lundi 29 février 2016

Une femme amputée après avoir été attaquée par le chien de sa voisine : l'affaire devant la justice à Rouen

Une habitante des Hauts de Rouen est poursuivie pour une dizaine de préventions dont "blessures involontaires" et "détention illégale de chien de combat". L’american staff dont elle avait la gard avait attaqué l’une de ses voisines entraînant l’amputation d’une jambe.

La prévenue n’était pas la propriétaire du chien. L’american staff appartenait officiellement au petit ami de sa fille aînée. Mais apparemment, c’est elle qui en avait régulièrement la garde.

Fin Novembre, au moment du drame, le chien était encore chez elle. La mère de famille s’absente, laissant l’animal qualifié "d’agressif, mais sans plus" (sic), avec la plus jeune de ses fille, âgée de 15 ans.
Rapidement le chien s’énerve et mort la jeune fille au bras. Elle sort en courant, appelant au secours, suivie par le molosse.
Entendant les cris, sa voisine ouvre la porte pour que l’adolescente se réfugie chez elle. Mais elle ne parvient pas à empêcher le chien de se faufiler dans la maison. C’est là qu’il se déchaine sur la voisine, la mordant à plusieurs reprises à la jambe.
Transportée à l’hôpital, elle sera amputée.

D’un point de vue juridique, même si la prévenue n’était pas propriétaire du chien d’attaque, elle en avait officiellement la garde et se retrouve pénalement responsable.
Elle encourt une peine d’emprisonnement et une forte amende. Sans parler des dommages et intérêts qui, si elle est reconnue coupable, devront être versés à la victime pour son handicap.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/rouen/une-femme-amputee-apres-avoir-ete-attaquee-par-le-chien-de-sa-voisine-l-affaire-devant-la-justice-rouen-937006.html

Une supérette braquée par deux hommes peu avant sa fermeture

Un nouveau braquage s'est produit samedi soir à Toulouse. Une supérette Spar, située sur la Grande-Rue-Saint-Michel a été la cible de deux hommes armés et déterminés à repartir avec de l'argent.
 
Il était aux alentours de 21 h 30 et l'établissement allait bien tôt fermer, lorsque les braqueurs ont fait irruption dans le magasin. Munis d'une arme de poing et cagoulés, ils se sont montrés menaçants et ont demandé à se faire remettre le contenu de la caisse. Ils ne se sont pas vus opposer de résistance et ont pu repartir avec l'argent convoité. Aucun coup de feu n'a été tiré dans cette attaque qui n'a pas fait de blessé mais a laissé les victimes choquées. Sitôt les braqueurs partis, les services de police ont été prévenus de cette agression et se sont rendus sur place. Les témoins ont été entendus et les experts de la police scientifique ont procédé aux constatations d'usage. Le service régional de la police judiciaire de Toulouse a été saisi de cette enquête.
Alors que le phénomène des vols à main armée s'était quelque peu fait oublier ces derniers mois à Toulouse, depuis une semaine, plusieurs attaques ont été recensées.

Troisième attaque en une semaine

Une semaine avant ce braquage de supérette, le samedi 20 février, une bijouterie avait été braquée en plein jour, rue Croix-Baragnon à Toulouse (nos éditions précédentes). Deux individus aux visages dissimulés, arrivés à bord d'une Porsche dérobée lors d'un car-jacking, avaient fait main basse sur 200 000 € de montres de luxe. Ils avaient cassé une vitrine avant de prendre la fuite à bord du véhicule qu'ils avaient ensuite incendié. Là encore, les enquêteurs de la police judiciaire avaient été saisis.
La semaine dernière, une autre bijouterie avait été attaquée, route d'Albi cette fois. Deux hommes, à bord d'une Peugeot 207 avaient foncé dans le rideau de fer de la boutique et explosé la vitrine en pleine nuit, vers 5 h 30. Ils avaient ensuite pénétré dans l'établissement fermé pour cause de vacances. Ils étaient repartis avec un butin. proche du néant. La sûreté départementale est chargée de cette affaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/29/2286324-une-superette-braquee-par-deux-hommes-peu-avant-sa-fermeture.html

dimanche 28 février 2016

AMIENS Un ado se jette dans la Somme et sauve un enfant de la noyade

Simon Fallet, un adolescent de 14 ans vivant à Amiens-Nord, n'a pas hésité à se jeter à l'eau ce dimanche 28 février pour sauver un enfant de quatre ans tombé dans la Somme aux alentours de 15 heures.

Chute de vélo

L'enfant a chuté de son vélo au moment où il se promenait, avec des proches, sur le quai de la Somme près de l’ESIEE, là même où le corps d'un disparu est recherché depuis plus d'une semaine à la suite d'un accident de voiture.
Les pompiers, dont des plongeurs, se sont rendus sur place en nombre. Tout comme la police nationale. Les secours ont pris en charge l'enfant secouru et ramené sur la berge. Il a été transporté à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger.
http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-un-ado-se-jette-dans-la-somme-et-sauve-un-enfant-de-ia201b0n732861

Un jeune homme blessé par une balle perdue lors d'une tentative de meurtre

Les faits datent de samedi soir, dans le Nord. Un homme a été grièvement blessé par un coup de fusil qui visait une autre personne
Un jeune homme de 21 ans a été grièvement blessé samedi soir près de Valenciennes (Nord) par un tir de fusil qui visait une autre personne.
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L'auteur du coup de feu, un homme de 25 ans, et la passagère de la voiture qu'il conduisait, 20 ans, ont été retrouvés et placés en garde à vue grâce aux témoins de la scène, selon le parquet de Valenciennes.
Vers 23h50 à Condé-sur-l'Escaut, une voiture s'est arrêtée à hauteur d'un autre véhicule, dont le conducteur était en train de discuter avec un groupe de jeunes sur le trottoir, relate le parquet.

