au titre du préjudice moral et affectif, pour des montants qui vont de 5 000 à 30 000 euros. Le père et mari a obtenu l'indemnisation la plus élevée, soit 30 000 euros. Mais le tribunal a aussi indemnisé le préjudice de l'enfant à naître, à hauteur de 12 000 euros . "La mère était enceinte d'une petite fille mesurant 47 cm et pesant 2 700 grammes", notent les juges.
"Il est constant que l'accident de la circulation routière causé par Ahmed Tazrart s'est produit alors que ce dernier pilotait une puissante moto de marque Yamaha Fazer FZ6, achetée quelques semaines auparavant, sans être titulaire du permis de conduire, en raison notamment de son échec à l'épreuve dite "plateau", écrit le tribunal, présidé par Fabrice Castoldi. "Les investigations effectuées démontrent également que ce dernier, qui transportait au surplus un passager, a été incapable, en situation d'urgence, de manier son engin."
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-deux-ans-ferme-pour-le-motard-dans-laccident-mortel-de-corbieres
Le toit d'un immeuble en chantier en feu
La fumée, très noire, est montée dans le ciel bleu de Toulouse peu après midi hier. Visible de loin, elle a inquiété les chercheurs de l'Observatoire Midi-Pyrénées et tous ceux qui travaillent dans les installations du CNES et du CNRS implantés à Rangueil, jusqu'au centre hospitalier universitaire. Les pompiers ont été alertés à 12 h 10 et ont rapidement envoyé sur place, avenue Edouard-Belin, des moyens humains et matériels pour stopper la progression des flammes.
En réalité le feu a pris sur le toit d'un futur bâtiment de l'Observatoire Midi-Pyrénées. « C'est le stock de matériaux, notamment des rouleaux isolants, fabriqués avec du goudron, qui a pris feu », explique un responsable du site. Des plaques en polystyrène ont également nourri le feu. Les pompiers ont mis en place une grande échelle pou attaquer le feu par le haut. Les flammes qui sont montées jusqu'à une dizaine de mètres de haut ont été très vite maîtrisées. Une suie épaisse s'est déposée un peu partout, notamment sur les parkings des laboratoires et sur les véhicules en stationnement. L'origine du feu reste, pour l'instant, indéterminée.
Hier après-midi, une réunion a eu lieu sur place entre maître d'ouvrage, donneur d'ordre et bureau de contrôle pour évaluer les dégâts. « Il est probable que le bâtiment a été impacté puisque le feu, violent, s'est produit sur le toit », estime un responsable de l'Observatoire Midi-Pyrénées. Reste à déterminer l'importance de cet incendie sur la structure de l'immeuble. En construction, le bâtiment devait être livré en 2013 et doit accueillir principalement des laboratoires et quelques bureaux de l'observatoire Midi-Pyrénées
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/04/1393235-le-toit-d-un-immeuble-en-chantier-en-feu.html
En réalité le feu a pris sur le toit d'un futur bâtiment de l'Observatoire Midi-Pyrénées. « C'est le stock de matériaux, notamment des rouleaux isolants, fabriqués avec du goudron, qui a pris feu », explique un responsable du site. Des plaques en polystyrène ont également nourri le feu. Les pompiers ont mis en place une grande échelle pou attaquer le feu par le haut. Les flammes qui sont montées jusqu'à une dizaine de mètres de haut ont été très vite maîtrisées. Une suie épaisse s'est déposée un peu partout, notamment sur les parkings des laboratoires et sur les véhicules en stationnement. L'origine du feu reste, pour l'instant, indéterminée.
Hier après-midi, une réunion a eu lieu sur place entre maître d'ouvrage, donneur d'ordre et bureau de contrôle pour évaluer les dégâts. « Il est probable que le bâtiment a été impacté puisque le feu, violent, s'est produit sur le toit », estime un responsable de l'Observatoire Midi-Pyrénées. Reste à déterminer l'importance de cet incendie sur la structure de l'immeuble. En construction, le bâtiment devait être livré en 2013 et doit accueillir principalement des laboratoires et quelques bureaux de l'observatoire Midi-Pyrénées
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/04/1393235-le-toit-d-un-immeuble-en-chantier-en-feu.html
Deux ans de prison ferme pour avoir volé... des poussettes, des raquettes et des boules
Le 2 mai, Pierre Denoy a été condamné à un an de prison, dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve, pour avoir dérobé le fourgon d’un maraîcher sur la place Carnot, le 4 février. Sa peine ferme purgée, c’est moins de dix jours après sa sortie de prison que ce SDF de 42 ans a récidivé, alors qu’il était en plein suivi socio-judiciaire...
