Le suspect, un Franco-Algérien, "a acheté son billet peu avant
le décollage de l'appareil", à 16h à Orly, en partance vers Alger, a expliqué la
direction de la compagnie à l'AFP, confirmant une information du journal Le
Parisien.
Cet homme est suspecté d'avoir grièvement blessé par balle un
trentenaire sur la voie publique, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 11
novembre dernier. Ce jour-là, trois malfaiteurs au total auraient tiré à sept
reprises sur la victime, au niveau de l'abdomen. Un quatrième homme les
attendait dans une voiture afin de prendre la fuite.
Un problème technique pour
justifier le déroutement
"Sur réquisition de la justice, le commandant de bord a dû
faire demi-tour alors que l'avion se trouvait dans
l'espace aérien sous contrôle de l'Espagne", a ajouté la direction d'Aigle
Azur", précisant que l'équipage a fait état auprès des passagers d'un
atterrissage à Marseille, "pour vérification technique".
"A dix minutes près, l'avion quittait l'espace sous contrôle
espagnol et il n'aurait pas été possible de faire demi-tour", a commenté une
source proche du dossier. Une fois l'avion posé, le commandant de bord a appelé
le suspect qui s'est présenté à lui muni de ses bagages. "Il semblait avoir bien
compris pourquoi il a été appelé".
Selon une source proche du dossier, "le pilote a expliqué qu'il
venait de détecter un problème technique sur son appareil pour justifier son
atterrissage forcé auprès des passagers". Les policiers ne sont pas montés dans
l'avion et l'homme a été interpellé au pied de l'appareil. Contacté par l'AFP,
le parquet de Bobigny n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire