C'est par l'intermédiaire de son avocat, Maître Morice, que François Mariani, président de la Chambre de commerce et de l'industrie d'Avignon déclare "contester vigoureusement toutes les accusations à des fins partisanes. Dès qu'il aura accès à toutes les pièces du dossier, il entend bien se défendre."
Cinq personnes en garde à vue
François Mariani, le président de la chambre de commerce et d'industrie d'Avignon-Vaucluse, a été placé ce mercredi en garde à vue avec quatre autres cadres de la structure. Les collaborateurs auraient été présentés devant le juges avant de repartir libre. Le président, lui, répondrait encore aux questions des enquêteurs.Parmi eux, Xavier Belleville, ancien directeur de la CCI, actuel adjoint à Villeneuve-lès-Avignon en charge de l’Éducation et responsable régional de la CCI et Michel Maridet, actuel directeur de la CCI de Vaucluse
Déjà des démêlés avec la justice
A Avignon, ces jours derniers, les policiers ont entendu un certain nombre d'anciens membres de son bureau, élus avant la mandature de 2010, et de haut cadres de la chambre consulaire en poste à l'époque, pour destruction de pièces par personnes dépositaires d'une autorité publique.
"Une affaire sans lien" d'après l'avocat...
Le responsable avait déjà été inquiété dans une affaire judiciaire voilà deux ans par le parquet d'Avignon. Il lui était alors reproché d'avoir commis plusieurs infractions financières dans le cadre de la gestions de l’établissement hôtelier des Agassins pour abus de biens sociaux.
En 2010, il lui a également été reproché des faits d'escroquerie professionnelle et mis en cause pour travail dissimulé. "Mon client a toujours contesté les faits et cette affaire n'est absolument pas liée à ces précédents" a affirmé Maître Morice.
Près de 50 personnes entendues
Pourtant, autour de cette affaire, ce sont près de 50 personnes qui ont préalablement été auditionnées par les enquêteurs. Pour des questions autour de prises illégales d’intérêts, destruction ou détournement de biens d’un dépôt public ou encore atteinte à la liberté d’accès et d’égalité dans les marchés publics, recel de favoritisme et de détournement de fonds public…
Lourdes suspicions
De lourdes suspicions donc, qui porteraient sur l’exploitation des élèves de l’école hôtelière basée sur l’allée des Fenaisons, à Avignon, et placé sous la houlette de la chambre de commerce. Ces jeunes en formation auraient visiblement été sollicités dans divers événements. Les enquêteurs soupçonneraient également que les denrées de l’école (caviar, foie gras…) aient été utilisées à d’autres fins.
http://www.midilibre.fr/2013/06/13/avignon-en-garde-a-vue-le-president-de-la-cci-de-vaucluse-conteste-vigoureusement,716277.php
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