Huit nouveaux policiers ont été placés en garde à vue mardi
dans le cadre d'une enquête judiciaire portant sur le vol ou l'extorsion
d'argent, de stupéfiants et de cigarettes de contrebande au sein de la brigade
anticriminalité (BAC) du nord de Marseille, a
annoncé le parquet. Ces interpellations portent à douze le nombre de
fonctionnaires en garde à vue dans cette affaire, a précisé le procureur de la
République, Jacques Dallest.
Mardi matin, quatre policiers de la BAC avait été interpellés par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices") et des perquisitions avaient été menées dans leurs locaux. L'interpellation de ces fonctionnaires, des enquêteurs de l'équipe de jour de la BAC, intervient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en février pour "vols en bande organisée, extorsion en bande organisée, infractions à la législation sur les stupéfiants". Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures, avait précisé le parquet mardi matin.
Mardi matin, quatre policiers de la BAC avait été interpellés par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices") et des perquisitions avaient été menées dans leurs locaux. L'interpellation de ces fonctionnaires, des enquêteurs de l'équipe de jour de la BAC, intervient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en février pour "vols en bande organisée, extorsion en bande organisée, infractions à la législation sur les stupéfiants". Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures, avait précisé le parquet mardi matin.
Une enquête initiée début 2012
Selon nos informations, l'enquête aurait été
initée début 2012 par Alain Gardère, alors préfet délégué pour la sécurité et la
défense de la région, à la suite d'une dénonciation en interne. L'Inspection
générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, agissant sur
commission rogatoire d'un juge d'instruction, a également mené des perquisitions
dans les locaux de la BAC Nord de Marseille.
Une information judiciaire a été ouverte le 22 février pour
"vols en bande organisée, extorsion en bande organisée, infractions à la
législation sur les stupéfiants", a précisé le procureur, soulignant que les
deux premiers chefs, de nature criminelle, étaient passibles respectivement de
15 et 20 ans de réclusion.
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