vendredi 31 mars 2017

Roche de Glun : le parquet ouvre une enquête pour meurtre

Toute la journée de jeudi, les experts en combinaison blanche ont effectué des prélévements au domicile de Guy Bruny, bientôt 79 ans, dont le corps a été retrouvé sur son lit dans des circonstances suspectes. C'est son infirmière qui a donné l'alerte alors qu'elle venait lui prodiguer les soins habituels.

Pour la justice, la thèse de l'homicide ne fait plus aucun doute et une enquête a été ouverte en ce sens. Une autopsie va être pratiquée aujourd'hui. Elle livrera assurément des informations décisives sur les causes de la mort. Le vieil homme, un célibataire sans enfant,  menait une vie tranquille au rez-de-chaussée d'une petite maison du centre de la Roche-de-Glun (Drôme).

On peut donc se demander pourquoi et comment il a succombé à une mort violente. A-t-il été victime d'une vieille connaissance ou a -t-il surpris un cambrioleur ? La section de recherches de Grenoble et les brigades de Romans et Tain l'Hermitage sont chargées des investigations.   

 http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers?r=auvergne-rhone-alpes

mercredi 29 mars 2017

Carambolage au sud d'Ensisheim : trois blessés

Un accident impliquant quatre voitures et une camionnette est survenu ce matin vers 9 h sur l’A35 au sud de l’échangeur d’Ensisheim, dans le sens Colmar - Mulhouse.
Une Dacia s'est immobilisée sur la voie de droite. Les deux femmes qui se trouvaient à bord sont blessées, de même que le conducteur de la camionnette. Coincée dans son véhicule, l'une des occupantes de la Dacia a dû en être dégagée par les pompiers. Une quatrième personne pourrait être blessée.
L’accident a provoqué un bouchon de 5 km environ, au plus fort des perturbations, l'autoroute étant entièrement coupée pendant près d'une demi-heure, le temps pour les gendarmes de procéder les constatations.
Vers 10h, la circulation a repris sur une voie, en attendant que la Dacia soient dégagée de la voie lente.
http://www.dna.fr/faits-divers/2017/03/29/accident-au-sud-d-ensisheim-un-blesse

lundi 27 mars 2017

Porta : un jeune Allemand retrouvé à moitié congelé

Ce dimanche, en fin de matinée, un groupe de skieurs espagnols a effectué une rencontre singulière dans la vallée de Campcardos. Ils ont trouvé dans une cabane perchée à 2000 mètres d’altitude un Allemand de 27 ans aux mains et aux pieds gelés.
Les skieurs ont immédiatement prévenu les secours qui ont transporté le jeune homme, originaire de Leipzig, à l’hôpital de Puigcerdà. Compte tenu de la gravité des lésions dont il souffrait aux mains et aux pieds, le Saxon a été redirigé vers le centre hospitalier de Perpignan.
Selon les premiers éléments, le jeune Allemand, qui effectuait une randonnée en solitaire, aurait décidé de camper dans les environs d’un étang situé non loin du lieu où il a été retrouvé. La tempête qui a touché le secteur il y a quelques jours aurait détruit sa tente. C’est alors qu’il aurait décidé de se réfugier dans la cabane où les skieurs espagnols l’ont découvert. Il aurait passé quatre nuits dans le refuge

vendredi 24 mars 2017

La blanchisserie de l'hôpital de Beauvais évacuée

Ce matin, le personnel de la blanchisserie de l'hôpital de Beauvais a donné l'alerte : un flacon contenant de l'acide picrique n'a pas été manipulé comme il le faut et le produit est entré en contact avec l'air.

Le souci, c'est qu'à ce stade, l'acide picrique cristallise et devient instable c'est-à-dire explosif.

Un périmètre de sécurité a été établi autour de l'hôpital tandis que le bâtiment de la blanchisserie, situé à l'écart du reste de l'établissement hospitalier, a été évacué de son personnel.

Aucun blessé n'est à déplorer et la sécurité des malades comme du reste du personnel n'est pas menacée. Les démineurs sont attendus sur place pour neutraliser l'explosif.