Interpellé dimanche, vers 8 h, alors qu’il déambulait le long de l’avenue Pierre-Sémard, en poussant un chariot de supermarché rempli de divers objets volé, Pierre Denoy a ainsi été jugé en comparution immédiate, hier matin. Pressé par les questions du président Pierre Maurel, le prévenu a reconnu l’ensemble des vols, mais a nié avoir forcé la portière d’une voiture : "Elle était ouverte. Je n’ai rien dégradé. Tout ce que j’ai pris l’a été dans des cages d’escaliers d’immeubles ou des voitures ouvertes..."
Au fil de l’instruction, on apprend que Pierre Denoy avait décidé d’aller faire ses commissions vers 3 h du matin, en errant dans les rues de la ville. Son intention était de participer au vide-greniers du boulevard Varsovie, pour arrondir ses fins de mois difficiles.
Requérant la peine plancher de deux ans, le substitut du procureur, Stéphane Bérès, a regretté que le prévenu n’ait pas compris, "malgré les mains tendues par la justice. Il ne veut rien entendre. Il reste dans un comportement de délinquant, et ce, alors qu’il fait l’objet d’un suivi judiciaire."
Bien que sachant la cause perdue, Me Sébastien Leguay a plaidé pour la clémence du tribunal en brossant la personnalité de son client : "Il a des sursis qui vont être révoqués. Pourquoi pas une confusion de peine avec celle que vous allez prononcer ? C’est un homme au parcours de vie extrêmement fragilisé. Sa vie a été brisée à 33 ans, alors qu’il n’avait jamais été condamné. (Ndlr : il compte désormais treize condamnations à son casier)". Un long discours vain, puisque le tribunal a validé les réquisitions du parquet.
http://www.midilibre.fr/2012/07/03/deux-ans-de-prison-ferme-pour-avoir-vole-des-poussettes-des-raquettes-et-des-boules,527769.php
Interpellé dimanche, vers 8 h, alors qu’il déambulait le long de l’avenue Pierre-Sémard, en poussant un chariot de supermarché rempli de divers objets volé, Pierre Denoy a ainsi été jugé en comparution immédiate, hier matin. Pressé par les questions du président Pierre Maurel, le prévenu a reconnu l’ensemble des vols, mais a nié avoir forcé la portière d’une voiture : "Elle était ouverte. Je n’ai rien dégradé. Tout ce que j’ai pris l’a été dans des cages d’escaliers d’immeubles ou des voitures ouvertes..."
Au fil de l’instruction, on apprend que Pierre Denoy avait décidé d’aller faire ses commissions vers 3 h du matin, en errant dans les rues de la ville. Son intention était de participer au vide-greniers du boulevard Varsovie, pour arrondir ses fins de mois difficiles.
Requérant la peine plancher de deux ans, le substitut du procureur, Stéphane Bérès, a regretté que le prévenu n’ait pas compris, "malgré les mains tendues par la justice. Il ne veut rien entendre. Il reste dans un comportement de délinquant, et ce, alors qu’il fait l’objet d’un suivi judiciaire."
Bien que sachant la cause perdue, Me Sébastien Leguay a plaidé pour la clémence du tribunal en brossant la personnalité de son client : "Il a des sursis qui vont être révoqués. Pourquoi pas une confusion de peine avec celle que vous allez prononcer ? C’est un homme au parcours de vie extrêmement fragilisé. Sa vie a été brisée à 33 ans, alors qu’il n’avait jamais été condamné. (Ndlr : il compte désormais treize condamnations à son casier)". Un long discours vain, puisque le tribunal a validé les réquisitions du parquet.
http://www.midilibre.fr/2012/07/03/deux-ans-de-prison-ferme-pour-avoir-vole-des-poussettes-des-raquettes-et-des-boules,527769.php
RN2 : deux femmes blessées dans une collision
Deux femmes ont été blessées, dont une grièvement, hier soir sur la déviation de la RN2, à hauteur de la commune de Villeneuve-Saint-Germain.
