mardi 3 juillet 2012

Les voleurs de voitures très actifs

En juin, près d'une trentaine de vols ou de tentatives de vols de véhicules a eu lieu dans le sud de l'Aisne. Un nombre de faits supérieur à la normale.

LA « vague » avait déjà débuté au mois de mai. Près de douze voitures et utilitaires avaient été subtilisés à leur propriétaire dans l'arrondissement de Château-Thierry. Le phénomène s'est poursuivi et amplifié durant le mois de juin : une trentaine de vols ou de tentatives de vol a été recensée dans le Sud de l'Aisne. Soit près d'un vol par jour !
« Beaucoup de véhicules ont été retrouvés quelques jours plus tard, dépouillés d'accessoires ou de pièces mécaniques », remarque le capitaine Patrice Leleu, commandant de la compagnie de gendarmerie de Château-Thierry. Par exemple, un fourgon Citroën Jumper dérobé à Nesles-la-Montagne a été découvert peu de temps après dans la commune voisine de Nogentel. Le bloc-moteur avait disparu…

Prendre ses précautions

Parmi les véhicules convoités par les voleurs, ceux de type utilitaire occupent une bonne place. Au cours du mois de juin, un Renault Trafic ainsi qu'un Jumper ont disparu à Nogent-l'Artaud. Néanmoins, les autres catégories ne sont pas épargnées, pour autant. Ont également été volées ces dernières semaines : une Seat Ibiza à Chézy-sur-Marne, une Peugeot 205 et une Renault Mégane à Essômes-sur-Marne, une Ford Escort à Romeny-sur-Marne, une Volkswagen Bora à Mont-Saint-Père, etc.
Parmi la trentaine de voitures et utilitaires visés au cours du mois écoulé, plus de la moitié se trouvait dans les communes situées le long de la Vallée de la Marne. La partie Ouest de ce secteur (de Château-Thierry à Crouttes-sur-Marne) a été particulièrement impactée. Le plus grand nombre de vols et tentatives se concentrent ainsi dans les communes suivantes : Charly-sur-Marne, Nogent-l'Artaud, Romeny-sur-Marne, Azy-sur-Marne, Essômes-sur-Marne et Chézy-sur-Marne.
Les forces de l'ordre recommandent donc aux propriétaires d'éviter de stationner, dans la mesure du possible, leur véhicule sur la voie publique. De surcroît, il est recommandé de composer le 17, en cas de présence suspecte. Vu l'ampleur du phénomène, le capitaine Leleu souligne que la priorité de ses hommes est actuellement « la lutte contre les vols liés à l'automobile ».
Les propriétaires de véhicules de la Vallée de la Marne sont concernés, mais pas seulement eux. A titre d'exemple, certains secteurs « souffrent » également, mais de façon plus localisée. C'est le cas notamment dans le canton de Neuilly-Saint-Front, où le petit village de Gandelu a subi la majorité des attaques du secteur : trois vols de véhicules. A quelques kilomètres, à La Ferté-Milon, Les malfrats ont opté pour une autre « spécialité » : les vols à l'intérieur des voitures. Six faits de ce type y ont été recensés en juin.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-voleurs-de-voitures-tres-actifs

lundi 2 juillet 2012

Règlement de comptes à Aix-en-Provence : deux hommes en garde à vue

Un homme de 30 ans, qui venait de sortir de prison, a été abattu dans la nuit de dimanche à lundi sur le parking d'un d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), dans un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Il s'agirait de Mehdi Meziou, un «touche-à-tout du banditisme» natif de Marseille, dont une partie des activités a été recensée à Saint-Chamond (Loire).
L'homme, condamné pour des affaires de vols, de violences, de trafic de stupéfiants et de , réintégrait l'hôtel où il séjournait depuis quelques jours quand il a a été pris pour cible par un commando dissimulé dans les fourrés du parking de l'établissement.

Le cousin de la victime parmi les gardés à vue

Il a été touché par plusieurs balles d'arme automatique, peut-être un
mitrailleur de type kalachnikov. Un client et un employé de l'hôtel ont été légèrement blessés par des éclats de verre, mais leur état n'a pas nécessité d'hospitalisation.