Les jours de la victime sont en danger

Ayant tout juste eu le temps de remarquer le canon d'un fusil dirigé vers lui, le conducteur est parvenu à faire marche arrière. Le coup est parti, a brisé la vitre avant gauche et a touché à l'abdomen l'un des jeunes sur le trottoir, raconte le parquet. La victime a été opérée mais ses jours sont toujours en danger.
Une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire a été ouverte. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle du commissariat de Valenciennes
http://www.sudouest.fr/2016/02/28/un-jeune-homme-blesse-par-une-balle-perdue-lors-d-une-tentative-de-meurtre-2286269-7.php

Bike-jacking : «J'ai reçu des coups de pied au visage»

Stéphanie*, une jeune Toulousaine, a vécu une agression sauvage, il y a une dizaine de jours, route de Seysses à Toulouse. Alors qu'elle regagnait son domicile à scooter, trois hommes lui sont tombés dessus, l'ont rouée de coups et sont repartis avec l'engin. Choquée, elle témoigne afin «que les scootéristes soient prévenus».
Que s'est-il passé ce jeudi 11 février ?
Je sortais du travail vers 20 h 30 et je me trouvais route de Seysses, au niveau de l'église de Lafourguette. J'ai ralenti car il y a un ralentisseur. À ce moment-là, j'ai vu trois jeunes garçons qui s'avançaient. J'ai encore ralenti en pensant qu'ils voulaient traverser. Ils levaient les bras et criaient puis ils ont couru vers moi.
Ils vous ont agressée ?
L'un m'a poussée et je suis tombée loin du scooter. Le reste m'a été raconté par des témoins. Alors que j'étais à terre, ils m'ont donné deux coups de pied au visage. Ils ont explosé mes lunettes. Ils sont partis avec le scooter et des témoins ont essayé de les poursuivre mais ils ont arrêté. Quatre personnes sont venues m'aider. Je me suis relevée, je me suis mise sur le trottoir. J'ai tout jeté, mon casque, mon sac. On m'a donné une bouteille d'eau, une chaise. Puis la police et les pompiers sont arrivés.
Vous avez dû être soignée ?
Oui, on m'a nettoyé le visage et on m'a conduite aux urgences de l'hôpital. J'ai eu des points de suture à la lèvre inférieure et on m'a prescrit dix jours d'arrêt de travail. J'ai aussi vu un médecin légiste un peu plus tard.
Vous avez porté plainte…
Je suis allée au commissariat central cette nuit-là vers 3 heures et j'ai porté plainte. Je ne sais pas si mes agresseurs seront retrouvés. Je suis incapable de les décrire. Je me souviens simplement qu'ils étaient très jeunes, peut-être 15 ans ou 16 ans.
Selon vous, pourquoi vous ont-ils agressé vous ?
Je ne sais pas. Mon scooter n'est pas d'une marque de luxe. Je crois qu'ils ont fait ça juste pour le plaisir de voler quelque chose et de s'amuser un peu.
Pourquoi avez-vous décidé de témoigner ?
Le geste du vol de mon scooter est une chose mais les coups au sol, c'était totalement gratuit. S'ils me l'avaient demandé juste en me menaçant j'aurais laissé les clefs. Toute cette violence, ce n'est pas mérité. Je connaissais les car-jackings, pour les voitures, mais pas les agressions de scootéristes. Je témoigne pour qu'on sache qu'il faut se méfier aussi à scooter. Il faut faire attention à ce qui se passe sur les trottoirs et éviter les coins sombres.
Vous avez repris le scooter ?
Pas encore mais, comme on dit, quand on tombe de cheval il faut remonter en selle. C'est vrai que ça a un côté pratique mais je crois que j'aurais peur le soir.
*Le prénom a été modifié

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/23/2282823-bike-jacking-ai-recu-coups-pied-visage.html

samedi 27 février 2016

Calais : une voiture finit sa course dans un bassin du port

Ce matin une voiture a atteri dans un bassin du port de Calais après une sortie de route. Le conducteur légèrement blessé a été transporté à l'hôpital. 
Vers 7h30 ce samedi matin, une voiture de type Audi a fait une sortie de route au niveau du quai de la Colonne-Louis-XVIII à Calais et a fini sa course dans un bassin du port d'après les secours confirmant une information de Nord Littoral.

Le conducteur, âgé d'une trentaine d'années, a pu être secouru rapidement car la marée était basse. Victime de blessures au dos, il a été transporté à l'hôpital de Calais. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/pas-de-calais/calais/calais-une-voiture-finit-sa-course-dans-un-bassin-du-port-938128.html

Vienne : le cadavre d'une femme découvert dans les vignes

Une enquête a été ouverte à Poitiers, la piste criminelle est privilégiée
Le corps d'une femme d'une cinquantaine d'années a été retrouvé vendredi matin dans la Vienne, aux abords du petit village de Saint-Léger-de-Montbrillais. Selon France 3 et Centre Presse, ce sont des éboueurs qui ont découvert le corps,  sur le bord d'un chemin entre deux parcelles de vigne.
 
