«Il y avait un rassemblement près de l'Élysée pour son quatrième jour de grève de la faim, raconte Sandrine Bordet, membre de son comité de soutien. Le comité a été bloqué et contrôlé par la police et Sabine a fait un malaise vagal.Elle a été prise en charge par les pompiers et amenée à l’hôpital.»
Depuis, elle se repose et ne souhaite pas «communiquer pour le moment», le temps de reprendre des forces. Cette «maman qui n’a plus d’appétit», comme elle se définit, s’était mise en grève de la faim depuis Noël pour récupérer ses deux fils, Adam et Alexandre, âgés de 7 et 9 ans, retenus par leur père en Tunisie. Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour soustraction d’enfants.
Le 3 décembre dernier, Sabine Bruto avait obtenu un rendez-vous à Paris avec l’ambassadeur de Tunisie. Mais celui-ci, n’appréciant pas qu’elle se soit présentée entourée de son comité de soutien et de journalistes, avait finalement refusé de la recevoir.
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