Lundi en fin de matinée, deux hommes étaient en garde à vue, selon la même source. L'un d'eux était venu à l'hôtel en voiture avec la victime, et est resté prostré dans le véhicule quand son compagnon a été visé, non loin de la réception de l'établissement. Un deuxième homme, cousin de la victime venu sur place aux nouvelles, a également été placé en garde à vue.

L'enquête a été confiée par le parquet d'Aix-en-Provence à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, en charge de plusieurs affaires du même type, qui devra notamment examiner les bandes vidéos de l'hôtel.
La région marseillaise a été le théâtre depuis le début de l'année d'une quinzaine d'homicides sur fond de règlements de comptes, le dernier ayant eu lieu le 28 mai, quand un homme a été retrouvé tué par balle et carbonisé dans une voiture calcinée le soir du 28 mai près d'une cité de Marseille.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/aix-en-provence-abattu-alors-qu-il-sortait-tout-juste-de-prison-02-07-2012-2074305.php

Deux kilos de cannabis chez un trafiquant de drogue

La sérénité du palais de justice de Toulouse a été quelque peu perturbée, dernièrement, à l'issue d'une comparution immédiate. Quatre hommes âgés de 25 ans à 28 ans étaient présentés dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, rue des Fontaines à Toulouse.
Saisis par le voisinage pour les nuisances liées au trafic, les policiers avaient mené leurs investigations et, au terme de huit demi-journées de surveillance, interpellé plusieurs personnes dont ces quatre hommes. Chez l'un d'eux, ils ont retrouvé deux kilos de cannabis. Les autres possédaient le produit en plus faibles quantités (de 1 gramme à 80 grammes). Comme la loi l'autorise, ils ont refusé de comparaître afin de pouvoir préparer leur défense. Le tribunal a donc statué sur leur maintien ou non en détention. Et, malgré les efforts de leurs avocats, ils sont tous les quatre repartis en prison.
La décision n'a visiblement pas plu à un groupe de « supporters » dans la salle qui, à son énoncé, s'est mis à vociférer. Priés de sortir, ils ont continué dans la salle des pas perdus puis devant le tribunal lançant outrages et injures à l'égard du personnel du tribunal. Le petit groupe a fini par se disperser.Les trafiquants présumés comparaîtront mi-juillet.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/02/1391662-deux-kilos-de-cannabis-chez-un-trafiquant-de-drogue.html

Paris : deux correspondants de nuit passés à tabac

Deux correspondants de nuit ont été sauvagement agressés dimanche soir, alors qu’ils tentaient de calmer une bande d’une trentaine de jeunes, qui s’opposaient au d’un match de improvisé. La scène s’est déroulée vers 18 heures, rue Riquet, dans le quartier des Jardins d’Eole, dans le XVIIIe arrondissement de .
Alors qu’ils intervenaient sur un début de rixe, les correspondants de nuits, civils identifiables par leur chemise bordeau, ont été pris à partie, jetés au sol et frappés à coups de pieds. L’un aurait le nez cassé et son collègue, des côtes fracturées. Le service d’investigation transversale (SIT) est saisi de l’enquête

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-deux-correspondants-de-nuit-passes-a-tabac-01-07-2012-2073165.php

Il met les frites sur le feu et… s'endort

Un incendie s'est déclaré, hier, vers 14 heures, dans une maison de deux étages, située rue Victor Hugo, dans le quartier de Mohon, à Charleville-Mézières.

Le propriétaire de la maison, un homme de 71 ans, qui se trouvait sur les lieux au moment du sinistre a inhalé beaucoup de fumée car il a voulu, dans un premier temps, éteindre l'incendie par ses propres moyens. Comme il a été sérieusement incommodé par les fumées, le septuagénaire a été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier de Manchester où il a été placé en observation. Le feu a ravagé une grande partie du sous-sol où se trouvent également le garage et une petite pièce que la famille utilise pour faire à manger. C'est en effet, dans cette pièce que le propriétaire, qui était seul chez lui, préparait son déjeuner. Il avait mis des frites dans la friteuse et, en attendant la cuisson, il était monté dans son salon. Malheureusement, il s'est endormi sur son canapé. Il a été réveillé par l'épaisse fumée qui avait déjà envahi le sous-sol ainsi que le premier étage. Pour circonscrire l'incendie les sapeurs pompiers de Charleville-Mézières et de Poix-Terron sont intervenus avec deux fourgons pompe-tonnes, et une grande échelle, sous les ordres de l'adjudant-chef Francis Collet. Un élu de la ville s'est rendu sur place pour rencontrer la victime et faire sécuriser la maison le temps que la famille du septuagénaire arrive sur les lieux.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/il-met-les-frites-sur-le-feu-et-sendort