Le parquet a indiqué que deux personnes étaient en garde à vue. La piste criminelle est privilégiée, car des traces suspectes auraient été relevées par les enquêteurs sur le corps.
http://www.sudouest.fr/2016/02/27/vienne-le-cadavre-d-une-femme-decouvert-dans-les-vignes-2285890-7.php

vendredi 26 février 2016

Un coup de frayeur

Personne ne se doutait ce matin-là que l'impensable pouvait arriver soudainement... À 87 ans, Monsieur P. vit chez sa fille.
Il reçoit les soins infirmiers jusqu'à 11 h 30. Lorsque la famille revient peu après, il a disparu. Ses proches commencent alors à le chercher persuadés, en raison de son état, qu'il n'a pas pu aller très loin.
On l'appelle mais le silence revient en écho.
Aussitôt averti, le capitaine Campourcy commandant la communauté de brigades du Volvestre engage son effectif. L'équipe cynophile de permanence est mobilisée de même que l'hélicoptère de gendarmerie équipé d'une caméra thermique. Les renforts DSI composés des gendarmes mobiles sont envoyés sur zone.
Le capitaine Hernandez, adjoint au commandant de compagnie de Muret prend la coordination des secours. Pascal Bayoni maire et ses adjoints participeront aux recherches et feront appel avec succès à une participation citoyenne. Un vingtaine de riverains et un garde-chasse se mettront à la disposition des autorités.
Le maître-chien et l'hélicoptère commencent leur travail avec méthode et minutie.
Trois patrouilles gendarmerie et trois autres patrouilles mixtes composées des participants citoyens et de gendarmes ratissent la zone définie par le chef du dispositif. On fouille en espérant le retrouver avant la nuit.
Peu avant 18 heures, alors que l'inquiétude grandit et que le doute commence à s'installer un message à la radio gendarmerie claque comme une délivrance. C'est une équipe mixte DSI gendarmerie/participants qui l'ont découvert à 500 m du domicile ! Monsieur P. désorienté avait chuté dans un travers et n'était pas capable de se relever. Immédiatement pris en charge d'un point de vue médical, il sera reconduit à son domicile.
«Tout est bien qui finit bien» souligne Pascal Bayoni qui tient à témoigner des importants moyens logistiques et du savoir-faire de la gendarmerie et de ce véritable élan de solidarité de la population. En quelques minutes et quelques coups de fil, une trentaine de volontaires se sont mis à disposition pour quadriller le secteur, participant ainsi à cet heureux dénouement. Un grand ouf de soulagement a pu être poussé, et c'est bien là l'essentiel.»
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284742-un-coup-de-frayeur.html

Ils digèrent mal l'addition et saccagent le restaurant

Une scène digne d'une bataille de purée à la cantine mais deux blessés sévères à l'issue. La soirée a viré au cauchemar pour un couple de restaurateurs de l'avenue des États-Unis, vendredi dernier à Toulouse.
Un groupe d'une vingtaine de personnes s'est présenté dans l'établissement afin de consommer les différents mets asiatiques proposés dans le buffet bien achalandé.
 
Tout s'est bien passé jusqu'au moment de régler la note, vers 22 heures, lorsque les convives ont joué un remake du sketch «L'addition» de l'humoriste Muriel Robin. Chacun a payé ce qu'il avait soi-disant consommé, jusqu'au dernier.
Mais, pour les restaurateurs, le compte n'y était pas. Un trou d'une centaine d'euros qu'aucun des clients n'était décidé à régler.

Verres et assiettes qui volent

Le ton est monté et le groupe, soudé, s'est vite rebellé face aux demandes du personnel de s'acquitter de leur dû. Très énervés, les convives ont saisi tout ce qui leur passait sous la main. Les employés ont essuyé des jets de couverts, de verres mais aussi d'assiettes, dans un déferlement de violence.
Non content de s'en prendre aux objets, certains hôtes agressifs se sont mis à frapper les deux gérants de l'enseigne, un homme et une femme. Une fois leur forfait accompli, ils ont pris la fuite non sans lancer un fumigène dans le restaurant.
Les sapeurs-pompiers et les services de police se sont rapidement rendus sur place.
Le gérant qui souffrait des conséquences de coups au visage dont une dent cassée, a dû être conduit à l'hôpital. De son côté, la gérante était également blessée sévèrement à la figure et au bras.
Les services de police ont ouvert une enquête afin de mettre la main sur les auteurs de ces violences.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284817-ils-digerent-mal-l-addition-et-saccagent-le-restaurant.html

jeudi 25 février 2016

Grave carambolage sur la RD1090 à hauteur de Montailleur, en Savoie

La circulation est coupée depuis 11h30, ce jeudi 25 février, sur la RD1090, à hauteur de la commune de Montailleur en raison d'un grave carambolage impliquant 4 véhicules. Bilan, 2 blessés graves et 3 plus légers. Les secours étaient encore sur place à midi. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/savoie/grave-carambolage-sur-la-rd-1090-hauteur-de-montailleur-en-savoie-936581.html

