Le brouillard : tel est le principal mis en cause. Il était, en ce jeudi matin, très dense au-dessus de l’aérodrome de Courcelles-lès-Montbéliard. À 9 h 29, tandis que l’appareil se trouvait à la verticale de la piste d’atterrissage, à 2.300 pieds, le pilote contactait la tour de contrôle pour indiquer qu’il attendait une ouverture dans la couche nuageuse. Un témoin du crash nous livrait ensuite avoir entendu l’appareil tourner au-dessus de sa maison, sans pour autant pouvoir le discerner. Avant de brusquement l’apercevoir à basse altitude, touchant l’un des arbres de sa propriété, avant de s’écraser en contrebas quelques secondes plus tard. Pour certains médias suisses, qui estiment qu’il aurait « fallu confier ce vol à un pilote professionnel », l’affaire paraît entendue. « Les études démontrent que la durée de vie d’un pilote dans le brouillard ou un nuage est de 20 secondes », estime-t-on du côté de l’office fédéral de l’aviation suisse. Cette analyse portant sur un vol sans instruments de navigation, lequel nécessite d’avoir un contact constant avec le sol. Les enquêteurs interrogés sur place s’avèrent moins péremptoires, puisque, selon eux, il convient avant tout de définir les conditions exactes dans lesquelles évoluait l’aéronef.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/10/05/le-brouillard-tel-est-le-principal-mis-en-cause
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire