mercredi 27 juin 2018

Un patient de 26 ans décède de la rougeole, le deuxième depuis le début de l'année

La rougeole vient de causer la mort d’un patient de 26 ans, tandis qu’un autre de 17 ans faisait l’objet d’un « pronostic réservé », a annoncé ce mercredi Santé publique France.

Ces deux patients, dont le sexe n’est pas précisé, étaient « tous deux immunodéprimés » et ont été « probablement contaminés par un proche non vacciné », a précisé l’agence de surveillance sanitaire dans son bulletin périodique.

Une femme décédée en février


C’est le deuxième décès causé par cette maladie en 2018, après la mort en février à Poitiers d’une mère de famille de 32 ans qui n’avait jamais été vaccinée.

D’après le quotidien Nouvelle République, elle l’avait contractée au CHU, où elle avait conduit son père pour une hospitalisation.

L'insuffisance de la couverture vaccinale​ en France a favorisé cette maladie extrêmement contagieuse.

2.567 cas de rougeole enregistrés depuis novembre,


Santé publique France a fait état ce mercredi de 2.567 cas depuis novembre, avec comme départements les plus touchés la Gironde (24 % d’entre eux), la Vienne (8 %) et le Gard (6 %).

Dans 88 % des cas, les malades n’ont pas été vaccinés, ou n’ont pas reçu toutes les injections nécessaires. Et dans 22 % des cas, la rougeole occasionne une hospitalisation.

Le décès annoncé mercredi est le 22e causé par la rougeole depuis 2008.

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Accident sur l'autoroute A 36 : deux personnes gravement blessées à Arbouans (25)

Ce mardi, un accident est survenu sur l’A 36. Vers 14 h 45, à hauteur d’Arbouans, un automobiliste qui circulait en direction de Besançon a perdu le contrôle de son véhicule pour des raisons encore inexpliquées. Le véhicule a percuté le terre-plein central. Sur place, les pompiers ont dû désincarcérer la passagère, une femme de 85 ans. Elle a été évacuée vers le CHU Jean-Minjoz de Besançon par hélicoptère. Le conducteur, un homme de 78 ans, était plus légèrement touché. Il a été conduit vers l’Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans. Une enquête est en cours pour comprendre ce qui s’est passé. La circulation a été limitée sur deux voies le temps des opérations de secours.



mardi 26 juin 2018

Elle se bat pour son fils, victime de coups de feu à Audincourt (25)

Sa gorge se noue, ses genoux tremblent, la colère monte dans n’importe quelle situation du quotidien. Au supermarché par exemple où, voici quelques jours, Nadine faisait ses courses. « Deux petites mamies discutaient. L’une dit à l’autre “T’as vu ce qui s’est passé rue de L’Yser ! On est vraiment dans un monde fou’’. » Des cernes énormes sous les yeux, Nadine poursuit : « Une troisième personne s’en mêle et ajoute “Oui mais celui qui a pris des coups de feu l’avait cherché ! Pourquoi il a sonné chez l’autre à minuit ?” » La mère de Mickaël, 32 ans, toujours plongé dans le coma à l’hôpital de Trévenans, intervient alors dans la discussion : « J’ai rétorqué à cette fille “Je suis la maman”. Elle m’a répondu “Désolée”. Mais je savais qu’elle ne l’était pas. » Ou comment la souffrance est balayée sous le poids des jugements…
Depuis cette fameuse nuit, où son « gamin » a décidé d’aller s’expliquer avec un voisin qui lui a tiré dessus à deux reprises (une artère du poumon et le cœur ont été atteints), la vie de l’aide-soignante et de ses autres enfants est un cauchemar : « Heureusement que nous sommes bien entourés. »
Tous les après-midi, Nadine se rend à l’hôpital pour veiller sur son fils dans le coma : « Et j’y retourne tous les soirs. Les médecins sont optimistes mais il y a toujours des risques de complication. Ils m’ont répété que Mickaël était un miraculé. »
L’Audincourtoise est en boucle. Elle ressasse les heures qui ont précédé le drame avec ce sentiment de culpabilité qui ronge les mamans : « Je n’étais pas au courant de l’altercation avec le tireur [N.D.L.R. : qui roulait trop vite] l’après-midi dans la rue. Mickaël, qui vit chez moi, est rentré, il était calme. Il a joué à la console de jeux puis il est sorti. Il est rentré peu avant minuit en me disant “Maman, je sors, je reviens dans cinq minutes”. »