dimanche 1 juillet 2012

Affaire Marini : les parents se disent « ruinés »

O n ne veut pas vivre en pensant uniquement à Mickaël à travers des procédures. » Les époux Marini sont à bout. Cela fait sept ans qu’ils se battent. Depuis que le 29 juin 2005, leur fils Mickaël, âgé de 14 ans, a perdu la vie lors d’une collision à scooter, contre une voiture, entre Villerupt et Bréhain-la-Ville.
En novembre de la même année, l’affaire est classée sans suite. Mais des éléments sont troublants : les véhicules déplacés à l’arrivée des secours et de la police, le casque de l’adolescent enlevé sans que jamais on ne sache par qui, des erreurs et approximations dans l’enquête, etc.
D’expertises en dossiers, les époux Marini ne renoncent pas. Le 7 février 2011, le conducteur de la voiture, âgé de 76 ans au moment des faits, comparaît devant le tribunal correctionnel de Briey. Le 23 du même mois il est reconnu coupable d’homicide involontaire. Il interjette appel mais la condamnation est maintenue : il écope de six mois de prison avec sursis et une annulation de permis de conduire assortie d’une interdiction de le repasser avant cinq ans. Presque naïvement, les époux Marini pensaient qu’une fois le jugement rendu, le dossier serait bouclé. « Tourner la page, c’est impossible quand vous perdez un enfant », souffle Palma, la mère.

Après le pénal, le civil

Mais après le pénal, place au civil. Les parents n’en finissent pas de revivre, disséquer, analyser et ressasser le drame et les procédures. « Notre but était le rétablissement des choses (dans un premier temps, Mickaël avait été déclaré fautif, N.D.L.R.). La vérité est sortie. Et on a été raisonnable », explique Palma. Les époux ont en effet considéré que malgré des questions sans réponses, « justice avait été rendue ».
Aujourd’hui, ils font face à deux procédures. La première concerne les préjudices. La seconde, les dommages et intérêt des ascendants. La dernière ligne droite en quelque sorte. Mais qui semble infranchissable. « Il faut que cela s’arrête. Mentalement, moralement, financièrement, ils nous ont ruinés, avouent-ils. Notre avocat assure que le tribunal traite l’affaire dans des délais normaux, mais pourquoi les audiences sont-elles toujours renvoyées ? »
Leur combat leur a coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros : « Il nous fallait des professionnels agréés pour justifier nos dires. Et tant que c’est en cours, tout est à notre charge. » Sans compter que l’assurance ne leur ayant proposé que des montants « dérisoires », leur avocat a demandé pour estimer au plus juste leur préjudice, une expertise psychiatrique. « La pression ne nous quitte pas. Nous sommes fatigués, se désolent-ils. À chaque fois on nous donne l’impression que nos plaintes concernent un simple scooter et pas la vie perdue de notre fils ! »
Car le plus dur pour Palma est l’image transmise à son plus jeune enfant. « Tous les jours il entend parler de Mickaël en termes de procédures. On voudrait pouvoir penser à lui sous d’autres formes », soupire-t-elle, quand son mari évoque un « enfer ». Pour eux, le civil semble repousser la sortie du tunnel. Une impression atténuée lors de moments comme celui de vendredi, où les amis de Mickaël sont encore venus, comme chaque année, en nombre pour déposer des fleurs sur le lieu de l’accident.

http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers/2012/06/30/affaire-marini-les-parents-se-disent-ruines

Un homme armé retranché près de Dijon

Un homme armé d'un pistolet est retranché à son domicile de Sainte-Marie-sur-Ouche, près de Dijon en Côte-d'Or, et un important dispositif de sécurité a été déployé dans le périmètre par la gendarmerie, a-t-elle indiqué confirmant une information du journal Le Bien Public.