Parmi toutes ses utilisations possibles, l'acide picrique sert de teinture pour les tissus.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/oise/beauvais

mardi 21 mars 2017

Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce lundi à 13h15 environ pour porter secours à un jeune homme de 16 ans qui avait fait une chute, dans une fosse, d'une hauteur de 6m.
L'accident s'est produit sur un chantier de construction, route de Kuhnensand, à Strasbourg (quartier du Port-du-Rhin).
La victime, souffrant de multiples blessures, a été secourue par les sapeurs-pompiers du GRIMP (spécialisé dans les interventions en milieu périlleux). Le jeune homme a été transporté au centre hospitalier de Hautepierre et est considéré comme grièvement blessé.
http://www.dna.fr/actualite/2017/03/20/chute-de-6-m-sur-un-chantier-grievement-blesse

dimanche 19 mars 2017

Angoulême : face-à-face mortel boulevard Besson-Bey

Un homme est décédé dans un choc frontal avec un autre véhicule dans la nuit

L’accident s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche vers 2 h 40.
Il y a eu choc frontal entre deux véhicules, une Peugeot 207, qui arrivant de la rue du port aurait emprunté dans le virage le boulevard Besson-Bey à contre-sens, et une Audi A4. L’accident s’est produit à côté du Frac, devant les bureaux de l’association Omega.
Le choc a été violent. Le conducteur de la Peugeot était en arrêt cardiaque lorsque les secours sont intervenus, et ont tenté de le réanimer en vain. L’homme, âgé de 52 ans, est décédé sur les lieux de l’accident.
Le conducteur de l’autre véhicule, âgé de 26 ans, choqué et blessé, a été transporté à l’hôpital de Girac.
La police, les pompiers et le Smur étaient sur place. La circulation a été interrompue le temps de l’intervention.
http://www.sudouest.fr/2017/03/19/angouleme-face-a-face-mortel-boulevard-besson-bey-3289830-813.php

mardi 14 mars 2017

Plusieurs salariés d’EDF accusés d’avoir détourné 800 000 euros

Sept personnes, dont plusieurs salariés d’EDF, ont été placées en garde à vue lundi dans les Yvelines
Parmi les personnes en garde à vue, six hommes et une femme "relativement jeunes", figurent "plusieurs salariés d’EDF", ont expliqué des sources policière et judiciaire. Les suspects, interpellés lundi matin dans différentes communes des Yvelines, sont interrogés dans les locaux de la police à Saint-Germain-en-Laye. 
 
EDF, à l’origine de l’enquête, avait "déposé plainte en mai 2016 pour des pratiques frauduleuses découvertes à la suite d’un contrôle interne", a indiqué un porte-parole de l’électricien public. 

Numéro de comptes bancaires trafiqués

L’enquête a, à ce stade, permis de déterminer que "près de 800 000 euros" ont été détournés à EDF depuis 2014 grâce à une combine complexe. "Les suspects sont soupçonnés d’avoir monté une manipulation informatique intelligente pour modifier les numéros de comptes bancaires de clients d’EDF dormants ou inactifs et les remplacer par leurs propres numéros de compte", a expliqué cette source. 
Ils auraient ensuite "lancé de faux ordres de remboursements de trop-perçu" à ces clients inactifs, remboursements versés par EDF qui ont atterri directement sur leurs comptes, tout en s’arrangeant pour masquer ces opérations. "La victime est EDF, il n’y a pas de préjudice pour les clients concernés", a-t-on précisé. 
Les sept suspects peuvent rester en garde à vue jusqu’à mercredi matin avant une éventuelle présentation à la justice. Ils sont soupçonnés d’avoir "beaucoup flambé" : "On a retrouvé chez eux des objets, vêtements, bijoux de luxe qui ne correspondent pas" à leurs revenus déclarés.   
http://www.sudouest.fr/2017/03/14/plusieurs-salaries-d-edf-accuses-d-avoir-detourne-800-000-euros-3276385-4697.php

lundi 13 mars 2017

Lons (64) : percuté par une voiture, un motard évacué à l’hôpital

L’accident s’est produit boulevard Charles-de-Gaulle en fin de matinée. Le motard, âgé de 63 ans, a été évacué au Centre hospitalier de Pau