Aucune nouvelle, la panique

Même quand une détonation retentit, à minuit, l’Audincourtoise ne fait aucun lien avec son fils. « Il n’est pas revenu de la nuit. J’ai pensé qu’il était avec sa petite copine. » Le lendemain matin, personne n’a de nouvelles de l’intérimaire : « Très inquiète, j’ai appelé le commissariat. On m’a dit que mon fils n’y était pas. J’ai téléphoné aux urgences de Trévenans. Une infirmière m’a répondu “Il est là, on ne peut rien vous dire”. »
Les mots ont leur poids. Nadine manque de s’écrouler de panique. Au fil de la journée et bien difficilement, elle apprend le déroulé du drame. Ce qui fait dire à son amie Amandine : « La famille a été laissée pour compte. » Comble de la tension, victime et auteur sont « voisins ». Le tireur, 55 ans, mis en examen pour tentative de meurtre et écroué, habitait chez sa mère à l’autre bout de la rue. « Mon fils était alcoolisé, il a des torts, c’est vrai. Si j’avais su qu’il retournait voir ce type [N.D.L.R. : déjà condamné à plusieurs reprises], je l’en aurais empêché. J’ai la haine. Pourquoi cet homme a ouvert sa porte ? Pourquoi a-t-il tiré ? Pourquoi n’a-t-il pas appelé les policiers ? » s’interroge-t-elle.
Ce quinquagénaire, la famille ne le connaissait ni d’Ève, ni d’Adam. « Mickaël ne savait pas sur qui il tombait. On ne sait malheureusement jamais », soupire-t-elle. Aujourd’hui, la famille tente de faire face avec courage et sérénité : « Mon fils a moins de sédatifs. Dimanche, il a ouvert les yeux. Je lui ai dit “C’est maman”. Il a fondu en larmes. »


samedi 23 juin 2018

Des températures parfois fraîches ce matin mais du soleil sur toute la France

Série de cambriolages : quatre personnes en détention

Quatre personnes âgées de 26 à 53 ans, domiciliées dans les Vosges et les Alpes-de-Haute-Provence, ont été interpellées mercredi par les gendarmes de la brigade de recherches de Vesoul. Elles sont soupçonnées d’avoir commis depuis l’an dernier une dizaine de cambriolages en Haute-Saône, dans les Vosges, en Haute-Marne et en Meurthe-et-Moselle. Les gendarmes sont allés chercher l’un des suspects à la maison d’arrêt de Besançon, où il était détenu pour d’autres faits.
Dans cette série de cambriolages, des maisons isolées ou qui semblaient inoccupées étaient le plus souvent ciblées. Les voleurs entraient par effraction et dérobaient tout ce qui peut être revendu : du mobilier, des téléviseurs, des téléphones, de l’outillage… Des victimes ont été identifiées à Saponcourt et à Polaincourt (Haute-Saône), à Attigny, Lamarche, Darney et Lironcourt (Vosges), ainsi qu’à Villars-Saint-Marcellin et Fresnes-sur-Apance (Haute-Marne).
Près de six mois d’investigations ont été nécessaires pour boucler l’enquête. Grâce à des témoignages et à des surveillances, les gendarmes ont mis la main sur trois hommes, tous connus de la justice pour des faits de violence ou de vol. La compagne de l’un d’entre eux a aussi été arrêtée. Les perquisitions menées aux domiciles des mis en cause ont permis de retrouver une partie du matériel dérobé lors des vols.
Durant leur garde à vue, les suspects auraient reconnu la majorité des faits qui leur sont reprochés. Mis en examen, ils ont tous été placés en détention provisoire ce vendredi à Vesoul, Besançon ou Dijon. L’information judiciaire ouverte pour association de malfaiteurs, vol et recel auprès du juge d’instruction vésulien Jean-Philip Ghnassia se poursuit.
« Il est très difficile d’élucider ce type de cambriolages commis par des équipes de malfaiteurs qui viennent de l’extérieur et qui passent d’un département à l’autre », commente le procureur de la République de la Haute-Saône, Emmanuel Dupic. « J’envisage donc de créer à la rentrée un groupe de travail avec le procureur d’Épinal, celui de Chaumont, les brigades de recherches de Langres, Épinal et Vesoul, afin de cibler cette délinquance en particulier. »


vendredi 22 juin 2018

De l’huile de moteur dans de la mayonnaise vendue en France

hebergement d'image

40.000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne coupée au lubrifiant pour moteur ont été distribuées en Europe, d' après des révélations du «Canard enchaîné». Des produits alimentaires fabriqués à partir de cette huile n’auraient pas été retirées du marché, officiellement «en l’absence de toxicité aiguë».