Alertés à 6H00 du matin par SOS Médecins, les gendarmes de Côte-d'Or sont rapidement intervenus au domicile du forcené, qui a refusé le contact. Cet homme "dépressif", dont l'identité n'a pas été dévoilée, est "armé d'un pistolet", selon la gendarmerie.
"L'intervention est en cours. Des négociateurs sont sur place et la rue a été bouclée. Pour l'heure, nous pensons qu'il peut être dangereux pour lui, plutôt que pour autrui", a précisé cette source à la gendarmerie. Selon le quotidien régional, une rupture amoureuse pourrait être en cause.
Le 27 juin, un forcené de 75 ans qui s'était retranché avec des armes dans une maison de Savigny-lès-Beaune, en Côte-d'Or, avait tiré à deux reprises en direction des gendarmes. Au petit matin, il avait été découvert "suicidé" dans son salon par le GIGN.
 

Un Tahitien récalcitrant

Les policiers ont dû, hier à Agen, s'y mettre à cinq pour maîtriser un jeune Tahitien de 25 ans qui ne voulait visiblement pas s'en laisser compter. Sous le coup d'un contrôle judiciaire avec interdiction de s'approcher de son ex-compagne, l'intéressé a toutefois récidivé dans la nuit de vendredi à samedi, passant la nuit au domicile de son ancienne amie alors que cette dernière s'était réfugiée dans une pièce du logement. La jeune femme avait pris le temps d'appeler les secours qui sont arrivés sur place en début d'après-midi hier. Pas de coups portés par l'agresseur, qui s'est quand même laissé maîtriser. Il a été placé en garde à vue et doit , parce qu'il s'est soustrait à la mesure de contrôle judiciaire, être présenté au procureur de la République aujourd'hui.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/01/1391470-agen-un-tahitien-recalcitrant.html

Escroquerie : les bitumeurs irlandais sur les routes de la Loire

On les appelle les bitumeurs irlandais. Parce qu’ils sont originaires du sud des îles britanniques. Parce qu’ils proposent de refaire votre terrasse ou d’autres travaux, de goudronner des entrées d’habitation ou d’entreprises. À moins qu’ils ne vendent de l’outillage. Rien de répréhensible jusque-là, sauf qu’il y a trop souvent malfaçons.
Les services de gendarmerie connaissent bien ces drôles d’oiseaux migrateurs et ont eu vent de leur passage dans le département de la Loire ces jours-ci.
Organisés au cœur des puissants clans familiaux comme ceux des O’Brien, des Flynn ou des Sheridan, ils traversent la Manche pour sillonner l’Hexagone, d’aires de stationnement en terrains de camping. Leurs véhicules ont des plaques britanniques, à moins que ce ne soient des camionnettes de location.
Les forces de l’ordre collectionnent les plaintes à leur encontre. Elles ne sont pas toujours recevables. Ou alors par un tribunal civil, comme lorsqu’il peut y avoir un différent entre un artisan et son client.
Le conseil des enquêteurs est de demander un devis en bonne et due forme. Il est plus prudent aussi de comparer les tarifs, de spécifier la qualité du travail demandée. Et enfin, mieux vaut ne pas payer en liquide. Si l’on veut éviter de se faire enrober par les bitumeurs irlandais…
Au mois de février, des vendeurs issus de la communauté du voyage irlandaise proposaient, à domicile, dans plusieurs communes de la plaine du Forez, de l’outillage. La gendarmerie avait alors dénoncé la vente de ce matériel « de piètre qualité, fabriqué en Asie et qui n’a pas la norme NF ».
Un article du Figaro, paru le mois dernier, présente les bitumeurs irlandais comme « reconnaissables à leur forte pointe d’accent, à leur outillage de chantier très professionnel et à un curieux sens du démarchage où se mêlent tromperie et vente forcée ». Les voilà habillés pour l’été. Ces nomades anglo-saxons sont désormais dans le collimateur.
La gendarmerie est sur leurs traces non seulement dans la Loire, mais dans quatorze États membres de l’Union européenne.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2012/06/30/escroquerie-les-bitumeurs-irlandais-sur-les-routes-de-la-loire-kjfv

Il menace sa mère et sa sœur avec une arme blanche

ALEXIS T., 20 ans, a failli commettre l'irréparable le 26 juin, vers 21 heures, lorsqu'il a, certainement à cause d'une consommation excessive d'alcool, brandit un couteau de cuisine contre sa mère et sa sœur.