Un accident de la circulation impliquant une voiture et une moto s’est produit ce lundi vers 11h30 à Lons, sur le boulevard Charles-de-Gaulle, à hauteur de la pharmacie du Gave
Le motard, un homme âgé de 63 ans, a été percuté par la voiture dans des circonstances qui restent à déterminer. Lorsque les pompiers ont été appelés à 11 h 35, ce dernier était inconscient. Il a été transporté au Centre hospitalier de Pau.
http://www.sudouest.fr/2017/03/13/lons-64-un-motard-inconscient-apres-avoir-ete-percute-par-une-voiture-3273248-4252.php

dimanche 12 mars 2017

Nîmes : un mort dans un feu d'appartement

Vers 5h30, les sapeurs-pompiers du Gard sont intervenus pour un feu d’appartement au 4ème étage d’un immeuble d’habitation, rue Colbert en centre ville de Nîmes. Malgré leur intervention rapide, une personne d’une cinquantaine d’années est décédée dans cet incendie.
Deux autres personnes, légèrement intoxiquées, ont été transportées au CHU Carémeau et au total 14 personnes ont été évacuées et mises à l’abri dans un établissement à proximité, le temps de l’intervention

http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes

Avignon : agressé par un chameau sur le chemin du collège

L'animal appartenant à un petit cirque a mordu et piétiné un adolescent qui se rendait à Jean-Brunet. Choqué, il doit son salut à des passants qui ont fait fuir le camélidé
On a frisé le drame, jeudi dernier, au Clos des Fontaines. Le cirque Olympique, établi sur le parking du stade Gorlier, avait installé sa ménagerie, chameaux, dromadaires, lamas, boeuf américain aux larges cornes, poneys... sur un petit terre-plein bordé par un chemin piétonnier sur l'avenue de la Folie.
Ce matin-là, Adil, 14 ans, était un peu en retard pour se rendre au collège. "Il était 7 h 40, je traçais pour ne pas être en retard. J'étais concentré sur ma journée, un peu dans ma bulle avec mes écouteurs sur les oreilles. Je n'ai pas fait attention à un chameau qui était accroupi dans l'herbe à côté de moi. Tout d'un coup, j'ai senti qu'on me bousculait dans le dos avec violence. Je me suis emmêlé les pieds, suis tombé. C'est alors que j'ai vu l'animal comme fou qui envoyait ses pattes. J'ai levé le bras pour me protéger. Sa gueule a fondu sur moi. Il m'a mordu et piétiné, jusqu'à ce que des promeneurs qui hurlaient, le chassent avec la laisse de leur chien... Ça a dû durer 20 ou 30 secondes. Pour moi, ça a été une éternité", lâche l'adolescent tentant de masquer sa fébrilité, derrière un sourire de rescapé.

"Ça a duré une éternité"

Un bleu énorme sur le bras gauche, des contusions sur tout le corps, Adil, groggy et effrayé, (on le serait à moins) a vite appelé sa famille avant de se rendre au collège où une infirmière lui a prodigué les premiers soins. Ses parents l'ont ensuite conduit chez le médecin. Au programme : radios, prise de sang, examens divers et inquiétude généralisée. À ce jour aucune infection n'a été décelée, même si le chameau est connu pour être vecteur de maladies.
Lorsque son père, Brahim Hachelfi, a souhaité avoir quelques explications et demandé les coordonnés de l'assurance pour réaliser un constat amiable auprès de la direction du cirque, il s'est exposé à une fin de non-recevoir.
"Ils m'ont envoyé bouler en faisant preuve d'une extrême mauvaise foi", explique-t-il. "D'ailleurs le chapiteau a dégagé dans la nuit pour aller s'installer du côté de l'avenue Pierre-Sémard avant de disparaître. Vu le comportement de ces gens, nous avons déposé une plainte en bonne et due forme, auprès du commissariat de Montfavet."

"Sans surveillance"

Au-delà de l'accident dont les circonstances auraient pu être irréversibles, M. Hachelfi s'interroge sur les mesures de sécurité qui, selon lui, laissent à désirer. "Mon fils est costaud, il fait du rugby. Imaginez-vous s'il s'était agi d'une personne âgée, d'une mère avec sa poussette ? Ces animaux sont laissés sans surveillance. La semaine dernière, c'est un lama qui s'est échappé et qui errait dans les rues du Clos. Et s'il y en a un qui entre collision avec une voiture ? Ce n'est pas sérieux. Je ne suis pas contre les cirques, ça fait de l'animation dans le quartier, ça plaît aux enfants. Mais là quand même, c'est de l'irresponsabilité totale. Sur le terre-plein, dans la journée, des familles entières étaient à côté des animaux. Par chance, il n'y a pas eu d'accident. Il faut que des consignes soient données, que les règles imposées par la ville soient respectées."

La ville prend l'affaire au sérieux

Côté Ville, justement, Martine Clavel, adjointe aux quartiers Est, prend l'affaire très au sérieux et ne compte pas en rester là. Elle invite la famille Hachelfi à prendre contact avec elle pour les aider dans leurs démarches. Elle précise que "pour l'installation des cirques, toutes les dispositions sont prises par les services. On ne s'installe pas comme ça sur le domaine public. Les assurances sont présentées, les conditions de sécurité (normalement NDLR) appliquées. Il y a un cahier des charges, il doit être respecté. Nous allons les retrouver. Ce type de comportement est inadmissible."
Contacté par téléphone, le cirque Olympique a indiqué : "Il n'y a pas eu d'incident, c'est une dame qui raconte n'importe quoi, merci, au revoir".Fin du bref échange.

http://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/4356050/avignon-agresse-par-un-chameau-sur-le-chemin-du-college.html
Ne reste que la trace des dents de l'animal sur l'avant-bras d'Adil... Se plaignant de douleurs aux cervicales, il repassera des examens médicaux et doit rencontrer un psychologue pour évacuer ses angoisses.

samedi 11 mars 2017

Gréoux-les-Bains : deux morts et un blessé grave après une collision frontale

Un accident mortel a eu lieu cette nuit vers 1h du matin à Gréoux-les-Bains où deux personnes ont perdu la vie. C'est dans une collision frontale sur la RD4, non loin du rond-point des quatre chemins, que les deux conducteurs - un homme de 39 ans et une femme de 20 ans - sont décédés tandis qu'un homme de 17 ans, passager auprès de la jeune femme, a été très grièvement blessé. Un troisième véhicule, qui a tenté de les éviter, est sorti de la route, blessant légèrement le conducteur de 20 ans. Le jeune homme de 17 ans a été transporté en urgence à l'hôpital de La Timone à Marseille. Lui et la jeune femme se rendaient dans une boîte de nuit à Vinon-sur-Verdon quand l'accident a eu lieu.
Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Gréoux-les-Bains.

http://www.laprovence.com/Edition-alpes

vendredi 10 mars 2017

Affaire Blandin : une information judiciaire ouverte pour meurtre

André Blandin est introuvable depuis novembre 2012. L'homme avait 70 ans lorsqu'il s'est volatilisé à Nonant le Pin (61).
Aujourd'hui les enquêteurs en sont convaincus, c'est un corps qu'il faut retrouver.

Une information judiciaire pour meurtre ouverte en janvier

Une nouvelle information judiciaire, pour meurtre cette fois, a été ouverte en janvier dernier. C'est la raison pour laquelle les gendarmes, sur commission rogatoire, ont procédé dans la plus grande discrétion à des fouilles cette semaine sur un terrain de Nonant le Pin, non loin de son ancienne propriété.