L’hôpital de Périgueux condamné après la mort d’un nouveau-né

Le 9 février dernier, la Cour administrative d'appel de Bordeaux a reconnu la responsabilité de l'hôpital de Périgueux dans le décès d'Océane, un bébé de deux mois et demi, né à la maternité le 26 août 2001.
L'arrêt parle de « responsabilité sans faute » : si le centre hospitalier est reconnu responsable, « c'est uniquement au titre de la solidarité qu'un établissement médical devait manifester à l'égard des victimes dans les cas les plus graves », explique Me Didier Le Prado, qui a défendu l'hôpital devant la Cour administrative d'appel de Bordeaux. Ce mécanisme « solidaire », défini par la jurisprudence « Bianchi », établie en 1993 par le Conseil d'État, n'existe plus depuis l'adoption de la loi d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux (dite « loi Kouchner ») en 2002. Mais il fonctionnait encore le 12 novembre 2001, date à laquelle Océane est décédée à Bordeaux d'une bradycardie profonde après un ralentissement anormal de son cœur.
La mère du bébé a accouché à la maternité de Périgueux, par césarienne, tout comme l'avaient préconisé les médecins qui avaient d'emblée écarté toute option d'accouchement par voie basse.

En état de mort apparente

L'enfant arrivant par le siège, l'obstétricien a cru bon de recourir à la manœuvre de « Mauriceau » pour l'extraire. Mais la petite-fille a très mal supporté la manipulation : elle est née en état de mort apparente.
L'obstétricien a cru bon de recourir à la manœuvre de «Mauriceau» pour extraire la petite-fille : elle a très mal supporté la manipulation
Intubé sur place, puis transféré le jour même au service de réanimation néonatale de l'hôpital Pellegrin à Bordeaux, le nouveau-né s'est éteint deux mois et demi plus tard. Officiellement, des suites de lésions de la moelle épinière - ce diagnostic n'a jamais été contesté en quinze ans.
Rapidement, pourtant, la question de la responsabilité de l'hôpital, à travers celle du médecin, s'est posée. L'obstétricien a-t-il oui ou non commis une faute en mettant en œuvre la manœuvre de « Mauriceau » ? En décembre 2013, le tribunal administratif de Bordeaux s'est penché sur la question et a répondu par l'affirmative. « Oui », il y a bien eu faute du médecin et par ricochet de l'hôpital, qui s'est vu ainsi condamné à verser la somme de 15 000 euros à chaque parent et plus de 95 000 euros à la sécurité sociale.

L'avis crucial de l'expert

Le centre hospitalier a depuis fait appel du jugement devant la Cour administrative d'appel, estimant que « le geste réalisé par l'obstétricien n'était pas constitutif d'une faute ». Alors qu'ils entamaient l'examen du dossier, les juges ont demandé, le 16 juin 2015, l'avis d'un expert sur les éventuels risques inhérents à la manœuvre « de Mauriceau ». « Un rapport d'expertise avait déjà été versé aux débats en première instance, mais la Cour s'estimait insuffisamment renseignée pour rendre un avis », explique Me Didier Le Prado.
Les analyses livrées un mois plus tard ont laissé entendre que la manœuvre de « Mauriceau » était admise en cas de césarienne et que le risque d'accident, sinon de graves complications, était certes connu, mais « exceptionnel » dans sa concrétisation.
La Cour administrative d'appel en a tiré la conclusion qu'aucune faute n'avait été commise. Elle a en revanche considéré que la responsabilité de l'hôpital était engagée, étant entendu que l'acte médical réalisé présentait un risque « connu » du corps médical.
La Cour administrative d'appel a confirmé l'obligation faite à l'hôpital de verser 15 000 euros au père et à la mère de l'enfant et 95 000 euros à la CPAM. L'hôpital avait, jusqu'à mercredi soir, minuit, pour former un nouveau recours devant le Conseil d'État.
(1) L'hôpital n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Un nouveau décès il y a deux ans
Autre affaire délicate, en cours d’instruction cette fois-ci. Une famille de Dordogne a saisi la justice après le décès de son bébé, il y a deux ans, à la maternité du centre hospitalier de Périgueux. La petite-fille est décédée trois-quarts d’heures après sa naissance qui avait eu lieu par voie basse. Après enquête, les deux experts mandatés par la justice ont conclu à une erreur d’appréciation du corps médical. L’obstétricien de garde ce jour-là aurait dû, selon le rapport d’expertise, procéder à une césarienne plutôt que d’encourager un accouchement par voie naturelle.
La justice se prononcera sur une éventuelle responsabilité de l’hôpital. En attendant, ce dernier ne souhaite pas s’exprimer sur cette douloureuse affaire. Il sera défendu par de Me Patricia Gravellier, avocate à Bordeaux.
http://www.sudouest.fr/2016/02/25/l-hopital-condamne-apres-la-mort-d-un-nouveau-neun-nouveau-deces-il-y-a-deux-ans-2283127-2780.php

Prison ferme après un contrôle routier qui tourne mal

Il est presque 18 heures, dimanche, lorsque Yohan, au volant d'une voiture, aperçoit les gendarmes postés entre Bozouls et Rodez pour effectuer un contrôle routier. à l'approche des motards, il ralentit et baisse sa vitre. Mais lorsqu'un gendarme pose sa main sur le montant de la portière, il donne un coup de volant, accélère et s'enfuit. Le militaire, déséquilibré, chute et glisse sur plusieurs mètres.
Hier, le jeune homme était présenté au tribunal dans le cadre d'une comparution immédiate. Douze condamnations figurent à son casier judiciaire, la plupart pour des délits routiers. D'ailleurs dimanche, il roulait à 128 km/h au lieu de 90 alors qu'il est sous le coup d'une annulation de son permis. «J'aurais dû m'arrêter mais j'ai eu peur. Mais cette fois, ça y est, j'ai compris», lâche le prévenu en adressant des excuses au gendarme présent dans la salle d'audience. Ce dernier, victime de bleus et de brûlures sur le flanc n'ayant toutefois pas entraîné d'incapacité totale de travail, demande 1 500 € de dommages et intérêts.
«En lisant votre casier, on se demande ce qu'il faudrait faire pour que vous compreniez !», assène la présidente Sylvie Rouanne, tout comme le vice-procureur : «Il y a dix mois, un policier a trouvé la mort dans des circonstances similaires à Decazeville. Cette fois, un miracle ou la chance a permis que le gendarme soit encore en vie. Mais aujourd'hui il a du mal à dormir, pense à cette roue qui lui a frôlé le visage, à sa petite fille de 2 ans qu'il aurait pu ne jamais revoir». Cherif Chabbi requiert trois ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis et mise à l'épreuve de trois ans avec obligation de soins, le prévenu étant dépendant à l'héroïne après l'avoir été à l'alcool.
Selon Me Cherifi, défenseur du prévenu, «il faut prendre en compte sa personnalité car malgré de multiples condamnations, aucune expertise n'a jamais été réalisée. Je pense qu'il lui faut un cadre structurant assez ferme mais une peine de trois ans, c'est excessif». L'avocate plaide pour une peine mixte avec la plus grande partie de sursis et mise à l'épreuve, demandant au tribunal de minorer le quantum pour les dommages et intérêts.
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le jeune homme à deux ans de prison, doit six mois avec sursis et mise à l'épreuve de deux ans et décerne un mandat de dépôt. Il devra indemniser la victime à hauteur de 1 500 €.
 

mercredi 24 février 2016

Une femme de 83 ans meurt fauchée par un poids-lourd à Bernay dans l'Eure

Mardi 23 février, une octogénaire est décédée percutée par un camion-poubelles dans une zone pavillonnaire à Bernay. 
A leur arrivée rue Alsace Lorraine à Bernay, les pompiers venus au secours de la vielle dame ne pouvaient hélas que constater le décès de celle-ci.
L’octogénaire pourrait avoir perdu l’équilibre au moment ou le camion passait. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/eure/bernay/une-femme-de-83-ans-meurt-fauchee-par-un-poids-lourd-bernay-dans-l-eure-935639.html

Deux médecins suspendus par l'Ordre à Metz

L'Ordre des médecins a prononcé aujourd'hui des suspensions d'exercice de la médecine à l'encontre de deux chirurgiens qui avaient opéré Corentin, un petit garçon mort lors d'une intervention chirurgicale pour une appendicite en 2014.

Le chirurgien principalement mis en cause dans cette affaire a été interdit d'exercer la médecine pendant 3 ans, selon la décision de la chambre disciplinaire de première instance de l'ordre des médecins de Lorraine, affichée publiquement. Un autre a été interdit d'exercer pour deux ans, dont un avec sursis.

L'Ordre n'a pas publié les détails de la décision, et notamment l'exposé des griefs retenus à l'encontre des deux médecins. L'audience s'était déroulée fin janvier à huis clos.

Corentin, 11 ans, avait été admis le 31 octobre 2014 dans la clinique Claude-Bernard de Metz pour des douleurs au ventre, diagnostiquées comme une appendicite. L'intervention, débutée le 1er novembre, avait été rapidement stoppée lorsqu'un choc avait été constaté à la pose d'un tube utilisé pour des coelioscopies. Selon une source proche du dossier, à cette occasion l'aorte de l'enfant a été touchée.

Au total, sept praticiens sont intervenus au chevet de Corentin, qui mourra le lendemain au CHU de Nancy, où il n'avait été transféré en urgence qu'au bout de neuf heures d'opération à Metz. Les parents de Corentin ont porté plainte contre X dès le lendemain du décès, et l'instruction est toujours en cours.
En janvier, un rapport d'expert publié par la presse locale indiquait qu'il n'était pas certain que Corentin aurait du être opéré.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

La malveillance à l'origine de l'accident d'un motard

Des blocs de bétons, des piquets en bois qui jonchent la chaussée. Un
salarié de Saint Jean de Rives qui se rend à son travail à moto, zone d'activités des Cadaux à Saint -Sulpice et qui, à la sortie du virage, percute un gros parpaing. Une lourde chute seulement à quelques dizaines de mètres de l'entreprise. La victime Christophe Robert, 39 ans, était hier après-midi sur la table d'opération à la clinique de l'Union. Hospitalisé depuis vendredi, dans un premier temps aux urgences du centre hospitalier de Lavaur, puis transféré à la clinique de l'Union, il souffre de contusions multiples, de blessures, d'une fracture de l'épaule et d'un décollement d'un poumon.

