"La lettre m'était directement adressée (...). Elle portait un
timbre d'Israël", a expliqué samedi à l'AFP Dominique Lesparre, maire communiste
de Bezons, confirmant une information du Parisien. "Mon directeur de cabinet qui l'a manipulée
a ressenti sur les doigts des brûlures et des irritations". Par sécurité, la mairie a été
évacuée vers 16 heures. Dans la soirée, "tous les doutes" ont été levés
concernant un risque "pyrotechnique et chimique", a fait savoir la préfecture,
précisant que des analyses se poursuivaient.
Une enquête a été confiée au commissariat de Bezons. Mais, pour
le maire, cet évènement est lié aux "problèmes qu'on rencontre sur ces questions
du statut des prisonniers palestiniens".
En février, le conseil municipal de Bezons a fait citoyen d'honneur Majdi Ihrima
Al-Rimawi, militant palestinien condamné à 80 ans de prison pour sa
participation à l'assassinat du ministre du Tourisme Rechavam Zeevi, en octobre
2001 à Jérusalem. Le Congrès juif européen (CJE) et le Conseil représentatif des
institutions juives de France (Crif) ont critiqué avec virulence cette décision.
Depuis, le maire et son équipe ont reçu "beaucoup de lettres d'insultes et
quelques lettres de menaces", selon Dominique Lesparre.
La commune de Bezons, jumelée avec West-Bani-Zaïd, dans les territoires palestiniens a expliqué son choix par un souci de "solidarité" avec les habitants de la ville, dont l'ancienne maire, Fathiya Ihrima-Barghouti, est l'épouse de M. Ihrima Al-Rimawi.
La commune de Bezons, jumelée avec West-Bani-Zaïd, dans les territoires palestiniens a expliqué son choix par un souci de "solidarité" avec les habitants de la ville, dont l'ancienne maire, Fathiya Ihrima-Barghouti, est l'épouse de M. Ihrima Al-Rimawi.
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