Des fouilles effectuées cette semaine près de l'ancienne propriété d'André Blandin

Les fouilles, dans cet environnement équin, n'ont pas permis de retrouver le cadavre de l'ancien éleveur de chevaux. Mais selon une source proche de l'enquête, cette hypothèse est fondée et de nouvelles recherches pourraient être menées à Nonant le Pin

André Blandin a disparu en novembre 2012

Un important dispositif de Gendarmerie avait été mis en place pour retrouver André Blandin juste après sa disparition. Un juge d'instruction avait même autorisé un sourcier à entrer sur le site voisin de GDE. En vain. L'enquête est donc relancée même si le mystère reste entier

http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/orne

Une chasse à l'homme dans le Morbihan

Un important dispositif de recherches a été mis en place hier, à Quiberon, dans le Morbihan, afin de retrouver un homme dans le cadre d'une enquête sur une tentative d'homicide, a rapporté Le Télégramme.
Une trentaine de gendarmes, des barrages filtrant dans la presqu'île, deux équipes de plongeurs, un maître-chien et un hélicoptère sont aux trousses de l'individu.
L'homme, demeurant en Loire-Atlantique mais qui avait ses habitudes à Quiberon, aurait séjourné dans une maison inoccupée. Il y a deux semaines une porte à l'arrière à l'arrière a été fracturée et des lumières ont été aperçues. Il y a deux jours de nouveaux signes ont montré la présence d'un ou plusieurs individus.
Le suspect aurait pris la fuite, peut-être vers la plage voisine. Hier soir, les recherches se poursuivaient.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 9 mars 2017

Un homme décède à Limoges après une chute du 2e étage d'un immeuble

Un homme d'une trentaine d'années est décédé, dans la nuit du merdredi 8 au jeudi 9 mars 2017, après qu'il a fait une chute depuis le 2e étage d'un immeuble. Les faits se sont produits dans le centre-ville de Limoges, au 21 de la rue Aristide Briand

Une chute inexpliquée

Il est aux alentours de 0h45 quand les pompiers sont appelés pour un blessé sur la voie publique. En réalité, l'accident s'est produit dans la cour intérieure d'un immeuble dans laquelle les secours vont avoir des difficultés à accéder. Les pompiers vont descendre en rappel. Vraisemblablement, l'homme aurait chuté depuis la fenêtre du 2e étage d'un appartement.

Les personnels médicaux du SAMU  ne vont pas réussir à ranimer la personne qui git inconsciente. Une enquête est en cours, elle a été confiée à la police de Limoges.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers?r=nouvelle-aquitaine

mercredi 8 mars 2017

Dinan : le lycéen est décédé d'une overdose de morphine


L'adolescent décédé le 2 mars dernier à l'internat du lycée de la Fontaine-des-Eaux de Dinan est mort en raison de l'application d'un patch de morphine

L'autopsie réalisée dans l'après-midi du 2 mars avait exclu toute intervention d'un tiers dans ce drame.

Le parquet de Saint-Malo a confirmé ce mardi que l'application d'un patch de morphine est à l'origine du décès de l'adolescent de 16 ans, retrouvé
inanimé dans son lit à l'internat du lycée de la Fontaine-des-Eaux de Dinan. L'analgésique aurait entraîné une mort par asphyxie. 

L'origine du patch

Les résultats des analyses toxicologiques ont permis de déterminer que le lycéen avait également consommé du cannabis comme le relate le quotidien Ouest-France. 

Des investigations sont toujours menées pour déterminer comment le jeune homme a réussi à se procurer ce patch de morphine, qui est normalement fourni par prescription médicale.http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor

samedi 4 mars 2017

Une femme de 37 ans tuée dans la cour de sa ferme

Ce matin, une maman de 37 ans a été tuée sur la ferme qu’elle exploitait à Gorses. L’enquête devra déterminer si son mari, dont elle était séparée, l’a assassinée.
Dans la matinée, sur la petite route du hameau du Theil, c’est là qu’a été abattue Djeneba Bania, par un tir de fusil de chasse, sur cette exploitation agricole qu’elle avait repris pour élever des bovins. L’accès a été fermé, les gendarmes et techniciens d’investigation criminelle ont opéré les premiers relevés et les premières constatations, tandis que la vice-procureur, Cécile Lasfargues, se rendait sur place dans l’après-midi.
Le propriétaire et époux de la victime, Jean-Paul Gouzou, dont elle était séparée et contre lequel elle avait engagé une procédure de divorce en février 2016, a été placé en garde à vue, inculpé d’assassinat. Il est pour l’heure présumé innocent, la justice devra déterminer sa culpabilité ou non