Plainte ce matin

Son épouse Brigitte Robert déposera plainte ce matin à la brigade de gendarmerie de Lavaur pour des actes de malveillance qui ont entraîné l'accident et une incapacité de travail d'au moins trois mois. Car la malveillance pour les salariés de cette zone d'activités ne fait guère de doutes. «Cela fait trois fois depuis le début de l'année que nous découvrons au petit matin des obstacles sur la chaussée», témoigne Jean Louis, salarié de Somepan, société où travaille également Christophe Robert. «Les deux fois précédentes avec des salariés de la Citel, l'entreprise voisine, nous avons dégagé la route. Il y a des
piquets en bois le long de celle-ci pour empêcher les voitures de
stationner. Ils ont été arrachés et jetés sur le bitume ainsi que des
pierres de plus de 20 kg. Nous faisons donc attention, mais vendredi il faisait nuit et il pleuvait. Christophe a été le premier à arriver et il n'a pu éviter un gros bloc de béton», raconte-t-il.

Indignation dans la zone d'activités

C'est un chef de chantier de la Citel qui a découvert le motard sur la chaussée et a prévenu les secours. L'émotion est grande dans cette ZAC, située le long de l'autoroute. Sur cette route qui dessert une dizaine d'entreprises ce sont plus de 200 employés qui l'empruntent quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. «Il faut avoir l'esprit particulièrement tordu pour perpétrer de tels actes. Christophe est à l'hôpital et cela aurait pu être encore plus grave», s'emporte un de ses amis. Les gendarmes de la communauté de brigades de Lavaur sont chargés de l'enquête.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/24/2283474-malveillance-origine-accident-motard.html

lundi 22 février 2016

Un homme retrouvé mort dans un immeuble de Rouen

Un homme a été découvert gisant dans une mare de sang tôt ce lundi matin (22 février) route de Neufchâtel
C'est dans la nuit, tôt ce lundi matin, peu avant trois heures, que les secours ont été appelés après la découverte d'un corps gisant dans une mare de sang dans les parties communes d'un immeuble situé 32 route de Neufchâtel à Rouen.

Police-Secours, les Sapeurs-Pompiers et le SAMU sont rapidement arrivés sur place.  Malgré les efforts pour la réanimer, la victime est décédée à 2h55.Ils 'agit d'un travesti d'origine péruvienne.

Les spécialistes et experts de l'Identité Judiciaire ont procédé à des relevés de traces et d'indices. Le Parquet, après s'être déplacé sur les lieux de cette mort suspecte, a chargé le SRPJ de l'enquête.

Ce lundi, en fin de matinée, les causes de la mort n'étaient pas encore déterminées. S'agit-il d'un homicide ? D'un accident ? D'un suicide ?
Selon nos informations (à 11h) la piste d'un homicide ne serait pas  la plus plausible…

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/rouen/un-travesti-retrouve-mort-dans-un-immeuble-de-rouen-933991.html

samedi 20 février 2016

Une dernière main tendue pour un tout jeune voleur

Poursuivi pour le vol d'une voiture, et deux vols à la roulotte, un jeune homme de 20 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme. Il a été reconduit en prison, mais sa peine pourra être aménagée pour qu'il poursuive ses études
Un vol de voiture ? Un «emprunt» si l'on peut dire, étant donné les circonstances. Et dicté par la nécessité, en quelque sorte. En ce début du mois de février, Anthony G… et sa petite amie, une adolescente en fugue de sa famille d'accueil, se retrouvent à la rue. La mère du jeune homme vient de les mettre dehors, avec deux oreillers et une couverture. Elle n'en peut plus de les voir se prélasser à la maison au lieu d'aller au lycée. Le jeune couple se retrouve à la rue. A midi, ils se partagent des chocolatines. Ils sont désormais sans argent, sans logement…

Le temps d'acheter un pain

Anthony G…, qui avait souvent rencontré le juge des enfants à l'adolescence, décide alors de voler une voiture, pour y passer la nuit, puis partir à Narbonne où des amis pourraient peut-être les héberger. Justement, un automobiliste a laissé le moteur tourner le temps d'acheter son pain. Les deux jeunes gens s'emparent du véhicule et farfouilleront dans des voitures ouvertes pour y trouver un peu d'argent. Ils s'emparent alors d'un appareil-photo et de quatre chèques.
Mais, aux alentours de Foix, dans une station-service, les jeunes gens tombent sur un gendarme qui connaît bien Anthony G… L'homme est en civil. Il se renseigne sur la voiture, apprend qu'elle est recherchée, tente de saisir les clefs pour empêcher le jeune couple de repartir. S'ensuit une bagarre au cours de laquelle Anthony G… maintiendra la gendarme pour permettre à sa compagne de s'enfuir avec la voiture, qui sera retrouvée un peu plus tard. Quant à Anthony G…, en fuite pendant quelques jours (il était retourné chez sa mère, en pays d'Olmes), il décidera finalement de se rendre aux gendarmes, «pour tout reconnaître et pouvoir tourner la page», indique le garçon : «Je savais que si je me présentais au lycée, je serais immédiatement interpellé», ajoute-t-il.
Placé en foyer et en famille d'accueil à 13 ans, flanqué d'un frère aîné qui vient de sortir de prison après une peine de 18 mois, privé d'un père qui a préféré s'exiler à Mayotte, respectueux d'une mère «dépassée par les événements» : Anthony G... aligne les handicaps sur le casier judiciaire de son existence. Et aussi des condamnations pour vols et violences. Adolescent compliqué et difficile, il s'était calmé après un premier séjour en détention pour mineurs, à Lavaur. «Il n'y a plus de condamnations après 2012», fait remarquer son avocat, Me Lydie Delrieu. Depuis son box, calmement, le jeune garçon explique qu'il «avait compris» et qu'il n'aurait jamais dû replonger. François Hebert, procureur de la République, réclame un an de prison ferme, et la révocation d'une ancienne peine de prison. Il s'étonne du «décalage» qu'il observe entre ce jeune homme réfléchi, apaisé et qui parle volontiers de ces projets d'avenir» et la gravité des faits qui lui sont reprochés. Anthony G… a été condamné hier à quatre mois de prison, avec maintien en détention. Une sanction clémente, qui lui permettra d'obtenir un aménagement de peine, et de retourner au lycée. «Essayez, M. G…, de ne pas gâcher toutes les qualités que vous avez». Anthony G…, ongles rongés jusqu'au sang, hoche la tête, sans répondre.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/20/2281105-une-derniere-main-tendue-pour-un-tout-jeune-voleur.html

vendredi 19 février 2016

Paris : déguisés en policiers, ils volent 200.000 euros de bijoux à un couple de retraités

Mercredi, quatre individus, déguisés en policiers, ont réussi à berner un couple de retraités et à lui dérober près de 200.000 euros de bijoux dans son appartement du XVIe arrondissement de Paris.
La technique est surprenante, mais bien connue. Mercredi, un couple de retraités est approché par quatre individus -déguisés en policiers- dans un parking du XVIe arrondissement de Paris. Ils lui annoncent que son appartement vient d'être cambriolé.  Pris de panique, les deux retraités, âgés de 80 ans, ouvrent les portes de leur domicile pour permettre à ceux qu'ils pensent être des policiers d'évaluer l'étendue du vol.

Sans le savoir, ils permettent ainsi aux quatre voleurs de commettre leur délit. Ils vont réussir à dérober près de 200.000 euros de bijoux. Les quatre individus sont en fuite et l'enquête a été confiée à la police judiciaire de Paris.

Selon
France Info, ils avaient réussi à se procurer des uniformes et des casquettes parfaitement conformes

Bavilliers : un cocktail Molotov lancé sur une voiture

L’incident aurait pu avoir des conséquences tragiques. À 18 h 50, mercredi, la police est appelée rue Alfred-Angel à Bavilliers. Un automobiliste qui passait dans la rue a eu la désagréable surprise de voir atterrir une bouteille sur le capot de sa voiture et de la voir exploser. L’automobiliste s’arrête et il a juste le temps de voir deux jeunes s’enfuir et se réfugier dans une maison voisine.
Lorsqu’ils interviennent, les policiers constatent que la bouteille était remplie d’acide chlorhydrique et de boulettes d’aluminium. Ils interpellent les deux adolescents, l’un a 15 ans et habite Bavilliers, l’autre de 12 ans habite Belfort. Celui qui a 15 ans est emmené au commissariat de police et placé en garde à vue. Il en est ressorti le lendemain jeudi dans la journée. Le plus jeune a simplement été entendu sur les faits. Il a confirmé la déposition du premier.
Le plus âgé a déclaré aux enquêteurs qu’il avait passé l’après-midi avec son copain à fabriquer des cocktails Molotov suivant un procédé qu’il a découvert sur internet. Ils s’étaient amusés à les faire exploser derrière la maison. Vers 18 h 45, le plus jeune aurait saisi une bouteille placée sur un muret et l’aurait lancé dans la rue.
Lors de la perquisition effectuée dans la maison à Bavilliers, les policiers ont effectivement retrouvé des bouteilles d’acide chlorhydrique entamées et du papier d’aluminium. Cette triste affaire aura certainement des suites judiciaires. Un expert doit voir le véhicule pour estimer les dégâts.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/02/18/bavilliers-un-cocktail-molotov-lance-sur-une-voiture

jeudi 18 février 2016

Pays Basque: Sans savoir nager, il se jette à l'eau pour sauver un père et ses trois enfants

Un couple d'une trentaine d'années a sauvé dans la nuit de dimanche à lundi, un père et ses trois enfants de la noyade, après que leur voiture se soit retrouvée au fond d'un canal. Le trentenaire, qui ne savait pas nager, s'est tout de même aventuré dans l'eau et a pu faire sortir tout le monde du véhicule.
Emmanuel Da Silva Militao, 34 ans, et sa compagne, suivaient le véhicule depuis un petit moment dimanche soir peu avant minuit. Celui-ci « zigzaguait, donnait des coups de frein sur la route » témoigne le jeune homme dans les colonnes de Sud Ouest. Le couple décide alors d'appeler Police Secours.