L'histoire commence le 21 avril quand le groupe Saipol, maison mère des mayonnaises Lesieur, informe la Répression des fraudes que des escrocs leur ont livrés une cargaison de 40.000 tonnes d'huile de tournesol ukrainienne coupées avec 280 tonnes d’huile de moteur.

Blocage des ventes levé

Dès le 26 avril, des produits sont enlevés des rayons, l’enseigne Carrefour admet par exemple en avoir retiré pas moins de 200. Mais la Répression des fraudes a publié le 7 mai une note très peu rassurante révélée par le «Canard Enchaîné»: «Le blocage des produits ayant moins de 10% d’huile de tournesol contaminées est levé depuis le 2 mai, ceux contenants plus de 10% sont soumis au blocage et retrait».

Autrement dit, les industriels et les distributeurs peuvent continuer à vendre les produits contaminés, tant qu’ils contiennent moins de 10% d’huile contaminée. Motif invoqué par la Répression des fraudes: «l’absence de toxicité aiguë». La Commission européenne, qui est à l’origine de la décision, explique au «Canard enchaîné» que l’huile de moteur incriminée n’est pas si dangereuse que ça: un homme de 60 kg peut en ingurgiter jusqu’à 1,2 gramme par jour sans risque. Pas sûr que les consommateurs européens soient rassurés.



Tous mobilisés pour Valentin, gravement blessé lors d'un accident à Bavans (25)

Le drame aurait pu toucher tout un chacun. « Il a eu lieu devant ma maison, rue des Vergers. Et j’ai un petit garçon du même âge », confie Aurélie Plançon, bouleversée, à l’instar des autres habitants, par le terrible événement du 19 mai. Ce jour-là, à Bavans, en début d’après-midi, Valentin, 8 ans, s’est élancé à vélo sur un passage piéton quand il a été percuté par un automobiliste. La petite victime, gravement blessée, a été héliportée au CHU de Besançon avec un pronostic vital engagé. Elle souffrait d’un œdème cérébral et d’une fracture du fémur.
Quatre semaines se sont écoulées. Un mois de souffrances pour ses parents qui, tous les jours, font le déplacement à Besançon. « On a très peu de nouvelles. Je sais simplement que Valentin devra suivre sa rééducation au centre hospitalier », ajoute Aurélie Plançon qui a été confrontée, voici huit ans, à une situation similaire : « J’ai été hospitalisée pendant ma grossesse. Mon petit garçon était un grand prématuré. Après sa naissance et pendant un mois, nous allions tous les jours à Besançon. Je sais ce que cela représente en termes de peur, de souffrances, d’investissement, de fatigue, de coût… »

Sacs, vêtements en laine…

La jeune créatrice de bijoux (qui a fondé sa société Clan création) a réfléchi à un moyen d’aider efficacement la famille meurtrie. Elle a eu l’idée d’organiser un salon d’artisanat pour soutenir - financièrement - les parents de Valentin. « Je suis également conseillère municipale. J’ai soumis l’idée au maire, Agnès Traversier. Elle m’a indiqué qu’elle me mettrait à disposition, gratuitement, la salle polyvalente. »
Sur les réseaux sociaux, l’initiative de la Bavanaise touche de nombreux artisans. Rapidement, une vingtaine d’entre eux réserve un emplacement pour ce dimanche 24 juin : des créateurs de bijoux, de sacs, de vêtements en laine, des vendeurs de produits de beauté… « La location des emplacements [N.D.L.R. : 20 € chacun] sera reversée à la famille du petit garçon ainsi que la tombola et la buvette. » Une mobilisation qui, espère l’organisatrice, se concrétisera par une belle affluence lors de l’ouverture des portes.
Dans la cité, la solidarité s’était déjà manifestée à travers plusieurs initiatives. « Je sais que les parents de Valentin sont très émus par toute cette fraternité. J’espère que nous leur apportons un peu de réconfort », souligne Aurélie Plançon.



jeudi 21 juin 2018

RECETTE. Magret de canard rôti à la rhubarbe

La cristallerie Baccarat passe sous pavillon chinois

La cristallerie de luxe Baccarat a annoncé jeudi la finalisation de son acquisition par la société chinoise de gestion d’investissement Fortune Fountain Capital (FFC) pour 164 millions d’euros, plus d’un an après la signature d’une promesse d’achat.
Le contrat d’acquisition porte sur 88,8% du capital de Baccarat. FFC avait signé en juin 2017 «une promesse irrévocable d’achat» avec les deux principaux actionnaires américains, Starwood Capital Group et L. Catterton pour acquérir leur participation dans Baccarat, à un prix de 222,70 euros par action.