Face à cette tragédie, nombre des amis de Djeneba ont décidé de faire bloc autour de son nouveau compagnon et des trois enfants du couple séparé, commentaient qu'ils "pressentaient" cette fin tragique.
C’est à ces proches, ces fidèles, que Djeneba s’était confiée il y a deux ans. "Elle a subi des violences conjugales. Des courriers ont été adressés pour alerter sur sa situation aux différentes autorités. Il y a même eu une ordonnance de protection mise en place, interdisant à son mari le port d’armes. Cela ne l’empêchait pas de prendre son fusil pour aller à la chasse". Aujourd'hui, ils ont le sentiment qu’elle a été abandonnée par ceux qui auraient dû la protéger.
À 37 ans, cette femme belle et chaleureuse que ses amis décrivent comme courageuse et volontaire, laisse donc trois enfants âgés de 2, 4 et 5 ans. D’origine malienne, elle avait rencontré son époux en Afrique où elle était vétérinaire. "Elle l’avait rejoint dans le Lot en 2008 et au début tout allait bien. Ils s’aimaient malgré une importante différence d’âge", se souvient l’entourage.
C’est dans ce contexte compliqué, sur fonds d’exploitation agricole où réside l’ancien époux et où la victime venait travailler chaque jour, liés tous deux par un bail fermier, que le malheur a frappé.
Dans l'après-midi, une dizaine de familles ont décidé de placer les enfants du couple sous leur protection. "Nous sommes allés les chercher à la crèche et à l’école. Ils sont entourés d’affection, avec des visages qu’ils connaissent, des gens qui les ont vus naître et qui les aiment, dans leur maison familiale à Latronquière, avec leur beau-père. Nous savons qu’il n’a aucun droit légal sur eux, mais nous refusons que la gendarmerie vienne les chercher pour les placer auprès des services de la protection de l’enfance du Département. C’est trop tôt, on vient de leur expliquer que leur maman ne reviendrait pas", s’inquiétaient-ils, demandant : "Ne prenez pas les enfants dans la violence, ne les arrachez pas à leur maison, à leur beau-père. Ils ne sont plus en danger, il n’y a pas d’urgence à les placer, que l’administration prenne son temps de faire les choses".
Cette tempête qui s’est abattue sur Le Theil, a emporté leur maman, éloigné leur papa aussi. Et bouleversé leur vie.

http://www.ladepeche.fr/communes/gorses,46125.html

vendredi 3 mars 2017

Pays basque : une auxiliaire de vie soupçonnée d’avoir dérobé de l’argent à un retraité

Une auxiliaire de vie résidant à Sare aurait dérobé plusieurs centaines de milliers d’euros à un retraité de Ciboure âgé de 96 ans

Une habitante de Sare, âgée de 59 ans, a été interpellée mardi 28 février par les policiers de Saint-Jean-de-Luz. L’interpellation a eu lieu en flagrant délit, alors que cette auxiliaire de vie accompagnait un Cibourien de 96 ans dans son établissement bancaire, pour "l’aider" à retirer de l’argent comme souvent. Trop souvent, semblerait-il.
La quinquagénaire, qui travaillait depuis plusieurs années au service du retraité fortuné et résidant à Ciboure, est soupçonnée d’avoir abusé de la faiblesse de celui-ci. La banque du nonagénaire a tiré la sonnette d’alarme suite à des « retraits massifs » et répétés, en argent liquide, dont un retrait atteignant la somme très coquette de 10 000 euros. Les faits pourraient avoir prospéré pendant plusieurs années et le préjudice atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.

Payée de la main à la main

L’auxiliaire de vie a été placée en garde à vue. Pendant ses auditions, elle aurait minimisé les faits, assurant que les retraits auraient été validés par le titulaire des comptes bancaires, doté d’un très beau patrimoine. Le Cibourien n’est pas seul dans la vie, mais sa famille est éloignée géographiquement. La quinquagénaire et le nonagénaire partageaient discussions, balades, et la première aidait le second pour régler les questions administratives. Il n’y avait pas de contrat de travail officiel entre les deux parties ; la « dame de confiance » étant rémunérée de la main à la main.
Une main qu’elle a mordue, en abusant de la faiblesse du nonagénaire, qui aurait été habitué à effectuer des promenades jusqu’à son agence bancaire en compagnie de l’auxiliaire de vie indélicate.