Il extrait les enfants du véhicule un à un

Finalement, la voiture qu'ils suivent fait un écart et plonge dans l'eau. Même s'il ne sait pas nager, Emmanuel s'enfonce dans l'eau glacée. Arrivé à la voiture, il n'a plus pied, mais s'accroche au véhicule. En ouvrant la porte il découvre trois enfants de 3,5 et 7 ans.
Il va réussir à extraire les trois enfants un à un et leur faire regagner la rive. Puis il s'occupe du père. Les pompiers et les gendarmes arrivent alors sur les lieux. Des prélèvements toxicologiques ont été effectué sur le conducteur, dont on ne connaît pas encore les résultats, et il doit être très prochainement entendu sur  cette sortie de route.
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1789275-20160218-pays-basque-savoir-nager-jette-eau-sauver-pere-trois-enfants

Gray : le corps était bien celui de la septuagénaire disparue

Gray. Lundi en fin de matinée, un agent immobilier graylois découvrait, à l’occasion d’un diagnostic dans un logement vide rue de Belfort, le corps d’une dame. Le lien qui avait été établi avec la disparition, en fin d’année dernière, d’une retraitée, a bien été confirmé.
A 73 ans, Lucienne Bailly avait quitté son domicile familial, avenue de la Libération. L’autopsie médico-légale, qui n’a révélé hier aucune marque suspecte laissant penser à l’intervention d’un tiers, conforte l’orientation d’abord esquissée, à savoir un décès tristement accidentel, et non d’origine criminelle. Le parquet, qui n’avait pas ouvert d’information judiciaire, fera réaliser des analyses toxicologiques, promptes à éclairer la famille endeuillée, sur les circonstances du décès de la septuagénaire.
Si l’identité de la victime a pu être vérifiée, la date exacte de la mort n’a pu l’être, celle-ci étant assez ancienne, comme les premières constatations l’avaient laissé imaginer lundi. La malheureuse, qui s’était donc retrouvée quasiment à l’opposé de là où une voisine l’avait vue s’éloigner le 7 décembre dernier, est probablement décédée dans les jours qui ont suivi.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2016/02/18/gray-le-corps-etait-bien-celui-de-la-septuagenaire-disparue

lundi 1 février 2016

Rouen:un footballeur amateur blessé par balles

Un footballeur amateur a été blessé par balles hier près de Rouen en Seine-Maritime par des supporters d'une équipe adverse, alors qu'il se trouvait sur le banc de touche, indique aujourd'hui la police. Le joueur, âgé de 28 ans, de l'équipe amateur de l'EFE Elbeuf a été pris à partie verbalement pendant la première mi-temps du match qu'il disputait contre l'équipe du TFC de Canteleu. Quatre supporters de Canteleu sont venus ensuite menacer le joueur dans les vestiaires et ont été évincés.

Au cours de la deuxième mi-temps, alors qu'il se trouvait sur le banc de touche, le joueur d'Elbeuf a été mis en joue par deux supporters de Canteleu qui brandissaient chacun une arme. «Le joueur s'est levé et l'un des deux agresseurs a fait feu, le blessant par deux fois à la cuisse et une fois au genou», a indiqué à la presse le commandant de police Cyrille Robert. La victime a été transportée aux urgences du Centre Hospitalier Universaire (CHU) de Rouen. Son état n'inspire pas d'inquiétude mais il a été placé sous protection policière.

Les deux supporters armés ont pris la fuite et sont recherchés.
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade criminelle de Rouen, l'agression aurait pour origine un différend remontant à novembre dernier entre la victime et un autre club de Canteleu, le GSC. Ce sont des supporters du GSC qui auraient participé à l'agression

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Deux policiers agathois blessés par un chauffard

D ans la soirée du samedi 30 janvier, le multirécidiviste n'a pas hésité à foncer sur les fonctionnaires. 
Samedi 30 janvier, à 22 h 40, deux policiers de la bac et de la brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat d'Agde ont été blessés par un chauffard de 33 ans, domicilié à Agde, sans permis et multirécidiviste. Le mis en cause était contrôlé par les policiers de la BSU, rond-point de l'Archipel, quand il a été prévenu qu'il n'avait plus de permis de conduire. Il a alors redémarré son véhicule en écrasant le pied d'un policier.
Un peu plus loin, il a foncé sur un policier de la bac qui "a été monté" sur le capot. Ce dernier souffre de multiples contusions mais ses jours ne sont pas en danger. Le mis en cause a alors pris la fuite en percutant un véhicule de la police nationale et un autre de la police municipale.

Interpellation difficile

Il a été interpellé quelques kilomètres plus loin, impasse des Huniers, non loin de la Montée Saint-Loup. Là encore l'interpellation a été difficile et un autre policier a été blessé à la main en passant les menottes au fuyard. Le policier a été contraint de briser la vitre du fuyard avec son tonfa pour l'attraper et le sortir de sa voiture.
L'homme, bien connu des policiers et de la justice, a été placé en garde à vue. "Des policiers sont blessés dans cette affaire. c'est totalement inadmissible, condamne David Leyraud, le représentant régional du syndicat Alliance Police. Nous demandons une décision de justice exemplaire, mais aussi l'application d'une peine plancher pour ces personnes qui ne respectent ni les policiers ni la justice."
http://www.midilibre.fr/2016/01/31/deux-policiers-agathois-blesses-par-un-chauffard,1278878.php