vendredi 26 février 2016

Un coup de frayeur

Personne ne se doutait ce matin-là que l'impensable pouvait arriver soudainement... À 87 ans, Monsieur P. vit chez sa fille.
Il reçoit les soins infirmiers jusqu'à 11 h 30. Lorsque la famille revient peu après, il a disparu. Ses proches commencent alors à le chercher persuadés, en raison de son état, qu'il n'a pas pu aller très loin.
On l'appelle mais le silence revient en écho.
Aussitôt averti, le capitaine Campourcy commandant la communauté de brigades du Volvestre engage son effectif. L'équipe cynophile de permanence est mobilisée de même que l'hélicoptère de gendarmerie équipé d'une caméra thermique. Les renforts DSI composés des gendarmes mobiles sont envoyés sur zone.
Le capitaine Hernandez, adjoint au commandant de compagnie de Muret prend la coordination des secours. Pascal Bayoni maire et ses adjoints participeront aux recherches et feront appel avec succès à une participation citoyenne. Un vingtaine de riverains et un garde-chasse se mettront à la disposition des autorités.
Le maître-chien et l'hélicoptère commencent leur travail avec méthode et minutie.
Trois patrouilles gendarmerie et trois autres patrouilles mixtes composées des participants citoyens et de gendarmes ratissent la zone définie par le chef du dispositif. On fouille en espérant le retrouver avant la nuit.
Peu avant 18 heures, alors que l'inquiétude grandit et que le doute commence à s'installer un message à la radio gendarmerie claque comme une délivrance. C'est une équipe mixte DSI gendarmerie/participants qui l'ont découvert à 500 m du domicile ! Monsieur P. désorienté avait chuté dans un travers et n'était pas capable de se relever. Immédiatement pris en charge d'un point de vue médical, il sera reconduit à son domicile.
«Tout est bien qui finit bien» souligne Pascal Bayoni qui tient à témoigner des importants moyens logistiques et du savoir-faire de la gendarmerie et de ce véritable élan de solidarité de la population. En quelques minutes et quelques coups de fil, une trentaine de volontaires se sont mis à disposition pour quadriller le secteur, participant ainsi à cet heureux dénouement. Un grand ouf de soulagement a pu être poussé, et c'est bien là l'essentiel.»
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284742-un-coup-de-frayeur.html

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