Dans des circonstances que déterminera l'enquête ouverte par les services de Soissons, la collision s'est produite peu avant le pont enjambant la rivière Aisne, vers 18 h 50.
Elle a opposé un véhicule Peugeot 308, au volant de laquelle avait pris place une quinquagénaire originaire de Margival, et une Opel Corsa, conduite par une Soissonnaise de 27 ans.
Héliportée
Le choc a été extrêmement violent. Si la première conductrice, légèrement blessée, a pu sortir de sa voiture avec l'aide d'un chauffeur routier arrivé sur place juste après l'accident, l'autre automobiliste était totalement prisonnière de son véhicule quand les sapeurs-pompiers soissonnais, rapidement rejoints par une équipe médicale du Smur, sont arrivés sur les lieux.
Il a fallu plus d'une heure aux secours pour désincarcérer la victime. Sérieusement touchée, notamment aux membres inférieurs et supérieurs, elle a été directement transportée au CHU d'Amiens par l'hélicoptère du Samu 02 envoyé à Villeneuve-Saint-Germain. Pendant toute la durée des opérations de secours, la circulation sur cette portion de la RN2 a été entièrement coupée dans les sens.
Les services de la DIR Nord étaient également à pied d'œuvre pour sécuriser les lieux et nettoyer la chaussée dès le travail des sapeurs-pompiers terminés.
« C'est un accident de plus à cet endroit ! » ne pouvait que constater le maire Alain Raverdy, alerté par la police.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/rn2-deux-femmes-blessees-dans-une-collision
Dans des circonstances que déterminera l'enquête ouverte par les services de Soissons, la collision s'est produite peu avant le pont enjambant la rivière Aisne, vers 18 h 50.
Elle a opposé un véhicule Peugeot 308, au volant de laquelle avait pris place une quinquagénaire originaire de Margival, et une Opel Corsa, conduite par une Soissonnaise de 27 ans.
Héliportée
Le choc a été extrêmement violent. Si la première conductrice, légèrement blessée, a pu sortir de sa voiture avec l'aide d'un chauffeur routier arrivé sur place juste après l'accident, l'autre automobiliste était totalement prisonnière de son véhicule quand les sapeurs-pompiers soissonnais, rapidement rejoints par une équipe médicale du Smur, sont arrivés sur les lieux.
Il a fallu plus d'une heure aux secours pour désincarcérer la victime. Sérieusement touchée, notamment aux membres inférieurs et supérieurs, elle a été directement transportée au CHU d'Amiens par l'hélicoptère du Samu 02 envoyé à Villeneuve-Saint-Germain. Pendant toute la durée des opérations de secours, la circulation sur cette portion de la RN2 a été entièrement coupée dans les sens.
Les services de la DIR Nord étaient également à pied d'œuvre pour sécuriser les lieux et nettoyer la chaussée dès le travail des sapeurs-pompiers terminés.
« C'est un accident de plus à cet endroit ! » ne pouvait que constater le maire Alain Raverdy, alerté par la police.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/rn2-deux-femmes-blessees-dans-une-collision
mardi 3 juillet 2012
Le CRS faisait sauter les PV pour du champagne
Une prune sucrée pour une bouteille de bulles
offerte. Voilà en résumé le petit marché qu'avait mis en place un officier CRS.
Mardi, ce capitaine de la compagnie autoroutière Lorraine-Alsace a été condamné
mardi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de
Metz.
Ce capitaine, adjoint au commandant de la compagnie autoroutière
Lorraine-Alsace, était poursuivi pour la destruction, la soustraction, le recel
et l'altération de pièces de procédure relatives à des délits routiers.
L'officier a ainsi évité de la sorte une suspension du permis de conduire à des
automobilistes verbalisés sur l'A31, autoroute reliant Metz à
Strasbourg.
"Dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit"
Pour ces "indulgences" apparemment distribuées à des amis et connaissances entre décembre 2008 et novembre 2009, le policier, dont les "qualités humaines et professionnelles" étaient reconnues, a notamment reçu des bouteilles de champagne.
Ces détournements de procédures découverts en mai 2010 par l'Inspection générale de la police nationale avaient fait tache sur une unité alors considérée comme l'une des meilleures de France en matière de résultats et d'efficacité.
Suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire, l'officier avait expliqué à l'audience tenue en mai qu'il était victime d'une dénonciation calomnieuse d'un collègue, et contesté sa responsabilité devant les juges alors même qu'il était passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Le parquet avait répondu que "dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit". "Je veux que l'on accole le mot 'prison' au nom de cet homme qui a exercé comme officier de police judiciaire", avait martelé le procureur. "Dans un Etat de droit, ce qui importe c'est la preuve. Or ici, elle n'est pas rapportée", avait au contraire plaidé l'avocat du prévenu.
"Dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit"
Pour ces "indulgences" apparemment distribuées à des amis et connaissances entre décembre 2008 et novembre 2009, le policier, dont les "qualités humaines et professionnelles" étaient reconnues, a notamment reçu des bouteilles de champagne.
Ces détournements de procédures découverts en mai 2010 par l'Inspection générale de la police nationale avaient fait tache sur une unité alors considérée comme l'une des meilleures de France en matière de résultats et d'efficacité.
Suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire, l'officier avait expliqué à l'audience tenue en mai qu'il était victime d'une dénonciation calomnieuse d'un collègue, et contesté sa responsabilité devant les juges alors même qu'il était passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Le parquet avait répondu que "dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit". "Je veux que l'on accole le mot 'prison' au nom de cet homme qui a exercé comme officier de police judiciaire", avait martelé le procureur. "Dans un Etat de droit, ce qui importe c'est la preuve. Or ici, elle n'est pas rapportée", avait au contraire plaidé l'avocat du prévenu.
Bouchon sur A31 Nancy Toul
Peu avant 11h30 une collision s'est produite sur l'A 31 dans le sens Nancy -Toul à hauteur de la commune de Gondreville. Deux véhicules sont impliqués. La collision a fait 4 blessés légers et 2 graves et provoque actuellement un impressionnant bouchon sur l'A31 ainsi que la D400. A 13 h 40, le Centre régional d'information et de coordination routière annonçait 5 km de bouchon entre les communes de Gondreville et de Velaine-en-Haye. Cet embouteillage a des impacts en plusieurs endroits aux abords de Nancy.
Suivre sur le site
http://www.estrepublicain.fr/fil-info/2012/07/03/bouchon-sur-a31-nancy-toul
Suivre sur le site
http://www.estrepublicain.fr/fil-info/2012/07/03/bouchon-sur-a31-nancy-toul
Hold-up dans un supermarché de Côte d'Or
Quelques clients" et du personnel se trouvaient encore sur place. Deux hommes
encagoulés, dont l'un d'entre eux était armé, ont braqué lundi soir un
supermarché dans une commune à proximité de Dijon avant de prendre la fuite avec
le butin. L'information est révélée par le Bien Public.
Les faits se sont déroulés vers 19h30 à Arc-sur-Tille. Les malfaiteurs présumés ont fait irruption dans le magasin. Ils ont dérobé un butin, dont le montant n'a pas été précisé, sans faire de victime avant de repartir à bord d'un véhicule. Les deux hommes ont ensuite mis le feu à leur voiture un peu plus loin et ont pris la fuite. "Un véhicule a été détruit vers 20h à Arc-sur-Tille par un incendie", ont indiqué les pompiers. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/hold-up-dans-un-supermarche-de-cote-d-or-7395827.html
Les faits se sont déroulés vers 19h30 à Arc-sur-Tille. Les malfaiteurs présumés ont fait irruption dans le magasin. Ils ont dérobé un butin, dont le montant n'a pas été précisé, sans faire de victime avant de repartir à bord d'un véhicule. Les deux hommes ont ensuite mis le feu à leur voiture un peu plus loin et ont pris la fuite. "Un véhicule a été détruit vers 20h à Arc-sur-Tille par un incendie", ont indiqué les pompiers. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/hold-up-dans-un-supermarche-de-cote-d-or-7395827.html
Le camion de paille prend feu sur la rocade
L'incendie accidentel d'un chargement de paille, hier à midi à hauteur du Séquestre, a provoqué de gros embouteillages sur la rocade mais aussi au centre ville d'Albi.
Vingt-trois tonnes de paille, ça ne brûle pas en cinq minutes. C'est ce qu'ont dû se dire, philosophes ou fatalistes, les milliers d'automobilistes victimes collatérales d'un spectaculaire incendie de camion survenu hier, à la mi-journée sur la rocade d'Albi.
Il était 11 h 55 et au volant d'un semi-remorque acquis tout récemment par l'entreprise désormais gérée par son fils, Didier Vialettes avait effectué une bonne partie de la route reliant Beaumont-de-Lomagne à Villefranche-d'Albigeois.
L'infortuné Villefranchois aura le temps de se mettre à l'abri et de se poser, déjà, des questions : « ça a pris d'un coup. Est-ce qu'on ne m'aurait pas lancé un mégot en passant sous le pont de Marssac ? ». Déjà, la Dirso a alerté le Codis et la gendarmerie. Une longue journée commence pour les sapeurs-pompiers d'Albi et de Gaillac ainsi que pour les militaires de la compagnie d'Albi et de l'escadron départemental de sécurité routière.
Sous les ordres du lieutenant Francis Stanisière, chef de groupe, 23 soldats du feu vont déverser tout l'après-midi des litres et des litres sur cette gigantesque masse de paille. Des balles de 450 kg si compactes que, pour venir à bout du sinistre, il faudra que les gendarmes réquisitionnent vers 15 heures un engin muni d'un bras élévateur. Objectif : disperser la paille sur le bas-côté de la rocade pour mieux noyer les braises. En début de soirée, le reste du chargement était stocké dans un champ, après l'accord du propriétaire riverain.
Depuis midi, la circulation avait été coupée sur la RN 88 en amont de l'incendie, dans le sens Toulouse-Rodez, mais par mesure de précaution, pour éviter notamment un accident dû au phénomène de curiosité, la Dirso demandera aussi à la police de mettre en place une déviation par la sortie Castres pour les véhicules arrivant de Carmaux. Conséquences : un engorgement des avenues François-Verdier et Gambetta et des bouchons interminables, par exemple rue du Verbial. Didier Vialettes, qui avait vite rassuré sa famille sur son état de santé et appelé son assureur, se désolait des ravages de l'incendie sur son camion. « Un Renault tout neuf, ça fait 15 jours qu'on l'a. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/03/1392684-le-camion-de-paille-s-embrase-sur-la-rocade.html
Vingt-trois tonnes de paille, ça ne brûle pas en cinq minutes. C'est ce qu'ont dû se dire, philosophes ou fatalistes, les milliers d'automobilistes victimes collatérales d'un spectaculaire incendie de camion survenu hier, à la mi-journée sur la rocade d'Albi.
Il était 11 h 55 et au volant d'un semi-remorque acquis tout récemment par l'entreprise désormais gérée par son fils, Didier Vialettes avait effectué une bonne partie de la route reliant Beaumont-de-Lomagne à Villefranche-d'Albigeois.
"Est-ce qu'on ne m'a pas lancé un mégot ?"
« J'ai chargé 23 tonnes de paille vers 9 h 30 à Gimat que je devais livrer dans l'après-midi à un éleveur de La Trivalle. Je venais juste de passer sous le pont du Séquestre lorsque j'ai vu un véhicule du service des routes qui m'a fait signe. Ils voyaient des flammes sur le haut du chargement. Le temps que je m'arrête et que je descende de la cabine, j'ai été entouré par la fumée. »L'infortuné Villefranchois aura le temps de se mettre à l'abri et de se poser, déjà, des questions : « ça a pris d'un coup. Est-ce qu'on ne m'aurait pas lancé un mégot en passant sous le pont de Marssac ? ». Déjà, la Dirso a alerté le Codis et la gendarmerie. Une longue journée commence pour les sapeurs-pompiers d'Albi et de Gaillac ainsi que pour les militaires de la compagnie d'Albi et de l'escadron départemental de sécurité routière.