En détention provisoire

Entendue par les policiers, la victime n’aurait pas accablé la quinquagénaire. Bien au contraire. Le Cibourien a totalement confiance en elle. Une confiance aveugle ? L’habitante de Sare a été déférée au parquet de Bayonne ce jeudi 2 mars.
Une information judiciaire a été ouverte. La quinquagénaire a été placée sous mandat de dépôt, et placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Pau. L’enquête se poursuit sous la direction d’une juge d’instruction.
http://www.sudouest.fr/2017/03/03/une-dame-de-peu-de-confiance-3244956-4099.php
 

mercredi 1 mars 2017

L'éducateur a eu son crâne fracassé à coups de marteau

C'est à 8 h 30, le 3 septembre 2012, que le corps sans vie de Daniel Dovetto, un éducateur de 46 ans, a été découvert à Pont-del-Molins, près de Figueres, en bordure de la nationale 2. Très vite, les premières constatations ont conclu à une mort violente consécutive à plusieurs portés à la tête par un objet contondant. Au moment de sa découverte, le cadavre n'était vêtu que d'un tee-shirt et d'un pull, le bas du corps étant complètement nu.

«Des coups donnés et répétés avec une grande intensité»

Quatre ans après les faits, et depuis lundi, Salim Aroudj, un SDF gracieusement hébergé par la victime, est jugé devant la cour d'assises de l'Aude, où il doit répondre du meurtre de cet habitant d'Arzens, qui était connu pour son bon fond.
Dès le début de l'audience, hier, les jurés et les proches de la victime ont été confrontés à l'insoutenable, avec l'évocation des rapports du médecin légiste et de l'expert en criminologie. Pratiquée le 20 septembre 2012 à l'institut médico-légal de Catalogne, l'autopsie du corps de Daniel Dovetto a ainsi mis en lumière onze lésions sur la boîte crânienne, avec plusieurs fractures «La quasi-totalité de l'os frontal a été fracturé par des coups répétés sur un même endroit, puis ailleurs. Des coups donnés avec une grande intensité», a précisé la légiste venue tout spécialement de Barcelone.
Expert criminologue installé à Marseille, c'est par visioconférence que Philippe Esperanca a livré ses conclusions à la cour, en révélant que plusieurs zones de violences sanglantes et liées entre elles avaient été mises en avant, «notamment parce que du mobilier avait été déplacé dans la maison de la victime avant notre intervention».

L'arme du crime au fond du Canal

L'expert précise ainsi que des traces de sang ont été relevées sur une housse de canapé, sur le devant d'un banc en bois et dans la salle principale. Et ce, bien que la scène de crime ait été nettoyée.
Des traces de sang de la victime qui vont s'avérer compatibles avec des affaires et l'arme du crime, une massette de 1,370 kg, retrouvées dans un sac au fond du canal du Midi, près de l'écluse de la gare SNCF, à Carcassonne. Le président Charles Pinarel a d'ailleurs souligné que c'est l'accusé qui a donné des indications pour que l'arme du crime soit retrouvée par les enquêteurs.
«Avant de partir en Espagne, a indiqué Salim Aroudj, Steve avait mis la chemise de la victime, mon pantalon et la massette dans un sac que l'on devait jeter de l'autre côté de la frontière. On l'a oubliée sur la banquette arrière de la C5, et Steve est allé s'en débarrasser dans le Canal, dans la soirée du lundi (le 3 septembre 2012, Ndlr).»
Pour l'heure, si on ne connaît pas vraiment les motivations exactes de ce meurtre atroce, on sait que Daniel Dovetto a reçu un premier coup violent à la tête par derrière alors qu'il était assis sur son canapé, avant d'être littéralement achevé au sol. Hier encore, Salim Aroudj a nié avoir tué cet ancien éducateur qui l'hébergeait depuis deux jours. De son box, il ne reconnaît que le transport du corps.
Suite des débats ce matin dès 9 h, avec un verdict attendu dans la journée de vendredi
http://www.ladepeche.fr/communes/carcassonne,11069.html