Il a, le même jour, insulté et balancé un manche de balai contre des policiers venus porter secours aux victimes.
Un comportement qui lui a valu, en soirée, une garde à vue au commissariat de police, ainsi qu'une présentation devant les juges, jeudi, sous la forme de la comparution immédiate.
A la barre, le jeune homme a expliqué au tribunal, avec angoisse, qu'il buvait de l'alcool depuis deux ans et ce, de façon régulière. Il ne se souvenait même pas de ce qui s'était passé la vielle lorsqu'il s'est réveillé en garde à vue.
Le soir des faits, il aurait en effet bu plus de six cannettes de bière d'un demi-litre.


Lorsqu'il rentre vers 21 heures, il se dirige vers le frigo. Sa mère lui fait une réflexion. Mécontent, il l'insulte. Sa sœur intervient et gronde son frère avec virulence.
Le jeune homme empoigne un couteau de cuisine et menace sa sœur et sa mère en disant qu'il va les « planter ».
Son couteau lui est arraché des mains, mais il attrape une fourchette. Il prend aussi une manche à balai et casse le lustre de la salle à manger.
Les policiers, entre-temps alertés, interviennent pour faire entendre raison à l'irascible. Lorsqu'il voit les fonctionnaires, il s'énerve encore plus, leur lance la manche de balai à la tête et part en courant, en vociférant contre les forces de l'ordre, cherchant à rallier des personnes à sa cause.
La scène a ainsi duré deux heures. La présidente du tribunal de s'interroger : « Si les policiers n'étaient pas intervenus jusqu'où seriez-vous allé ? »


La salle d'audience évacuée
Me Dupuis qui s'est constitué partie civile pour les outrages contre les policiers, a fustigé l'attitude d'un groupe d'une dizaine de personnes assises sur les bancs réservés au public : « Votre comportement est très néfaste pour le prévenu et vous ne l'aidez pas en continuant à insulter la police et la justice dans cette salle d'audience ».
La présidente ne pouvait qu'abonder dans le sens de la partie civile et du parquet qui était déjà intervenu pour souligner le manque de respect de certains individus ; Elle a demandé aux policiers de faire évacuer la salle.


Huit mois de prison avec sursis
Le procès a pu reprendre avec plus de sérénité. La magistrate du parquet a rappelé au prévenu qu'il y avait des limites qu'il ne fallait pas franchir dans la vie. Dans son réquisitoire, elle a réclamé 8 mois de prison avec sursis en précisant qu'elle ne demandait pas le maintien en détention au vu du contexte familial difficile - celle de la séparation de parents - dont il fut fait état au fil du déroulement de cette audience.
L'avocat de la défense, Me Francis Pierroux, a lui aussi reconnu que les personnes qui avaient été évacuées de la salle, n'étaient pas des amis de son client. « Ces gens-là ne connaissent pas le mot respect », a-t-il dit. D'expliquer, avec persuasion, que son client n'était pas un voyou.


« C'est un bien pour un mal qu'il se trouve ici aujourd'hui. Il pourra prendre conscience qu'il faut qu'il arrête de s'alcooliser. Il n'a pas le profil du criminel. Vous connaissez son parcours et le contexte conflictuel avec ses parents qui sont séparés, obligé aujourd'hui à se soigner contre cette addiction à l'alcool ».
Les juges ont pris en compte la plaidoirie de Me Pierroux en condamnant le prévenu à 8 mois de prison intégralement assortis d'un sursis, d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins. Il devra en outre aussi indemniser les deux policiers.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/il-menace-sa-mere-et-sa-soeur-avec-un-couteau