Sur un banc de la salle d’audience du tribunal correctionnel hier, une femme, encore visiblement terrifiée, n’osait regarder l’homme qui était jugé. Déjà présenté devant les juges le 10 janvier dans le cadre de la comparution immédiate, l’affaire avait été renvoyée dans l’attente de l’expertise psychiatrique demandée par le tribunal. L’expert devait déterminer le degré de responsabilité pénale du prévenu qui, entre le 5 et le 6 décembre 2013, a semé la panique à Montanou. Il menaçait de faire sauter le centre médico-social, puis s’en prenait violemment à un chauffeur de bus auquel il reprochait de venir dans la cité alors qu’il n’y avait pas de passagers. Pendant cette période agitée, il continuait également à harceler sa voisine terrorisée à l’idée qu’il puisse résonner à sa porte.
Trois des policiers appelés pour calmer l’excité eurent également droit à un déchaînement de violence et de menaces verbales.
L’expertise psychiatrique ayant conclu à une irresponsabilité pénale due à une schizophrénie paranoïde, le procureur constatait : «D’un côté, un psychiatre le considère comme responsable pénalement, d’un autre côté l’expert le déclare irresponsable». Il sollicitait une contre-expertise.
Me Brussiau, pour la défense, s’interroge sur le comportement incohérent du prévenu et ne voit qu’une seule solution : des soins. Le tribunal déclarait l’homme pénalement irresponsable, mais, à titre de sûreté, lui interdisait de rentrer en contact avec sa voisine et la famille de cette dernière au risque, dans le cas contraire, de faire deux ans de prison. Il devra verser 200 € à chacun des trois policiers.
Trois des policiers appelés pour calmer l’excité eurent également droit à un déchaînement de violence et de menaces verbales.
«Je vais tous vous fumer»
«Je vais tous vous fumer», leur lançait-il notamment. «Ils en rajoutent. Moi aussi je vais porter plainte contre eux », se défendra-t-il au tribunal. Sur lui, les représentants des forces de l’ordre trouvaient un couteau papillon et du cannabis. «Vous en fumez ?» demandait la présidente Marjorie Lacassagne. «Oui, parce que j’ai arrêté l’alcool» se vantait-il, content de lui.L’expertise psychiatrique ayant conclu à une irresponsabilité pénale due à une schizophrénie paranoïde, le procureur constatait : «D’un côté, un psychiatre le considère comme responsable pénalement, d’un autre côté l’expert le déclare irresponsable». Il sollicitait une contre-expertise.
Me Brussiau, pour la défense, s’interroge sur le comportement incohérent du prévenu et ne voit qu’une seule solution : des soins. Le tribunal déclarait l’homme pénalement irresponsable, mais, à titre de sûreté, lui interdisait de rentrer en contact avec sa voisine et la famille de cette dernière au risque, dans le cas contraire, de faire deux ans de prison. Il devra verser 200 € à chacun des trois policiers.
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