Une prune sucrée pour une bouteille de bulles
offerte. Voilà en résumé le petit marché qu'avait mis en place un officier CRS.
Mardi, ce capitaine de la compagnie autoroutière Lorraine-Alsace a été condamné
mardi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de
Metz.
Ce capitaine, adjoint au commandant de la compagnie autoroutière
Lorraine-Alsace, était poursuivi pour la destruction, la soustraction, le recel
et l'altération de pièces de procédure relatives à des délits routiers.
L'officier a ainsi évité de la sorte une suspension du permis de conduire à des
automobilistes verbalisés sur l'A31, autoroute reliant Metz à
Strasbourg.
"Dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit"
Pour ces "indulgences" apparemment distribuées à des amis et connaissances entre décembre 2008 et novembre 2009, le policier, dont les "qualités humaines et professionnelles" étaient reconnues, a notamment reçu des bouteilles de champagne.
Ces détournements de procédures découverts en mai 2010 par l'Inspection générale de la police nationale avaient fait tache sur une unité alors considérée comme l'une des meilleures de France en matière de résultats et d'efficacité.
Suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire, l'officier avait expliqué à l'audience tenue en mai qu'il était victime d'une dénonciation calomnieuse d'un collègue, et contesté sa responsabilité devant les juges alors même qu'il était passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Le parquet avait répondu que "dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit". "Je veux que l'on accole le mot 'prison' au nom de cet homme qui a exercé comme officier de police judiciaire", avait martelé le procureur. "Dans un Etat de droit, ce qui importe c'est la preuve. Or ici, elle n'est pas rapportée", avait au contraire plaidé l'avocat du prévenu.
"Dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit"
Pour ces "indulgences" apparemment distribuées à des amis et connaissances entre décembre 2008 et novembre 2009, le policier, dont les "qualités humaines et professionnelles" étaient reconnues, a notamment reçu des bouteilles de champagne.
Ces détournements de procédures découverts en mai 2010 par l'Inspection générale de la police nationale avaient fait tache sur une unité alors considérée comme l'une des meilleures de France en matière de résultats et d'efficacité.
Suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire, l'officier avait expliqué à l'audience tenue en mai qu'il était victime d'une dénonciation calomnieuse d'un collègue, et contesté sa responsabilité devant les juges alors même qu'il était passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Le parquet avait répondu que "dans un Etat de droit, il n'y avait pas de passe-droit". "Je veux que l'on accole le mot 'prison' au nom de cet homme qui a exercé comme officier de police judiciaire", avait martelé le procureur. "Dans un Etat de droit, ce qui importe c'est la preuve. Or ici, elle n'est pas rapportée", avait au contraire plaidé l'avocat du prévenu.
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