Sous les ordres du lieutenant Francis Stanisière, chef de groupe, 23 soldats du feu vont déverser tout l'après-midi des litres et des litres sur cette gigantesque masse de paille. Des balles de 450 kg si compactes que, pour venir à bout du sinistre, il faudra que les gendarmes réquisitionnent vers 15 heures un engin muni d'un bras élévateur. Objectif : disperser la paille sur le bas-côté de la rocade pour mieux noyer les braises. En début de soirée, le reste du chargement était stocké dans un champ, après l'accord du propriétaire riverain.
Depuis midi, la circulation avait été coupée sur la RN 88 en amont de l'incendie, dans le sens Toulouse-Rodez, mais par mesure de précaution, pour éviter notamment un accident dû au phénomène de curiosité, la Dirso demandera aussi à la police de mettre en place une déviation par la sortie Castres pour les véhicules arrivant de Carmaux. Conséquences : un engorgement des avenues François-Verdier et Gambetta et des bouchons interminables, par exemple rue du Verbial. Didier Vialettes, qui avait vite rassuré sa famille sur son état de santé et appelé son assureur, se désolait des ravages de l'incendie sur son camion. « Un Renault tout neuf, ça fait 15 jours qu'on l'a. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/03/1392684-le-camion-de-paille-s-embrase-sur-la-rocade.html
Trois mois de sursis pour avoir tenté de bloquer deux avions à Roissy
"On ne peut plus dire en 2012 ‘je suis écolo et je
prends l'avion'". Un homme qui a tenté d'empêcher deux avions de décoller début
juin à l'aéroport de Roissy afin de dénoncer "la destruction du climat" par la
navigation aérienne a été condamné lundi à 3 mois de prison avec sursis par le
tribunal correctionnel de Bobigny. Pierre-Emmanuel Neurohr, 44 ans, déterminé
dans sa lutte contre le changement climatique, a expliqué qu'il ne voulait "pas
(se) dire dans 50 ans ‘je savais ce qui se passait et je n'ai rien fait'.
Le 6 juin, cet ancien salarié de Greenpeace aujourd'hui chômeur
a découpé la clôture de l'aéroport afin d'accéder aux pistes, puis il s'est
placé devant un Airbus A320 pour l'empêcher de décoller. Interpellé, il a été
mis en garde à vue puis a dit au juge des libertés et de la détention qu'il
recommencerait le lendemain, ce qu'il a fait. Le 8 juin, il a donc enfreint le
contrôle judiciaire qui lui interdisait de se rendre à Roissy, bloqué un nouvel
avion, puis été interpellé à nouveau.
Il a été jugé lundi pour "entrave" à la navigation aérienne,
"dégradation" et "intrusion dans une zone protégée".
"C'est au parlement de changer les lois"
"Il faut interdire la machine avion", a-t-il dit au tribunal,
affirmant qu'il n'y avait "rien de plus polluant". "Avec le problème du
changement climatique, ce que je dis aujourd'hui va devenir demain une évidence
pour beaucoup", a-t-il estimé.
"C'est au parlement de changer les lois", a rétorqué le
président de la 14e chambre du tribunal, Jean-Pierre Menabé. "Vos moyens de
pression, vous les utilisez en infraction avec la loi", a ajouté le magistrat.
Le tribunal a condamné le militant à 3 mois de prison avec
sursis pour "entrave" et à 1.000 euros d'amende. Le parquet avait requis 3 mois
de prison avec sursis avec mise à l'épreuve et l'interdiction de se présenter
sur toute zone aéroportuaire. Il avait dénoncé "un comportement dangereux pour
la sûreté aéroportuaire". Aéroports de Paris et Air France ne se sont pas
constitués partie civile dans l'affaire.
"Je pense qu'il faut y retourner (bloquer les avions, ndlr),
mais je ne sais pas si j'aurai le courage", a dit à l'AFP Pierre-Emmanuel
Neurohr avant le jugement, rappelant qu'il risquait la prison ferme.
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