500 employés dans la vallée de la Meurthe

La prestigieuse marque, valorisée à 185 millions d’euros en octobre 2017, est installée dans une commune de 4 500 habitants de la vallée de la Meurthe (Meurthe-et-Moselle), où elle emploie 500 salariés.
La manufacture, créée par Louis XV il y a 250 ans, est réputée dans le monde entier pour ses articles de table, objets de décoration, luminaires et bijoux.

Contrôlé depuis 2005 par un fonds américain

Contrôlé depuis 2005 par Starwood Capital, un fonds américain spécialisé dans l’immobilier, le cristallier lorrain avait vu ses investissements s’amenuiser ces dernières années.
Le projet du nouvel actionnaire chinois, qui prévoit 20 à 30 millions d’euros d’investissements à court terme, et peut-être 50 millions d’euros à moyen terme, porte sur la densification du réseau de distribution et la conquête des marchés émergents, en particulier aux États-Unis, principal marché du luxe, et en Asie.
20 à 30 millions d’euros d’investissements à court terme
L’opération «fait suite à l’aboutissement d’un processus de consultation des instances représentatives du personnel en France et d’obtention de certaines approbations en République populaire de Chine», précise l’entreprise française dans un communiqué.
Elle ajoute que «FFC n’a pas l’intention de procéder à un retrait de la cote de Baccarat du marché réglementé d’Euronext Paris».
A la Une https://www.dna.fr/

Wingles : une nouvelle battue organisée pour retrouver Théo

Prévisions Météo-France du 21 au 23 juin 2018

Arrêt des soins pour Inès, 14 ans, dans un contexte tendu

L’événement est à la fois tragique et prévisible. L’appareil respiratoire qui maintient en vie Inès, une adolescente de 14 ans dans le coma depuis un an à l’hôpital des enfants de Nancy, a été arrêté ce mardi. Le cas de cette jeune fille a fait couler beaucoup d’encre car ses parents, un couple du Pays-Haut, se sont opposés à cet arrêt des soins.
Ils ont, en effet, toujours conservé un espoir de guérison de leur enfant atteinte d’une maladie neuromusculaire et victime d’une crise cardiaque en juin 2017.
Mais trois experts ont estimé que l’adolescente était dans « un état végétatif persistant » et qu’« elle n’aura plus jamais la capacité d’établir le moindre contact » avec son entourage. Ils ont donc préconisé « de laisser mourir Inès en lui assurant des soins palliatifs de qualité ».

Ultime tentative d’empêcher l’euthanasie passive

Les parents qui soutiennent avoir vu leur fille avoir des réactions, notamment des mouvements de la main ou du bras, ont tout fait pour empêcher qu’on la « débranche ». Ils ont saisi le tribunal administratif de Nancy puis le Conseil d’Etat. Avant de plaider leur cause devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Mais, au final, la procédure d’euthanasie passive a été validée. Restait à fixer une date. Celle de ce mardi a été retenue. L’arrêt du respirateur était programmé initialement pour le début d’après-midi. Mais un avocat a tenté de repousser l’échéance.
« J’ai été saisi en catastrophe par la mère d’Inès la veille au soir. J’ai tenté une dernière tentative de solution provisoire amiable. J’ai envoyé un huissier pour faire une sommation et obtenir l’accès à l’intégralité du dossier médical d’Inès. Car je suis avocat mais aussi médecin et j’aurai voulu apporter mon point de vue », explique Me Bernard-Marie Dupont du barreau d’Arras.
L’hôpital a pris le temps d’examiner puis de repousser ses arguments juridiques. « Ma marge de manœuvre était de toute façon étroite car tous les recours ont été épuisés », reconnaît Me Dupont.

Intervention de la police

L’arrêt des soins n’a donc été que différé. Inès a été finalement débranchée en fin de journée. Dans un climat plus que tendu. Les parents étaient présents. Et toujours aussi opposés à l’euthanasie passive de leur fille. Au point qu’il a fallu faire appel à la police pour rétablir le calme.
« On n’aurait jamais dû en arriver là. C’est une affaire dramatique qui est la conséquence d’une mauvaise loi : la loi Léonetti qui considère les médecins comme étant tout-puissants, avec les patients dans le coma », commente Me Dupont. « Lorsque j’ai appris l’arrêt des soins, j’avais presque l’impression que l’on m’annonçait l’exécution d’un de mes clients. C’est vraiment un moment terrible ! », ajoute Me Berna, le premier avocat des parents.
Inès est pour l’instant toujours vivante. Mais sa survie sans assistance respiratoire ne serait qu’une question d’heures ou de jours.